the great escape
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Its not like the movie [Pacey]

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MessageSujet: Its not like the movie [Pacey] Its not like the movie [Pacey] EmptyJeu 24 Nov - 3:29

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Tout avait commencé il y a maintenant quatre heure. Comment si peu de temps pouvait avoir une impression de vie entière. Trop de choses, si peu de temps. Et me voilà au comptoir du bar adjacent au cinéma, commandant une boisson alcoolisé au gout tropical. Tout ça pour une rencontre qui aurait dû durer vingt minutes. Mais une proposition d’un rôle avait provoqué la catastrophe de ce baiser qui s’était prolongé bien plus de trente secondes. Ce gout restait encore imprégné dans mes lèvres rougis par ce rouge à lèvre que j’avais mis avant de partir. Pacey avait raison. J’avais le don de me foutre dans des situations impossible. Je venais d’embrassé un professeur. J’avais eu au départ la bonne réaction; partir en courant pour m’éloignée de cette divine tentation qu’était un second baiser. Mais pourquoi…. Pourquoi je n’avais pas eu cette force de résister à m’enfoncé encore plus profondément dans le problème que M. Stenfler et moi avions créé par le simple contact de nos lèvres, de nos langues. J’avais beau jouer la victime, je le savais parfaitement pourquoi. Car durant cet instant, ce petit moment de pure folie, je n’avais plus mal. Plus de vide, plus de trou dans la poitrine, plus cette impression de ne plus jamais plaire à personne. Être serrer dans des bras, me sentir moins seule. Je pleurais la nuit car j’en rêvais. Et j’y avais goûté à nouveau dans une idylle quasi-onirique. Alors oui, alors que je clavardais avec mon frère de cette connerie que j’avais fait, je ne pu m’empêcher d’aller voir si le email de mon professeur, donné sur son plan de cours, fonctionnait. Et je n’ai pas pu m’empêcher de lui parler. De m’enfoncer encore plus loin, encore plus creux dans cette folie. D’un côté mon frère qui était sous le choc, de l’autre mon professeur qui avouait comme moi ne pas ressentir ce remord que nous aurions dû. Putain Viktoria…tu joue à quoi? Regardant par la fenêtre de ma chambre, je stoppai d’écrire un instant. Mon regard s’évada sur la vue que j’avais de la ville. Mon cœur se serra alors si douloureusement que mon visage trahis cette peine. J’avais pensée à Mikael. Murmurant un juron je relevai mes yeux vitreux vers mon écran ordinateur.

Agir dans l’inconscience devenait-il mon nouveau mantra? Je l’ignorais. Mon premier coup de tête fut de venir à San Francisco rejoindre mon frère pour me consoler. Mon second fut d’être sous la douche à me préparer pour un rendez-vous avec mon professeur histoire de tout mettre au clair. Une chance sur deux que ça dérape. Une chance sur deux que je mette encore plus les pieds dans les plats. Une chance sur deux d’oublier l’espace d’une nuit ce mal qui me rongeait. Mais surtout, une chance de parler face à face avec lui pour comprendre ce qui nous avait pris. Je fini par sortir de la douche et sorti de la chambre pour croisée le regard réprobateur de mon frère qui savait ce que j’allais faire. Il ne pouvait pas me retenir, il le savait. Une part de moi voulait qu’il m’enferme dans ma chambre en me hurlant dessus. Mais pas Eirik. Ce n’était pas son genre. Quand j’allais revenir brisée de cette soirée surement désastreuse –je comptais sur les fortes probabilités de cette situation- je sais qu’il sera là pour me prendre dans ses bras, me laisser pleurer et ne me dira même pas le «je te l’avais dis» que j’allais mériter. Ce qu’il avait à me dire, il l’avait dit tout à l’heure. Maintenant à moi de fermer la porte de ma chambre et de trouver quoi mettre. Je fini par dégoter une robe qui faisait très années 60. Chic, classe, sexy mais pas trop. Un chic décontracté qui n’enverrait pas un message très négatif ou trop aguicheur à l’homme que j’allais voir. Nous étions tout deux troublés, pourquoi en rajouter une couche? Mais je ne me privai pas de me mettre à mon plus beau. Après m’être correctement coiffée, j’appliquai le maquillage qui mettait autant mes yeux que mes lèvres en valeur. Après un regard approbateur dans le miroir, je regardai une dernière fois mon ordinateur. Par internet, mon frère m’avait dit de passer un bon moment et qu’il m’aimait. Me donnait-il son accord ou était-il hypocrite mais voulait me savoir heureuse l’espace de quelque heures? Dieu seul le sait, mais je le remerciai tout de même avant d’aller mettre mes talons hauts et de prendre le premier bus pour le cinéma.

Et me voilà assise au bar, buvant ce cocktail rose et sucrée à me poser cent millions de question. Le miroir au fond de la pièce me fit croire que j’étais assez belle ce soir. Moi qui ne m’était pas trouvée acceptable depuis le départ de Mikael. Mik… La douleur revint. Je jouai nerveusement avec le tissu de ma robe en prenant une grosse gorgée de mon verre. Je regardai l’heure. Il était en retard. S’il me posait un lapin, je ne sortais plus de ma chambre. C’était officiel.
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MessageSujet: Re: Its not like the movie [Pacey] Its not like the movie [Pacey] EmptyJeu 24 Nov - 14:50


Aujourd’hui aurait pu être une journée comme les autres, se résumant uniquement par trois mots : métro, boulot, dodo. Mais non ! Aujourd’hui fut un autre jour. Celui où une erreur avait été commise dans le bureau d’un jeune professeur. Ce dernier était encore débutant dans l’enseignement. C’était en fait la première année que Mister Stenfler endossait véritablement le rôle de professeur. Métier qu’il avait encore beaucoup de mal gérer. Pacey-Danyaël n’aimait pas cela en fait. Lui qui croyait en débarquant à Berkeley qu’il s’amuserait à transmettre sa passion à ses élèves, à ce jour, le jeune homme n’arrivait toujours pas à percevoir son métier de la sorte. Pour lui, à l’heure actuelle, il avait la mauvaise impression d’être un intello qui voulait faire son show et rien de plus. Et il détestait cela. L’acteur aurait préféré se sentir égal à ses étudiants. Se mélanger à eux et apprendre tout autant qu’il transmettait. L’enseignement devrait être un métier où chacun apprend des autres et pas d’une seule personne. Mais peut être que Pacey pensait négativement à cause de ses problèmes personnels. En effet, le beau brun était horriblement frustré. Célibataire depuis toujours, il se sentait seul. Amoureux d’une de ses collègues, le garçon supportait très mal d’avoir été rejeté par la femme de son cœur. Sans parler de son père qui ne pouvait pas le voir en peinture. Pacey n’avait qu’une amie qui n’avait pas par quatre chemins pour lui dire ce qu’elle pensait de lui. Selon Sydney, l’acteur ne faisait que ruminer dans son coin. Il se posait beaucoup trop de questions sur tout en point d’en oublier de vivre. L’enseignant déprimait. Il se devait de trouver quelque chose dans sa vie qui le ferait devenir ce jeune homme joyeux et plein de vie qu’il avait toujours rêvé être. Oui mais comment faire ?

Il y a un peu plus de quatre heures, Pacey-Danyaël avait donné rendez-vous à sa nouvelle étudiante dans son bureau. A la base, le garçon pensait seulement auditionner la demoiselle pour son projet de court métrage qu’il préparait avec Swen. Parmi toutes les propositions de scènes, Viktoria avait choisi la plus intime : celle de baiser. L’étudiante et son professeur avaient endossé leurs rôles d’amoureux à la perfection à tel point que ce baiser qui ne devait être que deux bouches qui se frôlèrent à peine était devenu à véritable baiser langoureux et passionné. Ce baiser avait violé plusieurs interdictions dans le règlement du campus. Pacey comme Viktoria en étaient conscients. Les relations élèves professeurs sont totalement défendues sous peine d’exclusion de la faculté de l’élève et du professeur responsables dans ce scandale. Mais bizarrement, la jeune femme tout comme l’acteur ne regrettaient rien de ce qui s’était produit dans l’enceinte même du bâtiment principal. Le seul regret de Pacey fut que cela ne dura pas assez longtemps. Viktoria s’était sauvée sans crier gare. Le pauvre qui s’était enfin senti en vie dans les bras de la demoiselle fut peiné de sa réaction. Comme pour l’acteur c’était son premier baiser consenti, il crut qu’il n’avait pas su s’y prendre. Déçu de son comportement, Pacey retourna derrière son bureau. Il avait essayé en vain de se plonger dans son travail mais il n’avait pas su. Il se touchait sans cesse ses lèvres du bout des doigts, rêvassant de ce baiser ne qui lui avait pas du tout été indifférent. Le garçon devait bien avouer que Viktoria lui plaisait. Il avait été sensible au charme de la jeune femme dès le premier regard. Sydney avait raison. Il ne devait pas attendre désespérément que Brooke décide de venir un jour vers lui. Il devait faire sa vie de son côté. A son âge, il était plus que temps que Pacey découvre enfin l’amour.

Ne sachant plus se concentrer sur ses cours, l’enseignant était retourné prématurément chez lui. Gros geek, à peine arrivé il avait allumé son ordinateur pour jouer dessus, laissant sa messagerie instantanée en ligne. Assez proche et se faisant disponible pour ses étudiants, le jeune homme les avait tous en contact. Ce fut comme ça que Viktoria le recontacta. Pacey fut surpris mais heureux à la fois. Elle ne regrettait rien. Elle voulait le voir. Ce soir ils avaient un rencard ensemble. Le tout premier rencard de Pacey. Il était nerveux à l’idée de s’y rendre.

Direction le cinéma. Le jeune homme arriva avec un bon quart d’heure de retard. Devant l’établissement, il ne vit pas Viktoria. Peut être avait elle cru qu’il lui avait posé un lapin. Il s’en voulait. Elle était surement repartie. Pacey était encore essoufflé de sa petite course. Sur la ligne de bus qu’il avait pris, il y avait eu une agression à arme blanche trois arrêts avant celui qu’il devait descendre. Il avait dû finir le chemin à pieds.

    Pacey : " – Oh non Viktoria… J’en ai marre, j’ai encore tout gâché… “


Pacey s’énervait tout seul. Jusqu’au moment où il vit sa « copine !? » au café voisin. Immédiatement l’acteur retrouva le sourire, il entra dans le lieu et se dirigea vers elle. Sans dire un mot, il m’embrassa direct. Les lèvres de Viktoria lui avait manqué.

    Pacey : " – Excuse moi pour le retard. Il y a eu un problème avec le bus, j’ai dû finir le chemin à pieds pour venir te rejoindre. “

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MessageSujet: Re: Its not like the movie [Pacey] Its not like the movie [Pacey] EmptyVen 25 Nov - 4:43

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Des lèvres sur les miennes, celle de l’homme que j’attendais avec impatience. Je me surpris a fermer les yeux et répondre légèrement au baiser. Mon cœur manquant un bond avant de s mettre à battre à tout rompe. Toutes les belles phrases que j’avais préparées mentalement en me préparant s’envolèrent au gout doux et fruité de ses lèvres. Je lui fis un sourire tendre, chassant toutes les mauvaises choses qu’avaient pu dire Eirik et je ne me concentrais que sur la voix de M. Stenfler devant moi. M. Stenfler… je venais d’embrasser ce type, valait mieux dire Pacey. Ça serait moins étrange dans ma conscience. Voilà. Et Pacey qui s’asseyait devant moi, je pris une gorgée de mon verre. «Excuse-moi pour le retard. Il y a eu un problème avec le bus, j’ai dû finir le chemin à pieds pour venir te rejoindre.» J’essayais de lui faire un sourire discret, prenant mon courage à deux mains pour parler. «Durant deux minutes, j’ai cru que vous…. Tu m’avais posé un lapin.» Soufflais-je doucement. Mon cerveau était totalement en compote. Je n’arrivais tout simplement pas à penser à ses côtés. Parlait-on de coup de foudre ou de simple besoin de ne plus souffrir? Je n’étais pas en mesure d’y penser. Eirik dirait le second, j’aimais mieux croire à un doux mélange des deux. De toute façon, mon frère n’avait rien à dire. Il avait sa copine, m’ayant remplacé dans sa vie. Moi qui l’avais toujours cru gay, chose que nous savions tout deux depuis des années, le voilà à être avec cette Payson… Je détestais cette fille. C’était moi la seule femme dans la vie d’Eirik, on avait toujours dit ça. Et elle, elle avait pris mon rôle sans un remord, se croyant supérieur avec ses airs angéliques et ses techniques vulgaires pour détourné le regard de mon frère sur son corps. Mon cœur se serra de nouveau. Je souffrais tellement en ce moment que j’eu besoin de boire de nouveau.

J’étais incapable de parler, et un petit silence gêner. Moi j’essayais de me ressaisir de cette violente douleur qui me donna l’espace d’une seconde l’envie de pleurer et lui commandait à boire. «Je crois qu’il faut qu’on parle.» Dis-je après avoir réussi a chasser toute cette mauvaise énergie, du moins en plus grande partie. Je croisai mes jambes et m’appuyai sur la table, le regardant. Il était beau sous cet éclairage. Ses yeux étaient simplement magnifiques. Je n’y avais pas apporté attention en classe. J’espérais qu’il me trouve belle en retour. J’aimerais un jour plaire assez à un homme pour qu’il me dise que j’étais belle à chaque jour. Ça, c’était mon coté princesse. Je mis ma main sur la sienne. «J’ai pas envie de penser au conséquence de tout ça. De me dire ‘’et puis zut’’ et de voir ce que tout ce qui est en train de ce passé va donner mais….» Je retirai ma main, regardant rapidement autours de nous. C’est vrai…nous étions dans un endroit publique. Le baiser me l’avais fait oublier. «Mais on doit y penser…. Les deux on risque gros…enfin….surtout toi.» Je me mordis la lèvre en le regardant. Bon sang qu’il était beau.

«Ce n’est pas que je ne veux pas han…» m’empressais-je dire, rougissant. Nos regards se croisèrent et je plongeais mes yeux dans les siens. Je voulais qu’il comprenne. Tout allait si vite, j’étais essoufflée Ou étais-je seulement sa présence qui me coupait le souffle. Tout tournait dans ma tête. «Je… quand on s’est… embrassé…hum…» Je me mis en rougir de plus belle. Toute chance d’être jolie venait de s’envolée dans ce souvenir qui me donnait une émotion dont le nom m’échappait échappement. Trop tôt pour appeler ça de l’amour, trop fort pour appeler ça de l’indifférence. Mais c’était quoi… c’est que je voulais comprendre ce soir. Je devais comprendre. «Ca semblait si…vrai. Je n’ai pas senti ça comme euh hum….mal tu vois?» En plus de m’enlaidir en rougissant, me voilà à perdre mes mots et à paraitre peu intelligente. Ta gueule Vik’ tu es en train de tout faire foirée. Punaise… «Je veux dire, je n’avais pas envie d’arrêter. J’étais bien. Et c’était vraiment génial. Mais ca me fait si peur. Je veux dire… Pas toi? C’est pas normal que j’ai envie de t’embrasser encore et encore. Toute la nuit. Quand on y pense, tu es mon professeur et…. C’est trop rapide. » Je jouais nerveusement avec mes mains. «J’ai…. J’ai… C’est pas que j’ai pas envie...tellement loin de là même..... mais putain…j’ai peur. » Je baissai mes yeux, honteuse. Voilà, je venais de tout dire ce que j’avais sur le cœur de la façon la plus déconstruite possible. Je n’attendais simplement qu’il me dise que j’ai raison, qu’il affirme que c’était trop dangereux, trop rapide et que j’ai pleurer dans ma chambre encore et qu’Eirik vienne me réconforter. Ma journée avait atteint son apogée à son second baiser, maintenant j’allais sombrée…
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MessageSujet: Re: Its not like the movie [Pacey] Its not like the movie [Pacey] EmptyVen 25 Nov - 15:26


En parlant du bus qu’il y avait eu dans le bus, Pacey-Danyaël avait préféré ne pas préciser ce qu’il s’était passé. Il ne souhaitait pas faire peur à sa petite copine qu’il lui racontait les détails. En effet, à peine le jeune enseignant était monté dans le transport en commun qu’un arrêt plus loin, trois gars habillés en noir avec des cagoules sur la tête ont pris sa ligne. Le premier menaça directement le chauffeur pour avoir le butin de sa caisse pendant que les deux autres commencèrent à racketter les passagers. Une dame âgée n’avait pas voulu donner quoique ce soit, alors le voleur qui donna un coup de couteau dans le ventre pour prendre son sac à mains de force. La femme à terre, apeuré par la sirène de la police – surement un témoin qui les avait prévenus – les agresseurs partirent en courant. La ligne de bus fut interrompue. Les passagers furent interrogés sur place puis devaient descendre du véhicule. La dame fut transportée d’urgence à l’hôpital. Après trois bons quarts d’heure d’arrêt, Pacey fut libre de partir. Regardant sa montre et voyant qu’il était déjà en retard, il finit sa course de deux pâtées de maison à pieds. La suite vous la connaissez.

    Pacey : " – Oh non jamais de la vie. SI j’aurai eu ton numéro de téléphone, je t’aurai envoyé un texto pour t’annoncer mon retard mais je ne l’ai pas… Encore !? “


L’acteur se mit à rougir. C’était une façon détournée de demander à Viktoria ses coordonnées téléphoniques. Accepterait-elle de les lui remettre ? Pacey avait adoré ce second baiser. Autant que le premier même si ce dernier avait duré bien moins longtemps. Il songeait déjà au troisième qui, il espérait, ne tarderait pas à venir. En attendant, le garçon se commanda un simple verre d’eau pour réhydrater un peu sa gorge. L’homme était encore légèrement essoufflé. Il avait perdu l’habitude de faire du sport après l’obtention de son diplôme.

Le professeur commençait à se pencher vers l’étudiante lorsque cette dernière l’interrompit. Ils devaient parler. Pacey se recula en ravalant difficilement sa salive. Il avait un mauvais pressentiment. Viktoria posait sa main sur la sienne. Le garçon fixa tristement ce geste. Une boule se formant dans sa gorge, il préféra laisser la belle demoiselle finir ce qu’elle avait à lui annoncer. Pendant ce temps là, il se préparait psychologiquement à se faire larguer. Viktoria parlait conséquences et d’avenir. Elle jeta un coup d’œil autour d’eux lui lâchant la main de l’enseignant. Déçu, Pacey referma son poing brièvement puis essayait de se détendre mais il avait beaucoup de mal. Puis au fur et à mesure des paroles de la belle, Pacey fut soulagé. S’il comprenait bien, elle ne voulait pas stopper leur relation naissante. Mais juste qu’il fallait faire très attention.

    Pacey : " – Tu… Tu sais si… Si je me fais virer ce n’est pas grave. L’enseignement n’est de toute façon pas fait pour moi. Je… Je suis acteur et réalisateur de métier. Si je… Si je suis venu à Berkeley, ce n’était pas dans le but premier de transmettre mes savoirs aux élèves. Enfin bon… Ceci est une autre histoire. Une histoire inachevée qui n’aurait sans doute pas dû voir le jour… “


Le garçon pensait à son père. Il souffrait toujours autant du rejet d’Alcide. Il avait songé à essayer de recoller les pots cassés mais il n’osait pas encore aller le confronter. Un petit silence s’était installé.

    Pacey : " – Désolé je m’égare. Tout… Tout ce que j’essaye de te dire c’est que… Je… J’adore t’embrasser. Si je m’écouterai je ne ferai que ça. Je… “


Devait-il lui avouer qu’elle lui avait rendu le tout premier véritable baiser de sa vie ? Certes non. Pacey ne voulait pas passer pour un nul. Il refusait que sa virginité soit encore une barrière dans une relation qu’il pourrait entretenir.

    Pacey sourit : " – Tu voudrais passer la nuit entière à m’embrasser ? “


Il prit la main de Viktoria dans la sienne. Avec son pouce, il caressait doucement la peau douce de sa belle.

    Pacey : " – Je voudrais bien aussi… Enfin si… Si tu veux rester avec moi cette nuit je n’y vois pas d’inconvénient… Au contraire… “


Le jeune homme se mit à rougir. Il n’avait aucune pensée malsaine derrière la tête. Passer la nuit, être dans les bras de la jeune femme et à l’embrasser ne le gênait guère bien au contraire. Il ne pensait même pas que cela pourrait aller plus loin que ça.

    Pacey devint gêné : " – Si tu… Si tu as peur que l’on nous voit ensemble dans la salle du cinéma, on… On peut aller regarder un film chez moi si tu… Si tu veux… “

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MessageSujet: Re: Its not like the movie [Pacey] Its not like the movie [Pacey] EmptyVen 25 Nov - 17:22

Quelque chose ne fonctionnait pas. Et je crois que c’était moi. Comment Pacey pouvait être si calme et sans tracas alors que moi j’étais sur le point d’exploser tant je stressais. Je ne pouvais m’empêcher de penser aux conséquences, à tous les impacts que créait l’histoire qui se dessinait devant nous.

Je déchirai un bout de serviette de table et prenant un stylo dans mon sac j’y inscrit mon numéro et le glissai sur la table devant lui. Ce qu’il venait de dire m’avait fait comprendre qu’il voulait mon numéro. Franchement, ça me fis craquer. Il rougissait autant que moi. Tous deux timides, tous deux maladroits. D’un côté sa me rassurait, d’un coté ça me faisait littéralement craqué. J’étais avec quelqu’un de plus de cinq ans mon ainé et pourtant nous avions l’air de deux être totalement inexpérimenté. J’avais l’impression de retrouvé la naïveté de ma première relation amoureuse, lorsque j’avais seize ans. A la différence que je n’étais plus dupe. L’amour avec un grand A n’existait pas. C’était une fable que les gens se faisait un plaisir de nous baratiner pour nous faire croire que l’on pouvait vivre comme des princesses. Qu’un jour on pourrait être aimé si grandement que peut importe l’obstacle de la vie, l’homme qui nous aimait serait toujours là pour nous protégé. Ouais la bonne blague…toujours. Je croyais pouvoir vivre avec un homme toute ma vie. Mais je ne compterai plus jamais sur un amoureux qui m’aimerait contre vent et marré, qui me protègerait contre tout et contre qui je pouvais simplement me blottir dans ses bras pour que la misère du monde s’efface d’un câlin et d’une caresse. L’amour, je ne savais plus ce que c’était. C’était sans doute pour ça que je paniquais de la sorte; comment vouloir me plonger dans cette histoire qui nous ouvrait les bras a Pacey et a moi alors que moi je ne savais même plus comment agir et quoi croire. Je bu une autre très grande gorgée de mon drink avant de le regarder parler.

«Tu… Tu sais si… Si je me fais virer ce n’est pas grave. L’enseignement n’est de toute façon pas fait pour moi. Je… Je suis acteur et réalisateur de métier. Si je… Si je suis venu à Berkeley, ce n’était pas dans le but premier de transmettre mes savoirs aux élèves. Enfin bon… Ceci est une autre histoire. Une histoire inachevée qui n’aurait sans doute pas dû voir le jour…» Je fronçai les sourcils, n’étais pas certaine de comprendre. Il…voulait se faire renvoyé? Étais-je une astuce pour ne pas donner sa démission? Si c’était le cas, c’était horriblement méchant. Mais quelque chose me fit effacer ce doute dès qu’il posa son regard dans le mien. Je ne pu m’empêcher de croire qu’au contraire, il voulait tant comprendre notre histoire qu’il était prêt à sacrifié sa carrière. Était-ce un peu hâtif? Surement. Ce pourquoi il devait y avoir bien plus que ma venue dans cette déclaration. Mais quoi, je l’ignorais. «Désolé je m’égare.» Je lui fis un sourire tendre alors que je combattais tout mes instincts pour ne pas aller l’embrasser. Je savais que dès que mes lèvres toucherais les sienne, je ne poserais plus tant de question. Mais je devais tout mettre au clair. Et si je ne le faisais pas pour moi, je le faisais pour Eirik. Car il me savait ici en ce moment. Et je savais que notre prochaine discussion allait tourner autours de toute cette histoire dont il était le porteur secret. Lorsqu’il m’avait accueillit a l’aéroport il m’avait juré de ne plus laisser un homme me détruire comme Mikael l’avait fait. Il allait donc tout faire pour me protégé de cette histoire qui pourrait très rapidement tourner au désastre. Je devais donc, par amour pour mon frère, savoir si tout ça était voué à l’échec ou n’était simplement que le début trop rapide d’une histoire qui fonctionnerait vraiment. Si Pacey ne voulait pas rassuré toute mes craintes, je ne pouvais m’impliquer dans cette histoire, et la simple pensée de mon jumeau me fit réaliser tout cela.

«Tout… Tout ce que j’essaye de te dire c’est que… Je… J’adore t’embrasser. Si je m’écouterai je ne ferai que ça. Je…» Je me mordis la lèvre, totalement charmé. Je sentis des paillions exploser dans mon ventre à me faire battre à tout rompe le cœur. Cette phrase, j’avais besoin de l’entendre. Bon sang, comme je voulais gouter ses lèvres, revivre ce moment magique dans son bureau. L’interdis rendait le tout encore plus savoureux. «Tu voudrais passer la nuit entière à m’embrasser ? » La demande était drôlement formulée. Elle me fit sourire. Je n’eu pas le temps de répondre qu’il me prit la main et la caressa tendrement en continuant à parler. J’essayais de calmer mon cœur, de ne pas frissonner à chaque caresse et de faire taire ce petit moment de peur qui commençais à me faire un peu paniquer. «Je voudrais bien aussi… Enfin si… Si tu veux rester avec moi cette nuit je n’y vois pas d’inconvénient… Au contraire… Si tu… Si tu as peur que l’on nous voit ensemble dans la salle du cinéma, on… On peut aller regarder un film chez moi si tu… Si tu veux…» Je serrai ma main dans la sienne, devant mettre une dernière chose au clair. Après, tout irais mieux. Je t’en pris Pacey, rassure moi, c’est tout ce que j’attends pour que je saute à pied joint dans cet interdis luxueux. Je devais prendre mon courage à deux mains. Faire fit de mon orgueil et lui demander. Me montrer vulnérable l’espace d’un instant. «J’ai envie…C’est vraiment ce que j’ai envie de faire. Mais…rassure moi. S’il te plais. Je t’en supplie ne m’en veux pas. Mais on ne peut pas coucher ensemble. Je… C’est compliquer. Mais je ne peut pas. J’en suis incapble. Je t’expliquerai si tu demande. Oh…j’ai tellement envie de t’embrasser. Toute la nuit. Dormir contre toi. Me réveiller à tes cotés et savoir que c’est bien. Pacey… Je peux pas coucher avec toi, mais je t’en supplie ne m’en veux pas. J’ai envie de comprendre tout ça dans tes bras ce soir… mais pas de façon charnelle.» S’il savait comment j’étais fragile en ce moment… Je tremblais d’émotion, mes yeux s’embuèrent de larmes prète à couler. La douleur de Mikael était trop présente pour que je ne puisse la nier.. «Et si tu accepte cette demande honteuse…serions-nous liés Pacey? Serions-nous un couple? Je ne veux pas être qu'une aventure... ca fait trop mal.» Rassure moi Pacey….je t’en supplie.
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MessageSujet: Re: Its not like the movie [Pacey] Its not like the movie [Pacey] EmptySam 26 Nov - 1:42


Contrairement à Viktoria qui paniquait visiblement, Pacey-Danyaël se montrait d’un calme olympien face à leur situation. Tout du moins c’était ce que l’acteur montrait de l’extérieur. Il n’en était pas moins stressé à l’intérieur pour autant. Mais si l’enseignant la voulait sa petite amie, il devait garder son sang froid. Le plus longtemps possible il se montrerait calme et plus de chances il mettait de côté pour leur couple. Car déjà au stade où ils étaient, si prématurément cela pouvait être, du moment que Pacey avait embrassé l’étudiante et que cette dernière avait répondu à son avance, ils formaient un couple. Il s’avançait peut être trop vite en pensant cela. Viktoria n’était surement pas du même avis. Quoiqu’il en soit, le garçon allait bientôt le découvrir avec leur discussion on ne peut plus sérieuse.

Sur sa demande faite indirectement, le jeune femme comprit que son interlocuteur souhaitait son numéro de téléphone. Elle le lui donna sans attendre. Ce à quoi Pacey enregistra immédiatement les coordonnées sur son mobile. Il fit sonner brièvement l’appareil de Viktoria pour qu’elle ait elle aussi son numéro. Tous les deux effarouchés, l’atmosphère était encore légèrement tendue. Mais l’acteur savait que ce n’était pas négatif. Il le sentait au plus profond de lui-même. Le couple ne se connaissait pas encore. Ils étaient seulement en pleine découverte de l’autre. Pacey ne savait pas si Viktoria avait déjà eu un petit ami. Vu la manière dont elle se comportait, l’acteur penchait plus vers le non. Surtout à écouter la Sampi, le professeur jurerait qu’elle était vierge elle aussi. Viktoria était toute paniquée à l’idée de coucher avec lui. D’ailleurs maintenant qu’elle avait mis cette idée là dans la tête de Pacey, ce dernier en fut extrêmement mal à l’aise. Pour cause principale d’inexpérimentation dans le domaine, le garçon n’aimait guère parler de ça. C’était déjà assez dur comme ça d’avoir été obligé de sa virginité tardive à trois personnes différentes. Il ne voulait pas que Viktoria le quitte elle aussi pour ça. Il voulait vraiment laisser une chance à leur couple de naitre réellement. Cependant sa naïveté risquerait de lui jouer des tours. Sur ce sujet houleux, Pacey commençait à perdre son sang froid. Il était entrain de se rendre compte qu’en passant la nuit avec Viktoria, ils ne seraient qu’à deux dans son lit, sous la couette. Bon pour cette nuit au moins le sujet serait clos dès que l’acteur répondrait à sa belle. Mais concernant les nuits prochaines ? Si on gardait bien évidemment dans l’optique qu’il y aurait d’autres nuits. La jeune femme voudrait très certainement goûter aux plaisirs charnels. Et ça Pacey doutait qu’il puisse lui donner ce dont elle voulait.

    Pacey : " – Oh mais… Euh… Oui oui bien sûr que non ! Je… On… Il ne se passera rien du tout du tout dans ce domaine là hein. Enfin euh… Pas maintenant quoi… Je… Je veux d’abord apprendre à mieux te connaitre et à t’aimer davantage avant de… Enfin ça va de soit…. Enfin, je… Je dis ça mais… Euh… C’est… Ce n’est pas comme si j’étais encore puceau et que j’attendais patiemment le grand amour pour me lancer… “


Pacey n’était visiblement pas à l’aise du tout avec le sujet du sexe. A le voir rougir et bafouille comme pas deux rendait la chose évidente. D’autant plus qu’il essayait de sauver les meubles en tentant de faire croire qu’il n’était pas vierge, mais en réalité il aggravait son cas plus d’autre chose. Un silence de plus en plus gênant venait s’installer entre eux. Viktoria le regardait comme si elle avait compris. Pacey s’empressa donc de reprendre la parole sur les plans de leur premier rencard.

    Pacey : " – Que fait on ? Tu… Tu veux quand même tenter une séance de cinéma en public ou bien venir regarder un film à la maison rien qu’à deux que toi et moi ? “

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MessageSujet: Re: Its not like the movie [Pacey] Its not like the movie [Pacey] EmptySam 26 Nov - 4:53

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«Oh mais… Euh… Oui oui bien sûr que non ! Je… On… Il ne se passera rien du tout du tout dans ce domaine là hein. Enfin euh… Pas maintenant quoi… Je… Je veux d’abord apprendre à mieux te connaitre et à t’aimer davantage avant de… Enfin ça va de soit…. » Un pincement sur mon cœur s’enleva immédiatement en entendant pareil propos. Est-ce que ça se pouvait? Un homme qui ne voulait pas profiter de moi? Un homme qui m’assurait de ne pas être pour lui qu’un corps et acceptait de prendre le temps d’être prêt avant de faire un acte que ma génération banalisait un peu trop. Je le savais. J’y avais gouté amèrement la lame du tranchant de cette situation. J’avais pris goût au sexe. Comme tout être humain. Et oui, je m’étais rapidement lancée dans cette activité avec mes plus récents copains. Mais je me rappelais mon premier copain, il nous avait fallu très longtemps et beaucoup de patience pour qu’enfin la nuit magique arrive. Et le jour où je perdis ma virginité reste en moi comme un beau souvenir. Je n’ai aucun regret d’avoir donner à Kieran cet unique aspect de moi. Car je l’aimais, il m’aimait et notre couple durant très longtemps. Après tout, ce n’était pas le manque d’amour qui nous avait fait rompre, mais la distance. Nous avions essayé la longue distance. Mais dans un monde où l’internet était lent et Skype n’existait pas, notre couple sombra. Encore maintenant je reçois des mails de Kieran, devenu mon ami. Il me manquait. Je devrais lui réécrire. Il ne savait même pas que j’étais en Amérique maintenant… Mais assez penser à Ki’ je me concentrais sur le moment présent. L’idée de reprendre au début, de prendre son temps et d’attendre me plaisait. Autant j’allais pouvoir me guérir de Mikael que le jour où nous aurions un acte charnel, ce ne sera pas pour baiser mais faire l’amour. Cette vision romantique me mis assez en confiance pour me rassurer et serrer sa main qui était sur la mienne. «Enfin, je… Je dis ça mais… Euh… C’est… Ce n’est pas comme si j’étais encore puceau et que j’attendais patiemment le grand amour pour me lancer…» Je relevai un sourcil, intrigué. Pourquoi venait-il de me dire ça. La nervosité surement. Je rigolai doucement. «C’est noté.» Soufflais-je en serrant encore plus sa main. Le moment semblait trop parfais, j’étais bien. Nerveuse, sur le bord de la panique encore, mais la pensée de mon frère, de Mikael et de toutes douleurs semblait s’effacée plus je passais de temps avec Pacey. C’était bien…. J’aimais ça…

Il eu un petit silence. Je ne voulais pas le brisé. Simplement car je n’avais rien d’intelligent à dire. La musique du café jouait la chanson «Like or like like» des Miniature Tigers. Je connaissais cette chanson car j’avais téléchargé par accident leur album et j’avais fini par aimer leur musique. Je souris et dans un élan d’esprit, je décidai que ça deviendrais notre chanson. Enfin, celle du début de cet histoire qu’était la notre. Finalement, Pacey me tira hors ma pensée «Que fait on ? Tu… Tu veux quand même tenter une séance de cinéma en public ou bien venir regarder un film à la maison rien qu’à deux que toi et moi ?». Je serrai une fois de plus sa main, avant de lui sourire. Je ne posais même pas la question. Entre prendre un risque et d’être pénard chez lui, la réponse était facile. «Je vais payé et on va chez toi? Je crois que c’est mieux… enfin… moins dangereux.» Je lui souris et d’un mouvement félin je me dirigeai vers le comptoir pour payé ma consommation. À la radio, toujours la même chanson.

Tell me how you feel about me
Do you like or like-like me
Tell me what you really feel
Do you like me
Just say you do

Je souriais tout en me dandinant légèrement. Je pris mon sac pour y trouver mon argent et donnai l’argent nécessaire. Après un moment d’hésitation je fouillai pour aller chercher mon portable. J’envoyai un texto à Eirik. Comme ça, il ne serait pas inquiet. Un tout vas bien, je dors pas à la maison, promis je ne couche pas avec. Histoire qu’il ne s’invente pas d’histoire, mais qu’il comprend où la mienne se dessinait. Je me dirigeai vers Pacey suite à cela. «Je suis prête» Dis-je timidement. Je tremblais d’émotion à la fois positive et négative. J’exploserais bientôt, je le sentais.
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MessageSujet: Re: Its not like the movie [Pacey] Its not like the movie [Pacey] EmptyDim 27 Nov - 0:39


Avant de goûter aux plaisirs charnels, Pacey-Danyaël voulait avant tout découvrir pour la première fois de sa vie ce que pouvait donner une relation de couple sincère. Sortir avec une fille sans qu’elle veuille profiter de lui. Sans qu’elle ait fait le pari stupide de lui prendre sa virginité pour mieux le larguer après ou jouer avec ses sentiments pour rendre un autre homme jaloux. Le garçon n’avait eu que deux amourettes au début de sa carrière et c’étaient les tours qu’il avait eus. A cause de ça, le jeune enseignant en herbe était devenu très méfiant envers la gente féminine. Peut être même un peu trop. Mais ayant le cœur sur la main, Pacey risquait encore de nouvelles souffrances. Il avait déjà bien du mal à guérir de son chagrin d’amour. Il ne voulait pas qu’on lui en remette une couche. Le pauvre n’avait jamais fait de mal à une femme. Il ne méritait pas d’avoir connu ces trahisons là. Pacey restait malgré tout un garçon naïf qui rêvait encore du grand amour. Mais arrivera t il un jour ? Vu son âge, l’acteur désespérait réellement. En présence de Viktoria, Pacey semblait perdre son calme. Depuis qu’il avait proposé de suivre le cours de la nuit et de la nuit chez lui, le garçon était nerveux. L’étudiante alla payer sa consommation. Le couple s’en alla main dans la main jusqu’à l’arrêt de bus le plus proche pour se rendre chez le garçon. Arrivés sur place, il y avait une affiche de grève. En la lisant, Pacey apprit le décès de la dame âgée qui s’était faite agressé en début de soirée. Il fut triste. Il se sentait impuissant car il n’avait rien pu faire pour éviter ce drame. L’acteur aurait pu proposer à sa copine de se rendre chez lui à pieds – il habitait à une vingtaine de minutes de marche de l’arrêt – mais vu l’insécurité qui réglait dans les rues, Pacey ne voulut pas prendre de risque. Il n’avait pas beaucoup d’argent. Mais quelques dollars qu’il avait sur lui, à la base avaient été prévus pour payer les deux places de cinéma. Du coup, comme au café le garçon n’avait pris qu’un verre d’eau qui ne lui coûta rien, il préféra appeler un taxi.

Arrivés chez lui, Pacey n’était vraiment pas très à l’aise. Il préféra prévenir la fille de l’état de son habitation. Il en avait très honte. C’était si petit et insalubre. Malheureusement il n’avait pas l’argent pour déménager dans les semaines voire les mois à venir. Brooke l’avait aidé pour les meubles, Pacey devait d’abord la rembourser avant d’envisager autre chose.

    Pacey : " – Avant qu’on entre, je préfère te prévenir que je n’ai qu’un studio minable. J’espère que tu ne m’en voudras pas trop de t’amener ici. “


Déjà pour accéder chez lui, il fallait passer sur le côté de la maison – qui était divisée en différents logements – puis traverser le jardin du voisin pour enfin arriver chez lui. Lorsqu’il faisait nuit noire, c’était étrange. Il n’y avait de l’éclairage que sur la rue. Il fallait prendre une lampe torche ou son téléphone portable pour avoir un peu de lumière. Le couple entra enfin dans la pièce où vivait l’acteur.

    Pacey : " – Voilà c’est ici que je vis. Tu sais, tu… Tu peux dire ce que tu en penses honnêtement. Ca ne me dérange pas. De toute façon je n’aime pas ce logement. J’espère déménager l’année prochaine. Ofet toi, tu vis où ? Dans une confrérie ou tu as ton propre logement ? “


Pacey alluma l’ordinateur pour pouvoir mettre un film. Il invita Viktoria à s’installer sur le lit.

    Pacey : " – Tu aimerais regarder quel genre de film dis moi ? “


En attendant que l’étudiante se décide, Pacey vint l’embêter sur le lit. Il vint s’asseoir timidement à côté d’elle. Puis ni vu ni connu il s’amusa à la chatouiller jusqu’à ce qu’ils s’allongent. Le jeune homme était sur la Sampi. Il la regardait doucement en souriant légèrement. Il voulait embrasser sa copine mais il n’osa pas.

    Pacey : " – Tu… Tu es toute jolie tu sais… “


Il se mit à rougir puis se décala sur le côté. L’acteur ne voulait pas que Viktoria croit qu’il voulait coucher avec elle. Il lui avait promis qu’il ne se passerait rien cette nuit. Puis de toute façon, Pacey ne se sentait pas du tout capable de sauter le pas aussi vite avec elle.
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MessageSujet: Re: Its not like the movie [Pacey] Its not like the movie [Pacey] EmptyDim 27 Nov - 3:36

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Nous voilà à franchir la dernière étape, celle qui confirmait mon doute, celle qui me disait que j’étais maintenant en couple avec un professeur; aller chez lui. Même si j’avais tout mis au clair, même si je savais que je n’allais pas coucher avec lui ce soir, tout ça me stressait. Mais j’essayais de me calmer en me disant que si je n’avais pas une once d’inquiétude, je ne serais pas normale. Je n’étais plus naïve, ni idiote tout de même; je savais tout ce que je faisais. Eirik me disait désespéré, bien sur que je l’étais. Sans quoi je ne me serais pas jeter tête baissé dans cette relation. Mais je n’étais pas la seule à faire ce coup de tête`; Pacey était tout aussi rapide que moi voir plus. C’était lui qui m’avait embrassé les deux fois. C’était lui qui m’avait rassuré. Lui qui m’avait dit vouloir être en couple. C’était louche, il fallait s’en dire. J’allais devoir comprendre la vraie raison avant d’aller plus loin avec lui. Avant de m’attacher et de lui donner ce que maintenant je me réservais. Il y avait tant de questions qui se créaient dans notre couple naissant et j’avais l’impression que plus le temps avancerait, plus il y en aurait.

Nous finîmes par sortir du bar, direction chez lui. À l’arrêt de bus, un écriteau annonçait le pourquoi. L’histoire m’épouvanta tant que je pris la main de Pacey directement, effrayé. Bon sang, San Francisco était réellement une ville dangereuse. Un mort dans une ligne de bus? Mais c’était quoi cet histoire. Inquiète, je suivis Pacey qui m’annonça que nous devions marchés, j’hochai la tête, serrant sa main. Règle numéro un d’une relation interdite; ne jamais montré aucun signe en publique. Déjà, nous la franchissions. Mais c’était plus fort que moi. Demain…demain je ne le ferai plus. Là interdiction de le lâcher après avoir lût ça. C’est finalement un taxi qui nous emmena vers le quartier de Pacey. Demain j’aurais besoin de lui demander la route pour retourner au collège. J’avais déjà de la difficulté ne pas me perdre dans l’université elle-même, imaginez la ville. Eirik s’amusait depuis toujours à se moquer de mon sens merdique de l’orientation, dans une grosse ville comme ici, c’était cent fois pire. «Avant qu’on entre, je préfère te prévenir que je n’ai qu’un studio minable. J’espère que tu ne m’en voudras pas trop de t’amener ici.» J’haussai les épaules. Tant que c’était propre, elle n’y voyait pas d’inconvénient. Il était vrai que la jeune fille, venant d’une famille aisée, avait toujours eu des résidences luxueuses. Même son appartement à Narvik était plutôt onéreux, mais la vue qu’elle y donnait valait chaque Nok dépensés. Par contre, j’avais eu des amies au revenu plus modeste et jamais je n’avais été gêné par une demeure. «T’inquiète.» Tout ce que je souhaitais, c’étais qu’il n’y ai pas de cafard ou autre insecte. Le reste, je saurai m’en accommodé. De toute façon, je n’allais pas là pour la beauté du lieu mais pour la beauté du moment passé avec lui.

C’est donc toujours main dans la main qu’il me guida dans une ruelle qui, avouons-le ne m’inspira pas confiance. Je me mordis la lèvre, espérant qu’il n’y ait aucun danger dans les rues sombres et je fini par découvrir l’appartement qui n’était pas dans un piètre état, au contraire. Non, ce n’était pas le grand luxe. Mais il était simple. Alors pourquoi pas? Il était vrai que les séries américaines que je regardais me laissaient toujours pensée que les professeurs d’université vivait dans des immenses condos ou des maisons si grande qu’on s’y perdait. Mais entre la fiction et la réalité, bien souvent une différence existait. Et ce retour à la réalité me fit étrangement encore plus. Ça le rendait tellement plus humain plus…vrai. J’avais l’impression que de simplement savoir qu’il habitait ici me laissait envisagé qu’il était près de me faire entrer dans sa vie. Je sourit doucement alors qu’il me dit nerveusement. «Voilà c’est ici que je vis. Tu sais, tu… Tu peux dire ce que tu en penses honnêtement. Ca ne me dérange pas. De toute façon je n’aime pas ce logement. J’espère déménager l’année prochaine. Ofet toi, tu vis où ? Dans une confrérie ou tu as ton propre logement» J’enlevai mes chaussures et je regardais brièvement, c’était bien décoré. Le reste, je regarderais plus tard. Je le suivis, répondant a sa question. «Je vis chez les Sampi. Eirik avait un appartement partagé et un des types est parti alors j’ai pris la quatrième chambre. Et…C’est bien ici, c’est chaleureux. Je m’attendais à pire quand tu m’as avertie. » Je rigolais, me trouvant sotte. Arrête de parler Vik, tu as vraiment l’air stupide. «Mais… c’est vrai que la ruelle ne m’a pas inspiré confiance… ça fait un peu peur. » Je lui fis un sourire désoler. Il m’avait dit ne pas aimer cet endroit, cet autorisation indirect me donna le droit alors lui dire ce qui m’avait déplus. Et puis, je n’avais pas été trop mal poli non plus.

Durant un instant, j’eu peur qu’il soit fâché de cette remarque. Mais, je remarquai que non alors qu’il m’invita à m’installer sur le lit. Je lui fis un petit sourire. Gênée. Les premiers moments comme ceux-ci était tellement les meilleurs. «Tu aimerais regarder quel genre de film dis moi ?» Je le regardai. Un prof de cinéma qui me demandait quoi regarder… j’allais vraiment passée pour une inculte. Car je ne m’y connaissais pas vraiment. Mais je me doutais que le film n’allait être qu’un fond sonore et qu’au fil de la soirée nos lèvres seraient plus occupées que nos yeux. «Tant que c’est pas de l’horreur, ça ne me dérange pas. Je suis une vrai froussarde…» Je rigolai, essayant de me détendre. Et lorsqu’il vint me chatouiller légèrement je rigolai en me laissant tomber sur le lit. Mon cœur débâtait à cent mille a l’heure alors que je me sentais emplis d’une chaleur dans le plexus solaire. Il était sur moi, me caressant la joue, et je sus que j’avais fais le bon choix de venir ici. J’étais bien. «Tu… Tu es toute jolie tu sais…» Mon sourire passa de timide à tendre, amoureux. J’allai chercher ses lèvres l’espace d’un instant. Mon cœur fit un autre bon. Le gout de ses lèvres… bon sang qu’il m’avait manqué. «Merci» Soufflais-je doucement avant de retourner l’embrasser. C’était tout ce que je voulais faire en ce moment, et enfin nous pouvions.
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