the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez

MEXICAN & GREEK . kurt&isaac

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

MEXICAN & GREEK . kurt&isaac Empty
MessageSujet: MEXICAN & GREEK . kurt&isaac MEXICAN & GREEK . kurt&isaac EmptyVen 21 Oct - 19:35

MEXICAN & GREEK . kurt&isaac Tumblr_ltc6wpWDFZ1qj5y4ao1_500
Ce matin-là, comme presque tous les jours de la semaine d’ailleurs, je me réveillai en sursautant à la manière des films américains plutôt médiocres. Toutes les nuits c’était la même rengaine. Je me voyais dans ce fichu désert, en train de marcher, le Soleil tapant comme sur Mercure. Je n’avais rien sur moi, ni bouteille d’eau, ni nourriture, ni de quoi me protéger du Soleil. Bref, je m’évanouis et je me réveille. Je ne sais absolument pas si ce que je vois est vrai, si l’histoire s’est passée ainsi toujours est-il qu’une chose est sûre, ce n’est pas très loin de la réalité. On m’avait retrouvé déshydraté, sans rien dans le ventre, la peau rouge alors pour moi, mes rêves étaient la réalité. Ce qui m’embêtait dans l’histoire c’était de ne pas me rappeler de ce que j’avais fait avant. Qu’es ce qui m’avait poussé à m’aventurer seul dans un désert sans aucune protection ? Tous les soirs, je me faisais la promesse de commencer mon rêve par me commencement car mes rêves étaient la seule manière d’essayer de me rappeler mon ancienne vie. Celle qu’on m’avait arraché et que j’essayais d’oublier le jour avant d’essayer d’y repenser la nuit. A un moment, j’avais voulu ne jamais me rappeler, j’étais dépité mais maintenant je voulais connaître la vérité. Enfin, je voulais et je ne voulais pas en même temps. J’avais peur que cette vérité ne me fasse peur. J’avais peur de retrouver ma famille qui devait me croire mort depuis huit ans. Donc je ne faisais rien à part essayer de rêver aux bonnes choses. Le jour, j’étais ce riche grec qui était arrivé aux Etats Unis il y a de cela un an et qui essayait de se construire un avenir doré. L’une des seules personnes avec laquelle je m’autorisais à parler de cela, c’était Kurt. Kurt était tout simplement l’un de mes meilleurs amis. Celui à qui je confiais tout et qui, bien entendu, connaissais toute mon histoire. En arrivant à Berkeley, les deux s’étaient tout de suite entendus et Isaac lui avait tout de suite fait confiance. Au début, il avait cru l’avoir donné trop rapidement, cette confiance, mais le mexicain ne l’a jamais trahi et il est évident qu’une réelle amitié est née entre les deux Epsilons. Isaac réquisitionnait Kurt pour l’aider, pour le pousser à se rappeler de son passé. Cependant, le mexicain a su trouver les mots justes pour prouver à Isaac que cela ne faisait que le ronger au plus profond de lui-même et que si il avait voulu en Californie, c’était pour changer d’air, pour oublier tous ces mauvais souvenirs. Alors Isaac l’avait écouté et depuis, il faut bien l’avoué, il va beaucoup mieux. Je dirais même plus, jamais le grec ne s’était sentit aussi bien que depuis cet été. Il faut dire que Cancun l’avait grandement aidé dans sa quête de bonheur et d’action car si il était allé au Mexique, c’était pour faire bouger sa vie qui était devenue platonique. Il avait décidé de se débaucher pendant quelques temps et on peut dire que le résultat est on ne peut plus positif. Tous les soirs, Isaac avait ramené une nouvelle conquête dans sa chambre d’hôtel, au grand dam de sa colocataire pour quelques jours qui était obligé de demander l’asile dans une autre chambre du palace. Et il n’y avait pas qu’au niveau affectif qu’Isaac s’était défoulé, son argent avait lui aussi souffert. Certes, il lui restait encore énormément de dollars sur son compte en banque mais on ne peut pas dire que cet été soit une réussite pour ses finances. Tout l’argent qu’il a gagné fut passé dans les casinos et autres jeux de poker sur internet. Il voulait de l’action, il voulait sentir l’adrénaline d’être en danger et il avait réussi haut la main encore une fois. Paire de deux au poker, et Isaac mettait tapis, vingt au black jack, et le grec demandait une nouvelle carte. Bref, il faisait n’importe quoi et tant bien même il gagna, il rejouait tout le coup d’après pour tout perdre la plupart du temps. Ce cirque avait continué quelques temps après son retour à San Francisco mais depuis, il s’était stoppé pour se reconcentrer sur son but principal : gagner de l’argent encore et encore. Il y était arrivé l’année passée et il comptait faire encore mieux l’année qui arrivait. Ce matin-là , Isaac fut donc encore réveillé, pratiquement à la même heure que la nuit précédente. A cette heure-ci, Cesar devait encore dormir alors, pour faire passer le temps, il se mit devant son ordinateur qui affichait trois mails au compteur. Deux pubs et un de Kurt. Il n’était pas trop tôt. Cela faisait quelques jours que les deux amis ne s’étaient pas parlé. Il n’avait même pas été en contact par texto, rien ! Et ce n’était pas faute d’avoir essayé alors Isaac lui en voulait. Le mexicain annonçait son arrivée pour dans une heure. C’était bien matinal mais peu importait le grec, il voulait une explication. Il se prépara pour recevoir son ami comme il se devait et, à l’heure prévue, l’interphone de l’appartement émit sa sonnerie habituelle. Isaac s’empressa d’aller décrocher et prononça un « Je t’ouvre » L’epsilon était allé très vite pour ne pas laisser le temps à Kurt de répondre. Ouvrant la porte, il attendit son ami sur le seuil de son appartement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

MEXICAN & GREEK . kurt&isaac Empty
MessageSujet: Re: MEXICAN & GREEK . kurt&isaac MEXICAN & GREEK . kurt&isaac EmptyMer 26 Oct - 20:40

    MEXICAN & GREEK . kurt&isaac Tumblr_lp333d1r3o1qe5cn6o1_500
    KURT ▬ Il parait qu'il est possible de grandir. Mais je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui est pu y parvenir. Sans parents à défier, on viole les règles qu'on s'était imposées à soi-même. On fait des caprices quand les choses ne fonctionnent pas comme on le désire. On murmure des secrets avec nos meilleurs amis dans le noir. On cherche du réconfort où on peut en trouver. Et on espère. Contre toute logique. Contre toute expérience. Comme des enfants, on ne perd jamais espoir. ▬ ISAAC




Le tic tac de l’horloge demeurait la seule mélodie qui résonnait dans cette salle de cours. Ajouté à cela le tac, tac de mon stylo venant embrassé la table sur laquelle trônait une très jolie copie remplie de diverses questions dont je ne me souciais guère. J’entendais à droite et à gauche des soupirs, les plumes des stylos grattant des pages et des pages. Je pouvais aussi discerner parmi tous ces bruits quelques tics d’exaspération. Je me retournais vers ladite personne qui semblait avoir visiblement un problème pour m’apercevoir qu’elle me fixait, sourcils froncés, respiration altéré. Boy, que j’ai peur dis moi. Je lui adressais un de mes plus beaux sourires hypocrites avant de faire semblant de m’intéresser aux questions qui attendaient toujours après des réponses, en vain. Rien que pour enrager mon partenaire, je n’hésitais pas à faire taper mon stylo un poil plus vite, histoire de faire un poil plus de bruit. Enerver mon monde, quelle douce jouissance, surtout quand l’ennuie devient si écrasant qu’il vous accable de conneries à en faire devenir dingo plus d’un. Moi c’était les autres que j’aimais rendre dingue. Qu’est-ce que j’en avais à foutre de cet examen débile qui ne m’apportera rien de plus dans ma vie. Je m’évertuai tout de même à remplir quelques questions par-ci, par-là, cocher quelques b, avec de laisser tomber ma tête sur la table. Le front posé sur mes avant-bras, j’attendais patiemment que le temps règlementaire de l’examen se termine et que je puisse enfin quitter les lieux. « Monsieur Espinoza, ce n’est pas une salle de sieste ici, on est pas chez les zoulous, je vous prierai donc de bien vouloir vous tenir correctement. Vous vous croyez peut-être plus intelligent que les autres à finir avec autant d’avance mais ça ne vous dispense pas d’avoir un minimum de savoir vivre ». Je fusillais cette pimbêche du regard avant de me redresser et de lui adresser un petit sourire forcé. Connasse. Après mon stylo, ce fut mes mains qui composèrent une agréable mélodie sur ma table, au rythme de l’agacement qui commençait à monter en moi. Tic, tac, tic, tac. « Pour les étudiants qui auraient éventuellement terminé leur examen, vous avez le droit de quitter la salle ». Ni une ni deux, sans lui laisser le temps d’ajouter quoi que ce soit, je repoussai ma chaise. « En silence ». Je prenai mes clics et mes clacs puis lui déposai sous le nez ma copie casi blanche avant de quitter les lieux avant un dernier sourire hypocrite. Les couloirs étaient déserts. L’horloge qui trônait sur un des murs de l’université indiquait neuf heures. Great, je n’avais plus cours de la matinée et rentrer à mon appartement ne me branchait pas des moindres. J’extirpai mon cellulaire du fin fond de la poche de mon jean histoire de voir qui pourrais-je bien appeler voir visiter. Le premier nom qui s’imposa à mon esprit fut Nessa, la fille du bar avec qui j’avais eu une aventure quelques jours plus tôt mais je chassais bien vite cette idée de la tête. Tout en réfléchissant, mes pas venaient de me mener instinctivement à la cafétéria où je me prenais un café et en profitais pour vérifier mes mails. Plusieurs mails d’Isaac y figuraient, mails qui étaient restés sans réponses de ma part. Non que je n’appréciais pas Isaac, bien au contraire, mais j’avais juste plusieurs omis de lui répondre tout simplement. Ce n’était pas vraiment d’en ma nature de donner de mes nouvelles à tout bout de champs, encore moins d’être proche des gens. Me doutant que mon silence avait du provoquer chez mon ami incompréhension voir agacement, ma destination fut alors toute tracée. J’allais aller rendre visite à mon confrère epsilon avant que ce dernier ne me tape la crise du siècle. Je me déconnectais et quittais brusquement la cafétéria avant de me rendre à l’appartement d’Isaac.

Je ne savais pas encore vraiment ce que j’allais pouvoir dire à Isaac. Comment allais-je pouvoir lui expliquer mes jours de silence. Moi-même je ne connaissais pas vraiment les raisons qui me poussaient à me taire, à faire le mort, à ne pas répondre aux appels. Enfin si je la connaissais un peu mais je craignais qu’Isaac ne comprenne pas. Qu’il m’en veuille même. Et sur ce dernier point, je n’avais pas vraiment de doute. Plus de mails envoyés ni de messages au bout d’un moment, le pauvre avait du être lassé. Et d’un côté je m’en voulais il était vraiment. Mais m’attacher à trop de gens s’avérait être pour moi trop dangereux et même ma scolarité et ma vie en péril. Mais à trop être solitaire, je pouvais aussi attirer les soupçons sur moi et ce n’était pas la bonne solution. De plus qu’Isaac était un chouette type, que j’appréciais beaucoup. Il m’avait assez vite fait confiance au point de me dévoiler assez vite ses problèmes de mémoire, mais je n’avais su lui rendre la pareille. Je continuais à lui mentir sur mon identité comme je le faisais avec tout le monde. Et le jour où la vérité allait exploser, non seulement j’allais surement devoir retourner au Mexique, mais je me serais mis les quelques seules personnes que j’appréciais vraiment à dos. Mais c’était le prix à payer. Et même quelqu’un au courant de mon secret, c’était quelque part le rendre complice et le mettre en danger. Et j’avais déjà bien assez à gérer avec ma propre vie, alors la vie des autres, merci bien. Je commençai déjà à préparer un discours à servir à Isaac, mais rien ne me venait à l’esprit. En fait, je n’avais pas la moindre idée du comment j’allais me défendre face à ses accusations et ses interrogations. Parce qu’accusations et interrogations, il allait y avoir. Au bout d’un moment, j’arrivais enfin à l’appartement de mon ami. « Isaac, c’est moi » dis annonçais-je après avoir appuyé sur l’interrupteur de son interphone. Sa voix me répondit qu’il m’ouvrait avant que je ne m’engouffre dans l’ascenseur. Je n’avais aucunes raisons d’être nerveux et pourtant je redoutais le moment où je me retrouvais face à Isaac. Je redoutais ses sourcils froncés et ses reproches. Pire, j’en soupirais d’avance. La sonnerie qui m’annonça que j’étais arrivé au bon étage me tira de mes songes. Je sortais tête baissée de l’ascenseur et appuyais instinctivement sur la lumière. Et quand lumière fut, j’aperçus en relevant la tête Isaac qui m’attendait déjà au seuil de son appartement. Gosh, il semblait même m’attendre de pied ferme. Une fois devant lui, je me passais la tête derrière la tête, signe de ma gêne. « Salut ». Wha quel homme vraiment. De quoi avais-je peur ? Qu’il me morde ? Il s’agissait d’Isaac tout de même. « Tu vas bien ? ». Isaac semblait de pas vouloir me répondre. Après avoir baissé mon regard et laissé mes yeux balayer le sol, je repris la parole. « Bon je suppose que tu vas bien puisque tu ne réponds pas à ma question ». Je fis une pause. « Putain mais dis quelque chose Isaac merde, je suis pas venu pour parler à un mur, je peux très bien le faire chez moi ça ». Kurt, l’art et la manière d’être sympathique avec tout le monde. Au lieu de m’excuser, je gueulais le premier. Si Isaac ne me refermait pas sa porte d’entrée à la gueule, j’étais chanceux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

MEXICAN & GREEK . kurt&isaac Empty
MessageSujet: Re: MEXICAN & GREEK . kurt&isaac MEXICAN & GREEK . kurt&isaac EmptyDim 30 Oct - 17:00

MEXICAN & GREEK . kurt&isaac Tumblr_ltc6wpWDFZ1qj5y4ao1_500
Au premier abord, j'étais le plus grand connard que la Terre ait jamais portée. Bon, j'exagère un peu. Disons que dès que j'en ait l'envie et l'occasion, je peux me montrer particulièrement exécrable avec toutes sortes de personnes. Je ne regarde pas qui j'ai en face de moi, cela peut très bien être la comtesse de Paris ou la secrétaire de mon psychologue. Je n'avais jamais rencontrée la première et je n'étais jamais allé chez un psychologue mais bon vous avez compris ce que je voulais dire. Parfois je me demandais vraiment quelle vie je menais. Je n'étais absolument pas prédestiné à ce genre de vie dorée et luxueuse. Je vous rappelle qu'il y a encore quatre ans de cela, je vivais chez une paysanne au fin fond de la brousse grecque, y'a pas de brousse là bas mais pas grave, et j'étais un tout jeune militaire. Waouh ça ferait la une de Watch Out si cette conne l'apprenais. Mais bon, mon secret est bien gardé. Secret que je ne partage qu'avec peu de personnes d'ailleurs. Je crois que ça se résume même à trois personnes. Kurt. Avery. Cesar. Quand ils avaient appris cela, j'ai cru d'abord qu'ils n'allaient plus me parler et que j'allais être foutu à la porte des Epsilons. Un paysan chez les Epsis, c'était du jamais vu depuis la création de la confrérie certainement. Mais bon, il fallait bien dire que je m'étais rattrapé. J'ai un redoutable sens des affaires dieu merci et j'ai enfin quitté ce monde de pauvre que je commençais à haïr. J'étais certain qu'avant mon coma j'étais un enfant simple et bien élevé mais bon les choses changent. Mon séjour à l'hôpital qui a duré de longs mois m'a complètement refermé sur moi même et je suis devenu bien malpoli. Une légère amélioration s'était sentie à la fin de l'année scolaire précédente mais mon voyage à Cancun m'a remis les idées en place et en ce début d'année scolaire Isaac is back. Plus égocentrique que jamais. Bref, je m'aime. Je disais donc qu'au premier abord je suis un gros connard, d'ailleurs je le suis souvent au deuxième et troisième également, mais certains on prit la peine de s'arrêter sur moi et d'essayer de voir ce qui se cachait derrière ma carapace en béton armée. Je les en remercie. Sans eux je serais certainement chez les Omega, bourré du matin au soir. Sous cette carapace, on peut trouver en fait de la générosité. Non non, vous ne rêvez pas j'ai bien dit générosité. N'allez pas croire que je fais des dons à des associations caritatives, loin de la même, mais je fais tout pour garder mes amis parce que je me suis franchement attaché à eux. Au départ, je m'étais dit que dans ce monde de luxe, de yachts et de champagne, l'hypocrisie était maîtresse et une réelle relation amicale était tout bonnement impossible mais en y réfléchissant, on s'aperçoit que dans ce monde les gens bien existent aussi. Bon, j’arrête de m’étendre sur mes sentiments parce qu’après on va croire que ma vie ressemble à Amour, Gloire et Beauté. Je me réveillais donc en sursaut, complètement abattu. C’était vraiment lassant de faire se rêve le lundi, le mardi, tous les jours de la semaine. Tous les matins il me réveillait presque à la même heure. Parfois, je réveillais même Cesar avec le cri que je poussais en me réveillant. Pathétique. Il devait me trouver pathétique avec mon rêve. Je lui en parlais souvent d’ailleurs, il devait me détester pour ça. Je me trouvais donc devant mon ordinateur et ouvrit ma boîte de mail pour y découvrir que Kurt avait pris la peine de m’écrire. Gentil de sa part. Je commençais à croire que je n’existais plus. Bref, j’étais énervé et aujourd’hui fallait pas me chercher. Dommage pour le mexicain qui m’annonçait qu’il arrivait dans quelques minutes. Le pauvre allait s’en prendre plein la figure si je ne me calmais pas. C’est pour cela qu’à plusieurs reprises j’inspirai profondément et expirai de la même façon. Détendu. Il fallait que je sois détendu. L’interphone sonna. Je décrochai et ne put m’empêcher de parler sèchement. Nouvelle bouffée d’oxygène. J’en voulais beaucoup à Kurt car il me cachait des choses alors que moi je lui avais tout dit de ma vie mais en même temps je me disais qu’il avait forcément ses raisons. L’ascenseur s’ouvrit et je me rendis compte que ma posture lui faisait croire que j’allais lui en mettre une. Il me demanda si tout allait bien. Je ne répondis pas. Je ne savais même pas pourquoi je faisais la sourde oreille à ses questions lui qui essayait certainement de se racheter après tant de jours de silences. Kurt reprit la parole. Il semblait légèrement dépité vu que je ne lui répondais pas. Il continua en s’énervant vraiment. Il voulait que je parle, que je lui dise quelque chose de sympa certainement. Blanc. Bon j’ai assez fait durer le suspense me dis-je. « T’étais où ? Pourquoi tu réponds pas à mes messages, à mes mails ? Tu te rends compte que je commençais à croire que quelque chose t’étais arrivé ? Tu me saoules Kurt ! Là, comme tu me vois, je vais sourire parce que j’arrive pas à m’en empêcher mais c’est uniquement parce que je suis content de te voir et ça n’excuse en rien le fait que je sois devenu un fantôme ok ? » Sac vidé. Ça me fait tout de suite beaucoup moins de pois. Je me sens bien plus léger qu’il y a quelques minutes mais je voulais quand même savoir la raison de son silence. Je me posais pas mal de questions et je voulais à tout prix connaître les réponses. Dommage pour lui, il était venu me voir et j’allais le harceler de questions. Je me rendis compte après tout ce temps que nous étions toujours sur le seuil de mon appartement et tous les voisins pouvaient nous écouter. Reprenant le contrôle de mon esprit je lui dis « Je suis tellement sympa que vais te faire rentrer et même te proposer une coupe de champagne » Je dis cela sur le ton de la rigolade. J’essayais de détendre l’atmosphère. Je réalisais que quelque secondes plus tard que je lui proposais une coupe de champagne alors qu’il n’était même pas dix heures du matin. Mais bon, autant fêter son retour comme il se doit.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

MEXICAN & GREEK . kurt&isaac Empty
MessageSujet: Re: MEXICAN & GREEK . kurt&isaac MEXICAN & GREEK . kurt&isaac EmptyMer 18 Jan - 17:03

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MEXICAN & GREEK . kurt&isaac Empty
MessageSujet: Re: MEXICAN & GREEK . kurt&isaac MEXICAN & GREEK . kurt&isaac Empty

Revenir en haut Aller en bas

MEXICAN & GREEK . kurt&isaac

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» we are greek, we are the perfection ISIS&ISAAC
» Greek
» Kurt A. Espinoza - 415;068;222
» What can I do for you, detective ? | PV Kurt.
» What can I do for you, detective ? | PV Kurt.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-