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Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal

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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 2 EmptySam 19 Nov - 14:10

    maya & bradleyI can’t see you, But I know you’re there. • I’ll do whatever you say, okay? Just promise me you’ll come back to me. Promise me you’ll open your eyes and you’ll live a long, healthy, amazing life. Promise, promise me.I am going to live a long, healthy, amazing life with you. I promise. ;; Talk to me...

Être gentille…Maya manqua de s’étouffer avec sa salive en entendant une bêtise pareille. C’était presque à croire qu’elle n’avait de cesse de le tourmenter et d’être mauvaise en sa présence. Pour sûr, elle aurait voulu être capable de rétorquer, de lui clouer le bec une bonne fois pour toute afin qu’il n’apprenne à voir plus loin que le bout de son nez…Mais sa toux reprit de plus belle, l’empêchant de dégoiser le moindre mot et la poussant à se ruer vers son évier, derrière le comptoir qui se trouvait au fond du salon dans lequel ils étaient. Plus qu’une toux, elle venait de cracher une quantité inquiétante de sang dans ce fameux évier, et c’était à peine si elle n’avait pas l’impression de rendre tripes et boyaux. Sa respiration était devenue anarchique, saccadée, et comme toujours dans ces moments là, d’intenses fourmis rendaient ses mains douloureuses. Crise de tétanie, pour ne rien arranger. Le petit accès de colère qu’elle venait d’avoir, mêlé à l’inquiétude qu’elle avait ressentit pour Bradley au moment même où elle l’avait croisé devant ce club étaient sûrement les principales causes de ce malaise. Cependant, Maya se devait d’admettre que c’était la toute première fois que ce genre de crise lui arrivait. L’intensité la secouait de part en part et c’est à peine si elle remarqua son cellulaire qui vibrait juste à côté d’elle sur le comptoir. Pour l’instant, elle était dos à Bradley, incapable de prononcer un mot tant elle tremblait, mais elle eut néanmoins la possibilité de décrocher et de mettre son téléphone en haut parleur. Comme s’il s’agissait d’un signe du destin, le responsable du coup de fil se trouvait être le Docteur Xavier, le chirurgien qui la suivait désormais depuis des années et qui n’avait de cesse de prendre de ses nouvelles. Il était le tout premier à ne pas avoir envisagé la chambre stérile comme solution pour lui éviter des complications de santé. Il l’avait suivie dans sa démarche en la soutenant lorsqu’elle avait voulu vivre sa vie quoi qu’il advienne, y compris si cette maudite greffe ne se faisait pas…Quelque part, il était un peu son sauveur, à prendre des gants quand il le fallait et à la regarder clairement dans les yeux pour s’armer de sa franchise lorsque la situation l’exigeait. Ce soir, c’était un appel d’inquiétude, et Maya le sentit immédiatement à sa voix. Le fait qu’elle ne continue à tousser ne dû pas arranger ce sentiment étant sûrement le sien…Mais elle ne contrôlait pas tout, hélas.

« Je viens de cracher une putain de quantité de sang dans mon évier, je vous fait un dessin ? » « Maya, respirez profondément vous faites sûrement une petite crise d’angoisse. » « J’ai écouté absolument tous les conseils que vous avez pu me donner…les traitements, les restrictions, et tout ça pour quoi ? Pour avoir la respiration anarchique, pour angoisser toutes les cinq secondes et avoir l’impression de ne plus maîtriser mon corps, quelle résultat ! » « Vous savez que j’aimerais déjà vous avoir fait cette greffe. Vous le savez. Mais vous vous souvenez de ce dont on avait parlé lors de votre dernière crise d’angoisse ? Votre liste. Tout ce que vous souhaitez faire. Respirez profondément et pensez-y, maintenant. Fermez les yeux et dites-moi ce que vous ressentez…Parlez-moi. »

Grande inspiration de Maya qui tâchait d’obtempérer. Elle avait fermé les yeux, pensé dur comme fer à sa liste et pourtant, cela ne l’empêchait pas de trembler comme une feuille ni même de tousser. A un moment donné, elle se crispa et se frapper légèrement le rebord de son évier avec son poing, sous l’effet de la douleur lancinante que ressentait sa poitrine. Il s’agissait d’un véritable poids qu’elle sentait à chaque minute de sa piètre existence, et à ses yeux, il n’existait pas un remède à ce genre de choserie. Elle avait beau tenter de respirer profondément, de se concentrer sur ce qui lui faisait du bien, aucune solution n’était efficace…Mais la parole est salvatrice. La seule idée que la charmante blondinette eut pour pallier à sa douleur, ce fut de parler. Parler de ce qui lui faisait du bien, justement…Sa liste de souhaits.

« Terminer mes plans d’architecte que j’ai commencé et faire construire ma grande maison…Embrasser un inconnu au bord d’une plage ; fonder une famille, avoir un bébé. Crouler sous des montagnes de fraises fraîches que j’aurais cueillies moi-même dans un champ et faire une sauce au chocolat maison pour aller avec. Qu’on me dessine en nu artistique…Retourner au Japon. Faire le marathon de New York avec une respiration impeccable. Faire une virée à Vegas et demander quelqu’un en mariage. »

Maya avait vu sa respiration se calmer peu à peu et s’était soudainement sentie capable d’éclater de rire face à sa liste pouvant paraître tout à fait ridicule. Un rire sincère, franc, presque heureux. Elle n’en n’avait plus eu depuis un lustre, et c’était à son médecin et à cette liste ridicule de mourante qu’elle le devait ! Mais c’était une belle victoire pour son chirurgien, dont la voix n’était désormais plus marquée par l’inquiétude mais bien par la bienveillance. « Merci de m’avoir parlé avec franchise. Merci de veiller sur moi, même si je suis une putain de patiente insupportable. » Nouveau rire. Visiblement, Maya serait sa patiente préférée et la plus inattendue que cela ne surprendrait personne. « Demain je passerais pour mes examens et que vous me prescriviez de la morphine. J’abdique. » A son tour, le chirurgien énonça qu’elle n’avait pas à s’en faire et que cette greffe allait arriver, il y croyait. C’était nettement moins évident pour Maya, mais elle devait admettre que son enthousiasme et ses croyances savaient être au moins un peu communicatifs. L’appel se termina sur cette note et dès lors, la blondinette évita surtout de regarder Bradley dans les yeux. Elle aurait mille fois préféré qu’il n’assiste pas à cette scène et ne la voit pas dans un état si misérable…Et pour qu’il n’évite de voir ses joues marquées par les larmes d’angoisse qui s’étaient précédemment échappées de ses yeux, Maya demeurait debout, à lui tourner le dos et à regarder le carrelage original ornant le mur de son petit bar. Il fallait qu’elle reprenne contenance d’abord…Son orgueil et sa fierté venaient de prendre un sacré coup.

« Je ne t’engueule pas. J’arrête de tout te céder, c’est tout. Je n’ai pas le temps, plus le temps on va dire. Faudra t’y faire, c’est comme ça. Je ne me sens pas utile en cédant à tes petits caprices. Je t’adore Brad…Mais tu as toujours tes conquêtes pour te chouchouter. Moi, je suis plus capable. »

Si elle pouvait empêcher cette échéance, elle le ferait. Certes, son comportement n’arrangeait rien, mais c’était parfaitement humain de vouloir se sentir vivante et utile…Bradley pouvait difficilement la blâmer pour ça, quoique.
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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 2 EmptyDim 20 Nov - 18:26

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Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal


    Bien sur la réponse du beau jeune homme pouvait prêter à rire, à pouffer de rire même, il tenait parfaitement le rôle de l’enfant gâté par sa mère qui se voit refusé quelque chose. Deux cas de figure, soit le jeune enfant s’énerve et pique une crise, soit il reproche à sa mère d’être méchante (pas gentille quoi !) et dans certains cas extrême la tape. Bradley n’allait pas aller si loin avec la belle Maya, non c’était simplement qu’il n’avait pas l’habitude qu’elle lui refuse quelque chose donc oui quand il se trouvait en sa compagnie il changeait totalement de façon d’être. Le Bradley qui faisait si homme, qui était si affirmé et qui n’était jamais tendre avec les gens devenait câlin avec la jeune femme, réclamant sans cesse qu’elle lui caresse le dos, qu’elle le masse, qu’elle s’occupe de lui.
    Une situation je vous l’avoue très spéciale, oui ce genre d’attention ce n’est pas à une amie de vous l’apporter, à son âge ce n’est plus non plus à une mère de vous apporter ça mais bel et bien à une femme, une petite amie quoi. C’est donc là que le bas blesse, Bradley bien qu’enchainant les conquêtes et aimant qu’on prenne soin de lui n’arrivait pas à faire le bon mélange, car oui un mec qui a du succès et qui a besoin d’attention il lui suffit simplement de se poser avec une femme est c’est facile. Bien plus facile que quelqu’un qui n’a aucun succès et qui cherche désespérément une femme avec qui se mettre. Enfin bref voilà Maya avait la position batarde si je peux me permettre ce mot si vulgaire, une position ou elle n’a aucune attention qu’un homme aurait envers sa femme de la part de Bradley, mais elle de son coté doit se comporter avec lui comme elle se comporterait avec son petit amie, le sexe, la considération en moins. Car oui encore un problème dans leur relation, le fait que même si il dit l’aimait énormément, tenir à elle plus que tout il ne lui prouve pas forcement.
    La jeune femme le sait, elle sait que Bradley et les marques d’affections ça fait deux, elle sait qu’il n’a jamais appris à dire je t’aime, qu’il n’e l’a surement jamais dit, mais bien qu’elle sache ça c’est surement très difficile pour elle de supporter le comportement qu’il a envers elle, serrait il bien plus gentil, bien plus affectueux et bien moins arrogant avec elle si il savait pour sa maladie. Une bonne question dont nous allons avoir très rapidement la réponse !

    Car oui, la jeune femme qui se trouvait à coté de lui et qui résistait fortement à ses demande stoppa net de parler, une quinte de toux comme jamais auparavant il n’avait eut affaire apparu, lui était couché ne sachant que faire se leva d’un bond, passant de la position couché à la position assise en l’espace de très peu de temps. Que faire ? Il ne savait pas, mais à voir ce qu’elle faisait ce n’était pas la première fois qu’elle avait affaire à ça. Que cachait-elle ? A ce moment là beaucoup de choses arrivèrent à la tête du beau blond, elle avait rendez vous à l’hôpital, cette quinte de toux, son air pale tout le temps.
    Tout allait très vite, même pas le temps d’ouvrir la bouche que le téléphone sonna, à entendre ce que disait la belle c’était un médecin, son médecin traitant qui la suivait, mais pourquoi le suivait elle ? Comme impuissant, la bouche ouverte Bradley écoutait ce qui se disait, tendant l’oreille pour entendre ce que le médecin disait. Il mit du temps à comprendre et encore le mot comprendre est léger de sens, qu’avait-elle ? Il n’en avait aucunes idées, elle avait besoin d’une greffe, mais une greffe de quoi ?

    La jeune femme ne disant plus rien, ne bougeant pas, c’est un Bradley qui avait enfin retrouvé des forces qui se leva, direction la belle, il l’enlaça comme certainement jamais il ne l’avait fait, il ne comprenait rien, ne savait pas quoi faire. Mais dans ce moment bien précis il savait qu’il fallait qu’il soit là pour elle, qu’il la tienne, qu’il la serre, qu’il lui montre que sur cette terre il y avait au moins une personne qui tenait énormément à elle. Il savait qu’il n’était pas le seul, mais en ce début de nuit il était le seul ici.
    Ne lui faisant pas face il s’enroula autour d’elle, sa tête sur l’épaule de la jeune femme, l’embrassa tendrement, sans la lâcher il écouta ce qu’elle lui disait. La discussion n’avait plus aucuns sens, il se moquait qu’elle cède à son caprice il voulait savoir ce qu’il se passait.

      Oublie ça Maya, explique moi ce qui t’arrives, je crois que tu m’as caché trop de chose. Tu n’as pas le droit de garder ton fardeau pour toi toute seule et me laisser comme ça te voir te détruire à petit feu, te faire détruire par cette putain de maladie. Quelle maladie ? Quelle greffe ? Je peux te donner ce que tu as besoin je suis sain de partout, je ne bois pas, je fume pas, je fais du sport, j’ai de bonnes analyses de sang, je n’ai pas de maladie dis moi ce qu’il faut faire je viens avec toi demain je sais pas moi !

    Une légère larme vint s’installer sur la joue du jeune homme, elle n’avait jamais du le voir parler à cœur ouvert comme il venait de le faire, surement jamais verser une larme, elle pourrait dans quelques mois quand tout irait mieux se vanter qu’elle a vu Bradley pleurer et surtout pleurer pour elle, un cas tellement rare pour être souligné.
    Bradley tenait toujours aussi fort la belle blonde dans ses bras, faisant bien attention à ne pas serrer trop fort, c’est sur à partir d’aujourd’hui il ne serrait pas comment se comporter face à elle, comment être. Changer totalement de comportement ? Etre lui-même, toujours aussi sur de lui, arrogant et chiant comme elle l’aime ?

      Tu sais que je t’aime de tout mon cœur bébé ?

    Je t’aime, un mot qu’il ne lui avait surement jamais dit. Un mot qui ferrait surement beaucoup d’effet dans la tête de la belle qui attendait desserrement un geste d’amitié, d’amour je ne sais quoi de la part de Brad !

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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 2 EmptyLun 21 Nov - 0:23

    maya & bradleyI can’t see you, But I know you’re there. • I’ll do whatever you say, okay? Just promise me you’ll come back to me. Promise me you’ll open your eyes and you’ll live a long, healthy, amazing life. Promise, promise me.I am going to live a long, healthy, amazing life with you. I promise. ;; Talk to me...

Au moment même où les bras de Bradley avaient serré son corps frêle, Maya s’était comme figée. Le temps n’avait plus d’importance et semblait s’être arrêté à son tour. Pour la première fois depuis des mois, la jeune femme avait l’impression que son monde devenait calme, paisible, enfin tranquille. Cette béatitude qu’elle cherchait depuis des mois et qui jamais ne lui avait été accordée. Elle avait subit deux désillusions concernant sa fameuse greffe, et depuis, elle cherchait désespérément un moyen de fuir. Elle faisait en sorte d’affronter sa maladie en tentant de gagner du temps, mais cette nouvelle illusion venait de faire son temps apparemment. Le fait qu’elle ne soit plus la seule au courant, la seule à se battre pour cette existence d’apparence si terne changeait bien des choses. Maya ne savait pas du tout comment elle devait gérer ça, ni ce qu’elle devait au juste donner comme informations à Bradley. En la serrant dans ses bras, il semblait vouloir se persuader qu’elle était toujours là, en lui faisant comprendre d’un même temps qu’il ne la laisserait pas tomber. Il n’y avait plus de caprice, plus d’arrogance, l’atmosphère était devenue si paisible que c’était à peine si la jeune femme osait respirer de peur de briser cette paix. C’est la larme de son acolyte qui la fit réagir. Maya écarquilla les yeux de surprise, les sentant s’humidifier tandis que son corps tout entier s’était mis à trembler. Maya avait peur, elle était épuisée. Elle ne trouvait plus de réelle raison de continuer cette lutte acharnée dépendant d’aussi près de cette sempiternelle greffe. Et si elle n’était jamais prodiguée ? Et s’il ne lui restait effectivement plus que deux mois à vivre ? A son tour, la blondinette laissa échapper plusieurs longues larmes le long de ses joues froides et pâles, tandis qu’elle se permettait de prendre une grande inspiration. Cette véritable prise de conscience commune aux deux jeunes gens était si troublante que Maya était presque prête à se pincer pour se persuader qu’elle n’était pas en train de rêver. Mais elle ne rêvait pas…Ou alors il s’agissait d’un vaste cauchemar sans fin.

« Je souffre d’une grave insuffisance pulmonaire. Ça fait longtemps qu’il me faut une greffe mais comme je suis du groupe AB, il n’existe que peu de donneurs. A deux reprises les organes qui auraient dû m’être transplantés se sont révélés non viables. Désillusion en désillusion…Désolée mais cette fois, tu n’y peux strictement rien. Et quand bien même, je ne veux pas que tu meurs pour que je puisse vivre, ce sont des conneries ! Tu as une vie à vivre. Tu es en bonne santé, tu dois en profiter. Ne gâche pas ta chance, je refuse. »

Maya le connaissait si bien…Elle savait qu’il était capable de tout et qu’il savait être aussi imprévisible qu’elle. Seulement cette fois, la situation n’était pas un vague caprice qu’il fallait compenser par un acte fou. Les poumons de la charmante blondinette n’avaient jamais bien fonctionné, pour la simple et bonne raison qu’ils avaient subit une malformation à la naissance. Tôt ou tard, Maya devait recevoir une greffe ou accepter de mourir très jeune, avant même d’avoir vécu. Avant même de connaître tous les bonheurs de la vie alors qu’elle y aspirait de toutes ses forces. Tant pis, tant mieux. Le moins qu’elle puisse demander, c’est de ne pas quitter cette vie dans la souffrance…Mais même cela ne semblait pas lui être réellement accordé à l’heure actuelle.

« Il va falloir que tu acceptes. Que tu fermes les yeux et que tu te dises que je n’ai pas existé si jamais c’est plus simple. Dans le fond, je ne laisserais aucune trace de moi. Je n’ai pas d’enfant évidemment, pas de vraie famille, pas de petit ami…C’est triste à pleurer, hein ? Mais je me suis résignée. J’aurais une greffe ou je finirais par bouffer les pissenlits par la racine bien avant tout ce beau monde de ma génération. Au départ, ça me déglinguait. Mais je suis fatiguée…C’est quelque chose que je ne peux pas changer alors j’essaye de découvrir les plaisirs de la vie. Si j’ai cette greffe, alors ce sera un bonus énorme et je serais la plus heureuse du monde parce qu’enfin, j’aurais du temps. Si ce n’est pas le cas…Je vais m’effacer, tout simplement. Et je ne te demande rien, Brad. Tu ne me dois rien. Pour ça que je ne t’en ai pas parlé. Je te connais mieux que bien d’autres, je savais comment tu réagirais. »

Et à ses mots, Maya se dégagea très légèrement de l’étreinte de Bradley au moment même où il faisait sa déclaration. Ces mots, la jeune femme avait rêvé de les entendre, et dire le contraire serait un odieux mensonge. Mais quelque part, une partie d’elle n’y croyait pas, ne voyait que les circonstances à l’origine de ladite déclaration. Elle croisa le regard de Bradley, ne cachant plus ses larmes et allant jusqu’à arborer un joli sourire qui se voulait presque rassurant. Maya s’était résignée, qu’importe ce dont demain serait fait. Un pas avec l’autre, une chose à la fois. Elle ne pouvait plus combiner tant de choses et s’éparpiller…Le temps, toujours le temps qui lui manquait cruellement.

« Hey, je ne suis pas encore morte ! Je suis encore vivante, regarde-moi…Mon cœur bat, je pense, je respire. Pas la peine de dire ces choses. Pas la peine de te forcer, je ne te demande pas ça. Juste, reste avec moi. Tu ne veux pas que je porte tout ça toute seule alors reste avec moi…Je veux pas…Affronter ça toute seule. »

Pour lui prouver que son cœur battait encore, Maya avait saisit sa main et l’avait déposée contre celui-ci le plus simplement du monde. Certes, ses battements étaient anarchiques à cause de sa respiration erratique, mais il battait, preuve du souffle de vie s’insufflant encore dans ses veines. Le sourire qui marquait son visage de porcelaine était fragile, au moins autant qu’elle, et ses larmes l’attestaient. Bradley ne pouvait sûrement pas comprendre son état d’esprit ni sa manière de penser…Mais il finirait par y être contraint dans le cas où il continuerait à rester cette personne à la fois adorable, égocentrique et arrogante.

« Tu es une belle personne, Brad. Tu sais que je l’ai toujours pensé. Mais cette fois, tu ne peux pas m’aider. Tout ce dont j’ai besoin c’est quelqu’un qui me regarde dans les yeux et qui me dise que tout va bien se passer…Quoi qu’il se passe. Mais je suis en vie, je suis là. »

Dans le fond, peut-être qu'elle ne croyait tout bonnement pas à sa déclaration, que celle-ci l'effrayait. Contourner la conversation avait toujours été sa spécialité en bonne handicapée du sentiment qu'elle savait si bien être...Contrairement à lui, Maya aimait raser les murs et être d'une discrétion parfaite. Son rêve aurait pourtant été d'être choyée, une fois seulement. Mais elle s'était fait à l'idée de ne pas réaliser ce souhait.
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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 2 EmptyLun 21 Nov - 13:27

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Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal


    Bradley était devant quelque chose qu’il n’avait jamais connu, la difficulté, oui la douleur même. Je vous l’accorde il n’est pas né avec une cuillère en or dans la bouche mais rares sont les moments ou il n’a pas eut ce qu’il voulait, rares sont les moments ou il a tellement souffert qu’il en a pleuré. Il n’a jamais vu mourir quelqu’un de ça famille, personne n’a eut d’accident grave. Aucuns de ses amis ne l’a abandonné sans rien dire, il a toujours été entouré par des gens fort, des gens qui étaient là pour lui et qui faisaient en sorte qu’il aille bien. Car oui avant d’être la personne que vous connaissez maintenant Bradley a été un enfant fragile, trainant souvent avec les filles pour se faire chouchouter, son père se demandait même si il n’était pas homosexuel. Un enfant fragile, souvent dans les jupons de sa mère, qui ne regardait jamais les gens dans les yeux, toujours les yeux baisés comme pour fuir les autres, comme pour montrer qu’il est plus faible qu’eux.
    Puis un moment, quand il venait de rentrer au collège, le jeune garçon a totalement changé, peut être le premier baisé échanger, là tout changea. D’un jeune homme timide il devint un jeune homme extraverti, avoir trainé tant de temps avec les filles lui avait donné une aisance avec elle, il connaissait surtout comment elles marchaient, ce qu’elles aimaient, ce qu’elles ne supportaient pas. Une nouvelle arme est née, comment se comporte t’il avec les garçons ? Et bien lui qui ne regardait jamais personne dans les yeux commence à prendre les gens de haut, son père ne lui reproche rien, lui qui avait si peur d’avoir un enfant homo voit un enfant hétéro qui s’affirme, qui aime les filles (surtout les plus âgées) et qui aime avoir le dernier mot, être le plus tout quoi !
    L’adolescence passe, Bradley devient quelqu’un de très sexy, un visage angélique, du sport pour former le corps et toujours cette avance sur les autres, connaitre parfaitement son adverse lui permet de faire tout pour avoir une fille, il veut une fille, il sait quoi faire pour qu’elle vienne à lui, qu’il lui plaise et ça fou la haine aux autres. Voilà pourquoi les relations avec les autres garçons sont difficiles, le beau jeune homme fait des jaloux, mais tout ce passe bien.
    Passé 18 ans tout change, tout se passe bien jusqu’au moment ou il devient anormalement timide, le seul handicap qu’il connaitra de toute sa vie. Impossible pour l’ancien Don Juan de draguer, impossible de faire le premier pas. Il fait encore l’amour, enfin il nique comme il dit, il a toujours ses coups d’un soir, mais il est obligé de réfléchir à des façons de faire venir les filles dans ses filets. Timidité qui disparaitra grâce à Alcide un bon ami de Bradley. Pourquoi je parle de ça ? Pour montrer le contraste qu’il y a entre la vie si plate du beau jeune homme et celle de la belle blonde qui elle a endurée des choses qu’il n’ose même pas imaginer.

      Je comprends, je peux rien faire mais pourquoi m’avoir caché ça ? Je me doute bien que c’est difficile à vivre, difficile à se confier mais bordel c’est moi. J’aurai pu être là, t’accompagner à l’hôpital, il y a moyen de faire des choses ensembles. Tu fais tout comme tout le monde, enfin presque, alors il ne faut pas se laisser sombrer non ?

    Oui Bradley était capable de tout pour elle, il était même capable de tout, tout court. Un mec totalement imprévisible qui fait des choses sans jamais réfléchir. Oui il pourrait donner ses poumons pour la belle, un don interdit. Bradley avait totalement changé, son visage c’était illuminé, il ne pleurait plus, les larmes qui avaient coulées sans qu’il le veuille avaient disparu laissant place à son eternel sourire, pourquoi ? Tout simplement parce qu’il prenait toujours tout du bon coté, n’ayant jamais connu une amie avec une telle maladie il ne savait que faire, il ferrait donc la seule chose qu’il sait faire. Etre lui-même, le garçon qui avait toujours plu à la belle, la seule différence c’est qu’il serait maintenant pour elle.
    Oui elle pourrait maintenant se confier à lui, lui demander de venir avec lui à l’hôpital, le plus dur était fait elle avait franchit le pas bien involontairement je vous l’accorde mais que voulez vous la vie est ainsi faite.

      Je marche pas comme ça Maya, la bien ça ne marche pas comme ça. D’une tu as toujours existé, de deux tu existeras toujours dans mon cœur, de trois tu auras un greffe. Oui je sais je suis surement le X ième qui te le dis mais il faut y croire, en attendant profite de la vie. Il doit bien y avoir des médicaments pour que tu n’es pas mal, et après ben tes rêves on va les réaliser. Le marathon de je ne sais pas ou ? Et bien tu grimperas sur mon dos on le courrira ensemble. Embrasser un inconnu sur la plage, franchement tu peux le faire au moins 100 fois ça. Tu veux te marier à LAS VEGAS ? On va se marier, puis après je me mettrais une couche culote et tu me changeras la couche, parce que là pour le gamin je peux rien y faire. Les fraises quelle connerie comme rêve celui là désolé mais on l’oublie. Pis allé enlève moi tout tes fringues, donne moi un stylo et un papier je vais t’en faire un de nu artistique !

    Il se mit à sourire, voyant que la jeune femme esquiver l’étreinte il cessa de la serrer contre lui, la regardant dans les yeux. Ce qu’il avait dit il ne l’avait pas dit pour lui faire plaisir, il ne supportait donc pas qu’elle pense ça, il haussa la voix et lui dit.

      Hé ma grande, si sur cette terre il y en a bien un qui s’apitoiera pas sur ton sort c’est bien moi. Ce que je dis je le pense, je le dis pas pour te faire plaisir !

    Il marqua une pause et enchaina.

      Puis sur je m’apitoie sur toi, qui s’occupera de moi ?

    La jeune femme lui prit la main, la posant sur son cœur. Première fois qu’il ne plotait pas une femme et que c’était elle qui le poussait à le faire. Bradley avait totalement changé d’attitude, passant du sale gosse, au garçon touchant et touché à une nouvelle fois le sale gosse. Mais ce sale gosse elle l’aimait, c’est lui qu’elle connaissait, ce n’est pas le Bradley tendre qui lui plait et encore moins le Bradley qui la plaind, elle n’a pas besoin de ça d’autres le font pour lui !

      Bien sur que je suis une belle personne, une très belle personne même ! Franchement celui qui le pense pas c’est qu’il me connait pas, toit tu me connais trop pour ne pas le penser non ?

    Il se mit à sourire et l’embrassa sur la joue avant de s’écrouler sur le canapé.

      Bon tu te désapes ou quoi ?


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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 2 EmptyLun 21 Nov - 14:28

    maya & bradleyI can’t see you, But I know you’re there. • I’ll do whatever you say, okay? Just promise me you’ll come back to me. Promise me you’ll open your eyes and you’ll live a long, healthy, amazing life. Promise, promise me.I am going to live a long, healthy, amazing life with you. I promise. ;; Talk to me...

Un rire cristallin. Voilà ce qui fendit soudainement l’atmosphère au moment même où Bradley énonçait la liste de souhaits de la jeune femme, accompagnée de ses solutions à lui. C’était à la fois ridicule et mignon…Mais il pouvait se vanter de l’avoir fait rire de manière on ne peut plus sincère. Il n’existait plus la moindre marque de gêne, et Maya se moquait totalement d’être dans la case « mourante ». Elle se savait condamnée sans greffe et faire preuve d’optimisme lui semblait parfois une tâche insurmontable, mais en présence de Bradley, tout devenait léger et sans conséquence. Il faisait peut-être exprès de prendre tout avec une insouciance digne de celle d’un enfant, ou peut-être était-il toujours ainsi, mais qu’importe. Il venait de lui faire retrouver le sourire et même de lui donner envie de passer par la case confessions plus souvent. Ils n’avaient pas l’habitude l’un et l’autre de se parler à cœur ouvert de ce genre de problème. Bradley n’avait jamais été confronté à cette situation, contrairement à Maya qui semblait être une véritable experte en la matière. Seulement voilà, le fait de ne pas avoir vécu les mêmes évènements ne faisait pas tout : L’éducation y était aussi pour beaucoup. Chez les Kammiya, on ne dévoile pas totalement sa manière de penser, ou alors de façon tellement détournée qu’il faut savoir déchiffrer les messages codés avec un brio certain. La blondinette était habituée à faire avec ses émotions, à tout emprisonner à double tour dans son cœur jusqu’à ce que cette véritable bombe à retardement n’explose. Elle se défoulait dès lors en se mettant à courir, pauvre folle qu’elle était, en se détendant au golf, en prenant son calepin et son crayon pour mieux se mettre à dessiner ou, dans les cas d’immense déprime, elle passait des heures derrière les fourneaux et n’était plus là pour personne. S’enfermer dans une petite bulle était devenu habituel, simple, confortable. Mettre des mots sur sa souffrance était toujours beaucoup plus difficile…Et ce n’était pas à Bradley qu’elle allait l’apprendre.

« Tu oublies que je suis japonaise. Je ne confie pas les trucs graves, je relève la tête et j’encaisse, j’ai été élevée comme ça. Je sais que c’est pas bien de tout garder pour soi…Mais on a tous nos secrets, tu ne vas pas me dire le contraire ! Tu ne pouvais rien, tu n’y peux rien aujourd’hui. T’en parler, c’était t’inquiéter. C’était aussi risquer que tu ne me fliques…Ce n’est pas méchant, mais comme tu dis si bien, je te connais par cœur. Puis merde, tu as le droit d’avoir ta vie en dehors de moi, je ne suis pas un pilier ! »

Ils étaient proches, plus que n’importe qui d’autre sans doute, mais Maya n’était pas naïve au point de croire que Bradley allait rediriger sa vie en fonction de la sienne et de sa maladie. Elle ne pourrait pas l’accepter. Durant toute son existence elle avait eu l’impression de n’être qu’un boulet à la cheville de quelqu’un, et aujourd’hui qu’elle avait enfin l’impression de toucher sa liberté du bout des doigts, hors de question de redevenir un quelconque poids. Ce n’était plus seulement une question de fierté…

« T’es grave, tu le sais ça ? Complètement siphonné, t’es pire que moi ! Tu sais ma liste elle a un sens. J’veux pas faire ça à la va-vite. Cela dit te voir en couche culotte doit valoir son pesant de cacahuètes…Tu me payes combien pour que je te prenne pas en photo ? »

Maya éclata de rire. Hors de question d’être sérieuse : Elle ne voulait pas qu’ils se marient et qu’ils fassent ensemble chaque étape de sa liste sans qu’il n’y ait de vraie volonté derrière. Quitte à la faire, autant la faire comme il fallait ou ne pas la faire du tout. Ce n’était qu’une liste…Maya allait s’en remettre si elle ne la complétait pas à temps, pour la simple et bonne raison qu’elle avait décidé une bonne fois pour toute de ne pas avoir de regret. D’où le fait qu’elle rougisse très légèrement et, après s’être affalée à son tour à côté de Bradley, elle se permit une petite tape contre son épaule. Pourquoi fallait-il toujours que ça paraisse vulgaire dans sa bouche ?

« Tu me fais une syncope dès que je porte un truc un peu osé et tu veux que j’enlève mes fringues ? T’as vu la vierge ma parole ! Je me dessape pas devant toi ! »

Au club, c’était mécanique. Mais devant quelqu’un auquel elle tenait, son blocage affectif et émotionnel revenait au galop, elle n’y pouvait rien, c’était plus fort qu’elle. Pire, elle avait l’impression de ne pas être elle-même dès que l’on parlait de séduction ou de se dévoiler complètement nue. C’était stupide, évidemment…Mais Maya était comme une fleur n’ayant jamais été touchée, et dont le parfum n’avait encore embrumé aucun sens. Comme un trésor laissé à l’abandon en passe de rester inexploré à jamais. Jusqu’ici, cela lui convenait très bien…Car ôter son armure semblable à une véritable muraille de Chine risquait de lui demander un effort qu’elle n’était pas sûre d’avoir la force de fournir à l’heure actuelle.

« Puis merde, c’est moi la spécialiste du nu artistique, c’est tout une procédure ! Même que c’est la classe pour séduire quand t’es pas doué comme moi. Parole d’experte, tu peux m’faire confiance. »

Disons qu’elle tenait toujours le crayon, et que ses croquis en la matière ne manquaient pas. Mais là encore, Maya ne pu s’empêcher d’en rire…Être sérieux reviendrait à dire qu’elle dramatisait la situation, hors elle estimait avoir suffisamment pleuré pour le restant de son existence. D'un autre côté, elle ne lui faisait pas le plaisir de répondre à son petit accès de modestie : Il ne faut pas prêter attention à un enfant capricieux, jamais.
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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 2 EmptyLun 21 Nov - 15:09

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    Bradley, monsieur j’ai une solution à tout voilà surement le surnom que l’on pourrait lui donner, le problème c’est que les gens ne prenaient pas tous les choses à la légère comme lui, c’est vrai il venait d’énoncer la liste de la belle et lui avait donné un sens purement figuratif, mais franchement n’étais ce pas ce que valait cette liste ? Rien du tout, pourquoi avoir besoin de quelque chose pour se dire il faut que je fasse ça et ensuite barrer la phrase sur une liste, est ce vraiment ça la vie ? Je ne pense pas et Bradley non plus, pour lui (bien que ce soit facile à dire), la vie est une suite d’événement que l’on affront, ok si un jour il se retrouve à Las Vegas et qu’il tombe sur quelqu’un peut être qu’il épousera, mais ce n’est pas un but, pas un objectif en soit, plus le découlement logique de sa vie désordonnée. Voilà comment marchait le jeune homme, mais si un jour la maladie venait le frapper ? Il vous répondra tranquillement, « Je suis invincible moi, je suis un peu comme Superman sans le slip sur le pantalon », voilà comment l’enfant Gibbs se voyait, invincible, intouchable l’homme que la mort ne peut rattraper. Un moyen détourné de prouver qu’il a peur de mourir ? Etonnement non, il n’a pas forcement peur de la mort, Bradley en tant qu’utopiste (même si on ne le croirait pas), pense que la mort n’est que la suite logique de la vie, la seule chose qui n’est pas normal c’est quand la mort frappe à la porte beaucoup trop tôt. Quand on le voit comme ça, caché derrière un sourire mais si dur avec les gens on pourrait se dire que ce mec n’a pas de rêve ni d’objectif et pourtant c’est faux il est du style fleur bleu il pense qu’il y a sur terre une file qui lui convient totalement, la fille avec laquelle il n’aura pas de question à se poser, c’est la bonne un point c’est tout.
    Quand on parle des familles, parlons un peu de celle de Bradley, personne ne se confiait, alors oui le jeune homme lui aussi a pris cette habitude, de ne rien dire sur ce qui le tracasse et pourtant en ce moment beaucoup de choses lui passent à l’esprit, à commencer par cette foutue bague qu’il a à l’heure actuelle au doigt, une bague de fiançailles. Bien sur il partage ça avec une femme qu’il adore, qu’il a aimé et qu’il pense aimer encore, mais c’est bizarre comme sensation. Quand il a fait ça demande jamais de la vie il pensait avoir une réponse positive, alors quand elle est tombée il c’est demandé si la jeune femme n’avait pas dit oui histoire de faire plaisir au beau blond, simplement pour lui faire plaisir et non par conviction. Ce mariage approchant petit à petit et pourtant Bradley ne faisait rien, il laissait Alice tout faire, comme s’il avait déjà fait son boulot, n’allait elle pas le prendre pour un acte de recul ? Que veux vraiment le bellâtre ? Se poser ? Continuer ce qu’il fait ? Comment répondre à ses réponses quand même lui n’en sait rien, une chose est sure, il a assez comparé les filles pour enfin en trouver une, la bonne, la seule l’unique pour qui son cœur battra, mais ce cœur arrivera t’il a prendre le pas sur les pulsions qui le font rester debout ?

      Gnagnagna, t’as pas d’autres conneries à me raconter ? Franchement garder ça pour soit c’est surement la plus grosse connerie que tu as faites. Je la place même devant le fait de vouloir travailler dans un bar à pute !

    Il allait se faire engueuler, elle allait même très mal le prendre, mais voilà il disait ce qu’il pensait et de ce travail il ne pensait que du mal. Plusieurs fois il lui avait dit de venir avec lui faire quelques photos en sous vêtements, si elle aimait se foutre quasiment nue qu’elle le fasse dans un endroit sains et non remplit de pervers mentaux.
    Pour ce qui était de se confier il pouvait parler, Bradley était tout comme la jeune Maya une cocotte minute, la différence c’est que lui il ne montait jamais en tension, non simplement il se défoulait il arrivait à se contenir, ne jamais exploser

      Moi grave ? Tu dis ça parce que t’es énervé. Ta liste ok je comprends qu’elle existe mais franchement ce n’est pas top. Puis me voir en couche culotte c’est toi qui devrait payer ma belle, pas l’inverse !

    Il sourit légèrement, il était bien avec la jeune femme, il l’aimait tellement, une amie comme jamais il n’avait eut. IL avait peur de la perdre c’est un fait mais ne voulait surtout pas devenir un accompagnant, non il ne changerait pas quitte même à l’énerver, quitte même à ne pas aller dans son sens. Bradley c’est la contradiction même, changer serait manquer de respect à la jeune femme, aller dans le sens qu’elle ne veut pas, elle veut un ami et non quelqu’un qui a pitié d’elle !

      Peut être parce que c’est que tu le portes pour les autres et pas pour moi ?

    Il marqua une pause et sourit encore plus

      Au pire dessape toi dans ta chambre puis tu reviens nue si te dessaper devant moi te gène !

    Qui a dit que Bradley n’avait pas réponse à tout ? Pour quelqu’un de limité niveau intellectuel il arrivait à jouer avec les mots d’une manière assez déconcertante. Il arrivait toujours à tourner les phrases pour que la finalité lui convienne, il arrivait toujours à prendre un mot lui donner un sens qu’il n’a pas, un artiste de la prose vulgaire quoi !

      Qu’es tu parles de séduction au Dieu de la séduction ?

    Il poussa un peu la jeune femme pour qu’elle s’asseye convenablement sur le canapé, lui se coucha tout naturellement mettant sa tête sur les genoux de la jeune femme !

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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 2 EmptyLun 21 Nov - 15:37

    maya & bradleyI can’t see you, But I know you’re there. • I’ll do whatever you say, okay? Just promise me you’ll come back to me. Promise me you’ll open your eyes and you’ll live a long, healthy, amazing life. Promise, promise me.I am going to live a long, healthy, amazing life with you. I promise. ;; Talk to me...

Maya ne s’attendait pas du tout à ce qu’il comprenne son état d’esprit ou son point de vue. Ils avaient toujours été différents, opposés. Lui n’était pas du genre à faire une liste et à s’accrocher à ce petit rien de positivité, mais Maya était exactement comme ça. Il ne lui fallait pas grand-chose pour rire ou être émue, bien qu’elle ne laisse pas nécessairement son visage se marquer par ses émotions. Elle savait être impassible, impulsive, imprévisible, garce…Maya savait être tellement de choses à la fois qu’il n’existait personne pour lui ressembler réellement. C’était sûrement la raison pour laquelle elle n’avait jamais trouvé sa moitié et n’était pas partie pour la trouver avant que l’échéance imposée par sa maladie ne survienne. Voilà pourquoi elle ne demandait pas à Bradley de comprendre et se contentait de se moquer face à ses réactions. Elle lui riait volontiers au nez, partant du principe que s’énerver ne rimait à rien hormis faire augmenter considérablement son rythme cardiaque et sa respiration. Prendre un tel risque était un luxe qu’elle ne pouvait plus s’offrir dans l’état actuel des choses, autant qu’il ne s’y fasse. Maya avait décidé d’être tel un roseau. Plier mais ne pas rompre…Elle haussa donc les épaules, laissant glisser la provocation sur elle sans que celle-ci ne s’accroche à son épiderme et ne la secoue comme un tremblement de terre. Elle n’était plus triste, ou même particulièrement joyeuse, son ressenti était si complexe qu’il lui était impossible de mettre exactement des mots sur celui-ci. Définitivement, ils étaient opposés…C’était à la fois reposant et effrayant. Maya n’avait pas autant d’énergie pour le provoquer, ni même le désir de prétendre le contraire. S’axer sur des choses plus importantes, voilà quel était son nouveau but.

« T’encombre pas la tête, y’a pas la place ! »

N’importe qui d’autre aurait pu se vexer face à cette réplique presque cinglante, mais Maya l’avait énoncée de manière si légère qu’il était impossible que Bradley en soit blessé. Elle le connaissait trop bien. Dans le pire des cas, il allait faire une moue puérile, bouder pendant quelques minutes et ensuite réclamer un câlin en guise de réparation. C’était réglé comme une montre suisse, si bien que la blondinette avait décidé une bonne fois pour toute que prendre des gants était définitivement inutile.

« Je ne te demande pas de comprendre. Tu n’as pas eu la même vie, et tu ne réagis pas comme moi. Ma liste, j’y tiens, elle a un sens particulier. Si ça ne te parle pas, bah…Tant pis ? Tu n’es pas dans ma situation. Moi, je veux me concentrer sur des choses qui me font du bien, qui me font rêver. C’est mon côté ridiculement fleur bleue, j’imagine. Pfiow, si tu savais le nombre de conneries que je pourrais t’apprendre, il faudra s’payer un kit de réanimation tellement tu frôlerais souvent la crise cardiaque ! »

A commencer par les raisons la poussant à travailler comme stripteaseuse, la ligne de robes de mariée qu’elle avait faite avec une amie proche…Sa dernière expédition à Vegas, le fait d’avoir participé à une émission de télé réalité et d’avoir posé en sous vêtements pour des pros. Maya se dévergondait et osait toutes les audaces possibles et imaginables afin justement de rester plus proche de sa liste que jamais en l’agrémentant de nouveaux éléments et évènements. Mais là encore, loin d’elle l’envie de se confier…Elle n’avait pas envie d’être moquée ou même de s’étendre sur le sujet. Pour la première fois depuis des lustres, au moins elle écoutait ses propres caprices.

« Ça va, gueule pas Coco ! »

Maya s’était levée d’un bond et s’était dirigée telle une tornade vers sa chambre dont elle avait à moitié claqué la porte. Elle n’était pas en colère, c’était simplement son caractère hautement théâtral qui parlait. Cela faisait son charme du reste, et cela préparait à la fois débarquer en sortant de sa chambre en étant tout juste vêtue d’un peignoir en soie légèrement transparent. Elle avait effectivement ôté ses vêtements, mais en évitant autant que possible le regard de Bradley. Quelque part, se déshabiller devant un ami n’était pas dans ses habitudes, et elle ne tenait pas à en faire une justement. Elle avait pourtant détaché ses cheveux, prit une tenue plus osée parce que très subjective, et avançait désormais d’un pas assuré, charmeur, léger. Maya était magnifique. Celui qui dirait le contraire n’était qu’un crétin aveugle.

« Dieu de la séduction des bacs à sable, en tout cas…T’as pas intérêt à m’enlaidir sur ton portrait sinon j’te refais la face façon puzzle ! Bon, j’me mets où ? »

Maya tenait presque son peignoir comme s’il s’agissait de sa dernière armure. Elle n’aimait pas la sensation d’être nue…Blocage émotionnel et affectif, bonjour !
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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 2 EmptyLun 21 Nov - 16:00

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    Comment pouvaient ils s’entendre si bien en étant si différent, oui on dit toujours les contraires s’attirent mais ça c’est au niveau de l’amour, dans l’amitié comment ça marche vraiment, puis bon comment sa marche l’amitié homme femme ? Un mystère tellement grand que personne ici ne pourrait y répondre, Bradley apprécié énormément la jeune femme. Ils se connaissaient depuis tellement longtemps que cela en devenait mécanique, qui pourrait aujourd’hui affirmer que si ils ne c’étaient pas rencontré étant jeune ils serraient amis maintenant ? Oui car la question est là, ils se connaissent depuis longtemps, sont devenus amis étant jeune, ont vécu ensemble une bonne partie de leur vie, ils sont comme frère et sœur, et chien et chat en même temps. Une relation qu’elle n’aurait sans doute pas supportée si elle n’avait pas connu le Bradley d’avant.
    Oui il a énormément changé comme je vous l’ai dit auparavant, elle doit être surprise de le voir comme il est maintenant, qui aurait pu dire en le voyant à dix ans qu’il deviendrait comme ça à 23 ans ? Je ne pense pas me mouiller en ne disant personne, il avait vécu un revirement de situation dans sa vie, quelque chose d’énorme qui faisait qu’il était comme ça et pas autrement.
    Maya avait elle changé ? Forcement oui elle avait évolué au niveau physique déjà, la jeune fille que Bradley connaissait avait pris des formes et était devenue une magnifique jeune femme, il allait rapidement comprendre qu’elle était devenue une jeune femme désirable. Dans sa tête aussi elle avait changé, un peu moins fleur bleue qu’avant bien qu’elle l’était encore, elle avait évolué dans le bon sens si je peux me permettre l’expression, loin d’être le cas du beau blond qui avait au fil des ans gagné en défauts, mais comment lui en vouloir ?

      T’as bien raison, je ne suis pas fait pour réfléchir !

    Il ne le prenait pas mal puisqu’il se connaissait et il la connaissait. Il se savait pas forcement intelligent, pas forcement doté par la nature d’un cerveau important, donc qu’on lui dise quelque chose de vrai ne peu le blessé puisqu’il en est conscient. Puis ensuite tout ce qui venait de la belle blonde ne lui faisait que très rarement mal, il la connaissait, selon le ton qu’elle employé elle voulait faire passer tel ou tel message. Bien sur si un jour elle venait à lui dire qu’elle ne le supporte plus, qu’elle ne veut plus le voir pour X raisons bien sur qu’il ne le supporterait pas, qu’il le prendrait très mal.
    Ensuite oui elle avait encore raison, il aurait surement fait mine d’être vexé pour réclamé quelque chose, c’est presque inquiétant de voir comment elle le connait. Comme quoi une dizaine d’année en contact avec une personne fait de vous quelqu’un de prévisible, encore une raison pour laquelle Bradley n’arrivait pas à s’attacher, les filles arriveraient trop rapidement à lire en lui comme dans un livre ouvert et ça il ne le supporterait pas. L’avantage avec Alice c’est qu’ils se connaissaient sans se connaitre donc surement un bon point pour lui, il essaierait de ne pas tout lui livrer.

      Ouai t’as raison, quand j’y pense on n’est vraiment pas pareil, mais bon t’es entrain de me dire que tu me caches pleins de choses là c’est ça ? Ce n’est pas bien miss monde va falloir que tu me dises tout ça ! Confie-toi à papa !

    Lui dit-il toujours la tête sur ses genoux bien sur. Elle avait une nouvelle fois esquivé la réponse à la question du beau jeune homme, pourquoi dansait-elle dans une boite à striptease ? Pour gagner de l’argent ? Franchement pas la peine papa est plein aux as, pour se prouver quelque chose ? Là c’est une faute, les filles qui veulent se prouver qu’elles plaisent non pas besoin d’aller devant des pervers, elles sortent à Berkeley et sa suiffait non ?
    Il serait fier d’entendre qu’elle a sortit une ligne de mariage, qu’elle a fait des photos en sous vêtements, content de voir que la belle vie sa vie, qu’elle se fait plaisir sans mettre de barrière, oui voilà comment Bradley vivait sa vie sans jamais rien s’interdire, si elle commençait à faire comme lui ils deviendraient un cocktail détonnant !

      Ohhhh

    Voilà la seule chose qu’il arriva à lancer quand la jeune femme se leva d’un bond, pourquoi ? il ne comprit pas réellement tout de suite, il la chambrait mais bon rien de bien grave. Quand la porte claqua il comprit qu’elle jouait encore une fois, un joueur en charme et une actrice au théâtre, encore un point commun (faut les trouver depuis tout à l’heure je leur trouve des différences).
    Il l’entendit arriver, mais avant reçu sur la tête un calepin et un crayon, elle n’allait pas être déçu, et lui non plus, quand elle arriva nu devant lui, il le cacha mais fut impressionné il ne la voyait pas si bien foutue, bien sur il n’allait pas lui avoué il lança.

      Ou tu veux, mais t’inquiète pas je vais pas t’enlaidir, je ferrais tes petits seins, tes grosses fesses comme les vraies, un artiste je te dis !

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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 2 EmptyLun 21 Nov - 16:39

    maya & bradleyI can’t see you, But I know you’re there. • I’ll do whatever you say, okay? Just promise me you’ll come back to me. Promise me you’ll open your eyes and you’ll live a long, healthy, amazing life. Promise, promise me.I am going to live a long, healthy, amazing life with you. I promise. ;; Talk to me...

Il n’avait pas tort, la liste des choses que Maya lui cachait était longue. Elle ne savait pas exactement pourquoi au juste elle se permettait de faire autant de cachotteries alors qu’ils étaient censés être comme cul et chemise…Ou plutôt si, elle savait. Bradley avait une fâcheuse tendance à tout tourner en moquerie, en dérision, et sur certains sujets précis la blondinette n’était pas suffisamment solide pour encaisser sans dire mot. Elle n’avait aucune envie de se mettre en colère contre lui, risquer de le mettre dehors afin de manifester ses blessures béantes…C’était une conclusion qu’elle ne souhaitait jamais avoir avec Bradley, et si cela impliquait lui cacher une somme impressionnante de choses sur sa vie, alors soit. Il n’existait pas de réel « sacrifice » qu’elle ne soit pas prête à faire afin de préserver l’une des rares personnes ne lui ayant pas réellement fait défaut. Évidemment, personne n’est parfait et le jeune homme ne se conduisait pas forcément mieux qu’avant en vieillissant, mais Maya partait désormais du principe tout à fait justifié que dans le cas où il ne lui restait plus beaucoup de temps sur cette terre, il fallait qu’elle mette de côté son ressentit là-dessus. Après tout, Bradley pouvait tout à fait se révéler surprenant et faire une évolution inattendue. Elle l’en croyait tout à fait capable, et cela ne l’effrayait en aucune manière…En face de qui aurait-elle pu se mettre en peignoir de soie transparent sinon ? Maya avait fière allure, bien qu’elle ne soit guère à l’aise. Faire semblant était devenu sa spécialité depuis quelques temps, et il fallait bien admettre qu’elle se débrouillait. C’est pourquoi sa gêne disparaissait petit à petit, bien que Bradley n’ait pas manqué de mettre les deux pieds dans le plat en faisant mine de s’apprêter à faire un portrait très peu ressemblant de la jeune femme !

« C’est ça ! Dis tout de suite que je suis une escalope de thon, on ira plus vite !! N’empêche, t’imagine l’horreur s’il fallait que je représente ton égo ? Quinze mille toiles n’y survivraient pas ! »

La joute verbale était pour ainsi dire devenue leur spécialité commune. Bradley avait toujours face à du répondant en la matière, car Maya n’était pas du genre à accepter les critiques sans rétorquer quelque chose du tac au tac, quitte à être ridicule ou à mentir honteusement. Il n’était jamais déçu avec elle…La preuve, alors qu’ils se disputaient presque au sujet du physique de la blondinette, elle s’était rué sur lui en faisant mine de vouloir le frapper sans réellement s’adonner pleinement à la tâche. Une vraie bataille de gamin, durant laquelle elle ne fut pas avantagée du fait de sa tenue, et pour laquelle il y eu, comme d’habitude, match nul : A croire qu’ils cessaient toujours en même temps afin qu’aucun égo ne soit heurté. Du reste, Maya n’avait pas envie que son peignoir ne se remette à glisser et ne suggère encore davantage son corps nu en dessous. Il était probablement que Bradley ait eu une vue imprenable sur sa poitrine pendant la bataille, mais loin d’elle l’envie de lui demander si tel avait effectivement été le cas. Elle ne voulait pas qu’il ne s’empresse de lui foutre la honte ! Elle opta donc pour une nouvelle carte, à laquelle il ne s’attendait sûrement pas, puisqu’elle sortit du tiroir de sa table basse un magazine de mode pour lequel elle avait fait la couverture. En sous-vêtements, bien sûr. En tout dans le magazine, les photos de Maya occupaient une vingtaine de pages. Il avait presque s’agit d’un plébiscite lorsque le photographe avait proposé cette collaboration à la blondinette…Collaboration qu’elle n’avait pas hésité à accepter, du reste, mais ça, c’était une autre histoire.

« Ça t’embouche un coin, hein ? Bah ouais, je ne suis pas une pauvre petite chose. Je dévoile ma propre audace, et si on pense que je suis une pute, tu sais quoi ? J’en ai rien à secouer. En plus j’me trouve pas mal sur ces photos. Les mecs sont tellement nuls à chier de toute façon qu’il vaut mieux que je me fasse du bien autrement ! Au moins j’apprends à m’aimer comme ça. Donc ouais, en conclusion, je te cache des choses. Pas parce qu’on est pas pareils, mais parce que je te connais comme si je t’avais fait, je sais ce que tu vas dire. Sous entendu : Si tu dis que ma tenue fait pute, je t’étripe. Je me découvre, j’vois pas ce qu’il y a de mal à ça ! Puis c’est ton travail et tout le monde trouve ça normal, alors je vois pas pourquoi je pourrais pas prouver par a+b devant les photographes que moi aussi, j’ai un cul d’enfer ! »

Dévergondée, tout à fait. Maya venait de le prouver en quelques mots…Et diable, cette image lui allait à ravir.
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