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Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal

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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 3 EmptyMar 22 Nov - 14:04

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Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal


    Dans la vie il faut tout de même savoir garder un petit jardin secret, c’est ce que faisait la jeune femme en ne disant pas à tout à Bradley et je la comprends. Regardez simplement Bradley, lui a-t-il dit qu’il était maintenant fiancé ? Qu’il allait très prochainement se marier ? Non pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle le découvrirait bien un jour, soit rapidement en regardant ses mains, soit dans un laps de temps plus long en recevant les invitations de mariage. Comment voyait-il son avenir ? Et bien comme tout ceux qui voient la vie en rose, qui sont un peu bisounours, il se voit avec Alice, avoir deux enfants puisqu’il n’en veut pas plus et ensuite voilà, une belle famille, un beau travail et beaucoup d’amour. Alors pourquoi tout précipiter ? Pourquoi ne pas poser le tout et prendre son temps ? Tout simplement parce que Bradley est aveuglé par son envie d’avoir des gamins, par son envie d’un jour se poser. La seule personne pour qui son cœur a battu s’appel Alice, cette histoire en été n’était pas réellement finit dans sa tête, voilà surement pourquoi il n’a jamais réussit à se poser avec quelqu’un d’autre qu’elle.
    Puis ensuite retrouvailles, un baiser rapidement échangé et attention, ce n’est pas lui qui a fait le premier pas mais bel et bien elle qui l’a embrassé avant de s’enfuir, peut être de peur de la réaction du blond. Une deuxième rencontre, des mots mit sur des sentiments, des déclarations enflammées des deux cotés et le début d’une deuxième chance, ou plutôt la continuation de l’histoire qu’ils avaient commencé. Tout se passe bien, une semaine passe, une seconde puis là une idée traverse l’esprit de Bradley pourquoi ne pas la demander en mariage , pourquoi pense t’il à ça ? Il l’aime, il l’a toujours aimé, ils se sont attendus pendant trois longues années, surtout quand on est jeune et dès leurs retrouvailles se remettent ensemble, dans la vision de la vie qu’à le jeune homme, elle est la chaussure qui va à son pied, elle est la seule et l’unique qui peut faire battre son cœur donc pourquoi perdre du temps en blabla, demande en mariage ! Une demande en mariage qui correspond totalement à Bradley, un peu faite à l’arrache, un peu faite n’importe comment mais avec un je t’aime plein de sens, plein d’envie et de conviction. Bradley qui n’avait jamais cru que la jeune et belle future femme dirait oui, fut totalement surpris de cette réponse, un « oui » , un simple oui accompagné d’un baiser que jamais au grand jamais il n’aurait pensé avoir !

      J’adore le thon, j’en mangerai tout les jours, alors que toi, ben je pense que te manger une fois je vomirais longtemps encore !

    Une joute verbale qui allait totalement dans le sens de Bradley, oui lui adorait les rapports de forces, lui adorait taquiner les gens qu’il apprécie, il l’appréciait donc je vous laisse finir le raisonnement^^ ! Enfin c’est vrai que parfois il pouvait abuser, mais en temps que gamin comme il est il ne savait jamais quand s’arrêter et surtout ne ressentait pas l’envie de s’arrêter, il voulait toujours être au taquer, toujours être à fond sans jamais mettre le frein. Il profitait beaucoup de sa vie quoi qu’en pense les autres, toujours à 100 000 km il était toujours speed en gardant bien sur sa tranquillité qu’on lui connait tous !
    Une petite bagarre avec une jeune femme nue, d’habitude sa finit très mal ça, enfin mal vous m’avez compris. Il avait une vue énorme sur le décolté de la jeune femme, enfin un décolté c’est quand on est habillé, quand on porte simplement un fin linge quasiment transparent on appel ça comment ?
    Puis d’un coup elle stoppa, allant chercher un magasine qu’elle posa sur les genoux de Bradley avant de s’asseoir à coté de lui. Il passa une mais sur l’épaule de Maya histoire qu’elle se love près de lui et commença à regarder la première page.

      Franchement la photo très belle, tu es magnifique dessus !

    Il était même surpris qu’elle puisse lancer autant de chose dans cette phrase, comme si elle ne le connaissait pas. Il était lui aussi mannequin pour sous vêtements et préférait 100 fois plus qu’elle fasse ça qu’elle aille se dessaper devant de vieux dégeulasses. Car oui à en voir les photos, le photographe devait être un pro. Avant même d’ouvrir le magasine il regarda derrière. Oui il connaissait bien celui quia avait fait ça, il avait travailler avec lui auparavant.
    Il feuilleta doucement le magasin, ayant toujours Maya dans ses bras, puis une fois finit il se mit à lui dire avec un grand sourire.

      Franchement magnifique sur ses photos, pourquoi tu fais pas ça plutôt que ce que tu fais tous les soirs, même si…

    Il marqua une longue pause, un faux suspens quoi !

      Tu aurais au moins pu te raser sous les bras, sa fait négligé quand même !

    Dit-il en explosant de rire

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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 3 EmptyMar 22 Nov - 15:34

    maya & bradleyI can’t see you, But I know you’re there. • I’ll do whatever you say, okay? Just promise me you’ll come back to me. Promise me you’ll open your eyes and you’ll live a long, healthy, amazing life. Promise, promise me.I am going to live a long, healthy, amazing life with you. I promise. ;; Talk to me...

Maya aurait pu se mettre à rire, évidemment. Elle aurait pu accuser la plaisanterie comme toutes celles que lui avait sorties Bradley avant aujourd’hui. Seulement voilà, la blondinette n’avait pas envie d’être moquée ou de rire de son petit sort personnel. Elle ne s’attendait évidemment pas à l’approbation du jeune homme, mais elle aurait tout de même espéré qu’il ne ferait pas encore référence au travail qu’elle accomplissait chaque soir dans ce club. Cette rengaine, la blondinette n’en pouvait plus. C’était pour ainsi dire la fois de trop, aussi n’hésita-t-elle pas à prendre un visage à la fois glacial et impassible tandis que Bradley la regardait à nouveau. Il venait de terminer de regarder ses photos sur le magazine, et au lieu de la complimenter sans faire de remarque désobligeante, il fut parfaitement égal à lui-même. En d’autres circonstances, Maya aurait certainement mis sa fierté de côté et n’aurait sûrement pas été susceptible. Mais les circonstances étaient particulières, et la jeune femme estimait ne pas avoir à supporter ce genre de choseries. « Tu sais vraiment être un con en fait » énonça-t-elle de manière tellement glaciale qu’il était impossible de le prendre au second degré. Cette fois-ci, Maya venait d’être blessée. Ce n’était peut-être rien pour lui, puisque son existence avait toujours été paisible et qu’il avait toujours eu ce qu’il désirait, mais pour la blondinette être constamment critiquée, même de manière détournée, devenait excessivement lassant. Impossible pour elle de prendre cela avec humour…Même si elle aurait aimé, ô combien avoir la force d’en rire. « Tu sais quoi ? J’aurais pas dû te montrer ça. C’est exactement pour ça que je ne me confie pas à toi, parce que je sais par expérience que tu vas réagir comme un crétin. Tu es incapable de faire un compliment sans insulter la personne derrière, ni même de faire quoi que ce soit qui puisse passer pour un geste tendre sans attente de contrepartie ! Ouais, j’en suis là, et c’est déplorable. Moi ça me fait vraiment pas marrer. Parce que moi, je ne critique pas ce que tu fais de ton cul ou même de cette évolution merdique que tu fais. Alors merde. » Maya était dure, elle le savait, mais elle avait énormément de circonstances atténuantes. Pour une fois, elle aurait aimé qu’on l’épargne. Elle ne voulait plus être la cinquième roue du carrosse qui n’a jamais que des pseudos compliments qui dissimulent de graves insultes. Ce n’était peut-être pas le cas avec Bradley, mais le message qu’elle tenait à faire passer, c’était qu’elle ne voulait plus qu’il la juge. S’il continuait, elle finirait par ne plus parvenir à prendre ses véritables paroles sympathiques ou tendres pour ce qu’elles sont vraiment.

« Pour ça que je te crois pas quand tu dis que tu es attaché à moi. Là, j’te crois pas. Parce que personnellement, je ne te juge jamais…Et toi, tu te permets tout. Alors je dis stop. Je fais ce que je veux de ma vie, je la détruis si j’ai envie et à partir de maintenant, personne n’aura plus son mot à dire. »

Maya s’était levée extrêmement calmement, avant rangé le magazine dans la table basse parmi une pile d’autres, avant de se rendre dans sa chambre pour se changer. C’était une grande décision qu’elle venait de prendre, et elle se maudissait d’être comme ça. Bradley trouverait sûrement qu’elle exagérait, que ce qu’elle disait était hors de propos, mais elle craquait simplement sous toute la pression qu’elle ressentait depuis des mois. Ce n’était pas malin de le faire maintenant, mais Maya n’avait plus pu s’en empêcher. Aussi, lorsqu’elle revint dans le salon, relativement pâle et aussi silencieuse qu’un cimetière en pleine nuit, il fut presque dans la suite logique de sa petite révolution qu’elle ne se boive un petit shooter de saké pour se remettre. Il était frappé, c’était excellent, et quelque part, cela lui faisait du bien. Mais cela prouvait également que Maya était dans une impasse, et qu’elle avait peur du moindre jugement que l’on pouvait lui faire subir. Aussi, comme à chaque fois qu’elle s’estimait blessée, ou incomprise, la jeune femme s’était dirigée derrière son comptoir et s’était mise à cuisiner. Elle n’avait pas dégoisé la moindre parole supplémentaire et ne regardait pas Bradley. Maya venait tout bonnement de se fermer comme une huître, en vue de se protéger dans l’hypothèse où il ne lui restait plus beaucoup de temps. Elle ne voulait garder ce genre de sentiment dans son cœur désormais. Elle préférait à la limite être seule que d’être blessée par autrui.
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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 3 EmptyMar 22 Nov - 16:04

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    Jamais au grand jamais il n’aurait imaginé ce qui allait se passer, pour lui ils étaient tranquillement entrain de regarder un magasine, tranquillement entrain de déconner, bien Bradley était toujours fidèle à lui-même toujours taquin, même si la taquinerie dont il faisait preuve ressemblait plutôt à de la méchanceté pour lui ce n’était pas le cas. Oui jamais il ne voulait être méchant avec elle, les gens qu’il ne supportait pas il devenait agressif avec eux, et je peux vous dire qu’il ne se comporte pas de la même manière avec elle qu’avec une personne qu’il ne peut se voir. Mais je vous accord un point, un point que j’accord aussi à Maya, mettons nous de manière exterieur, enlevons le fait qu’elle est dans ses bras et écoutons la conversation, on penserait que quelqu’un se fou ouvertement d’une autre personne, une moquerie totalement gratuite, totalement méchante, bien qu’au fond ce n’est pas du tout ce que voulait faire Bradley.
    Donc oui la première phrase qu’elle lança fut assez difficile à entendre pour Bradley, non pas que c’était la première fois que l’on lui disait mais parce que celle qui lui disait et bien il y tenait énormément et qu’elle ne déconnait pas, tout le contraire de lui. Voilà pourquoi son sourire disparut tout doucement, au fur et à mesure que le visage de la belle se fermait, le sourire du jeune homme en faisant autant, inquiétant tout de même.

    Ce soir elle lui avait confié deux choses et à chaque fois il avait fait le con, à chaque fois il avait dit une connerie, bien sur pour détendre l’atmosphère mais aussi parce qu’il ne savait plus réagir autrement, parce qu’il ne savait plus être gentil. Oui il cachait ses compliments derrières des taquineries, il ne voulait plus se découvrir comme il l’avait fait avant. Peut être que l’homme que l’on croit tous connaitre celui qui n’a jamais souffert a vécu des choses qui font qu’il se protège. Oui c’est sur il a une carapace très épaisse, oui c’est sur il n’a pas le compliment facile mais je découvrir en même temps que vous une autre facette de lui, quand il aime quelqu’un, même si il la connait depuis longtemps il n’ose pas se découvrir, n’ose pas être gentil à fond. Une prise de conscience qu’il fait à l’instant.
    Dans sa tête des images passent, il n’entend même pas ce que la belle lui dit, des reproches surement, des choses dures comme lui, lui envoie en permanence mais voilà lui est un peu sur off, voyant leur enfance, ensemble, leur adolescence, ensemble, leur 18 ans et 21 ans qu’ils ont aussi passé ensemble. Les rires de leurs parents quand ils mangeaient encore une fois ensemble, puis le jeu que leurs parents avaient, ceux d’essayer de les mettre ensemble, ceux d’essayer d’arranger un mariage. Ils voulaient les voir ensemble mais jamais cela n’avait marché ? Peut être parce que Bradley était toujours ce connard finit qu’il était. Oui aujourd’hui il comprenait enfin, il comprenait qu’avec Maya et Maya seulement il pouvait être lui-même, enfin se forcer car être gentil était devenu quelque chose de trop compliqué pour lui.

    Il fut retiré de ses pensées quand elle se leva doucement, rangeant le magasine. Elle fonça dans sa chambre, cette fois ci sans frapper la porte, l’actrice qu’elle savait être quand elle jouait une scène n’était pas là voilà, elle était énervée pour de bon. Que faire ? Bradley pensa je vous l’avoue à partir, la fuite une chose tellement facile, mais il pensa à la jeune femme et à l’annonce qu’il avait eut. Elle était malade, elle ne pouvait fuir, la fuite une chose trop lâche qu’il avait fait trop de fois. Chaque fois qu’il était avec une femme qui lui proposait de sortir ensemble et non pas de coucher simplement ensemble, il refusait ou mentait. Il s’enfuyait quand un mec lui proposait une sortie entre pote, des amis, en avait il vraiment ? N’étaient ils pas avec lui uniquement parce que le beau blond était tout d’abord un beau garçon, un garçon qui attire des filles. Puis un garçon connu, le mannequina faisait de lui quelqu’un de connu, qu’on voyait et qu’on laissait passé, il était bourré de passe droit, encore une chose qui faisait de lui un garçon pourri gâté.
    Quand la jeune femme revint, se mettant dans la cuisine juste après s’être envoyé un verre il se lève à son tour. Se dirigeant vers la cuisine, la gorge serrée, les mains presque moite, il découvrait des sensations avec la belle, celle de l’angoisse, celle de la peur de se découvrir et bientôt il allait présenter des excuses, des choses qu’il n’avait jamais faite auparavant, comme quoi à 23 ans il y a un début à tout !

    Arrivé dans la cuisine, il ne joua pas son jeu habituelle du calin, le calin ne résoudrait rien cette fois-ci, il fit donc face à la jeune femme. Enfin face n’est pas le bon mot puisqu’elle ne voulait pas le regarder, qu’importe le fait qu’elle ne le regarde pas lui donnait du courage, elle ne l’intimidait pas il pu donc commencer.

      Tu as raison Maya, je suis le pire des cons, tu fais tout pour moi et en échange tu as quoi ? Des moqueries. J’arrive pas, je sais pas pourquoi j’arrive pas à être simplement gentil, il faut que je compense avec des taquineries, des choses totalement fausses et qui pour moi ne pouvaient faire de mal.

    Il marqua une pause pour déglutir, et c’est vrai le fait de parler des poils qu’elle n’avait pas, était une chose fausse jamais il n’avait voulut la vexer, juste la faire rire mais qu’importe il continua.

      Je tien à toi, même si ça se voit pas tu es un pilier, dans ma vie je n’ai pas eut de problèmes mais je n’ai pas non plus eut de superbes joies, les seules que j’ai eut tu y étais, ou tu en étais la cause. Je ne veux pas te perdre, je veux pas te faire souffrir. Je vais tout faire pour changer, au moins avec toi, mais s’il te plait accepte mes excuses !

    23 ans, il m’aura donc fallut 23 ans pour découvrir cette facette de Bradley, une facette qui me plait bien, mais attention je ne veux pas la voir apparaitre avec tout le monde !

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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 3 EmptyMar 22 Nov - 17:05

    maya & bradleyI can’t see you, But I know you’re there. • I’ll do whatever you say, okay? Just promise me you’ll come back to me. Promise me you’ll open your eyes and you’ll live a long, healthy, amazing life. Promise, promise me.I am going to live a long, healthy, amazing life with you. I promise. ;; Talk to me...

Maya ne savait pas ce qui la retenait de l’envoyer chier une bonne fois pour toute. Elle était tentée, car ce serait une délivrance et une manière bien à elle de faire comprendre qu’elle n’était plus le punching ball qu’elle avait été durant tant d’années. Jusqu’ici, elle avait toujours fait ce que l’on attendait d’elle, elle s’était montrée gentille, patiente, voire même effacée tout en s’oubliant au passage. Elle n’avait peut-être pas subit l’évolution que l’on espérait, mais elle avait fait des efforts. A chaque fois que Bradley la désapprouvait, elle se remettait en question, comme s’il tenait la vérité entre ses mains et que son devoir à elle était à tout prix de l’écouter et de le croire. Ce soir elle avait mis un terme à cette mascarade, de manière brutale, inattendue, presque cruelle…Mais il s’agissait d’une question de survie. Maya ne pouvait plus continuer à s’oublier et à faire comme si elle n’existait pas. Bradley avait eu beau lui dire qu’il tenait à elle et qu’elle existait au moins pour lui, curieusement ces mots sonnaient faux dans l’esprit de la demoiselle. Tout lui semblait être un odieux mensonge et elle n’aurait jamais cru un jour que son cœur se serrerait face à la déception. Certes, elle écoutait, le jeune homme avait même toute son attention, mais elle se refusait à le regarder et à quitter des yeux la seule chose au monde qui n’allait pas la décevoir ou lui faire véritablement du mal : Sa cuisine. C’était un défouloir idéal et pour un peu, Maya aurait pu parler « d’orgasme culinaire » si seulement ce terme avait été approprié. Elle n’était pas seulement blessée, elle avait mal. Le fait qu’il ne s’excuse atténuait un peu de cette douleur, mais une large partie d’elle-même ne souhaitait pas le croire. C’était trop facile de piétiner quelqu’un et d’ensuite chercher son pardon. Ce n’était pas ainsi que cela marchait, dans son monde à elle du moins. Il fallait dire qu’elle était peut-être trop souvent partie du principe qu’un ami empêche les larmes de couler, il ne les fait pas verser. Une pure utopie sans doute, mais Maya n’était pas sans cœur. Elle pouvait difficilement dire que cela ne l’atteignait pas et qu’elle n’était pas touchée par ses paroles. A voir jusqu’à quel point elle serait encore capable de le croire.

« Je suis la seule personne au monde sur laquelle tu pourras toujours compter. Tu peux te confier à moi sur tout, j’ai toujours accepté d’être ton épaule en cas de coup dur et l’oreille la plus attentive qu’il soit. C’est ça que je suis, une épaule, une oreille. Même pas une femme avec un cœur énorme qui explose, non, une épaule et une oreille. Tu vois, sincèrement j’en ai ras le bol. Moi, on ne me regarde pas dans les yeux, on ne me respecte pas. Je suis une ombre. C’est ça que je suis. Pour ça que tout à l’heure je disais qu’une fois que j’aurais disparu, il ne restera rien. Parce que je n’ai rien fait de spécial. Je n’ai jamais marqué les esprits, ni fait quelque chose de tellement extraordinaire qu’on parlera encore de moi dans des années, non, je vais disparaître exactement comme j’ai vécu. Toute seule. »

Dieu sait qu’elle aurait voulu être positive, ne pas tomber dans ce côté tragique qu’avait soudainement pris sa vie. Mais au lieu d’être battante comme elle l’avait toujours été, Maya baissait un peu les bras. Quelque part, difficile de se dire que cela irait mieux demain dans ses conditions…Sa patience était à bout. A maintes et maintes reprises elle avait tenté de faire comprendre à Bradley qu’il allait trop loin, et il était dommage qu’il ne s’en rende compte que maintenant.

« Tu te fous peut-être de ma liste et de tout ce que je peux bien faire de mes dix doigts, mais au moins, je m’accroche à quelque chose. Parait qu’on n’est jamais mieux servis que par soi-même dans cette putain de vie. »

Maya haussa soudainement les épaules, comme si elle se moquait de tout. Mais dans un élan de cette sorte de gentillesse qui était la sienne, elle eut le réflexe de lui servir un shooter de saké, comme s’il avait autant besoin de se remettre qu’elle. C’était incroyable qu’elle n’arrive pas à lui en vouloir…Elle n’allait pas lui sauter dans les bras par principe, pour marquer le coup, et elle n’était pas moins triste. Disons qu’elle ne voulait pas endosser le rôle de la méchante…Elle ne voulait pas faire cette évolution, pas dans ces circonstances.

« L’alcool c’est top en fait. J’aimerais bien me payer une bonne cuite pour être totalement anesthésiée. Franchement, ce serait un vrai orgasme alcoolique. T’es pas d’accord ? »

A sa manière, Maya acceptait ses excuses. Sauf que cette fois, elle n’avait pas envie de le rassurer…Quelque part, c’était plutôt à lui de la rassurer…Pour une fois, que les rôles soient inversés !
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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 3 EmptyMer 23 Nov - 18:55

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Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal


    Comment réagirait Bradley si elle venait à l’envoyer chier ? Une question qu’il et que je ne me suis jamais posé, pourquoi ? Tout simplement parce qu’entre eux il y avait une grosse amitié et même si Bradley abusait souvent elle lui pardonnait toujours, mais voilà partons du principe qu’elle l’envoie totalement chié et qu’elle lui demande de partir que ferrait il ? Et bien touché dans son égo il partirait bien sur la queue entre les jambes. Après ça ? Et bien surement silence radio, Bradley est quelqu’un qui mine de rien peut se braquer rapidement, si quelqu’un l’envoie chié il y a un truc qui se passe, le cerveau ce bloque et c’est adieu bye-bye. Pas besoin de faire de vanne, pas besoin d’essayer de se rattraper, vous envoyez chié le beau blond il ne vous adressera pas la parole jusqu’à que vous veniez le voir. Une grosse connerie, c’est comme ça qu’il a perdu beaucoup de vrais amis. Une connerie surement mais quand on est comme Bradley, têtu, puéril, macho, trop sur de lui, méchant, sans cœur j’en passe et des meilleurs on arrivé à déconnecté le coté sentiment. Perdre Maya il n’y pensait même pas mais je pense qu’il réagirait comme il l’a fait avec d’autres anciens amis, faire comme si il ne perdait rien, il se mentait jusqu’à s’en persuader et voilà le tour était réglé.
    Si elle venait à mourir ferrait il la même chose ? Non du tout perdre quelqu’un il ne l’avait jamais vécu, mais là tout serrait différent, son cerveau n’aura pas fait le blocage et la se serrait le drame, il serrait surement en larme pendant l’enterrement, surement en larme un certains temps puis petit à petit son coté cœur de pierre prendrait le pas sur le reste, oui il arriverait à l’oublier, c’est con à dire mais il est comme ça. Enfin bref je trouve que penser à ça c’est quelque chose de totalement nul, soyons comme Bradley toujours positif, la jeune femme ne décédera pas ? Pourquoi ? Tout simplement parce que pour Bradley on vit dans le monde de Candi, tout le monde il est gentil, tout le monde il est beau et vous croyez que les gens gentils et beaux ils meurent d’une conne de maladie ? Jamais, voilà comment ça se passe dans la tête de Bradley, voilà surement pourquoi il n’arrive pas à changer, pas à se mettre à sa place. La voir négative comme ça il a du mal, là voir faussement positive aussi, il ne comprend pas pourquoi elle fait une liste à la con alors que pour lui elle aura toute la vie pour réaliser des choses, pourquoi se presser de trouver quelqu’un pour se marier ? Bon niveau mariage Bradley est très, mais vraiment très mal placé pour critiquer mais vous savez comme tout bon connard Bradley aime dire ce qu’il faut faire, mais surtout pas que l’on fasse ce qu’il fait lui !

      Arrête tes conneries, tu dis n’importe quoi ! Une oreille et une épaule, t’es bien plus que ça ? Tu me reproches quoi là, soit plus claire je ne comprends pas. T’es entrain de dire que je n’ai jamais été là pour toi ? Mais c’est dégeux ça bien sur que j’ai déjà été là pour toi. Tu m’as souvent vu faire la gueule ? Je déconne oui à faire le mec qui veut des câlins mais c’est simplement pour avoir du contact câlin avec toi, ça j’y arrive qu’avec une seule personne et elle se trouve en face de moi !

    Oui elle venait de le blessé, surement la première fois qu’elle le faisait, surement l’une des premières fois que quelqu’un arrivait à le toucher autant. Comme si elle avait traversé cette carapace, oui elle lui avait fait mal, mais peut être un mal pour un bien, il était entrain de réagir, entrain de lui confier des choses qu’il ne lui avait jamais confié. Elle ne savait peut être pas pourquoi il n’arrivait pas à trouver une bonne femme.
    Pour ce qui est de la prise de conscience ne dit on pas mieux vaut tard que jamais ? Encore une fois c’est toujours plus facile à dire quand on est de notre coté ou au pire du coté de Bradley qui lui n’a fait que donné des coups alors que Maya les encaissait mais voilà dans la vie il faut dire pardon, peut être que l’ancien Bradley, enfin ancien entre guillemet aurait dit à la belle Maya de rajouter sur sa liste « Pardonner à un con nommé Bradley », mais ce serrait une touche d’humour qu’elle ne prendrait surement pas du bon coté !

      T’as raison, on est jamais mieux servit que par soit même, mais je pense qu’on peut aussi avoir besoin de quelqu’un, et je veux être ce quelqu’un pour toi. Ta liste c’est vrai je m’en moque mais c’est surement parce que je n’arrive pas à comprendre l’intérêt, tu ne vas pas partir Maya, tu vas avoir un poumon j’en suis totalement convaincu. Des gens comme toi il n’y en a pas assez sur terre pour qu’ils partent comme ça !

    Oui tout ce que disait le jeune homme il le pensait, même si je trouve que dans sa bouche ça fait spécial, comme si il ne le pensait pas comme si il le disait pour faire plaisir chose qui n’est vraiment pas le cas, un Bradley gentil on a toujours voulu le voir mais jamais pensé que ça donnerait ça.
    Quand elle lui tendit le verre il lui dit non de la tête le jeune homme ne buvait pas et n’allait pas faire l’effort pour elle, il ne voulait pas vomir, il avait passé une assez mauvaise soirée comme ça.

      Je ne suis pas d’accord, mais si tu veux le prendre cet orgasme alcoolique je veux bien t’accompagner. Tu dois bien avoir une bouteille de coca, on dira que c’est du whisky coca et je suis sur que j’arriverai à persuader mon cerveau que je suis ivre.

    Dit-il avec un grand sourire amical.

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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 3 EmptyMer 23 Nov - 19:54

    maya & bradleyI can’t see you, But I know you’re there. • I’ll do whatever you say, okay? Just promise me you’ll come back to me. Promise me you’ll open your eyes and you’ll live a long, healthy, amazing life. Promise, promise me.I am going to live a long, healthy, amazing life with you. I promise. ;; Talk to me...

Le fait qu’ils ne se comprennent pas sur un certain nombre de points précis n’étonnait plus vraiment Maya. Après tout, ils n’avaient pas eu la même vie. Bradley avait toujours été aimé, voulu, même avant sa naissance il avait été désiré. On ne pouvait pas en dire autant d’elle. Était-ce vraiment si égoïste et irréaliste que de vouloir être un peu voulue, désirée, aimée ? D’accord, sa liste pouvait paraître ridicule, mais c’était une manière comme une autre de remplir cette enveloppe vide qu’elle avait l’impression d’être. Si bien que lorsqu’il se moquait et disait qu’il ne voyait pas l’intérêt, Maya ne pouvait s’empêcher de rire. Celui-ci n’était pas sincère ou joyeux, il marquait plutôt le cynisme de la jolie blonde. Elle n’était pas aussi naïve que lui et ne croyait pas non plus aux contes de fées. Elle était passée sur le billard plus souvent qu’à son tour et les promesses non tenues, elle ne les comptait plus. Au début, elle avait voulu croire en la science, au fait que celle-ci puisse la guérir et lui garantir une vie longue et prospère. Mais elle allait de désillusion en désillusion depuis. Forcément, il y avait de quoi douter, être en colère, se révolter même contre celui censé être son meilleur ami. Bradley n’y était pour rien dans l’histoire. Il n’avait pas violé sa mère, n’était pas à l’origine de cette haine qu’éprouvait Maya envers elle-même, ni le responsable de sa maladie. Il l’avait soutenue, il l’avait blessée, elle n’était pas toujours d’accord avec lui mais il était en face d’elle, il était resté. Il avait des tas de défauts, mais il était là aujourd’hui. Maya aurait pu s’adoucir à cette simple pensée, mais au lieu de cela, son visage demeura impassible durant toute la tirade de Bradley, la blondinette se contentant d’enchaîner les shooter de Saké sans l’ombre d’une hésitation. Après tout, elle avait une résistance hors norme à l’alcool…Non pas qu’elle ait énormément de pratique, mais son organisme savait être résistant au moins pour cela.

« Honnêtement ? C’est ton égoïsme qui me choque. On est pas pareils toi et moi, personnellement je n’aime pas le contact physique, et je ne vais pas te faire un dessin, tu sais pourquoi. J’en accepte uniquement de toi, seulement le fait que tout à l’heure ça ait été aussi…Égocentrique comme demande, bah ça me déglingue ! Le monde pourrait s’écrouler autour de toi que tu serais encore capable de sortir un sourire béat et une connerie pour détendre l’atmosphère. Désolée, mais je ne crois pas aux bisounours. Je ne sais pas faire semblant à ce point là et personnellement, si je savais que j’avais une personne chère mourante, j’utiliserais tous les mots et les actes du monde pour lui faire comprendre ! Je la ferais se sentir importante, je voudrais profiter de tout le temps dont je dispose pour lui dire à quel point ma vie n’est rien sans elle. Je voudrais…L’apaiser, la soulager, prendre sa douleur en la faisant mienne, me battre quitte à m’épuiser pour qu’elle sache que quelqu’un s’en soucie ! Si tu étais dans mon cas, je ferais tout ça. J’utiliserais toute la sincérité dont je suis capable et je te dirais toutes ces choses. Pour que tu n’aies pas de regrets et que tu saches que si ça doit foirer, quelqu’un ne t’oubliera pas, quelqu’un prouvera au monde entier que tu as existé. Tu n’es pas comme ça. J’suis même pas sûre que tu t’en soucierais durant une semaine ! On est proches, nul ne le sait mieux que moi, mais tu n’as que toi en tête. Te défoncer pour quelqu’un, j’suis pas sûre que tu saches ce que ça veut dire. Imaginons que les rôles soient inversés, tiens. Tu sais ce que je ferais exactement ? »

Ce n’était qu’une question rhétorique, puisqu’elle comptait lui en faire la démonstration. Il est évident qu’un croquis vaut mille discours, mais en l’occurrence, les mots allaient être ses meilleures armes. Quelque part, Maya cherchait à lui rendre service…Elle n’arriverait sûrement pas à le faire changer de but en blanc, mais au moins à lui ouvrir un tant soit peu les yeux quant à son égoïsme et à cette naïveté ne lui rendant pas service. Maya voulait qu’il profite de sa présence autant qu’il le pouvait au lieu de fermer les yeux et de croire que tout était au mieux dans le meilleur des mondes. La blondinette ne dramatisait pas, d’ailleurs elle n’avait pas spécifiquement l’air triste…Elle était juste lucide et prévoyante. Quant à sa démonstration, c’était une autre paire de manche. Maya avait posé son petit verre, s’était approchée de Bradley et avait pris délicatement son visage dans ses mains. Ses traits de porcelaine s’étaient soudainement marqués d’une douceur, et d’une émotion que personne ne lui avait connue jusque là. Sérieusement, elle se mettait dans le cas où Bradley lui apprendrait qu’il était mourant et qu’elle pouvait être en train de le voir pour la dernière fois. Elle le regardait donc dans les yeux, son océan d’un bleu saisissant s’était soudainement humidifié et un sourire tendre s’affichait désormais contre ses lèvres. Quelque part, c’était la meilleure facette de sa personnalité qu’elle était en train de montrer. Une facette démonstrative, délicate, sans armure.

« Tu étais là. Tu as peuplé mes jours et mes nuits et grâce à toi, je suis devenu quelqu’un de formidable. J’ai grandis avec toi, appris avec toi. Tu ne mourras jamais puisque tu es ancré en moi, dans ma mémoire, dans mes plus précieux souvenirs. Je ne peux pas te sauver mais je peux te regarder dans les yeux et te faire comprendre que si tu pars, mon monde s’effondre. C’est là le merveilleux de l’être humain, non ? Gravir des montagnes vertigineuses, se sentir comme mort après sa chute…Et trouver quelqu’un de formidable pour combler sa peine. S’émerveiller soudainement devant la clarté des étoiles qu’une personne sait rendre plus brillantes. Avoir l’impression d’être unique, indispensable et invincible dès lors que l’on croise le regard de cet être cher. Tu es tout ça pour moi. Et je n’abandonne pas. Je ne peux pas te sauver…Mais je peux tenir ta main et refuser de la lâcher jusqu’à ce que l’on ne m’arrache cette étreinte de force. »

Maya avait saisit la main de Bradley avec fermeté afin de lui prouver la force de ses dires, avant de passer délicatement sa main libre dans ses cheveux pour mieux le serrer dans ses bras. Ce n’était pas une étreinte intéressée mais bien sincère, étonnante, invincible. La blondinette se serait sentie invincible dans le cas où les rôles auraient été inversés, et n’aurait eu de répit qu’au moment où sa peine se serait amoindrie. Mais les rôles n’étaient pas inversés, et contrairement à elle, Bradley n’avait sûrement pas la même façon de prouver son attachement, ni même, si cela se trouvait, le même attachement. Voilà pourquoi elle finit par s’écarter, haussant les épaules pour dédramatiser, avant de sortir effectivement une grande bouteille de coca du frigo, fidèle à ce qui avait été dit précédemment. Tout en lui servant un verre avec l’attention la plus particulière, et tandis qu’elle ne le regardait pas, Maya enchaîna, bien évidemment :

« Ce serait ma façon de te montrer à quel point tu comptes. Mais on est pas pareils, toi et moi. Aussi, voilà ton Beaujolais américain, moi j’anesthésie la douleur avec du saké. J’aurais beau essayer, je crois que je ne pourrais pas me suicider avec l’alcool. J’suis pas comme ma mère. Ma vraie mère, j’veux dire. »

Maya venait de donner une autre confidence comme s’il s’agissait d’un boulet de canon n’ayant aucune importance. L’alcool commençait peut-être à faire son effet, tout compte fait.
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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 3 EmptySam 26 Nov - 19:12

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    C’est vrai quand on y pense, le fait qu’ils ne se comprennent pas sur beaucoup de points été du à beaucoup de chose, tout d’abord ils n’avaient pas eut la même éducation, bien sur vous allez me dire ils se voyaient beaucoup et leur parents étaient de bons amis, certes c’est vrai mais cela n’aidait pas forcement.
    Quand on compare leur vie tout est fait pour qu’ils n’aient rien en commun, le jeune homme est pas fleur bleu mais le genre de mec qui croit au compte de fée (oui ça fait quand même efféminé mais c’est un moyen de tout mettre globalement parlant), Maya quant à elle a vécu tellement de choses injuste qu’elle ne croit plus en rien, le seul moyen de s’accrocher entre guillemet à la vie, le seul moyen pour elle d’avoir un but c’est de se fixer une liste, une liste qui ne dérange pas Bradley mais qui le surprend. Lui ne comprends pas pourquoi quelqu’un même quelqu’un de malade à besoin d’écrire noir sur blanc ce qu’elle veut faire, c’est quand même surprenant pourquoi avoir besoin de ça ? Peut être pour réussir à poser ce en quoi elle croit encore, oui tellement déçu par la vie elle n’a plus rien.
    Elle est une femme gentille, attentionnée qui prend soin des gens qu’elle aime alors que le jeune homme est quelqu’un d’égoïste même si il ne se l’avoue pas, la réaction qu’il a eut ce soir en est encore la preuve, apprenant qu’elle était malade il n’a pas trouvé mieux pour détendre l’atmosphère que de parler de lui, de demander un massage, des papouilles ou autres choses pour lui et non pour la jeune femme. Mais plus qu’égoïste je dirais que c’est un garçon très maladroit, oui le jeune homme pensait bien faire, il voulait détendre l’atmosphère, si il était malade il ne voudrait pas qu’on compatisse, pas qu’on lui sorte de long discours, il voudrait juste qu’on passe les jours comme si chacun d’eux était le dernier, des soirées tous les soirs. Des filles à gogo mais surement pas de liste, oh non tout lui tomberait sur la tête un peu comme une surprise, une envie de voyage ? Ben faisons un prêt on partira demain, envie de se marier, et bien marions nous, envie de faire X choses et bien faisons ses X choses. Voilà comment il serrait encore une fois c’est toujours plus simple de dire si j’avais ça je ferrais ça, quand on se trouve devant le fait accomplit, quand on est malade ou mourant on doit surement voir les choses différemment et ça Bradley ne voulait pas le savoir, il préférait encore ne pas comprendre ce que c’était d’être malade ou mourant, Bradley comptait bien garder son ignorance et son air enfantin encore quelques années, au moins le temps d’avoir des enfants, peut être bien plus rapidement qu’il ne le pense qui sait.

      Oui je vis dans le monde des bisounours mais je ne peux pas te laisser dire que je fais semblant, je suis un gars nature, un gars qui dit toujours ce qu’il pense. Une erreur d’être comme ça ? Je pense que personne dans cette pièce ne puisse juger, ni toi, ni moi. Je fais des erreurs ça j’en fais mais c’est comme ça, j’ai encore le droit à ça. Je sais que ce n’est pas ton cas, je sais que tu es malade et qu’en faite tu te sens menacés chaque jour, tu ne peux pas te réveiller insouciante, tu ne peux pas faire pleins de choses mais ça je n’y peu rien.
      Prendre ta douleur ? Ce ne sont que des mots, pourquoi les dires alors qu’on ne vit pas dans ce monde rose qu’est celui des bisounours, tu ne le sais peut être pas, mais si je pouvais m’arracher le cœur pour te le donner je le ferrais. Encore une fois que des mots, tellement facile à sortir, tellement facile à écrire mais beaucoup plus dur à ressentir. Ce que je ressens je le garde pour moi, quand c’est con surtout !

    Oui le jeune homme voulait tout faire pour qu’elle aille mieux, manque de chance il fallait une greffe de poumon le seul moyen pour lui de la sauver serait de se condamner, une décision difficile mais qu’il voulait bien prendre. Malheureusement ou peut être heureusement ils n’avaient pas le sang compatible, le gros problème de la belle, le fait de ne pas avoir un sang universel, ce serait facile si elle était O positif, un sang qui peut être un receveur universel.
    Quand la jeune femme changea les rôles il ne se sentit pas très bien, mais encore une fois il ne voulait pas aller à son encontre, ce qu’il avait compris c’est qu’elle voulait vivre, elle ne voulait pas qu’il la contredise, qu’il tourne ce qu’elle fait en dérision. Il l’écouta attentivement, son corps été la mais son esprit ne l’était pas du tout, se changement de rôle ne ferrait rien, il ne changerait surement pas d’avis.

    Quand la jeune femme finit son monologue il préféra ne rien dire, pour plusieurs raisons, la première est surement l’unique explication, le fait qu’il n’avait pas vraiment écouté ce qu’elle avait dit, quand on écoute pas on ne peut pas répondre c’est mathématique. Puis deuxièmement même si il avait totalement écouté ce qu’elle lui disait il n’aurait pas su quoi dire. Que voulez vous répondre ? Il était mannequin pas acteur, se mettre dans la peau de quelqu’un, faire semblant il ne savait pas. Oui c’est vrai, ne pas savoir faire semblant c’est un problème dans la vie de tout les jours, une vie où l’on fait toujours semblant, une vie ou l’on ne montre jamais réellement qui on est, ce que l’on pense et ce que l’on veut.

      Merci, désolé de ne pas pouvoir t’accompagner avec l’alcool mais si je bois un seul vers de saké je vais finir carpette par terre, ah moins que ce soir ce que tu veux.

    Demanda-t-il avec un léger sourrire, que ferrait-il si elle lui disait oui ? Et bien il boirait, il aurait fait plaisir à la jeune femme d’un coté, mais vomir partout dans son appartement ne lui plairait surement pas, Bradley le lendemain se souviendrait de rien et ils seraient peut être en froid après.

      Le suicide, un acte courageux mais mettre fin trop tôt à une vie c’est quand même odieux ? Maya dit moi que tu as envie de vivre s’il te plait, j’ai besoin de l’entendre.

    Oui, la phrase de la jeune femme l’avait interpellé, il ne voulait pas entendre un jour que sa meilleur amie, la prunelle de ses yeux venait de se suicider, il serait toujours là, besoin de parler il serrait là, besoin de sortir ils sortiront.

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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 3 EmptyDim 27 Nov - 19:58

    maya & bradleyI can’t see you, But I know you’re there. • I’ll do whatever you say, okay? Just promise me you’ll come back to me. Promise me you’ll open your eyes and you’ll live a long, healthy, amazing life. Promise, promise me.I am going to live a long, healthy, amazing life with you. I promise. ;; Talk to me...

A présent, après avoir pleuré, hurlé et clairement laissé entendre sa peine comme sa détresse, Maya faisait une moue parfaitement indéchiffrable. Elle n’était pas mécontente, pas en colère, mais elle n’était pas prête à exploser de joie pour autant. Son ressentiment était complexe. Ils n’étaient définitivement pas semblables avec Bradley, pourtant cette différence ne les avait jamais séparés auparavant. Ils s’étaient toujours entendus, compris et soutenus. Maya ne savait pas très bien quelle impasse était la leur, mais ils se trouvaient en plein dedans. Comme s’ils ne voulaient pas céder un pouce de terrain l’un comme l’autre, comme s’ils se trouvaient dans la peau d’un couple qu’ils n’étaient pas, en plein cœur d’une dispute stupide à propos d’un mauvais film que seul l’un d’eux souhaitait regarder. Maya aurait évidemment pu renforcer le côté dramatique de la scène en se mettant à pleurer, surtout maintenant qu’il lui était facile de constater à quel point le romantisme et la sensibilité n’étaient pas les points forts de Bradley…Mais au lieu de cela, elle haussa les épaules, faisant fi de tout cela comme si plus rien n’avait d’importance. En vérité, la blondinette était fatiguée de se battre constamment contre des moulins à vent, dont le jeune homme faisant malheureusement partie. Il ne souhaitait pas changer ? Très bien, ils étaient en démocratie et cette liberté était sienne. Il ne souhaitait pas non plus comprendre le message qu’elle cherchait à faire passer ? Tant pis. Maya n’insisterait plus à l’avenir, n’apposerait plus d’argument et laisserait évidemment le jeune homme déterminer de la suite de sa vie…Dont elle ne ferait plus partie longtemps à en croire le discours hautement alarmiste de son chirurgien unique et préféré, mais ça, c’était une toute autre histoire. « Les mots soulagent, ils font aussi plaisir à entendre. Vaut mieux un « j’ai envie de toi » qu’un « putain ta gueule elle me revient pas » tu crois pas ? » Après avoir haussé les épaules à nouveau et prouvé par a+b le fait que son discours n’avait plus grande importance, Maya esquissa un petit sourire amusé. Elle prenait à nouveau cela en dérision, fidèle à cette impassibilité qui était désormais la sienne. L’importance, elle ne souhaitait plus connaître ce mot…Il lui avait fait trop mal auparavant et tout particulièrement ce soir. S’il fallait qu’elle accorde moins de place à Bradley pour éviter d’être triste, peut-être fallait-il commencer dès maintenant, n’est-ce pas ?

« En fait, c’est hyper déprimant ici…On va prendre ma bécane et allez faire un golf tiens, zou ! »

Nouveau rire. Mais cette hilarité ne laissait rien présager de bon : Maya n’était pas saoule, au contraire elle avait rarement été aussi lucide et la précision de ses gestes lorsqu’elle remit tout ce qu’elle avait sorti pour faire la cuisine dans le réfrigérateur le prouva aisément. Cependant elle ne voulait plus être dans cet appartement immense pour l’instant. Elle avait besoin d’air et non plus seulement d’espace. Elle s’occupa donc de ranger l’intégralité de la cuisine, délaissant ce saké qui ne lui faisait pas autant de bien qu’elle l’aurait cru avant d’attraper deux casques de moto, ses clefs et ses clubs de golf. Le fait qu’elle y joue était en soi étonnant pour quiconque ne l’ayant jamais vue faire. Mais Maya était une femme surprenante et plus que tout elle aimait l’être face à ces quelques personnes prétendant la connaître, comme Bradley. En vérité, ils ne se connaissaient pas réellement, ou à défaut en surface. Peut-être était-ce l’occasion de briser la glace, de s’amuser et de marquer une séparation dans leur amitié ? Maya pensait qu’il s’agissait de la meilleure solution…Mais en vérité, à l’heure actuelle, il n’existait aucune solution pour la rassurer véritablement.

« Alors on est partis ? Allez Brad, fais pas ton rabat-joie tu vas prendre le pied de ta vie je te le garantie ! »

C’était un tel renversement de situation que n’importe quel cardiaque aurait pu en prendre un sacré coup. Mais l’enthousiasme de Maya les conduisit justement jusqu’au parking sous terrain de sa résidence où elle pu enfiler son casque et inciter Bradley à s’accrocher à elle avant de démarrer sa magnifique moto sportive avec laquelle elle avait vécu tant de sensations fortes. Hors de question de prendre une voiture et de s’ennuyer dans les éventuels embouteillages de quatre heures du matin…Au lieu de cela, Maya fut en mesure de faire un slalom mené de main de maître entre les automobilistes présents afin d’être d’autant plus vite au club de golf où elle avait ses entrées. Aussi, après s’être garée d’un coup de frein exceptionnel, Maya enleva son casque et fit signe à l’agent de sécurité, qui lui offrit un sourire des plus charmeurs, de leur ouvrir la grille. En moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, ils furent à l’intérieur des vestiaires à décider de leur tenue. Tout le green était chauffé, par conséquent ils pouvaient se permettre des tenues légères, et comme ledit club appartenait à son père, il n’y avait aucun souci à se faire : Ils ne seraient pas dérangés avec de nombreuses heures.

« Mon père l’a acheté il y a longtemps. Il sait que j’adore ce sport…Il sait que ça me défoule et qu’après, je suis guillerette comme une pucelle pendant des jours. Tu peux choisir ta taille dans les tenues, elles sont réglementaires, et je matte pas, parole de scout ! »

Maya s’était effectivement retournée et avait commencé à se déshabiller elle-même, sans l’ombre d’une pudeur, afin d’enfiler le sempiternel t-shirt moulant blanc et la jupe assortie. Certes, elle n’était pas saoule, mais sans doute l’alcool précédemment ingéré affectait-il sa « politesse » habituelle. Maya pouvait difficilement être plus franche du collier et moins prude…
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MessageSujet: Re: Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal Les coups, quand ça vous arrive oh oui ça fait mal - Page 3 EmptyMar 29 Nov - 10:00

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    Ce que l’on pouvait à présent noter et surtout souligner c’est le fait que le beau jeune homme ici présent est souvent très à l’aise, souvent dans son élément mais ce soir ce n’est pas le cas. Parler de sentiments c’est quelque chose qu’il ne sait pas faire, qu’il n’aime pas faire et qu’il ne veut plus jamais refaire. Oui ce soir ils venaient de vivre leur première dispute, une dispute plus proche d’une dispute de couple que d’une dispute d’ami. Parfois oui la question pouvait se poser, oui parfois on pouvait se demander si les deux là n’avaient pas plus une relation de couple que de bons amis. Il était parfois jaloux quand il la voyait avec un homme, chose qui arrivait rarement je vous l’accorde, mais le fait qu’il déteste le travail qu’elle fait en est peut être la cause. Quand vous avez un ami, vous le laissez faire ce qu’il veut de son corps, de son temps et surtout ce qu’il veut de son travail, que cet ami soit un homme ou une femme, qu’il soit une simple connaissance ou un très bon amis. Vous ne faites pas de commentaire sur ce qu’il fait. Bradley ne supporte pas la voir danser quasiment nue devant des hommes, un homme ne supporterait pas de voir sa femme faire ça, mais un ami est ce vraiment la même chose ? Bradley vous expliquera qu’elle n’a pas à s’exhiber devant des gens surtout qu’elle à de l’argent, mais je pense de plus en plus que c’est de la jalousie, de la simple jalousie. Bradley inconsciemment la voudrait peut être uniquement pour lui, sortir avec ? Une question qu’il ne c’est jamais posé mais qui pourrait commencer à se poser maintenant qu’il sait qu’elle va bientôt mourir, pourquoi hésiter alors qu’elle n’a plus beaucoup de temps.
    Une hésitation légitime puisqu’il est bientôt marié et qu’il n’a jamais ressentit quelque chose de plus qu’amical pour elle, comme si le fait d’apprendre qu’elle n’allait pas bien, qu’elle était malade avait créé un déclic dans sa tête.

      Tout de suite dans l’extrême, tu prends un exemple bien trop sec. Entre un faux je t’aime et un vrai je t’apprécie je préfère le second.

    La jeune femme changea tu tout au tout, elle qui avait l’air fermée, sans expression devenait d’un coup très joyeux, ayant envie de faire un golf. Le golf un sport que Bradley n’a jamais pratiqué mais qu’il adore regarder à la télévision. Ce soir se serait un moyen de tester, de s’amuser avec la jeune femme, chose qui n’était pas du tout garantit quand on voit tout ce qui se passait en ce moment.
    Prendre une moto ? Voilà ce qui ne le rassurait pas forcement, il n’était pas à l’aise sur ce genre d’engin de la mort, pire que ça, il ne supporte pas qu’on conduise, une impression très spéciale de subir de ne pas être maitre de son destin, chose pas totalement fausse quand on y pense.
    Pour une fois il ne serait pas rabat joie, il avait toujours eut envie de faire du golf se serait surement l’occasion, bien sur là enfin ils allaient rire, ils avaient vécu une première dispute il fallait entériner tout ça avec des sourires, des rires, de l’amusement, chose qui caractérisait plus que tout leur relation.

      Rabat-joie moi ? Jamais, bien sur que je te suis, le plaisir de t’écraser au golf. Après prendre mon pied on verra bien, mais le pied de ma vie là j’en doute, à moins que tu me montres tes talents cachés.

    Dit il en riant, espérant encore une fois que cela ne la froisse pas, oui de plus en plus il fallait qu’il calme ce qu’il disait d’habitude, il ne voulait pas encore une fois qu’elle se braque comme elle avait fait plusieurs fois ce soir, elle était sensible en cette soirée. Elle lui avait avoué trop de chose, il c’était trop moqué d’elle il fallait donc que tout se tasse pour ensuite repartir sur les mêmes bonnes bases qu’ils ont toujours eut.
    Ils montèrent sur une moto, une grosse sportive, très belle moto soit dit en passant. Bradley grimpa et s’attacha de toutes ses forces à la jeune femme, là il devait la serrer comme jamais personne ne l’avait serré comme il n’avait jamais serré personne non plus. Elle slalomait entre les voitures, très bonne conductrices bien que ne rassurant pas le passager, Bradley subissait beaucoup, très crispé mais que voulez vous. Il poussa un ouf de soulagement quand il aperçut les grilles du golf, le golf que possédait son père enfin c’est ce qu’en déduisait le beau blond.

      Tu peux mater j’ai rien à caché !

    Dit il en souriant et en se servant dans les tenues, il enfila donc le superbe short blanc toujours aussi moulant, puis mit le polo lui aussi blanc, lui aussi moulant, bien sur il ouvrit les seuls boutons présent afin d’avoir l’eternel décoté qui caractérise le beau gosse, levant le col pour faire son beau, chose qu’il savait faire le mieux et pris une canne, oui un club plutôt c’est ce qu’on dit dans le jargon. La mettant sur son épaule il regarda Maya qui elle n’avait pas finit de se changer, s’appuyant sur le club il lui lança un grand sourire aux lèvres.

    Et bien se soir je t’aurai beaucoup vu en petite tenue, ma fête avant l’heure…

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