“ between love and hate, there is only one step „ CHARLANDRO → It doesn't matter how long we may have been stuck in a sense of our limitations. If we go into a darkened room and turn on the light, it doesn't matter if the room has been dark for a day, a week, or ten thousand years - we turn on the light and it is illuminated. Once we control our capacity for love and happiness, the light has been turned on. ✱ guess what ? you know you love me.

Minuit approchait à grand pas. Et allez savoir pourquoi, au lieu de me trouver allongé confortablement dans mon lit, dans mon appartement, à contempler mon merveilleux et sublime plafond de chambre, je me trouvais ici-même, marchant pieds nus sur les plages déserts de Sunset Disctrict. Non que j'étais insomniaque ou en manque de sommeil ou je ne sais quelle autre connerie, nooon ! Dieu sait que je ne rêve que d'une seule et unique chose, dormir ! Le sommeil, ce n'était pas ce qui me manquait vu mes folles journées à courir derrière un bus pour me diriger à l'université ou encore pour aller à un rendez-vous avec Clélia ou autres, qui me rendait avide d'énergie ! Aujourd'hui, samedi soir, fin de semaine, début du week-end, j'étais tellement lessivé que mon lit paraissait être le paradis sur Terre, le seul endroit où je pourrais jouir de bonheur à la seule pensée de s'y trouver. Pourtant, non ! Comme un idiot, je n'étais pas dans ma chambre, confortablement enroulé dans ma couette, au chaud, j'étais sur une plage, à me les geler comme pas permis, ignorant totalement le but principal de ma présence. Le but de ma petite marche du soir, comme un petit vieux. Alors, je marchais, marchais. L'idée de retourner chez moi m'était traversé l'esprit plusieurs fois, mais allez savoir pourquoi, je continuai ma marche sans dessein précis, seul. A cette heure-ci, tous avaient désertés les plages, je me retrouvai alors solitaire ici, en tête à tête avec la mer, avec comme seul bruit de fond, les vagues se fracassant contre des rochers ou le doux bruit des mouettes.
Enfin, presque tout le monde était chez soi. Tête baissé, ne veillant pas à regarder droit devant moi, je contre-choquai par maladresse une personne. Vu l'heure tardive et donc le manque de lumière, surtout en pleine plage, je n'eus aucune indication sur qui fut la personne. Je me contentai de m'excuser d'une telle maladresse. « Oh, pardon, excusez-moi ! » Mais curieux comme j'étais, et me trouvant sincère que lorsque je m'excuse face à une personne dont le visage ne m'était pas caché, je pris mon téléphone en poche et le pointa sur le visage de la jeune femme, apparemment. Elle fut éblouie, se cacha de la lumière par sa petite main. Je fronçai alors des sourcils quand je vis qui fut-elle, et prit un ton froid et désagréable pour lui parler. « En fait non ! Je ne suis pas du tout désolé ! » Je la contournai ensuite, en susurrant quelques mots, qu'elle dû sûrement entendre. « Faut toujours que je croise les mauvaises personnes dans les mauvais moments ! »

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Rares sont les fois où il m'arrivait de passer une nuit blanche, voire jamais, sans compter les fêtes jusqu'au bout de la nuit évidemment, pourtant, alors que toutes les montres affichait les alentours de minuit passé, j'errai paisiblement sur les plages de San Francisco. Bizarrement, je n'étais pas assez exténué pour rejoindre mon compagnon de toujours, mon lit, et ni assez tourmenté pour en perdre le sommeil, mais j'étais ici. Veuillez ne pas chercher l'origine des choses qui m'ont amené ici, personne ne saurait l'expliquer. Ou peut-être si, d'après ma chère et tendre cousine et colocataire et meilleure amie (trois en un, pratique), j'étais tout simplement dérangé et frustré. Par quoi ? Par le fait que je devienne totalement absurde, idiot, plus que je ne l'étais évidemment. Les amis sont toujours là pour nous remonter le morale, disaient-ils ! Bon, certes, je la comprenais, elle ne se remettait toujours pas de la dernière ânerie que j'avais fait à mon dernier voyage à une stupide ville américaine, et j'étais dans le même état à vrai dire. Mais tout cela n'avait rien à voir avec tout ce bordel ! Non, j'étais juste venu ici pour me renouveler, prendre l'air, et seul de préférence. De préférence que dis-je ! Je voulais être seul, seul, seul, et seul, pas de préférence qui tienne, je voulais la plage à moi seul ! Mais à en croire ma chance innée, mon souhait n'allait pas encore être exaucé ce soir. Brusquement, je percutai une jeune femme que j'aveuglai involontairement avec la lumière de mon portable. Je voulais connaître l'identité de celle - une femme, oui, à s'en fier à l'ombre qui se dessinait sur le sable - qui partageait dorénavant avec moi cette plage ! Comme s'il était impossible de passer un peu plus de temps avec soi-même. Puis évidemment, comme si cela ne suffisait pas, il fallut que cette jeune femme fut Chuck ! « ‘Tain Leandro, baisse-moi ça. » Je m'étais excusé pour la bousculade et l'éblouissement, mais une fois que je savais qui était en face de moi, je retirai de suite ces excuses. Vous l'aurez deviné, entre la française et moi, ce n'était pas la grande entente ! Il paraît que les français et les italiens avaient quelques peu de mal à s'entendre. Sans blague ? Bon, je ne la haïssais pas vraiment vraiment, mais disons tout simplement qu'elle avait un don, rien que par sa présence, de m'énerver. Donc ne voulant pas m'énerver, je la contournai en murmurant quelque chose qui lui faisait clairement comprendre que je n'appréciais pas sa présence et m'apprêtai à continuer mon chemin, tranquillement. Mais bien entendu, c'était sans compter sur elle, et sa manie de toujours rétorquer avec malice et mépris à toutes mes répliques. Elle se retourna alors et m'interpella par sa répondre, non obligatoire d'ailleurs. « Si tu crois que ça me fait plaisir. » Je m'arrêtai, lâchai un long soupir, réfléchis de longues secondes et ... elle me retourna contre mon plein-gré pour se soutenir à mon bras, et se déshabiller ! Je n'eus même pas le temps de contester qu'elle était dorénavant en sous-vêtements une fois tout ses vêtements empilé sur mon bras-porte-manteau. Je fis les gros yeux, oubliant presque ma pseudo-colère, ébahi et totalement étonné. Je m'attendais à tout sauf à ça ! « Aujourd’hui, tu vas enfin servir à quelque chose. [...] Fais pas cette tête, comme si je te voyais pas baver pendant les séances que je donne à Rosie. » Bon voilà, nous en revenons encore et toujours à cette stupide conversation où elle se persuadait que j'étais attiré par elle, et moi l'inverse. Et entre nous, nous savons tous que j'avais raison ! Je levai les yeux au ciel, exaspéré et pas très d'humeur pour des piques. Je me contentai alors d'une simple réplique, basique. « Evidemment Chuck, évidemment. Tu m'attires, je t'attire, tout le monde le sait. » Ok bon, ce n'était pas qu'une simple réplique basique, c'était une simple réplique basique avec une pointe de provocation et d'ironie. Apparemment, je ne pouvais vraiment pas m'en empêcher. Je lui lançai alors un joli sourire narquois avant qu'elle se jette à l'eau gelée sous mes yeux toujours légèrement ébahis et mon air exaspéré. De loin, je la voyais nager et s'amuser avec les vagues, toute seule, n'ayant pas l'air de ressentir le froid qui commençait petit à petit à s'accentuer au fil du temps. « Mon dieu, veuillez me pardonner pour l'acte non prémédité qui suivra dans cinq secondes ... » Je priai aux cieux et fit de même que la chère Chuck quelques minutes auparavant : me déshabiller pour me retrouver en sous-vêtements et plonger dans l'eau. Je la rejoignis en moins de temps qu'il ne le faut et constata avec fierté qu'elle n'était pas insensible à mon torse-nu encore visible avec l'eau m'arrivant seulement à la taille. Alors d'un sourire narquois, je répéta mot à mot ce qu'elle avait prononcé quelques minutes plus tôt. « Fais pas cette tête, comme si je te voyais pas baver pendant les séances que tu donnes à Rosie ... » et bam, match nul honey !

Ouais bon, il faisait froid. Très froid. Elle avait vraiment des envies incompréhensibles parfois, même pour elle. Quelle idée de plongée dans l'eau, comme ça, en sous-vêtements ? L'envie de moment, très intelligente, c'était clair. M'enfin, elle y était, elle se les gelait, mais c'était agréable. Elle adorait la baignade -surtout en été- et cette nuit-là, elle serait servit. Occupée à nager, elle regardait quand même Leo, histoire de -non pas pour baver sur lui- vérifier qu'il ne lui vole rien, évidemment. Au lieu de ça, elle le voit se déshabiller comme elle deux minutes plus tôt. Un petit sourire narquois apparut sur les lèvres de l'alpha. C'était un bon chien, ce Leo. Bon d'accord, lorsqu'il fut rendu à retirer le tee-shirt, elle ne dira pas non à un petit pincement de lèvres. Il était bien fait, y'avait pas à dire, mais ça n'empêchait pas qu'il l'exaspérait. Et c'était réciproque. Alors qu'il arrivait vers elle, à moitié engloutit par l'eau -qui aurait cru qu'il était si courageux-, elle ne pouvait qu'admirer ce corps luisant sous la lumière de la lune... Ouais en gros Chuck se perdait un peu dans la contemplation. « Fais pas cette tête, comme si je te voyais pas baver pendant les séances que tu donnes à Rosie ... » Touchée. Mais pas vaincue. Elle le regarda à nouveau, se détachant du beau spectacle. « Au moins maintenant je sais pourquoi les filles t’ouvrent grand les bras. Me semblait bien que c’était pour autre chose que pour ton cerveau... Inexistant. » Se rapprochant de lui, elle lui tapota le crâne limite à lui en faire mal. « Ouais, ça sonne bien creux. » Il était peut-être bien fait torse nu, mais elle était pas mal non plus sans son tee-shirt. Et ça, elle était sûre qu’il le pensait -Chucky modestie- parce que Leandro, c’était quelqu’un de très prévisible. Alors, même si il n’avait pas encore eut le temps d’admirer le spectacle, elle lui fit savoir qu’il perdait son temps. Montrant sa poitrine de la main, et captant à nouveau son regard, elle lui adressa une mimique amusé. « Rêve. » Non, elle ne l’avait pas du tout obligé à regarder.

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De temps à autre, pour ne pas dire très souvent, je m'interrogeai énormément sur le bien être psychologique de l'Alpha qu'était Chuck Firth-Roberston. Plonger dans la mer glacée à une température aussi basse et ne pas s'avouer atteinte psychologiquement c'est comme un aveugle refusant d'admettre que sa vue était inexistante. Mais bon, je retirai vite mes paroles quand, sous un coup de tête et sans réellement savoir pourquoi je faisais cela, je me déshabillai sur la plage sous les yeux d'abord interrogateur de la demoiselle puis narquois de Chuck, et la rejoignis. C'est avec une pointe de fierté également que je la surprise me reluquer le torse. Le moment était trop bon, je ne pouvais m'empêcher de lui retourner la pique qu'elle m'avait lancé quelques minutes auparavant. Je constatai ensuite avec plaisir que je n'étais pas en tord. Fier, j'eus un sourire colgate, tandis qu'elle continuait les injures. C'était une chose tout ce qu'il y avait de plus normal entre nous, totalement permanente, tellement normal que je pus même prédire avec malice ce qu'elle s'apprêtait à faire lorsqu'elle s'approcha de moi. « Ouais, ça sonne bien creux. » Je lève les yeux au ciel. « Que veux-tu, on ne peut pas avoir le physique ET l'intelligence. T'es très bien placée pour savoir de quoi je parle Chuck, n'est-ce pas ? » Un petit clin d'oeil accompagné d'un sourire en coin pour clore le tout et hop, j'étais à nouveau fier de moi. Modestie, quand tu nous tiens ! Puis, comme si j'étais un gars assez prévisible, qui allait sans tarder se permettre de reluquer sa poitrine comme elle l'avait fait avec mon torse - bon ok, c'était vraiment ce que je m'apprêtais à faire - la blondinette devança toute tentative et pointa sa poitrine de la main en souriant malicieusement et me lançant un « Rêve. » amusé. Vraiment, vraiment forte, si on compte pas le fait que j'étais totalement prévisible. « Comment je peux ne serait-ce que rêver durant deux secondes de te reluquer la poitrine si tu n'en as pas ? » One point for Da Pitruzzela ! Volontairement par la suite, je me rapprochai davantage de mademoiselle, réduisant en rien de temps les centimètres qui nous séparaient en point zéro. Nos deux corps se touchaient dorénavant, et bien que le temps était frais et l'eau glaciale, j'avais légèrement chaud. « Sérieusement Chuck, tu crois vraiment réussir à me faire succomber ? » chuchotai-je lentement, et impatient de connaître sa réponse.

Chuck adorait les Da Pitruzzela. Tous, sauf un. Leandro, l'erreur de la famille, le seul pour qui l'alpha avait une réelle répulsion. Il était tout ce qu'elle détestait : arrogant, fier, idiot, sûr de lui en toutes occasion... Elle rêvait parfois de planter sa tête sur un piquet et de la laisser pourrir là avant de revenir une semaine plus tard et constater qu'il était enfin partit. Rosie et Perdita était si différentes que ça frôlait l'erreur génétique. Le chromosome intelligence avait dû se perdre ou intervertir avec la débilité profonde. Pire qu'un bouffon pour Charlotte ? Leandro. Et il ne pensait pas moins d'elle, elle le savait bien. Les piques qu'ils s'envoyaient constamment n'arrangeaient rien à part peut-être le fait qu'à chaque fois, ils repartaient chacun de leur côté, satisfaits. « Que veux-tu, on ne peut pas avoir le physique ET l'intelligence. T'es très bien placée pour savoir de quoi je parle Chuck, n'est-ce pas ? » Il y avait très peu de gens qui réussissaient à mettre Chuck dans cet état, il pouvait presque en être fier. Comme si rien ne l'atteignait -elle était sûre de ses atouts, et ce n'était pas Leandro qui la ferait douter- elle se mit à rire. Un véritable rire, pas moqueur ni rien, elle était vraiment amusé par les tentatives de Leo pour reprendre face. On en revenait au physique de la jeune fille, et plus particulièrement à sa poitrine que le iota reluquait après qu'elle ne le lui ait pas permis. « Comment je peux ne serait-ce que rêver durant deux secondes de te reluquer la poitrine si tu n'en as pas ? » Nouveau rire. Jaune cette fois-ci, mais sans plus. Elle était habituée. Elle laissa filer, jouant la fille intouchable, alors que, comme elle le prévoyait, il revenait vers elle. Le jeu du chat et de la souris. Au contact de leur corps, Chuck le regarda à nouveau, jouant sur le regard, soutenu ou au contraire fuyant. « Sérieusement Chuck, tu crois vraiment réussir à me faire succomber ? » Un haussement de sourcil, suivit d'un petit sourire malicieux. Se mettant sur la pointe des pieds, elle arriva à hauteur de l'oreille de Leo. « Sans problèmes. » Une fois ces mots chuchotés, elle recula légèrement, l’entrainant avec elle par le seul tissus qu’il lui restait. Elle s’enfonçait plus profondément dans l’eau glaciale, frissonnant légèrement à son contact au fur et à mesure que leur deux corps étaient engloutis. Finalement elle s’arrêta au niveau des épaules, se rapprocha à nouveau de Leandro jusqu’à ce qu’aucun centimètre ne les sépare. Passant ses bras derrière le cou du jeune homme, elle rapprocha ses lèvres des siennes jusqu’à que seulement quelques centimètres les séparent du baiser redouter. Elle ne ferait rien. Elle était capable de résister, c’est pourquoi elle le regarda avec ce même regard malicieux. « Combien de temps tu comptes encore résister, darling ? »

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Il devait paraître étrange cette haine constante entre Chuck et moi, sachant qu'elle s'entendant avec mes deux cousines, toutes deux mon portrait craché en version fille. Mais en cherchant en profondeur, connaissant nos deux caractères bien différents. Aux premières apparences. J'ignorai en effet si mademoiselle cachait bien son jeu, comme je le faisais en sa présence, mais elle était bien tout l'inverse d'une ordinaire alpha, timide, réservé, et de vrais rats de bibliothèque. Non, elle était tout l'inverse. D'ailleurs, jamais je ne l'aurais cru chez les alpha la première fois où nous nous sommes rencontrés et par la même occasion où nous nous sommes lancés nos premiers piques, où le but de premier est de rabaisser l'autre. Notre jeu favoris. Notre passe-temps continuel lors de nos rencontres, non voulus. Lors des séances de danse de Rosie, et des rencontres imprévus. A l'image de celle-ci, ce soir, à la plage. Dans l'eau précisément, où j'arborai comme simple tenue mon caleçon, tout comme Chuck et ses sous-vêtements. Allez savoir comment on s'est retrouvé ainsi ! Moi-même, je l'ignore. Mais malgré nos tenus, nos piques ne changeaient en rien. Elle me cherchait, je rétorquai, elle ... rigolait. D'un premier temps, d'un vrai rire, comme quand vous riz d'un bon coup après un bon gros délire avec vos amis, vous savez. Puis dans un deuxième temps, un rire jaune, moqueur. Je haussai un sourcil, soupçonnant derrière ces rires une manière de cacher sa petite défaite ou un manque de répliques assez sanglantes pour me la fermer. Je me rapprochai ensuite davantage nos corps, qui étaient dorénavant collés, avant de lui questionner sur un sujet sans tabou depuis belle lurette. « Sans problèmes. » m'avait-elle alors répondu, doucement à l'oreille. Et sans alors que je m'y attende, elle me prit par le seul habit qu'il me restait encore et m'enfonça dans l'eau avec elle. Elle s'arrêta à l'épaule, je frissonnai par la fraîcheur de l'eau. Et par ses bras dorénavant autour de mon cou. J'eus un sourire en coin lorsqu'elle approcha davantage nos visages. Je ne fus pas plus surpris que ça, c'était un jeu aussi anodin que nos piques. « Combien de temps tu comptes encore résister, darling ? » « Le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y succomber, dit-on. » rétorquai-je sans attendre, citant une phrase assez célèbre, dévoilant déjà mes intentions. C'est alors sans surprise que je déposai mes lèvres sur les siennes, durant une demi-seconde. Et m'en détachai aussi rapidement, et totalement m'éloigner d'elle, la contourner et nager. Elle restait planté là, je lui jetai un coup d’œil alors qu'elle était de dos vis-à-vis de moi, et souris fièrement. « Tant qu'on est ici, profitons-en pour nager non ? » Traduction : passons à autre chose, même si je n'en avais pas réellement envie, bizarrement.

⚡ C’est quoi ce bordel avec l’amour là ? Comment ça se fait qu’on devient dingue à ce point ? T’imagine le temps qu’on passe à s’prendre la tête la-dessus ? Quand t’es seule tu te plains: est-ce que je vais trouver quelqu’un ? Quand t’as quelqu’un: est-ce que c’est la bonne ? Est-ce qu’on peut réparer les chose quand ça part en couille ? Toutes ces questions à la con qu’on se pose tout le temps ! ... Pourtant on peut pas dire qu’on y connaît rien ! On est préparé putain : quand on est petit on lit des livres d’amours, on lit des contes, on lit des histoires d’amours, on voit des films d’amour ! L’amour, l’amour ! charlandro ;; you will be my slave.

“ don't resist honey „ CHARLANDRO → It doesn't matter how long we may have been stuck in a sense of our limitations. If we go into a darkened room and turn on the light, it doesn't matter if the room has been dark for a day, a week, or ten thousand years - we turn on the light and it is illuminated. Once we control our capacity for love and happiness, the light has been turned on. ✱ guess what ? you know you love me.

L'embrasser ? Rien ne m'avait prédestiner à accomplir un tel geste, à vrai dire. Vraiment, la haine que je ressentais pour elle ne m'aurait jamais pousser à agir ainsi. Pourtant, je l'avais fait. Par quel miracle, pourquoi ? Je ne saurais dire. Sans doute, m'avait-elle poussé, elle avec ses provocations sans fin, ses défis sous-entendus dont elle ne me croyait incapable de réaliser. Sûrement. D'autant plus qu'ordinairement, décrit la plupart du temps comme un garçon d'une timidité incomparable avec les filles, jamais je n'aurais osé franchir ce pas, me rapprocher davantage de son visage et coller mes lèvres aux siennes. Moi-même, je ne m'y attendais pas à un tel acte de ma part. Et apparemment, je n'étais pas le seul. Ce baiser n'était rien pour le moment, rien du tout, c'était juste le résultat d'une provocation trop poussée. Personne ne s'y attendait, vraiment, et surtout pas Chuck. Qu'attendait-elle ? Que je me plie devant elle, devant ses répliques, que je n'agisse pas ? Sans doute, me connaissait-elle encore mal. Leandro Da Pitruzzela alias le coincé en compagnie de ses dames a laissé place à un autre Leandro. Une fois nos lèvres détachées, moi, remis de mes émotions, l'alpha restait figée durant quelques secondes, comme réellement choquée, en était même pétrifiée. Au fond de moi, j'en étais fier, très fier et afficha un sourire béat aux lèvres. Puis d'un coup, madame tonna, s'était éprise d'une colère étonnante. « Mais qu’est ce que tu fous ? » Le sourire béat disparut, je la fixai d'un air étrange, mitigé, sans réellement comprendre, sans savoir comment réagir. Devais-je me mettre dans le même état de colère qu'elle ? A quoi bon ? « Quoi ? Tu veux que je recommence ? » Je souris, je ris, essayant de détendre l'atmosphère. Me mettre dans le même état qu'elle n'aurait servi à rien, mis à part aggraver la situation. J'avais donc abandonné cette idée, mais je ne cessais pas de me demander pourquoi elle, était ivre de colère. Elle ne riait pas du tout à en voir l'expression de son visage en rage. Mais je ne perdis pas la face, je continuai d'afficher mon sourire idiot et riais encore. « C’était pas comme ça que ça devait se passé. » Cette fois-ci, j'arrêtais, fronçai les sourcils, totalement perdu. Quoi ? Il y avait un scénario précis que je devais respecter ? J'étais dans le faux ? « Tu m'expliques là ? Qu'est-ce qui devait se passer ? J'étais censé faire quoi ? Dis-moi ! » Elle avait gagné, j'étais aussi en colère dorénavant. C'est dingue, en une seule soirée, en quelques minutes, mes émotions avaient défilés en moins de temps qu'il ne le faut. Comme si cette situation me rendait fou, incontrôlable. « Qu'est-ce qui cloche avec toi ? Tu peux pas simplement ... apprécier et te taire, bordel ? » Je pris le même air exaspérée qu'elle, air que je prenais que très rarement (Chuck commençait à avoir quelques influences sur ma personne) et commençai doucement à m'éloigner. « Tout compte fait, je préfère m'en aller au lieu de nager ... Bonne nuit Chuck ! » Allait-elle me rattraper, me rejoindre ou rester plantée dans l'eau ? Telle était la question.