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Sifflez en travaillant ♣

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MessageSujet: Sifflez en travaillant ♣ Sifflez en travaillant ♣  EmptyMer 2 Nov - 19:39

Sifflez en travaillant ♣  Tumblr_ltkw3icrTy1qcpno5o1_500
Kyason ♥


    Déjà deux ans ici, et pourtant c’était comme si je vivais ici depuis des années. J’étais maintenant en colocation avec Payson, une sampi comme moi. L’ambiance à la maison, chez mon père était devenue presque invivable. Non pas à cause des cris et des hurlements, mais justement à cause des silences. Mon père venait de m’annoncer que j’avais une demi-sœur avec qui je devais vivre sous le même toit, partager le même repas, sans même qu’elle soit au courant de tout ça. Je ne pouvais plus tenir, et je sentais que si je restais plus longtemps à la maison, je finirais par dire tout ce qui me sort de la tête. Ce n’était pas bon signe du tout. Evidemment ça ne changeait en rien les relations que je pouvais avoir avec mon père, même si je venais également de savoir que mon père n’était pas mon père, ça rester l’homme qui m’avait élevé et de faire la personne que j’étais aujourd’hui. Qu’importe ce que pourra dire la génétique.
    Je ressortais d’une après midi à la bibliothèque comme d’habitude à vrai dire, c’était mon lieu de rendez vous habituel après une journée de cours bien riche, je préférais toujours travailler à côté afin de ne pas me retrouver surcharger par le travail au moment des examens. Il se faisait maintenant tard, et je rentrais en direction de notre chambre, à ma petite colocation. Quelle joie de rentrer de voir qu’une autre journée de travail m’attendait de nouveau : celle du rangement et de la propreté. Non pas que j’étais maniaque sur les bords, mon asthme ne me permettait de me mettre au contact de la poussière et des acariens. Pour moi, il était nécessaire que tout soit rangé de A à Z. Je n’avais pas prévenu Payson de mon asthme, car souvent quand j’annonçais que j’avais un asthme sévère, les gens me couvaient comme si j’étais qu’une petite chose fragile et sans défense. Et très peu pour moi, j’avais appris à me battre, à devenir une femme forte, alors me faire avoir à cause d’une maladie ridicule très peu pour moi. Je commençais ma petite séance de nettoyage avec le souffle court, le peu de poussière qu’il y avait me rendait déjà mal, mais je savais que ça n’irait que mieux en nettoyant tous les recoins de notre appartement. J’avais mis la musique à fond dans notre appartement, en me servant du balai comme un micro, je me faisais mon petit délire comme ça, il ne fallait pas faire attention, j’étais bonne à faire enfermée. Ça par contre ma chère et tendre colocataire était au courant, il nous arrivait même de disjoncter ensemble, imaginez les dégâts. La folie contagieuse, c’était le pied.
    Bon certes, je m’étais arrêtée net quand je m’étais rendue compte que je n’étais plus toute seule dans la pièce. Oui Payson aussi était rentrée de je ne savais trop où, de cours surement, et je me retrouvais là au milieu de la pièce, à moitié penchée sur mon balai en train de chanter « I love Rock’n’Roll ». Mais bien sur Kyarah, mais bien sur, tu ne passe pas du tout pour une idiote, ne t’inquiète pas, elle a déjà appelé l’asile psychiatrique là. Enfin bref, je rigolais donc en lui sautant presque dans les bras gracieusement – oui les années de danse oblige. J’allais embrasser sur la joue ma chérie. « Comment c’est passé ta journée ma chérie ? » . Ne voyez aucune ambigüité, « ma chérie », « mon amour », étaient des mots que j’adorais employer pour parler à mes amies. Les femmes ne m’ont jamais intéressé et ce n’était pas maintenant que ça allait commencer. Je rangeais le balai, et tous mes ustensiles de nettoyage car de toute façon j’avais presque fini. Sauf que je n’avais pas fini de ramasser la poussière que j’avais nettoyé au balai, qu’en lançant son sac à terre, Payson envoyait un nuage de poussière, que me faisait tousser pendant de longue minute. Pendant que je me démenais pour retrouver une respiration correcte, mais être à court de souffle était rarement un prétexte pour m’empêcher de râler. Une seconde spécialité dans la gente féminine à ce qu’il parait. « P’tin Payson, tu pourrais faire attention quand même, bordel. Une heure de ménage tuée comme ça par un sac, t’abuses quand même ! » Mon ton ne semblait pas aussi dur que ça au vue de la toux, et connaissant ma coloc’ elle n’allait pas se laisser faire comme ça mais quand même. Faire le ménage afin de ne pas avoir à me servir de mes médicaments constamment, et finalement si je n’avais rien fait c’était exactement pareil. Je n’aimais pas travailler dans le vent, alors bon. « Je te jure, on va se diviser les tâches ménagères, ça va changer beaucoup de chose… » Je ne lui demandais pas vraiment son avis, et je ne pouvais pas le cacher qu’elle en faisait quand même ici, mais ce n’était pas un mal non, au moins, on aurait chacune nos tâches à faire. Enfin je savais très bien comment je fonctionnais, j’aurais une fâcheuse tendance à passer derrière pour être sur, mais bon, ça j’oublierais de lui dire pour le moment. Je retournais dans le petit placard pour aller chercher le balai et de quoi ramasser le reste de poussière qui s’était envolée. « Et je t’en pris sans râler, s’il te plait. » lui dis-je en lui tendant le balai. Je n’allais tout de même pas finir de ramasser ça toute seule, c’était hors de question. « Allez sourit ça va, on n’a pas tué un homme non plus … » Enfin on en était pas loin non plus, pas au point de mourir non plus, mais les urgences ne seraient pas vraiment très loin. Je retournais pour mettre un peu de musique tout de même, ça m’aiderait à couvrir un peu ma toux. « Sifflez en travaillant … » suivit d’un petit sifflement vraiment ridicule car je ne savais en rien siffler. Je lui donnais un coup de coude gentillement avant de reprendre mon coup de balai.
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MessageSujet: Re: Sifflez en travaillant ♣ Sifflez en travaillant ♣  EmptyJeu 3 Nov - 21:01

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Depuis que la jeune femme avait embrassé Eirik, elle se sentait franchement étrange. Avait elle fait le bon choix, avait elle fait cela en déplaçant la personnalité de Sullivan sur Eirik ? Elle se posait des tas de questions et ce n'était pas pour la rassurer mais alors pas du tout. Elle avait l'impression d'être bête, conne mais surtout de ne pas savoir ce qu'elle voulait. Bien sûr que si elle avait embrassé Eirik se n'était pas pour faire beau mais bien parce qu'elle le voulait d'une quelconque manière. Elle était là, à réfléchir alors que son patient allait bientôt arriver. Payson était étudiante en kinésithérapie et elle était en stage dans un cabinet de la ville. Tout se passait bien, très bien même jusqu'à ce qu'elle se mette à trop réfléchir et à subir les interrogations de son patron. C'est fou comme elle ne l'aimait pas, elle avait l'impression d'être harcelé moralement mais elle ne pouvait rien dire : sans se stage, pas de présentation à l'examen de décembre. Berkeley avait décidé que les stages devaient être effectués à cent pour cent pour pouvoir passer ses examens, histoire de faire un bon écrémage avant de se tapper plus de trois cent copies à corriger. La jeune femme soufflait en attendant son patient. Elle l'aimait beaucoup, le jeune homme qu'elle soignait pour une entorse à la cheville était vraiment gentil mais là, il abusait littéralement. Le voyant arriver, elle sourit avant d'hurler. Il c'était cassé la cheville juste devant la porte et vu la forme de sa cheville, les os devaient être en mille morceaux, elle se demandait même comment ces derniers n'avaient pas traversé la peau. Une grosse boule commença à monter dans sa gorge, elle avait envie de vomir mais il fallait appeler les secours, il fallait immobiliser ce qu'il restait de cette cheville et respirer, beaucoup respirer. Bien entendu, ce fut elle qui fut envoyée à l'hôpital avec son patient et cela ne lui faisait que fort peu plaisir, elle allait rentrer à pas d'heure alors qu'elle était exténuée de réfléchir à ce qu'elle pourrait bien faire la prochaine fois qu'elle croisait son cher voisin de chambre. Mais qu'est-ce qu'elle avait la poisse celle là quand elle s'y mettait. Il était dix huit heures quand l'hôpital la laissa partir et énonça -gentiment- qu'elle devrait revenir le lendemain pour signer les papiers parce que cette blessure était le fruit d'une mauvaise gestion du devant de porte. Comme si c'était sa faute si l'abruti de femme de ménage n'était pas fichue d'enlever les feuilles des escaliers mouillés par la pluie. C'était hallucinant mais que voulez vous, la jeune française était persuadée que le patron couchait avec elle alors il ne pouvait pas la renvoyer ; avec qui occuperait-il ses entre midi ? Elle rentra directement à la faculté et plus particulièrement à sa confrérie, histoire de pouvoir se reposer quelque peu mais Payson savait intérieurement que c'était mal barrée parce qu'avec Kyarah, sa colocataire, il y aurait sûrement du ménage à faire ou autre. Elle avait bien autre chose à foutre que le ménage mais bon, sa roommate piquait une mini crise dès qu'il y avait du bordel et elle s'y était fait -ou presque. Elle n'avait jamais fait le ménage de sa vie et cela ne la gênait pas plus que cela. Quand on était une Chanel-Stinson, le ménage est bien la dernière chose dont on a envie. Elle poussa la porte de la chambre et sourit à sa colocataire. Bingo, la blonde était entrain de faire le ménage et elle prenait un certain plaisir à le faire vu qu'elle se déhanchait autour de son balai. Si elle ne la connaissait pas, elle aurait sûrement pensé qu'elle était folle à lier ou bien possédée par un démon. « A chier, un abruti c'est cassé la cheville j'ai du l'emmener à l'hôpital et toi ? » A travailler comme d'habitude pensa simplement la jeune Sampi mais elle se garda bien de lui dire. Se dirigeant vers la chambre pour se vautrer sur son lit comme un gros tas, Payson passa par là où avait été fait le ménage et jeta son sac à main dans un coin, coin où il y avait un bon tas de poussière bien entendu. La remarque de Kyarah la fit souffler et lever les yeux au ciel. C'est bon, il y avait pire comme crime, on n'allait pas l'envoyer en prison pour cela. Cependant, à ce moment même, Payson entendit sa colocataire tousser un petit plus et elle se demandait bien pourquoi. Elle aussi était sortie faire la fête et avait elle choppé un rhume ? Telle était la question. « Pas ma faute, il est tombé tout seul » Mais bien sur blondie on y croit. La jeune française tentait de jouer l'humour histoire de ne pas se faire enguirlander mais quatre fois sur cinq, ça ne marchait pas. Bon, il fallait dire qu'elle n'était pas du genre franchement drôle mais que voulez vous, c'était ça ou les remarques désobligeantes. « A la limite, je demande à la femme de ménage de mes parents de venir, tu verras ça brillera dans tous les coins et au moins je me ferai pas engueuler pour si peu » Sourire en coin, bien faux cul mais tellement vrai. Elle ne supportait pas faire le ménage, ne l'avait presque jamais fait et ce n'était pas bien grave. Lorsqu'elle eut le balai en main elle lança « Ça tiendrait qu'à moi, je jetterai toute la poussière dans le couloir alors je sais pas si c'est une bonne idée hein. Ou par la fenêtre mais bon, le doyen Fredericksen risquerait de me jeter dehors » Ce doyen, toute une histoire mais bon, les Sampis étaient dans sa ligne de mire, pas franchement une bonne chose. Payson passa le balai rapidement, prit la balayette et jeta tout dans la poubelle. « Ouvre la fenêtre pour avoir un peu d'air frais ça pue le vieux ici, j'ai l'impression d'être à l'hôpital » Sa colocataire était prêt de la fenêtre donc bon... Elle rajouta « Enfin, pas sûre que Ça aide pour ta toux. T'as choppé un rhume quand toi ? » Jamais mais ça, Payson ne le savait pas. Elle avança vers la chambre et se posa sur le canapé dans le salon. Feignasse un jour, feignasse toujours. Payson regarda Kyarah qui semblait agacé et dit « Pedersen ça te dit quelque chose ? » Une chance sur deux pour qu'elle dise oui ; il était leur voisin et elle semblait connaître pas mal de monde, ce qui n'était le cas de notre ex Iota. Elle se sentait mal d'avoir posé cette question mais c'était ainsi.
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MessageSujet: Re: Sifflez en travaillant ♣ Sifflez en travaillant ♣  EmptyDim 6 Nov - 15:59

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Kyason ♥


    Je savais que mon côté maniaque pouvait être assez agaçant, mais depuis le temps que j’étais en coloc’ avec Payson, si elle ne le supportait pas, elle m’aurait mise à la porte depuis bien longtemps déjà. J’avais envie de lui dire le pourquoi du comment sur le fait que tout doivent toujours être propre, mais je ne supportais pas le fait que l’on me considère plus comme une malade que comme une étudiante de Berkeley. A la Sorbonnes, une amie avait découvert ma maladie en tombant sur l’un des aérosols dont je ne pouvais absolument pas me passer. Et j’avais son regard changeait, et ses attitudes qui allaient avec. J’avais l’impression d’être une enfant à ses yeux, un morceau de sucre qui risquait de fondre à chaque instant. Elle avait même prévenu l’université française de ma maladie, et avait mis fin à la danse que je pratiquais en tant qu’activités extra scolaire. Autant dire que je ne lui avais jamais pardonné cet acte quand on savait l’importance qu’avait la danse pour moi. Même si j’étais chez les Sampi depuis près de deux ans, Payson était dans la confrérie depuis trop peu de temps pour que je me permette de lui dire ce genre de chose, sans être sur que ça n’aura aucune répercussion sur mes activités extrascolaire et le regard qu’elle portait sur moi. Je pouvais faire confiance facilement mais toujours dans une certaine limite. J’avais trop souvent été prise pour une conne pour laisser les choses se reproduire à nouveau. Enfin bon, il était évident que je devrais un jour la mettre au courant de mon asthme, comme par exemple si elle invitait du monde dans la chambre et qu’elle n’aurait pas eu le temps de faire le ménage, elle devrait savoir que qu’il y avait un spray de ventoline à me faire dans la bouche pour dilater mes bronches, en cas de gros souci, et pas juste appeler les pompiers. De toute façon, le temps qu’il arrive, j’aurais surement fait un arrêt respiratoire comme il y avait quelques années à Paris.
    On était donc maintenant à deux dans la chambre, je stoppais ma folie quelques secondes – ça ne dure jamais très longtemps avec moi. « Il faut bien toujours un couillion pour pourrir la journée. Qu’est-ce qu’il a fait pour se casser la cheville celui là ? Sinon moi, journée en cours. Tu sais que le professeur veut qu’on fasse un mémoire sur un cas précis pour décembre ? Non mais il est complètement fou ! Un mémoire ça se fait en dix mois minimum… Je pense que tu ne vas pas me voir beaucoup jusque là ! » Mémoire, ou dissertation, mais c’était quelques choses de forts poussées dans la recherche, dans le comportement. Et encore il fallait trouver la bonne personne pour faire cette recherche, la tache ne serait pas évidente. Enfin bon, le travail ne me dérangeait pas plus que ça. Par contre le travail inutile ça si. « C’est ça. Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu… » Je toussais encore pendant que j’essayais tant bien que mal d’être crédible en disputant ma coloc’. On aurait dit une gosse de cinq en face de moi quand on faisait une petite réflexion, et le pire c’était que ça avait son côté mignon, qui faisait qu’on lui donnait le bon dieu sans confession. Je commençais devenir un peu rouge à force de tousser. Je prenais mon sac à main pour m’assurer que j’avais bien mon médicament, dans le doute, j’en avais dans le tiroir de la salle de bain. Depuis toute petite, j’essayais de contrôler moi-même cette maladie au lieu de la laisser prendre le contrôle de ma vie. « Non, non mademoiselle, ici pas de femme de ménage, on fait le ménage nous même cocotte. Madame Chanel-Stinson va apprendre à se servir d’un balai, et plus vite que ça. » Je lui faisais un petit sourire tout de même, je ne me voulais pas spécialement dure, mais jamais dans ma famille on avait payé qui que ce soit pour faire le ménage, on avait des mains c’était pour savoir s’en servir. « D’ailleurs, j’ai eu quelque retour de ce doyen, mais c’est qui exactement ? Je t’avoue qu’il me fait un peu peur ce mec, mais je ne vais pas m’empêcher de vivre pour ça franchement. » Je changeais un peu de sujet oui, j’avais quelque retour, pas positif du tout, mais il pouvait penser ce qu’il voulait ce doyen, ça me passait au dessus de la tête, au pire qu’il vienne me voir et on en reparlera après. Je regardais Payson s’exécutait à faire le ménage, et de finir ce qu’elle avait à faire. Je devenais de moins en moins rouge. « Tu sais ce à quoi je viens de penser ? J’aurai te prendre en photo là maintenant ! » Pas taper Payson, pas taper. J’ouvrais ensuite la fenêtre sous les demandes de ma blondinette. J’en profitais par la même occasion de reprendre un peu de souffle, de respirer un peu, et ma toux se calmer tout doucement, mais ce n’était pas encore tout à fait ça. Au moins, je savais que mon médicament pouvait rester dans mon sac sans souci. La question de ma coloc me laissait un peu perplexe, et je mis un temps avant de répondre, comme si je cherchais une réponse qui pouvait sembler logique. Oui d’accord pas très futée, mais comme je ne savais pas mentir et que ma toux ne pouvait pas passer inaperçu non plus. « Peut être entre le chemin de la bibliothèque et ici, il y avait un petit vent en revenant. » Et sinon, prend des cours pour apprendre à mentir Kyarah tu es pathétique. Je finissais par m’installer à côté de Payson, l’appartement semblait propre, on venait de terminer les petits détails qui m’auraient pourri la vie ici. « Oui, je le connais, je me suis amusée à l’analyser une fois dans son comportement… C’est un bon cas d’étude ce mec. » Rigolais-je. Je n’avais rien contre ce mec, bien au contraire, mais il changeait vraiment des hommes qu’on pouvait croiser d’habitude. D’ailleurs, ça faisait tilt dans ma tête : il ne pourrait pas me refuser d’être mon sujet d’étude pour décembre. Oh que non, monsieur Pederson tu ne m’échapperas pas. « Mais sinon pourquoi ta question ? T’as flashé sur lui ? » Bon d’accord au vue de la tête de ma blondinette, je n’avais pas mis assez de tact dans ma dernière question, mais pas de bol j’étais très curieuse, et maintenant qu’elle était partie dans le sujet, je voulais tout savoir. « Je te préviens si tu le ramènes ici, on va mettre un code de couleur, comme dans One Tree Hill. Hors de question de vous retrouver dans une position bizarre tous les deux... » J’avais dit cette dernière phrase en espérant détendre l’atmosphère, promis, c’était la dernière bêtise que je dirais si jamais je voyais que ça la tendait encore plus.

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MessageSujet: Re: Sifflez en travaillant ♣ Sifflez en travaillant ♣  EmptyDim 6 Nov - 21:50

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Depuis que la jeune femme avait découvert qu'elle avait un problème cardiaque et qu'un peu trop d'effort pourrait lui être fatal. Elle avait d'abord pris sa maladie par le dessus de la jambe, comme si une gymnaste comme elle pouvait avoir des problèmes en faisant du sport. Cette idée était vraiment ridicule et pas qu'un peu à vrai dire. Elle n'avait absolument pas cru son médecin et avait fait du sport comme si de rien n'était. Le soir même, elle avait fait un malaise alors qu'elle était de sortie avec une de ses amies, Brooke. La jeune professeur de mathématiques avait paniqué et depuis, Payson ne faisait plus de sport ou alors le minimum syndical. Une petite course de temps à autre ne la tuerait pas et coucher non plus ! Bien sûr qu'elle y avait pensé. Avoir vingt deux ans et ne plus pouvoir coucher sans risquer l'arrêt cardiaque, trop peu pour elle. Elle rentrait à la confrérie plutôt fatiguée de sa journée et vraiment patraque. Voilà deux jours qu'elle n'avait pas vu Eirik et cela lui faisait quelque chose. Après la soirée qu'ils avaient passé ensemble, elle avait pensé qu'il allait rappeler ou même toquer à sa porte vu qu'il habitait l'appartement juste à côté. Enfin, elle se trouva face à sa gentille colocataire et lui raconta brièvement sa journée. « La femme de ménage à pas fait le ménage entre midi, madame a du coucher avec le patron. Pas conséquence, le mec a glissé sur des feuilles mouillés, il sait retrouvé allongé dans les escaliers et sa cheville en miette. J'ai du aller à l'hôpital avec lui et quand il a vu son pied dans le miroir qu'il y avait dans la salle d'examen, il est tombé dans les pommes. Un mémoire pour décembre ? Il vous a pris pour des surhumains ce mec ou bien ? Je te dirais bien ''prends moi pour exemple'' mais sérieusement, je ne suis pas un cas intéressant » Ça c'était fait. La jeune blonde trouvait fortement qu'elle n'était pas très intéressante et ce devait être le cas d'Eirik, voulant chasser ces pensées de sa petite tête, elle se dirigea vers sa chambre et son sac lui glissa des mains, finissant dans un tas de poussière. Merde, Kyarah allait râler, c'était sûre et certain. Payson n'avait jamais aimer le ménage et elle ne supportait pas être commandé par qui que ce soit. Elle n'acceptait déjà pas que sa mère le fasse alors la remarque de sa colocataire avait un peu de mal à passer. Oui un peu parce qu'elle savait bien qu'une fille, ça vivait dans la propreté et que ça faisait son ménage soit même mais elle n'avait pas eu cette vie. Elle avait passé toute son enfance et son adolescence dans une salle de gymnastique alors passer le balai et tout ce qu'il y avait, trop peu pour elle. Elle regardait Kyarah et levait doucement les yeux au ciel pour qu'elle ne voit rien et ne la dispute pas plus ; Kyarah était la mère dans l'histoire, Payson la gamine pourrie gâtée qu'elle avait toujours été « Et bien tu rates quelque chose ! Une femme de ménage ne ferait pas les mêmes erreurs que moi et tu n'aurais plus à me dire quoi faire, tout serait fait en rentrant. Imagine le gain de temps que ce serait... » La jeune française regarda dans le vide et on avait l'impression qu'elle voyait le bonheur juste en face d'elle, non elle avait juste envie de ne plus se faire réprimander sur quelque petits points comme celui là. Elle n'en voulait pas à sa colocataire mais il fallait avouer qu'elle n'avait pas franchement l'habitude de ce genre de chose. « De ce que j'en ai entendu, c'est un frustré de la vie. Monsieur joue au malin mais bon. C'est du genre ''j'ai eu une vie de merde, je vous que vous ayez une vie de merde'' il paraît qu'il est pas très net... Il a juste envie de nous commander comme si on était les pions d'un échec quoi » La jeune femme passa son coup de balai et mit la poussière à la poubelle et elle regarda Kyarah ouvrir la fenêtre. La vue n'était pas mal quand on y pensait « Cendrillon c'est ça ? Je te préviens, elle vit avec plein de souris, je suis pas sûre que ça te plaise » La jeune femme se tourna sur elle même et dit « Je suis pas Cendrillon. J'ai pas ma belle robe de bal sur moi, pas de talon en verre » Elle fit semblant de bouder et se jeta sur le canapé, histoire de se reposer trente secondes et pour discuter du sujet qui tracassait la jeune blonde : Eirik Olaf Pedersen lui même. Elle écouta son amie dire qu'elle le connaissait et Payson se leva pour atteindre la cuisine et se prendre un verre de lait. Merde, elle le connaissait ; maintenant elle était grillée, elle devait lui dire ce qu'il se passait. En même temps ; c'était le but de la manœuvre mais elle ne savait pas si elle le voulait vraiment... La jeune femme se servit un verre de lait et prit une bouteille d'eau pour Kyarah -juste au cas où- et dit « C'est un peu plus compliqué qu'un petit flash vois-tu. Tu sais le truc des présidents de confrérie là, parrainage intra confrérie ? Bah je suis sa marraine en fait, je l'ai découvert il y a trois jours, lors de la soirée prévue en cet honneur. On a bu pas mal, on c'est embrassé et bingo. J'me suis juste déshabillée devant lui parce qu'il m'avait jeté un verre de vodka à la tête et voilà quoi »Je bus une gorgée de ma boisson avant de me poser sur le canapé. C'était partit pour les interrogations, elle le sentait et pas qu'un peu. Elle pourrait très bien tout lui dire, il n'y avait pas de problèmes là dessus mais si elle l'examinait pour un cours, c'était totalement une autre situation. Elle posa son verre sur la table basse et dit à Kyarah « Kya ! Dis encore que je suis bruyante je te dirais rien ! Non mais je ne le ramènerai pas si tu es là, j'ai un minimum de savoir vivre. Au pire, je t'envoie avec la petite nouvelle et Callum. Tu pourras l'examiner comme ça, ça te fera une autre cible qu'Eirik » L'idée qu'il se fasse ''examiner'' la perturbait un peu mais que voulez vous, c'était ainsi. Elle n'allait pas dire à sa colocataire de changer de cible, c'était malsain même si le changement avait du bon, elle en était persuadée ! La jeune femme regardait Kyarah assez étrangement puisque cette dernière était éclatée de rire devant la blonde. Cette dernière sortit son portable et essuya la moustache de lait qu'elle avait sur les lèvres. « Roh c'est bon, te moque pas toi » Elle fit semblant de bouder et croisa les bras pour faire bien dans le théatrale. Un sacré numéro la jeune femme. À peine quelques secondes plus tard, elle se tourna vers son amie et dit « En quoi c'est un bon cas à examiner ? Il est étrange ? Genre timide, n'aime pas parler de lui, totalement accro à sa sœur, pas confiant tout ça ? » Elle le savait très bien mais elle voulait savoir s'il était tout le temps comme ça ou bien...
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MessageSujet: Re: Sifflez en travaillant ♣ Sifflez en travaillant ♣  EmptyJeu 10 Nov - 23:30

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Kyason ♥

    Bon d’accord, j’exagérais légèrement. Mais vraiment légèrement alors, la chambre n’était pas si sale que ça, mais il fallait vraiment que ça soit nickel chrome, comme si Monsieur propre avait décidé de faire une inspection ici. Je comprenais que ça pouvait énerver ma chère et tendre colocataire, mais je savais très bien qu’un jour elle comprendrait cela. En attendant, j’étais la chieuse de service, avec toujours mon balai à la main pour tout nettoyer. Mais bon, après tout, elle devait l’aimer sa petite Cendrillon. Et puis, je n’étais pas qu’une spécialiste du ménage non plus, j’étais une bonne cuisinière, et croyait moi que dans une colocation, ce point vaut tous les défauts du monde. Faire un bon plat de lasagnes en récompense d’une journée de cours assez harassantes, ça fait des heureuses. Ce moment après les cours, Payson et moi on les appréciait. En toute bonne fille qui se respectait, ça nous permettait de pouvoir parler des derniers potins du campus sans pour autant avoir besoin de prendre des pincettes, ou encore de parler de ce qu’on avait sur le cœur. Et dieu sait qu’en une journée, le cœur d’une femme pouvait être rempli. Ma blondinette me racontait sa journée, ça c’était le rituel de quand on revenait d’une journée sans être à deux, on se racontait ce qui s’était passée durant ces dernières heures. « Et bien, tu aurais dû aller la chercher sous le bureau celle là pour accompagner ce gars aux urgences. Il est tombé dans les pommes ? En plus c’est une petite nature ce mec. Et bien dis donc, lourd jusqu’au bout celui là. Oui en décembre, on doit être des robots sans life pour lui ce n’est pas possible autrement. Non mais t’inquiète pas, je dois faire une vingtaine de page, pas un livre entier, je prendrais un autre cas que le tien. » Et paf, une petite remarque de plus, bon elle m’avait tendu la perche cette fois-ci il fallait dire. Un jour, elle finirait par me faire la remarque par rapport à toute ma taquinerie, elle me connaissait bien pour savoir qu’il ne fallait rien prendre au premier degré avec moi, mais bon, il fallait qu’elle me dise stop aussi quand j’allais trop loin. Je ne voulais pas prendre le risque de la blesser pour autant. Je voyais un peu le visage désespéré de Payson quand au nuage de poussière, elle avait déjà calculé ma réaction, et avant qu’elle ne me disjoncte en pleine tête, il serait temps de lui dire le pourquoi du comment. Au moins elle pourrait faire un effort de son côté. Enfin bref, pendant que je me perdais dans l’idée de lui dire pour mon asthme, et de lui raconter un bout de mon histoire, elle me parlait de ses femmes de ménage, c’était à mon tour de lever les yeux au ciel. « Ne cherche pas des prétextes, et franchement, je ne payerai pas quelqu’un pour un travail qu’on peut faire nous même. » Pour une fois je ne rigolais plus vraiment, car oui, des femmes de ménages il en fallait, mais laissait quelqu’un faire dans notre chambre, ça donnait une impression de fainéantises que je n’aimais pas du tout. Je claquais des doigts devant les yeux de Payson qui était perdue dans ses pensées. On en venait maintenant à parler de ce fameux doyen qui avait atterrit à l’université, et sortie de nulle part. « Il est mal barré s’il comptait s’en prendre au Sampi. Dylan et Eirik ne le laisseront pas s’en prendre à la confrérie comme ça, du moins j’espère. Et on sait pour combien de temps il est là ce vieux ? » Oui car plus vite, plus ça sentirait bon pour nous apparemment. Ça faisait maintenant deux ans que j’étais dans la confrérie, et même si je n’étais pas présidente de confrérie, je ne le laisserais pas atteindre la confrérie comme ça. C’était mon refuge depuis tant de temps, que je ne pouvais pas accepter de la voir se faire descendre comme ça. Payson enchainait sur Cendrillon. Effectivement, elle n’était pas Cendrillon, elle était loin de l’être même. « Pas de robe de bal, ni même de pantoufle de verre … Il est grand temps que ta marraine la fée se penche sur ton cas quand même maintenant, ça devient urgent même. » Tant dis qu’elle se jetait dans le canapé avec une fausse mine boudeuse, je découvrais bien plus vite que prévu que sa marraine la fée, avait fait en sorte de lui trouver un prince charmant. Enfin pour le moment, il y avait pas de quoi encore l’appelait comme tel, qui savait ce qui allait se passer dans les prochains jours, mais bon. Restons positif. Je prenais la bouteille d’eau que me tendait ma blondinette adorée, je passais les dernières quintes de toux en buvant un peu d’eau pour les masquer. J’étais sur la fin de ma crise, et je me sentais assez fière de moi d’avoir pu contrôler ça moi-même, mais je restais méfiante sur les possibles rechutes. Souvent ça se calmer pour moi reprendre après. Je me concentrais enfin sur ce que me disait ma colocataire. Je manquais de m’étouffer lorsqu’elle terminait, elle voulait vraiment me tuer aujourd’hui ce n’était pas possible autrement. « Attends, attends, tu t’es déshabillée devant lui ? Non mais ce mec il n’est pas gay, non parce que franchement, s’il l’est pas, il a l’allure. Enfin j’ai rien contre les homosexuelles, loin de là même. Et depuis ces trois jours tu as des nouvelles ? Comment ça se fait qu’il t’a jeté son verre de vodka en pleine tête ? Ahhhh mais je veux tout savoir maintenant ma cocotte ! » Pauvre Payson, j’allais finir par lui faire regretter de m’avoir dit ça, mais elle savait que j’étais extrêmement curieuse, et que j’allais lui poser des tonnes de questions. Bon d’accord, le fait qu’Eirik devienne un cas d’étude ce n’était pas forcément le mieux pour elle, mais au moins, ça me permettait aussi d’en savoir plus sur lui. « Callum, je ne le connais pas plus que ça tu sais, mais il est pas mal, tu crois que je pourrais en faire mon quatre heure ? ». Evidemment j’étais morte de rire, Callum avait l’air sympa, mais bizarrement je m’imaginais mal avoir plus avec lui, et si c’était le cas, je n’aurais pas présenté les choses de cette façon. Je ne relevais pas sur le fait de me servir de Callum comme objet d’étude, je voulais avoir matière à travailler, Eirik était le meilleur pour ce sujet. J’avais rigolé un petit peu, rien de bien méchant, mais je m’arrêtais vite en voyant le regard de Payson. « Je ne me moque pas, tu me connais, ce n’est pas mon style. » Mais oui Kyarah tu es un ange c’est bien connu… ou pas. En la voyant faire semblant de bouder, je m’approchais pour lui faire un câlin comme on fait aux enfants pour que ça passe vite. Payson était comme ces gosses, ce n’était pas pour me déranger de toute façon. « Je n’ai pas encore travaillé avec lui, mais je ne sais pas, rien que dans sa façon d’être j’ai l’impression qu’il y a beaucoup à découvrir sur lui. Je connais quelque trait quand même de sa personnalité, mais avant de me prononcer sur lui. J’attends d’en savoir plus tout de même, histoire de ne pas dire de bêtises. » car oui, je pouvais être un peu fofolle, et avide de potins, ce n’était pas pour autant que je disais des grosses bêtises, plus grosse que moi encore. Bien au contraire, je ne prenais que les sources sur. Je croisais les jambes pour me mettre en position de l’indien. Je buvais une gorgée d’eau, je sentais encore des picotements dans ma gorge, valait mieux être prévoyante.
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MessageSujet: Re: Sifflez en travaillant ♣ Sifflez en travaillant ♣  EmptyVen 11 Nov - 18:27

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Depuis que Payson vivait avec Kyarah, pas mal de choses avaient changé avec son ancien mode de vie. Chez les iotas, elle ne faisait jamais rien, pas de ménage, rien. En même temps, dans la confrérie, il y avait quelqu'un qui venait le faire pour eux lorsqu'ils étaient deux par chambre et que rien ne trainait sur le sol. La jeune femme avait donc l'habitude de ne rien laisser traîner par terre mais aller passer le balai ou l'aspirateur, trop peu pour elle. Elle le faisait simplement parce que c'était la jeune française qui lui demandait et pour éviter de l'entendre râler mais franchement, cela la faisait plus chier qu'autre chose. Elle n'était pas là pour se batailler avec la jeune Sorensen, elle passait assez de temps à se justifier de tas de manières toute la journée quand elle était en stage. Et pourquoi des ondes et pas autre chose ? Et pourquoi aujourd'hui elle met moins de crème que la fois d'avant. La jeune Chanel-Stinson en avait plus que marre de devoir se justifier tout le temps mais c'était comme ça. « Sous le bureau ? Tu parles toi, sur le bureau ouai. Ils se gênent pas pour se rouler des pelles et tout ce qui va avec dans les salles d'examens donc bon. Je plains la pauvre femme de ce kinésithérapeute ; à moins qu'elle soit comme lui... ouai dans les vapes. Enfin, vu la gueule de sa cheville, je le comprends quand même. Les os étaient sur le point de sortir et d'éclater la peau c'était pour dire. Comme s'il mutait en loup garou ! Oui vu ma vie passionnante tu en aurais plutôt pour cent pages d'analyse que vingt ! » La jeune blonde ne se laissait jamais ''marcher dessus'' et elle avait toujours de la répartie. Kyarah ne le savait pas mais Payson serait sûrement un cas très intéressant à étudier. Après ce qu'elle avait vécu avec le décès de tous ses coéquipiers, c'était assez difficile de s'en remettre et même si l'ex gymnaste cachait très bien tous ses sentiments, elle savait bien qu'un jour ou l'autre, tout referait surface et qu'elle n'aurait plus que ses yeux pour pleurer et Alcide à aller consulter pour ne pas finir au fond du trou. Enfin, entre les deux jeunes femmes il y avait une grande partie de non dit, de cachoterie et ce n'était pas plus mal à vrai dire. Parler de cette perte, de sa grossesse interrompue et tout ce qui allait avec, sans façon. Il valait mieux qu'elle la connaisse sous le jour de la chieuse qui ne voulait pas faire son ménage et tout ce qui allait avec que sous le jour de la folle dépressive. « Personne ne te demande de la payer voyons. Mais j'abandonne l'idée j'ai compris » Elle fit une petite moue et passa rapidement le balai. Elle était perdue dans ses pensées quant au doyen et à tout ce que cela voulez dire. Elle sursauta en entendant le nom d'Eirik. Bordel de merde il était le nouveau président de confrérie et il avait une certaine image à donner. Ce n'était pas avec la belle blonde qu'il allait avoir une super image, quoi que.. « La fin de l'année je crois. Ou peut être plus s'il décide de casser les bonbons à tout le monde. Tu parles d'Eirik et de Dylan, c'est lui qui remplace Elena ? » La jeune blonde était complètement perdue et bien entendu, il ne lui avait pas dit que c'était lui le nouveau président. Peut être que c'était arrivé entre samedi et aujourd'hui soit trois jours. Elle se jeta sur le canapé et fit une comparaison entre elle et Cendrillon. Cendrillon était un bon dessin animé mais elle n'était pas la boniche de service, elle n'avait pas des pestes de demi sœur. Enfin, elle ne savait pas comment allait agir Arizona avec elle... « Laisse la marraine bonne fée où elle est veux-tu. Elle a des cas plus importants que le mien. » Bon, peut être pas mais la jeune femme voulait s'en convaincre et c'était bien comme cela. Payson venait de parler de sa soirée avec Eirik en résumé, vraiment résumé et le fait que Kyarah soit plus que curieuse la faisait doucement sourire. La plus curieuse des deux était la jeune Sorensen et cela faisait plaisir à la blondinette, cela prouvait qu'elle tenait à elle. La jeune femme faillit s'étouffer à son tour lorsqu'elle parla d'homosexualité. Elle non plus n'avait rien contre l'homosexualité mais bordel ce qu'elle se sentirait mal de s'être fait des idées pour rien. « Un réflexe paraît il. Il a pas l'habitude et a du croire que j'me foutais de sa gueule. Bah écoute, en rentrant, je suis partie me changer et vu que j'me suis cassée la gueule en me prenant les pieds dans mon jeans que j'essayais d'enlever, il est venu voir ce qu'il se passait. Bon, je lui ai jeté mon haut à la tête en disant qu'il n'avait pas le droit de me regarder. Mais oui, j'étais en sous vêtement devant lui, après j'ai enlevé mon soutien gorge pour mettre un haut et il n'a pas bougé. Gay peut être pas mais ça doit faire longtemps qu'il n'a pas vu une femme nue ! » Pour les hommes, elle n'en savait rien mais bizarrement, elle trouvait qu'il avait drôlement agis. Bon, ce n'était pas plus mal parce que s'il lui avait sauté dessus, elle aurait pu mal le prendre, surtout qu'il n'avait pas rappelé depuis. « Je pense. Apprenti pompier en plus de ça ! » Ce qui voulait dire qu'il était bien foutu le petit Callum. Un léger sourire s'afficha sur son visage avant de disparaître puisque son amie riait à côté d'elle. Bon ok, le coup de la moustache de lait ne pouvait lui arriver qu'à elle et seulement à elle. Qu'est-ce qu'elle avait l'air conne comme ça et elle tira la langue à Kyarah. Elle ne pas se moquer ? Belle connerie ! Boudant, elle sentit les bras de sa colocataire autour d'elle et elle sourit. Elle était toujours là pour elle et c'était quelque chose que la jeune femme ne pouvait pas nier. « C'est même sûre oui ! Bon, j'étais complètement hors service samedi dernier mais il n'a absolument pas confiance en lui. Pourquoi je sais pas trop mais à mon avis sa famille a quelque chose à voir la dedans. Tu n'as jamais vu son frère ? Sullivan Pedersen, pas mal physiquement, surtout sous la douche » Elle posa sa main sur sa bouche et dit « Si ça sort de cette chambre, je t'égorge Kyarah. » Oui oui, Payson avait bel et bien couché avec le grand frère de l'homme qui l'intéressait plus qu'un peu... Elle espérait que cela ne sortirait jamais de cette chambre, il n'y avait que Kyarah et Camélia qui étaient au courant et c'était bien assez !
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