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 |  Sujet: A blended family | C&S Sam 22 Oct - 16:48 | |
| ✿✿ C'est quand que l'on croit être seul
que l'espoir renaît. ❥ shanea & charles-édouard
Une lettre formelle, un notaire français. Voyez-vous, je ne m’attends pas à ça alors que je suis aux U.S.A ; moi qui ne veux pas y retourner, c’est bien trop près de la Corse, et pourtant je n’ai pas le choix, on ne me l’accorde pas. Aujourd’hui est une bien triste nouvelle que l’on m’apporte. Lettre en main, je ne bouge pas du l’embrasure de la porte et lit rapidement la lettre. Une lettre d’un notaire qui à la charge de l’héritage du côté de mon père, soit en questions des millions de dollar en jeu, voir plus. L’étendue de la puissance de mon père de l’île de Corse, aussi petite soit-elle, est plus rentable. Ma journée se trouve alors changer, bien heureusement c’est les vacances d’Octobre à Berkeley et je ne vais manquer aucun cours, aucun examen et donc continuer à veiller sur ma vie scolaire, qu’elle n’est aucun problème. Je pose la lettre sur le comptoir de la cuisine et m’occupe de moi. Je vais dans la salle de bain et prend une douche rapide, mais puissante, à jet froid pour être complètement réveillé. Je finis par m’habiller d’un pantalon noir, un haut blanc et de sortir mon sac à bandoulière, y mettant tout mes papiers. J’appelle une compagnie de taxi pour avoir un peu d’avance et je file reprendre les papiers dont j’ai besoin et prouvant qui je suis et de qui je descends. Je ne prends pas de fringues, j’ai mes résidences là-bas, mais je veux revenir au plus vite, je n’y séjournerais pas. Il ne fallait surtout pas que j’y reste trop longtemps. Une fois tout sur moi, le taxi klaxonna et je le pris rapidement pour arriver à l’aéroport. J’ai assez de sous pour me payer je ne sais combien de fois un des jets les plus rapides mais je préfère utiliser les compagnies, à vrai dire mon compte en banque affiche maintenant l’équivalent de celui de certains Epsilon, mais maintenant je resterais un Gamma à vie. Le trajet jusqu’à l’aéroport fut rapide, je payai le chauffeur et finit par allait prendre mon billet d’avion pour Paris, par le jet le plus rapide, sans escale. Un trajet de 6h fut prévu mais dont le départ n’est que dans une heure. Je pris mon mal en patience et attendit tout simplement que le jet soit prêt.
8 heures plus tard, me voilà dans la maison de ma mère, là où j’ai vécu le plus de temps quand elle était vivante et quand j’étais en France. Les agences de mannequinant qu’elle gérait vont bien, les créateurs utilisent souvent nos mannequins et nous faisons du profit, comme d’habitude. Cela ne m’intéresse pas réellement, c’est des trucs de femmes, mais c’est une source de revenue comme une autre, sauf qu’elle me rapporte assez quand même, et c’est surtout un vestige de ma mère, alors je ne peux le lâcher ainsi. Le rendez-vous est prévu pour l’après-midi, avec le décalage horaire, je suis arrivé à Paris à 9h00 du matin. J’ai quelques heures pour dormir, j’en profite pour revenir dans la chambre qui fut mienne il fut un temps, et qui l’est toujours, mais à titre plus restreint. J’en profite donc pour me reposer, dormir un peu. L’après-midi se ramène sur la capitale Française, le soleil essaye en vain de vaincre les nuages gris menaçant Paris. Le temps est froid, gris, et l’humeur n’est toujours pas au beau fixe ici, elle ne l’a jamais été, les gens ici sont aigris, malpolis, et égoïstes. Rapidement je siffle un taxi parisien et indique ma destination. J’y arrive et sonne à l’immeuble désigné par l’adresse et la plaque sur le portail. Je monte et arrive rapidement à cette secrétaire et j’ouvre enfin la bouche « Bonjour, je suis Mr. Castello, j’ai rendez-vous avec Maître Pierre Lanceot. » A elle de me répondre en me regardant à peine « Ah, Mr. Castello, oui, attendez sur un des sièges, nous attendons l’autre et vous pourrez y aller. » Le mot qu’elle me dit me resta en travers de la gorge, l’autre ? L’autre quoi ? La question est là, je ne sais pas ce qu’est cette autre, une autre personne je suppose. Les mots sont là, mais le reste ne suit pas. J’attends alors, prenant encore et toujours mon mal en patience alors que des bruits de pas se font entendre dans les escaliers, est-ce bien cette personne qui est attendu ? J’ai comme un mauvais pressentiment, une sensation de non-contrôle de ma vie, elle n’est jamais sous contrôle mais je trouve que c’est exagérer pour mon cas. Fille ? Garçon ? Objet ? Je ne sais pas, l’attente est insoutenable, mes jambes sont croisés, mon regard vrillé sur la porte, et le cœur qui bat à 100 à l’heure, que se passe t-il donc ? Je n’en sais plus rien.
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