the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ Empty
MessageSujet: You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ EmptyDim 25 Sep - 17:32

❝ Nobody said it was easy, nobody ever said it would be this hard. ❞


You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ Tumblr_lqi96frdXs1qdm4v9o1_500
Je ne dormais pas, ma jambe me faisais mal comme toujours depuis que j'avais eu ce fichu accident. Un match qui avait détruit mes capacités à jouer. Je me débrouillais bien en football et il faut dire que je m'étais toujours bien débrouillé dans ce domaine là. Etre la mascotte de l'équipe était pour moi devenu une sorte de torture, un statut que j'aimais bien parce que malgré tout j'avais encore ma place au sein de l'équipe mais je ne jouais aux côtés de personne.. J'étais juste le mec qui amusait la galerie, qui faisait rire les personnes dans les gradins et qui se ridiculisait à chaque match. J'avais toujours aimé ça être le marrant de service donc ce n'étais pas vraiment une corvée. De plus j'étais tout de même conscient de la chance que j'avais, on aurait pu me dire d'aller voir ailleurs puisque je n'avais plus rien à faire dans l'équipe. Heureusement que super Constance existait, elle était vraiment géniale et je lui vouais un culte à chaque fois que je la croisais. J'aimais l'embêter à lui parler de cailloux, fossile ou encore des nouvelles découvertes archéologique. Beaucoup de personnes se demandaient ce que je foutais en médecine, je leurs répondait tout simplement que c'était comme ça. La médecine me tenais plus à coeur par rapport à mon frère, c'était plus comme une vocation de vouloir sauver des vies alors que la paléontologie c'est une passion. Enfin bref, plusieurs nuits que je ne dormais pas et ça se répercutait sur mon apparence physique. En cour je somnolait, pendant les match j'avais bien du mal à jouer mon jeu de mascotte à fond et socialement parlant c'était dur de sortir la moindre vanne vaseuse. J'étais un zombie mais pas le genre de Zombieland qu'il fallait exterminer, j'étais un gentil zombie qui manquait terriblement de sommeil. C'est pour cela qu'en plein milieu de mon cour de biologie je suis partit à l'infirmerie afin que quelqu'un me donne quelque chose contre cette jambe sauvage qui me faisait tant souffrir. Bingoooo, l'infirmière était une magicienne née malgré qu'elle ne soit pas toujours présente lorsqu'elle l'était, elle faisait vraiment de la magie avec ses doigts de fée. Elle m'avais donné un calment puis fait un massage rapide mais efficace. Je m'étais décidé de ne pas retourner en cour et d'aller faire une petite sieste à ma chambre universitaire pour fêter ça. Une sieste bénéfique qui m'avais requinqué en moins de deux, j'avais dormi la majorité de l'aprem-midi en faite il était presque l'heure de la fin du goûté. Mon ventre criait famine pour ne pas changer les bonnes habitudes, j'étais un morfale selon les dires de mes amis mais personnellement je me trouvais normal j'avais juste plus souvent faim que les autres et mon estomac n'avait pas de limite. Je pouvais manger pendant des heures et des heures sans prendre un seul gramme mais surtout sans me caler définitivement, je pourrais manger infiniment. Je partie me chercher un quelque chose au magasin du coin, quelque chose de lourd qui puisse me faire tenir jusqu'à ce soir.
Au passage j'avais croisé ma meilleure amie Alice, elle avait le don de me remonter le morale en moins de deux. Un petit rayon de soleil auquel je m'accrochais. Elle était tout bonnement géniale, j'étais donc rester pendant plusieurs minutes avec elle voir même plusieurs heures puisque nous avions décidé de nous installer au parc. Je n'avais pas l'habitude d'aller dans ce genre d'endroit, généralement je jonglais mes cours de médecine avec les iotas, ce qui se résumait à l'université et le terrain de football. D'ailleurs selon les bruits qui courrait une nouvelle mascotte chez les iotas ferait son apparition. Je n'aimais pas beaucoup ça, j'étais même carrément opposé à cette idée. La mascotte c'est moi et personne d'autre, j'avais vraiment peur qu'il me vole la vedette et ça sentait réellement le caca boudin toute cette histoire. Un "soucis" de plus mais je savais que de toute manière nouvelle mascotte ou pas que j'avais encore ma place au sein de l'équipe. Je savais que Constance ne me délaisserais pas aussi facilement. Nous parlions donc de tout et n'importe quoi, de nos futur bêtises que nous pourrions faire, c'était elle la fille avec qui je faisais les quatre cent coups. L'université c'était aussi fait pour ça, pour s'amuser et ce qui était bien avec elle c'est que nous n'avions jamais à assumer les conséquences de nos actes puisque nos plans étaient infaillible. Je n'étais pas une tête d'ampoule pour rien, il fallait bien que ce cerveau serve à autre chose que de passé pour l'intelligent de service qui obtient les meilleurs notes de son cursus. Nous avions encore un plan sous le coude et ce qui était certains c'est que l'université allait encore en voir de toutes les couleurs. Après avoir bien discuter autour de quelques gâteaux sur l'herbe fraîchement coupé du parc berkeléen, celle-ci partie à un rendez-vous urgent de la plus haute importance dont même moi je ne pouvais savoir de quoi il en était question. Je fini donc par m'allonger face au soleil tout en regardant les nuages, mon âme d'enfant ne pouvait s'empêcher de ressortir, j'essayais de savoir quel forme chacun des nuages représentais. J'étais perdu dans mes pensées enfantine, gâchant mon temps inutilement lorsqu'une voix familière m'interpella. Une bande de copains s'était amusé à se faire un mikado sur moi, depuis qu'ils avaient vue le film Ali G. la semaine dernière j'y avais le droit tous les soirs. Après m'être fait aplatit comme une crêpe, nous nous étions fixé un rendez-vous tous ensemble à la fête foraine apparemment aujourd'hui c'était le moment de retourner en enfance. C'était affolant à quel point j'aimais cet endroit certainement parce que ça respirait la vie. Après m'être fait un second repas bien enrichissant en compagnie de moi même, je partie en direction du nord de San Francisco à bord d'un taxi. Ma voiture m'avais lâché la semaine dernière comme si je n'avais pas assez de difficulté comme cela pour marcher.
En arrivant, je ne mis que très peu de temps avant de retrouver la troupe puisqu'un second mikado humain s'était imposé. La plus part des mecs de l'équipe étaient venus bourré, nous avions enchaîne les manège à sensation.. Résultat catastrophique pour certains et incroyable pour d'autre. La moitié était en train de rejeter leurs triples dans les premières poubelles qui se trouvait sous le coude, d'autres étaient en train de draguer la plus part des filles sur leurs passages. Ils ne marchaient pas très droit et la plus part finissait plus au sol qu'autre chose mais bon c'était un miracle qu'ils aient tout gardé dans leurs estomacs. Et moi Sawyer Hastings ? j'étais au centre de tout cela, je n'aidais personne après tout ils feraient la même chose pour moi. En faite j'étais plutôt perturber par la vision que je venais d'avoir, cela ne pouvais pas être réelle. Elle ne pouvait pas se trouver ici, non c'était impossible. Je parlais bien-sur de Charlotte ou plutôt Chuck/Chucky pour les intimes. Cela faisait trois ans qu'elle était partie et depuis aucune nouvelle, nous nous étions considérablement rapproché avant son départ de l'orphelinat et j'avais vraiment cru à notre amitié. Je devais l'avouer, j'avais eu une sorte de coup de coeur pour elle même si au début ont s’agaçaient mutuellement. Je m'étais bien frotté une bonne dizaine de fois les yeux avant de réaliser qu'elle s'avançait vers moi. Je lui en voulais tellement, je regardais tout autour de moi pour voir si elle n'allait pas vers quelqu'un d'autre mais non il s'agissait bien de moi. Je n'avais pas de chance il faut croire, vraiment pas. Elle était la dernière personne dont j'avais envie de croiser ou de revoir, c'est ma haine qui parlait à ma place. Il y a trois ans voir même deux j'aurais été heureux comme pas possible mais là, une étrangère allait m'accoster. Mon coeur battait vite, j'étais évidemment surpris, ma tête ne réalisait pas ce qui allait se produire dans quelques secondes. Cet instant je l'avais imaginé de toutes les façons possible mais pas dans une soirée comme celle-ci. J'aurais voulu pouvoir prendre les jambes à mon coup, pouvoir hurler de toute mes forces, extériorisé tout ce que j'avais en moi mais j'étais bien trop pétrifié pour cela.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ Empty
MessageSujet: Re: You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ EmptyLun 26 Sep - 17:42

“always, until the very end.”

he's a part of me. he's my rock. On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d’entre nous, les déterminés s’accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu’on se retrouve en face d’un rêve tout neuf qu’on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l’espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c’est d’être encore capable de rêver. ; chuck&sawyer.



Deux mois que le miracle s'était produit. Deux mois que Chuck était revenue. Elle était montée dans ce même avion, celui qui l'avait emmenée en France, et elle avait franchit les portes de l'aéroport. Trois ans plus tôt, ça ne lui aurait pas paru possible. Retrouver ces même buildings, ce tramway, ce pont, ces rues... Ce n'était pas l'envie qui manquait, mais plutôt le courage. Pourtant elle y était arrivée, on ne sait par quelle force. Elle aurait pu rester vivre à Paris, elle aurait pu continuer ce qu'elle faisait là-bas, elle n'aurait pas hésité. Son retour n'avait rien de prémédité, elle s'était retrouvée devant l'aéroport d'Orly après que le chauffeur de taxi lui ait demandé sa destination. « San-Francisco. » Il avait hausser les épaules et l’avait déposée sans broncher, alors qu’elle ne mesurait pas l’impact de ses mots. Retour au bercail, le passé, cette période qui lui était apparue comme la pire de sa vie. Deux mois qu’elle avait retrouvé tout ça. Lorsqu’elle eut les clés de son appartement et que ces cartons furent défaits, elle savait qu’il manquait encore quelque chose. Lorsqu’elle passa devant le café de la 7ème pour déposer son dossier, elle savait qu’il manquait encore quelque chose. Lorsqu’elle s’arrêta devant les grilles de St-James et que son regard vide se posa sur la fenêtre du deuxième étage à droite, elle savait qu’il lui manquait quelque chose. Ou quelqu’un. Tout l’été, elle s’était forcé à détourné le regard lorsqu’elle apercevait un rouquin, ou lorsqu’on l’appelait Chuck. La honte qu’elle avait ressentis en arrivant n’avait fait surface que maintenant. Jamais, en trois ans, elle n’avait osé pensé à Sawyer. Parce qu’elle savait qu’elle aurait craqué, qu’elle y serait retourné, et là, elle l’aurait vu lui claquer la porte au nez. C’était une des raisons pour lesquelles elle n’était pas rentrée plus tôt, bien que ça n’allait en rien arranger la situation. Les semaines qui suivirent son arrivée, Charlotte ne tenta pas de le voir. Elle évitait tous les endroits qu’ils avaient fréquentés, mais reprenait peu à peu sa vie là où elle l’avait laissé. Deux semaines avant la rentrée, elle se rendit à Berkeley, université réputé où son dossier avait été accepté sans grande hésitation. Elle avait l’embarras du choix, elle pouvait même tenté une nouvelle ville, pourtant elle avait choisit cette université. Ce n’était pas pour ces beaux parterres, ni pour ses cours réputés excellents, c’était par rapport à la discussion qu’elle et Sawyer avait eut peu de temps avant le départ de Chuck. C’était un dimanche, si sa mémoire ne lui faisait pas défaut. Ils étaient dans un parc non loin de leur lieu commun de travail, la tête de la jeune fille posée sur les cuisses du rouquin. Entre deux pages de son livre, il lui glissa que l’article qu’il avait lu sur cette université donnait envie, et qu’ils devraient y aller ensemble, entre têtes d’ampoule. Elle avait rit et s’était remise à lire, sans rien dire de plus. Ca lui avait paru comme une évidence de s’inscrire là-bas, comme pour ne pas manquer une nouvelle fois à sa parole.

Cela faisait une semaine que les cours avaient commencé, et il restait introuvable. Elle ne le cherchait pas vraiment, glissait par ci par là dans les couloirs, mais restait la plupart du temps enfermée chez elle après les cours. Ca lui paraissait comme une épreuve, de sentir son possible regard accusateur sur elle. Jamais il ne l’avait regardé comme ça auparavant, et la simple pensée qu’il puisse passer devant elle sans lui accorder une parole la paralysait. Mais venu un temps, elle ne supporta plus la situation. Elle avait besoin de le revoir, de lui parler, de lui expliquer... Sans pouvoir avoir le cran de lui raconter. C’est pourquoi elle était allé demandé au secrétariat si un Sawyer Hastings était inscrit. Oui, il l’était. Il était là, introuvable peut-être, mais là. Une jeune secrétaire lui avait dit d’aller voir au terrain de football, ce qu’elle avait fait, et un joueur iota lui avait dit qu’il serait à la fête foraine ce soir là. Elle était rentrée chez elle, s’était allongée sur son tapis et s’était posée mille fois la même question. j’y vais, j’y vais pas ? Elle finit par se lever et prendre le tramway vers le nord de SF, et c’était retrouvé dans la masse de jeunes en moins de deux. Elle fut entrainée par l’ivresse des personnes présentes, et se dirigea à nouveau vers la station, baissant les bras, lorsqu’il atterri là, devant elle, comme collé au sol. Elle savait qu’il la regardait. Il la voyait, à nouveau. Elle avait du changé, sûrement. Elle avait perdu du poids pendant son voyage. Ses cheveux était plus courts, raides, et ses vêtements faisaient de suite moins débraillés. Elle ne pouvait pas en dire autant de sa part. Il restait le même, inchangé, même si sa vision était troublante, comme si elle se retrouvait à nouveau dans un de ses rêves. Elle se rapprocha de lui, aucune expression au visage, juste un regard qui s’humidifiait de seconde en seconde. Elle avait peur de sa réaction, de ce qu’il dirait, si il partait. Elle finit par lever sa main, comme pour dire bonjour, et un « Hey ! » qui tomba vite à plat de part sa voix brisée.
Elle sentait le colère qu’elle lui inspirait, et même si c’était difficile à accepter, elle ne pu pas lui en vouloir de ne pas la prendre dans ses bras, comme ils avaient eut l’habitude de le faire. Elle regarda à sa droite, là où il y avait le château des trappes, et prit deux tickets sans réfléchir, avant d’entrainer Sawyer avec elle. Elle n’osait pas le regarder, le tenait juste par la manche, le faisant avancer entre les enfants qui riaient ou pleuraient, et finit par le faire s’asseoir dans le tonneau d’aluminium, là où aucun enfant n’arrivait à moins d’avoir survécu au plateaux glissants. S’asseyant en face de lui, elle lui sourit faiblementet en ramenant ses genoux sous son menton.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ Empty
MessageSujet: Re: You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ EmptyLun 26 Sep - 22:32

❝ we knew that we were destined to explode, you know i'm never gonna let you go . we're like a time bomb. ❞



All we are, all we are is everything that’s right.
❝ My whole life waiting for the right time to tell you how I feel. Know I try to tell you that I need you. Here I am without you, I feel so lost but what can I do? ''Cause I know this love seems real but I don’t know how to feel. We say goodbye in the pouring rain and I break down as you walk away. Stay, stay. 'Cause all my life I felt this way but I could never find the words to say. Stay, stay. ❞ Sawyer&Chuck.


Chuck était de retour, cette journée aurait pu être normal sur tout les points. Ma jambe qui me faisait souffrir, moi encore en train de quitter les cours à cause de cela, une sieste pour rattraper mon sommeil, un bon petit repas au parc en compagnie de ma meilleure amie et le tour était joué. La fête foraine était un endroit que j'affectionnais tout particulièrement mais ce soir c'était plutôt épic. En résumer une bande de gars plein de testostérone faisant des manèges complètement arraché, c'était épic. J'étais le seul qui tenais debout, je n'aidais personne ils savaient bien s'occuper tout seul. C'est vrai que par rapport aux enfant ça n'était pas très frais mais bon eux-même plus tard ils seraient surement leurs successeurs.. Ils fréquenteraient berkeley et vivraient pleinement leurs vies d'universitaire, ils finiraient certainement ainsi. Tels des anges déchus. Et elle était devant moi, après trois ans sans aucune nouvelles.. Sans aucun appels, sans aucune lettres. Je n'avais jamais compris cette distance, au début je pensais qu'on allait pouvoir surmonter cela mais elle ne nous avait pas laisser la moindre chance. Peut-être qu'elle en avait marre de moi, que je n'étais qu'un simple ami de passage dans sa vie. Après tout ce temps passé ensemble je pensais au moins mériter quelques nouvelles de temps en temps. Apparemment je ne méritais rien, mise à part son indifférence à des milliers de kilomètres. C'était triste, réellement triste. Elle avait été mon coup de coeur, je ne savais pas ce que je ressentais réellement envers elle à l'époque, maintenant il faut l'avouer je m'en contrefichais. A l'époque nous étions amis voir même plus que ça des meilleurs amis qui étaient passé du stade de la haine à l'amitié, on passait tout notre temps ensemble et tout ce que je savais c'est que j'étais heureux avec elle. Sa présence avait changé beaucoup de chose dans ma vie, elle était arrivé au moment où j'en avais le plus besoin tel un rayon de soleil. Elle était devenue si importante presque indispensable. Nous avions des projets ensemble, des rêves et tout s'était brisé au moment de son départ. J'avais juste l'impression de rêver les yeux ouverts, elle ne pouvait pas être ici c'était impossible. Pas après tout ce temps passé aussi loin l'un de l'autre, nous étions presque devenu des étrangers. C'est ce que je ressentais, elle était devenue une étrangère pour moi. Le tandem Sawyer & Chuck n'était plus. J'étais pétrifié de la tête aux pieds, aucun de mes membres ne voulait fait le moindre effort. Un fantôme du passé, c'est ainsi que l'on appelait ce genre de personne. Mon cerveau comprenais le choc que je ressentais quand à sa présence si soudaine. Il m’interdisais de faiblir, de la serrer dans mes bras comme au bon vieux temps. Un geste qui me démangeait au plus haut point mais je m'étais toujours promis que le jour où je la recroiserais que je ne ferais comme si il ne s'était rien passé, pas comme si je n'avais pas souffert de son absence. Non, elle devrait savoir à qu'elle point elle m'avait manqué même à travers la colère que je pourrais lui accorder avec des mots blessant certainement qui sortirons naturellement à contre coeur, je voulais qu'elle ressente ce que j'ai ressentis pendant tout ce temps passé aussi loin d'elle et surtout qu'elle comprenne ce qu'elle avait laissé derrière elle. « Hey ! » m'annonçait t-elle d'une voix brisé, tout en me faisant un geste de la main. Mon coeur allait finir par me lâcher, j'avais envie d'hurler de lui faire comprendre qu'elle ne pouvait pas venir comme ça, après tout ce temps avec un simple hey ! J'étais trop sur le choc pour percuter que ce mot qui était sortit de sa bouche m’agaçais au plus au point. J'étais incapable de pouvoir prononcer le moindre mot et lancer la moindre réplique. Elle en avait de la chance, une chance qui n'allait pas durer pour longtemps du moins je l'espérais au plus haut point. Je la foudroyait juste du regard me laissant m’entraîner par elle vers une des attractions qui était non loin de nous. Je me laissais faire, elle me tirais par la manche, une partie de moi acceptait de rester avec elle encore quelques minutes de plus. Des explications après tout, elle me devais bien ça. Les enfants étaient de sortit ce soir et plus en forme que jamais, des pleures, des rires et encore des pleures. L'attraction où nous étions maintenant installé était tout sauf pour les petits. C'était un bon point, pas de sales gosses dans nos pattes. C'était une façon de parler parce que j'aimais ça les enfants bien-sur mais à petite dose. Cela avait donc un côté rassurant et un côté un tontinait flippant sur ce qui allait nous arriver. Chuck m’adressais un sourire timide mais sourire tout de même, je ne répondais pas à ce sourire. Un sourire magnifique, un sourire dont j'avais l'habitude de craquer autrefois. C'est d'ailleurs ce qui m'avais réveillé, heeeeeeey ? What the fuck. Au bout de trois ans, hey. Avant que nous ne partions mettre fin à nos jour, j'aimais les manèges à sensation mais celui-ci avait l'air particulier, je mis fin à ce silence qui était des plus pesant. « Heeeeeeeeey ?! Je pensais mériter plus qu'un simple hey, tu ne penses pas ?! » je fis une pause, j'atérissais enfin sur terre, je réalisais enfin qu'elle se trouvait réellement devant moi et qu'il y avait eu ce hey et deux ticket pour un manège.. « Pas une lettre, pas un coup de téléphone, ni même un message. C'était comme si tu t'étais évaporé dieu sait où et tu reviens comme si de rien était avec un simple HEY ! C'est une blague, y a une caméra caché dans le coin. » dit-je d'un ton énervé, sarcastique et surtout je regardais tout autour de moi, sait-on jamais elle avait peut-être appeler un de ces guignols de la télévision pour me ridiculiser. J'allais en rajouter des tonnes et des tonnes comme à chaque fois je le faisais lorsque j'étais hors de moi mais le manège se mit en marche, nous étions les seuls et c'est ce que je craignais le plus. D'un coup le tonneau en aluminium s'était élancé et réellement je me sentais comme un hamster dans une roue, ça tournoyais de tous les côtés. J’agrippais Chuck, j'avais peur pour elle, c'était fou ce genre de manège c'est pour cela que machinalement je ne la lâchais pas de peur qu'elle tombe dieu sait où. Même après tout ce temps ma conscience avait envie de la protéger, lorsque je me rendis compte de ce acte insoudaint je me suis mis à la lâcher d'un coup. Au même moment le manège s'était bloqué, je ne savais pas si c'était normale mais je m'étais décidé à ne pas paniquer comme un gosse de deux ans même si j'étais certains de ne pas tenir bien longtemps.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ Empty
MessageSujet: Re: You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ EmptyMar 27 Sep - 18:20

“always, until the very end.”

he's a part of me. he's my rock. On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d’entre nous, les déterminés s’accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu’on se retrouve en face d’un rêve tout neuf qu’on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l’espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c’est d’être encore capable de rêver. ; chuck&sawyer.



Elle aurait voulut que cette tension présente entre eux disparaisse d'un coup de baguette, que pour une fois, le passé refasse surface, qu'il soit parti avec elle, ou qu'elle soit restée. Mais elle ne lui en avait pas laissé l'occasion, et elle ne se l'était pas laissée non plus. Son choix s'était fait sur un coup de tête, comme d'habitude. Elle avait craint cette habitude, ce quotidien qu'il lui avait trouvé. Ce confort, elle l'avait balancé d'un simple geste, elle avait tout jeté, et assumer les conséquences lui paraissait encore être trop difficile. Elle avait été faible, et avait utiliser ses parents comme porte de sortie. Elle avait utilisé son enfance pour pouvoir tout gâché, s'était donnée bonne conscience, jusqu'à aller à penser que son acte était justifiable. Ces trois dernières années, tout semblait se justifier. Ses actes, ses erreurs, son père, son passé, ce qu'il lui avait fait... Jamais elle n'avait osé se dire la vérité. Comment s'avouer que pendant vingt ans, sa vie n'a été qu'une énorme erreur, un mensonge, une grosse mascarade qui se terminait par un autre rejet ? Elle était impardonnable, oui, mais il devait lui pardonner. Parce qu'ils avaient été Chuck & Sawyer, le duo. Ils avaient été tellement l'un pour l'autre que jusqu'à maintenant, elle le pensait encore à sa portée. Elle se mentait une nouvelle fois, alors qu'il la regardait enfin comme si un déclic lui était apparu. Elle était là, revenue, revivante, de retour, ici, tout ce que vous voulez. Même pour elle, savoir qu'elle était dans cette ville était un choc, comme un songe. Pourtant il allait falloir l'accepter. « Heeeeeeeeey ?! Je pensais mériter plus qu'un simple hey, tu ne penses pas ?! » L'envie de le serrer dans ses bras pour le faire taire lui traversa l'esprit, mais elle n'esquissa pas un geste, trop faible. « Pas une lettre, pas un coup de téléphone, ni même un message. C'était comme si tu t'étais évaporé dieu sait où et tu reviens comme si de rien était avec un simple HEY ! C'est une blague, y a une caméra caché dans le coin. » Elle ouvrit la bouche mais rien n'en sortit. Elle était incapable de se justifier, incapable de lui fournir des explications. Incapable d'avouer ce qui lui était passé par la tête, et encore moins capable de lui dire qu'elle était partit pour le fuir. Elle baissa juste les yeux, s'attendant à ce qu'il s'en aille, ou qu'il en remette une couche. Pourtant, avant qu'il ne puisse avoir l'une de ces occasions, le tonneau où ils étaient placés se mit en marche. Chuck avait toujours détesté ces manèges, d'une part parce que c'était fait pour les enfants heureux et insouciants, et de l'autre parce qu'on ne comprenait jamais ce qui se passait. Elle aurait voulu que leurs retrouvailles se passent autre part qu'ici, mais rien n'avait pu arrêter la joie qui l'avait envahie en sachant enfin où il était. Dans leur descente, elle sentit les mains de Sawyer l'attraper, comme pour la protéger, comme il le faisait autrefois. Il la lâcha d'un coup et au même moment, le manège se stoppa net. Chuck atterrit sur ses avants bras, esquissa une grimace de douleur, avant de se relever. Elle tentait de se souvenir d'où ils étaient en regardant autour d'elle, et la réponse lui parut claire : en enfer. Tout s'était arrêté, même les cris des enfants. Charlotte savait très bien qu'il aurait suffit de sortir du tonneau pour aller vers la sortie, pourtant elle ne le fit pas. « Je crois qu’on va devoir rester là un moment. » Sur quoi elle se positionna devant la sortie, comme si de rien était. Elle savait très bien que Sawyer la croirait, il ne la contredisait jamais, après tout, you’re the same as i am. Deux têtes d’ampoules. Elle le regarda à nouveau, sentant bien qu’il était toujours en colère. C’était le moment. Le moment où elle devait tout lui dire, maintenant. « Alors tu... Ca se passe bien ? Les cours, tout ça... » Elle se sentit idiote mais lui sourit quand même. Il attendait plus que ça, bien plus. Mais elle ne pouvait pas le lui donner.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ Empty
MessageSujet: Re: You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ EmptyDim 2 Oct - 18:50

❝ where were you? when everything was falling apart.❞



I'd come for you, no one but you.
❝When you're gone the pieces of my heart are missing you, when you're gone the face I came to know is missing too, when you're gone the words I need to hear to always get me through the day and make it ok.. I miss you. Everything that I do reminds me and you. We were made for each other out here forever ❞ Sawyer&Chuck.


J'avais beau être intelligent je n’avais jamais compris pourquoi elle ne m'avais donné aucune nouvelle. Je m'étais demandé si j'avais fait quelque chose de mal, si j'avais dit quelque chose de déplacé ou encore j'aurais pu l'offenser de n'importe quelle manière possible mais en retournant toutes ces questions dans mon esprit, en essayant de me souvenir mes moindres fait et gestes j'étais arrivé à la conclusion que j'étais blanc comme neige. Il m'arrivait de la taquiner, de la rendre folle de rage parfois mais souvent ça se finissait en câlins, mots doux et je ne pouvais m'empêcher de m'excuser. Son absence et surtout son ignorance avaient été certainement l'une des pires choses qui avaient pu m'arriver ces dernières années. Elle avait cette présence qu'aucune autre personne n'avait eu dans ma vie auparavant, rien que le fait de savoir qu'elle était là auprès de moi avait le don de me rassurer. Toutes ces choses malheureusement je les avaient perdu, les souvenirs c'était tout ce qu'elle m'avait laissé. La revoir aujourd'hui me faisait mal au coeur, j'avais mal au coeur de lui en vouloir autant. J'étais fou de rage qu'elle soit là, j'étais en colère de l'avoir tout près de moi. Au début face à ses trois mots qui étaient sorties de sa bouche, je n'eus aucun répondant mais face à elle dans ce tonneau, dans cette attraction, tout me revint en pleine figure. Je ne pus canaliser mes émotions, j'étais indigné face à ce hey déplacé par rapport à notre situation actuelle. Une flopper de mots sortirent de ma bouche et au fond de moi je savais qu'elle comprenait mais qu'il y avait quelque chose qu'elle ne voulait pas me dire. Elle était sur le point de me dire certainement ce que je voulais entendre, sa bouche s’entrouvrit, pendant un dixième de seconde j'ai cru qu'elle allait me réponse comme elle était censer le faire mais elle fini par baisser les yeux. L'attraction se mit alors en marche avant même que je ne puisse en ressortir pour lui faire comprendre à quelle point j'étais "indigné". Cette attraction ne m'inspirais pas confiance, c'est pour cela que je pris Chuck dans mes bras, comme au bon vieux temps lorsque je prenais peur c'était elle qui passait avant tout, de plus dans ce genre de truc on n'était jamais trop prudent. Un acte que je ne devais plus faire actuellement puisque notre relation amicale n'était plus d'actualité. Je me mis à le relâcher d'un coup tandis que l'attraction se mit à se stopper net. Ma jambe qui me faisait souffrir s'était cogné contre l'une des parois du tonneau, je ne me mis pas à crié mais intérieurement j'avais envie de me tirer une balle aussitôt sec. Je n'avais pas partagé ma douleur avec Chuck, je n'avais pas envi qu'elle ait pitié de moi et de ma patte folle. J'avais raison d'être inquiet à propos de ce machin qui tournait dans tous les sens, je comprenais aussi pourquoi nous étions les seuls. « Je crois qu’on va devoir rester là un moment. » « Super... » Mon ton sarcastique ne me quittais pas et j'avais définitivement la poisse. Autrefois ça aurait été le pied mais là je savais que ça allait être juste insupportable. Je n'arrivais pas à me calmer pourtant j'aimerais faire un effort mais non c'était plus fort que moi. Elle avait compté certainement bien plus que je le pensais.. Elle repris la parole cette fois était peut-être la bonne pour se rattraper. « Alors tu... Ca se passe bien ? Les cours, tout ça... » ou pas. Chuck avait le don de mettre dans tous mes états pour une fois que c'était le sens inverse.. Je savais que nous allions passé un bout de temps ensemble dans ce tonneau, je savais aussi que nous pourrions chercher une sortie mais une partie de moi avait envie de régler tout cela ici. Surtout qu'avec nos deux cerveaux on ne mettrait pas longtemps à sortir d'ici, j'en étais conscient et elle aussi. Je me mis alors à la regarder d'un air plus reposé chose qui était extrêmement difficile et qui me demandais un effort surhumain. « Je.. Enfin.. C'est stupide. J'ai pas envie de parler de la pluie et du beau temps avec toi. » je ne pouvais prendre cet air naturel avec elle, je ne pouvais pas engager une conversation avec elle comme si de rien était. Je lui avait répondu de manière sèche même si je ne savais pas ce qui l'avait retenu pendant trois ans alors peut-être qu'elle avait de très bonnes raisons pour que je l'épargne mais tant qu'elle ne me disais rien, je serais sans aucune pitié du moins j'essayerais de ne pas faiblir. Ça me torturais, me mettais hors de moi le fait qu'elle évite le sujet et pourtant lorsque je croisais ses yeux.. Je me souvenais. Je me souvenais encore de tous nos bons moments sans exceptions. Sawyer & Chuck contre le monde entier, l'amitié qui était certainement la plus solide qui soit et la plus envié de toutes. Elle était même devenue mon centre du monde pendant un moment, un long moment. Les temps avaient changés. J’avais perdu toute mon estime que j'avais pour elle.. « Raconte-moi plutôt ce qui a bien pu te retenir trois années sans même que tu n'ais le temps de m'accorder quelques secondes pour me donner de tes nouvelles. Tu sais tu m'aurais dit que tu ne voulais plus qu'on soit amis, ça m'aurais fait moins mal que ton ignorance. » Comme toujours je m'emballais mais ma jambe avait fait que je m'étais arrêté là, j'essayais tant bien que mal de ne pas la quitter du regard tout en tentant de canaliser cette fichu douleur mais a parement elle était partie pour me faire souffrir encore et encore. Saleté de manège. Tout était noir autour de nous, ça aurait été quelqu'un d'autre que Chuck qui se serait trouvé en face de moi j'aurais déjà pris mes jambes à mon cou. Je n'aimais pas me retrouver bloqué quelque part, je n'aimais pas cette sensation d'être un prisonnier de cellule et heureusement que je n'étais pas claustrophobe. J'étais juste paniquophobe, ce qui dans certaines situations était bien pire que tout.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ Empty
MessageSujet: Re: You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ EmptyJeu 6 Oct - 22:55


“always, until the very end.”

he's a part of me. he's my rock. On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d’entre nous, les déterminés s’accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu’on se retrouve en face d’un rêve tout neuf qu’on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l’espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c’est d’être encore capable de rêver. ; chuck&sawyer.



Elle se sentait comme une gamine qui tentait de se racheter après avoir casser le vase chinois de sa mère en étant la plus adorable possible ; bien que la situation ne lui ait jamais été permise. Elle était assise sur les talons de ses chaussures, essuyant parfois ses mains moites sur son jean et replaçant des possibles mèches de cheveux échappées de son chignon fait à la va-vite. Elle ne savait absolument plus comment se comporter avec lui, si faire comme autrefois était déplacé, ou si paraitre détachée pourrait le blesser. Ce qui était déjà fait, en fait. Son départ, cette trahison qu'elle lui avait faite semblait être une plaie bien profonde qu'elle lui avait faite. Autrefois elle redoublait d'effort des jours entiers pour réparer les dégâts qu'elle pouvait lui causer. Et maintenant ? Ils étaient revenus au point de départ. Ce jeu qu'ils avaient tous deux trouvés, Chucky et le roux. Quand ils n'étaient l'un pour l'autre qu'un potentiel perturbateur à leur vie de têtes d'ampoules. Mais même lui lancer une petite blague douteuse semblait être malvenue. Ils n'étaient plus les même, ils étaient Charlotte et Sawyer, les inconnus. Elle avait toujours détesté ce prénom dans sa bouche, Charlotte. Cela sonnait comme une insulte. Ca avait toujours été ça, et il avait su lui trouver le prénom qu'il fallait. Il l'avait trouvé elle, en fait. Et elle était partie, comme ça, un matin, sans lui dire au revoir, sans même tenté de l'apercevoir dans le café où ils bossaient ensemble, juste une dernière fois. Elle n'avait pas prévu son retour, elle ne le voulait pas, et la seule image qu'elle voulait garder de lui était son petit sourire qu'il avait quand il la voyait arriver, et pas une grimace affolée ou dégoutée. Elle ne lui avait jamais montré toute l'instabilité dont elle pouvait faire preuve. A chaque instant où il entrait dans une pièce, elle s'efforçait de sourire, de montrer sa joie de vivre. Et ça avait suffit, un temps. Parce que c'était vrai, il la rendait heureuse. Mais elle était partie. « Je.. Enfin.. C'est stupide. J'ai pas envie de parler de la pluie et du beau temps avec toi. » Le ton qu'il avait employé semblait plus doux aux oreilles de Chuck, bien qu'encore très sec. Elle sourit faiblement à ses paroles, heureuse de voir qu'il n'avait pas perdu son coté je m'enfoutiste qu'elle aimait tellement. Elle ne répondit, se contentant de regarder encore une fois autour d'elle, comme si ce lieu serait surement sa prison pendant encore un bon moment. Il faisait chaud, malgré les courants d'air que produisait l'attraction, et Charlotte ne tarda pas à se replacer moins près de l'entrée brulante et par la même occasion se rapprocher un minimum de Sawyer. Elle ne le faisait pas exprès. Tout en elle était signe d'accident. Rien n'était voulu, rien n'était prévu. Et ça avait certaines contraintes. Elle décida d'enlever son gilet, tentant de gagner un minimum de fraicheur. « Raconte-moi plutôt ce qui a bien pu te retenir trois années sans même que tu n'ais le temps de m'accorder quelques secondes pour me donner de tes nouvelles. Tu sais tu m'aurais dit que tu ne voulais plus qu'on soit amis, ça m'aurais fait moins mal que ton ignorance. » « Tais-toi ! Enfin je... Dis pas ça. » A chaque confrontation ou discussion sérieuse, le calme de la jeune fille s’envolait en quelques secondes, sans qu’elle puisse le contrôler. Sa psy lui avait diagnostiqué une bipolarité à un niveau convenable, et pourtant l’alpha restait toujours choquée par son comportement, comme tout de suite avec Sawyer. Elle lui adressa un regard d’excuse, plus détourna les yeux immédiatement, regardant un point imaginaire face à elle. Elle retrouva une respiration normale, et reprit finalement la parole après s’être juger capable de garder son calme. « Tu peux pas dire ça, t’as pas le droit, tu... Je voulais te le dire, vraiment, mais j’ai pas pu, j’ai simplement pas pu parce que... J’y arrivais pas. Et ça me bouffe. Parce que tu étais, non, tu es, la personne la plus importante pour moi. » Elle s’arrêta quelques secondes, reprenant son souffle et adressant un regard las au rouquin. Chuck ne pleurait jamais, pourtant elle en avait envie, là maintenant. Mais rien ne coulait, aucune émotion, juste une voix brisée et étrangement aiguë, comme à toute situation difficile. « Je voulais t’appeler, quand j’étais là-bas. À Paris. Mais je savais pas quoi te dire, alors je raccrochais toujours. Je sais que j’ai merdé, et t’as le droit de continuer à me haïr, mais ne dis pas que je ne voulais plus de toi. Jamais. » Elle était presque devenue menaçante à la fin de sa tirade, comme si la vision qu’il puisse croire à ça la rendait folle de colère. Pourtant elle ne devrait pas s’étonner. Mais elle était incapable de contrôler ses émotions.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ Empty
MessageSujet: Re: You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ EmptySam 22 Oct - 14:40

❝ A part of you has grown in me. ❞



Never say never
❝ Some things we don't talk about better do without and just hold a smile falling in and out of love. Ashamed and proud of together all the while you can never say never. While we don't know when but time and time again, younger now than we were before. Don't let me go. We're pulling apart and coming together again and again. We're growing apart but we pull it together, pull it together, together again. Dont let me go...❞ Sawyer&Chuck.


Notre relation avec Chuck était classé actuellement dans l'auto-destruction. Nous avions une relation intense, amicale mais intense. Lorsqu'elle est partie c'était comme si tout s'était écroulé autour de moi, je me détestais de ressentir autant de colère envers elle. Après tout elle avait été l'une des personnes des plus importantes pour moi voir même LA plus importante.. Je n'étais pas beaucoup entouré disons seulement des meilleurs. Je pensais ne plus jamais la revoir tout comme je pensais avoir tourné la page. C'était une illusion, une utopie car au fond même atteint d'amnésie jamais je ne pourrais oublier ses traits, son visage, ce sourire ou encore son regard.. Justement lorsque je l'a regardais, j'avais encore peine à croire qu'elle se trouvait devant moi. Tout semblait irréaliste comme si j'étais en train de revivre certains rêves, ce moment ça faisait trois ans que je l'attendais. Alors il était normal de mettre un certains temps avant de réaliser que toute mes actions, mes dires voir même mes gestes envers elle seront bel et bien réelles. Une partie de moi ne voulait pas croire à toute cette colère que je lui portais actuellement et pourtant c'était le cas, j'avais besoin de réponses. C'est vrai après tout on étaient Sawyer et Chuck, nous n'avions pas qu'une simple et banale amitié non, ça avait toujours été plus que ça. Je ne parlais peut-être pas d'amour mais nous avions un lien spéciale qui faisait que notre relation était différente de toutes les autres. C'était certainement ce qui me faisait le plus mal, c'était simple en faite lorsqu'elle est partie je n'étais plus rien puisqu'elle avait embarqué avec elle, une partie de moi. J'étais en train de cuire sur place, il y avait que très peu d'air qui passait et j'étais certain que ça n'était que le début de notre calvaire. Chuck s'était rapproché de moi étant installé sur la partie la plus brûlante du tonneau. Si seulement ces attractions pouvaient être climatisé, je traîneraient plus souvent dans les coulisses mais ce soir apparemment nous n’étions pas destinés à être les stars d'un drama catastrophe. « Tais-toi ! Enfin je... Dis pas ça. » C'était tout Chuck, elle perdait le contrôle de la situation et surtout d'elle-même. Ses réactions étaient imprévisible mais ce n'était pas sa faute la plus part du temps. Il n'était pas question de savoir gérer ses émotions, elle était atteinte de bipolarité autant dire que lorsqu'on se prenait la tête ça n'était jamais une partie de plaisir. Malgré tout elle savait toujours se ressaisir, elle était forte et c'est ce que j'admirais chez elle. C'était comme si elle pouvait tout surmonter, autrefois je m'en serais voulu de la mettre dans tout ses états mais là ça me faisait ni chaud ni froid. C'était perturbant de ne ressentir aucune once de compassion ou mieux de culpabilité alors que je ne demandais que cela pour me remette les idées en place. Elle me fit un regard d'excuse avant de se calmer afin de poursuivre là où elle en était. « Tu peux pas dire ça, t’as pas le droit, tu... Je voulais te le dire, vraiment, mais j’ai pas pu, j’ai simplement pas pu parce que... J’y arrivais pas. Et ça me bouffe. Parce que tu étais, non, tu es, la personne la plus importante pour moi. » Je ne savais plus quoi penser, je ne savais pas dans quel état me mettre, je ne savais plus rien. Je la regardais d'un regard vide en train d'essayer de m'expliquer le pourquoi du comment. Je ne disais pas un mot, c’était simple rien ne voulait sortir de ma bouche. J'étais tout de même touché par ses dernières paroles.. C'était hallucinant ce don qu'elle avait de me mettre la tête à l'envers. La plus importante pour elle.. Ces derniers mots ne cessaient de tournoyer dans mon esprit. Son air triste me donnait envie de la prendre dans mes bras mais je n'avais pas le droit, je ne pouvais pas le faire, nous étions à un instant décisif. Je devais maintenant la pression que je lui mettais même si c'était sadique et assez barbare. Jamais auparavant j'aurais osé la mettre dans un tel état pareil. Les temps avait changé. Après quelques secondes de silence, elle se reprise. « Je voulais t’appeler, quand j’étais là-bas. À Paris. Mais je savais pas quoi te dire, alors je raccrochais toujours. Je sais que j’ai merdé, et t’as le droit de continuer à me haïr, mais ne dis pas que je ne voulais plus de toi. Jamais. » Sa voix me brisais le coeur, elle savait me toucher et trouver les paroles juste pour me faire atterrir sur terre. Pour me rendre compte des paroles stupides parfois que je pouvais balancer sans même réfléchir aux conséquences. Mais accessoirement j'avais besoin d'entendre ces mots sortir de sa bouche, j'en avais réellement besoin pour me rassurer. Elle avait essayé mais sans être aller au bout de ses actes. Pourtant pour avoir cette importance pour elle, je ne comprenais pas pourquoi c'était si difficile pour elle de me donner de ses nouvelles. Voilà que tout recommencer à s'emballer dans ma tête, je ne pouvais m'empêcher de tout reconstituer les pièces du puzzle. Je pouvais comprendre qu'elle n'avait rien à me faire partager mais finalement lorsqu'on se retrouvait autrefois nous n'avions pas forcément des choses exceptionnelles à nous dire. Pourtant on finissait toujours par discuter pendant des heures et des heures, de tout et n'importe quoi. Chuck semblait en colère comme si c'était plus fort qu'elle alors que la seule personne qui devrait être en colère dans cette pièce c'était moi. « Tu crois que ça m'enchante de me dire ça ? C'est de ta faute Charlie et uniquement de la tienne ! » c'était plus fort que moi, prononncer le prénom Charlotte dans l'une de nos dispute je ne le pouvais pas. C'était psychologique puisque jamais je ne prononçais son prénom et elle-même détestait ça. J'aurais pu le faire juste pour l’agacer mais malgré que j'étais hors de moi, une part de ma consience était tout même encore présente. « Tu peux pas me briser et revenir comme si de rien était. Tu t'souviens comment on était avant ? Si j'avais su où t'étais partie, crois moi que je serais allé te rejoindre. N'importe où tant qu'on était ensemble.. Imagine un peu ce que ça m'a fait quand tout à basculé du jour au lendemain, quand je me suis rendu compte que j'étais seul et toi dieu sait où. Tu peux pas entrer dans ma vie et partir comme ça, non t'avais pas le droit ! » Je ne contrôlais plus rien, mes paroles exprimaient ma pensé et tout ce que j'avais gardé pour moi pendant ces trois années étaient tout simplement destinés à s'extérioriser d'un seul coup. Je me trouvais encore gentil et de toute manière je serais incapable d'être méchant avec elle. Disons que je voulais plus que tout qu'elle comprenne comment j'avais été mal et à quelle point je l'étais toujours à cause d'elle. La cause de mes malheurs depuis que je l'avais rencontré étaient toujours lié à elle. Quand elle était triste je l'étais, quand elle était heureuse, je l'étais. J'étais empathique d'elle, c'était ainsi et ce sera toujours comme ça. Après l'avoir longtemps fixé avec un air que je ne prenais rarement en faite seulement lorsque l'on se disputait, j'avais un air indigné et en même temps la colère se lisait sur mon visage. C'est pour cela que je détournais le regard pour ne pas affronter son air bien à elle qui me ferait faiblir comme un débutant. Je fixais désormais le sol, la chaleur se faisait de plus en plus ressentir et cet excès de colère n’arrangeais rien. J'avais donc décidé d'enlever mon sweat - parce que ouai j'étais encore un de ces fou qui portait un sweat en Californie, pour me retrouver finalement en tee-shirt. Un tee-shirt aux motifs imprimé, je n'étais pas un de ces geeks mais il faut dire que la majorité de ceux que je portais étaient ainsi avec des phrases sans queue ni tête mais qui me faisait bien marrer. C'était mon style un peu décalé, comme si je n'étais pas encore prêt à m'habiller comme ces vieux snobinards et surtout prêt à mettre un pied dans le monde des adultes. Je décidais de me rapprocher d'elle parce que depuis le début où nous étions coincé ici j'étais dans la ligne de mire d'une fichu lumière qui n'avait cesser de me chauffer la tête, autant dire que si on touchait mes cheveux s'en était à se cramer la main. Quelques centimètres me séparait de Chuck ce qui en était plutôt troublant.. On m'aurait dit ce soir que j'allais me retrouver ici avec elle, je ne l'aurais pas cru. J'avais réussi à reprendre mon calme, hallelujah. « Qu'es-ce qui s'est passé las-bas ? Je veux dire pourquoi c'était si dur de m'appeler ? [...] Au faite ça fait combien de temps que t'est revenu ? » dit-je tout en posant mon regard sur elle, j'étais décidé à obtenir ces fichus réponses parce que maintenant je m’inquiétais. Je m'inquiétais pour elle. C'était stupide n'est-ce pas ? Et pourtant c'était plus fort que moi. Une part de mon esprit croyais toujours en cette raison particulière qui ferait toute la différence même si la combinaison nos prénoms faisaient "suck", c'était pas maintenant que j'étais prêt à tout foutre en l'air sans raison valable. De plus, je sentais que ma dernière question était celle à ne pas poser, celle qui allait me faire partir au quart de tour.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ Empty
MessageSujet: Re: You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔ Empty

Revenir en haut Aller en bas

You know I'm gonna find a way to let you have your way with me ♔

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» one way or another I'm gonna find you ♪ zachariah
» « I'm gonna find that girl underneath the mistletoe » PV
» Happiness is so hard to find, once you find it, you've gotta hang on tight, or you will lose it → Noah&Nick&Kirby.
» pv ♔ down boy
» pv ♔ uh... hello?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-