James s’excusait, Arizona lui avait dit qu’il n’avait pas à le faire, qu’elle devait pouvoir en parler sans avoir mal que c’était la preuve pour elle qu’elle arrivait à continuer de vivre sans eux, qu’elle avançait, qu’elle s’était reconstruite. Mais le jeune professeur savait bien que tout de même c’était douloureux tout simplement parce que s’il n’était jamais rentré dans les détails de sa famille avec la jeune australienne, c’était bien parce que c’était un point douloureux, enfin Arizona en avait conclu cela et elle ne s’était jamais demandée si elle avait raison ou non de penser cela après tout cela lui importait pour le moment ils avaient des tonnes de choses à parler avant de rentrer dans la vie personnelle de chacun. « Merci…» Ensuite le sujet fut plus volage dirons nous tout comme le baiser qu’elle lui avait donné la dernière fois dans la salle des professeurs. Elle ne savait pas vraiment ce qu’il pouvait dire, elle savait juste qu’elle l’appréciait énormément et qu’elle en avait eu envie alors qu’elle avait osé le faire ce qu’elle ne faisait jamais d’habitude. C’était assez bizarre et spéciale pour elle d’avoir fait cela et elle se posait souvent la question de pourquoi elle l’avait fait mais elle ne savait pas alors elle avait arrêté de se le demander se disant que ce qui était fait était fait et on ne pouvait pas revenir dessus. James avait bien écouté ce qu’elle avait dit mais il ne disait rien. Elle comprenait qu’il puisse se poser des questions ou même être surpris, c’était normal mais cela lui faisait se poser encore plus de questions. Oui après tout elle pouvait se demander que serait leur relation si ils étaient ensemble, ils étaient un riche homme et elle était qu’une petite étudiante qui était mal à l’aise dans le milieu mondain. Elle savait qu’elle accepterait qu’il reste dans ce milieu et qu’elle soit dans le noir en ne l’accompagnant pas de partout ne la dérangerait pas, par contre elle ne savait pas si, si il lui demandait de l’accompagner, de se faire à ce milieu, elle y arriverait, elle pensait bien que si mais elle ne savait pas si elle arriverait à se sentir bien quoique en se sentant mieux dans sa peau, en ayant plus confiance en elle les choses se passeraient surement bien et surtout si James la soutenait… Enfin pour le moment elle ne devait pas se poser ces questions tout simplement car elle n’était pas avec James, ils étaient de simples amis, des amis qui allaient mieux se connaitre maintenant du moins sur la période qu’ils n’avaient pas passer ensemble depuis qu’elle avait quitté l’Australie. Elle avait cinq questions et elle devait commencer, c’était elle qui avait lancé le petit jeu mais au final c’était lui qui avait pris l’avantage en se dépatouillant de la situation dérangeant qui était celle de commencer. Elle devait bien se l’avouer, elle avait des questions qu’elle n’osait pas poser, d’autres à laquelle elle redoutait les réponses, enfin plein de questions mais elle ne savait pas par où commencer ni ce qu’elle pouvait poser ou non. « Alors… Alors… Je vais commencer doucement, et par une question en deux parties, oui je dois bien avoir des avantages à commencer autrement je te retourne la galanterie pour que ce soit toi qui commence hein ! » Elle attendit sa réponse qui ne tarda pas, puisqu’il hocha la tête en guise d’acquiescement, oui il lui laissait prendre le dessus mais elle se doutait bien que ça ne serait pas toujours comme ça, ce n’était pas un homme qui devait avoir l’habitude de se laisser mener par le bout du nez. Prenant une nouvelle part de pizza pour se donner du courage, elle commença donc. « Je précise aussi que nous n’avons pas le droit de nous énerve, réponses calmes, précises et vraies, pas des intox, exigées ! Alors, je dois dire que je me pose cette question depuis qu’on s’est recroisé. Je t’ai manqué pendant les deux ans ou on ne s’est pas vu ? Et j’ai changé ? Oui oui ce n’est pas vraiment sur toi mais ton avis m’intéresse ! Et puis la prochaine question sera plus sérieuse. » Elle avait eu du mal à commencer alors elle avait préféré débuter en lui posant une question légère même si cela touchait quand même aux sentiments même si ils ne sont qu’amicaux. Elle avait dit quand même cela sur un ton assez sérieux pour lui montrer qu’elle attendait tout de même une réponse sérieuse à sa question, elle voulait vraiment savoir. En quelque sorte, cette question était le moyen de savoir si il lui en avait voulu lorsqu’elle était partie parce qu’elle ne lui avait rien dit ou si il avait été plutôt triste qu’énerver par son départ. Oui c’était assez déguisé et vicieux comme question mais pas tant que ça finalement et puis après tout ça n’était pas interdit ou alors il ne l’avait pas précisé…

Arizona était assez désemparée dans cette situation. Elle disait assez clairement à James qu’il lui plaisait, qu’elle avait vraiment eu envie de l’embrasser, que voilà c’était clair pour elle et il restait stoïque. Elle ne comprenait décidément plus rien, elle n’avait peut être d’ailleurs rien compris sur toute la ligne. Elle était fixée maintenant il ne ressentait pas la même chose qu’elle et elle se devait se faire à cette idée, peut être que cela changerait, peut être pas mais peut être que cela serait trop tard pour Arizona ou peut être pas. Elle ne savait pas de quoi demain était fait et n’en ayant jamais vraiment profité elle voulait le faire maintenant mais peut être un peu trop vite, elle devait donc se munir de patience ou vivre sa vie d’étudiante fofolle à coté, et c’était ce dernier choix qu’elle avait choisi. En effet, la demoiselle voulait vivre sa vie, faire la fête, faire la folle, coucher pour un soir, coucher plus que cela, enfin vivre sa vie de jeune et si James l’apprenait et que cela ne lui plaisait alors pas elle s’en voudrait mais après tout on accepte un personne pour ce qu’elle n’est pas pour son passé ou autre chose. En bref, maintenant elle avait bien compris et elle allait faire ce que bon lui semblait comme elle se l’était toujours dit mais comme elle n’avait jamais osé le faire. Une nouvelle Arizona apparaissait elle le savait et ce qu’elle voulait maintenant c’est creuser plus dans ce sens là sans devenir non plus une femme sans cœur qui couche à gauche à droite. Elle avait ce soir de nouveau un déclic, un déclic comme elle avait eu un avec Callum même s’il ne s’était pas passé les mêmes choses dans les deux situations. Les deux jeunes gens parlèrent au final d’eux, enfin ils se posèrent des questions pour mieux se connaitre et Arizona, même si elle venait de se faire une raison, avait besoin d’être rassurée sur l’affection que le jeune professeur avait pour elle. « Si je t’ai cru mais tu pourrais m’en vouloir James… Enfin voilà c’est surtout pour cela que je ne te le demande pas parce que je doute de ce que tu me dis. » Elle ne doutait pas de sa parole, pas du fait qu’elle lui avait surement manqué comme lui lui avait manqué aussi, mais elle se demandait s’il lui disait tout, s’il ne lui cachait pas le fait qu’il lui en veuille vraiment d’être partie, de ne pas s’être confié à lui. Il lui parla ensuite de si elle avait changé comme elle lui avait demandé. « Que de compliments mon très cher monsieur! » Elle rigolait bien sûr pour cacher la gêne que lui entrainait ce qu’il venait de lui dire. « Je te promets que je ne remettrais plus rien en doute, que je te questionnerais plus non plus sur des choses que je t’ai déjà demandé. Enfin ça va être dur quand même hein parce qu’il ne faut pas oublier que je suis une femme et qu’une femme est de nature curieuse, moi je me suis révélée ici plutôt très curieuse… Pas de chance pour toi !» Une nouvelle fois elle disait cela en rigolant mais elle était très sérieuse, elle était curieuse et elle voulait tout savoir. Il ne lui avait pas posé de questions comme il en avait le droit elle lui demanda alors : « A toi de me demander quelque James ! Je t’écoute !» La jeune femme attendait la question, elle se demandait bien sur quoi il allait pouvoir l’interroger mais elle savait qu’il trouverait quelque chose, enfin cela lui faisait peur. Un peu d’anxiété dans la voix en attendant la question qui lui était adressée, la demoiselle prit de l’avance et lui posa sa deuxième question. « Bon et niveau famille, amour tu en es où parce que moi si j’ai tout le temps devant moi, toi ce n’est plus tout à fait le cas !» Elle éclata de rire, elle ne lui demandait pas des choses sur sa vie personnelle pour voir si elle avait une place mais bien pour voir ce qu’il devenait sur tous les plans. Aussi, elle le charriait parce que personne devait ne pas le remarquer mais ils avaient une assez grande différence d’âge, pas énorme certes mais une différence tout de même. Cela pouvait en faire parler plus d’un, mais et l’un et l’autre s’en fichaient complètement, après tout ils s’aimaient beaucoup, différence d’âge ou pas et cela ne les regardait qu’eux, enfin surtout James puisque après tout Arizona tirait tous les avantages de la situation, elle côtoyait un homme plus vieux qu’elle pouvant lui apporter son expérience personnelle sur plusieurs sujets de la vie courante ce qui n’était pas négligeable. Elle elle ne voyait par contre pas ce qu’il trouvait à trainer avec une jeunette mais il avait surement de bonnes raisons.

Comme d’habitude la jeune femme s’exprimait mal, c’était devenu quelque chose de récurrent chez elle depuis qu’elle n’était plus professeur et qu’elle ne devait plus faire attention à tout ce qu’elle pouvait dire ou faire. C’était un mauvais point qu’elle s’efforçait de corriger car comme dans des situations comme celle-ci une mauvaise compréhension de ce qu’elle pouvait dire et tout pourrait mal tourner s’il le prenait mal. Au final elle avait bien dit qu’elle doutait de lui, enfin oui et non, parce qu’elle ne doutait pas de ce qu’il lui disait mais plutôt de ce qu’il n’osait pas lui dire pour peut être ne pas lui faire de mal. Parfois Arizona cherchait trop loin mais elle était comme cela elle en pouvait pas s’en empêcher et jamais personne n’avait réussi à la faire changer, peut être serait il le premier, ça ça restait à voir car pour le moment ils n’étaient pas vraiment partis dans ce chemin là. « Je me suis mal exprimée, en fait je sais que tu es très protecteur avec moi comme tu l’as toujours été alors je me dis que peut être tu peux ne pas ma dire certaines choses pour ne pas me blesser, je ne sais pas, c’est dans ce sens que je disais le mot douté qui n’était pas du tout approprié à la situation je te l’accorde bien ! » C’était à elle de le rassurer sur le fait qu’elle ne doutait pas du tout de lui au contraire elle lui faisait confiance et en parlant peu avec lui elle avait compris qu’il n’avait pas changé foncièrement. « Et je te rassure tu n’as pas changé d’un poil, tu as muri, surement comme tout le monde avec les épreuves de la vie !» Arizona restait assez vague, elle ne voulait pas qu’il se sente obliger à rentrer dans les détails avec elle tout comme elle préférait ne pas rentrer dans les détails de son histoire pour ne pas jeter un froid dans la conversation. « Oui oui je suis piplette et j’ai toujours une tonne de questions à poser à quelqu’un lorsque je le retrouve après deux ans de séparation !» Leur séparation ne datait en effet pas d’il y a de nombreuses années, juste deux ans, juste le moment où Arizona avait perdu son frère et qu’elle avait préféré quitter Alice Springs pour se construire une nouvelle vie, deux ans c’était à la fois très court mais cela pouvait paraitre très long, plus long qu’on ne le pense. La jeune femme posa ensuite sa seconde question et le jeune professeur resta très vague sur la réponse, Arizona, sans trop creuser lui demanda alors d’un air innocent. « Tu n’as jamais été avec quelqu’un ? Tu n’as jamais aimé ?» A son âge ce n’était pas vraiment possible, James était quelqu’un de bien il avait dû rencontrer des femmes pour partager des choses autrement c’est qu’il devait y avoir un problème quelque part, peut être était il attiré par les hommes, non ce n’était juste pas possible. « Oui oui bientôt on pourra t’appeler poivre et sel hein alors c’est pour ça qu’il faut que tu te dépêches à faire ta vie et avoir des enfants autrement ils te prendront pour leur grand père !» La jeune femme rigolait, elle le charriait mais elle ne savait pas qu’il avait déjà une petite fille, peut être sauterait il sur l’occasion pour lui avouer, elle n’en savait rien. Pour le moment l’attention était concentrée sur elle puisqu’il venait de lui poser sa première question, avait elle trouvé quelqu’un depuis qu’elle était ici, la réponse était assez simple et il n’y avait pas à réfléchir longtemps. « Non non je n’ai trouvé personne, aucune relation sérieuse, juste des passades comme ça mais pas beaucoup non plus… Je dois être au gout de personne dans cette ville, je vais finir par le croire ! » La jeune femme avait eu des relations d’un soir ou des relations d’amitié améliorée comme elle avait avec Callum en ce moment mais rien de plus, elle ne devait faire envie à personne puisque personne ne voulait d’elle pour plus d’une soirée, peut être avait il peur qu’elle se transforme en vilaine sorcière juste après la première nuit.

James était très protecteur et il l’avait toujours été c’était pour cela qu’elle insinuait, et à juste titre, qu’il pouvait lui cacher des choses pour la protéger, pour ne pas lui faire de mal même si elle n’était plus une petite fille de huit ans à qui il ne faut pas tout dire car on prend à cet âge les choses trop à cœur. Cependant, elle savait bien qu’il ne cachait pas certaines choses à son interlocuteur si il n’y avait pas un intérêt certain à cela, un intérêt qui était plus souvent celui de la personne en face de lui que son intérêt propre. Une fois que la jeune femme fut rassurée sur le fait qu’il puisse lui cacher des choses pour son bien, ils reprirent leur petit jeu à se poser une question chacun. Le petit jeu durait longtemps car les questions se déroulaient en général en plusieurs questions ce qui leur permettait vraiment de mieux se connaitre. Pour le moment, ils étaient en train de parler de la vie amoureuse de James et Arizona avait tenté de gratté un peu la réponse superficielle qu’il lui avait faite à ce sujet. Elle avait bien fait puisqu’il venait de lui répondre même si cela s’était fait avec un peu de gêne, ce qui se comprenait puisque ce mariage n’avait surement pas marché car il n’était plus marié maintenant, Arizona ne pouvait pas du tout penser que sa femme avait pu mourir même si en réfléchissant bien, pour qu’il ne soit plus marié maintenant c’était bien qu’il avait perdu la femme car en le connaissant on ne pouvait pas le quitter, du moins c’était le point de vue de la jeune blonde qui n’était peut être pas très objective il fallait bien l’avouer. Elle sentit une légère gêne dans la réponse de James, elle lui dit alors. « Je suis désolée de réveiller mauvais souvenir apparemment, vraiment, James… Cette femme ne sait pas ce qu’elle a perdu à te quitter. » Dans le genre boulette, on pouvait difficilement faire pire mais comme évoqué précédemment, Arizona n’avait pas du tout pensé au cas où James serait veuf, mais alors pas du tout. Cependant, elle vit à son visage qu’elle avait fait une boulette car il eut une réaction bizarre une réaction qu’il n’avait jamais eue avant. Elle ne le laissa alors pas parlé et reprit la parole. « J’ai dû une nouvelle fois mettre les pieds dans le plat, je suis désolée James si j’ai dit quelque chose qui t’a blessé ou autre. » Elle ne savait pas ce qu’il se passait, mais à l’air sérieux de son invité elle n’avait pas du tout envie de plaisanter, ce n’était pas le moment. Les deux jeunes gens changèrent de sujet et en vinrent à leurs âges. James avoua ne pas avoir trente quatre ans, cet âge qu’il lui avait toujours dis avoir, elle ne savait pas si il rigolait ou si il était vraiment sérieux mais elle comptait bien élucider le mystère, elle préféra opter alors pour le rôle de la fille choquée qu’il ne lui ait jamais dit la vérité et offusquée qu’il lui ait menti, elle savait que d’habitude cela marchait. « Tu vas me dire que tu m’as toujours menti ? Tu m’as toujours dit que tu avais dix ans de plus que moi !!! En fait tu as que trois ou quatre ans c’est ça ? Non mais ce n’est pas vrai tu rigoles ou pas ? Je ne sais plus sur quel pied danser maintenant par ta faute et en plus je boude comme une petite fille de trois ans parce que tu m’as menti en me laissant croire que je fréquentais un papi tout ce temps.» Le terme papi était bien pour lui oui mais il était fort, beaucoup trop fort, cependant si il n’avait pas l’âge qu’il lui disait cela enlevait plusieurs barrières entre eux, mais pas les plus importantes. James lui dit alors qu’elle ne resterait pas seule longtemps, elle rigola légèrement, si vingt quatre ans cela n’était pas longtemps elle ne savait pas ce qu’il lui fallait. « Euh… Tu sais vingt quatre ans de celibate ce n’est déjà pas mal hein! Et puis pour n’avoir connu personne en vingt quatre ans, je ne me fais pas d’illusion pour les prochaines vingt quatre ans! Pas que je sois pessimiste dans ce domaine mais presque, je dois dire que le célibat commence vraiment à me peser…» Elle n’avait jamais connu l’amour et c’était cela qui lui manquait le plus, et puis elle voulait savoir ce que s’était que de vivre avec quelqu’un à ses côtés toute la journée car elle ne connaissait pas cela non plus. Peut être que le jour où la bonne personne viendrait elle ne la supporterait pas mais bon elle ne pouvait pas savoir. Elle n’y croyait plus vraiment maintenant même si elle restait jeune.

La soirée battait son plein, façon de dire, les deux jeunes gens rattrapaient surement le temps qu’ils avaient perdu pendant les deux années de séparation en se posant des questions pour mieux se connaitre. Arizona ne voyait pas passer l’heure en sa compagnie, elle passait un bon moment et quand James regarda sa montre et qu’il fit presque un bon comme si il était attendu à une certaine heure, elle comprit que lui non plus n’avait pas vu quelle heure il était. Le jeune homme lui répondit alors qu’elle venait de lui dire que sa femme en le quittant avait eu une grande perte car on ne pouvait pas quitter un homme comme ça. Très vite, avec la réponse du professeur, Arizona avait compris qu’une nouvelle fois elle n’avait pas réfléchit avant de parler, qu’il y avait d’autre solution que le divorce et le fait qu’elle soit partie avec quelqu’un d’autre. « Je … Je suis désolée James, j’arrête de poser des questions je m’enfonce un peu plus chaque fois je crois et si tu ne veux pas m’en parler plus je comprends totalement !» C’était son passé, sa vie personnelle, elle n’avait pas à tout savoir là-dessus tout simplement car cela lui appartenait à lui et rien qu’à lui. Il la rassura alors lui disant qu’elle ne devait pas s’inquiéter, que c’était la fatigue, oui en même temps c’était normal puisque vue l’heure qu’il était, ils pouvaient tous les deux commencer à avoir les yeux qui se ferment. La jeune femme fit alors un petit sourire au beau milliardaire en signe d’acquiescement. La détente revint petit à petit dans la conversation lorsqu’il lui dit qu’il était interdit de l’appeler papi mais aussi qu’il l’appela vilaine fille, elle avait l’impression qu’il était son père et qu’elle se faisait gronder justement comme une petite fille. Même si il avait de la prestance, qu’il était différent d’elle, ils s’entendaient toujours aussi bien et savaient être moins sur les apparences pour partager des bons moments. « Je t’interdis alors je me dire fille, on dirait que tu me parles comme si j’étais ta fille et maintenant, en sachant ton vrai âge pas celui que tu m’as toujours fait croire, ce n’est plus possible que tu sois mon père à moins que tu sois très précoce et que tu te sois reproduis dès l’âge de quatre ans !» Arizona l’écouta ensuite le jeune homme lui parler d’une soirée à laquelle il devait assister et il l’invita lui promettant que tout le monde n’était pas si méchant que cela et qu’au pire elle aurait le droit de les tailler autant qu’elle le souhaitait. Ce n’était pas vraiment à son habitude de critiquer gratuitement lorsque l’on ne s’attaquait pas à elle mais si elle l’accompagnait et qu’elle ne trouvait rien d’autre à faire peut être qu’elle s’y mettrait, peut être… Il avait fait un effort pour se plier à ses attentes ce soir, alors elle allait se plier à son milieu cette fois, dans une relation il fallait que cela soit donnant donnant et même si ils n’étaient pas en couple la jeune blonde tenait beaucoup ou milliardaire alors elle voulait lui faire plaisir. « Et bien je vais te dire que j’accepte, je t’accompagnerais volontiers à cette soirée ! D’autant plus que maintenant que je porte le nom de la ligne de ma grand-mère et donc que j’ai été reconnue comme une Chanel, j’ai de magnifiques robes de soirée pour rien du tout ! Alors je me procure une de ses robes, je te la soumets pour être sûre de ne pas trop t’humilier dedans et si ça va on y va ensemble ! Enfin tu me tiendras au courant pour la date, l’heure et comment on fait pour s’y rendre d’accord ?» La fin de phrase de la blonde fut un flou puisqu’elle bailla, oui la fatigue s’emparait aussi d’elle maintenant alors peut être était il tant que James rentre chez lui et que Arizona aille se coucher. Elle ne voulait pas le mettre dehors, elle tiendrait encore un petit moment mais c’était surement plus raisonnable que de se revoir plus tard. « Je suis désolée ! Je dois t’avouer que la fatigue commence à s’en prendre à moi ! »