the great escape
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MessageSujet: You make me feel that • v&e You make me feel that • v&e EmptyMer 19 Oct - 23:15



Girl I been all over the world looking for you, I'm known for taking what I think I deseve, and you're overdue, and if you listen you can hear me through the radio, in that bright white noise, what I've been missing all my life, what I've been dreaming of, you'll be that girl, you'll be that girl, you'll be.

« Oh non mon amour s’il te plaît ne me laisse pas seul dans ce monde si dur et si désastreux sans toi. »
« Comment as-tu osais, je te faisais confiance pourtant et toi tu as tout gâché, tu n’es vraiment qu’un sale type ! »
« Mais comprend moi, je n’avais pas le choix ! »
« Pas le choix ? Ne me prend pas pour une idiote, on a toujours le choix, et pour tout, même pour ce que toi tu as fait, pour tout ! »
« Mais.. mais si j’avais eu le choix, je ne l’aurai pas fais tu que je t’aime ma chérie, plus que tout, plus que tout au monde […] »

Devant ce spectacle plus que désolant Estevan bailla d’une telle force qu’il en failli se décrocher la mâchoire. Non sérieusement, comment avait-il fait pour accepter de venir au cinéma avec Victoire et lui laisser choisir le film. Ne jamais laisser le choix du film aux filles, elles vous tendront toujours un piège pour vous emmener voir un film gnangnan à souhait et à l’eau de rose plus particulièrement. Comme celui de ce soir. Estevan ne se souvenait même pas du titre de ce film, mais il en retiendrait bien une chose. Les cinémas avec Victoire étaient révolus quand c’était elle qui voulait avoir le choix de la séance. Se retenant de lâcher un soupir, il regardait l’heure presque toutes les cinq minutes – grand exploit que ce ne soit pas moins d’ailleurs – et regardait attentivement la salle. Toutes ces filles en train de pleurer, ou seulement les larmes aux yeux devant oh grand dieu ce si magnifique spectacle, si émouvant vous comprenez. Non sérieusement, les filles, trop compliqué. La psychologie féminine d’autant plus. Alors le film devint la salle, ou plus précisément, les gens, et surtout les filles de la salle de cinéma plongé dans le noir, avec que pour seule lumière le grand écran. Mais Estevan avait bien remarqué quelques hommes dans la salle, sûrement avec leurs copines. Eux aussi avait l’air désespéré par le film, mais ne le montrait sûrement pas pour après avoir ce qu’il attendait depuis au moins le début de la soirée – si ce n’est avant -, c’est-à-dire de faire l’amour avec elle. Très élégant certes, mais la stricte et pure vérité, un Delta s’y connait bien dans ce genre de choses, même si ce n’était pas vraiment la méthode d’Estevan. Non Victoire n’était pas la copine du jeune homme – puis un Delta casait, ça fait des rumeurs en veux tu en voilà, alors ça se serait bien su -, mais une simple amie – ou vieille connaissance plus précisément. Victoire K. Cermolacce. Sacrée petit bout de personne qu’il affectionnait particulièrement, mais ce film était de trop. La regardant pendant quelques instants, il se demanda alors pourquoi était-elle aussi prude. C’est vrai, comme une aussi jolie jeune femme pouvait-elle rester comme ça, seule, chaste, et tout autre qualificatifs, sans avoir une seule envie – du moins partagé devant et/ou avoir les autres – et continuer comme ceci pour encore bien longtemps apparemment. Le jeune homme avait bien tenté d’y remédier, mais la jeune femme se braquait toujours, ne voulant pas sortir par ci parce qu’il y avait cela, ne voulant pas sortir par là parce qu’il y avait ceci, et ils n’en finissaient jamais. Si rester chez elle et s’amuser toute seule, comme une grand folle, lui apportait tant, soit, tant mieux pour elle, mais Estevan ne se voyait pas vivre comme Victoire. Allez plus que dix minutes et le film était fini. Oui sauf que ces dix minutes étaient les pires de tout le film, du moins dans un film comme celui-ci. Impossible de regarder son portable à moins de vous prendre une réflexion par une jeune demoiselle captivé par cette scène de si grand amour, ou un regard du genre « si ça t’intéresse pas, tu n’as qu’à sortir. Alright girls, Estevan allait regarder attentivement la fin du film, rien que pour faire plaisir à sa très chère Victoire et qu’il ne se prenne pas mainte et mainte réflexions dans la tête en sortant parce qu’il n’avait pas regardé le film comme elle l’aurait souhaité. Enfin. Enfin le film était fini, hallellujah. Le jeune homme ne se fit donc pas prier pour sortir le plus vite possible de cette salle bondé de monde en pleure. « Oh mon dieu, quelle scène magnifique. » Estevan n’avait qu’une envie, regarder ces gens droit dans les yeux et leur dire ses pensées sur ce film. Suivant la jeune femme pour sortir du cinéma, il ne put s’empêcher de repérer quelques jolies filles, mais malheureusement qui aimait ce genre de fille. Très peu pour lui, c’est pourquoi il accorda toute son attention à Victoire. La foule se dissipa peu à peu et les deux jeunes gens se trouvaient à la sortie du cinéma, sans avoir bougés d’un poil. Plus jamais ça Victoire, plus jamais ce genre de film hein ! Disait-il en désignant le cinéma, avec une pointe d'ironie dans la voix, sans trop non plus. A vrai dire, ce genre de film étaient devenus les films les plus hais du jeune homme, merci qui? Devinez un peu par vous même. Lâchant un petit soupir, mais amusé quand même, il contemplait la jeune femme, petite bouille et en taille qu'elle était vis-à-vis de lui, c'était craquant à souhait avec ses cheveux blonds bouclés. Lui adressant un sourire, il n'allait quand même pas rester comme ça, en disant que ce film était nul alors que Victoire l'avait peut-être, même beaucoup apprécié qui sait. Toujours avec son beau sourire sur ses lèvres, il reprit la parole. Bon toi, ce film était-il à la hauteur de tes espérances bichette ? Et il y avait intérêt sinon ça n'allait pas le faire, pas le faire du tout. Toujours devant la sortie du cinéma, Estevan aurait largement préféré rigolait dans une soirée à boire de l'alcool et tout ce que vous voulez, mais vu que c'était en compagnie de la très charmante et gentille Victoire, il ne pouvait que dire oui. Alalala, quel gentleman cet Estevan.
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MessageSujet: Re: You make me feel that • v&e You make me feel that • v&e EmptyVen 21 Oct - 19:36

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Petite, Victoire n'avait jamais eu une vie très mouvementée. Elle devait toujours faire le minimum syndical, histoire de ne pas se fatiguer et de ne pas être totalement exténué après un minimum d'effort. Il fut un temps où descendre les escaliers étaient un dilemme pour la jeune femme et pas des moindres. Depuis qu'elle avait reçu une transplantation cardiaque et pulmonaire, la vie de la jolie blondinette allait beaucoup mieux. Ce soir, elle avait fait un compromis avec un ami à elle : un des seul homme qu'elle arrivait à supporter et qu'elle appréciait voir. Depuis que son mari était décédé, les relations de Victoire avec les hommes étaient limitées au minimum syndical : bonjour, au revoir. Elle avait l'impression de tromper James dès qu'elle souriait un peu trop, qu'elle riait ou autre mais elle tentait de se ''soigner'' de cette seconde maladie. Elle ne pouvait plus vivre dans cet état et son mari n'était certainement pas mort pour rien. Elle devait donc se prendre en main et ce soir c'était avec Estevan qu'elle se prenait en main. Non, elle n'allait pas perdre sa virginité avec le beau Delta, juste passer une soirée avec lui ; un petit cinéma et -si il est sage- un tour dans un bar mais si possible, quelque chose où il ne fait pas quarante degré. Le mois d'octobre n'était pas très frais pour le moment mais elle devait toujours faire attention au fait qu'elle avait été transplantée il y a peu et que maintenant, elle devait faire attention. Enfilant un jeans slim et une tunique plutôt ample, la jeune femme se regarda dans la glace et elle vit ses cicatrices. Une grimace se dessina sur ses lèvres et elle cherche sa meilleure amie partout dans la chambre. Il n'y avait qu'elle pour savoir ce que c'était. Enfin, Victoire n'aimait pas se plaindre de ses cicatrices, elle avait eu la chance d'avoir une transplantation cardiaque, ce qu'attendait sa meilleure amie. Ne trouvant personne pour avoir un autre avis, la belle blonde décida de se changer et de mettre un top un peu moins décolletée, elle n'était pas là pour montrer ses cicatrices et sa légère poitrine à tout San Francisco non plus ! Lorsqu'elle quitta sa chambre, Victoire avait l'intime conviction que cette soirée serait magique et elle espérait qu'Estevan ne serait pas trop ronchon devant le film qu'ils allaient voir. Selon les critiques, c'était un film génial mais les critiques venaient surtout de magasines féminins ce qui faussait sûrement l'avis.

Voilà près d'une heure que le film avait commencé et Victoire s'ennuyait comme une vieille chaussette devant l'écran du film. Elle plongeait sans arrêt sa main dans le sachet de pop corn, histoire de s'occuper mais le bruit de sa main dans le sachet en gênait plus d'une. Il ne fallait aucune vie et aucune estime de soi pour aimer ce genre de film. Les jérémiades de Je t'aime avaient le don de filer la gerbe à la belle blonde qui ne croyait plus vraiment aux histoires d'amour. Ok, elle avait vécu la plus belle histoire d'amour, à ses yeux du moins, mais il fallait grandir. Elle avait vingt et un ans, elle était toujours vierge et même si elle n'était pas moche à regarder, la jeune femme ne faisait pas beaucoup d'effort pour être désirable tout simplement parce qu'elle ne le voulait pas. De plus, qui voudrait sortir avec une jeune femme qui passait pas mal de temps à l'hôpital, qui ne pouvait pas boire et encore moins fumer ! Bien entendu, ça en arrangeait plus d'un mais il fallait arrêter de se voiler la face, elle faisait vraiment tâche lors de soirée étudiante. Tellement qu'elle se consolait avec des films à dormir debout. Elle regarda légèrement Estevan et souriait en le voyant bailler. Elle n'était pas la seule à avoir l'impression de voir le pire navet que la planète ait pu créer. Ce n'était vraiment pas normal d'écrire de telles merdes et de recevoir des commentaires positifs. Enfin, les gouts et les couleurs ne se discutaient pas paraît il ! Lorsque les deux amis sortirent du cinéma, la jeune femme prit bien le soin de remettre son manteau, son écharpe et de s'envoler là dedans. Tomber malade relevait du défi pour la belle blonde. Un rhume pouvait l'envoyer à l'hôpital alors autant éviter... Se retrouvant dehors, elle regarda les gens qui sortaient, certains totalement blasés d'autres la larme à l’œil. Elle n'avait pas aimé le film mais bon, c'était toujours ça de pris, pas mal en soit. « Bah quoi t'as pas aimé ? » Elle lui fit un large sourire et ria quelques secondes après. Bien sûr qu'il n'avait pas aimé et elle non plus à vrai dire. À cet instant même, elle se demandait bien ce que pouvait lui prévoir le jeune homme et franchement, elle avait un peu peur. Ils avaient convenu ; une occupation made in blondie, une occupation made in Estou. Enfin, elle préféra se concentrer sur le beau brun « Non, franchement, à chier. Je ne lirai plus jamais les critiques venant de magasine de filles. On aurait du voir un film d'action mais c'pas grave, la prochaine fois tu choisiras le film hein ? » Et pourquoi pas maintenant après tout ? Comme ça pas de sortie made in Delta, ce qui effrayait la jeune femme. Elle lui fit un léger sourire et tout le monde commençait à se disperser. Elle souffla dans ses mains et lança « A toi de planifier le reste de la soirée, je pense qu'elle a plutôt mal débarqué alors change cela mais, une condition, pas un endroit où il fait quarante degré et où il y a un paquet d'hommes et de femmes. » En gros, elle venait de réduire à peu près les endroits qu'aimaient le jeune homme à moins qu'elle en sache moins qu'elle pensait sur le jeune La Tour Dubois.
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MessageSujet: Re: You make me feel that • v&e You make me feel that • v&e EmptyDim 23 Oct - 20:08



Far in the distance, this is the view from the other side, how did I let this pass me by?, you took me from granted,, blended thorns in this garden of mine, what are the chances my hope has died?, didn't have mercy, you unnerved me, I don't deserve this pain, no.

Le jeune homme attendant tranquillement la réponse de Victoire, il se demandait pourquoi les filles aimaient tant ce genre de film, mais bon, l’esprit féminin, tout un mystère pour les hommes, surtout pour les Deltas. « Oh aime moi, aime moi, moi je t’aimeee tu sais. Oui et bien pas moi. » Voilà le cliché qu’Estevan avait en tête en pensant à ce genre de film et au genre de filles qui aimaient ce genre d’art. Mais comme on dit, on ne peut pas tout changer dans la vie, selon ses besoins et ses envies, ce qui était très dommage quand on voyait ce genre de scène. Delta un jour, Delta toujours, le jeune homme connaîtrait sûrement ceci, oui un jour, mais ce n’était pas prêt d’arriver, du moins il l’espérait. Estevan avait failli succomber au charme de l’amour, en compagnie d’une charmante jeune femme, il fallait bien l’avouer, mais ce n’était pas arrivé, et ce genre d’expérience l’avait anesthésié pour un bon moment, si ce n’est jusqu’à la fin de sa vie. Soupirant intérieurement, il ne pouvait s’empêcher de repenser à cette époque, avec elle, même si ce n’est pas dans ces habitudes, mais elle, elle avait su le chambouler, il avait su être vulnérable pendant quelques instants en sa compagnie, et elle l’avait était aussi, mais tout à une fin, pour tout, comme pour cette pseudo relation avec elle. Avec Stiyzanna. C’était une fille en or, avec son caractère, mais Epsilon et Delta faisait plus que des étincelles. A croire que le destin avait déjà tracé toute leur histoire, ensemble. Cette place, ces moments passés avec elle. Il ne les regrettait pas, certainement pas, car grâce à elle il avait passé quelques mois fabuleux, mais comme dit, tout à une fin. Surtout quand on parle d’amour, surtout quand il s’agit de relation entre un homme et une femme où se trame de l’ambiguïté. Mais il devait cesser de penser à cette époque, celle avait le départ de tous les étudiants ou presque en voyage pour les vacances d’été à Cancun. Main dans les poches de son jean, Estevan ayant la tête légèrement incliné en direction du sol, plissa ses paupières pour enlever ces pensées plus qu’envahissante de son esprit. Une fin à tout, seul le moment présent doit être vécue. Ne pas vivre en souvenir du passé, et ne pas vivre avec des si par ci par là, seulement l’instant en présence d’un personne, ne pas imager la suite des évènements, rire, sourire, parler de tout et n’importe quoi, faire les quatre cents coups, voilà ce qu’Estevan avait prévu de faire à partir de maintenant, comme à son arrivée à Berkeley, il y a deux ans de cela maintenant. Le temps passait tellement vite qu’entre tous ces échanges et voyages avec le reste du monde, le jeune homme ne savait plus où donner de la tête. Ouvrant les yeux pour admirer la belle et radieuse jeune femme qui se trouvait devant lui, Victoire, il écouta sa réponse avec attention. S’il avait aimé le film. C’était peu de le dire, effectivement, elle l’avait sûrement compris vu son sourire sur ses lèvres et son rire. Sacrée bout de jeune femme. Alors que la jeune femme continuait à parler du film, Estevan éclata de rire. Comme quoi, il ne s’était pas trompé au sujet de Victoire, cette fille n’était pas comme toutes les autres, différente, mais dans le bon sens attention. Il ne saurait expliquer, mais au fil du temps, la jeune femme se détendait petit à petit, et se laissait plus aller en sa présence, contrairement au début, leur rencontre – ou plutôt retrouvailles, car oui, Victoire et Estevan, c’était tout une histoire, qu’on ne soupçonnait pas – des plus étincelantes. Mais le passé était le passé, et aujourd’hui tout allé pour le mieux, et la soirée ne faisait que commencer. Calmant son rire, le jeune homme regarda Victoire un sourire aux lèvres. Les magazines de filles alors, toute une histoire là aussi. La psychologie féminine, je n’arriverai jamais à la comprendre, et je n’essaye même plus à vrai dire. Il me suffisait de connaître cette belle blonde pour en savoir assez. Prochain film, c’est-à-dire prochaine soirée, aucun souci pour le jeune homme, au contraire, cela l’enchantait plus que tout. [color=lightseagreen]Ca m’va, prochain film, je choisi.[color] Toujours un sourire aux lèvres, celui-ci ne partait pas, ou plutôt ne partait jamais quand il était en sa compagnie. Voyant la jeune femme souffler dans ses mains, Estevan lui posa instinctivement la question. Tu as froid ? Galant ou non, il ne pouvait pas laisser la jeune femme mourir de froid sur place. Ce n’était pas du tout son genre. Mais pour la réchauffer, il ne disposait d’aucun pull ou gilet à lui prêter sur place vu sa tenue, il n’aurait que la chaleur de son corps à lui proposer, ce qui, connaissant Victoire, ne serait pas une possibilité envisageable. Elle n’était pas comme les autres filles, à ne pas oublier. Ce qui faisait son charme aussi, qui sait. Vêtu d’un simple tee-shirt blanc, ni trop ample, ni trop moulant, jean taille basse et baskets, assortit bien évidemment, ils étaient dans l’impasse. Mais malheureusement pour la jeune femme, c’était au tour d’Estevan de choisir leur prochain endroit pour leur soirée, ce qui n’était sûrement pas une bonne chose pour la blondie. Après tout, une Alpha et un Delta n’avait certainement pas les mêmes occupations et hobbies, au contraire, mais qui sait, on en apprend tous les jours, on est de plus en plus surpris de jour en jour, alors Victoire ne serait peut-être une de ces Alphas coinçaient qu’ils connaissaient. Et par coinçaient, il se comprenait totalement. Entendant les paroles de Victoire, elle avait dit exactement ce à quoi il s’attendait. C’est-à-dire plein de d’endroits qui n’était pas aux goûts des alphas, m’enfin, ce n’était pas pour autant que le jeune Delta avait perdu d’avance, au contraire, toujours un plan de secours à porter de main, un plan B bien fait pour toute occasion. [color=lightseagreen]Mais non, ne dit pas cela Victoire, la soirée a très bien commencé, ne t’en fait pas pour ça. Entendre ta réaction sur ce film n’a fait que l’améliorer.[color] Bon, et si nous passions aux choses intéressantes mes enfants. Ohh.. et bien dommage pour toi, mais c’est exactement un endroit comme celui qui tu viens de me décrire où j’avais prévu de t’emmener après le film, c’est bête hein ? Lâchant un petit rire, Estevan s’attendait déjà – là aussi – à sa réaction. Et celle-ci ne fit pas attendre. Un bar avec plein de strip-teaseuses, genial non ? Grand sourire aux lèvres, il aimait de plus en plus cette situation des plus sadiques, mais des plus mémorables. Attendant quelques instants, le jeune homme ne put laisser Victoire dans cet état, du moins à penser qu’il allait vraiment l’emmener là-bas. C’est pourquoi il posa ses deux mains sur ses épaules et reprit. Hey relax poulette, je ne vais pas t’amener là-bas. Je ne suis pas fou quand même. Nouveau rire. Vu que c’est à moi de choisir où nous devons aller ensuite, je te propose mon humble ville. Quand dis-tu ? Bien sûr, il n’allait pas lui imposer de venir si elle ne le voulait pas, même si c’était à lui et lui seul de choisir la suite du programme. Galant un jour, galant toujours, que voulez-vous. Toujours les mains sur ces épaules, un sourire en coin, Estevan cherchait son regard. Celui-ci trouvait, il lui fit bien comprendre en un seul regard que c’était en toute impunité et qu’il pouvait compter sur lui, rien de plus, rien de moins. Ce n’était pas son genre, et encore moins avec elle. Surtout pas avec elle. Attendant sa réponse, il s’imaginait déjà les deux jeunes dans sa villa, à rire comme des fous, comme à leur habitude, et bien au chaud, pour Victoire. A prendre ou à laisser. « Allez Victoire, dit oui ! »
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MessageSujet: Re: You make me feel that • v&e You make me feel that • v&e EmptyLun 24 Oct - 1:04

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Victoire devait l'admettre, il y avait un temps où elle appréciait fortement ces films à l'eau de rose, ces films où presque toutes les jeunes femmes pleuraient devant une telle dose de romantisme. Elle avait été cette fille un peu trop niaise à son goût mais elle ne l'était plus parce que la vie l'avait forgé. Bien entendu, ce n'était pas par volonté première parce qu'elle aimait tous ces films pour adolescentes, ces dizaines de films où la fille la plus ringarde de la faculté tombait amoureuse du garçon le plus populaire. À vrai dire, ça lui était arrivé alors elle n'allait pas cracher dessus à moins d'être un peu folle ou bien conne. Lorsqu'elle avait rencontré son défunt mari, elle pensait qu'il était malade, tout comme elle l'était ; mais il c'était foulé la cheville en jouant au rugby. James était le jeune homme populaire du lycée, celui qu'on autorisait toujours à arriver en retard, celui qui avait une dizaine de groupie derrière lui alors que Victoire c'était totalement le contraire. Timide et prude comme elle l'était, pas mal de personnes c'était moquée d'elle lorsque leur couple avait été officiel. Le sportif et la vierge, un tableau plutôt amusant pour les étudiants d'un lycée parisien quand on y pensait. Seulement, elle s'en était ouvertement fichue et elle avait vécu sa vie avec ces paroles plus ou moins blessantes et elle avait vécu l'amour dont elle avait toujours rêvé. Elle avait ressenti des tas de choses et avait été cette jeune femme un peu niaise qui demandait des dizaines de fois par jour s'il l'aimait vraiment. Bien entendu qu'il l'aimait sinon il ne serait pas marié avec elle alors qu'elle était mourante. Ces deux là c'était du solide mais la mort les avait séparé, pas la bonne personne sûrement mais c'était ainsi. Au jour d'aujourd'hui ; la jeune femme c'était littéralement interdit de retomber amoureuse, cela ne servait à rien et elle avait cet horrible sentiment de tromper son défunt mari dès qu'elle commençait à s'intéresser à un homme, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Estevan faisait parti de ces personnes qui la rendait mal dans le sens où elle avait l'impression de tromper James. Ce dernier lui avait toujours dit que quoi qu'il arrive, elle devait continuer de vivre et elle en avait fait de même mais face à la réalité c'était tout autre chose. Elle craquait physiquement sur le beau Delta mais ce qu'il était, ou plutôt sa confrérie, la faisait faire deux bons gros pas en arrière. Elle n'avait pas peur des Deltas mais elle les évitait légèrement. Leur mode de vie n'était absolument pas le sien, c'était une chose à prévoir et il fallait faire avec après tout. Le jeune homme la connaissait depuis un bon petit bout de temps et il savait donc à quoi s'attendre avec elle, ou presque du moins. Personne ne savait -sauf sa meilleure amie, Maya- qu'elle était toujours vierge et qu'elle avait subi une transplantation pulmonaire et cardiaque. À Paris, elle allait au plus mal mais beaucoup pensait qu'elle avait eu une sacré chance en s'en sortant. Ça avait été bien plus que cela mais elle se gardait bien de le dire : ne jamais confier ses faiblesses à moins de vouloir être abattue, voilà ce que retenait la jeune blonde. Elle avait donné son simple avis sur le film et elle était quelque peu déçue de ce qu'elle avait pu lire dans une certaine presse. « Y a rien à comprendre dans la psychologie féminine à part le fait que vous faire chier et notre but premier dans la vie mon cher Estevan. Le jour où une femme ne t'enquiquinera plus ; c'est qu'il y aura un problème » Ça c'était vraiment. Lorsqu'une femme ne râlait plus sur un homme, qu'elle ne faisait pas son maximum pour le faire tourner en bourrique c'est qu'il y avait un problème ou qu'elle ne l'aimait plus ; tout simplement. Victoire n'était pas fan de cette théorie ''objet'' mais c'était pourtant bel et bien la réalité, dure réalité mais soit. Elle sourit à sa réponse et elle le comprenait totalement. À sa place, elle ne lui aurait plus jamais laissé choisir le film parce que si c'était pour revivre un tel moment, non merci ! Enfin, il fallait bien une première erreur pour pouvoir savoir mieux choisir ses films... Cette erreur, elle l'avait fait une fois et elle ne la referait pas de si tôt, elle qui avait l'habitude de trouver les chefs d'oeuvres, ce n'était pas pour ce soir ! « Non, ne t'inquiète pas je n'ai pas froid, pas encore du moins mais si ça continue je vais me transformer en glaçon » Oui et pour la réchauffer, bon courage parce que la jeune alpha ne se laissait pas approcher très facilement, surtout pas par un homme aussi craquant que ce cher Estevan. Elle ne pouvait pas le nier. Chaque partie de son corps lui disait « non ne commence pas à le trouver craquant » mais elle avait du mal. Surtout qu'il fallait l'avouer, il était vraiment génial avec elle. Ce n'était peut être pas le cas avec toutes les jeunes femmes mais la petite Corse était la privilégiée et cette idée ne lui déplaisait pas tant que cela. Elle était une femme après tout mais elle avait passé tellement de temps à refouler chaque micro sentiment qu'elle avait pu avoir pour un homme, même amical parce que son nombre d'ami se comptait sur les doigts d'une main ! Une vraie anti mâle cette blondinette. Cela en étonnait pas mal parce qu'il fallait avouer qu'elle n'était pas moche à regarder, loin de la même, bien qu'elle soit naturelle au maximum. Enfin, le regard qu'avait les hommes sur elle ne lui plaisait pas beaucoup, elle se sentait comme épiée, regardait comme un bout de viande. Voilà comment elle voyait la vie cette petite Corse. Lorsque le jeune homme expliquait où était censé se continuer la soirée, elle jeune femme pâlit légèrement, pour ne pas dire beaucoup. Elle devait trouver une connerie pour ne pas y aller. Elle se sentait mal, le pop corn passait mal, elle avait un appel d'urgence de sa colocataire. Il lui fallait quelque chose pour s'éclipser et ne pas donner la réelle raison de son départ : elle ne pouvait pas aller dans un endroit où l'air était plutôt difficile à avoir à cause de ses poumons. Elle devait trouver une ''pirouette'' pour se sortir du merdier dans lequel elle c'était mis. Quelle idée de croire qu'un Delta serait aussi ennuyant qu'elle pouvait l'être. Elle s'en mordait presque les doigts, ne répondant pas franchement au jeune homme, histoire de trouver l'excuse parfaite qui la ferait passer pour une coincée -ce qu'elle était en quelque sorte- mais aussi quelque chose qui tenait la route donc pas « j'ai oublié de nourrir mon poisson rouge » qu'elle n'avait pas bien entendu. Victoire était quelqu'un de totalement rationnelle en temps normal, elle planifiait tout à l'avance mais là, sa naïveté l'avait légèrement perdu. Vichu Estevan va ! Elle se relaxa légèrement lorsqu'il lui dit qu'il voulait plutôt l'inviter chez lui. Bonne chose ou blague puissante dix, telle était la question. Bien entendu, mieux valait aller chez lui que dans un bar miteux mais Victoire espérait fortement qu'il n'allait pas s'imaginer des choses parce que sinon le pauvre Delta risquait de tomber des nues. Elle était toujours vierge et elle ne comptait pas changer ce petit secret. Pour elle, le rapport sexuel était sacré alors qu'il s'accroche bien s'il avait de drôles d'idées derrière la tête. « Ça me va oui. Je préfère largement aller chez toi plutôt que d'aller voir des filles qui n'ont rien d'autres à faire que se montrer. Enfin, chacun son style de vie hein » Elle lui fit un sourire et lui attrapa le bras histoire de marcher jusqu'à la voiture du jeune homme. Au moins, elle n'aurait plus franchement à éviter son regard comme elle venait de le faire. Ils étaient arrivés ensemble alors bon, ils repartaient ensemble, ce qui était logique après tout. Surtout qu'ils allaient chez le jeune brun et bien que la jeune Victoire ne disait absolument rien au jeune homme, elle appréhendait légèrement ce qui allait se passer. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle n'avait jamais été chez un homme autre que son petit ami auparavant. Coincée jusqu'au bout, oui c'était le cas de le dire. Seulement elle avait une certaine confiance en Estevan qui lui disait qu'elle n'allait pas finir couper en petit bout et cuite au barbecue. Et puis, à la limite si c'était son destin... Elle monta dans la voiture, côté passager bien entendu et regarda le jeune homme « Tu sais quoi Este' ? J'suis bien contente de te connaître parce que sans toi, je serai sûrement entrain de pourrir dans mon lit à la confrérie » Victoire n'était pas connue pour sortir, loin de là même donc bon... Elle déposa un baiser sur la joue du beau brun et lança « Allez, va donc me montrer ta villa que je rêve un peu ! » Il était riche et cela se voyait à des kilomètres de là. Il fallait avouer qu'elle appréciait pas mal cela mais elle n'en faisait pas un critère obligatoire pour parler ou fréquenter quelqu'un. Son père lui avait toujours inculqué énormément de valeur, que ce soit catholique ou sur l'argent, et ce n'était pas maintenant qu'elle allait le décevoir. Elle sourit au jeune homme et attendit sagement qu'il mette le contact et que les deux amis -puisque oui, ils l'étaient- se dirigent vers le logis du beau brun. La soirée semblait bien partie même si la partie cinématographique était quelque ratée...
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MessageSujet: Re: You make me feel that • v&e You make me feel that • v&e EmptyLun 24 Oct - 19:00



Pretty eyes staring back at me so blue and wide, the colors of the summer sky, the colors of the world, if love is blind, why do i see you so clearly now? perfect vision of our love somehow, you take over my mind, look up into the galaxy tonight, the stars illuminate the love we make, you and your pretty eyes, you keep me alive.

Notre incapacité à accepter les pertes est une forme de démence. Et on ne peut y remédier. Mais qu’avec-t-il réellement perdu ces temps si ? Tellement de choses que les énumérer serait beaucoup trop douloureuse. Avoir une certaine compagnie aidé à oublier tous ces drames, toutes ces histoires, mais croire qu’elles pourront à jamais partir, sortir de notre esprit, de nos pensées, c’était être inconscient, et ça, Estevan l’avait bien compris. C’est pourquoi une bonne compagnie n’était pas de refus. Évidemment, en ce moment même, il était en bonne compagnie, Victoire. Petit bout de chou qu’il ne pouvait s’empêcher de voir sinon c’était le drame, pourquoi, comment l’expliquer, il ne savait pas, mais c’était un rayon de soleil, et il savait très bien que ce n’était partie remise pour qu’elle se lâche totalement. Elle était de bons conseils, preuve faite avec la psychologie féminine. Il ne put réprimander un léger rire en la regardant. Sur ce point-là il ne pouvait que la croire, c’était une fille, et malgré tout ce qui s’est passé, elle avait le même esprit que les autres, ou presque. Chacun est différent, chacun a ses qualités, ses défauts, ses compétences. Certains ont un caractère des plus désagréables pour rester poli, d’autres des petits anges, d’autres se font marcher dessus par des teignes, mais personne ne peut démentir le fait que nous sommes tous semblable sur quelques points. La psychologie féminine, la guerre des sexes, les hommes supérieurs aux femmes, tout ceci nous amenant à nous poser des questions, encore et encore, sans avoir de réelles réponses. Peut-être qu’un jour nous aurions cette chance, mais le jeune homme était persuadé que ce n’était pas du jour au lendemain que cela allait arriver. Malheureusement. Merci du conseil, j’y ferais gaffe. Mais elle n’avait pas tort sur un point. Les filles n’ont qu’un but, nous embêter, nous enquiquiner jusqu’à ce que l’on cède à leurs moindres caprices, et tout ce qui s’en suit. Ces méthodes qu’elles ont pour pouvoir arriver à leur fin, à nous accabler de tout mot, ces stratégies pour réussir à avoir le dernier mot. Et bien ça non plus, ce n’était pas prêt de changer. Mai Victoire n’avait pas l’air d’être une fille dans ce style-là, à faire des caprices jusqu’à ce qu’elle obtienne ce qu’elle veut, à bousiller nos heures à râler pour qu’on l’amène ça et là. Mais comme on dit, ne jamais se fier aux apparences, et Estevan l’avait bien apprit depuis le temps. Surtout en étant un Delta. Ange en surface, démon à l’intérieur, pour avoir un semblant de caricature. Il avait appris à se dépêtrer de n’importe quelle situation, n’importe quel traquenard, bien sans mal évidemment, mais là n’était pas la question. Regardant autour de lui, il n’y avait pas un chat à l’horizon, un léger vent frais qui apparemment n’était pas au goût de la jeune femme. La réchauffer n’était pas partie remise, et bien qu’elle soit frigorifiée à un moment donné ou à un autre, elle ne se laisserait pas approcher. C’était Victoire, et Estevan l’aimait bien en partie pour ça. Et qui sait que rares sont les personnes qu’il appréciait de cette façon. Je n’ai pas de pull à te proposer comme tu peux le voir sorry.. Bien sûr, il savait qu’ils n’allaient pas rester sur place indéfiniment et vu qu’Estevan devait choisir la suite des évènements, il savait d’avance que dans quelques instants elle n’aurait plus si froid. Puis vint l’instant fatal où il devait lui annoncer la suite des évènements, qui n’allait sûrement pas plaire à la blondie, mais ils avaient fait un pacte, une partie Victoire, une partie Estevan, ce qui n’était pas sans lui plaire. Pourvoir emmener la jeune femme où bon lui semblait, il n’allait pas dire non, et les esprits tournés, remballez. C’est alors avec grand plaisir qu’il vu sa réaction, exactement comme il l’attendait. Ceci aurait été moins drôle si elle n’avait pas agi comme il l’avait prévu. Lorsqu’elle ne savait plus où se mettre, que dire, le jeune homme ne bougeait pas d’un cil, voulant voir comment Victoire allait réussir à s’échapper de cette situation. Visiblement, ce n’était pas gagné d’avance, mais qui ne tente rien n’a rien. Ayant toujours la même réaction, la même expression sur son visage, le jeune homme se demandait ce qui se tramait dans son esprit. Comme elle le disait si bien, il n’y a rien à comprendre à la psychologie féminine que ce qu’elle lui avait deux quelques instants plus tôt, et bien à ce moment-là, Estevan aurait bien voulu le savoir. Savoir comment elle faisait pour rester si calme, même si son visage la trahissait, comment allait-elle arriver à trouver une bonne réponse pour se tirer de là. Le spectacle en valait la chandelle, bien qu’on pourrait croire le jeune homme sadique de la mettre dans des états pareil. C’est alors qu’il décida de mettre fin à ce supplice, lui avouant qu’il n’avait pas prévu de l’amener dans un bar de strip teaseuses mais chez lui, en toute impunité. Certes c’était un Delta, mais il savait où était les limites. Un homme reste un homme, mais il ne faut pas croire qu’il n’a pas un semblant de raison et de respect. Surtout envers les femmes comme Victoire. Alors qu’il avait prononcé ces mots magiques, la jeune alpha se détendit en un rien de temps. C’était fou ce que le pouvoir de ses paroles avec comme effet sur elle. Joke. Après tout c’était compréhensif, se retrouver dans ce genre d’endroit ne devait pas être très commun, du moins pour elle. Cette situation le faisait doucement rire. Elle avait quand même imaginé que le jeune Delta pouvait lui faire ça alors qu’il savait à quel point ce n’était pas le genre d’endroits qu’elle voulait fréquenter. Il lui faisait en quelque sorte une faveur, elle devrait en être plus qu’heureuse. Si tu crois que c’est dans ce genre d’endroits que je passe mes soirées.. Si c’est ce qu’elle pensait c’était fâcheux et ça le décevait, un petit peu. Mais bon, on a pas tout ce qu’on veut dans la vie si ? Non pas jusqu’à nouvel ordre. Va pour chez moi alors. Disait le jeune homme tranquillement, sans sous-entendus et tout ce qui va généralement avec. Celui-ci se laissa attraper le bras pour qu’ils se dirigent vers sa voiture. En toute galanterie ils n’allaient bien sûr pas rentrer à pied comme nous ne savions qui. Estevan ayant préparé son coup avait pensé à ce détail. Arrivée, la jeune femme monta dans la voiture pendant que lui arranger ses vêtements avant d’y entrer. Ceci fait, il tourna la tête vers elle, prit de court, celle-ci prit la parole en premier. Sa réflexion ne se fit pas attendre, les lèvres d’Estevan formaient un énorme sourire. Ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait entendre ceci, du moins venant de la bouche d’une fille que l’on appréciait. C’était un compliment unique, si l’on pouvait l’appeler compliment, mais qui ne pouvait que plaire. Si ça l’empêcher de croupir dans sa chambre de confrérie, alors il était content pour elle. Elle ne devait alors sûrement pas sortir tous les soirs, comme quoi. En prime, il reçut un baiser sur la joue. Et à peine eut-il le temps d’ouvrir la bouche pour parler que Victoire reprit. Approuvant d’un hochant suivi d’un sourire, c’était parti. C’était du rapide, mais Estevan ne se fit pas prier et mit le contact. Quelques minutes après, ils étaient arrivés dans cette superbe villa. Du rêve, ça elle allait en avoir. Lui ouvrant la porte, il la laissa rentrer, avant de refermer celle-ci. La chaleur émanant donna un frisson au jeune home, la température n’était définitivement pas la même à l’intérieur qu’à l’extérieur. Pendant que Victoire devait rêver en voyant l’endroit, il lui fit qu’il montait pour se changer, et bien évidemment qu’elle se mette à l’aise, sans crainte. En deux trois mouvements, il enleva son tee-shirt pour enfiler un polo blanc lui aussi, fred perry, le col légèrement relevé. Pourquoi s’était-il changé le haut ? Tout simplement parce quelqu’un avait eu la bonne idée de faire malheur à son tee-shirt plus tôt dans la journée. Ce détail ne lui avait pas échappé mais il n’avait pas eu le temps de rentrer chez lui pour se changer, et blondie n’avait rien remarqué, tout était gagné, ou presque. Redescendant les marches le plus vite possible, il la retrouva planté au milieu du salon. L’air de son visage fit rire Estevan. Une petite fille avec son jouet, exactement la même expression. S’avançant vers elle, il croisa les bras sur sa poitrine avant de s’accouder contre un mur, tout en la regardant. Alors, qu’en penses-tu ? Il connaissait déjà – et sûrement – la réponse, mais c’était d’autant plus drôle de l’entendre de sa bouche à elle. L’observant encore quelques instants, il se demandait si quelqu’un allait passer à l’improviste chez lui, ce qui malheureusement pour cette personne, serait expédier directement chez lui et de repasser seulement demain. Tout d’abord, mademoiselle veut-elle quelque chose à boire, à manger, un gilet ou autre chose ? Ne jamais manquer à ses obligations, recevoir quelqu’un chez soit était quelque chose d’habituel chez Estevan, mais il n’oubliait jamais de proposer quelque chose avant. N’était-il pas parfait ?
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MessageSujet: Re: You make me feel that • v&e You make me feel that • v&e EmptyDim 30 Oct - 22:53

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Victoire n'était pas une fille comme les autres, il n'y avait pas à dire. Elle n'avait pas vécu la vie de princesse que tout le monde avait eu, elle avait plutôt eu une vie de merde mais pourtant, elle faisait totalement avec. Au jour d'aujourd'hui, elle savait ce que voulez dire souffrir, aller mal ou bien se sentir mal à en mourir. Toutes ces notions n'étaient pas connues par le dixième des habitants de la vie et pourtant, elle avait une sorte de compassion envers toutes les jeunes étudiants, ou même adultes, qui devenaient fous parce qu'ils avaient perdu leur moitié, parce qu'ils étaient mal dans leur peau ; elle arrivait à comprendre le malheur dans lequel baignait la population de San Francisco mais elle avait un peu plus de mal avec tous ceux qui essayaient de trouver des solutions à des problèmes insolvables ou sans intérêt. Qu'est-ce qu'on en avait à secouer d'une gamine de douze ans au cœur brisé alors qu'il y avait la famine dans le monde, la guerre, les génocides et qu'on balançait la vidéo d'une gosse de quatre ans se faire rouler dessus sur le net. Elle avait de la compassion pour les problèmes courants mais il fallait savoir les surmonter seul, pas besoin d'écrire à un pseudo psychologue pour avoir une réponse. Enfin, hormis sa drôle de vision du monde et d'autrui, la jeune femme était une femme avant tout -ses attributs sexuels le montraient très bien- et elle savait comment fonctionnait les femmes bien qu'elle n'avait pas ce même schéma. Elle avait toujours été différente et le serait toujours, il ne fallait pas se faire de frayeur pour cela. Ce qu'elle avait vécu lui avait forgé un putain de caractère et elle c'était promis de ne jamais changer, plutôt mourir. Ses convictions étaient des plus étranges mais elle les gardait bien pour elle à ce moment même, elle ne devait pas effrayée Estevan sinon elle s'en voudrait pour un bon petit moment. Elle n'était pas ce genre de fille à vouloir abuser d'autrui, que ce soit un homme ou une femme. La galenterie, elle n'avait rie contre mais allait se servir d'un jeune homme pour avoir ce qu'on veut, pour qu'il change, c'était bien trop pour elle. Si on était en couple et qu'on tenait à al personne, on finissait par changer, sinon c'était que ce n'était pas la personne qui vous fais tourner la tête et tout ce qui va avec. En l'espèce, Victoire avait trouvé cette personne il y a bien longtemps et au maintenant, elle savait trop bien qu'allait ennuyer quelqu'un, l'harceler ou autre n'était franchement pas la chose à faire. Après, elle savait très bien tourner la situation à son avantage, elle était peut être fidèle à son défunt mari -en quelque sorte- mais ce n'était pas une folle bloquée à tout contact ; elle était une femme avec des désires, des volontés et elle finirait bien par les écouter, un jour ou l'autre, peut être. Elle aurait très bien pu être morte de froid qu'elle n'aurait pas osé lui demander de lui faire un câlin, même amical. Elle préférait finir congeler et perdre l'usage de ses doigts que donner de faux espoirs au beau brun. Il était un Delta et même si la jeune Alpha n'était pas du genre à se fier aux apparences, elle savait très bien qu'elle pouvait plaire et cette idée la bloquait littéralement. Elle était comme ça, coincée sur les bords et pourtant, cela faisait son charme, pas pour tout le monde mais soit. « Ça ira ne t'inquiète pas, je n'avait qu'à mettre un peu plus de couche de vêtements sur moi, c'est ma faute » Elle lui fit un clin d'oeil et plaça ses mains dans ses poches de veste. Mettre plus de couches de vêtement l'auraient fait ressembler à un sumo sur pattes mais soit, elle aurait légèrement moins froid en ce moment même. Bon, elle savait que la soirée ne se finirait pas maintenant et qu'elle pourrait se réchauffer dans un quelconque endroit. Promis, elle tenterait de ne pas faire la chieuse. Sortir dans de grands endroits styles boites ou bars bondés n'était pas son style mais elle serait presque prête à faire un effort pour Estevan. Presque bien entendu parce qu'une fois devant le fait accompli, elle se sentait horriblement mal à l'aise. Cette petite corse ferait bien de se bouger les fesses avant de finir none parce que c'était littéralement le style de travail qui lui irait : vierge et croyante, que demande le peuple ! Elle était quelque peu soulagée de voir que le jeune homme avait juste voulu se jouer d'elle et elle s'était détendue en moins de dix secondes. Se contrôler était son maître mot mais elle n'était pas infaillible. « Je ne pense pas que tu penses tes soirées dans ce genre d'endroit Este ! Tu les passes au cinéma devant des films à dormir debout juste pour me faire plaisir. C'est vraiment génial, je préfère ça tu vois » Elle lui fit un clin d'oeil et se dirigea, avec lui ; bras dessus bras dessous, vers la voiture qui les attendait sagement un peu plus loin. Qu'on le veuille ou non, Victoire avait une certaine confiance en Estevan et cela avait le don de la déstabiliser mais ce n'était pas grave. En aucun cas, mais vraiment aucun elle aurait été comme ça, si proche, si douce et sans défense avec un autre jeune homme. Elle ne se gênait d'ailleurs absolument pas pour lui dire qu'elle l'appréciait et tout ce qui allait avec. La jeune Alpha était quelqu'un d'assez simple et quand elle avait quelque chose sur le cœur, elle le disait sur le champ. Elle avait compris que cela ne servait à rien de se cacher, de cacher ce que l'on ressentait, que ce soit en bien ou en mal parce que la vie était bien trop courte pour faire la chieuse. Toucher la mort du bout des doigts étaient une expérience qu'elle ne souhaitait faire vivre à personne bien que certains en auraient bien besoin pour redescendre sur terre. Estevan était littéralement le seul qui arrivait à voir cette part câline de la jeune blonde qui était plus froide qu'autre chose en temps normal. Ce n'était pas une vraie peste mais presque, quand elle était distante, elle pouvait être blessante même si ce n'était pas son but premier. Pendant le cours voyage qui sépara la villa du beau Delta du cinéma, Victoire pensait à ce qu'elle allait bien faire du reste de sa soirée. Une chose était sûre, elle serait en bonne compagnie et elle savait aussi que la jeune homme n'était pas du genre gros boulet et donc, le soirée ne pourrait être que parfaite. Lorsqu'elle entra dans la maison du jeune homme -villa pardon- elle fut sur le cul. Elle avait vécu dans le luxe quand elle habitait en Corse et à Paris mais jamais dans un tel luxe. Cela la changeait totalement de sa petite chambre de confrérie où Maya devait l'attendre à l'heure qu'il était. Elle était subjuguée par la beauté de cet endroit et la décoration la bottait pas mal. Une femme devait être passé par ici, ce n'était pas possible autrement. Tout était parfait, plus que parfait et elle se plairait bien ici, il n'y avait pas à dire. Lorsque le jeune homme lui fit signe qu'il montait se changer rapidement, elle se mit à l'aise en regardant partout autour d'elle. Victoire avait toujours cette âme de gamine, émerveillée devant de nombreuses choses. Elle savait qu'elle avait l'air ridicule mais pourtant elle aimait ça, découvrir de nouveaux horizons et puis elle emmerdait bien les gens qui disaient quelque choses. Posant sa veste et son écharpe sur une chaise non loin de là, elle continuait sa mini visite du salon qui semblait au moins trois fois plus grands que sa pauvre chambre d'étudiante à Berkeley. Sortie de ses pensées par la voix du maître des lieux elle dit « Magnifique. Je vais m'inviter chez toi un peu plus souvent je crois » Elle ria légèrement. Doux Jesus que cela ne lui ressemblait pas mais alors pas du tout. Elle qui était plus coincée qu'autre chose voilà qu'elle prenait ses aises avec le jeune homme et cela avait le don de la déstabiliser. Elle se posa sur le canapé près d'elle et regarda Estevan « Je ne suis pas contre un soda si tu as... » Pourvu qu'il ne lui propose pas d'alcool parce qu'elle devrait trouver une énième excuse pour ne pas boire d'alcool, ce qui ne lui plaisait pas franchement. Mentir ne faisait pas parti de ses activités préférées mais elle ne se sentait pas de dire au jeune brun qu'elle ne pouvait pas boire d'alcool pour ne pas faire de rejet de greffe et de mourir. Elle avait peut être une certaine confiance en lui mais elle voulait toujours garder une certaine intimité, une certaine face cachée et puis, ce n'était pas comme si cela changeait toute sa vie et son caractère, elle n'était pas schizophrène après tout. Voyant le jeune homme se diriger vers la cuisine, elle ne se gêna pas pour se rincer l'oeil en regardant discrètement les fesses du beau brun chez qui elle était. Elle n'avait pas bu, rien, mais l'euphorie du moment et du palace dans lequel elle était faisait monter sa dose d'adrénaline et pas qu'un peu ! Une vraie folle, une vraie gamine devant le père noël à vrai dire. Elle entendait Estevan lui proposer tout sorte d'alcool un peu plus loin et la jeune femme répondait « Non c'est bon merci. Un soda fera l'affaire ! C'est gentil Este mais non merci » Elle savait très bien qu'à un moment ou l'autre il arrêterait et elle espérait aussi qu'il ne lui proposerait pas de gouter sa boisson sinon elle n'avait plus qu'à se pendre. Elle regardait autour d'elle et lorsque le jeune homme revient, elle dit « N’empêche que ça change fortement de ma chambre de confrérie. Tu vis seul ici ? » Bah quoi, on entendait pas de bruit alors peut être que... Non pas qu'elle était intéressée mais juste curieuse, un peu trop sûrement. Elle se poussa légèrement que le jeune Estou puisse s'assoir à ses côtés et elle leva son verre, comme pour trinquer « J'espère que ça ne porte pas malchance de trinquer avec du coca mais si c'est le cas, eh bien pas grave tiens ! Merci de m'avoir invité dans ton chez toi, toujours moins bruyante qu'un quelconque bar et ça j'apprécie. Je ne suis pas une mamie, je le promets, mais je préfère les soirées calmes même si ça doit bien te changer non ? Mais il paraît que le changement a du bon ! » Elle lui sourit et attendit ce qu'il avait bien à dire. Le changement a du bon et elle ferait bien de s'ouvrir un peu plus, ça ne lui ferait pas de mal mais alors pas du tout.
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MessageSujet: Re: You make me feel that • v&e You make me feel that • v&e EmptySam 5 Nov - 1:14



I turn the music up, I got my records on, I shut the world outside until the lights come on, maybe the streets alight, maybe the trees are gone, I feel my heart start beating to my favourite song.

Effectivement il passait sa soirée avec cette jeune blonde, Victoire, n’étant pas dans un pub, dans une boite de nuit, une boite de strip tease ou n’importe quel endroit. Non il était avec elle, en sa compagnie, et le reste l’importait peu. A cette idée un sourire en coin se dessina en peu de temps sur ses lèvres. Victoire avait un effet sur lui qu’il ne pouvait expliquer, mais cette petite chose l’importait, beaucoup, et savoir qu’un jour quelqu’un pourrait lui faire du mal l'insupportait au plus haut point. Il n’était pas amoureux de la jeune femme, non, protecteur surement, mais il ne pouvait s’empêcher de sourire quand elle était dans les parages ou qu’il la voyait au loin. Généralement Estevan critique les personnes qui sourissent bêtement quand ils pensent à quelque chose, à leur si grand amour ou qu’importe, il riait bien. Mais ce n’était pas ce genre de sourire qu’il avait quand il la voyait elle. Non, s’en était tout un autre.. mais lequel, lui-même ne savait pas, sauf deux possibilités : l’amour et le désir sexuel. Non que la femme était moche ou repoussante à souhait, bien au contraire. Mais Victoire c’était Victoire, et Estevan ne pouvait poser de mot sur sa relation avec elle, sur ce qu’il ressentait en sa présence. Qu’importe ce que les autres pensaient, le principal était qu’elle était là. Ils étaient dans sa villa, et la jeune femme avait déjà l’air très à l’aise. Nouveau rire. Il aimait sa simplicité, tout coulait de source avec elle, et c’était le plus drôle quand on voyait les autres à côté, ces personnes qui ne sont que hautement superficiel, ce qui révoltait le jeune homme comme jamais. Gentlemen du début à la fin, ses demandes étaient exaucées. Il n’insisterait pas plus, si madame voulait un soda, elle l’aurait, il ne chercherait pas à savoir le pourquoi du comment, Victoire était une fille plein de mystères, elle ne livrait pas grand-chose sur elle. Lui apportant son coca cola chéri, la jeune femme continuait de parler. Curieuse la petite, mais cela l’amusait. Autant la mettre en confiance de suite qu’elle ne soit pas apeurée ou autre, cela s’avèrerait dramatique. Vivait-il tout seul, tel était la question. Mais avant.. Vient plus souvent, je t’ouvrirai la porte avec grand plaisir. disait-il en marchant, sodas dans les mains. Il ne lui dirait pas non, au contraire, si elle lui rendait visite, il serait le plus heureux des hommes.. ou presque. Car il y a toujours un mais ou quelque chose qui ne va pas quelque part vous savez.. Arrivant à la hauteur de la jeune femme, il se pencha au-dessus du canapé, pour poser du bout des mains sur la table basse ces fameuses boissons, avant de se reculer pour déposer un tendre baiser sur la joue gauche de celle-ci. Une touche affective qu’il ne fallait pas prendre de travers ou d’une toute autre façon. Il n’avait pas les idées mal placées, au contraire, il était tout à fait conscient de la situation. Il n’était pas aussi tendre avec toutes les filles, à vrai dire il ne l’était pas, jamais, sauf avec Victoire, miracle de la vie n’est-ce pas ? Faisant le tour du canapé, il reprit la réponse entre temps, la regardant. C’est une longue histoire que je n’épiloguerai pas, mais oui, maintenant je vis seul ici. Il savait qu’il avait piqué au vif la curiosité de la jeune femme, mais qui ne serait malheureusement pas pour elle rassasiée ce soir ou même une autre fois car il n’avait pas envie de parler de ce sujet, tout simplement. Il vivait avant dans une villa, la villa de sa famille, mais aujourd’hui ce n’était plus le cas, dommage dommage, mais ce sont des choses qui arrivent. Victoire lui faisant un peu de place sur le canapé, celui-ci la gratifia d’un sourire. Trinquer avec du coca-cola n’était pas du tout commun, mais cela lui plaisait. Cette soirée était différente, et jusqu’au bout. Ils trinquaient avec du soda au lieu de champagne ou quelconque alcool, sont dans la villa du jeune homme et non dans un bar bruyant et d’une chaleur à vous évanouir par terre. Il ne pipait mot sur le sujet, mais n’en pensait pas moins. Cette soirée lui plaisait mais il n’avait pas besoin de le lui dire, elle devait sûrement le comprendre, et l’avoir remarqué depuis le temps. Et puis, si ce n’était pas le cas, la soirée ne faisait que commencer après tout non ? Je n’espère pas aussi mais au pire, c’est pas grave. Tout se passait à merveille, pourquoi un mauvais présage devrait venir ou faire son apparition d’un coup. A la suite de ses paroles, un sourire se dessina de nouveau sur ses lèvres. Elle avait accepté de venir, et c’était une grande chose. Depuis qu’il connaissait Victoire, il ne l’avait pas vu aller chez un homme, encore moins le soir, plutôt du genre à rester dans sa chambre de confrérie, comme elle aurait été ce soir s’ils n’étaient pas sortis ensemble, chez ses chers alphas qui passent soit disant leur vie dans les bouquins. Sauf que Estevan n’était pas dupe, et pour finir en beauté, sa meilleure amie Plum faisait partie de cette confrérie. Oh une alpha et un delta, quelle alliance disait-il, mais voyait vous cela, aujourd’hui il connaissait aussi une autre alpha ce qui le faisait rire intérieurement. Que ferait-il sans sa chère Plum, personne dont il ne peut absolument pas se passer. Cette fille qui arrivait comme par enchantement à le faire retomber en absence en quelques instants, comme si une poudre lui tombait dessus, sur la tête et les épaules, sans même s’en rendre compte. Oui Estevan retombait vite en enfance avec elle, et preuve faite.. à peine une pensée lui revenait qu’il partait dans des délires plus délurés les uns que les autres. De la poudre, voyez-vous cela. Petit duo qui n’était pas prêt de se séparer, à vos périls mes chers. Alors oui, certes le changement a du bon, mais il faut savoir garder les meilleures choses dans sa vie. Et Estevan avait bien compris la leçon, il ne pouvait le nier. Quand on connaissait son histoire, on avait une toute autre image de lui qu’un delta, que l’un des deux présidents de confréries des Deltas de l’université de Berkeley, de San Fransisco, en Californie. En clair il passait d’un coureur de jupons à une personne ayant vécu pas mal de choses.. tristes. Mais le passé reste le passé, et il ne pas y penser était la meilleure des solutions. Soudain, un bruit le fit sortir de ses pensées. Sa sonnerie. Pour les messages. Qui pouvait bien le déranger à cette heure-ci, alors qu’il était en très bonne compagnie. Adressant un regard rapide à sa voisine, il s’empressa de lire le message pour pouvoir reprendre la conversation de plus belles. Mais pour comprendre ce foutu sms, il dut le lire deux à trois fois avant de comprendre ce qu’il voulait réellement dire. Levant les yeux au ciel discrètement, il se demandait parfois si les gens réfléchissaient deux secondes avant d’écrire quoique ce soit. Ayant un cerveau tout court. Apparemment non, pour certain, cela les dépassaient totalement, mais enfin passons le sujet. Bien heureuse de ne pas avoir atterri dans un bar grugé de monde je suppose ? Attrapant son soda qu’il n’avait pas touché depuis le début, il l’ouvrit en deux trois mouvements avant d’en boire limite la moitié. A croire qu’il n’avait pas vu depuis des lustres ou qu’il marchait dans le désert et qu’une source était enfin apparue devant ses yeux. Posant délicatement celui-ci, il se tourna une nouvelle fois vers Victoire. Etant ma partie de la soirée, j’ai le droit de te faire faire tout ce que je veux c’est bien ça.. Il aimait jouer avec elle, ces jeux de mots, ces choses qui pouvaient faire paniquer la jeune blonde en quelques instants tel la situation précédente, à la sortie du cinéma. Il ne pouvait s’en empêcher, les têtes que mademoiselle tiraient été des plus hilarantes à chaque coût. Un jour il faudrait qu’il arrête, oui mais.. un jour. Alors alors.. marquant une pause, plus il observait la jeune femme, plus il avait envie d’exploser de rire. Vu que tu m’as emmené voir un film.. très déplaisant pour être poli, je vais me venger. Elle n’était pas au bout de ses peines, poor girl. Mais cela sera pour plus tard. Traduction, quand elle s’y attendrait le moins, ce sera plus drôle. Il n’était pas question de vengeance à cet instant précis, au contraire, il avait envie de rester là avec Victoire, rien de plus, rien de moins, sans qu’on ne les dérange à nouveau. Surtout par un sms, comme celui de tout à l’heure. Décidant que Victoire en avait assez subit pour le suspens, il mit terme à ce petit supplice. Mais vu que je suis un gentleman, évidemment, je te laisse choisir. Que veux-tu faire à présent, je suis sûre que tu as plein d’idées. C’était obligé, Victoire avait toujours plein d’idées, et peut-être, qui sait, l’étonnerait-il ce soir. Comme dit, la soirée ne faisait que commencer, et n’était pas prête de finir, ça Estevan pouvait bien l’assurer.
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MessageSujet: Re: You make me feel that • v&e You make me feel that • v&e EmptyMar 8 Nov - 22:38

You make me feel that • v&e 657423victevan



Victoire était une jeune femme assez difficile à comprendre et à suivre. Elle pouvait passer d'une joie intense à une très grande tristesse en quelques secondes. Elle pouvait passer de la petite folle à l jeune femme totalement perdue si elle n'avait pas tout planifié à l'avance. Se retrouver là, dans le froid et ne pas savoir quoi faire, comment réagir, la mettait plus que mal à l'aise. La jeune blonde aimait bien que tout soit bien, que tout soit calculée au millimètre près histoire de n'avoir aucune surprise. Ce tempérament était handicapant il n'y avait pas à dire mais c'est le passé qui avait fait de Victoire une petite stressée de la vie qui aimait bien tout contrôler : elle aimait avoir toutes les cartes dans ses mains, ce n'était pas un mal en y pensant. Aimer avoir sa vie en main n'était définitivement pas une mauvaise chose mais du point de vue de la jeune blonde, cela en devenait presque maladif puisqu'elle n'acceptait jamais des sorties à la dernière minute ou des plans qu'elle jugeait foireux. Sur ce coup, elle c'était littéralement surpassée mais elle l'avait fait parce qu'elle savait très bien que le jeune homme avec qui elle passait la soirée ne lui ferait pas un coup foireux. Elle le connaissait quand même assez pour savoir que ce n'était pas son genre et que s'il osait lui faire un sale coup, elle lui en voudrait pour un bon moment. Victoire était celle qu'elle était : une peureuse qui avait peur de faire un pas de travers, de paraître ridicule ou autre. La jeune corse avait passé tellement de temps à avoir un emploi du temps presque chronométré qu'elle avait du mal à avoir une vie de jeune étudiante de ce nom. À part les bouquins, la lecture et les stages, la jeune Alpha ne faisait pas grand et lorsqu'elle arriva chez Estevan, elle s'en rendit plus que compte. Elle était tellement à fond dans ses études qu'elle n'était même pas fichue d'avoir son propre chez soi, elle était tellement coincée dans sa petite chambre de confrérie qu'elle n'avait jamais mis un orteil chez le jeune Delta qu'elle connaissait depuis un petit bout de temps quand même. Elle devait se bouger les fesses si elle ne voulait pas finir à périmer dans sa chambre d'étudiant. Elle avait une vie dont elle n'avait pas pu profiter pendant plus de dix huit ans, il fallait qu'elle s'y mette. « J'y penserai. C'est gentil en tout cas » La jeune femme rougissait à moitié face au beau brun. Elle était timide -et pas qu'un peu- et cela aussi était handicapant. Quand elle y réfléchissait, sa vie était vraiment la copie conforme de ce qu'elle avait vécu pendant dix huit ans : rester dans sa chambre à travailler, réviser, sortir de temps à autre sans ne jamais rentrer trop tard, se reposer et rêver une vie qu'on ne pourrait jamais avoir. En se mariant à James, jamais elle n'avait pensé qu'elle atteindrait ses dix neuf ans alors ses vingt et un ans ! Son défunt mari était bien trop présent dans sa vie, elle devait se le sortir de la tête, au moins pour ce soir. Elle était en bonne compagnie et non, il ne lui en voudrait pas de là où il est. La jeune blonde passait trop de temps à regarder les photos avec le jeune homme qu'elle avait aimé comme elle n'aimerait surement jamais plus personne. Elle ne pouvait pas en être sûre mais elle en était fortement convaincue. Cependant, elle tentait quand même de s'intéresser à l'homme qu'elle avait en face d'elle et bien entendu, cela passait par des questions plus ou moins discrètes. Bien qu'assez étrange, la belle blonde restait une face et donc quelqu'un de curieux par nature. Elle lui avait sagement demandé s'il vivait seul dans cette villa. C'était un sacré endroit pour vivre seul et la jeune femme comprit qu'il y avait des évènements récents qui faisaient que le jeune était le seul habitant de cet endroit. C'était bien dommage et Victoire aurait bien voulu pousser un peu plus loin mais ce n'était pas franchement la chose à faire, il semblait mal à l'aise alors le braquer n'était pas la chose à faire mais alors pas du tout. Elle lui fit un petit sourire et un signe de tête qui voulait dire que si jamais il voulait en parler, elle était là pour l'écouter. Oui, Victoire était une bonne oreille mais aussi un bonne épaule pour réconforter les personnes qui comptaient pour elle même si certains sujets l'exaspérait quelque peu. Se poussant pour que le beau brun puisse se mettre assis à ses côtés, elle se demanda bien ce qu'il avait pu se passer pour que les habitants de cette maison parte, il fallait être fou pour quitter un tel endroit, la jeune corse n'avait pas franchement envie de le quitter mais elle savait bien qu'à un moment ou à un autre, elle devrait rentrer dans sa petite confrérie pour voir Maya rentrer complètement bourrée à cinq heure du matin. Sa meilleure amie était une vraie épave mais la jeune Cermolacce le vivait bien, quoi qu'on puisse en dire. Trinquant au soda, Victoire avait sortit une petite phrase aussi ridicule que son mode de vie ; comme si trinquer sans alcool portait malheur, du moins elle l'espérait. « Je suis en bonne compagnie, rien ne peut m'arriver » Elle sourit et lui fit un clin d'oeil avant de se fondre derrière sa boisson. Elle but une sacrée gorgée de sa boisson et avait envie de se mettre une claque pour ce qu'elle venait de lui dire. Elle aurait pu lui dire qu'elle se sentait bien avec lui ça aurait eu le même effet. Elle s'attendait déjà à une petite moquerie parce qu'elle savait très bien que le jeune avait compris ce qu'elle voulait dire mais qu'il ne dirait rien là dessus. Heureusement pour elle, le jeune Delta reçu un SMS et fut captivé quelques secondes dans son portable ce qui permit à la petite blondinette de reprendre ses esprits mais aussi de profiter de ce petit temps pour regarder le jeune homme, d'un œil seulement histoire de ne pas se faire voir. La jeune femme pouvait dire ce qu'elle voulait, elle avait craqué sur Estevan mais elle ne voulait rien dire à personne, même pas Maya n'était au courant, c'est pour dire. Elle ne savait même pas ce que c'était à vrai dire, elle appréciait beaucoup sa présence et c'était le seul homme qu'elle laissait autant entrer dans sa vie, c'est pour dire. Lorsque le jeune homme reposa son portable, elle détourna rapidement son regard et fit comme si elle regardait la décoration de la pièce dans laquelle elle se trouvait. « Assez oui, je l'avoue... C'est pas trop mon genre d'endroit mais promis, un jour tu arriveras à m'y emmener. À quel prix je ne sais pas mais bon, je peux le faire » Il faudrait encore du temps au jeune homme pour la convaincre d'aller dans un tel endroit. Elle avait peur de se sentir mal et de suffoquer, ce qui lui rappelait des tas de mauvais moments où elle avait failli mourir par suffocation. Cette idée lui fit mal au cœur et au corps puisqu'un large frisson parcouru tout son dos. Elle inspira un grand bol d'air et gardait son joli sourire sur son visage, elle ne voulait pas que sa peur se fasse ressentir et qu'il comprenne quelque chose. « Oui c'est bien ça... Ne me fais pas regretter d'avoir conclu ce petit marché Mr La Tour Dubois » Confiance, elle devait lui faire confiance, il n'allait pas lui faire faire n'importe quoi et encore moins la forcer parce que le pauvre s'heurterait à un mur de béton, doublé par du fer. Elle souriait au jeune homme, histoire de l'amadouer mais elle savait très bien que ce n'était pas avec un sourire qu'elle allait avoir sa pitié ou qu'il allait lui trouver une occupation qui ne le mettrait pas mal à l'aise. En même temps, en y réfléchissant, il ne pouvait pas lui faire faire grand chose donc elle devait être confiante. Le jeune Delta mettait de la suspension à chacune de ses phrases et cela avait le don de stressait la petite blondinette qui ne savait plus où se mettre. Lorsqu'il dit qu'il gardait sa vengeance pour plus tard, elle ne savait pas si cela était une bonne chose ou. Elle sourit et dit « Quand je m'y attendrais le moins c'est ça ? » La jeune femme sourit à son ami, elle était intelligente il ne fallait pas croire. Derrière sa petite tête de première de la classe, il y avait une jeune femme pleine de folie, d’imagination mais aussi quelqu'un qui savait bien décrypter les paroles et les actes d'autrui. C'est qu'elle en avait apprit des choses pendant ses longs séjours en service pédiatrie la petite blonde ! « Ouh, tu fais confiance à mon imagination foisonnante toi ? Fais gaffe, tu risques d'être déçu de l'expérience mon cher » Effectivement, elle avait passé plus de temps à se poser quarante cinq mille questions plus qu'autre chose. « Quand tu sors pas tu t'occupes comment ? » Bien évidemment, elle ne pensait pas à une occupation perverse. Une idée franchement bête lui traversa le cerveau mais avant de la donner, elle dit « Ton film préféré ? Tu dois bien l'avoir non ? Avec un bon paquet de chips ça peut nous occuper » Elle ria légèrement avant de dire « Sinon, Dr Maboul. Je suis sûre que je peux te rendre complètement folle avant la fin de la soirée » Mon Dieu, elle était bête mais que voulez vous. Elle parlait de le rendre fou en parlant pour ne rien dire, en le taquinant mais surement pas en le draguant ou jouant à la bêta. Cette fille était folle à lier, il fallait s'y faire.
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You make me feel that • v&e Empty
MessageSujet: Re: You make me feel that • v&e You make me feel that • v&e EmptyMer 16 Nov - 14:24



Sometimes I feel like throwing my hands up in the air, I know I can count on you,, sometimes I feel like saying, "Lord, I just don't care", but you've got the love I need to see me through, sometimes it seems the going is just too rough, and things go wrong no matter what I do,.

11300 :plop:

Des sourires, des regards échangés, tout ce qu’l y avait de plus normal. Du moins, en apparence. Pas quand on connait Victoire, pas quand on sait qu’elle est timide, et qu’elle ne s’approche – en général – pas des hommes. Estevan était l’un des rares à qui elle devait parler, mais aller chez un homme, de plus un Delta comme ça, cela avait beaucoup surprit le jeune homme qui s’était plus attendu à ce genre de situation. Mais Victoire était une femme de surprise apparemment, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Elle montrait déjà que l’on pouvait allier beauté et intelligence, très grande intelligence, et en plus de cela, elle y ajouter l’humour, la gentillesse, et la surprise. Elle avait du casser sa routine, ce qui n’était pas pour déplaire à Estevan. Elle se bougeait, ils étaient allés voir un film, certes inintéressant à souhait, mais ils y étaient allés. Maintenant chez le jeune Delta, il y avait de quoi être surpris n’est-ce pas ? En bonne compagnie, rien que ça. Elle ne lésinait apparemment pas sur les mots, elle savait peut-être – ou peut-être pas – que cette réflexion lui ferait plaisir. La regardant en coin d’œil, elle l’étonnait de plus en plus à chaque seconde qui passait. Il la sous estimait qui sait, il ne cherchait plus à comprendre la psychologie féminine comme il l’avait dit précédemment, à la sortie du cinéma. Elle avait du e comprendre, elle lui avait même servi une explication dessus, qu’il n’était pas prêt d’oublier à vrai dire. La gratifiant d’un sourire, son portable sonna. Evidemment, c’était toujours quand il ne fallait pas que son portable sonne que ça arrive. Comme pendant un examen où l’on a oublié d’éteindre son portable ou le mettre en mode silencieux ou vibreur, ou tout simplement qu’un ami a voulu vous faire une mauvaise blague, une farce certes qu’on n’est pas prêt là non plus d’oublier vu les conséquences. Quelques instants passèrent et la jeune blondie reprit. Alors comme ça il pourrait négocier pour un jour l’y amener. Intéressant. Bien évidemment au prix de quelque chose mais ça ne le dérangeait pas, tant que ça restait dans la limite du raisonnable bien sûr. De plus, Victoire sortirait certainement de sa petite chambre de confrérie où devait sûrement se trouver sa colocataire en train de réviser elle aussi, ou bien au contraire, profiter de la vie. Il pouvait y arriver, elle venait à peine de le dire, sortie de sa propre bouche, elle ne pouvait et ne pourrait nier. Marché conclu, un jour il l’y amènerait. Cette sortie ne serait sûrement pas de tout repos, pas comme un cinéma, il fallait donc prévoir de dormir ce jour là, beaucoup dormir. Mais ceci était une autre histoire, revenons à nos moutons. Je retiens, un jour je pourrais t’y amener. Et tu ne te défileras pas attention. Un ton léger, limite riant. Elle ne savait pas à qui elle avait à faire quand on parlait de bar, de débauche et tout le reste. Victoire et Estevan dans un bar, cela promettait. Et rien qu’à cette idée, le jeune homme sourit, regardant droit devant lui. Et la faire regretter ? Non jamais, ce n’était pas son genre voyons, bien au contraire. Il savait largement que c’était un exploit – si l’on peut dire ça comme ça – qu’il a amenait Victoire chez lui, alors pourquoi lui faire regretter. Dans une si belle soirée, après tout. Il faudrait être fou. La regardant d’un sourire qui se voulait suspect, il n’allait pas lui répondre du tac au tac pour autant. Savoir si elle allait souffrir ou non, regretter d’avoir conclu ce petit marché, rien que cela, rien de mieux quoi. Que lui dire pour qu’elle s’en morde un petit peu les doigts ? Après tout, s’il faisait cela ce n’étiat pas pour être sadique, bien au contraire, mais pour lui montrer qu’il ne fallait pas accepter l’invitation de n’importe qui. Elle avait commencé ou avoir déjà confiance en Estevan, rien ne montrait que ce n’est pas un psychopathe fou, qui voulait la violer, la retenir, la séquestrer et toutes les mauvaises choses faites par de mauvaises personnes. Il ne savait pas si elle avait pensé à tout cela, et ne voulait pas le lui faire remarquer à proprement parlé, mais cette petite Victoire, il y tenait quand même pas mal, alors autant être prudent jusqu’au bout non ? Avec moi non tu n’as pas à le regretter, mais fait quand même attention de pas passer des marchés avec tout le monde, on ne connait jamais réellement quelqu’un à cent pour cent, tu le sais. Il la regardait avec un sourire qui se voulait rassurant. Il jouait un peu au grand frère quand on prenait du recul sur sa phrase, mais il n’en avait pas l’intention, et n’allai pas continuer. Victoire savait ce qu’elle faisait, elle n’avait pas besoin d’être tenue par la main vingt-quatre heures sur vingt-quatre, elle était grande, et le sujet était clos. Puis le temps de la vengeance, ou plutôt de l’évocation de sa vengeance apparu dans la conversation. Au moment où elle s’y attendrait le moins, c’était bien vu, elle avait touché dans le mille. Il lâcha un rire, elle ne savait pas à quoi s’attendre avec lui, il le voyait bien. Elle avait beaucoup de choses à apprendre sur lui, et lui sur elle. Il ne la connaissait pas tant que ça, mais ça allait changer ce soir. Ils n’allaient pas bouger autre part que de chez lui, et en gentleman, il l’écouterait, évidemment. Parce que Victoire c’était Victoire, il ne pouvait l’expliquer. [colr=lightseagreen]C’est bien ça Cermolacce.[/color] Dire son nom de famille était assez étrange, mais ça correspondrait à la situation, alors pourquoi pas. Elle avait le don de le faire rire à chaque parole, et ça n’était pas près de changer, du moins, il en avait bien l’impression. Son imagination. Mais justement, plus on en a mieux c’est, c’était la toute la philosophie du monde. De l’humour et de l’imagination, et on passe une bonne journée, que demander de plus, que demande le peuple ! Déçu par son imagination à elle, ce petit bout de femme explosif alors qu’elle parait toute calme ? Impossible. Hochant la tête en guise de réponse, il attendait plus d’explications sur ses pensées. Elle allait encore le surprendre, c’était sûr et certain, mais comment, telle était la question. Elle pouvait lui sortir quelque chose, et passer ensuite du coq à l’âne, en un rien de temps. Ça serait peut-être le cas.. mais une question vint. Ses occupations. Elles étaient diverses et variées, il ne pouvait en citer quelques-unes en particulier. Quoique. Sortir. Cinéma. Potes. Filles. Ma confrérie. En gros bien évidemment. Ca méritait d’être clair, net et précis, il ne savait pas que choisir en particulier, alors pourquoi ne pas faire large ? Son film préféré. Que de questions dis donc. Bonne question là aussi car il ne saurait que choisir. J’aime beaucoup de films.. Marquant une pause, réfléchissant, il reprit quelques secondes après. Very Bad Trip Babe ! Le un, of course. Dans les sagas, le premier film, sauf exception, était le meilleur. Mais maintenant, c’était à ton tour. Et toi ? Je te retourne tes questions, raconte-moi tout. Souriant, il allait enfin en savoir un peu plus sur cette blondie. Va pour ça si ça te tente, j’ai tout ce qu’il faut. Le docteur Maboul, rien que ça. Il la regarda, un instant intrigué avant de rire à son tour. Elle avait de l’humour, et était tarée sur les bords pour le coup, mais c’est tout ce qu’il demandait, de rire, après tout ce qui s’était passé. Cette soirée était une sorte de coupure très bien arrivé pour se renfermer dans son petit monde, sans tracas, sans soucis, la belle vie.
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