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We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure.

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MessageSujet: We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. EmptyDim 22 Avr - 6:51

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Assise dans le divan du grand salon de la villa qu'elle partageait avec son frère, Sydney regardait la télévision avec un air boudeur. Après la fusillade, elle avait mis un moment à tourner la page afin de reprendre le cours normal de sa vie. Logan, Cheyenne et Dominic avaient progressivement réussi à lui faire oublier toute forme de culpabilité vis-à-vis de ce qui s'était passé là-bas. Elle n'avait pas pu prévoir qu'une bande d'étudiants fêlés feraient de Berkeley un terrain de jeux bien plus intéressant que n'importe quel autre jeu vidéo. Malheureusement, le destin semblait avoir décidé qu'à chaque remontée éventuelle du morale de la fashionista, un autre coup dur viendrait saper tous ses efforts. Et celui-ci, on aura beau faire, mais il durera encore sept mois puis vingt et un ans : une grossesse. Non désirée, cela va de soi ! Sydney avait déjà la garde de son neveu adoptif Max et c'était amplement suffisant à ses yeux. Elle adorait cet enfant, il s'était fait une bonne place dans cette famille. Songeuse, la blondinette repensa à cette fameuse soirée qu'elle avait passé en compagnie d'Andrea De Rossi, le père de son enfant. Juste après la fusillade. Vulnérable, soûle et en recherche de compagnie pour ne pas s'enfoncer dans la déprime, elle était tombée dans ses bras. L'Epsilon avait lui aussi pas mal taquiné la bouteille, ils n'eurent donc aucun complexe à passer la nuit ensemble… et cette nuit faisait aujourd'hui partie de ses plus grands regrets.

Son regard vert émeraude tomba sur le bar et un nouveau soupir de frustration franchit la commissure de ses lèvres. Avec tout ça, elle ne pouvait même pas se permettre de boire pour oublier puisque l'alcool était prohibé pour les femmes enceintes. C'est peut-être le plus frustrant : être contrainte de se regarder grossir encore et encore dans une parfaite sobriété. Si la nature n'est pas cruelle, avec ça… Soudain, son téléphone la sortit de ses pensées, un sms. Viktoria. Rien qu'en voyant le nom de la Sampi s'afficher sur son portable, un léger sourire se dessina sur ses lèvres pulpeuses. Au-delà de se connaître par rapport à Pacey et au rôle d'entremetteuse que l'Egyptienne avait l'habitude de jouer entre eux, leur relation avait mûri considérablement. Aujourd'hui, Sydney affirmait sans hésitation qu'elle était de loin l'amie avec laquelle elle acceptait le plus de se confier. En règle générale, les filles qui avaient la patience d'accepter le caractère involontairement égocentrique, narcissique et parfois blessant de la Bêta n'étaient pas légion… pourtant, la jumelle d'Eirik en faisait partie. Celle-ci avait récemment décroché un rôle prestigieux à Broadway et partageait sa vie entre les études, sa convalescence, ce rôle et son petit-ami. Ce dernier n'était d'ailleurs pas sans lui donner de fil à retordre.

Sa complice sortait d'une répétition et lui demandait de passer si elle n'avait rien de prévu. La styliste regarda l'immense villa vide en frissonnant : sortir lui ferait le plus grand bien au lieu d'attendre sagement que son neveu ou son frère rentrent pour les coller le reste de la soirée. Elle lui répondit qu'elle arrivait tout de suite puis se leva avec précaution pour éviter les vertiges qui devenaient récurrents à cause de la fatigue chronique qu'elle pouvait ressentir. Une fois son manteau passé, elle fit claquer ses talons aiguilles en marchant rapidement jusqu'à sa voiture puis démarra pour sortir de là.
Une grosse demi-heure plus tard, la voilà au niveau de l'amphithéâtre en plein air dans lequel Viktoria avait répété. Rappelons que Sydney était une conductrice aussi médiocre que parfois dangereuse… une vraie patate blonde au volant. Mais qu'importe, elle n'avait encore jamais tué personne en voiture. Pour le moment. Ca ne saurait tarder, en fait. Bref, elle pila juste à côté de Viktoria et releva ses lunettes de soleil pour lui adresser un immense sourire sympathique. "Coucou, la Bête ! Allez, montes !" Sydney s'était autoproclamée la Belle et avait désigné Vik' comme étant la Bête. Un peu différentes mais non moins inséparables. Les mains sur le volant et prête à faire peur comme jamais à la jumelle d'Eirik, la fashionista remis ses lunettes noires sur le bout de son nez. "Alors, où va-t-on pour se plaindre de nos petites vies à outrance et critiquer les misérables qui nous les rendent si compliquées…?" La jeune femme n'était pas dupe : si Vik' ne voulait pas rentrer à l'appartement qu'elle partageait avec Pacey, c'est parce qu'il y avait encore des soucis entre eux.
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MessageSujet: Re: We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. EmptyMar 24 Avr - 4:55

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La journée avait commencé étrangement. Je m’étais réveiller totalement nue dans la lit dans Pacey, la tête m’élançait, mon bras me faisait mourir et le principal intéressé n’était pas là. Fermant les yeux, je me repassais les évènements de la veille. Un sourire flotta doucement sur mes lèvres alors que mon cœur se mis à battre la chambarde. Oh bon sang. Étais-ce vrai où une fois de plus l’alcool m’avait trop embrouillé l’esprit? Je devais le savoir. Parler à Pacey. Comprendre. Espéré. Croire. Et avoir peur. Les soixante dernières heures venaient de me frapper en plein cœur et je réalisais tout ce qui venait de se passer. Car si tout était vrai, cela signifiait beaucoup de bonheur mais aussi des crises probables à essuyer. Car j’avais fini par le comprendre; avoir Pacey dans ma vie signifiait essuyer ses crises d’angoisses dû à son insécurité chronique. Et ce, peut importe la place qu’il avait près de moi. Je soupirai, m’étirant largement puis j’allai prendre un tshirt dans la commode de mon colocataire, histoire de ne pas être nue à l’appart et aggravé l’étrangeté de la mâtiné en provoquant sa pudeur. L’odeur du café qui flottait dans l’air me signifiait qu’il était levé surement depuis un petit moment. Un café. Oui, j’en avais besoin. Sortant le plus rapidement que mon pied plâtrer me le permettait, je tentai de me calmée. «Pacey?» l’écho de ma voix résonna dans l’appartement vide. Un mot sur la table; il était partit à l’Université pour la journée histoire de régler son retour au professorat, du café et des croissants m’attendait chaudement. J’eu un petit sourire en regardant les baiser qu’il avait écrit à la fin du message. C’était bien ce que je pensais…

Je mangeai les croissants chaud avec mon café en écoutant les nouvelles, histoire de me réveillée et d’être capable de faire quelque chose de mon esprit encore embrouillée. Bien que je me souvienne de tout, j’y avais été fort avec le vin. Une douche chaude fini de me réveiller et je commençais à me préparer à aller à ma répétition pour mon rôle. Je n’étais pas encore à la mise en scène, ne commençant que pour l’instant que le vocal. Comme je ne pouvais pas répéter les mouvements pour les danses, je les mémorisais en regardant ma doublure les faires avec les autres, notant quoi faire pour me pratiquer seule plus tard, histoire d’être au même niveau que tout le monde plus tard. Satané plâtre. Encore une semaine et demie. Ensuite j’allais savoir si mes os avaient bien soudés ou pas. Soupirant, j’allai prendre mon texte pour y ouvrir la page où était mon marqueur et je me mis à répéter mes répliques dans ma tête tout en commençant à me maquillée. Une heure plus tard, je savais cinq pages par cœur et j’étais prête pour partir. Je me fis un autre café dans une tasse réutilisable, pris un croissant et embarquai dans le premier bus en direction de ma salle de répétition. Mes pensées se tournèrent vers ces trois derniers jours que Pacey et moi avions vécu dans un véritable cocon. Maintenant que la réalité me rattrapait, j’avais besoin d’en parler à quelqu’un. Fourrant ce qui me restait de croissant dans la bouche, j’empoignai mon portable pour envoyer un sms à mon frère mais lorsque je vins pour pressée la touche d’envois je figeai. Incapable de le faire, je refermai mon téléphone et ravalai ma salive en baissant les yeux. Eirik ne me parlait plus, incapable de supporté que Pacey était entré dans ma vie malgré ce qu’il pouvait en pensée. J’avais perdu mon frère, mais une partie de moi se disait, blessée, que je l’avais déjà perdue lorsque Payson était entrée dans sa vie. Je bus mon café. Non ce n’était pas le moment de ressassé en plus de cela mes problèmes familiaux. Je ne devais pas mêler la situation avec Pacey et le fait qu’Eirik ne me parlait plus. Car c’était deux choses sans lien. Il ne me restait qu’une autre personne à qui parler. Ma seule amie ici. Enfin, ma seule vraie amie ici. Mais le fait qu’il soit huit heures du matin et que j’arrivais bientôt au studio me dissuada de l’appeler. Plus tard. Ce soir. En espérant qu’elle pourrait me voir.

Je noyais mes pensées dans le travail et je réussis à me libéré l’esprit le temps de la répétition qui fut assez difficile vocalement. Ma prof de chant n’exigeait de moi rien de moins que la perfection. Ce qui était bien. Mais difficile. Au final, je fut capable d’être assez confiante sur une de mes nombreuses chanson à savoir par cœur d’ici quelques semaines puis quittai la salle pour le retour à la maison plus tôt que prévue; demain je pratiquais avec les autres membres de la troupe nos pièces communes je devrais aller à la maison les reviser et être prête et professionnelles devant eux. Mais au lieu, à peine eu-je un pied à l’extérieur des studios que je me remis à paniquer. Mon portable composa le numéro de Sydney assez rapidement et en moins de temps qu’il ne fallu pour le dire, la voilà plus belle que jamais à venir me prendre dans sa voiture. J’eu le cœur léger. Parler. Oui. Ca me ferait du bien. Et la voir aussi. J’aimais beaucoup Sydney. Autant la présence féminine habituellement m’insupportait qu’être avec elle avait le don de m’apaiser. «Rwar» répondis-je au stupide surnom qu’elle m’avait donné récemment. Je me fis la note mentale de lui acheté le dvd de ce film prochainement. Elle serait sans doute contente et aimerait l’humour du geste. «On va ou tu veux, le plus loin possible » riais-je en montant difficilement dans la voiture à cause de ma stupide jambe cassée. «Tant que je puisse retourner au studio demain matin moi, je te suis au bout de la nuit ma jolie.» Je rigolai et la regardai démarrer en trompe pour commencer à arpenter les rues de cette ville que je ne connaissais qu’à peine. La musique était bonne et on se mis à rigoler et parler de la pluie et du beau temps. Rien de sérieux, histoire de commencer en beauté. Mais au bout de quelques minutes le silence tomba entre nous. Seule ma musique de la radio nous enveloppa. «Bon, tu veux que je te lâche le scoop tout de suite ou j’attend un peu?» finis-je par dire. J’étais persuadé qu’elle savait que si je lui avait demandé de faire quelque chose sans préavis, c’était que quelque chose se passait dans ma vie. C’est ce que j’aimais de Sydney; pas besoin de tout dire elle avait un bon instinct. On avait beau la critiquer de superficielle, la fashonista avait un bon fond. «Pacey et moi on s’est remis ensemble…» soufflais-je en la regardant. Le dire à haute voix me donna un profond frisson. Avouer ce qui s’était passé entre nous ses derniers jours concrétisait ce que j’avais cru un rêve ce matin; je m’étais remise avec mon ex. «Mais je ne te raconte pas la conversation épouvantable qu’il y a eu avant ça…»
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MessageSujet: Re: We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. EmptyMer 25 Avr - 19:13

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Une fois Viktoria dans sa voiture, Sydney se pencha et déposa un baiser sur sa joue avant de reposer ses mains sur le volant en tâchant d'être concentrée. Maintenant, il allait s'agir de conduire prudemment en essayant de ne surtout pas faire quoique ce soit qui puisse blesser davantage sa meilleure amie. Celle-ci étant encore plâtrée pour un petit moment, mieux vaut éviter de lui en remettre une couche supplémentaire pour éviter qu'elle rempile pour deux autres mois supplémentaires de soins en tout genre. Il avait déjà fallu la distraire un bon moment pour éviter qu'elle ne soit trop focalisée sur cette conséquence de la fusillade, Sydney se voyait mal ressortir une à une toutes les séries télé de sa vidéothèque. Elle tourna la tête vers elle et arqua un sourcil sceptique. "Jusqu'à demain matin ? J'ai le droit de te séquestrer au moins huit heures d'affilée pour mon bon plaisir, alors ?" Un grand sourire était apparu sur ses lèvres pulpeuses. Viktoria n'avait que deux chances : celle que l'heure soit avancée et que sa jambe soit encore douloureuse... autrement, elle aurait eu droit au plus grand marathon shopping de toute son existence. Mais qu'à cela ne tienne, elles pouvaient aussi s'amuser sans faire des braquages de boutiques.
Pour l'heure, elle ne préférait rien dire sur cet étrange besoin de s'éloigner le plus possible de l'appartement dans lequel elle vivait et, a fortiori, de son propriétaire n'étant nul autre que Pacey. Ce ne serait pas insultant d'affirmer que Sydney n'était pas une flèche. Sa culture générale n'était pas excessivement développée, quelques facultés intellectuelles non plus - à moins qu'elles ne se rapportent de près ou de loin à la mode ou à son propre intérêt - mais s'il y a bien un domaine dans lequel sa perspicacité pouvait se montrer stupéfiante, c'était celui des relations humaines. D'un battement de cils à un rire forcé, la fashionista avait ce petit truc en elle qui lui permettait de calculer les gens pour savoir s'ils étaient à l'aise ou non, s'il y avait un problème ou quelque chose... Cela ne l'empêchait pas d'être crédule et, d'un sens, assez facile à berner pour quiconque serait un tant soit peu comédien, mais pour une personne comme Viktoria, aucun des traits de sa personnalité ne pouvait lui échapper. Au-delà de ce discours étrange qu'elle lui avait tenu, son attitude crispée et son regard lointain suffisaient largement à faire comprendre à la Bêta que quelque chose clochait. C'est pourquoi elle préféra elle aussi se contenter d'une conversation "simple" le temps que la Sampi se décide à lui avouer d'elle-même ce qui se passait... avant qu'elle ne se mette à la harceler de questions toutes plus indiscrètes les unes que les autres.

Le regard vissé sur la route alors qu'elle se traînait à seulement 30 à l'heure comme un vrai escargot, n'étant pas une conductrice très à l'aise, elle hocha la tête avec un petit sourire suite à la question qu'elle lui posa enfin. "Encore trente secondes et je commençais à jouer aux devinettes... alors vas-y, balances !" Les potins. Avec les commérages, c'était son péché mignon dans les conversations... qu'ils touchent des inconnus, des amis ou même des stars, rien ne l'arrêtait pour connaître et souvent critiquer la vie d'autrui sans se priver. Néanmoins, lorsque son amie lui annonça sans détour aucun qu'elle s'était remise en couple avec Pacey, le talon aiguille de la fashionista s'écrasa sur la pédale de frein pour la faire piler sous le coup de la surprise. Fort heureusement, sa vitesse n'étant pas élevée, elle n'avait pas causé le moindre mal à Viktoria à cause de sa jambe... en revanche, le type qui leur collait le train depuis dix minutes eut la frayeur de sa vie. "Quoi ?!" C'est un mot tout bête qui résumait à merveille toutes les interrogations qui pouvaient lui passer par la tête. Au départ ravie d'entendre ça, la soeur de Dominic avait ensuite affiché une petite moue sceptique puisqu'elle avait fait le rapprochement avec l'attitude et la dernière phrase de Viktoria... se remettre avec un type comme Pacey apporte forcément son lot de complications. Difficile de faire simple avec un type pareil. Sydney l'aimait beaucoup, mais elle ne se privait pas pour être franche avec lui... quitte à être blessante sans le faire exprès.
Derrière les deux femmes, le type se mit à klaxonner non sans les insulter copieusement comme tout bon automobiliste qui se retrouve coincé sur la route derrière une femme. Blonde, de surcroît. Sydney se retourna dans sa décapotable puis lui jeta un regard profondément blasé et supérieur. "Maintenant que t'as fait mumuse avec le klaxon, tu fais comme tes phares : tu la mets en veilleuse, guignol !!" lui cria-t-elle. Elle secoua la tête avec énervement puis redémarra tout schuss pour reprendre la route sans se soucier un seul instant du type qui s'époumonait à vouloir lui répondre. "Attends, on va se trouver un coin tranquille, je connais un bar sympa." Enfin... si Sydney n'en connaissait qu'un seul, de bar. Bref, elle se rendit en centre-ville, se gara sur une place handicapée et sourit à la Sampi. "Quoi ? Vu que je trimballe une éclopée, j'ai bien le droit d'en profiter, non ?" Toujours aussi délicate et adorable... ça fait peur. Elle ouvrit la portière de Vik' puis enroula son bras autour du sien, autant pour l'aider que pour satisfaire la manie curieuse qu'elle avait de s'accrocher aux gens quand elle marchait. Elles rentrèrent à l'intérieur, Sydney salua le barman d'un sourire et s'installa à une table. "Un diabolo grenadine, pour moi !" C'était l'un des rares cocktails qu'elle pouvait se permettre... autant parce qu'elle conduisait que parce qu'elle était enceinte, mais ça, c'est une autre conversation. "Allez, racontes-moi tout, je veux savoir ce qui s'est passé dans les détails."
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MessageSujet: Re: We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. EmptyVen 27 Avr - 1:50

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J’éclatai de rire lorsque mon ami s’écria suite à la bombe que je venais de lâcher. Elle qui avait tout fait pour que Pacey et moi on se reparle, elle devait voir cette nouvelle comme un don venu du ciel. Ce qui me surpris, ce fut l’arrêt sec qu’elle fit en plein milieux de la route alors qu’aucun panneau d’arrêt ni de feu rouge ne lui demandait. «Wooaaa fait attention Syd» dis-je en m’accrochant au panneau avant. Bien qu’on ne conduise pas trop rapidement, cet arrêt soudain m’avait fait faire un mini arrêt cardiaque. J’étais déjà blessée et retournée à l’hôpital en ambulance ne faisait pas parti de mes projets de vies. Je me replaçai, légèrement perturbé en murmurant à moi-même «Oui mais c’est toi qui a freinée de but en blanc» alors que mon amie insultait le chauffeur derrière elle qui devait avoir autant eu la frousse que moi. Je lui fis un petit sourire puis respirai légèrement mieux lorsqu’elle se remit en route et décida de se parquer. Sydney, bien que je ne lui dise jamais de vive voix, conduisait plutôt mal. Alors ne pas avoir à faire longtemps de voiture avec elle ne me dérangeait pas outre mesure. «Ouais, pourquoi pas. Et tant qu’on peut manger en même temps je te suis. Je meurs de faim» Je n’avais pas pris la peine de déjeuner ce matin et n’avait mangé qu’un demi sandwich durant la répétions. Maintenant arrêter, je constatai que j’avais l’estomac dans les talons. Une fois la moquerie sur mon état fait, je laissai Sydney s’accrocher à moi et nous entrâmes dans le dit-bars. Je m’assis non sans difficulté sur la banquette puis je regardai ma copine commander. Elle utilisait ses charmes. Pas bête. En faire de même nous vaudrait sans doute des boissons gratuites en fin de soirée. Je lançai «Un sex on the beach s’il vous plait.» avec des yeux de vautour alors que je me replaçai les cheveux pour qu’il tombe en cascade sur mes épaules. «Et le menu de ce soir.» Après un petit sourire, le serveur partit. Je me tournai vers mon amie qui exigeait les potins de mon aventure amoureuse. Je souris doucement. En parler ne me ferait pas de tords, bien au contraire.

«Bon euh…comment commencer. » Je me mis à réfléchir, ne sachant pas comment commencer l’histoire. C’était si compliquer que si on n’expliquait pas tout on pouvait se perdre. Mais je savais que Syd était au courant déjà du pourquoi de la rupture entre nous, alors pourquoi ne pas commencer de là. Ça m’évitera le début. «Je ne sais pas ce que Pacey à pu te confier alors vaut mieux commencer du début et au pire tu auras entendu l’histoire doublement ca te vas? »Je souris au regard entendue de mon amie. Je la connaissais assez pour savoir qu’elle ne se gênerait pas de poser des questions si jamais il y en avait. «Depuis qu’on a rompu, Pace et moi on a couché ensemble trois fois. Ne me fait pas ce regard là je sais c’était hyper malsain. La première fois j’étais super saoule et je suis allé dans son ancien appart à quatre heure du matin histoire de ne pas finir ma soirée seule. C’est d’ailleurs le lendemain matin que j’ai vu qu’il allait super mal et que je l’ai emmené de force à l’hôpital pour qu’il reçoive des soins. Ensuite je lui ai écrit une lettre, disant que j’étais incapable d’être en sa présence en ce moment. Car je combattais toujours le fait que je l’aimais et je croyais que lui ne m’aimait plus puisqu’il m’avait largué. Je refusais de croire que c’était simplement car le directeur l’avait obligé qu’il avait fait ça. Je lui en voulais vraiment. Mon orgueil était incapable de lui pardonner. Surtout que, la veille de lui remettre la lettre, il m’a accusé d’avoir voulu oublier mon ex en sortant avec lui. Ça m’a vraiment fait mal car bon… en Norvège je n’étais pas du tout le genre de fille qui se casait avec un gars. Mes frères ont toujours dis que j’étais une croqueuse d’homme tu vois le tableau?» Le serveur m’apporta le sex on the beach et le maigre menu que leur minuscule cuisine fournissait. D’un coup d’œil, je choisi, impatiente de continuer mon récit déjà entamer. «Je vais prendre les nachos» Après un grand sourire, je le regardai partir. Une fois certaine que ses oreilles indiscrètes ne pouvaient épier mes dires, je poursuivis mon histoire, buvant sans gêne mon drink. «Bon alors euh… oui voila. Je lui ai remis une lettre disant que j’étais incapable de le revoir car autant que ça me faisait mal ses propos que je le regardais et je me disais que j’étais encore amoureuse de lui. J’avais peur d’avoir encore plus mal qu’en ce moment, alors j’ai voulu fuir. Mais je crois que le karma est pas de mon côté car bam, il y a eu la fusillade. » Je montrai mon bras plâtrées avec exaspération. Bon sang que j’avais hâte de me départir de ce truc qui grattait. «Et là, tu l’as apporté dans ma chambre. Tu t’en souviens? Enfin… suite à ça, j’ai compris que je ne pouvais pas simplement arrêter de le voir car je voulais fuir mes problèmes. J’ai donc pris mon courage à deux mains et j’ai fini par accepter sa demande de colocation. Après tout je ne voulais plus vivre à Berkeley et mes parents voulaient que j’ai un coloc. Or il est sans doute une des trois personnes que je peux faire confiance ici. Du coup, je n’ai pas pu dire non. Surtout que c’est moi qui avait payé les trois premier mois de loyer…bref… On fête mon arrivée. Il y a du vin. De l’alcool. Beaucoup d’alcool. Et là on est saoul. Comme une tarée je lui dit qu’on pourrait faire un jeu de vérité conséquence, résultat, quelques heures plus tard on s’amuse dans son lit et il me fait crier un max. Tu sais il devient de mieux en mieux. Enfin….» Je terminai mon verre. Bon sang, a parler ainsi, ca donnait soif. Ou c’était simplement car j’avais besoin de boire pour digérer les derniers évènements. «Puis arrive la dernière fois. C’était le jours où j’ai eu le rôle. Je reviens de prendre un verre avec le metteur en scène, Matthias, tu sais l’ami de Pacey? Enfin. Il est étrange ce type et autant me vante les qualités de son ami qu’il essaie de me mettre dans son lit. Ça me met hyper mal à l’aise. Pourtant ce n’est pas comme si j’avais couché avec personne durant notre rupture… C’est simplement le fait qu’il connaissait Pace’ tu comprends. Et vu le caractère qu’il a, il lui aurait mis dans la figure. Ca me mettait mal. Simplement car je ne voulais pas faire de mal à Pacey. J’ai donc fuis le bar pour aller manger avec lui. Plus la soirée avance, plus Matthias devient insistant dans ses sms pour que j’aie le rejoindre et plus moi je réalise que ce n’est pas avec lui que je veux finir mais avec Pacey. Je fini par me mettre à paniquer, réalisant que je suis toujours en amour avec lui, peut importe ce que je me dis. Enfin. Ce soir là, Pacey et moi on boit à mon auditons qui fut un franc succès et à sa fête que j’ai totalement rater. Lorsque de nulle part il m’embrasse et m’avoue qu’il m’aime encore. »

Devant moi, une immense assiette de Nachos et un second verre de Sex on the beach. «Ohh merci» Je poussai l’assiette devant Sydney pour l’inviter à se servir si elle voulait aussi en prendre avec moi. Au pire des cas, on en recommandera si on avait encore faim. Après quelque bouchée, je continuai mon histoire. «Tu connais Pace’ il a pris panique et est aller s’enfermer dans la salle de bain. Ahahahha. Enfin. Quand il es sortit je l’air rejoint dans sa chambre. On s’est embrassé. Je lui ai dit que je l’aimais toujours et puis bon… on a encore fait l’amour. Ensuite on a parlé. Mais genre LA discussion qu’il fallait avoir depuis notre rupture. Et je lui ai avoué toujours refuser sa demande en mariage pour l’instant il m’a expliquer qu’il n’aimait pas notre écart d’âge et que même si on partage les mêmes rêve, nos neufs ans de différences font en sorte que lui veux tout de suite ce que moi je ne suis pas prête a lui offrir. On a donc fait un compromis; dans deux ans, à la fin de mes études, on allait se fiancé et commencer à penser famille et tout. Mais pas pour l’instant…. » Je fis un signe au serveur, lui montrant mon verre vide «Je vais en prendre un autre.» Il me fis un signe puis je me tournai vers mon amie, un grand sourire sur mon visage, un peu étourdie de lui avoir tout dit. «Alors voila, tu connais l’histoire au complet bella. Question? Commentaire? Suggestion? Plaintes? HAah. »
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MessageSujet: Re: We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. EmptySam 28 Avr - 11:17

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Manger ? Rien qu'à ces mots, les yeux de Sydney se mirent à pétiller d'une façon somme toute assez étrange. En réalité, elle n'était pas du genre à manger très souvent puisqu'elle s'imposait un régime drastique pour "préserver son essence divine" selon ses termes exacts. Les seules fois où elle se mettait à manger pour de bon, c'était en période de stress ou de déprime... et là, un hypermarché ne saurait avoir un stock suffisant vu la quantité astronomique de nourriture qu'elle était capable d'ingurgiter dans des moments pareils. Néanmoins, depuis qu'elle avait appris qu'elle était enceinte, elle comprenait mieux d'où lui venaient ces envies subites de dévorer des frigos entiers. C'est pourquoi, lorsque le menu arriva avec leurs consommations, elle commença par scruter la carte avec une insistance toute particulière, quitte à presque omettre la présence de sa chère Vik' qui devait pourtant lui raconter ses péripéties avec Pacey. Sa façon de commencer la fit sourire alors qu'elle haussait les épaules avec une certaine forme de détachement. "C'est pas grave, je lui dirai que j'ai déjà écouté Radio Potins si jamais il veut m'en parler aussi, chérie." Avec sa délicatesse habituelle, l'Égyptienne était parfaitement capable d'envoyer ses plus proches amis sur les roses sans même le réaliser. A se demander comment certains d'entre eux faisaient pour supporter son manque de tact légendaire. Après avoir également décidé de ce qu'elle prendrait, elle reposa la carte sur son assiette et fit voler quelques mèches blondes d'un élégant mouvement de tête ne serait-ce que pour continuer d'allumer le serveur pour avoir des consommations gratuites. Viktoria rentrait d'ailleurs dans le jeu.
Avec une patience rarissime quand on la connaît, Sydney fit preuve d'une écoute particulière pour ne pas rater une seule miette de ce que sa complice allait lui raconter vis-à-vis de sa complexe histoire avec le Worker. De toutes manières, elle avait toujours su qu'ils retourneraient ensemble d'un moment à l'autre : la seule chose qu'elle ignorait, c'était la manière dont cela allait se produire, à moins qu'elle n'y mette son grain de sel comme elle l'avait déjà fait. Une joue déposée dans une main, elle ne perdit pas le fil du récit malgré sa longueur - exploit exceptionnel en soi, suffisamment pour être souligné - et afficha même un sourire coquin et complice lorsqu'elle fit remarquer que le fils d'Alcide devenait de plus en plus performant au lit. "Voyez-vous ça... notre puceau va devenir une bête de sexe, finalement ?" rétorqua-t-elle avec une pointe de cynisme tout ce qu'il y a de plus taquin.

A la fin de sa tirade, Sydney poussa un léger soupir. Sacrée histoire ! "Commentaire ? J'ai envie de dire... IL ÉTAIT TEMPS !" scanda-t-elle en levant ses bras en l'air, se fichant pas mal que les autres clients aient leurs yeux posés sur elles. La fashionista reposa ses bras sur la table et fit un immense sourire à la Sampi en prenant une de ses mains dans la sienne. "C'est génial, ça ! Tu te rends compte ? Tu vis le fantasme de toutes les adolescentes qui filent le parfait amour avec le prof qui leur a tapé dans l'oeil !" Derrière cette réplique qui peut très facilement être mal interprétée se cachait un réel compliment et un signe de contentement de la part de l'Égyptienne. Certes, il y avait sûrement encore quelques petites zones d'ombre et des problèmes à venir, mais quel couple ne traverse pas des turbulences et des crises ? Dans Dallas, il n'y a que ça, alors pourquoi pas dans la vraie vie, après tout... Elle souhaita ajouter quelque chose mais malheureusement, l'assiette de nachos l'en empêcha. Cette odeur extrêmement forte de sauce salsa mélangée aux autres odeurs de cuisine, sans parler de la vision du fromage qui coulait sur le plat... Sydney déglutit et essaya de boire un peu... rien à faire.
Sans prévenir, elle lâcha la main de la soeur d'Eirik puis courut vers les toilettes comme si elle avait la Mort aux trousses. Sydney poussa la porte d'un des cabinets et vomit à l'intérieur dans un bruit caractéristique et particulièrement appétissant pour tous ceux qui s'apprêtent à passer à table. Elle sortit des cabinets puis passa au lavabo pour se regarder et se rafraîchir. Pâle, tremblante et encore un peu nauséeuse... elle haïssait ce reflet. D'ordinaire, une vraie Sydney Satis Khelos est irréprochable physiquement parlant de A jusqu'à Z en passant par toutes les lettres de l'alphabet. En faisant couler l'eau pour s'en asperger très délicatement le visage, elle croisa le regard de quelques clientes qui l'observaient avec de l'inquiétude et un peu de dégoût dans les yeux. "Surtout, ne prenez pas leurs enchilladas... la viande est de qualité très moyenne." Cette fois, elles déguerpirent en portant une main à leur bouche en signe de dégoût. Enfin seule, Sydney s'assura seule qu'elle avait retrouvé à peu près son état normal puis elle se décida à sortir pour rejoindre Viktoria.

Une fois de nouveau à table, la soeur de Dominic lui adressa un faible sourire. "C'est rien, c'est juste que toutes ces odeurs... enfin bref, on verra ça après." Mine de rien que je t'embrouille, elle repoussa l'assiette de nachos vers Viktoria pour lui faire signe qu'elle pouvait tout manger. Et si elle pouvait le faire rapidement, ce serait encore mieux. "Je vais prendre une salade verte. Non, deux. Et ramenez des sauces très relevées, aussi..." demanda-t-elle au serveur. Après un soupir, la jolie blonde se remit en mode conseillère & entremetteuse du dimanche. "Tout ce que je trouve à dire pour l'instant à cette histoire, c'est qu'elle parait vraiment chouette de l'extérieur... mais entre vous, je sais que ce n'est jamais facile. Alors pourquoi tu ne voulais pas rentrer tout de suite à l'appartement alors que vous avez eu une grande discussion de fond ?"
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MessageSujet: Re: We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. EmptyDim 6 Mai - 20:16

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«Bête de sexe c’est vite dit. Mais il apprend rapidement et disons qu’il fait partit de la rare race d’homme qui pense à la fille au lit et pas qu’a son propre plaisir. » Je rigolai en lui lançant un petit clin d’œil. Contrairement à mon copain, je n’avais aucun problème à parler de sexe. Surtout pas à ma meilleure amie. Si elle demandait des détails, je n’hésiterais pas à tout lui dire, mais je savais certain gens plus pudique sur je sujet. Alors je ne balançais pas tout d’un seul coup. L’expérience me l’avait appris. Lorsque ma tirade pris fin, la réaction de mon amie me fit éclater de rire. Je savais qu’elle avait manigancé pour que Pacey et moi on se retrouve dans les bras de l’autre à nouveau. «Il était temps? » rigolais-je. Si seulement elle savait que c’était la première fois que je revenait avec le même gars, elle crierait plus victoire qu’enfin.. «C’est tant un fantasme que ça? » L’histoire du professeur et de l’élève sa faisait porno, je le savais. Mais je ne savais pas qu’il y avait tant d’étudiant qui rêvait de se taper leur professeur. Avant Pacey, pour moi, cette pensée était impensable. Alors les propos de mon amie me surprirent grandement. «Je veux dire…je ne veux pas passer pour la fille qui est avec Pace car il était mon professeur, je l’aime…lui. Pas son job.» Je me mordis la lèvre, inquiète soudainement de mon image dans cette histoire là.

«Syd?» Je n’avais pas le temps de me lever que mon amie était déjà disparue dans les toilettes à grand pas de course. Inédite, je ne sus pas réellement quoi faire. Je me relevais pour aller la rejoindre lorsque notre serveur passa près de moi. Je l’accrochai au passage, lui offrant un magnifique sourire. «Eh… excusez-moi? Oui pourriez-vous apporter deux grands verre d’eau s’il vous plait?» Je me rassis, histoire d’attendre mon amie. Franchement entendre quelqu’un être malade ne me tentais guerre. Si elle ne réapparaissait pas dans une minute, j’irai voir. Je me mordis la lèvre, inquiete, tout en plongeant dans mon plat de nachos. L’homme revint à ma table avec un grand pichet d’eau froide et deux verres vide. Mes yeux se firent doux et tendre. «Merci. Et pourriez-vous me faire un autre drink, ce que tu veux» Le serveur déglutit alors que ma main se posa sur son bras. C’était toujours agréable de voir que je savais encore draguer et que j’avais toujours la cote.

Lorsque Sydney revint, son visage avait blêmit, bien que son sourire était aussi grand et lumineux. J’arquai un sourcil, intriguée, mais surtout inquiète. «Ça va princesse?» m’enquis-je en me mordillant la lèvre. Sa réponse fut tout sauf clair et même plutôt évasive. Ce qui rendait la situation encore plus étrange. J’avais l’impression qu’une grosse pièce du puzzle manquait pour que je ne comprenne réellement. «Les odeurs? » Elle ne voulait pas en parler, pas tout de suite. Aussi elle changea rapidement de sujet. Mais j’avais compris dans son commentaire que j’allais en savoir plus sur ce qui venait de se passer plus tard dans la soirée. Ce pourquoi, bien que curieuse, je laissai la situation glisser sous les ponts; mais elle n’allait pas s’en sortir si rapidement. J’allais savoir ce qui se passait chez mon amie avant de la laisser partir, promesse de norvégienne. «Okay… Tiens, bois ça» Je lui tendis le verre d’eau, l’obligeant à boire un peu, avant qu’elle continue à parler. Je me mis à manger alors que la jolie blonde commanda a notre serveur qui revenait avec un drink de couleur rose que j’allais surement avoir gratuitement. Mon sourire se crispa tout de même a sa question. Rien ne pouvait lui échapper. Bien journée Sherlock. Une amoureuse transi ne s’enfuie pas avec son amie dans un bar quelque jour après avoir recommencé à sortir avec un gars mais devrait passer la soirée au lit avec celui-ci. Je devais tout lui dire, mais c’était compliqué. Je n’arrivais pas à mettre les bons mots pour exprimer comment je me sentais. Je mangeai donc une longue bouchée, histoire de mettre mes idées en place, avant d’ouvrir la bouche. «C’est que ça me fout la trouille Syd. Mais genre t’a pas idée. Oui j’aime Pacey. Et je sais qu’il m’aime. Il m’aime assez pour mettre ses rêves de famille et de mariage de côté. » Je me mis un nacho dans la bouche avant de continuer. Bon sang, du gras et de émotions a vif, le mélange était parfais. « Mais si jamais il revient sur sa parole et il me met encore de la pression pour qu’on accélère tout ça? Ma réponse sera toujours la même… » Je soupirai, passant mes doigts dans mes cheveux, le regard un peu perdue. Avoir une confidente était vraiment génial. Je pouvais enfin m’ouvrir le cœur à quelqu’un ici. Et franchement, si je n’étais pas encore folle, c’était bien grâce à elle. Se rendait-elle compte de l’impact que son amitié avait sur moi… «J’ai tellement peur de le perdre encore. » Je ne le supporterais pas. Pas encore. Mon cœur n’était pas capable de vivre une autre roue d’émotion comme celle que je venais de vivre depuis janvier. C’était trop dur. Et les dommages collatéraux avaient été trop grands et importants. «Et j’ai l’impression qu’il ne sera heureux avec moi à cent pourcent que lorsque j’aurais une bague au doigts… Il s’autorise à être triste pour m’avoir. Je me sens ultra coupable…» voilà la vraie raison. Je me sentais horrible de gacher les rêves et le bonheur de mon conjoint simplement car moi je ne me sentais pas prête à franchir de si grande étape.« Et si c’était moi qui était dans l’erreur après tout? »


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MessageSujet: Re: We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. EmptyMar 8 Mai - 18:04

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De retour à la table qu'elle partageait avec Viktoria après son rapide passage aux toilettes, Sydney se mit à la regarder différemment. Bien évidemment, elle savait qu'elle ne sortait pas avec Pacey uniquement pour combler un fantasme propre à certaines élèves qui ont des vues sur un professeur. Pour avoir couché avec au moins deux d'entre eux à Berkeley depuis son arrivée, Sydney en savait quelque chose. Elle hocha la tête pour rassurer son amie sur son état, la blondinette commençait à s'habituer à ce rythme effréné que son organisme lui imposait lorsqu'il était question de nausées... un ballet qu'elle aurait préféré éviter le plus longtemps possible, mais le hasard et une conduite dangereuse l'avaient rattrapée. Sans rechigner, elle but tout le verre d'eau que lui avait tendu la Sampi et se sentit déjà beaucoup mieux une fois hydratée et débarrassée de ce goût absolument détestable qu'elle avait eu en bouche. Bras croisés sur sa poitrine, elle commanda simplement une assiettes de crudités pour manger : tant que ce n'était ni cuit ni baignant dans une sauce dont l'odeur lui provoquerait une nouvelle crise, elle arriverait sans doute à retrouver l'appétit. Le temps qu'il arrive, Viktoria reprenait déjà sur l'épineux sujet Pacey... à se demander s'il serait un jour simple à aborder, d'ailleurs.
Le principal ennui entre eux, c'est la différence d'âge. Sydney avait expérimenté cela avec James O'Malley. Elle déposa une main sur celle de la jeune femme une fois que celle-ci eut terminé de se confier puis la regarda droit dans les yeux avec assurance. "Pendant un peu plus d'un an, j'ai été la maîtresse d'un homme âgé de plus... on va dire d'une bonne dizaine d'années de plus que moi. Professeur à Berkeley aussi, mais tu comprendras que je ne donnerai pas son nom, souci de discrétion." Dans ce lieu public, en tout cas. Dans la confidence et dans un tête-à-tête, Sydney ne se serait pas dérangée pour le citer, sachant pertinemment que Vik' ne trahirait pas sa confiance. "Entre nous, c'était du plaisir, quelques confidences, j'ai appris à le connaître et lui également. Il est même resté l'un de mes plus proches amis. Mais bientôt, l'âge et les différences de projets sont revenus à la charge. A plus de 30 ans, il cherchait une relation stable, une personne avec qui élever une famille... et moi, tu comprendras que je n'étais pas cette fille-là. Nous avons donc mis un terme à notre relation d'un commun accord." Jusqu'ici, rien de très rassurant pour la soeur d'Eirik... et ça Sydney n'en avait pas forcément conscience, c'est pourquoi elle poursuivit avec la même assurance et le même naturel. "La différence avec toi, c'est que tu es vraiment amoureuse... seulement, votre différence d'âge place vos envies dans des attentes très différentes. Pour toi, c'est la passion, profiter du moment. Pour Pacey, c'est la stabilité et la sécurité. Puis comme vous n'avez pas un caractère facile, ça fait forcément des étincelles." Doit-on rappeler que même les plus proches amis de l'Égyptienne peuvent en prendre pour leur grade, bien qu'elle ne cherche jamais à se montrer blessante ?

Viktoria n'avait pas jeté son dévolu sur l'homme le plus simple de la Terre, c'est le moins qu'on puisse dire. Les deux assiettes de salade de Sydney arrivèrent, ainsi que deux petites bouteilles de sauce pimentée et sauce barbecue. C'est moins diététique que la vinaigrette mais elle avait besoin de manger des choses vraiment relevées. "Il faut que vous arriviez à faire des compromis. Tu souffres parce que tu culpabilises, et lui il souffre parce que tu lui refuses certains engagements. La clef, c'est de trouver un engagement qui arrive à vous satisfaire l'un comme l'autre." Dit comme ça, il est clair que cela semble assez facile, mais en pratique, les choses l'étaient certainement beaucoup moins. Entre deux bouchées, elle fit quelques mouvements avec sa fourchette comme pour expliquer son propos. "Les gosses, tu refuses. T'es beaucoup trop jeune pour ça, crois-moi, j'en sais quelque chose... par contre, propose-lui quelques garanties. J'en sais rien, moi... laisses-le t'offrir une bague sans pour autant vous fiancer, un truc qui le rassures pour qu'il soit certain que tu n'ailles pas voir ailleurs." Elle avança sa tête puis fit un clin d'oeil. "Et t'inquiètes pas, j'irai lui parler dans le creux de l'oreille, à ton empoté. Il écoutera les conseils de la blonde la plus sexy qu'il connaisse." ajouta-t-elle non sans un brin de narcissisme qu'on lui connait bien.
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MessageSujet: Re: We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. EmptySam 12 Mai - 3:51

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Tout en dévorant mes nachos avec appétit, j’écoutai l’histoire amoureuse de Sydney avec intérêt. Je réalisais tristement que c’était l’une des rares confidences qu’elle m’avait fait depuis que l’on se connaissait. Bien sûr, il y avait eu les naturels potins des moments, mais ce genre de grandes histoires, je n’en connaissais pas beaucoup de Sydney. Alors qu’elle connaissait en grande partie mon histoire amoureuse qui avait des airs de montagne russe. Le nom de son amant ne m’importait pas. Bien sûr, la curieuse en moi aurait voulu le savoir. Mais je voyais bien qu’elle ne voulait pas me le dire. Je ne pouvais lui en vouloir. Si j’étais connue à l’école par certains étudiants de mon cohorte pour être celle qui s’est tapé un professeur, peu de gens savaient que c’était Pacey et je ne tenais pas mettre son nom sur cette histoire. Peut-être ne me faisait-elle pas assez confiance pour me dire le nom. Je ne pouvais lui en vouloir. Nous n’étions que très bonne amie depuis peu. Et la confiance est beaucoup plus difficile à gagner que l’on peut nous le faire croire dans les livres ou les livres. Non je n’en voulais pas à Sydney d’omettre quelques détails et je pris cette petite confidence comme une réelle marque d’appréciation. Je connaissais assez la jolie blonde pour savoir qu’elle n’était pas du genre à se confier. Alors le simple fait qu’elle me raconte cette histoire réussi à me remonter le morale. Au début, je blanchis d’inquiétude, inquiète d’avoir fait le bon choix en acceptant de retourner vers Pacey après avoir entendu Sydney parler d’écart d’âge. Mais mon sourire se dessina légèrement lorsqu’elle parla d’amour alors que mon cœur se remit à battre. Elle avait raison. J’aimais Pacey beaucoup plus que je ne voulais ne me l’avouer. Je terminai mon nachos en hochant la tête, elle avait totalement compris la situation; la passion versus la stabilité, l’instant présent versus le futur. Je ne savais même pas si j’allais avoir un boulot en sortant de l’école et Pacey me parlait d’enfant, oui j’avais le droit d’avoir peur et de ne pas me sentir prête. J’avais fini par en douter et me demander si je n’étais pas vieux jeux, mais de voir que Sydney m’appuyait me rassura légèrement. Je commençais à croire que cette situation ne se règlerait jamais tant que je ne flancherais pas. Or je ne voulais pas le faire. Et lorsque Sydney parla d’étincelle je ne pu qu’opiner la tête positivement, c’était justement pour cela que j’étais à moitié saoule avec elle et non dans les bras de Pacey ce soir.

Je rendis mon plat vide au serveur et lui pointai mon verre pour qu’il m’en serve un autre, incapable de parler. J’étais tiraillée entre l’envie de rire de la situation, de pleurer et de crier. Si on m’aurait dit qu’un jour je serais tiraillée par un copain voulant s’engager trop rapidement, j’aurais éclaté de rire, sans hésiter. «J’ai toujours été une fille volage Syd. »Même un peu trop. Est-ce que je le regrettais? À quoi bon. C’était fait, j’avais vécu ma jeunesse mas je sais que maintenant je ne voulais plus vivre de lit en lit. J’avais tentée de retrouvée mes anciennes habitudes suite à la rupture avec Pacey et je m’étais sentie plus sale et désolante qu’autre chose. Après avoir eu une parcelle de stabilité, avoir les mœurs plus légères avec un gout plus âcre dans ma bouche. Bien que pour moi, stabilité n’avait jamais rimé avec mariage et famille. «Même quand j’avais des copains j’ai toujours su qu’il y aurait une fin, que ce n’était pas pour durer. » C’était triste, mais c’était vrai. J’avais toujours cru au grand amour tout en ayant des petits-amis que je n’aimais pas assez pour me voir à tout jamais. Il faut dit qu’à seize ans, on ne sais pas grand-chose de l’amour. Ce n’est qu’à mes dix-huit ans que je me suis laissé prendre au jeu. Et ça en avait résulté à venir en Amérique le cœur totalement brisée. Alors je pouvais affirmer qu’il était normal d’avoir peur de se replonger dans ces sentiments si peu de temps après. «Même avec Mikael c’était différent. Je croyais que c’était le bon mais il était l’opposé de Pacey. Je veux dire… il vivait le moment présent sans vraiment penser au futur. Ces questions-là ne nous ont jamais vraiment traversé l’esprit. » Avec Pacey c’était les angoisses, la peur de demain et de me perdre. Bien sûr, il y avait de bon côté à tout cela. Sans quoi je n’aurais pas retourné dans ses bras de la sorte. Mais de pouvoir exprimée toutes mes inquiétudes m’était rares, alors je profitais du moment pour vraiment dire ce que je pensais sans penser à dédramatiser; au fond de moi je savais que j’aimais Pacey et que l’issu de cette conversation ne se terminera pas par une rupture. «Et je suis contente que tu sois de mon avis que je suis beaucoup trop jeune pour tout ça, mais… comment garantir que plus tard je vais continuer à l’aimer? Pour lui, si je l’aimais vraiment comme il m’aimait je l’épouserais. On dirait qu’il ne veut pas comprendre que je puisse l’aimer et que cet engagement me fiche tout de même la trouille» Oui, Pacey était l’homme de ma vie. Oui je voulais le marier. Tout de suite? Absolument pas. Les deux ans que je lui avais demandés semblait pour moi le meilleur compromis que je pouvais lui faire. Mais Sydney était en train de me faire douter; est-ce que j’avais fait une erreur. «C’est censé être moi la princesse qui rêve de mariage et de château, pas lui. » Je rigolai en callant le fond de mon verre puisque le serveur m’apportait mon quatrième coctail. À cette vitesse, j’allais être bourrée trop rapidement pour savoir pourquoi mon amie était partie faire une pause au toilette. Je m’abatis sur mon verre d’eau, histoire de diluer l’alcool dans mon sang. «Mais tu as raison, je vais essayer de lui trouver un autre compromis. » J’allais devoir piller sur mon futur orgueil pour qu’il soit heureux. Mais c’était ça un couple non? «et si tu peux lu glisser un mot aussi sur le fait qu’il me fait un peu suer d’angoisser encore au lit, ca ferait plaisir. Ça ne me dérange pas d’essuyer ses crises mais on baise rarement à cause de ça… c’est frustrant. » Je fis une moue boudeuse, tout avec un sourire rieur sur les lèvres. J’avais le cœur plus léger. Maintenant je pourrais me concentré sur autre chose. Mais avant…«serveur, avez-vous des desserts?» Mon royaume pour un gâteau au chocolat.
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MessageSujet: Re: We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. We all need a friend... but there's only one who can make you feel better without failure. EmptyDim 13 Mai - 9:41

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Une fille volage ? Pourquoi diable Sydney s'était-elle sentie si proche de Viktoria en un temps record si ce n'est pour ce point commun parmi tant d'autres ? Les deux femmes étaient en effet ce qu'on pourrait appeler des croqueuses d'hommes qui souhaitaient avant tout profiter d'un physique avantageux et des plaisirs que seule la jeunesse peut offrir. Pendant des années et encore aujourd'hui, elle entendait d'autres femmes - et même des hommes - traiter des filles comme elle ou comme la Sampi comme des filles "faciles", des sortes de poupées qui se laissent pigeonner par le premier mâle venu... grossière erreur. Ce genre de comportement n'est rien d'autre qu'une forme de jalousie dissimulée derrière un snobisme à hurler de rire. Prétentieux ? Il faut bien l'être un peu, ça peut sauver les apparences et ruiner celle des autres. La Norvégienne et l'Égyptienne avaient ceci de commun qu'elles avaient conscience de leurs charmes, de leurs atouts et qu'elles préféraient en profiter maintenant plutôt que d'avoir des remords à l'avenir. Un homme qui couche avec quiconque lui tape dans l'oeil, c'est un séducteur. Une femme qui couche de la même manière, c'est une traînée... une "prédatrice", au mieux. C'est aussi pour faire un bras d'honneur à ce concept misogyne que la Bêta comptait bien poursuivre sur sa lancée jusqu'à ce qu'un éventuel prince charmant vienne se mettre en travers de sa route.
Courir après l'amour et le lot de complications que cela entraîne, très peu pour elle. Sans vouloir leur planter un poignard dans le dos, Sydney avait l'impression que tous les gens amoureux de son entourage rencontraient plus de difficultés, de peines et de problèmes qu'un bonheur complet comme on nous le sert dans les grands films romantiques. Dans un sens, elle se réjouissait que la Sampi se soit trouvée un homme auquel elle soit véritablement attachée comme Pacey, mais elle ne la jalouserait pas pour autant. Échanger sa place avec la sienne ? Sûrement pas. En revanche, la blondinette pouvait se montrer d'un indéfectible soutien sans se poser la moindre question. Elle l'écouta avec une attention plus que soutenue, chose dont Vik' avait certainement le plus besoin. Qu'on la conseille, c'est bien... mais qu'on l'écoute, c'est parfois amplement suffisant. Sydney n'était pas d'un naturel soucieux de quoique ce soit en dehors de sa petite personne, la soeur d'Eirik était l'une des rares exceptions à la règle. Pour autant, la jeune femme n'attendait pas de gratitude particulière, pour une fois qu'une autre fille peut endurer son caractère de diva vaniteuse et narcissique ! Le principal problème qui alimentait cet antagonisme entre Pacey et elle était dégagé : la passion confrontée à la sécurité. Ce qu'il y avait de pourtant assez amusant, c'est que l'un et l'autre sont essentiels à la survie d'un couple durable... Sydney n'avait jamais été amoureuse à proprement parler, mais elle faisait tout de même preuve de perspicacité pour les relations humaines. Elle avait baissé légèrement les yeux vis-à-vis de son accord sur l'âge trop peu avancé de son amie pour avoir des enfants... et dire qu'elle était elle-même enceinte alors qu'à peine une année les séparaient.

"Tu sais, il ne peut pas y avoir de vraie relation s'il y a un manque de passion... ou un manque de stabilité. Pacey est sûrement aussi passionné que toi, j'en suis sûre, mais disons qu'il est d'un naturel à chercher davantage de sécurité avant de laisser parler entièrement sa passion pour toi." Sydney Satis Khelos, la sagesse incarnée... on aura vraiment tout vu. "C'est à vous de trouver un compromis, une base sur laquelle vous pourrez vous développer ensemble, à un rythme qui vous conviendra. Une fois les choses bien cadrées et mises à plat, ça ira comme sur des roulettes, chérie !" Elle avait déposé sa main sur la sienne avec un petit clin d'oeil pour la rassurer. Mine de rien, l'Égyptienne souhaitait réellement que ce couple puisse éclore et se développer. D'une certaine façon, elle se sentait impliquée dans leur bonheur à force d'avoir joué en quelque sorte les entremetteuses. De plus, elle n'aurait peut-être jamais fait la connaissance de Vik' sans s'être liée d'amitié avec Pacey et rien que pour ça, elle éprouvait une gratitude d'autant plus grande à l 'égard du fils d'Alcide. Quant à la requête de la Sampi, Sydney ne put retenir un éclat de rire : le côté franc et direct de son amie, elle l'adorait. "T'angoisses pas... après une bonne conversation avec moi, tu vas récupérer une vraie machine de guerre au pieu !" Nouveau clin d'oeil coquin puis il fut question de dessert. Du sucré... A peine le serveur eut-il prononcé le mot chocolat que les deux jeunes femmes se jetèrent sur lui pour passer commande. Lorsqu'il fut parti en embarquant les couverts et assiettes des filles, Sydney arqua un sourcil. "Tu devrais éviter de boire autant... je ne dis pas ça pour éviter que tu sois soûle... je dis juste qu'il reste encore toute la soirée pour que tu sois bourrée, alors attends un peu !" ajouta-t-elle avec un naturel déconcertant. Une amie, une vraie, c'est sensée empêcher l'autre de boire à en perdre la tête ? D'ordinaire, peut-être... sauf que l'amitié de ces deux-là n'avaient rien d'ordinaire.
Lorsque les parts de gâteau au chocolat, Sydney s'empara de la chantilly qu'elle avait commandé en plus puis en mit une quantité si astronomique qu'on ne voyait presque plus sa part dans l'assiette recouverte d'une montagne blanche et sucrée. Pour une fille qui fait soi-disant attention à son régime... paie tes hormones et ton appétit en yo-yo. Armée de sa cuillère, la belle attaqua en dévorant la montagne chantilly-chocolat comme si on l'avait privée de nourriture depuis un mois. "Fais gaffe, si j'ai fini avant toi, je m'en prends à ta part..." lança-t-elle en arquant rapidement un sourcil pour mettre Viktoria en garde, la bouche barbouillée de chocolat et de mousse blanche.
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