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Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B

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MessageSujet: Re: Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B - Page 2 EmptyLun 31 Oct - 0:09





♪ Juste get closer so you can hear my heartbeat ♪


À son ordre, je m’exécutai, entourant délicatement mes mains autour de sa taille et d’un geste, preuve d’un professionnalisme suprême, Charles mit ensuite sa moto en marche. Loin des terrains bitumineux de l’université et à l’orée de nouveaux horizons, notre virée prit naissance. La douce brise d’une nuit prometteuse, nous emboîta discrètement le pas tandis que la lune pétillante, entourée de ses partisans d’argent, reprenait graduellement sa place dans le ciel de jais. Avant d’arriver à notre destination, qui m’était encore inconnue, l’accent de la sincérité retentit délicieusement dans les airs frais, soufflant doucement nos avis respectifs. Notre récente rencontre semblait nous avoir touchés en plein cœur, nous permettant et pour notre plus grand bonheur de savourer des sensations de couleurs toutes autres. Une entrevue mise en place par le grand et respectueux chef du jeu ; le destin. Un arrangement qui n’était pour ne déplaire. Une belle journée en merveilleuse compagnie, nous voilà sur la même longueur d’onde ; pensons tous les deux exactement la même chose…Sur la plage de sable fin, légèrement bandée par les ténèbres, notre tournée se solda et doucement mes pieds s’extirpèrent de la moto afin de frôler, une fois de plus, les terres promises de San Francisco. Mon regard quand à lui, il se hâta à retrouver celui de Charles et nos prunelles d’azur et de chocolat finissent par s’engloutir, l’ombre de quelques secondes, dans un océan aussi somptueux que celui qui, de ses vagues dansantes, s’exhibait nonchalamment devant nous. –« J’ai déjà promis à Esme, ma colocataire, de dîner avec elle ce soir, donc... » Dis-je en guise de réponse à sa question. Une moue se traça ensuite sur mes lèvres, dissimulant entre ses pages, une légère déception. J’avais déjà promis à Esme de dîner avec elle ce soir et telle une vraie femme de parole, je comptais bien tenir ma promesse. –« Peut-on reporter ça à une autre fois ? Si ça t’arrange bien sûr… » Demandai-je dans l’espoir d’entendre une réponse positive de sa part. Mes pas rythmés par son souffle exquis avancèrent ensuite dans l’ombre affaiblit par les éclairages et d’un geste empli d’affection, mon regard buta, une fois de plus, dans le sien d’une brillance transcendant celle des étoiles crépitâtes. –« Cela fait presque cinq ans que j’y suis. » Répondis-je, souriante.-« Mes parents sont tous les deux des médecins et donc je peux bien me permettre de dire que pour moi, la médecine c’est plus un héritage qu’une passion. Normal vu que je l’ai dans le sang ! » Marquai-je d’un ton celant une certaine ironie. Savoir qu’il s’intéressait à moi me fit énormément plaisir et c’était bien une belle première, je dois l’avouer. La majorité des hommes que je rencontre, tous les uns plus écervelés que les autres et pathétiques par-dessus le marché, ne réussissent presque jamais, à montrer ne serait-ce qu’un peu d’intérêt à mon égard, vu que tout ce qu’ils les importent c’est le comment me mettre dans leurs lits. Dans leurs rêve peut être ou pourquoi pas dans Neverland ! –« Et toi tu viens d’où ? Ton accent raffiné me dit que t’as des racines européennes. Est-ce une autre fausse conclusion ? » Demandais-je, un sourire en coin. –« La politique t’as toujours intéressé où l’as-tu hérité, tout comme moi ? » Terminai-je sur une note marquant un intérêt sans analogue. Ce soir, connaitre un peu plus sur lui, semblait être ma mission ; la plus nobles des missions. Glissant mes mains dans mes poches, je n’osais dévier mon regard du sien et sous l’œil bienveillant de la lune, quelque part dans la toile des ténèbres flegmatiques, notre chemin s’esquissa, annonçant peut être, l’exorde d’une nouvelle ère…


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MessageSujet: Re: Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B - Page 2 EmptyMar 1 Nov - 21:10

✿✿ Toi.
Tu es le titre de ce nouveau chapitre.
❥ belinda & charles-édouard


C’est notre soirée, à elle et moi, à Belinda et Charles-Édouard. Une soirée où l’on ne faisait qu’apprendre l’un sur l’autre et rien de plus. Cela serait mentir si l’on disait que le feeling ne passe pas, que l’atmosphère n’est pas qu’amical, cela se voit à nos regards, nous nous dévorons avec habilité pour ne pas trop le faire remarquer, je crois. Le trajet fut plus ou moins rapide, une quinzaine de minutes maximum avant que nous remettions pied à terre, ou sable plutôt. La plage fut le lieu que je choisis pour continuer à nous connaître, à apprendre l’un sur l’autre dans la plus belle amitié. Ce mot sonne faux car nous venons à peine de faire connaissance, et le feeling que je ressens n’est pas pourtant celui d’une amie, mais je ne m’attarde pas trop sur mes propres ressentis, je me replonge dans ces yeux azurs, l’eau nous est proche, mais c’est dans son regard que je veux me noyer. Remarquant doucement que je n’ai pas regardé une seule fois les courbes de son corps, mais juste son visage, et ces jambes me semblaient-ils lorsque j’avais distraitement fait tomber un de mes livres. Alors que je propose doucement le planning de la soirée, si bien sûr elle accepte, je sens déjà la gêne dans son regard, une mine gênée se dessiner sur son visage et enfin, une petite voix de sa part me dire ce qu’elle a déjà prévu, malheureusement pour moi, pour nous. Je n’ai pas pris en compte plutôt de nos disponibilités, c’est ma faute, mais je n’ai pas à me plaindre, mon sourire ne disparaît pas de mon visage, au contraire, lorsqu’elle tente de savoir si cela ne pouvait pas être reporté, elle en a envie en faite, et cela suffit à me faire garder cap, mon sourire ne me lâchera pas et mon envie non plus. En chaussures sur le sable, c’était moyen, mais je n’ai pas le choix, et elle non plus, je n’a pensé à rien en venant ici, juste un lieu où nous pouvons être tranquilles pour discuter, nous regarder d’ailleurs, il me fallait répondre « Oh, ce n’est pas grave, c’est ma faute.. j’aurais du te demander avant de t’emmener ici, mais je t’avoue que je ne savais pas du tout aller et j’ai pensé à ce petit coin tranquille. Mais je note ça pour une prochaine fois, je ne l’oublierais pas. » Et pour l’oublier il m’en faut. Alors que nous traînassâmes nos pieds sur le sable, sur la plage, nos regards se mêlent l’un à l’autre sans que nous regardons devant nous, il n’y avait rien à part du sable, et nous n’avançons pas vite, nous marchons à petit pas, faire durer cette escapade jusqu’à qu’il soit temps de ramener la princesse à son royaume pour déguster un dîner en compagnie de son amie. La suite est simple, je pose quelques questions la concernant, concernant tout d’elle, sans vraiment que ma question soit précise, mais pour en apprendre plus et surtout pour avoir de quoi répondre, que la discussion soit vivante et que nous puissions rentrer chez nous avec l’impression du devoir accompli, même si ce n’est pas un devoir, mais une rencontre prévue par les astres. Il doit y avoir un Dieu là-haut qui doit penser à mon bonheur, une personne pensant à moi en bon terme, j’espère. Je sais que je n’ai pas toujours été le bon petit canard, j’ai surtout était le méchant canard de l’histoire, en d’autres termes j’ai été un connard des plus finis pour aboutir à la fin de mon univers qui n’en est pas un imaginaire, mais bien réelle. L’on me pourchasse, l’on me veut, mais pas pour de bonnes raisons, que des mauvaises, pour ma vie qu’on veut me voler.

Alors que je m’échappe pour la première fois dans mes pensées, depuis que j’ai fais la connaissance de Belinda, je sens que ma vie m’échappe, j’ai peur. Mais quel peur me prend doucement aux tripes ? Celle de perdre encore et toujours les êtres qui me sont chers. Mon ‘exil’ là-bas avait-il servi à quelque chose ? J’ai changé, physiquement, j’ai pris du muscle et mes réflexes sont beaucoup plus présent, je connais le maniement des armes beaucoup mieux et surtout comment manipuler une personne, jusqu’à la rendre folle, folle de moi pour la détruire. Mais moi, je ne veux rien de tout ça, je veux tout simplement être moi, et non l’ombre de mon père comme ses personnes semblent le penser, le croire, dur comme fer. Je mis une bonne minute à relever qu’elle a répondu, à comprendre et enfin à ouvrir la bouche pour lui répondre enfin « Cinq ans, que tu es studieuse comme Alpha ! Surtout en médecine, j’ai toujours perçu ça comme incroyablement compliqué, qu’il fallait avoir des nerfs solides et des connaissances assez grandes dans ce domaine, mais sauvez des vies et tout ça, c’est beaucoup plus plaisant que de parler pour convaincre des personnes pour tel ou tel loi. Tes parents sont dedans, je comprends que tu ais voulu suivre cette filière, ils ont été tes exemples. » Des exemples.. je n’en ai pas eu, du moins, pas assez longtemps. Ma mère comme exemple de bravoure, je ne l’ai compris qu’après et mon père de lâcheté, il a aimé le pouvoir, je l’ai aimé aussi, mais maintenant je ne le recherche plus, je veux juste obtenir la liberté de tous, la quiétude et les bonnes vies de chacun des êtres humains de cette Terre. D’où me vient cet altruisme ? Je ne sais pas, une inspiration sans doute, une inspiration qui fait naître en moi un désir, un nouveau désir sans doute, une découverte sur ma personne ? Peut-être, mais pour l’instant je ne veux rien d’autre que vivre cette soirée, où le peux qui nous restait avec Belinda. Elle me pose alors d’autres questions, mon regard flanche dans le sien, et une envie d’être près d’elle me prend, mais je reste à une distance raisonnable d’elle, même si au fur et à mesure des pas, nos épaules se frôlent par moment, nos doigts aussi, le rayon céleste nous illuminant, nos yeux paraissaient encore plus brillant à moins que ce ne soit l’intérêt que nous vouons l’un à l’autre qui brillaient dans nos yeux, l’un envers l’autre « Tu ne te trompes pas belle Belinda. Je viens de France, de Corse aussi, mais j’ai vécu plus longtemps à Paris qu’en Corse. Tu es très forte. – Dis-je dans un compliment, alors que je la dévore encore plus des yeux en lui déclarant cela, stop Charles – Oh, non, ma mère était une grande femme dans le monde du mannequinat, son nom fut connu autrefois, maintenant ces agences lui survivent. Concernant mon père, ce qu’il a laissé chez moi fut un goût prononcé du pouvoir. Mais il faut apprendre que le pouvoir n’a aucune emprise sur la vraie vie, juste une emprise néfaste. Alors je suis dans la politique pour percer et essayer de devenir la voie de la nouvelle génération, pourquoi ne pas rendre les inégalités effacés et que le monde connaisse une paix et des bonnes conditions de vie pour tous. » Un vrai discours d’idéaliste, mais je le ferais, j’en ai la rage, et tant que l’on à la rage, on n’abandonne rien. Notre marche fut lente, et vagues qui s’échouaient sur la plage rythment les silences rares parmi nous deux, un endroit idyllique pour tout amoureux, tout couple, mais nous sommes loin d’être cela, nous le serons peut-être jamais, autant commencer par le début, une amitié belle et rebondie. « Belle soirée, magnifique plutôt. » Dis-je en m’arrêtant et en regardant la lune, puis Belinda, elle ne me regarde pas, elle regarde la lune, et moi je la regarde elle, elle est si belle, si tentante, mais je ne fais que la regarder.. n’est-ce pas ?

1341 mots : 13 points


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MessageSujet: Re: Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B - Page 2 EmptyMar 15 Nov - 8:57

✿✿ Are we the future or just a new history

❥ CEC && Belinda


Sur le sable doré de cette plage paisible, mon cœur valsa mollement au rythme de ces vagues déferlantes sur l’horizon ténébreux. Son pas pilotant le mien, nous nous avançâmes ainsi dans la quiétude totale. Rien que lui et moi et cette agréable mélodie du vent soufflant de l’ouest. Des regards furent échangés. Nos prunelles pétillaient de sensations. Étais-ce le début d’une nouvelle amitié ? L’ardeur qui étouffait nos gestes résonnait autrement. En lui faisant part de mes plans de la soirée, Charles se montra compréhensif, allant même à accepter de reporter notre dîner à une prochaine fois. Je m’en voyais ravie ! Sous le regard bénis des étoiles célestes, nous nous frayâmes un chemin dans l’obscurité apaisante. Notre conversation reprit le chemin des études et Charles, de sa sincérité typique, il m’avoua que sauver des vies lui paraissait plus noble que celle de convaincre les gens de tel ou tel législation. Suite à ses propos, j’esquissais un léger sourire qui monta vite orner les bords de mes lèvres. Certes, la médecine était plus noble mais beaucoup moins compliqué que la politique. Convaincre les gens d’une telle ou telle loi me semblait franchement bien plus difficile que de les soigner d’une telle ou telle maladie. La politique c’était tout un art, alors que la médecine, c’était une science exacte. L’écoutant, je remarquais qu’il avait un certain accent. Ce charmant accent européen qui lui donnait ce petit air romanesque à souhait. Intéressée, je lui demandais donc et d’une façon indirectes ses origines. Sa réponse me fit sourire de plus belle. C’était un français. Je m’en doutais bien ! –« Je suis peut être forte, mais toi, t’as un accent à en tomber et j’en suis sûr que c’est pas la première fois qu’on te fasses cette remarque ! »Admettais-je, un sourire en coin. Nos regards, l’un soutenant fermement l’autre partaient, encore une fois, dans une danse dont eux seuls détenaient le secret. Plantée devant ce jeune homme plein de mystère et de secrets, ma curiosité prenait encore plus d’ampleur. Il m’intéressait. Il m’intriguait et je me retrouvais là à en demander encore plus sur lui, sur sa vie, ses loisirs et ses passe-temps ; un peu de tout…Il me parlait ensuite de ses parents et c’est d’une attention sans équivoque que je l’écoutais. Sa mère était un mannequin. Et voilà la réponse à l’un des mystères qui se dévoilait au grand jour ; celui de sa beauté et de ses belles formes. Alors que sa mère incarnait la perfection en toute sa splendeur, son père lui, il était un assoiffé de pouvoir. Mais Charles et contrairement à son géniteur, il espérait utiliser la politique dans le sens honnête de la discipline, ce qui de nos jours, n’était pas évident. Symboliser la voix du changement, voilà ce qu’il quêtait. Son courage m’était admirable ! -« Tes parents, ils vivent toujours en France ? » M’enquis-je toujours en quête de satisfaire cette naissante curiosité qui me paralyser l’esprit. Cette soirée, au bord de la mer dansante, fut un véritable moment de félicité que je ne rétorquerai contre rien au monde ; Charles non plus d’ailleurs et il me le fit bien comprendre.-« Formidable compagnie plutôt ! » Rétorquais-je, souriante avant de projeter mon regard vers le ciel perlant d’or et d’argent. En sentant son regard tendre se poser sur moi, je ne pus m’empêcher de rougir. Baissant les yeux, je reprenais la marche, mon épaule frôlant légèrement le sien et c’est côte à côte que nous continuâmes notre balade nocturne aux airs plaisants, mais surtout prometteurs. Dans le sable, légèrement mouillé, nos pas se marquèrent, traçant ainsi la toile de notre histoire, aux formes encore un peu brouillées.


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MessageSujet: Re: Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B - Page 2 EmptyDim 20 Nov - 3:46

✿✿ Toi.
Tu es cette lumière d'espoir que j'espérais,
je suis à toi.
❥ belinda & charles-édouard


Tout ces mots, nos pas paresseux sur le sable doux, ce rayon argenté qui nous illuminait et rend ce paysage des plus romantiques, et la romance, elle en déborde en cette soirée. Je ne sais pas comment je fais pour rester tout simplement calme, alors que naturellement je l’aurais pris contre moi et l’aurais embrassé, mais ce n’est pas une fille aussi facile, et cela se voit rapidement. Ou peut-être que c’est seulement en ma compagnie. C’est dans mes pensées que je m’égare, dans son regard que je me retrouve, une passion pour le simple paysage qui se trouve sous mes yeux, mais ce n’est pas le paysage qui enchante ma soirée, mais bien elle, cette douce fille qui n’est qu’une Alpha, les gens si sérieux qui généralement réussisse leurs études. Les gammas ont une sale image aux yeux des autres confréries, mais personne ne voit les vraies personnes qui font le ciment de cette confrérie. Mais passons les images, ce soir c’est elle et moi, Belinda & Charles-Edouard. Pour la première fois ma raison eu toute sa place dans mon esprit, me disant d’agir avec précision et surtout avec délicatesse et surtout d’être patient. La romance qui se dégage de ce lieu me rend mal, j’ai envie de l’avoir tout simplement contre moi, de lui parler tout près de l’oreille et d’être plus intime avec elle, mais ma raison stoppa mon flot de pensées, je dois rester tendre, serviable et surtout.. amical. Pourquoi tout du premier soir, je vais d’abord faire bien connaissance avec elle, pour éviter les mauvaises surprises autant chez elle que chez moi, surtout chez moi. Le doute s’emplit en moi alors que nous continuons à marcher, en riant de bon cœur, nous découvrons peu à peu chacun un peu plus sur l’autre, bien entendu les sujets qui ne semblent pas épineux peuvent le devenir, sans que l’on le veuille vraiment. Les compliments n’étaient pas lésés mais vraies, sans pour autant me vanter, combien de fois des filles me disaient craquer sur ma voix avec cet accent si prononcé au début avant qu’il ne disparaisse complétement. Enfin, presque complétement. Mon accent lui fait sans doute l’effet, en tout cas, il lui plaît, c’est sûr. Une réponse est idéale, et non, je ne prends pas un accent plus prononcé pour la faire craquer, non, je lui réponds des plus tranquillement « Il est vrai que mon accent m’a aidé lorsque je suis arrivé ici à draguer quelques demoiselles, mais ce n’est pas une arme pour draguer, non.. du moins il ne te dérange pas, donc ça me va ! » Et heureusement, sinon il me fallait changer mes cordes vocales ! Tout ça pour cette jolie brune ? Pourquoi pas. Le moment idéal pour tenter une approche, pourquoi ne pas passer ma main autour de ses épaules, accentuant notre proximité, le sens à cette marche aussi, mais cela serait trop direct, et heureusement que je ne le fis pas, ce n’est pas le moment, je le sens au fond de moi, cette raison qui prend le contrôle au lieu des émotions que je ressens, et j’avoue qu’avec un peu de réflexion ce n’est pas du tout bête, je ne me fis jamais à l’image que je peux donner en agissant comme je le veux moi. Je suis encore si petit.

L’atmosphère est parfaite, rien ne viendrait entacher là, quoique j’aie encore pensé trop vite en l’occurrence. Un sujet que l’on aborde quand l’on fait connaissance, et puis c’est normale, depuis un moment l’on parle de ces parents, un peu des miens, s’en vraiment s’approcher du sujet que je n’ai pas vu venir. Je ne dis rien sur le coup et ralentis encore plus le pas, la suivant toujours, mentir, ne pas mentir, que faire ? Mon regard plonge dans le sien, la mer est proche mais ce qu’elle a dans son regard c’est un océan qui vous transporte, vous noie et vous garde prisonnier, une prison formidable. Était-elle un ange, une sirène, une muse ? Je ne sais pas, mais cette beauté, cette intelligente, tout cela réunie dans une seule femme me paraît suspect. Alors doucement je pose ma main sur son avant-bras pour la ralentir et lui montrer d’un regard le sol, puis doucement je m’assois doucement sur le sable encore chaud de San Fransisco. Une fois nos fesses posés, j’ouvris doucement la bouche et raconta alors « Ma mère et mon père se sont rencontrés en Corse, ma mère était une femme moderne alors que mon père un fils de tradition et surtout un machiste, il a vécu en Corse, sur l’île où je vais en vacances et ma mère à Paris même.. tu y est déjà allée ? En tout cas.. ils n’y vivent plus. Ils sont tout deux morts et m’ont laissés seul.. enfin je crois. Désolé d’avoir cassez l’ambiance.. . » Oui, les histoires de familles encore, je dois les éclaircir, et voilà que j’ai gâché la soirée, je crois, mon regard n’est plus plongé dans le sien, il regarde tout simplement la lune, le visage tranquille, c’était juste un sujet délicat mais ça ne me dérange plus. La lune est belle, mais pas aussi belle que la créature près de moi « Comment briser l’ambiance alors que l’on est avec une superbe fille ? Parler de sujets tristes.. encore désolé. » Nous avons pas le temps devant nous malheureusement, pas assez pour un dîner mais assez pour parler. Ma main frôla la sienne dans le sable, et je ne la bougea pas, cette proximité me fit vibrer au plus profond de moi, comme si un aimant m’attirer à elle, et pourtant, comme si je suis cloué au sol, je ne fais rien, et regarde juste ma main, près de la sienne. Le temps passe, et pourtant rien ne bouge « Il vaudrait mieux que je te ramène pour ton dîner. » Il ne fallait pas que je la mette en retard, c'est donc en se levant doucement que nous fîmes marche arrière, de nouveau vers ma moto, silencieusement, tout en se regardant étrangement. Une fois arrivé, l'on grimpait de nouveau et elle m'indique sa résidence ou je l'y emmène rapidement. Des sourires échangés, un bisou sur la joue, si simple, et tellement suffisant.



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MessageSujet: Re: Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B - Page 2 EmptySam 10 Déc - 17:13

FIN :plop:
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B - Page 2 EmptySam 10 Déc - 17:53

:out:
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