the great escape
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Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B

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MessageSujet: Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B EmptySam 8 Oct - 18:46

✿✿ C'est avec un bon livre, que
l'on s'échappe de la dure réalité.
❥ belinda & charles-édouard


Reprendre sa vie en main, c’est aussi en assumer les conséquences lorsque l’on l’a laissé ainsi, disparaissant d’un seul coup. J’ai loupé ma 4iéme année en Politique sur les 5 que je devais faire à la base, je me dois de faire encore deux ans à Berkeley, espérons que j’y reste cette fois. J’en ai au fond, l’infime espoir, un espoir qui ne s’éteindra jamais, mais qui, contre eux, la mafia Corse parait si minime. Comme dit dans le Seigneur des Anneaux « Il y a toujours de l’espoir. » Alors autant faire honneur à ce film purement fantastique ou leurs ennuis semblent pire que le mien, du moins, presque. Ne comparant pas la triste réalité à une histoire des plus fantastiques. Il faut que je reprenne ma vie en main, et ce matin, c’est ce que j’ai fais, j’ai repris les études avec un sérieux absolu, plus de filles, plus rien, depuis la Corse de toute façon je n’ai pas eu le temps d’avoir la compagnie féminine dont j’étais friand ici. Maintenant, c’est l’inverse, on peut dire que je suis clean d’un côté, mais toujours aussi Sali de l’autre, ma réputation entache les efforts que j’essaye de faire pour me racheter une conduite autant que ma renommée que j’avais. A toute victoire, il y sacrifice comme on dit, oui, du film Transformers. Je vais arrêter là avec les proverbes sortit de film que j’ai du voir pour égayer mes soirées seul ici, depuis que je suis revenu. En même temps, ces foutus Américains font toujours de bon film. Alors, comment je me rachète une conduite ? C’est bien plus simple à dire qu’à faire. Tout d’abord je m’étais réinscrit en politique, il n’avait pas reçu mon dossier de réinscription, normal, je viens de revenir. Et pour passer le temps, j’avais demandé à quelques aimables personnes avec moi en cours les cours que j’avais arrêtés sur les trois semaines, ainsi que les travaux à rendre. C’est donc en fin d’après-midi, vers 17h50 que j’arrivais à un lieu que je n’avais que peu connu, mais c’était sans doute déjà trop ? Je n’avais plus le choix, il me fallait faire face à ces nouvelles envies, ces nouvelles priorités qu’est la prise en main de ma vie. Personne n’a le droit de me dicter ma conduite, ni ce que je dois faire ou pas, mise à part moi, et à présent c’est ce que je fais, je vis pour moi. Je fus donc dans la bibliothèque, le plus dur restait à faire : me mettre au boulot, avec les cours que je devais retaper, les travaux que je devais faire, j’en aurais pour quelques heures, et vu l’heure tardive, je devrais surement emporter quelques bouquins chez moi, ou chez les Gammas, ça restait à voir. Je posais les feuilles que j’avais, ainsi que mon sac, contenant mon ordinateur portable, je laissais le tout là, une petite feuille à la main et je partis à la recherche des ouvrages qui me serait utile pour travailler, comprendre. Un sourire perlait mes lèvres, l’impression d’avoir ma vie en main est présente sur mon visage, et je suis heureux, tellement heureux qu’un sourire niais, limite ridicule est posé sur mon visage qui d’habitude affichait une mine brut, où l’on ne pouvait discerner que le mépris et la haine sans quel est une raison quelconque la plupart du temps. Je m’ouvre aux gens, du moins, j’essaie. Une quinzaines de minutes plus tard, aux alentours de 18h12 environ, j’eus les bras chargés de quelques ouvrages, et je me dirigeais vers la table à laquelle j’avais laissé mes affaires plus tôt, dans le seul but de bosser. Si tout était si facile. Oui, arrivé à la table j’eus l’agréable/désagréable surprise de voir une fille assise. Jolie, mignonne le nez dans un bouquin, le sorte de jeune fille sage et intelligente, celle qu’on l’ose aborder quand l’on n’est pas timide et que l’on veut quelque chose en échange. Cette fille, je ne l’a voulais pas ici, je voulais avoir cette table pour moi, elle est à moiiiiiiii ! Tais-toi donc Charles, rien n’est qu’à TOI ici, elle a le droit aussi ! Soyons raisonnable, mon égo me donne des leçons de raisons et moi, je l’écoute, d’un côté c’est bien, d’un autre côté j’ai vraiment l’impression d’être un fou. Hein, fou, hein. Ouais, surement. Monde cruel ! J’allais reprendre mes affaires et trouver une autre table.. mais pourquoi ne pas rester, hein ? Je me dirigeais donc vers la table et y posé doucement les bouquins en mains, et fini par en faire tomber deux au moment où j’allais ouvrir la bouche pour dire un discret bonsoir, mais finalement il resta dans ma bouche, remplacé par un « Merde. » Vulgaire en plus de ça, un peu de tenue ça serait trop demandé pour un fol allié de gamma ? Sans doute au fond. Je m’abaissais, espérant que je n’avais pas attiré l’attention sur moi, ce qui était surement raté, ramassant mes livres tout en évitant de jouer le pervers de service en regardant sous la table si elle ne portait pas de jupe ou je-ne-sais-quoi de trop court ! Je posais mes livres sur la table et prit place, soufflant un coup avant de prendre la parole, dans un murmure « Bonsoir. J’espère que je ne t’ai pas dérangé, hein. » Puis je reposais mon regard sur mes bouquins, mes papiers et alluma silencieusement mon ordinateur portable, cette mélodie, ce sérieux sonnait étrangement fou, pour qui connaissait ma réputation, en espérant que cette demoiselle ne la connaisse pas, pas pour abuser d’elle, quoique ça ne ferait que la préserver d’un fou.


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MessageSujet: Re: Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B EmptyMar 11 Oct - 0:26



I Can Feel Your Pain
Even If Your Thousand Miles Away


♣♣♣

C&B
La vie ne nous fait pas toujours de cadeaux. Légèrement pessimiste, je ne croyais pas le moins du monde en cette chose, que la plupart des gens préfèrent appeler « chance ». Pour moi, ce concept ne représentait qu’une simple combinaison de travail et d’opportunités. Rien de bien sorcier. Donc afin de réussir ma vie, je ne restais pas les bras croisés, tranquille, à l’observer se profiler devant mes yeux. Hell no ! Ce n’était juste pas mon idée de la réussite. Ma vision des choses était largement plus mature. Sérieuse, bosseuse et limite perfectionniste, je ne laissais jamais rien au hasard !

Le soleil chatoyant du beau jour, de ses rayons d’or et de pierres célestes, vint me picoter doucement ma peau veloutée. Ouvrant nonchalamment les paupières, je me fis accueillir par le chant harmonieux des oiseaux qui, valsaient gracieusement sur le bord de ma fenêtre. La scène, un extrait du paradis, éclaira mes lèvres d’un sourire des plus radieux. 6h du matin ; réclama mon réveil. C’était l’heure de m’extirper des bras accueillant de mon lit. Aujourd’hui, même si j’avais toute la journée de libre, une grasse matinée ne me tentait guère. Allez savoir pourquoi ! Une fois ma douche prise, mes cheveux coiffés, je m’habillais rapidement d’un débardeur noir et d’un short en jean bleu. Mon sac à la main, je quittais la maison de la confrérie, direction le starbucks. Afin de bien débuter ma journée, un bon café me semblait nécessaire et puis je ne pouvais pas me balader dans les rues de la Californie sans un Starbucks coffee à la main. That will be just be so NOT American ! Une fois mon café fixé, je pris le chemin menant à la bibliothèque centrale de l’état. Cette dernière était pleine à craquer de monde. Rien de bien étonnant. « Parfait ! » ; soufflais-je, légèrement agacée. Retournant mes talons, je décidais d’aller faire un peu de shopping, question de me détendre un peu…

Sautant d’un magasin à l’autre, je ne trouvais point satisfaction. Rien ne me plaisait et pourtant, je n’étais pas difficile à combler. Jetant un bref regard à ma montre, je me rendis compte que j’avais passé la presque totalité de ma journée à errer dans les parages, sans le moindre intérêt. C’est donc dans un léger soupire, que j’exprimais ce mécontentement qui me rongeait de l’intérieur. Vite et sans perdre encore une seconde de plus, je conduisais ma voiture jusqu’au parking de l’université. Mes bouquins à la main, je descendis promptement de mon véhicule avant de m’engouffrer dans l’établissement. Dans ses couloirs noirs du monde, je me frayais difficilement un chemin...Quelques minutes plus tard, je me retrouvais enfin à quelques pas de la bibliothèque. Le monsieur qui s’en chargeait, me connaissait par cœur. J’étais l’une de ses plus fidèles clientes, l’une des plus disciplinées aussi. Une fois le bonsoir échangé, je m’avançais jusqu’au fond de la pièce, là où un calme glacial régnait en maître. En compagnie de mes bouquins, je retrouvais enfin un brin de paix, loin ; très loin du chaos qui planait à l’extérieur. Soudainement, un jeune homme vint déranger mon instant de quiétude. Un livre lui échappa, finissant ainsi sa route par terre. Son comportement, preuve d’une sorte de maladresse me fit sourire intérieurement. Afin de ne pas le gêner davantage, je braquais mes yeux sur mon bouquin, faisant semblant d’être encore plongé dans ma méditation scientifique. Ramassant son bouquin, le charmant brun décida enfin de m’adresser la parole, le ton inspirant une politesse bien définie. –Bonsoir…Non, pas du tout…Enfin si, juste un petit peu ! Rétorquai-je, un brin ironique. Son charme inhabituel capta vite mon attention et un léger sourire se dessina inconsciemment sur mes lèvres. Mon regard d’un vert éclatant se noya petit à petit dans le sien, couleurs des ténèbres. Égaré dans une sorte de bulle mystérieuse, il donnait l’air d’être inaccessible. Du coup, je le trouvais extrêmement intriguant. –Je ne t’ai jamais vu ici auparavant. Devrais-je donc présumer que t'es nouveau ici ? Lançai-je hypothétiquement. – t’en veux ? Demandai-je en lui montrant le café fumant que je venais de m’acheter.
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MessageSujet: Re: Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B EmptyMer 12 Oct - 1:42

✿✿ Lire c'est bien, te regarder
c'est mieux.
❥ belinda & charles-édouard


Le sérieux semble me saillir, du moins peut-être, je n’en suis pas sûr. Qui sait, je vais peut-être finir chez les Alpha ou une de ces confréries bien bosseuses. Quoiqu’il me semble qu’à part les Alphas il n’y en n’a pas d’autres, dommage. Les gammas sont à moi et je ne le quitterais que quand j’aurais fini mon cursus scolaire, et ça, ce n’est pas négociable. Ce fut donc avec sérieux que je me suis réfugié à la bibliothèque, pour éviter de retomber dans la routine du parfait gamma, « sex, drugs & rock’n roll baby » ! Oui, ces choses-là qui ne font pas de mal à petite dose. C’est surtout un moyen pour moins de me libérer de moi-même et de toute la pression que j’ai reçu pendant ces 3 affreux mois. Je suis de retour et je compte bien profiter de la paix acquise pour ne penser qu’à moi mais d’une manière différente d’avant, je vais être un nouveau Charles-Édouard, un qui ne sera pas connard et qui ne courra pas après les filles inutiles mais seules femmes qui sauront attirer mon attention, un défi à la hauteur de toutes quand l’on sait que depuis un moment je n’ai pas eu exclusivement de compagnie féminine et ni de jeux solitaires. Bien sûr ce secret est bien gardé, le délivrer serait comme une bombe attaché à moi. L’université de San Francisco qu’est Berkeley est remplie de magnifiques femelles en quête d’un mâle et d’études, et pour une fois je ne veux pas d’elle. C’est fou hein, le paradoxe entre moi & moi, d’un temps à un autre, l’avant et l’après. Les questions peuvent fusais sur le pourquoi du comment, mais les réponses sont sous scellés, les révélés risque de me mettre dans de gros problèmes alors autant éviter de se confier à n’importe qui. La bibliothèque m’a donc ouvert ses portes et ce fut après avoir fait l’inventaire de tout les livres dont j’eu besoin et les avoir ramené à ma table que j’eu l’agréable ou désagréable surprise de voir que j’ai de la compagnie. Une exquise demoiselle brune plongé dans un livre. Le Charles-Édouard coureur de jupons aurait surement profiter de la situation pour entraîner la demoiselle dans des recoins sombres de la bibliothèque pour des recherches.. alors que maintenant je combats tout ça dans le seul but de me prouver une résistance propre, une nouvelle force, une nouvelle volonté. Avec maladresse je fis tomber mon livre puis m’installa en m’excusant poliment pour le bruit occasionné, et au fond je l’avoue, pour engager la conversation. Une femme si charmante, on peut au moins discutailler un peu pour avoir son identité, pour un éventuel travail de groupe ? La demoiselle me répondit tout aussi poliment que je n’avais fait qu’un peu de bruit, au sourire sur son visage je pus juger ça a de l’ironie. Mais quel boulet je suis quand même, je suis con. Tu crois réellement que tu vas bosser avec un canon comme elle devant toi ? Tu rêves mon p’tit mafioso ! Des fois, j’ai une légère impression de ne pas être seul en moi, peut-être que je suis réellement schizophrène. Soit, elle engagea la conversation et lança une question qui m’arracha un sourire idiot, un sourire qui ne voulut partir et qui me bloqua pour répondre de suite, déjà que j’ai l’air con avec mes bouquins alors avec ce sourire de boulet, c’est réussi ! Bravo Cec ! « Désolé de te décevoir mais tu présumes mal, cela va faire maintenant deux ans me semble t-il que je suis ici. Et en toute confidence je t’avoue que je ne suis pas friand de la bibliothèque mais au vu de cette nouvelle année je me suis dis, pourquoi pas ne pas tenter une entrée sérieuse en la matière. – Puis elle me proposa du café – Non merci, c’est gentil. » Dis-je en gardant le sourire puis ouvrir un des livres que j’avais sous la main, prendre un stylo et commençait à noter les mots clés de la ‘Psychologie inversée d’après des grands penseurs politiques’ trop de blabla politique et tellement de lois mises en vigueur que ça en devient déroutant, mais c’est assez passionnant. La psychologie inversée servant à obtenir quelque chose tout en faisant croire que l’on ne le veut pas, dans le cas de la politique cela est expliqué comme un des buts par exemple dans une campagne électorale et ne jamais l’accomplir tout en bernant les électeurs. Un sourire vint sur mes lèvres alors que je ne pus m’empêcher de regarder la demoiselle près de moi « Ça a l’air passionnant.. tu lis quoi ? » La politesse ne fait pas de mal, j’ai l’impression d’être quelqu’un d’autre. En attendant sa réponse je me perdis dans son regard et ne sentis même pas le stylo sur mon avant bras, m’écrivant dessus. BOULET ! La vie est vraiment chiante quand l’on s’appelle Charles-Édouard Castello que l’on a un père mafioso qui a tué votre mère que vous avez-vous-même tué par la suite et dont la société criminelle vous poursuit et surtout avoir un égo si sur dimensionnée qu’il s’est caché dans les recoins de votre esprit pour vous surprendre au moment les plus inattendus pour vous mettre une bonne claque en pleine gueule et vous criez « AHAH T’es con. » Il a raison.


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MessageSujet: Re: Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B EmptySam 15 Oct - 23:21

✿✿ Boy you're a Mystery & i love Mysteries

❥ C & B


D’un pas vif, je flânais dans les couloirs de l’université à la quête d’une sorte d’échappatoire. Le désordre régissant les lieux en ce moment de la journée, me suffoquait. Je ne supportais que peu ce genre d’atmosphère lourd et pénible. J’étais plutôt friande de calme et de tranquillité. Et oui, Incroyable mais vrai ! Laissant mon instinct me pilotait la marche, je me retrouvais finalement là où je désirais être. Devant les portes de la bibliothèque, mon trajet s’acheva. En m’y engouffrant, je me laissais emporter par l’agréable senteur des anciens bouquins, riches en histoire et en information. Le parfum de la science m’enivrait l’esprit et d’un pas discret, je pris enfin place au fond de la pièce, là où personne ne pourra troubler ma paix. Étais-ce trop demandé ? Certainement, vu que quelques minutes plus tard, je vis mes espérances s’évaporer furtivement devant mon regard impuissant. Un jeune homme s’installa tout près de moi et je ne me voyais pas vraiment ravis. Le charmant brun, maladroit, fit ensuite tomber son livre par terre. Un geste qui me fit bien marrer intérieurement, alors qu’à l’extérieur mes traits demeuraient fermes. Refourrant mon nez dans mon bouquin, j’essayais de continuer ma lecture, quand soudainement une voix exquise vint me taquiner l’oreille. En redressant ma tête, j’en découvris le propriétaire : Le beau maladroit de tout à l’heure. D’un sourire plutôt agréable, je lui rendis le bonsoir avant de lui faire part de mes présumassions qui s’avéraient erronées par la suite. Il n’était pas nouveau et pourtant c’était la première fois que je le croisais ici. Bizarre comme fait ! –Tenter Une entrée sérieuse en la matière ? On dirait un ALPHA qui parle ! Rigolais-je avant de lui proposer un peu de mon café, qu’il refusa poliment. Ses yeux se reposèrent ensuite sur ses livres et soigneusement il commença à prendre des notes, faisant ainsi preuve d’un sérieux remarquable. S’il continuait dans cette voie, il aura son année, sans la moindre difficulté. Le laissant tranquille, je revenais à mes moutons. Des secondes tournèrent en minutes et alors que j’admettais que notre conversation avait réellement prit fin, le jeune homme lui redonna du souffle en me posant une question. – Psychologie pour vivre mieux. Répondis-je. –Je compte me spécialiser en psychiatrie après donc chaque jour, j’y consacre un peu de mon temps ! Expliquai-je, toute souriante. –Et toi, qu’est ce que tu étudies…charmant jeune homme ?. Terminai-je une fois que je me rendis compte que je ne connaissais toujours pas son prénom.-En fait, je m’appelle Belinda, étudiante en cinquième année de médecine ! Me présentai-je proprement…Normalement, dans cet endroit sacré, jamais ô grand jamais, je n’avais osé poursuivre une conversation. D’habitude, je me contentais de rendre le bonjour et rien de plus et si jamais quelqu’un essaya de m’aborder, je l’ignorais tout simplement. Des fois même, je pouvais lui lancer et sans gêne, un regard tueur qui disait long. Mais devant cet agréable jeune homme, je réagissais différemment et j’en étais peut être même pas consciente ! Son air intriguant stimula ma plus grande curiosité. Alors que sa politesse ainsi que son charme marquant, avaient su canaliser mon attention. La conversation venait juste de commencer et elle me semblait déjà très prometteuse…





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MessageSujet: Re: Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B EmptyDim 16 Oct - 1:34

✿✿ Tu me regardes, je ne suis qu'une image
, parle-moi et écoute mon histoire.
❥ belinda & charles-édouard


Il ne m’est jamais apparu de voir la vie d’un autre côté, trop cloitré par les principes et convictions que j’ai assimilé par le biais de mon grand-père, puis mon père, et maintenant je suis les miens. Je les invente au fur et à mesure, et peu à peu j’apprends que ça n’a pas que des mauvais côtés de prendre sa vie en main, il faut bien entendu avoir les épaules assez large pour supporter le poids de cette responsabilité, mais cela en vaut la peine. La liberté est une chose précieuse avec laquelle il ne faut pas jouer ; maintenant que je l’ai de nouveau, je ne la laisserais pas s’envoler une nouvelle fois, mais je ne ferais pas n’importe quoi bien sûr, en échange de cette liberté rendue, car je sais que c’est mafioso corses veulent quelque chose de moi, sinon ils n’auraient pas hésité à me tuer dès les premiers instants. Je suis de retour à présent sur le continent Américain et je m’y sens comme chez moi, la Corse n’est qu’un lieu paradisiaque et surtout estivale à présent à mes yeux, là où repose la tombe de ma mère et la tombe vide de mon père, son corps, brûlé par mes soins. Je veux reprendre ma vie en main, et pour l’instant, j’y arrive niveau vie privée : Je n’ai personne, Riley ne m’a pas donné de nouvelles, et même si je l’ai croisé, c’est à elle de venir me voir, je n’ai pas de compte à lui rendre. Il est vrai que j’ai eu des sentiments pour elle, mais lorsque j’ai appris qu’après mon départ elle s’amusait déjà, je n’ai pas eu la force d’en supporter plus, mais contrairement à ce que j’aurais fait habituellement, je suis resté abstinent, et en réalité je n’ai pas eu le choix. Je suis donc seul, je ne cherche pas vraiment de filles et je fais connaissance avec elles lorsque l’occasion se présente, comme aujourd’hui à la bibliothèque. Niveau vie professionnel, je n’ai pas réellement de soucis à me faire, je dois juste rattraper le retard que j’ai pris l’année dernière, un retard monstre et tout ça à cause de mes problèmes de sexe, d’amour et de famille. Maintenant que ces problèmes n’existent plus dans ma vie privée, ma vie professionnelle s’en trouve largement soulagé. Je rattrape donc l’année que j’ai lamentablement raté, et j’essaye de le faire avec brio, avec sérieux, et c’est pour cela que je suis ici, même si une très charmante demoiselle s’y trouve, mon attention et mon sérieux ne doivent plus en pâtir. Doucement le dialogue a commencé, puis à fini par s’éteindre, avant que je ne le relance, même si à la base je suis venu ici pour travaillé, la tentation se trouve trop grande, et puis, une aide supplémentaire ne ferait point de mal, c’est donc ainsi que le dialogue fut lançai lorsqu’elle me répondit par une réponse qui me surpris quelque peu, un ‘O’ formé par mes lèvres peut se lire sur la mimique de mon visage, j’en suis véritablement surpris « Tu sais, c’est rare que l’on dise ça de moi, voir trop rare pour que ce soit vrai, c’est donc un cauchemar ? Ou bien un rêve et tu sembles être un ange ? – dis avec un sourire alors que mes yeux se baladaient de droite à gauche, analysant le décor – Tout m’a l’air d’être réel, alors tu l’es donc ! Serais-tu donc un ange ou bien ma conscience pour me dire que je devrais bosser ou repartir enquiquiner les Deltas comme les Gammas, dont je fais parti, on l’habitude de faire ?! » Je finis par laissai sortir un léger rire de ma bouche. Mon dieu ce que j’ai l’air con, mais je n’y crois pas, c’est immonde, je vais gerber. Encore une fois ce double en moi parle et me traite de boulet, c’est saoulant à la fin, mais je n’ai pas le choix – et puis de toute façon la connerie n’a jamais tué personne - *BOUM* Double moi ? Tu es mort ? ! Soit ; elle m’indiqua par la suite le livre passionnant qu’elle fut en train de lire, une étudiante en médecine qui s’interroge sur la psychologie, ça paraît logique comme tout ça peut ne pas l’être, en tout cas, je ne suis pas le mieux placé pour ça « La psychologie avec la médecine donc ? Tout à fait normal pour comprendre les décisions de chaque patient dans certains cas. Moi j’étudie la Politique, je refais ma 4iéme année, le livre que je lis c’est la psychologie inversée des grands penseurs politique, un livre aux aspects barbants mais dont le début me semble assez intéressant. – Je finis donc sur la présentation – Enchanté charmante Belinda, pour ma part c’est Charles-Édouard Castello, mais tu peux m’appeler Charles, ou bien Cec, c’est comme ça que l’on me surnomme. » Bien sûr, mon nom risquerait de lui faire parvenir les échos sur ma réputation, à mes risques et périls, je plomberais sans doute l’ambiance ou bien l’enrichirait en faisant connaissance d’une nouvelle personne, une femme qui se fierait à son jugement, et non celui des autres, même s’il fut vrai durant un temps du moins, la vie est un livre qui ne finit qu’à notre mort, durant ce temps imparti, il reste vierge, et nous sommes les propres écrivains et héros de notre livre.


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MessageSujet: Re: Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B EmptyVen 21 Oct - 3:07





♪ Keep calm & let me get to know you ♪


Au fond de la majestueuse salle de la bibliothèque universitaire, des chuchotements, pour le moins dérangeantes, viennent rompre le calme sacré qui, quelques minutes plus tôt, y était le maître absolu. Cette attitude provocante qui, d’habitude, me mettait hors de moi, aujourd’hui elle ne semblait point me gênait. Non pas parce que j’ai changé de conceptions ou autre, c’est juste que critiquer un comportement dont j’étais l’auteur, me semblait franchement illogique ! Continuant donc, le plus discrètement possible, la conversation avec le jeune homme, je ne me préoccupais que peu des regards noirs qui, de temps en temps, virèrent en notre direction. À vrai dire, je n’avais pas de choix, autres que les ignorer, vu que mettre fin à une conversation aussi alléchante que celle que je menais avec le charmant homme, m’était tout simplement inconcevable. Étrange mais vrai ! Compliquée comme jeune femme, j'avoue que des fois, je rencontre pas mal de difficultés, essayant de déchiffrer mes propres réflexes et comportements ! Est-ce normal ? Trop même ; jugement scientifique d’une future psychiatre. Enfin bref ! Mon regard de jade ancré au sien, je fixais attentivement le jeune étudiant qui partait dans un délire sans nom. De son sourire agréable, un peu idiot sur les bords, il me demanda si j’étais un ange. J’en riais de bon cœur. –« Tu l’as découvris tout seul ? Bon bah bravo ! Maintenant que tu connaisses ma vraie nature, t’as intérêt à garder ça pour toi, sinon je serais dans la merde ! » Expliquais-je tout en me retenant de rire. –« Je suis venue sur terre, dans le seul et unique but de te transmettre un message de là haut…de Dieu…ehem… il veut que tu apprennes de ton passé et que tu avances, la tête haute, vers le futur prometteur qu’il te réserve…Mais avant tout, tu dois me vouer un culte, moi l’ange tombé du ciel, rien que pour t’éclairer le chemin de la raison ! » terminai-je sur une note délirante avant d’orner mes propos d’un sourire pleine de taquinerie …Après une bonne quinzaine à divaguer, notre discussion reprit enfin la voie de la raison. –« Un très bon psychiatre et aussi un psychologue. » Répondis-je concise à sa question.-« La politique ? Très intéressant ! Je te vois bien comme un futur président des U.S.A » Dis-je souriante. –«Pourquoi refais-tu ta 4ème année ? » M'enquis-je intriguée, ne comprenant vraiment pas le pourquoi du comment il avait raté son année. –« Les livres de la psychologie inversée, j’en ai lu une bonne dizaine. Donc si t’as besoin d’aide, n’hésite pas à m’en demander. » Expliquai-je dans un ton exprimant ma sincérité absolue ! –« Charles ! Très original comme prénom. Enchantée. » Soufflais-je, le sourire aux lèvres. Soudainement, un geek, grosses lunettes sur son petit nez pointu, vint à notre rencontre, nous priant presque, de se taire. Calme, je m’excusais auprès de lui, le ton bourrée de politesse. Mais ce dernier, au lieu d’accepter mes excuses et de nous débarrasser le plancher, il s’élança dans un monologue vain et irritant. Les yeux grand-ouverts, je le fixais sans pour autant comprendre de quoi il parlait. Il commençait à m’énerver ! Mon regard, excédé par le comportement dérisoire de l’intello, se reposa sur Charles. –« ça te dis une petite balade ailleurs ? Loin de ces…moches ! » M’exprimai-je, antipathique, ignorant totalement ou presque la présence du geek. Les passions, j'en avais une myriade et blesser les gens gratuitous n'en faisait justement pas partie ! Mais ce nerd, il l’avait bien cherché ! Ramassant rapidement mes affaires, je me redressais d'un bond. Prenant le chemin de la sortie, je bousculais l'intello au passage. Méchante? Non, pas vraiment ! Je n'aimais juste pas que l'on me fasse la morale.C'est tout.
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MessageSujet: Re: Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B EmptyDim 23 Oct - 19:39

✿✿ Une histoire et faite de chapitre,
un nouveau chapitre s'écrit maintenant.
❥ belinda & charles-édouard


Une fille, la fille. Belinda. Une fille comme une autre, une fille qui semble studieuse, une fille qui ne semble pas être pour moi, ainsi va la vie. Depuis que je suis à Berkeley je suis sorti avec beaucoup de filles, dans un cadre strict et sérieux : pas trop.. mais il y en a eu quand même. Aurlanne, puis Aislynn et Riley. Maintenant je suis officiellement célibataire et officieusement amoureux, je crois.. . La vie n’est pas sous contrôle, je n’en ai jamais eu le contrôle alors que j’essaye en vain de l’avoir, maintenant je vis la vie comme elle s’offre à moi, avec ses défauts et ses qualités. Il faut vivre sans perdre de temps. Mon regard balaye rapidement les livres que j’ai trouvé mais c’est sans équivoque je n’arrive pas à rester sérieux, malgré tout le mal que je mets à me re-concentrer. Belinda est une source de dérangement, une agréable source de dérangement. Elle est belle, des yeux verts, des cheveux noirs qui me rappellent une demoiselle qui fait – peut-être – encore vibrer mon cœur. Alors je la regarde tout simplement, mon livre paraît intéressant mais je n’ai plus réellement le cœur à le lire, là, tout de suite. Ma nature reprend le contrôle, mon côté charmeur est de retour, lui qui semblait dormir, se réveille tendrement. La demoiselle que j’ai en face de moi alors va devenir soit une proie, soit une fille de plus à écrire dans mon livre de compte. C’est sur des bonnes blagues que nous nous lançons, oui, rire dans une bibliothèque alors que tout le monde rêve de bosser dans le plus merveilleux des silences – mon cul dit mon moi intérieur – reprendre son sérieux et arrêter de discuter avec la demoiselle est la marche à suivre, mais pas l’envie du moment. Elle ressemble à un ange, un bel ange nommée Belinda, et qui a du charme à revendre, un charme qui m’a sans doute déjà conquis. La raison qu’elle me cita a de quoi me faire réfléchir, elle est venu pour me remettre sur le bon chemin, vraiment ? Pour une fille qui ne connaît rien de ma vie, de mon passé et de mon présent actuel, c’est fort, très fort « Ton secret sera bien gardé avec moi, sois-en sûr. Je pourrais te vouer un culte mais tu pourrais prendre ça pour de la drague, et ce n’est pas le lieu parfait pour draguer une si charmante fille que toi.. pour finir, je serais ravi de te suivre sur le bon chemin. »

Nous parlâmes ainsi pendant quelques minutes, à rire de bon cœur avant de nous replonger religieusement dans nos ouvrages, pour une fois que je résiste à une femme, je n’en ai presque plus la force, et pourtant, je tiens le coup. Pas elle, la conversation repris de plus belle, pour le plus grand malheur des autres étudiants trop soucieux de leurs scolarités, ne profitant pas de leur jeunesse qui n’est pas éternel, chaque jour est comptée en ce bas monde. Les questions posés auparavant m’arrivèrent et elle en donnant aussi des questions pour sa part, nous faisons tout simplement connaissance dans un lieu sacré pour les étudiants trop soucieux et donc nous les dérangeons « Je suis sûr que tu dois gérer dans ton domaine Belinda. – Je ris une nouvelle fois – Moi président ? Je ne pense pas, son étude est bien plus difficile que les aptitudes qui montrent que vous êtes apte à avoir et manier le pouvoir. Je refais ma 4iéme année car je n’étais pas présent lors des examens de fin d’année, j’ai donc échoué mon année, soucis familiales. – Ne m’étendant pas sur le sujet, je continuai – Je n’hésiterais donc pas à te demander ton aide qui m’a l’air enrichissante. Et tout l’honneur est pour moi. » J’ai encore la bouche ouverte pour continuer notre discussion, mais un être qui n’a pas sa place dans le décor pas idyllique mais scolaire de notre petit coin de paradis apparaît : un geek bosseur. A priori nous le dérangeons, enfin, nous dérangeons tout le monde, et bien sûr, nous ne sommes plus les bienvenus. Belinda agit rapidement pour mettre en déroute l’homme à lunettes et donc trouver une alternative à tout cela. Rapidement j’acquiesçai à sa proposition, fait glisser les bouquins dans mon sac et donne les étiquettes sur lequel mon nom et le nom du livre associé fut marquer à la bibliothécaire lorsque nous passâmes devant elle, j’ouvris la porte à Belinda et mon regard fusionna avec le sien « Une petite balade à pied.. ou à moto ? » Souris-je en montrant ma moto garé à une centaine de mètres de là, nous avons le choix cependant, et pour faire connaissance avec la demoiselle, lui faire plaisir, je me plierais à ce choix. Pas parce qu’elle me plaît et que je me sens faible, mais c’est l’occasion d’avoir une nouvelle amie, un nouveau numéro à appeler en cas de coup dur, ou juste pour faire la fête, l’amitié fille/garçon marche vous savez, même si je ne l’ai jamais tester. Je vous avoue, que là, de suite, je n’ai pas du tout la moindre envie de la tester avec Belinda, mais je ne tenterais rien, je ne veux plus ressemble à la réputation que je me suis fait, je veux être tout simplement moi, et pas une image que je me suis donné, même si je sais que cela va être dur.

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MessageSujet: Re: Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B EmptyVen 28 Oct - 18:20





♪ Let's dance under the moonlight ♪


Ici, dans la bibliothèque magistrale de Berkeley, la plupart s’y rendaient, sollicitant ne serait-ce qu’un brin de paix. Un espace, paisible et serein, où ils pouvaient exploiter, au maximum, leurs capacités intellectuelles. C’est dans des endroits pareils que vous trouverez la majorité de mes confrère, les plus studieux de tous ; les Alpha. Dans cette bibliothèque, terrain propice aux réflexions en tout genre, nous trouvions souvent refuge. Mais aujourd’hui, contrairement à la mienne, la requête de tous les intellos se fut brisée en miettes. Dans un coin perdu de la salle, Charles et moi, nous étions à fond dans notre discussion qui fut une grandiose source de gêne pour les Berkeleyens présents dans les parages. Esquivant leurs regards meurtriers, je concentrais toute mon attention sur mon interlocuteur, qui finit par me faire une révélation, l’une des plus brillantes, du jamais entendu auparavant : Draguer une aussi charmante créature que ma personne, dans un endroit pareil, ne lui semblait point approprié. J’étais du même avis que lui. Déjà rien qu’en parlant, nous étions proie aux critiques cinglants des gens, alors je n’oserais même pas imaginer leurs réactions si jamais nous entamons un quelconque plan de drague. Faut mieux ne pas y penser anyway ! Continuant donc notre papotage délirant, Charles me fit enfin part de sa brave décision : Il allait, dès maintenant prendre le bon chemin, suivant ainsi l’envoyé de dieu ; ma majesté. En guise de réponse, je me contentais de lui adresser un sourire enchanté. Dieu serait ravi d’entendre de telles nouvelles ! Ricanai-je intérieurement. Ce que je pouvais être niaise des fois ! Notre délire prenait des dimensions, les unes plus différentes que les autres, ce qui donnait à notre conversation largement plus de gout. Je croyais connaitre ce jeune homme depuis maintenant des lustres, ce qui n’était aucunement le cas et pourtant, c’était l’impression que je me suis faite! Notre discussion prenait de l’ampleur et Charles, un peu discret, me communiqua quand même les raisons pour lesquels il avait dû rater sa quatrième année. Des soucis familiaux en étaient les principaux responsables de son dernier échec universitaire. Comme je pouvais le comprendre ! Ce genre de problèmes pouvait facilement détruire toute une vie et j’en étais bien consciente. Volontiers, je luis proposais ensuite mon aide qu’il accepta sans grand mal. Aider les gens, m’avait toujours donné cette exceptionnelle sensation d’euphorie que je ne pouvais trouver autre part. J’aimais bien aider les gens. Une tâche qui vite m’était devenue une sorte de passion ! Quelques minutes plus tard, un Geek, pas des plus aimables, vint et sans la moindre gêne, interrompre notre conversation. Ses propos offensants m'insupportaient et sans aller par quatre chemins, je lui représentais mes plus sincères excuses. Des propos qu’il ne prenait même pas en considération. Il me donnait cette désagréable impression de s’en foutre royalement de tout ce que je lui disais. Assez. C’en était assez ! Me redressant brusquement, j’annonçais à Charles notre départ, lui donnait ainsi le choix. Il pouvait désormais, soit me suivre, soit continuer à tenir compagnie à l’intello. C’était à lui de décider ! En arrivant à proximité de la porte de la bibliothèque, je le vis se planter à mes cotés et d’un geste, digne d’un vrai gentleman, il me l’ouvrit. Ensuite et juste avant qu’on déserte l’éden des bouquins, il me demanda si je désirais me balader à pieds ou bien sur sa moto, qu’il me pointa du doigt. Sans rien rajouter, je me diriger vers sa moto, sous son regard légèrement éclairé par les rayons limpides de la lune argentée. Mettant mon casque, je le refixais, un grand sourire aux lèvres.-« Une balade à moto me tente encore plus. » Mon regard cristallin se noya doucement dans le sien, couleur chocolatée et le temps de quelques secondes, je me croyais perdue dans mon propre monde. Loin de Berkeley et de tout ce qui m’entourait. Charles, à son tour, il mit son casque et d’un geste énergétique du pied, il alluma sa moto avant d’y monter. Sans le languir davantage, je pris place derrière lui, mettant ensuite mes deux mains sur sa taille. –« Let’s go ! » Lançais-je d’un ton vivace. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas monté sur une moto. Ma dernière fois remonte à mes années rebelles du lycée. Quand je voulais tracasser ma mère, je demandais exprès à un pote de ma bande de me conduire jusqu’à chez moi, avec sa moto Bergmann. Ce fut l’un des myriades de gestes qui la dérangeait au plus haut point. Lui foutre des sacrées trouilles fut ma plus grande passion à l’époque. Une fois que j’ai découvris ce qu’elle avait fait à mon père, je n’avais cessé de lui jouer des mauvais tours, bien mérités of course ! Elle n’était après tout qu’une espèce d’infidèle, insensible et stupide par-dessus le marché…À la lueur exquise des reflets célestes, nos deux silhouettes avancèrent moelleusement à travers la pénombre. Les éclats divins brulants du feu rougeoyant des étoiles et des étincelles enflammées de la lune, nous illuminaient la voie et doucement j’approchais mon visage de celui de Charles avant de lui chuchoter tout bas.-« Je suis vraiment ravie d’avoir fait ta connaissance, Charles. » Admettais, la voix de la sincérité animant mes paroles.









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MessageSujet: Re: Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B Believe that the life is a dream, it is to believe in a lie. | C&B EmptyVen 28 Oct - 21:18

✿✿ Il faut que j'arrête de vivre dans un livre
, j'écris les pages de mon présent.
❥ belinda & charles-édouard


C’est en quelques mots, en quelques instants que nous eûmes fut connaissance, et le feeling se trouve être excellent. Les gens ne sont pas tous aussi bêtes et ne reste pas à cette vision que les autres se poussent à partager, ce que l’on appelle réputation entre nous et qui peut salir une personne jusqu’au tréfonds de son âme comme elle peut lui saillir parfaitement. La question à mon propos reste encore des plus mystérieuses, mais je ne m’en soucie guère avec la jolie Belinda, elle a su deviner en moi les réelles intentions qui font de ma personne un être changeant, un être qui n’est plus ce qu’il a été. On peut appeler ça de la maturité, un peu tardive chez moi j’en suis sûr, mais elle a fait son apparition, c’est un net progrès chez moi, je trouve. Cette conversation des plus passionnantes, des plus hilarantes et celle avec qui j’ai eu un feeling des plus rares, c’est comme si le destin eu fait cette rencontre. A tout homme bon sourit la chance, mais est-ce réellement de la chance ? Tout est remis en question à ce propos, mais reparlons plutôt de nous. Son sourire mielleux, dévoilant des dents blanches comme les miennes. Ce regard bleu azur, perçant dans lequel on peut se noyer, réellement, on ne sait pas nager dans de tel regard, l’on fait que se noyer, j’en suis sûr. Ne tentant pas le diable, je décroche par moment nos longs regards dont se dégage romance et tentation pure. Une vraie drogue, une drogue dure qu’il est dangereux d’approcher. Belinda me fait de l’effet, et heureux que je suis, je pense que je lui en fais aussi, je l’espère. Je n’en suis pas sûr et c’est bien la première fois que cela m’arrive. Finalement nous fûmes bouter de la Bibliothèque, pourquoi donc ? La conversation que nous avons semble être passionnante, mais aussi animée, nous ne sommes pas les bienvenues dans ce royaume ou silence est le mot maître. Que faire à partir de là ? Partir chacun de son côté en bons termes en se promettant de se revoir dans un autre lieu que celui-ci ou bien continuer cette journée ensemble, sur un chemin commun, liés. Là est la question.

La réponse s’ensuit rapidement de ma part, proposant un petit tour à moto. Je vais croire que ce jour est le mien, j’ai bien fait de prendre cette moto au lieu de prendre la voiture. Alors que je lui montre la moto, elle se dirige à pas rapide vers celle-ci, et disant avec sensualité et charme qu’une balade à moto la tenterait bien plus. Je craque. Cette beauté, le ton de sa voix, ce regard tentant. Il y a trop de facteurs et moi je ne fais rien, à part être moi-même, ou ce nouveau moi-même, un être dérangé et dérangeant. Je range le tout sous le siège et la regarde alors un sourire des plus charmeurs sur le visage, cette fois je ne lésine pas, elle me tente et je me dois de répondre d’une façon que je pense la plus parfaite « Ne pense pas que ce n’est que pour te draguer, ou pour sentir que tu t’accroches bien à moi ! » Dis-je en rigolant dans la plus belle des sincérités. Je l’avoue, ses raisons sont celles qui sont vraies. Je veux l’avoir contre moi, mais pas de la façon dont vous croyez, juste pour une balade en moto qui promettra d’être magique, et unique en son genre. Je monte sur la machine et la démarre, la demoiselle monte par la suite une fois l’engin en marche et elle s’écrit avec vigueur un Let’s Go qui pourrait en motiver plus d’un. Je fais ronronner le moteur en accélérant mais en restant au même endroit « Accroches-toi bien Belinda. » Alors que je mis enfin mon casque et que je démarre. Roulant rapidement mais pas trop en même temps, sortant de l’enceinte de l’université pour nous retrouvés en dehors, sur les routes ou la circulation est fluide, du moins pour l’instant. Nous roulons tranquillement sur la route, et nous pouvons voir sur le côté droit de la route la Lune se reflétant sur l’eau, tranquillement. Je souris, et la regarde aussi, tout en gardant un œil sur la route bien évidemment. C’est alors qu’elle me déclare qu’elle ravie d’avoir fait ma connaissance, un sourire radieux qu’elle ne peut pas voir est sur mon visage, bien entendu cela est partagé « L’honneur te revient que nous ayons fait connaissance, quoique, j’avoue avoir attiré ton attention en faisant tomber mes livres ! – Je souris et accéléra doucement pour prendre la sortie de cette route vers une autre, moins peuplé – A croire que cette journée est magnifique dans tout les sens, belle journée, jolie demoiselle, et jolie rencontre. » Finis-je par lâcher tout en arrivant au lieu choisi par mes soins : la Plage. Je gare la moto, avant d’attendre qu’elle descende pour la suivre et poser pied à terre. Je garde le casque en main et la regarde dans les yeux « Je ne sais pas si tu as faim, mais il y a un petit restaurant pas loin sur la plage.. si tu as faim bien sûr, sinon on peut tout simplement discuter. » Proposais-je alors, tout en emboîtant tout simplement le pas. Casque en main toujours, je ne quitte pas son regard du mien, je ne veux tout simplement pas, je n’en ai pas envie, mais envie d’en connaître plus sur elle, cela j’en ai envie « Alors Belinda.. cela fait longtemps que tu es à Berkeley ? Que tu es passionné de Médecine ? » Des questions bateaux, mais qui font toujours plaisir, s’intéresser aux gens, c’est toujours bon et puis citout !


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