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did we make a mistake ? • leelaï

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MessageSujet: did we make a mistake ? • leelaï did we make a mistake ? • leelaï EmptyLun 5 Sep - 17:28

did we make a mistake ? • leelaï 2ppizkg

LEELAÏ There is thunder in our hearts, baby. You and me won't be unhappy. Come on, baby, come on come on darling, let me steal this moment from you now, come on angel, come on, come on darling...


Qui ne me connait pas, moi, Nikolaï Jackson Ulysse Sydney Dior Duma ? Le célibataire le plus prisé de San Francisco, pour ne pas dire du monde entier. Je suis beau, riche, intelligent, j'ai la classe, je suis parfait. Mon corps semble avoir été sculpté de toutes pièces de manière à atteindre la perfection d'une statue de Dieu grec. Pour moi on ressent de la jalousie, de l'envie, de l'attirance, peut-être même de l'amour pour certaines. Bien qu'au final je reste inaccessible. Pourquoi ? Car la vie de couple me répugne autant qu'elle m'effraie. Et bien sûr, car les histoires d'une nuit, car toutes ses filles qui voyagent dans mon lit me manqueraient trop s'il n'y en avait plus qu'une. Comme vous pouvez le constater, je n'ai vraiment pas volé ma place chez les Bêtas Deltas, et je sais que si j'en avais l'opportunité, je ferais un très bon président pour ma confrérie, d'où ma candidature. Mon très cher père avait toujours voulu de moi que je devienne président de la Russie, notre si beau pays. Alors j'osais espéré qu'en devenant peut-être président des Bêtas Deltas il serait fier de moi, même si au fond cela m'était clairement égal. Si je voulais vraiment qu'il soit fier de moi, je serais resté le prince charmant parfait que j'étais autrefois. Je lui aurais trouvé une belle-fille parfaite, et je suivrais des études de politique. Or ce n'est pas le cas. J'ai longtemps été poussé dans cette voie là, celle du garçon gentil et irréprochable, si bien qu'aujourd'hui je suis devenu le Nikolaï que tout le monde connait. Celui qu'on juge trop facilement. C'est vrai que je suis souvent un petit con provocateur, un prétentieux dragueur, mais derrière ça je suis plus profond qu'on peut le croire. Venant d'une noble famille, j'ai toujours été très respectueux, et même si je fréquente beaucoup de filles, je les traite avec énormément de respect. Je suis digne de confiance, protecteur et gentil envers mes ami(e)s, et je suis intelligent aussi, chose que beaucoup ignorent. Et je sais qu'à un moment donné je deviendrai différent encore, qu'une femme me fera changer pour de bon. Mais ce moment-là est bien loin devant moi. Je vais vous mettre dans la confidence, mais il faut savoir que mon coeur est troublé face à certaines filles. Non, il n'y a aucun sentiment, juste un attachement particulier. Je pense à Avery, Lindsay et Leevah. Avery que j'ai rencontré au club de théâtre et qui est très très attirante, Lindsay qui est mon amante officielle et qui me correspond parfaitement, et Leevah avec qui j'entretiens une relation encore différente des deux autres. La belle brune et moi même nous étions rencontrés en colonie de vacances, aux caraïbes. Je devais avoir aux alentours de 15 ans il me semble. Elle et moi, on a tout de suite accrochés, si bien qu'au final on a finit par vivre un amour de vacances, le plus beau que je n'ai jamais connu pour ma part. Et c'est tout les deux que nous avons fait notre première fois. Je m'en souviens encore comme si c'était hier. Puis, fin des vacances, et plus de nouvelles, jusqu'à un jour se retrouver à Berkeley. Nous sommes vite devenus amis, même si l'ambigüité a rapidement pris place entre nous. Et ce qui devait arriver arriva. En effet, il y a quelques jours, Leevah et moi-même, nous avons recouché ensemble, pour la première fois depuis nos retrouvailles. Et je ne savais pas du tout comment prendre la chose, ni même quoi penser de tout cela. La sigma m'était chère d'une manière unique, si bien que je ne savais pas comment définir la relation que j'aurais voulu avoir avec elle. Je suis un vrai coureur de jupons, et j'espère qu'elle ne pense pas que j'ai couché avec elle uniquement pour l'ajouter à ma liste de conquête. Non, c'est autre chose, peut-être une erreur, ou bien quelque chose que je ne suis pas prêt d'avouer, ni même de comprendre. Toujours est-il que j'étais confus et perdu.

La rentrée approchait à très grand pas, c'était incroyable. Je n'étais pas contre la reprise des cours non, car j'appréciais étudier, et j'aimais les nanosciences. Aussi, qui dit rentrée dit retour à Berkeley, et retrouvailles avec les belles étudiantes du campus. J'étais donc plutôt ravi. Même si j'avais adoré me promener torse-nu sur les plages de Cancùn. Aujourd'hui, j'étais aller faire un tour au club de théâtre, activité extra-scolaire à laquelle je m'étais inscrit récemment pour perfectionner mon jeu de comédie, mais aussi pour faire de nouvelles rencontres. Et j'avais visé juste, car c'est de cette manière que j'avais rencontré Avery. Et en plus de ça, Alec, mon bro' y était également. Cela était donc très prometteur, car je savais qu'à nous deux nous ferions tourné bien des têtes, et ce dans tous les sens du terme. Bref, la journée s'était écoulée de façon normale, et plutôt de manière banale. J'avais fait une partie de tennis dans la matinée, puis en début d'après midi j'avais étudié plusieurs heures, de manière à reprendre directement ma place de premier de la promo, et ce dès la rentrée. Après mes révisions, j'avais déposé mes affaires dans ma chambre chez les Bêtas Deltas, et j'avais pris ma voiture pour faire un petit tour en ville. J'avais décidé d'aller à Lombard Street, une rue piétonne très courtisée, juste histoire de me promener, et de croiser du beau monde. En me promenant, j'avais croisé plusieurs étudiants de Berkeley, donc quelques connaissances que j'avais salué. J'avais également remarqué de belles demoiselles, peut-être un tout petit peu plus jeunes que moi. J'espérais de tout coeur qu'elles étaient des premières années et que je les reverrai au campus. En tout cas, j'avais fait mon effet sur un groupe de demoiselles, que j'étais bien évidemment allé aborder. Celles-ci étaient effectivement de nouvelles étudiantes à Berkeley, et je leur avais promis de leur faire visiter l'université. J'avais eu le droit à quatre nouveaux numéros dans mon répertoire, et elles avaient eu le droit au mien. Quatre futures conquêtes, c'était certain. Il était aux environs de 18h30, et le ciel allait devenir orangé au fur et à mesure. Soudain, dos à moi, je la reconnus. Leevah. Elle devait sans doutes se promener, ou bien faire du shopping, et marchait devant moi. Je me mis à la suivre, d'un pas hésitant au début. Qu'allais-je lui dire, que devais-je faire ? En plus, elle était certainement aussi confuse et gênée que je pouvais l'être. Me décidant finalement, j'avais accéléré ma marche, jusqu'à arriver à sa hauteur et attraper sa main. Sans dire un mot, je l'avais attiré jusqu'à une petite ruelle à l'écart, et où nous étions pratiquement seuls, avant de la relâcher. "Salut Leevah." Je lui avais lancé un petit sourire, avant de froncer les sourcils et de réfléchir à quoi lui dire. "Je suis désolé de t'avoir kidnappée jusqu'ici comme ça, mais je me suis dit qu'on pourrait parler plus tranquillement toi et moi." Mes yeux étaient plongés dans les siens, mais je n'arrivais pas à discerner ce qu'elle pouvait penser. "Enfin si tu as le temps pour que l'on discute un peu bien sûr."
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MessageSujet: Re: did we make a mistake ? • leelaï did we make a mistake ? • leelaï EmptyMer 14 Sep - 23:25


Leelaï « Rob's in the kitchen making pizza, somewhere down in Battery Par, I'm singing songs about the future, wondering where you ar, I could call you on the telephone, but do I really want to know?, you're making love now to the lady down the road, no I don't, I don't want to know. » C'est toi et moi, et le reste du monde ♥. LN. ♥.

Restez ici, incrédule, sans parler, sans prononcer un seul et simple mot, sans agir alors qu'il se devait d'agir. Ne pas bouger, bouder la vie, être libre, vivre sa vie comme on l'entend, sentir le vent sur sa peau, des rafales de vents emmêler ses cheveux, des poussières et autres microanimal atterrir dans vos yeux par sa faute, ne pas avoir le souffle coupé, respirer une bouffée d'air frais, sentir son coeur battre correctement, sans irrégularité, pouvoir tendre les bras et se dire que ce qui nous attend est plus que formidable, et ne sentir perler ses larmes sur ses joues. Aider son prochain, le voir hoqueter dans sa nuque quand il pleurait, avoir des paroles douces pour que son coeur ne ressemble plus à une simple compote. J'observais attentivement cette image, accroché au mur, encadré, dans un simple et petit restaurant. Cette image, cette fille qui avait l'air si heureuse, sans même voir les traits de son visage, le deviner était un jeu d'enfant. Quelques minutes passèrent et je ne bougeais d'un cil, observant juste, mon esprit vagabondant, essayant d'imaginer cette vie, cette liberté, cette joie de vivre. Ce que je voulais à tout prix obtenir, mon but ultime. C'était ma vie, mes choix, mais pouvoir prendre des décisions sans être influencée par tel ou telle parole, par mes simples pensées, être spontanée et comprendre que vivre, c'était juste et tout simplement du bonheur, du pur bonheur. Quand on s'en donne la force et la volonté. Perdue et totalement plongée dans mes pensées, je sentis une brise d'air frai frôler mes joues rosées, dû à la chaleur ambiante, et ce simple courant d'air me plongea littéralement dans l'image. Je m'imaginais être à la place de cette fille, et un sourire inattendu apparu sur mes lèvres. Je pouvais rester des heures à contempler celle-ci, sans m'en rendre compte, et sans comprendre au plus profond de moi qu'est-ce qui m'attirait tant? Je n'avais eu aucun évènement récent mettant mon moral à zéro, au contraire, je commençais à me demander si cela était réel ou juste un rêve en me réveillant le matin. Qu'aucun soucis ne m'arrive, qu'aucune personne ne cherche à me piéger, à me ridiculiser ou autre acte malveillant. Non, rien de tout cela, juste une vie sans tumultes et complications du quotidien. Mon esprit trop compliqué chercher la petite bête qui allait venir tout gâcher, mais rien ne venait. Mon état devant cette image devait en être la cause. Sauf qu'un bruit assourdissant retentit dans ce petit restaurant, ce qui m'enleva de mes rêveries. Me tournant délicatement pour ne rien risquer, mon regard passa furtivement la pièce du regard pour s'arrêter sur le sol, un verre était tombé sèchement, des éclats de verre sur toute une surface, à côté de l'entrée plus précisément. Et je commençais à brûler, brûler de l'intérieur. Mon coeur s'accélérait pour l'entendre taper tout à coup sur mes tempes, d'une vitesse affolante, la gorge sèche, comme si je n'avais bu depuis des jours. Je ne comprenais ce qui m'arrivait, je posai pour me soutenir mes deux mains sur le mur, dos à celui-ci. Bouche ouverte, je restais là, ne comprenant ce qui m'arrivait, hébétée de la situation. Aucun souvenir assez.. fâcheux me parvenait, ma réaction était donc totalement démesurée, ou tout simplement incompréhensible. Fermant ma bouche d'un coup sec, je ne voulais que personne me voit dans cet état de.. de peur? Je ne savais qualifier ce qui m'arrivait, je ne pouvais donc logiquement pas répondre aux questions que l'on pourrait me poser.

Sortit à toute vitesse devant une même réaction des personnes présentes dans ce lieu : étonné, curieux. Curieux de savoir le pourquoi du comment. Je me retrouvais donc dans la rue, mon sac posait délicatement sur l'épaule après cette sortie plus que théâtrale, respirant une bonne bouffée d'air frai. J'étais sans repère, aucun repère. Terrorisée par la peur, je ne pouvais bouger me faisant bousculer par les passants. La politesse n'était pas de mise aujourd'hui, comme tous les jours à vrai dire ici.. Levant la tête pour regarder quelque chose, me changer les idées, je repensai soudain cette fameuse image, avec ce ciel si bleu, si rayonnant grâce au soleil et son feu. En ce jour, sous mes yeux, ou plutôt au dessus, ce ciel, je le retrouvais en vrai, réel, et non sur un simple bout de papier. Je fermais les yeux, ouvrant es bras maintenant à l'horizontal formant une ligne droite, j'inspirais profondément, en me disant que tout allait se passer pour le mieux, malgré l'incident qui venait de se passer. Ma tête pencha délicatement sur le côté droite avant que je ne réouvre les yeux, rabattant mes bras le long de mon corps. I'm nowhere. La vie était courte, autant en profiter jusqu'au bout n'est-ce pas ? Partant en direction du centre ville de San Fransisco, un déclic venait de se passer, une seule image et ma vie avait prit une nouvelle tournure. Ne jamais se fier aux apparences, la leçon était bien retenue. On n'a qu'une mère, on n'a qu'un père, comme on n'a qu'une seule vie. Avançant d'un pas décidé dans les rues de SF, un sourire restait dessiné sur mes lèvres fines, mes yeux plein d'espoir et d'envies, pétillants à souhait, mes cheveux rabattus derrière mes épaules par ce vent si doux. Sauf que.. je me serrais attendue à tout, sauf à ça, comme on dit.. Oh, oh, oh, très cher Nikolaï. Trois jours que je n'avais pas eu de nouvelles de sa part, trois jours que nous avions replongés dans le passé, avions couchés ensemble. Était-ce une erreur? Oui, non? Je n'en étais pas convaincue, au contraire.. Être si prêt de lui, l'enlacer, le toucher, je ne demandais pas mieux. Mais ce n'était donc pas possible apparemment.. Mes conclusions furent brèves et atives. Pour causse, il était entouré de quatre jeunes filles, je ne m'étonnais donc pas qu'il ne donne de nouvelles, ou en voie un simple message. J'étais trop fière pour l'avouer mais cela me fit un pincement au coeur malgré tout, il m'avait manqué, mais mon esprit le démentait, ce qui m'arrangeait bien. Curieusement je traçais ma route, sans lui adresser un seul regard, une seule réflexion, et c'était tant mieux. Relevant la tête, quelques instants plus tôt rentré dans mes épaules pour me faire des plus discrète, je pensais que le raffut était passé mais que m'avait-il prit de penser de telles choses? Sentait une main se glissant dans la mien, je tressaillis à son contact. Nikolaï, était-ce lui qui venait de me prendre la main? A peine eus-je le temps de finir ma pensée que je sentis qu'il m'entraina quelque part, où, je ne savais pas vraiment, je n'étais pas dans sa tête. Il s'arrêta dans une petite ruelle, où la lumière pénétrait par simples traits, certaines s'arrêtant sur nos corps. Nous étions à l'écart du reste des passants, me demandant pourquoi il m'avait amené ici après trois jours sans nouvelles. Un grand mystère. Un sourire et un simple salut, c'est tout ce qu'il avait trouvé à me dire ou faire? Apparemment oui. Je lui rendis un bref sourire par politesse, même si le voir me réchauffait le coeur. Parler? Maintenant? Et pourquoi maintenant et pas pendant ces trois derniers jours Nikolaï? Ah.. Nos regards ne se lâchaient pas, un intense échange que j'appréciais particulièrement. Un peu? Alors il n'en avait que pour quelques secondes, peut-être trop occupé à déjà retrouver toutes ces groupies. Je retins un soupir, ne voulant montrer mes émotions, mes sentiments, mes simples pensées. Tu as quelque chose de précis à me dire? Ajoutais-je mon regard toujours plongeait dans le sien. Il ne pouvait s'échapper, s'il avait quelque chose à me dire, c'était le moment où jamais. Mais il était toujours plein de surprises, ne sachant donc pas à quoi m'attendre. De plus, son côté Delta me faisait frémir à l'idée que le lendemain de nos ébats, Nikolaï avait peut-être couché avec une autre fille, déjà.. Peut-être n'étais-je qu'une fille parmi les autres, un coup comme ça, une fille anonyme pour lui, qu'avais-je pu m'imaginer. Cette nuit ne représentait peut-être rien pour lui, tandis que pour moi.. Mon esprit me jouait des tours, des sales tours. Insistant sur l'intensité de mon regard je repris. Non parce que si ce n'est pas si important à tes yeux, je peux te laisser retourner avec ces filles dans la rue, ébats quand tu nous tiens. Je grimaçais à cette simple phrase et cette simple idée, décrochant mon regard du sien. Aurait-il compris mon allusion, mon sous-entendu ou non? Fixant à présent le sol, je me souvenais tout à coup pourquoi j'avais eu cette fameuse réaction dans ce petit restaurant, ce bruit. Mon passé me rattrapait définitivement tous les jours.
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MessageSujet: Re: did we make a mistake ? • leelaï did we make a mistake ? • leelaï EmptyDim 2 Oct - 0:00



    LEELAÏ Cause there'll be no more sunlight if I lose you, baby. There'll be no clear skies, if I lose you, baby. Just let the clouds, I will do the same if you walk away. Everyday, it will rain. I'll never be your mother's favorite. Your daddy can't even look me in the eye. Oh if I was in their shoes, I'd be doing the same thing, sayin' there goes my little girl walkin' with that troublesome guy.


L'amour, le vrai, m'est inconnu. Du moins je l'ignore. Pourquoi ? Parce qu'il me fait peur. Je suis effrayé à l'idée d'être dépendant d'une fille au point de sentir mon coeur imploser si elle finissait par me laisser tomber. Les histoires d'amour, à mes yeux, sont vouées à l'échec. Alors de mon côté, je me contente d'aimer les choses qui sont inépuisables. Les filles, qui ne cesseront jamais de craquer sur moi. Le sexe (qui va avec les filles). Les belles voitures qui sont de plus en plus incroyables. Le sport, qui permet de se vider l'esprit. Les nanosciences car il y a toujours moyen d'aller de l'avant. La taquinerie qui est un bon moyen de rester inoubliable, même si parfois cela me vaut quelques gifles. Et un tas d'autres choses. Mais je fais toujours en sortes de me tenir à distance de l'amour, celui qu'on dit avec un grand "A". Je m'éloigne des sentiments, je fais tout pour les fuir. Mais j'ai peur de commencer à m'essouffler, de finir par me lasser de ma vie d'éternel playboy, d'éternel dragueur. À un moment, je serai dépassé, et j'aurai besoin de changement. Je finirai par tomber amoureux, je le sais, malheureusement pour moi, c'est inévitable. Et c'est bien cela qui me terrifie. Quand ce moment arrivera, il me faudra un temps d'adaptation. Je serais certainement perdu, et incontrôlable, j'enchainerais sûrement les erreurs. Et l'éventuelle fille dont je serai amoureux en subira les conséquences, mais si elle me connait assez, elle devrait comprendre qu'il est impossible de changer la nature d'un bêta du jour au lendemain comme si de rien n'était. Il est d'ailleurs impossible de changer la nature de quiconque en un claquement de doigts.

Alors que, comme à mon habitude, je draguais quelques filles dans la rue, Leevah fit son apparition dans la foule. Et mon esprit commença à s'embrumer, jusqu'à devenir complètement confus. Mon ex, mon amie, mon amante ? Qui était-elle à mes yeux ? Comment devais-je la définir alors que nous avions recouchés ensemble il y a peu elle et moi ? Sachant qu'à la base notre relation était purement amicale ? Je n'aimais pas ça, cette impression de ne pas contrôler la situation. Si la sigma n'avait aucune importance pour moi, alors je me ficherai bien de tout ça. Elle n'aurait été qu'une fille de plus à ajouter à mon tableau de chasse. Sauf que les choses étaient clairement différentes. Car j'étais sincèrement très attaché à elle, au point de ne pas vouloir la perdre, vraiment pas. Et l'on pourrait croire que logiquement, notre aventure tous les deux cette nuit-là n'avait été qu'une erreur, qu'un simple faux pas. Sauf qu'au fond de moi, j'avais un drôle de pressentiment, comme si cette nuit avec Leevah était sensée m'ouvrir les yeux sur la réalité. Une réalité que je refusais de voir, car j'avais peur de découvrir ce qu'elle pouvait bien cacher. Mais j'avais tout de même tenu à rattraper la belle brune avant qu'elle ne disparaisse dans la foule, abandonnant ainsi de bien charmantes compagnies, bien qu'elles me semblaient moins agréables que celle de la sigma. Attraper Leevah par la main m'avait fait un drôle d'effet. Peut-être parce que je savais que dans cette ruelle vers laquelle je ne dirigeais, les choses allaient changer. Pour le meilleur ou pour le pire. Car tout allait être tiré au clair, et des conclusions allaient certainement s'établir suite à notre nuit ensemble. Aussi, notre relation, bien qu'elle avait été distante ces derniers jours (par ma faute je l'avoue), dépendait de ce qui allait se passer au cours des prochaines minutes. Face à Leevah, suite à mon "salut" désastreux, je me sentais idiot. Je bafouillais, à cause du malêtre qui m'occupait petit à petit. Mes yeux n'arrivaient pas à lâcher les siens, j'étais bien trop absorbé par la beauté qu'elle dégageait qu'il m'était presque impossible de réfléchir à ce que je disais. Je l'avais misérablement invitée à discuter. Pitoyable. Et son "Ah…" fut tout à fait compréhensible. Moi, Nikolaï Jackson Ulysse Sidney Dior Duma, pour la première fois de ma vie, je me sentais mal à l'aise face à une fille.

Avais-je quelque chose à lui dire ? Nos regards ne se lâchaient pas, et je réfléchissais à ma réponse. Mais avant que j'eus le temps de la formuler, elle reprit la parole, faisant allusion aux filles avec lesquelles j'étais il y a encore deux minutes. Elle avait dû me surprendre avec elle. Mais sa réaction était-elle de la jalousie ? Il y avait de grandes chances pour qu'en effet, ce soit le cas. Suite à ses paroles, Leevah lâcha mon regard, fixant ainsi le sol. Et mon coeur se pinça. Car j'avais peur que ma nature de dragueur l'ait blessée. Pourtant, celui qu'elle avait vu avec ces filles, c'était juste moi, moi et seulement moi. Séduire était ma spécialité, mon point fort… Cela faisait partie de moi. Je ne savais pas exactement ce qu'elle attendait de moi, mais j'avais l'étrange sentiment de ne pas la mériter. De ne pas être celui qui lui fallait. Mais au fond de moi, il se passait quelque chose. Mon estomac se tordait. Ce n'était pas douloureux, mais plutôt agréable. C'est alors que je compris. Elle était là la réalité. Au fond de mon estomac. Tambourinant dans mon coeur. Juste là sous mes yeux. Fronçant les sourcils et baissant le regard à mon tour, je laissai échapper un soupir. C'était impossible. J'étais un bêta, un vrai, et tomber amoureux m'étais impossible. Je refusais d'y croire… Mais pouvais-je passer à côté de ça ? Pourrais-je fuir éternellement ce sentiment, autant plaisant qu'effrayant ? Non, c'était certain. Du moins, je ne voulais pas finir ma vie en tant qu'éternel célibataire. Il faudrait à un moment donné que j'affronte ma peur de l'amour. Mais ce moment était-il arrivé ?

"Je suis désolé Leevah, mais j'ai toujours été comme ça, à draguer sans arrêt…" Je relevai doucement les yeux, mon coeur se pinçant une nouvelle fois lorsque j'aperçus le visage de la sigma qui fixait toujours le sol. Je ne savais pas quoi lui dire, ni comment lui dire. Je ne savais pas non plus comment agir. Rester à distance ? Ou bien la toucher pour la réconforter ? Je n'étais pas certain qu'un contact puisse la réconforter, mais pourtant, j'avais envie de sentir à nouveau sa peau contre la mienne. Je fis alors un petit pas en avant, mais au moment où j'allais tendre ma main vers la sienne, ma peur me tétanisa. Car je réalisai seulement la signification de ce geste. Une marque d'affection, de tendresse. Comme une marque de faiblesse. Pour moi, dévoiler mes sentiments, c'était comme ôter toute armure, être sans défense, à la merci de la personne en face. Un sentiment qui m'horrifiait par dessus tout. Car jusqu'à présent, tout était sous contrôle, sous mon contrôle. Je maitrisais chaque relation que je pouvais avoir avec les autres. Mais celle que j'avais avec Leevah, je ne la maitrisais plus désormais. Respirant un bon coup, je repris la parole. "Est-ce que tu es jalouse de ces filles avec qui j'étais ?" Je l'interrogeais du regard, ne cherchant pas à l'humilier, loin de là. Juste à la rassurer. "Parce que si c'est le cas tu ne devrais pas. Car tu es importante à mes yeux Leevah, et c'est bien ça le problème…" Je ne me reconnaissais plus. Où était le Nikolaï tête à claque, ne se souciant que de lui-même, adepte des relations sans futur ? Absent peut-être. En vérité, mon coeur prenait le dessus. Faire du mal à une personne qui m'était aussi chère, j'en étais incapable. Je n'étais pas un véritable salaud au fond, j'avais toujours respecté les filles. Et les relations que j'avais entretenues avec chacune d'elles étaient toutes claires. Pas de sentiments. Parfois, elles éprouvaient des choses pour moi, mais dans ce cas je faisais en sortes de ne pas les blesser. Seulement, je n'avais jamais été confronté à la situation inverse. Je fermai les yeux, me retrouvant dans le noir. J'espérais ainsi être un peu moins impressionné par la réalité. Je me mis alors à murmurer, juste assez fort pour qu'elle m'entende, comme honteux de ce que j'allais dire. "Si tu veux savoir, je n'ai jamais eu autant peur. Et je ne comprends pas très bien ce qui m'arrive pour être franc… Éclaire moi Leevah, dis moi ce qu'il en est s'il te plait..."

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MessageSujet: Re: did we make a mistake ? • leelaï did we make a mistake ? • leelaï EmptyMar 15 Nov - 0:08

corbeille :plop:
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