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MessageSujet: ABOUT A MISTAKE • AMBRAE&ELZ ABOUT A MISTAKE • AMBRAE&ELZ EmptyLun 10 Jan - 1:37



Il ne pouvait s’agir que d’une erreur. S’en était une. Alors qu’Elzbieta voulait envoyer un mail à une amie pour lui faire part de son mariage, et ainsi l’inviter, elle n’avait fait qu’une seule faute. Inversant seulement deux lettres, le « e » et le « a », elle avait ainsi envoyé son invitation, non pas à « Ambrea », mais à une certaine « Ambrae ». Elle la connaissait déjà, enfin de réputation, sans plus. Quoiqu’elle en ait déjà entendu parler aussi par le fait qu’elle ait été la petite amie d’Anton Miller. Ce qui en revient tout de même à sa réputation. Qui ne connait pas Anton ? Qui ne connait pas Ambrae ? Bref, qui ne les connait pas ? Juste après avoir envoyé ce mail, elle reçut une réponse, comme quoi elle s’était trompée de destinataire. Vérifiant l’adresse, elle se rendit compte que la personne disait vrai. Elle s’excusa, et s’en suit une conversation entre les deux jeunes filles. Durant toute la soirée, elles discutèrent, tchatèrent. Son opinion sur Miss Wellinghton changea. Jusqu’ici, elle ne l’appréciait pas, pour la simple et bonne raison qu’elle était avec Anton. Etrange non ? Il ne s’agissait pas de jalousie, car elle n’aimait pas Anton, elle ne le connaissait même pas personnellement. Elle trouvait juste qu’elle avait énormément de chance de sortir avec un tel homme. Il est beau, populaire, sportif, il a l’air très sympathique, en gros le mec presque parfait. Elle en rêvait presque. Oui, elle rêvait d’être avec un homme comme lui. Avant qu’elle ne le « connaisse », elle ne savait pas quelle visage mettre sur ce « fantasme » amoureux, sur ce fantasme purement physique aussi, maintenant elle avait trouvé le visage, une tête. La sienne. C’était bien trop étrange pour elle. Elle rêvait d’un mec inconnu, d’un mec qui ne connaissait même pas son existence. Et même maintenant, alors qu’elle est sur le point de se remarier avec James, elle n’arrête pas d’y penser. Pour en rajouter encore une couche, elle se met maintenant à parler à son ex. Un signe ? Pas du tout ! De toute façon notre Alpha n’y croit pas, en ce genre de choses. Les coïncidences, non ça n’existent pas pour elle. Après de longues heures à parler à cette jeune fille, elles se dirent au revoir, allant chacune retrouver leurs lits respectifs. Cette nuit, encore une fois, elle rêva d’Anton, mais ce rêve se tranforma en cauchemar. Alors qu’elle avait enfin échangé un baiser avec ce bel Iota, James arriva, stoppa tout, et s’en suit une longue et infinie dispute entre les deux mariés. Elle se devait d’arrêter de penser à lui. Et maintenant qu’elle sait qu’ils ne sont plus ensembles, elle commencerait presque à se dire qu’elle pourrait avoir de la chance avec lui. Complètement folle. Ca en devenait même ridicule. C’est ce qu’elle se dit lorsqu’elle se réveilla. Elle y pensa même durant toute la matinée, que ce soit dans sa salle de bain, sur la route de l’université, car oui elle avait dormi chez elle cette nuit-là, ou même en cours. Il était dans sa tête et voulait pas en sortir. Nelligan avait tout autant été dans sa tête, mais c’était tellement différent qu’elle ne savait pas comment se débarrasser de cette image. Il ne manquerait plus qu’elle le croise dans les couloirs de Berkeley. Les coups de minuits sonnèrent, elle alla donc dehors, pour s’asseoir dans un coin, manger un petit truc, et lire. Sur le chemin, elle y rencontra Amb’. Il est vrai qu’au début elle se demanda ce qu’elle devait faire. Aller la saluer, ou faire comme si elles ne s’étaient pas parlé durant toute la soirée. Les deux solutions étaient possibles. La brune se trouvait avec des amis, des personnes qu’Elz ne connaissait pas, et de nature timide, elle n’osa pas avancer vers eux. Donc, elle opta pour la deuxième possibilité. S’éloignant, elle alla se trouver un arbre un peu plus loin, s’y installa et prit son livre. Le livre ouvert à la dernière page lue, elle sentit une présence. Elle leva la tête et remarqua Ambrae. Le livre fut tout de suite refermé, elle se leva. Faire la bise, ne pas la faire. Amies, pas amies. Juste connaissances ? Comment devait-elle se comporter avec elle ? « Salut Ambrae. Comment tu vas ? Pas trop fatiguée d’hier soir ? » Se coucher vers les une heure du matin, ça peut être difficile le lendemain matin. Elle en faisait les frais tous les jours. L’arbre se trouvant juste derrière elle, elle s’y appuya. Son regard était dans celui de l’ex-copine de A.Miller. Pourquoi avait-elle quitté ses amis pour venir la voir elle ? Aucune idée. Son regard fit ensuite un tour autour d’elles, regardant ainsi les étudiants qui se trouvaient dehors à cette heure-là, tout comme elles-deux.
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MessageSujet: Re: ABOUT A MISTAKE • AMBRAE&ELZ ABOUT A MISTAKE • AMBRAE&ELZ EmptyLun 10 Jan - 3:03

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Je n’avais pas cette habitude d’adolescente à flâner sur ma messagerie instantanée. Ma possession de cette option informatique à but premier de communiquer avec des personnes de près ou de loin ne me servait qu’en cas d’extrême urgence. Un message à mes parents pour ne pas faire exploser mon forfait de téléphone portable en interurbain, un message à un collègue de cours demandant de communiquer les dernières notes importantes pour l’examen de la semaine prochaine, autrefois un courriel remplis de tendresse à l’égard du voleur de mon cœur. En cette soirée peu pertinente, j’avoue avoir osé passer au travers de mes options habituelles. Après m’être vernis trois fois les ongles de doigt par cause d’insatisfaction – sans passer par les doigt de pieds, soyons raisonnable - avoir zappé de chaine en chaine sans rien trouver de bien à la télé, je m’étais levé me dirigeant d’un pas nonchalant vers la fenêtre de ma chambre universitaire. Soulevant le voile léger de mon habillage de fenêtre je fus consternée de voir la pluie de nouveau frapper le verre de cette dite fenêtre. Un orage maintenant, depuis quelques heures d’ailleurs, ce qui me clouais à ma chambre pour la soirée. Me laissant tomber à dos sur mon lit, j’échappai un soupire d’ennuie. Que faire bordel durant une soirée de ce genre, soit quoi faire de possible et de non déjà réalisé. Ouvrant mon ordinateur portable, je n’aurais pu déjà deviner ce qui allait se produire. Mon œil se dirigea automatiquement vers l’horloge numérique du coin droit affichant intégralement vingt-et-une heure trente. Me connectant sur ma boite de réception instinctivement, je découvris un nouveaux mail arrivée d’il y a à peine deux minutes extrait d’une adresse inconnue à mes souvenirs. En l’ouvrant, mon incompréhension en pris une dose de plus. Ne serait-ce que l’e-mail m’était inconnue, la dite personne – visiblement étudiante à Berkeley - m’invitait à ses noces comme si nous étions des copines de longue date. Dans une nature de grâce et de gentillesse, je signalai donc à cette inconnue qu’il s’agissait probablement d’une erreur. Certes, j’adorais les mariages. Les noces étaient une idée d’idylle romantique qui me fascinait. Un vœu, une bague, de blanc vêtue s’approchant vers son homme dût et promis, la mariée était le centre de l’adoration pour la journée qui pour elle et son mari prenait tout son sens. Une journée d’amour pure dans un monde de brute. Et bien que les mariages, fictifs ou réels, étaient une adoration de ma part, quoi de pire que d’aller à un mariage où personne ne nous connaissait ? Enfin, personne selon nous, parce qu’au final de réputation qui ne connaissait pas Ambrae Bass Wellinghton. J’avais si longtemps fais couverture des web gossip et des articles spéciales de Watch Out, même le pire idiot du monde qui ne m’ai jamais croisé me connais de nom au moins. Soit connue pour la dite ‘’ salope de première qui couche d’un Miller à un autre ‘’, soit pour la dite ‘’ Petite amie du sportif de l’école le plus canon’’, j’étais sans le vouloir – et sans vantardise – dans le vocabulaire de plus d’un. Tantôt jalousée par une, tantôt détestée de l’autre, ce n’étais pas avec plaisir que l’emploi de mon prénom se faisait à mon propre égard. J’aurais préféré demeurer invisible aux yeux de tout le monde, mon monde serait moins à martyriser en ce sens. En être que la petite nouvelle brésilienne et un jour présidente des zêtas, le lendemain membre de l’équipe des cheerleaders de Berkeley. Il est vrai que prendre la parole pour défendre sa confrérie et se trémousser en jupette rouge munie de pompom assortis n’étaient peut-être pas la meilleure des solutions pour y passer inaperçue, je devais le concevoir. Ma surprise se lit assez rapidement, lorsqu’un message de réponse s’en suit. Puis un autre, et quelques trentaines de suivant. Il se trouvait que ma réceptionniste était en quelque sorte une personne que j’avais croisée de jours en jours à travers les couloirs de l’université. Soit dans la cours arrière, soit aux casiers, soit en salle de cours, j’avais côtoyé l’alpha qui me correspondait. Et sans le cacher, elle semblait elle bien me connaître tandis que pour ma part je savais de qui il s’agissait sans pour autant pouvoir décréter ses antécédents. Jetant de nouveau un œil vers l’horloge numérique, j'aperçu les deux heures du matin sonner, ayant cours tôt le lendemain je ne pouvais – et bien que je l’aurais désiré plus que tout, ce n’était pas dans mes habitudes – rester vautré devant mon portable.
Comme prédit, mon réveil fit négliger ce matin. Me coucher à des petites heures me prenait tout mon énergie au matin venu. N’ayant qu’un médiocre cinq heures de sommeil dans le corps, je me demandais comment j’allais passer au travers de ma journée. Cependant, reflet dans le miroir, j’étais aussi radieuse que si j’avais dormis dix heures. Nouant ma chevelure en une seule et unique désapprise tresse, j’attrapai mes livres et mon sac avant de sortir en route de l’université. Café d’une main, sac de l’autre, c’est exténuée que j’arrivais devant le pavillon de mon premier cours de la journée pour y retrouver Dakota et le reste de mes amis proche. Accordant un sourire à Aislynn qui était à quelque pas de moi prête à entré pour déposer ses livres, je tournai ma tête vers le reste de la cours, scrutant l’horizon. C’est alors que je la vis et que pour la première fois je portai réellement attention à elle. Sa structure osseuse, ses longs cheveux, sa frange un peu négligée – tout autant que ma tresse il fallait dire. Son sourire court et léger… méprisant ? En temps normal j’aurais dû y dire ‘’ radieux’’ ou ‘’ mort de fatigue’’, car c’était la réalité, maintenant je la jugeais que du regard. La veille, tout semblait si idyllique. Maintenant, pourquoi ressentais-je ce petit morceau de haine montant en moi quand elle me fixait. Appuyée contre cet arbre, loin de moi, c’était comme si elle m’appelait en renfort. Je m’étais montrée adorablement et surprenant gentille avec toutes les personnes que j’avais croisé à Berkeley, sans dire qu’avec certaines mon enthousiasme n’avait pas fait long feu, elle – pourtant – me semblait détestable d’un ‘’quelque chose’’ inconnue. Tout dans son attitude, dans sa façon de me regarder et de me scruter me le démontrait.
M’approchant vers elle, je ne sais pas du tout ce que je tentais d’y faire. Peut-être simplement la saluer ou alors lui demander de me regarder autrement. Maintenant plongée dans son livre, il me semblait hors du possible de me jeter sur elle en exigeant un regard plus approprié, je devais maintenant opter pour la salutation. Trop tôt pour la bise, trop tard pour un bonjour aimable, je me perchais vers elle, Elzbieta, décrocha elle-même maintenant son regard des lignes remplis d’écrits de son livre. « Je vais bien, un peu fatiguée je le conçois. Heureusement que les cheerleaders ne s’entrainent pas ce soir, j’aurais déjà sentis l’abus de boissons énergiques pour suivre le rythme !» Souriais-je à sa requête. « Et toi alors? Tu as plutôt l’air matinale » N’étais-ce pas de l’hypocrisie de ma part ? Pour certains si, pour moi je répondrais non. Bien que je méprisais chacune de ses paroles pour un ‘’je ne sais quoi’’ encore inconnu à mes yeux, je tentais réellement de prendre une bonne et sérieuse discussion avec elle, quitte à ce qu’elle me confie ce à quoi se résumais mon dédain. Elle n’avait rien de mal en somme, alors pourquoi la maitriser. Je voyais déjà Dakota au loin disparaître de mon champ de vision en s’éloignant dans la cours et Aislynn franchir le seuil de la grande porte. C’était elle versus moi maintenant. Et dans se combat de catch entre nos deux regards, je sentais déjà qu’aucune de nous deux prenait de l’épuisement. Serrant le bijou de mes apaisements, je me rappelai ma raison de vivre tout en posant mon regard sur celle-ci. La gourmette toujours à mon poignet, rassurée, je relevai les yeux vers mon interlocutrice. « Comme ça, tu te maries. C’est une bonne nouvelle, ça ! Félicitation, en tout cas. » Un a zéro pour Ambrae. Next round ?
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MessageSujet: Re: ABOUT A MISTAKE • AMBRAE&ELZ ABOUT A MISTAKE • AMBRAE&ELZ EmptyLun 10 Jan - 12:34

Comme quoi on peut se faire des amis n’importe comment, de toutes les manières possibles. Bien entendu, pour le moment, il était encore impossible de définir la relation qui s’installait peu à peu entre Ambrae et Elzbieta. Elles ne s’étaient parlé que par messages. Amies virtuelles ? Elles pourraient très bien le devenir. Mais pourquoi n’être que virtuelles alors qu’elles fréquentent la même université. Le virtuel peut très bien devenir la réalité. En ce qui concerne Elzbieta, de nature timide, elle peut avoir plus de facilité à parler par mails, qu’en face, surtout pour une première fois. D’ailleurs, dès qu’elle fut levée, en enlevant ses pensées vers Anton, elle se mit aussi à appréhender cette journée. Allait-elle voir, rencontrer la brunette ? Mais surtout irait-elle lui parler, pour effacer cette virtualité. Elle en doutait fortement. Elle n’était vraiment pas le genre de personnes à faire le premier pas. Timidité, voyons, timidité. En tant que bonne femme, et même futur femme, ses premières pensées devraient aller vers James, le mari. Mais ce ne fut pas le cas. Anton était présent, mais aussi Ambrae. Le « couple » était dans sa tête, et elle n’arrivait pas à se chasser ces images de la tête. Elle ne faisait que d’y penser, les voir s’embrasser, se prendre dans les bras chacun. Heureusement, qu’elle ne se les imaginait pas faire l’amour, ce serait vraiment pur folie cette fois-ci. Et si un jour quelconque cela lui arrive, elle se promit d’aller dans un couvent…quoique non. Mais elle ferait vraiment tout son possible pour l’oublier. Parce que oui, enfin de compte, elle ne faisait pas grand-chose non plus pour ne pas y penser. Elle aimait cette idée de fantasmer sur lui. Elle n’y pouvait rien : elle avait envie de l’avoir comme fantasme. Difficile de suivre les cours, et même de les rattraper en ayant en tête qu’une chose ; un homme, une femme. C’est bien de fantasmer, cela arrive à tout le monde. Il ne faut juste pas que ça nous perturbe complètement, ou que l’on rate nos études, juste à cause de cela, ça serait vraiment trop bête. Elle réussit donc à se concentrer durant la dernière demi-heure de cours avant l’heure du déjeuner. Elle comprenait les trois-quarts des paroles du professeur. Elle avalait tout, elle était en quelque sorte hypnotisée par le cours qu’elle suivait : la littérature française. Bien qu’elle ne comprenne pas tout, elle écoutait, et notait tout ce qu’elle pouvait. Elle allait par la suite, travailler de son côté pour pouvoir comprendre pour le prochain cours qui avait lieu le lendemain matin. Ca sentait encore une bonne veillée tard la nuit. Vite fait, bien fait, elle se retrouva à l’extérieur, sur le campus. Des étudiants entraient alors que d’autres sortaient. Des étudiants couraient, surement en retard, d’autres flânaient, ou bien encore d’autres étaient comme Elz, ils marchaient tranquillement, pour se trouver un endroit où se poser. Il y avait des tables à dispositions, tout le monde les prenait. Tant mieux pour eux, mais Elzbieta n’aimait pas se retrouver à une table assise, en train de lire. Cette image était trop typique des intellos. Elle était une Alpha, mais elle n’aimait pas non plus le fait qu’on puisse la comparer à une intello, et seulement à une telle personne. Bien sur qu’elle aime étudier, bien sur qu’elle ne fait presque que ça. Mais elle a tout de même une vie, et en dehors des cours, elle peut très bien ne pas se comporter comme telle une étudiante de cette confrérie. Si elle était entrée dans cette confrérie, c’était surtout pour se retrouver avec des personnes comme elle, mais non pas pour avoir une image de fille qui ne fait qu’étudier, même si au fond c’est ce qu’elle est. Durant toute son enfance, son adolescence, elle n’a entendu parler que d’elle en tant que l’intello de la classe. Depuis, ce terme « intello » elle ne peut plus le supporter. Elle préfère largement qu’on lui dise tout simplement qu’il s’agit d’une jeune fille intelligente. C’est tellement plus « français », et plus correctement dit. Ayant enfin trouvé l’arbre sous lequel elle allait se poser pour lire son livre, elle y alla. Entre temps elle avait aperçut le presque mademoiselle Miller. C’est vrai qu’il y eut un temps de réflexion se demandant si elle devait aller la trouver, pour au moins la saluer. Mais non. « Darkest Fear » l’attendait. C’était le titre du roman qu’elle était en train de lire. Elle ne l’avait que commencer ce matin, en attendant de pouvoir commencer le cours, et elle se trouvait déjà vers une cinquantaine de pages. Le livre lui plaisait. Elle n’arrivait pas à s’en détacher, et se connaissant, elle savait qu’elle allait le finir le lendemain. Elle pensait donc déjà à ce qu’elle pourrait lire par la suite. Pas de livres qu’elle avait spécialement envie de lire. Un tour à la bibliothèque s’imposait. Aucune lecture ne fut possible, car Ambrae venait la saluer. Au moins, entre les deux, il y avait une timide, et une autre non. Ce fut tout de même l’Alpha qui débuta la conversation. « Je vais bien, un peu fatiguée je le conçois. Heureusement que les cheerleaders ne s’entrainent pas ce soir, j’aurais déjà sentis l’abus de boissons énergiques pour suivre le rythme ! » Avec une telle réponse, elle se sentait comme une vraie amie. Elle ne lui racontait pas sa vie, mais presque. Un petit sourire se fit. Les cheerleaders, ah que dire sur elles. Elles ont très souvent une sale réputation. Les gens aiment les comparer à des « salopes » ou même dit plus vulgairement à des « putes ». Faux, complètement faux. Dans une vie antérieure, Elzbieta savait qu’elle l’avait été. C’était quelque chose qu’elle appréciait. Ce fait de supporter son équipe sportif, en dansant, en faisant des figures, très original. Il n’y a qu’en Amérique que cela existe, ou plutôt que ça se pratique très fréquemment. Bien ce que Watch Out avait pu dire sur cet Ambrae, Elz n’y faisait pas attention. Elle n’aimait pas juger sur les simples dires d’une personne inconnue aux yeux de tous, qui s’amuse à informer les jeunes de la vie des autres. On est jeune, chacun en profite comme il le souhaite. Mais il est vrai, qu’elle n’aurait jamais vu Amby être une pom-pom girl. Surement une raison pour pouvoir supporter son amoureux, l’homme sa vie : Anton, sportif à ses heures perdues. Co-président de l’équipe même. « Et toi alors? Tu as plutôt l’air matinale » A ce moment-là, elle ne pouvait pas encore savoir ce qui trottait derrière la tête de la jolie Iota. Hypocrisie ? Elzbieta n’en avait reçut aucun sentiment, quoiqu’elle aurait du, vu la façon dont elle l’avait regardé il y a encore quelques minutes. Pas du mépris, mais plutôt de la haine. Une petite touche de haine, je vous laisse imaginer la raison, toujours la même. Elle lui répondit alors tout naturellement, de la même manière que fut posée la question. Sans pointe d’hypocrisie de sa part. « Disons que je suis habituée à ce rythme, donc je tiens le coup. Il le faut bien.» Elle aurait pu en rajouté des choses, lui parler comme elle l’avait fait un peu plus tôt, mais elle n’osa pas. Elle préférait rester, on va dire, neutre. Pas d’excitation à penser qu’elles pouvaient devenir amies. Et elle fit bien, très bien, vue la façon dont la discussion prit le relais. Elle ne comprenait, ou du moins elle ne voulait pas comprendre. Rêvait-elle ou la Miss le « cherchait » ? Voulait-elle vraiment jouer à cela avec elle ? Elle ne savait pas comment prendre cette remarque, la laisser passer en douceur, ou y répondre comme elle venait de lui parler ? « Comme ça, tu te maries. C’est une bonne nouvelle, ça ! Félicitation, en tout cas. » Un point pour Ambr’, très bien. Elz n’allait pas se laisser faire, lorsqu’on la cherchait, on la trouvait très vite. Ce n’est pas dans sa nature de répliquer de la même façon que les personnes en face d’elle. Elle avait toujours préféré laisser faire, se taire. Ca calmait tout seul les gens. Mais cette fois-ci c’était différent. Leur relation « amicale » s’il y avait lieu d’être, n’allait pas commencer de cette façon-là. Elle se devait de montrer à Ambrae qu’elle peut très bien répliquer. Hésitante sur ce qu’elle allait dire, elle ne sut pas trop si elle devait le lui dire ou non. Elle décida en fin de compte de le dire. Tant pis pour Ambrae, après tout, c’était elle qui avait débuté cette compétition, ce round. « ll faut de tout sur Terre. Alors que des couples se concrétisent grâce à des mariages, d’autres se terminent par des ruptures, hein Ambrae ? » Pas besoin de préciser de qui elle voulait parler. Son interlocutrice allait très bien me comprendre. Elles étaient donc à égalité, n’est-ce pas ? Elzbieta, étant plus grande que l’autre jeune fille, aurait pu prendre un air supérieur, mais elle ne le fit pas. Elle ne le prenait jamais d’ailleurs. Ce n’était pas de sa faute si Amb’ était petite, et non grande.
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MessageSujet: Re: ABOUT A MISTAKE • AMBRAE&ELZ ABOUT A MISTAKE • AMBRAE&ELZ EmptySam 15 Jan - 9:15

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Il ne faut jamais juger les gens. Au contraire, apprendre à les connaitre par soi-même avant de se faire une opinion préconçue d’eux était la meilleure solution pour ne jamais être déçue des autres au premier regard. Dans ce cas-ci, je n’avais pu regarder Elzbieta dans les yeux avant de la juger, surement qu’à cette solution mon avis aurait différé. Que par de simples paroles virtuelles, à priori peut-être imaginaires, si j’avais eu à la classer, j’aurais aussi bien pu y dire ‘’amie’’. Maintenant que j’avais croisé son regard, je pouvais la déclasser de ce rang jusqu’à preuve qu’elle en veuille le contraire. À un point toujours de bonheur avec elle, un once de mépris à mon tour dans ma voix, je me fis pollie de lui répondre à sa question. Je n’étais pas le genre de personne à me retenir sur x ou y sujet. Entre amis ou en cours, je n’étais jamais timide d’exprimer mon point de vue. L'entregeant et l’esprit de meneuse ne manquait point à l’appelle. Je n'avais aucune opposition à partager avec Elzbieta mes passe-temps ou mes activités extrascolaires. Il faut avouer que ceci n’est pas un secret pour personne. Les cheerleaders de Berkeley étaient reconnue. Soit par notre présence aux matchs, soit par notre costume que nous pouvions porter en cours. Et à cette affirmation, étant nouvellement iota, la jeune alpha devait bien se demander ce que je faisais dans une équipe d’encouragement. Il faut bien se l’avouer, plusieurs avaient dû se poser la question. Mon arrivé dans cette confrérie avait été prématurée, peut-être même n’avait-elle jamais été expliquée. Ce n’y était point pour y voir Anton, comme je pouvais avoir accès aux matchs sans ce rang, mais pas passion. Si personne ne me posait la question, je ne pouvais rarement répondre avoir été longtemps membre de l’équipe de gymnaste de mon lycée. Bien que mon adolescence reposant sur conneries et fêtes n’ait pas été des plus faciles, j’avais des centres d’intérêt dit normaux pour ma tranche d’âge. La gymnastique et le cheerleading n’étaient pas de semblables disciplines, mais dans les deux cas la souplesse y était demandée. Le rythme, la précision, l’effort. Sauts, acrobaties, pyramides, danses dans les enchainements. Mais ma venue dans les iotas était beaucoup plus importante que de la danse, dans le cas contraire j’aurais aussi bien pu être admise chez les sigmas. Le sentiment d’appartenir à un tout, à une équipe, de faire tous pour un et un pour tous, d’encourager ceux qui nous sont importants. Donner tout pour notre équipe. Toujours être amené à donner son 110%, sachant qu’une erreur peut simplement nous déclasser. C’était tout à fait moi. Fonceuse, croquant la vie à pleine dent, défiant même les dangers. J’écoutais attentivement la réponse de mon interlocutrice qui à cette effet me spécifiait d’y être habituée. Courageuse en un sens. Un tel rythme de vie me semblait inhumain. S’endormir tard, se lever tôt : personne n’était super man. Si se lever aussi tard que s’y être coucher étaient une alternative, je ne disais pas non, dans le cas contraire une nuit de moins de huit heures de sommeil étaient à mon avis incomplète. Je tentais aussi bien que de mal de prendre des nouvelles d’elle, sans cela je serais demeurée avec ma bande de copain, mais toujours avec ce regard de malice qu’elle me brandissait, j’avais un mal fou à garder mon sang froid. Ses dernières paroles, par contre, me donnèrent envie de meurtre. Je plantai mon regard dans ses yeux. De petite taille, comme la plus part des gens elle me dépassait de près d’une tête, elle ne m’intimidait pourtant point. J’étais à ce point confiante, que son regard ou même ses paroles ne pouvaient m’atteindre. Sa réplique, pointilleuse de mon avis, passa amèrement. Je ne pouvais la laisser couler douce alors qu’elle en profitait par la gratuité de ma situation pour se convaincre d'être supérieur à moi. Je ne me considérais jamais comme ‘’meilleure’’ qu’une autre personne, mais ici je refusais d’être la dévalorisée. Je compris à cet instant un part de cette haine dont ma nouvelle confrontation était alimentée : Anton. Ce que je ne savais pas, par contre, était le pourquoi du comment. Ce qui poussait Elz à me jalouser à ce point. « À ce sujet, pourquoi se passer la bague au doigt si jeune. De nos jours, on trouve mieux pour faire dans l’originale » dis-je simplement, sans arrières pensés visibles. Pourquoi se marier si jeune, alors ? Pour attirer le regard de la foule sur sois ? Le mariage étant supposé en être un acte symbolique, de confiance et de promesse, comme pouvons-nous promettre si jeune de rester fidèle à tout jamais, sans avoir d’abord commis d’erreur. Pour ma part, je l’avais commis. Et pour l’avoir vécu, je comprenais que jamais plus je ne recommencerais. Qui pouvait nous prouver qu’elzbieta ou voir son compagnon de vie, James ou Dave ou je ne sais pas trop, étaient fais l’un pour l’autre. Je ne voyais que d’autres raisons que leur envie d’attirer l'attention des autres. Je voyais déjà le coup d’éclat de Watch out : une mariée abandonnée à l’hôtel. Puis je repris le monologue que je n’avais pas terminé, sourire aussi hypocrite que la façon dont elle avait eu de me balancer sa réplique gratuite. « À moins qu’il n’y est une raison… la seule raison – outre une grossesse effrayante, ce qui ne pas tout de même pas poussé à me marier – qui me vient à l’esprit semble un remord qui l’ont espère s'effacera une fois avec cette personne. Par ailleurs, ce genre de remord est immortel. On semble avoir ce piteux sentiment de n’être point assez bien pour la dite personne et égoïstement, on veut se prouver être amoureuse à un tel point que les liens du mariage en sont notre dernier recourt » je levai ma tête vers elle pour planter mon regard dans ses yeux. Mon remord à moi était Joe, cependant j’avais passé par-dessus à travers les jours. De bonnes discutions et la volonté de ne plus faire souffrir celui que j’aimais m’y avait aidé. Pour Elzbieta, je sentais une autre chose. Quoi, je n'aurais su le dire. « Où alors simplement, voilà ce qu’il manque : un peu d’amour » je lui souris de nouveau. « reprenant tes paroles, dans un cas comme dans l’autre : lorsqu’un couple se celle, un autre peut aussi bien se détruire» et en me remettant avec Anton, allais-je peut-être détruire involontairement cette demoiselle, alimentée par la jalousie incomprenable envers celui qui m’était dû. Elle allait se marier, vivre le bonheur absolu, pouvait-elle simplement arrêter de mépriser les autres parce que ‘’ses désirs n’étaient pas des ordres’’. Ce qu’elle me voulait d’Anton, jamais je ne lui laisserai la chance de l’avoir, quitte à me battre jusqu’à la mort.
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MessageSujet: Re: ABOUT A MISTAKE • AMBRAE&ELZ ABOUT A MISTAKE • AMBRAE&ELZ EmptyVen 28 Jan - 19:23

Cela devait être de famille : se marier jeune. Presque comme une maladie génétique, on ne peut pas s’en défaire aussi facilement, et malheureusement on doit vivre avec, durant toute sa vie. Bien sur c’était beaucoup moins grave qu’une vraie maladie, mais il n’empêchait pas que cela pouvait embêter Elzbieta. Cette union lui était tombée dessus sans qu’elle ne demande rien, c’était inévitable. Elle avait été obligée de se marier avec son compagnon. Généralement, on ne peut pas vraiment s’en plaindre, surtout si on n’a rien payé, parce que oui ils n’ont eut aucun frais à payer pour ce mariage. Ce fut l’autre couple qui avait tout payé. La gêne. Voilà ce qu’elle avait ressenti lorsqu’elle s’était « incrustée » à leur mariage, pour le leur piquer. Alors que lors d’un mariage on souhaite que tout le monde nous regarde, on a qu’une envie, c’est de crier à tout le Monde qu’on va se marier avec celui que l’on aime. C’était différent cette fois-ci, elle aurait aimé être un grain de sable, un grain de sable parmi tant d’autres sur une plage. Un grain de sable qui était sur le point de s’unir avec l’eau, la mer. Mais il y avait eu tous ces regards posés sur eux deux. Malgré que ce ne soit pas leur moment à eux, les invités avaient été compréhensifs, et avaient accepté d’accepter à cette autre union célébrée au même moment. Il est donc normal de réfléchir à tout ça, de se poser des questions. Parler avec Ambrae lui ferait surement voir la vérité en face. « À ce sujet, pourquoi se passer la bague au doigt si jeune. De nos jours, on trouve mieux pour faire dans l’originale » C’est vrai. Pourquoi ? Pourquoi avait-elle accepté ? Par peur de perdre James ? Ou tout simplement que ses futurs beaux parents aient une mauvaise opinion à son sujet ? Et si elle leur avait dit la vérité depuis le début ? Si ils avaient su que cet enfant n’était pas le leur, pas celui de James, mais d’un autre, celui d’un violeur ? Trop de questions, et avec des « si », on pourrait refaire le monde, la vie sur Terre. Pourquoi employer ce petit mot qui ne sert qu’à supposer des choses qui n’arrivent que très peu souvent, ou alors pour revenir en arrière, et vouloir changer le cours de la vie : impossible. Elle en avait marre de ne dire que des « et si… et si j’avais fait ça, et non ça… ». Toute cette histoire n’en finirait jamais. Elle le savait. Un vrai –faux- mariage allait avoir lieu de nouveau. Pourquoi faux ? Parce qu’après tout, notre jeune fille était-elle sur de vouloir se marier à lui ? Ils l’étaient déjà. Toujours précipiter les choses. Cela en devient insupportable. Mais la joie de vivre ce moment est tellement plus forte que le doute, qu’elle a arrêté de se poser des questions depuis peu. Maintenant, c’était Ambrae qui s’y mettait. Comme si elle avait lu dans ses pensées et qu’elle voulait l’aider à prendre la bonne décision. Ca ne pouvait pas être la vérité, même si elle aurait lu dans ses pensées, aurait-elle voulu l’aider ? Surtout depuis que ce round en était à un partout. « À moins qu’il n’y est une raison… la seule raison – outre une grossesse effrayante, ce qui ne pas tout de même pas poussé à me marier – qui me vient à l’esprit semble un remord qui l’ont espère s'effacera une fois avec cette personne. Par ailleurs, ce genre de remord est immortel. On semble avoir ce piteux sentiment de n’être point assez bien pour la dite personne et égoïstement, on veut se prouver être amoureuse à un tel point que les liens du mariage en sont notre dernier recourt » Sans s’en rendre compte, la nouvelle IOTA faisait réfléchir Elz. « Où alors simplement, voilà ce qu’il manque : un peu d’amour » Et surement qu’elle avait vu juste : ce mariage ne servait qu’à lui prouver leur amour. A prouver que ce mariage forcé n’avait pas été si forcé que ça. Elle la détesta. Elle la haïssait d’avoir vu aussi juste du premier coup. Au fond d’elle, elle avait toujours su les réponses aux questions qu’elle se posait, mais elle n’osait pas y penser, elle préférait se mentir. Amby la lui mit, la vérité, bien en face des deux yeux. Elle ne pouvait plus reculer maintenant. Elle allait devoir trouver quelque chose à lui répondre. La brunette venait de gagner le match en disant cela. En déstabilisant sa partenaire, elle avait marqué l’ultime point, et le dernier. L’ALPHA est très mauvaise perdante, mais elle sait s’y faire. Elle venait de perdre. Elle ne savait plus quoi lui répondre, à part approuver tout ce qu'elle venait de lui dire. Pourquoi ne pas se confier ? Amb’ n’hésitera pas une seule seconde à lui dire ce qu’elle pense réellement, elle ne lui cachera rien. Ainsi, elle pourra enfin se dire qu’elle prendra la bonne décision et de ne pas faire d’erreur. Tout de même, comment avouer sa défaite ? C’était trop dur. Surtout en étant face, et contre, une fille comme Ambrae. Décidemment, elle ne pouvait pas la supporter plus que ça. Déjà Anton, maintenant ça ! Intelligente, franche, réaliste. Belle personnalité, très bonne personnalité. Elle pouvait quand même lui trouver des défauts : Insupportable, énervante, exaspérante. On peut très bien comprendre alors la haine qu’éprouve Elzbieta pour Ambrae. D’un côté, elle pourrait l’envier, mais de l’autre, elle ne peut vraiment pas la voir. La haine, un sentiment auquel on n’y peut rien. « Ambrae… J’ai bien du mal à te l’avouer. Mais tu as touché juste. J’ai l’impression que tu comprends, que tu sais qu’on peut tout faire par amour, par désespoir. Non pas que je sois désespérée, je suis très bien avec James, mais… il y a toujours un mais. Je suis déjà mariée à James, et oui je veux me prouver que je l’aime vraiment, pour être sa femme. Que notre amour en vaut la peine. Je ne sais pas comment tu as fait pour voir aussi juste, et me le dire aussi précisément. C’est à contrecœur que je te le dis, tout ça, ces confessions, mais des fois cela fait du bien de se confier. C’est tombé sur toi. On peut dire que tu m’as bien cherché aussi. » Ce n’était pas si difficile de s’avouer vaincue. Elle l’avait fait. Maintenant, qu’allait faire Ambrae ? Peut-être qu’elle était comme ses filles qui s’en vont dès qu’elles voient qu’elles ont gagnés. Peut-être qu’elle était différente, comme elle, et donc qu’elle allait rester pour continuer à lui parler. Elzbieta espérait qu’elle resterait, maintenant qu’elle lui avait déballé ses pensées, ce qu’elle avait sur le cœur, elle n’avait pas le droit de la laisser toute seule. Une amitié qui pouvait naitre d’un premier round entre elles deux ? Pourquoi pas ! Tout est possible sur cette foutue Terre. Ce n’est alors qu’à cet instant-là, juste après s’être confié qu’elle repensa à ce que miss Wellinghton lui avait dit. « Reprenant tes paroles, dans un cas comme dans l’autre : lorsqu’un couple se celle, un autre peut aussi bien se détruire. » Elle pensa alors à cette série qu’elle aimait beaucoup. Deux colocataires, de meilleures amies, lorsqu’une va très bien, l’autre vit un enfer. Ce que les deux jeunes filles se disaient par rapport à bonheur/malheur, on pouvait le voir très fréquemment. Cela sert à la personne heureuse d’être là, à réconforter son ami qui ne va pas bien. Du moins, c’est ainsi que madame Callahan voyait les choses, les choses de la vie. C’est aussi de la philosophie, penser, réfléchir sur la vie, ce qui s’y passe. Ce que toutes personnes aient pu dire. C’est là qu’on se rend alors compte qu’on a tous un opinion, un avis, une vue différente sur le chemin de la vie. Nous sommes tous différents, et cela, vu sous tous les angles. Le physique, la personnalité de chacun, les goûts, la pensée. Tout, mais vraiment tout. Même nos vies sont différentes. Mais comment cela peut-il être possible alors que nous sommes environ 1.9 milliards de personnes sur Terre ? Et après tout, si elle y réfléchissait bien, cela était possible. Si nous prenons ce nombre, et qu’on essaie de calculer combien de possibilités différentes entre chaque personnes vivantes sur Terre, cela donne un nombre immensément grand. Enfin de compte, la vie peut être bien faite. On est tous unique, et c’est ce qui donne le sens de la vie. « Serais-tu en train de penser que si tu te remets avec Anton cela casserait mon mariage ? » Elle avait tout aussi le droit qu’elle de lire en elle. Dans ses pensées. Elle avait peut-être raison de penser un tel truc, mais il se pourrait qu’elle n’ait pas besoin de se remettre avec ce bel homme pour que ce mariage n’ait pas lieu. Même si elle s’était confiée, elle continuait à la détester. Elle avait envie de reprendre sa revanche. Elle avait envie de la faire souffrir, bien qu’elle soit trop gentille pour une telle chose. Elle n’avait pas envie qu’elle se remette avec ce sportif, et elle ferait tout pour que ça n’arrive pas. Elle n’oserait tout de même pas le draguer et se mettre avec lui, juste pour le simple plaisir de ne pas la voir avec lui. Deux raisons la poussaient à ne pas le faire : elle aurait l’impression d’utiliser l’homme, ce n’était pas correcte, il n’avait rien à voir dans cette histoire… quoique si. C’était tout de même un peu de sa faute si elle haïssait son ex. Elle la jalousait, et ce parce que c’était un pure canon, il fallait l’avouer. Pour elle c’était l’homme parfait, comme le prince dans ses rêves de petite fille. Et deuxièmement, ce n’était tout simplement pas son genre de faire ça ; faire souffrir une personne en la prenant par les vrais sentiments, et surtout en jouant avec l’amour. Elle préférait alors encore continuer à le regarder, s’imaginant tout et n’importe quoi avec cet être à la perfection. C’était complètement stupide comme situation. Elle s’en rendait compte. Mais se sentir en conflit, ça la rendait bien, n’étant pas dans son genre de haïr à ce point une personne – à part celui qui l’avait mise enceinte-, elle se sentait différente. Elle se sentait aussi libre de savoir qu’elle pouvait tout faire pour la faire souffrir, même si pour cela Anton devait être au courant de son existence. Plus difficile. Ca c’est ce que tu penses Elzbieta.
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MessageSujet: Re: ABOUT A MISTAKE • AMBRAE&ELZ ABOUT A MISTAKE • AMBRAE&ELZ EmptyDim 6 Fév - 23:16

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Malheureux séparé chacun de notre douce moitié, l’âme sœur qui pèse nos maux et qui rallume nos désirs; Malheureux ensemble, nous détruisant à chaque pas dans l’obscure destin que nous devions affronter : Anton & moi n’étions maintenant qu’un passé douloureux. Trop de souffrance à nous allouer pour une seule vie. Peut-être inconsciemment avais-je tout fait pour me rapprocher de lui, autant laisser toutes différences nous frappant de côtés, pour ainsi mieux vivre à ses côtés : mes efforts n’avaient entrainés que chute libre à notre couple. Maintenant je voyais le chemin de notre amour s’écraser à vu d’œil. Honnêtement, la vérité se résignait à frapper dans ma poitrine. Je l’aimais encore. Et toujours & à jamais ce sentiment de perte resterait figé dans ma poitrine me suppliant de le laisser passer. Comment y parvenir, me direz-vous. Comment éteindre la flamme de la passion, bien qu’elle brûle seule. Aucun moyen encore possible pour mon être avait été trouvé : le seul étant de me laisser croire que je pouvais vivre sans lui au même titre qu’il pouvait vivre sans moi. Et haine, avais-je face à Elzbieta, qui elle avouait son amour – réel ou non – avec un homme qui lui était sien. L’affreuse vérité se résignait à ma jalousie envers cette preuve d’amour. Bien sûre, je rêvais d’un compte de fée moi aussi. Bien sûre, d’un jour où de blanc vêtue je défilerais cette allée de banc de bois au son résonant de l’orgue qui annoncerait ma venu. Et qu’au bout de cette allée, de noir vêtu, mon du m’y attendrait mains jointent par le stresse de nos aveux. Son regard qui se poserait sur le mien, comme si malgré nos invités, j’étais la seule existante & vivante de la pièce. Et au moment venu, échange de paroles et de promesses faites, jurant d’être fidèle d’amour, de tendresse et d’honnêteté envers l’autre nos lèvres se résignerait à se celer pour la première fois en tant que mari & femme. Bien sûre, je rêvais d’une histoire aussi fleur bleu que ceci, autant mourir que me raconter des mensonges, pourtant je n’en voulais point maintenant. Je voulais réussir à prouver à mon mien, mon cœur encré dans le sien, que j’éprouvais bonne amour face à lui. Que seul nous prouver que rester seuls ne ferait aucun bien. Ni à lui, ni à moi. Elzbieta, bien qu’elle ne soit nullement une personne à qui je voudrais du mal, provoquait en moi haine & dégout. Dégout de me faire sentir toujours plus coupable que je l’étais déjà. Je m’en voulais, toujours plus chaque jour. Il n’y avait pas une seule seconde de ma vie à laquelle je ne prenais pas sur moi et moi seul tout le tord que j’avais causé. Ni même Joe n’était coupable : j’étais fautive. Et je voulais ne l’être que pour donner une raison à ce monde de réunir peut-être un jour à nouveau les jumeaux Miller. Aujourd’hui face à elle, la vérité ne cessait de venir se coller à moi. J’étais bonne à jeter aux cachots. Si les méthodes du moyen-âge étaient toujours actuels, j’aurais été brûlée vive. Coupable de meurtre. Le meurtre de toutes les personnes de mon entourage. De ce que je savais, j’avais rendu malheureux même les plus pétillants de ce monde. Aujourd’hui, j’en payais le prix. Maintenant, je voulais tout annuler. Renverser le sort, abaisser les barrières. Je ne m’aimais point et je ne voulais que personne ne m’aime pour en souffrir. Peut-être avais-je forcé tout ce monde à m’en vouloir pour qu’ainsi il ne souffre plus de moi. Je voulais ne blesser que mon cœur, pour épargner les âmes innocentes. Tout comme lui, tout comme elle.
Avoir raison n’étais pas une habitude chez moi. Je fessais & enchainais erreur par-dessus erreur : je me résignais à n’être que cause perdu. Puis aujourd’hui, je me penchais sur moi. Aucune cause n’est perdue tant que l’on y croit. Et je croyais au fait que l’une envers l’autre nous pouvions apporter un réconfort quel conque. Elzbieta autant que je pouvais l’être était une bonne personne. Il fallait simplement mettre rancune de coté pour s’en apercevoir. Je lui souris tendrement, bien que mes yeux avait été étonnés par ses paroles, écoutant mot à mot ce que déesse du visage me racontait. Je n’avais envie de la narguer de ma précision. En fait, si je comprenais et si je visais si juste c’était qu’en un sens je pouvais – par mes expériences – comprendre ce que l’amour nous faisait à tous. « j’arrive à te comprendre, au même point que tu arrives à me comprendre. Au fond, Elzbieta, nous avons plus de points communs que nous voulons croire. Et bien que l’on veuille se l’avouer, chacune peut comprendre la douleur de l’autre. Bien qu’elles diffèrent, nous vivons des choses similaires. Je ne pourrais me confier à toi, pas autant que tu as su le faire, parce que c’est dans ma nature, mais sache que ça me touche…. Ce que tu vis avec James, j’ai su le vivre à mon tour. J’ai su que l’amour vrai nous pousse à agir autrement, comme si on perdait toute raison. Parce que j’ai aimé au même point que tu as pu aimer. L’amour c’est douloureux… mais lorsque l’on s’y engage, on accepte à un certain point le fait de souffrir un jour ou l’autre. Par nos actions ou celles des autres. Ne regrettes jamais ce que tu fais par amour, c’est la seule façon d’être déçu de nous. Par ailleurs, regrette les actions à contre-amour que tu as pu poser, celles qui brises des vies » effectivement, j’avais brisé des vies à mon tour. Je comprenais, au fuir et à mesure que je parlais avec Elzbieta, ce que j’avais fais de mal dans ma vie. Consommer un faux amour avec une personne qui n’était pas celui que j’aimais m’avait tué. Woody m’avait autant tué. Et ma séparation m’avait tué, mais au fond j’avais été la seule à causer ma mort. Je regardais Elzbieta avec attention. Je la comprenais de m’accuser ainsi, par mes paroles. Alors avec calme, toujours posée, je renchérie à sa question. « Aucunement. À tout moment de la journée, les gens vivent des choses lorsque d’autres s’étendent. Une vie disparait, une autre apparait. Une personne pleure, une autre sourie. Je ne suis pas si cruel pour souhaiter le malheur à une personne, encore heureux ! » Je basais les yeux. Mon passé se défilait devant moi. Je n’arrivais à placer mes idées en ordre. Doucement, mon visage revint au sien. « Je pense que nous avons besoin du soutien de l’autre, parce qu’au fond nous sommes les seules à savoir exactement ce que l’autre vie… Tu ne penses pas ? » Je ne voulais pas m’avouer vaincu pourtant je devais. J’avais perdu envie de mener une guerre. Elle comprenait à quel point j’aimais cet homme. Si elle voulait s’engager dans une bataille sanglante, je la laisserai la mener parce que la force me manquait. Elle était la seule en qui je pouvais faire confiance, et je priais pour que cette confiance ne se retourne pas contre moi. Faire confiance aux gens m’avait toujours pris un moment. En temps normal, je me montrais amicale & sympathique, toujours pleine d’énergie, sans pour autant me confier. Aujourd’hui, je sentais avoir besoin de l’inverse pour mieux avancer. Comme si ma rencontre avec Elzbieta déclenchait en moi quelque chose de nouveau. Les portes s’ouvraient & se fermaient. Peut-être que grâce à elle, je trouverai la force de me faire confiance à mon tour et par ce fait même mieux vivre. Vivre normalement, en somme. Elzbieta était peut-être celle qui fallait pour rendre ma vie différente, comme elle parvenait à me faire parler différemment déjà. Confidences, la clé de notre début d’amitié, osais-je penser.
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MessageSujet: Re: ABOUT A MISTAKE • AMBRAE&ELZ ABOUT A MISTAKE • AMBRAE&ELZ EmptyJeu 10 Fév - 4:17

Elzbieta commençait à ne pas comprendre pourquoi tout le monde voulait connaitre l’amour. Pourquoi chaque personne sur Terre voulait tomber amoureux. N’importe quel amour ne mène à rien. A rien. On pourrait alors nous répondre que si, avec l’amour on se sent heureux, épanoui, on fonde une famille, la vie est belle. C’est vrai, mais l’amour n’est pas le fondement de tout cela. On peut très bien avoir une famille sans pour autant connaitre l’amour. Bien sur qu’on est heureux, on sent une once de liberté nous envahir, mais un jour ou l’autre, tout cela s’écroule. On perd tout en une seconde alors qu’il nous a fallut des jours, voire des mois pour construire cette amour, cette vie aux côtés de la personne concernée. C’est tellement facile de tomber amoureux, mais tellement dur de s’en défaire. Notre jeune fille ne comprenait pas pourquoi « Dieu » avait créé ce sentiment. Bien qu’elle soit avec James, elle commençait à se dire qu’elle n’aurait jamais du s’engager dans une telle relation avec lui, lui qui était son meilleur ami. Elle allait le perdre. Elle le sentait. Mais comme on le dit très souvent : les sentiments, et surtout l’amour, ça ne se commande et décommande pas aussi facilement. Ca vient, ça repart, et ça revient. Après tout, oui, l’amour c’est ce qui fonde notre vie. Il y a des personnes qui ne vivent que pour ça, d’autre qui s’en fichent complètement, mais tout le monde connait l’amour un jour. Certains très tôt, d’autre plus tard. On connait tous au moins une fois ce qu’est le grand amour, on a tous notre premier vrai grand chagrin d’amour. Notre première fois qui est souvent lié à notre premier amour. Tout est lié. Les vies de chaque personnes est tellement différentes mais tellement ressemblante en même temps. La vie peut être très bien faite, tout comme au contraire, très mal faite. Certains avaient de la chance, d’autre pas du tout. Jusqu’ici Elzbieta se sentait chanceuse, mais il y a une fin à tout. Elle allait en faire les frais plus tard, pour le moment elle se contentait tout simplement de se « confier » à Ambrae. Elle avait vu juste, c’est pourquoi Elzbieta s’était sentie à l’aise pour se confier, et lui raconter un peu ce qu’elle ressentait, ce qu’elle pensait au fond d’elle. Elles ne se connaissaient pas encore très bien, voire pas du tout. Cela pouvait être un bon point. D’ailleurs, elle en était même sur qu’Amby allait l’aider dans les décisions qu’elle devait prendre. « J’arrive à te comprendre, au même point que tu arrives à me comprendre. Au fond, Elzbieta, nous avons plus de points communs que nous voulons croire. Et bien que l’on veuille se l’avouer, chacune peut comprendre la douleur de l’autre. Bien qu’elles diffèrent, nous vivons des choses similaires. Je ne pourrais me confier à toi, pas autant que tu as su le faire, parce que c’est dans ma nature, mais sache que ça me touche…. Ce que tu vis avec James, j’ai su le vivre à mon tour. J’ai su que l’amour vrai nous pousse à agir autrement, comme si on perdait toute raison. Parce que j’ai aimé au même point que tu as pu aimer. L’amour c’est douloureux… mais lorsque l’on s’y engage, on accepte à un certain point le fait de souffrir un jour ou l’autre. Par nos actions ou celles des autres. Ne regrettes jamais ce que tu fais par amour, c’est la seule façon d’être déçu de nous. Par ailleurs, regrette les actions à contre-amour que tu as pu poser, cellent qui brises des vies. » Sa façon de parler. Elle ne saurait pas comment le dire, mais elle appréciait hautement sa façon de parler, à Ambrae. Elle était précise, très compréhensive. Elle allait droit au but, sans passer par plusieurs chemins pour que ses phrases en fin de compte ne veuillent rien dire. C’était tout le contraire. Elle était directe, et très précise dans ce qu’elle voulait dire. Notre Alpha n’eut pas de mal à comprendre ce qu’elle voulait lui dire. Tout ce qu’elle venait de dire, Elzbieta le pensait. Mais l’entendre d’une autre bouche que la sienne, lui fit du bien. Elle se sentait tellement moins seule à penser ça. C’est pour cette raison qu’il faut toujours parler de ses problèmes à des personnes qui ont connu, vécut la même chose. Ces personnes peuvent nous conseiller beaucoup plus, et mieux que n’importe qui, qui ne serait pas ce que c’est de vivre tout cela. Elle avait, de ce fait, de prendre Amb’ dans ses bras et la serrer contre elle. Pour la remercier. Elle ne s’était peut-être pas confiée comme elle l’avait fait, mais elle s’en fichait. Elle n’avait pas dit tout cela pour qu’elle fasse de même par la suite. « L’amour c’est tellement compliqué… J’en ai assez de souffrir à cause de ça. J’ai peur, du coup, à me forcer à faire quelque chose dont je n’ai pas vraiment envie en fin de compte. Simplement parce que je n’ai pas envie de souffrir encore une fois, ni de faire souffrir. On est tellement heureuse quand on aime qu’on ne se rend pas compte qu’un jour ça risque de nous blesser encore plus que la joie, le bonheur qu’on vivait. Ce n’est pas proportionnel, et c’est injuste. Parce que sinon on souffrirait beaucoup moins. » Submergée par ses émotions, elle ne sut pas si elle avait réussi à être aussi précise que sa nouvelle ami, dans ce qu’elle voulait lui faire comprendre. Mais, elle savait qu’elle comprendrait, elle le devait. Entre filles, on se comprend toujours, non ? En voyant cette jolie brune, elle n’aurait jamais imaginé qu’elle puisse avoir souffrir comme elle, elle semblait si épanouie, comme toutes ces cheerleadeurs, grand sourire sur les lèvres. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle, qui d’autre avait pu souffrir comme elles deux ? La rousse qui venait d’apparaitre avec son portable à la main, ou bien encore cette autre brune qui était entrain de manger, seule à une table. Et les hommes dans tout ça ? Que deviennent-ils eux ? Souffrent-ils autant que les filles ? Bien sur que oui. Ils ne le montrent pas. A cause de leur fierté, du fait qu’ils sont le « sexe fort ». Miss Strauty a toujours détesté ça : le sexe fort. D’accord, elle, est faible, mais ce n’est pas pour autant qu’elle doit se soumettre à tous ces mâles. Son cerveau commença à bouillir de l’intérieur. Elle n’avait pas beaucoup dormi, la fatigue se faisait ressentir. En plus, les nausées commencèrent à arriver. Elle détestait cette grossesse. Saleté de gosse. « Aucunement. À tout moment de la journée, les gens vivent des choses lorsque d’autres s’étendent. Une vie disparait, une autre apparait. Une personne pleure, une autre sourie. Je ne suis pas si cruel pour souhaiter le malheur à une personne, encore heureux ! » Elle l’avait mal jugé, très mal même. Tout de suite elle avait pensé qu’Ambrae avait dit cela dans une mauvaise intention, mais elle avait eu faux sur toute la ligne. Elle hocha la tête, pour la baisser légèrement, honteuse de s’être fait des idées sur la brunette avant même de la connaitre un peu mieux. Ce n’était pas son genre. Et elle aurait aimé mettre tout cela sur les hormones, mais ce n’était pas non plus son genre. Elle n’arrivait pas à être d’accord sur le fait que les hormones puissent être la cause de la mauvaise humeur d’une personne. Apparemment les filles sont de très mauvaise humeur lorsqu’elles ont leurs règles… Elzbieta n’a pas remarqué cet effet-là sur elle. Du coup, elle n’y croit pas. Pourtant, elle aurait y croire ; pouvoir s’excuser auprès d’Ambrae, en rajoutant qu’elle est ainsi à cause de sa grossesse. Ca ne serait que pure mensonge. Elle décida donc de fermer la conversation, du moins d’oublier ce petit incident. « D’ailleurs tu sais qu’une espèce d’animal disparait toutes les vingt minutes ? … Je ne sais pas pourquoi je te dis ça, mais ce que tu m’as dit, m’a fait penser à ça. Alors que nous deux, nous sommes en train de discuter, comme tu l’as dit, des personnes meurent, des femmes accouchent, enfin le monde ne fait que de changer, et on ne s’en rend pas compte. Ca se fait tout naturellement. Quand j’y pense, je trouve ça tellement… enfin c’est la vie quoi. » Sans réellement le vouloir, elle avait mit en avant sa culture générale, et par contre, là, oui c’était son genre de parler de n’importe quoi. De ce qui lui venait à la tête lors d’une quelconque conversation. Elle ne se gênait pas. Comment se souvenait-elle d’un tel truc depuis toutes ces années ? Ca l’avait marqué. Elle n’avait alors que quatorze ans lorsqu’on lui avait dit cela, elle avait été choqué. Depuis elle n’avait pas oublié : une espèce qui disparait toutes les vingt minutes, trois espèces en seulement une heure. Incroyable. Par contre, elle ne se souvenait plus du chiffre de morts et de naissances, bien qu’elle l’ait apprit aussi. S’en était tout aussi bouleversant. Comment cela se peut-il que le monde se refasse aussi « naturellement » alors qu’elles ne se rendent compte de rien ? Tranquillement en train de parler d’amour. « Je pense que nous avons besoin du soutien de l’autre, parce qu’au fond nous sommes les seules à savoir exactement ce que l’autre vie… Tu ne penses pas ? » Jusqu’ici, elle n’avait pas osé le dire, mais bien sur qu’elle pensait exactement la même chose. C’est comme si elle avait trouvé une autre « elle » en Ambrou. Jusqu’à maintenant elle s’était sentie seule à vivre tout cela, mais ce n’était plus le cas. D’un seul coup, elle eut un élan d’amour pour la Iota, et ne put s’empêcher de la prendre dans les bras, comme elle l’avait voulut il y a quelques secondes. Elzbieta se retrouva donc à faire un énorme câlin à la jeune fille qu’elle ne connaissait que depuis la veille. Pourtant, elle avait déjà l’impression de la connaitre depuis plus, comme si elle avait toujours été en elle. Etrange comme sensation. Elle était bien ses bras. Elle avait trouvé une nouvelle amie, une confidente. Elle allait être là pour Amb alors. Elle se le promit à elle-même. Elle pensait à cela, mais du côté de Wellingthon ? Elzbieta défit son étreinte, et la regarda. Essayant de déchiffrer un peu ses pensées, mais elle n’y arriva pas. « Excuse-moi, j’en avais besoin, de ce câlin. Mise à part ça, je suis complètement d’accord avec toi. Entre nous, c’est partit d’un mail égaré, à … comment dire ; de l’affrontement à propos de je ne sais quoi. Mais pour terminer, je pense que ça peut se finir à une belle amitié, si on s’y met à deux. » Elle lui offrit un très chaleureux sourire. Pour lui montrer que ça venait du cœur, et qu’elle pensait vraiment tout ce qu’elle disait. Que ce n’était pas un piège. Elle en voulait vraiment de cette amitié, elle voulait pouvoir avoir confiance en elle. Serait-ce possible ? Peut-être, surement. Très probable d’ailleurs.
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