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Murder we • Andy

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MessageSujet: Murder we • Andy Murder we • Andy EmptySam 1 Oct - 18:39

Murder we • Andy 647730bannyuri3

Maintenant une semaine que je n'étais plus avec Andy. Sept jours ça peut paraître futile, mais c'était plus dur qu'il n'y paraît pour moi. Après tout, en quatre ans, j'avais toujours été plus ou moins avec lui. Première fois que je le quittais, comme si je l'avais pris de vitesse en fait, vu que c'était lui qui m'avait quitté le jour où il m'avait trompé. Ma claque, ras le bol de me faire engueuler toute la sainte journée, j'avais attrapé mes affaires, les avais mise dans un sac et on the road again, loin de la maison commune. Et pourtant, je l'aimais toujours. Il n'y a pas vraiment de grande logique à tout ça, seulement le fait que je ne supportais plus de l'entendre hurler toutes les cinq minutes pour un rien. A force c'est vraiment pesant, donc mieux valait mettre les voiles, c'est pas une vie de tenir comme ça, pas un couple en tout cas. Ou désastreux au possible. Je n'avais pas envie de m'empoisonner les journées à cause du café, de la voiture, ou de toutes les autres conneries qu'Andy pouvait me reprocher. Au moins, j'avais trouvé mieux maintenant : un type du genre béni oui oui. Qui pliait sous toutes les demandes. J'ai envie d'aller là bas ? Okay on est parti dans les cinq minutes qui suivent. J'ai envie de ça ? Pareil. Et surtout, le must du must : le calme absolu. Nouveau petit ami, un type en droit avec moi, amoureux depuis des lustres. Le soir même de la rupture, j'avais ramené mes affaires jusqu'à chez lui, la bouche en cœur, en lui révélant mon amour absolu pour ses beaux yeux depuis des années. Le baratin à la con pour qu'il m'ouvre la porte de sa villa. Robbie avait mordu à l'hameçon, trop heureux, comblé, pour se rendre compte de la grande arnaque dans laquelle je lui avais mis le nez. L'amour rend aveugle comme on dit, et j'en tirais tous les avantages. Riche comme Crésus le Robbie. Papa et maman dans le pétrole, ça rapporte. Sa propre villa, avec son bout de plage, bateau et compagnie, bref la jeunesse dorée de San Francisco. Ce week end d'ailleurs, il m'emmène en Floride, deux jours dans un hôtel. Le pied absolu, mis à part le fait que Robbie n'était pas Andy. Gentil, généreux, calme, mais il n'avait pas ce quelque chose que possédait Andreas et qui me plaisait. Je n'aurais pas pu tomber amoureux de lui, mais rester en couple avec pour des mois voire des années oui : la vie sur un petit nuage et les pieds en éventail d'un bout à l'autre de la planète. Encore une fois, s'il n'y avait pas Andy.

Fin de cours de droit administratif, Robbie commence à commenter tout ce que le prof avait pu nous cracher comme infos. Génial, je me tape les trois heurs en deux fois, ma journée est terrible. Je l'écoute sans rien dire, balançant des hum de temps en temps pour lui montrer que je suis la conversation, et essaye d'éviter la foule d'élèves qui se précipite à la cafet. « Tu veux qu'on mange en ville ? » Enfin arrêté, merci seigneur, je tourne le visage vers mon nouveau petit ami, glissant mon bras autour de sa taille en secouant légèrement la tête. « Je reprends dans une heure, j'ai une option. On va à la cafet. » Pas d'objection, Robbie fronce juste un peu du nez. Il n'aime pas vraiment ça, la cafet. Plus du genre à aller manger dans un truc cher même pour le déjeuner ; ou faire un pique-nique dans un jardin public – il est ridiculement romantique aussi lui, autre large différence avec Andy -. […] Plateau entre les mains, on finit par se trouver une table dans le réfectoire, ce qui n'est pas si évident. Le Vietnam à côté c'est rien. Je pose mon plateau sur la table, laissant échapper un soupir en regardant la bouffe dessus. « En fait on aurait du aller en ville, quitte à arriver en retard. » La bouffe me déprime vraiment. Robbie également qui avait fait chier en choisissant vu qu'il était végétarien. Et on se retrouve comme deux abrutis à manger du pain et une pomme. Avec ça on va aller loin. Au pire, on restera tous les deux minces, pas un gramme de pris avec cette quantité astronomique de nourriture. Rob hausse les épaules, échappant un petit rire en me glissant qu'il n'est pas encore trop tard. Il est mignon. Si il est trop tard maintenant : je suis assis, je ne bougerai pas sauf obligation. La flemme me tuera, déjà que ce matin je l'avais renvoyé chier quand il m'avait demandé de venir courir avec lui. Je n'avais pas fait de sport depuis le lycée, je n'allais pas m'y remettre maintenant. La loque. Autre grande différence avec Andy : Robbie n'avait pas insisté, n'avait pas hurlé non plus. Le doux son du silence, avant qu'il ne revienne dans le lit commun. J'ai l'impression de faire une cure de sommeil, de repos en ce moment.
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MessageSujet: Re: Murder we • Andy Murder we • Andy EmptySam 1 Oct - 19:28

Murder we • Andy Tumblr_lrjusjYXYA1qewg7lo1_500

.SOAN & ANDREAS.
. MURDER WE .

Poussant un léger grognement, je passe une main au niveau de mon front tout en gardant mes yeux fermés. Bordel. J'ai un de ces mal de crâne. Je commence à remuer très légèrement tout en ramenant la couette un peu plus sur moi, m'apprêtant au passage à me rouler en boule dans celle-ci, histoire de retrouver mon sommeil. Il y a quelque chose qui cloche. Les paupière toujours closes je tire sur ma couette, mais il y a comme une résistance. Agacé je finis par ouvrir les yeux et me retourne dans mon lit afin de voir ce qui coince. Hum. Mon réveil est assez brutal pour le coup. Une blondinette est allongée à quelques centimètres de moi et accessoirement nue. C'est vrai qu'en y regardant de plus près, je suis également à poils sous ma couette, ce qui me laisse largement deviner ce qui a bien pu se passer entre elle et moi. Pourquoi elle ne s'était pas tirée après notre folle nuit cette conne ? Elle a cru que ma baraque était une auberge de jeunesse ? En appuie sur mes avants bras je me laisse finalement retomber sur le matelas, poussant un soupire totalement blasé. Si il y a bien quelque chose que je déteste, c'est que mes coups d'un soir restent à pioncer chez moi. Non, on baise et après on se casse. Voilà ma façon de voir les choses. D'un mouvement tout sauf délicat, je soulève la couette et me lève de mon lit avant d'enfiler un boxer et un vieux T-shirt qui trainait sur le sol de la chambre. Dans la foulée je me penche vers ma table de chevet et pousse tout le bordel qui y traine afin de choper mon paquet de clopes et m'en allumer une. J'inspire une grande latte et recrache la fumée. Clope pendant au bout des lèvres je fais le tour du lit et enlève brutalement la couette du lit. Posant ma main sur l'épaule de la nana en question, je commence à la secouer afin qu'elle émerge. « Oh ! Réveil toi bordel ! » Je gueule pendant que cette dernière ouvre à peine les yeux. J'attrape ses affaires qui sont éparpillées sur le sol et lui lance à la figure. « Ce serait pas mal que tu te tires. C'était sympa nous deux mais ca va s'arrêter là hein. » J'affirme en inspirant sur ma clope avant de croiser les bras. « Allez bouge j'ai des trucs à faire ! » M'exclamais-je sur un ton relativement agacé. La nana finit par se lever du lit, enfilant rapidement ses fringues. Je crois que c'est la première fois qu'on la réveil aussi brutalement. Pauvre chérie. Du coin de l'oeil je la regarde partir et une fois la porte claquée, j'inspire un grand coup histoire de me calmer les nerfs. Et puis c'est quoi cette manie que j'ai de me taper des blondes ? J'aime pas les blondes. La journée commence vraiment bien.

[…] Ce matin c'était vraiment la course contre la montre à cause de l'autre conne. J'avais eu à peine le temps de me préparer pour aller à l'université. J'avais beau être dans une phase limite dépressive à cause de ma rupture avec Soan – ce qui explique les diverses personnes qui trouvent place dans mes draps – je n'avais pas pour autant envie d'arriver à la bourre à mon cours de musique. Pour une fois qu'un cours me branchait carrément, ca m'aurait fait chier de ne pas être accepté en classe à cause d'un retard. Guitare en main je laisse glisser mes doigts le long des cordes afin de laisser entendre un début de mélodie. Mélodie rapidement coupée avec la sonnerie marquant la fin des cours. Merde. Tant pis, je reprendrais après la pause du midi. Je crois que pour le coup j'avais vraiment trouvé une filière qui m'inspirait et me motivait vraiment. Mon ventre se met à gargouiller, signe qu'il est grand temps que j'aille me rassasier à la cafétéria. […] Plateau en main j'attends patiemment – chose plutot rare – que mon tour arrive afin de me faire servir. Reflexion à moi-même lorsque j'arrive à hauteur de la nana : pourquoi les dames de cantine font toutes la gueule et sont toutes grosses et moches ? Remarquez, c'est peut-être pour éviter que des types comme moi drague le personnel et se tape les nanas dans les toilettes de la fac. Pas bête. Aujourd'hui la cafet' ressemble avant tout à une fourmilière, les gens viennent de tous les cotés et il n'y a pas une seule place de libre. Enfin si il y en a une. Une table que mon regard repère rapidement. Soan et son nouveau petit-ami. Bad joke. Robbie, le mec que je détestais deja en temps normal, mais alors là ! Rien que de les voir tous les deux comme ca, une poussée d'énervement monte en moi. Mâchoire serrée j'avance d'un pas rapide vers eux. Une fois à leur hauteur je renverse par « accident » ma bouffe sur Robbie. J'ouvre la bouche, formant un O parfait et passe une main devant celle-ci. « Oops. » Puis je fais grincer une chaise avant de m'assoir dessus tout en faisant claquer mon plateau sur la table. « Les inséparables, comme vous êtes mignoooons ! » M'exclamais-je en affichant un sourire mesquin, puis je fixe Soan droit dans les yeux avant de reprendre sur un ton calme. « Y'avait plus de place. » En fait si y'en a une un peu plus loin, mais j'ai bien envie de les faire chier ces deux là. Je passe alors une main dans la chevelure de Robbie et lui saisit une poignée de cheveux avant de lui secouer légèrement la tête. « Tu m'en veux pas Robinet n'est-ce pas ? » Demandais-je avant de lâcher brutalement la tignasse de l'autre intello coincé. Oui, je suis jaloux.
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MessageSujet: Re: Murder we • Andy Murder we • Andy EmptyJeu 6 Oct - 12:00


Certes, ne plus être avec Andy était assez pesant. Je continuais à penser à lui matin et soir, soir et matin. Une putain d'obsession, j'étais amoureux de lui, et il semblerait que ce sentiment ne veuille pas s'éteindre malgré tous les efforts que j'avais pu faire dans le passé pour le faire taire. Accroc au fils Benson, et ce, depuis des années. On ne peut pas changer ça en quelques jours seulement, même avec la plus grande volonté possible. La vérité actuelle étant que je ne voulais d'ailleurs pas me détacher d'Andy. Je n'avais pas regretté de l'avoir quitté, au contraire, il fallait que je mette une certaine marge entre nous ; histoire qu'il comprenne que je n'étais pas un putain de clébard qu'il pouvait prendre et jeter comme il voulait, engueuler comme il le souhaitait sans aucun retour. Une sorte de vengeance bienfaitrice. D'après ce que j'avais pu entendre sur son compte – les gens parlent beaucoup -, il ne se privait pas pour profiter de cette nouvelle liberté. Couchant à droite à gauche. On ne récolte que ce que l'on sème, ça ne m'étonnait absolument pas. Forcément, j'étais un peu jaloux, mais c'était une conséquence logique à notre rupture. Je m'étais mis en couple avec Robbie, ce gosse de riches qui pouvait m'entretenir jusqu'à la fin de ma vie et plus si c'était possible, et Andy de son côté, allait jouer avec n'importe quelle chatte croisant sa route. Logique basique, à prévoir. Tant pis, ça avait toujours marché comme ça. Ça ne serait pas non plus éternel, un truc dont je ne doutais absolument pas. Andy et moi, nous sommes fait pour être ensemble, malgré tout ce qui peut nous tomber dessus. Âmes sœurs ou je ne sais quelle autre connerie, les faits étaient là. On en revenait toujours à nous deux. Duo bancale qui tenait la route comme il pouvait. La question était de savoir quand tout cela allait s'arrêter. Pour le moment, c'était encore trop tôt.

Regard perdu dans le vide, je hoche la tête de bas en haut sans vraiment écouter ce que Robbie pouvait me raconter à propos de son père, qui allait nous libérer une villa je ne sais pas trop où pour y passer le mois prochain. Cependant, un cri balancé par mon nouveau petit ami me fait sortir de ma rêverie de quelques minutes. Yeux tournés dans sa direction, je manque d'éclater de rire. Bouffe qui couvre ses vêtements, et Andy debout juste à côté, avec sa tête de connard fini. Je pose le coude sur la table, revers de la main venant cacher mes lèvres avant qu'elles ne s'étirent en un léger sourire. « Oops. » Génial, il venait nous péter sa pile. Plateau ensuite balancé sur la table, à côté de Robbie, Andy part pour s'asseoir. Mon nouveau petit ami lui hurlant de dégager. Une putain de tapette, j'atteignais absolument pas ces sommets. « Les inséparables, comme vous êtes mignoooons ! » Regard tourné en direction d'Andreas, je hoche légèrement la tête. « Tu trouves ? Ça me fait chaud au cœur que tu penses ça. » Ton fortement ironique, bien entendu. Andy quand il s'énerve, on dirait qu'il est prêt à tuer toutes les personnes présentent dans le self du regard. Ça ne m'étonnerait même pas d'apprendre un jour qu'il nous a pété un câble immense et a assassiné tout le monde. Columbine à Berkeley. « Y'avait plus de place. » Je me cale un peu mieux sur ma chaise, attrapant ma pomme au passage. Regard circulaire, pour voir le nombre de places restantes – et inutile de préciser qu'il y en avait encore quelques unes -. « Non c'est clair. Plein le self, une putain de chance que tu te sois mis à côté de nous. » Andy lève la main, attrapant les cheveux de Robbie entre ses doigts pour tirer dessus, la grande folle qui pète son apocalypse. Bordel, et ça me fait marrer. On aurait fait ça à Andy pendant notre période de couple, j'aurais directement dit, et fait quelque chose. Quoi qu'Andreas aurait totalement été en mesure de répliquer. Robbie non, un bébé ce type, ça le rend assez chou sur le coup. « Tu m'en veux pas Robinet n'est-ce pas ? » Et il le lâche. Robbie est désorienté, pas l'habitude de ce genre de comportement dans son monde parfait et calme au possible. « Et c'est quoi la prochaine étape sinon ? Tu vas lui voler son cartable ? » Pire qu'un gosse dans ces moments là, et forcément, ça me fait marrer. En toute logique. Il a toujours été d'une jalousie sans nom. Limite je m'estimais heureux certains soirs, je pouvoir sortir de mon côté, seul. Yeux légèrement tournés vers mon petit ami. « Et toi faudrait que t'ailles te laver un peu, ça pue la bouffe dégueulasse mon coeur. » Grand sourire juste derrière, il n'y verra aucun sarcasme. Regard de nouveau porté vers Andy, avec un sourcil arqué. « Bon, tu vas nous péter ta crise de jalousie ailleurs Andy ? »
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MessageSujet: Re: Murder we • Andy Murder we • Andy EmptyVen 7 Oct - 14:12

Il faut dire ce qu'il y est, le célibat c'est quand même sympa. Ce n'est pas que je n'aime plus Soan – loin de là d'ailleurs – mais il faut avouer que de pouvoir coucher de droite à gauche sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit c'est plutot cool. Tout du moins de mon point de vue. Car lorsque j'ai appris que mon ancien petit-ami – mais toujours actuellement mon mari – avait trouvé quelqu'un d'autre, ca m'a foutu en rogne. Il faut dire que j'aime lorsque tout est à mon avantage, après pour les autres je m'en tape royalement. Alors ouais, ca me fait chier de me dire que Soan se tape quelqu'un d'autre. Ca me rend complètement dingue en fait. C'est bien simple : je ne supporte pas. Lorsque Soan avait décidé de me quitter après notre dispute dans le salon de notre nouvelle maison, je ne pensais pas qu'il partirait définitivement. Dans ma tête les choses étaient simple : Soan reviendrait en pleurant comme à son habitude et moi je le câlinerais avant qu'une nouvelle dispute éclate. Nous vivions de cette façon là depuis plus de quatre ans maintenant et notre couple avait toujours à peu près bien fonctionné. L'avantage c'est que tous les deux on ne s'ennuie pas. Notre couple est loin d'être un long fleuve tranquille et je crois que c'est ca que j'aime dans notre relation. C'est complètement con je sais, mais c'est comme ca. Si tout avait été parfait entre nous je crois que je me serais vite lassé et j'aurais été voir ailleurs. Le problème c'est que j'aime Soan comme un dingue. Il n'y a pas d'autre mot pour décrire l'amour que j'éprouve pour lui. Je crois même qu'il est de plus en plus fort au fil des jours. Ca me fait une drole de sensation quand je réfléchis à tout ce que nous avons traversé tous les deux. Tout ce chemin parcouru à deux et ce depuis bientôt cinq ans. Jamais je n'aurais imaginé être aussi dépendant de quelqu'un. Tout ce que je veux, c'est que Soan revienne à la maison et que l'on reprenne tout à zéro.

Pour consoler ma peine, je me tapais la première gonzesse prête à s'envoyer en l'air dans les toilettes de l'université entre deux cours. Ce n'est pas franchement romantique comme truc mais j'agissais de cette façon là avant d'être avec Soan. Alors maintenant que nous étions séparés, c'était un peu le « retour aux sources ». Les bonnes vieilles habitudes. De toute façon, je n'allais pas pleurer sous mes couvertures pendant des jours en m'apitoyant sur mon sort. Coucher avec tout et n'importe qui était un de mes passe-temps favoris. Le meilleur qui puisse exister. M'enfin, m'envoyer en l'air ne m'empêche pas pour autant de faire une crise de jalousie lorsque je vois mon ancien petit-ami atablé avec son nouveau Roméo. Non mais regardez les ces deux là. Quel couple de merde. Le couple le plus faux de toute la Terre. Ca me faire rire. Jaune. Soan le sait très bien, j'ai toujours été le genre de mec ultra jaloux et possessif, prêt à péter la gueule de la première personne qui ose s'approcher de trop près de ma moitié. C'est plus fort que moi, je ne perds pas une seule seconde pour me diriger droit vers eux et faire semblant de renverser par accident ma bouffe sur la tronche de Robbie. C'est pas un prénom de chien ca Robbie en plus ? Peu importe, je jubille de voir ce crétin pousser un hurlement de nana en voyant la nourriture lui dégouliner dessus. D'ailleurs ce n'est pas l'envie qui me manque d'afficher un sourire sadique histoire de montrer que c'était moi le chef et la véritable âme soeur de Soan. Je leur balance sur un ton largement ironique qu'ils sont mignons tous les deux. « Tu trouves ? Ça me fait chaud au cœur que tu penses ça. » Sourire forcé de ma part. Sans perdre de temps je prends place à leur table tout en affichant un sourire ravis. Il faut dire que ca m'a fait le plus grand bien de renverser mon plateau sur l'autre intello de mes deux. La follasse me hurle de dégager de la table alors j'affirme qu'il n'y a pas d'autre place ailleurs. « Non c'est clair. Plein le self, une putain de chance que tu te sois mis à côté de nous. » Tête en appuie sur ma main droite je fixe mon ex petit-ami avec toujours ce même sourire ravis. « N'est-ce pas ? Je savais que ca te ferais plaisir Amour. 'Faut dire que c'est pas avec Monsieur Propre qu'on va s'éclater. » Affirmais-je en désignant l'autre abruti du menton. Dans la foulée je saisis la chevelure de Robbie et lui demande si il ne m'en veut pas sur un ton exagéré. Si je pouvais lui arracher la tignasse à celui-là je le ferais ! « Et c'est quoi la prochaine étape sinon ? Tu vas lui voler son cartable ? » Je fais mine de réfléchir en posant un doigt sur ma bouche. « Je pensais plutot lui voler son mec. Mec qui à la base est le mien puisque nous sommes mariés. » Affirmais-je avec un large sourire tout en levant ma main sur laquelle est mon alliance. « Et toi faudrait que t'ailles te laver un peu, ça pue la bouffe dégueulasse mon coeur. » Je lève les yeux au ciel face à cette remarque. « Bon, tu vas nous péter ta crise de jalousie ailleurs Andy ? » J'affiche une mine outrée. « Moi ? Une crise de jalousie ? De quelle crise me parles-tu Amour ? J'suis juste venue vous dire bonjour. »
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MessageSujet: Re: Murder we • Andy Murder we • Andy EmptySam 8 Oct - 16:24


Voir Andy débarquer comme ça, poser son plateau sur la table et agresser Robbie me fait marrer. Vraiment. Il avait toujours été d'une jalousie immense. Maladive même, à se demander s'il ne ferait pas mieux d'aller voir un psychologue ou quelque chose comme ça. Suivre une thérapie de groupe, au milieux d'autres possessifs dans son genre pour calmer la machine. Ou carrément le foutre sous calmant histoire qu'il nous pète pas une crise de nerfs qui se terminerait en dépression nerveuse. Certes, ça me fait du bien de le voir comme ça ; il aurait très bien pu reprendre sa vie ailleurs, avec toutes les nanas qui lui tournaient autour en espérant qu'il les prenne dans les toilettes publiques. Les chiennes, il n'avait plus la mention « en couple » sur Facebook et direct, elles essayaient de lui foutre le grappin dessus. Le beau parti, je leur souhaite bien du courage : il n'en a strictement rien à faire d'elle, juste de leur paire de miches. Dans un autre sens : j'avais fait ça de mon côté. L'après midi où j'avais quitté Andy, j'avais accouru chez Robbie – en laissant mes affaires dans le coffre de la voiture, ça va de soit -, et avait frappé à sa porte en prétextant des révisions pour le prochain partiel que j'avais mal compris. Admirons le comédien, j'ai raté une carrière à Hollywood. J'avais donc commencé à parlé cas pratiques, fiches de JP etc, posé dans son canapé, et soudain, je m'étais mis à pleurer. On devrait me donner un oscar pour cette performance. Robbie, gentil comme il était, m'avait demandé ce qui se passait, et j'avais parlé d'Andy, de notre couple foireux, le fait que j'étais malheureux et toutes les autres conneries qui me traversaient l'esprit, m'amenant à un point final : la baise consolation à l'étage au dessus, dans la chambre de Robrob. Pire qu'une nana ce mec, gavé aux contes de fée dès sa plus petite enfance, c'est bon, il était mon héros, le prince sur son grand cheval blanc ; et moi, la princesse avec le crâne rasé et une paire de couille qu'il sauvait des griffes du méchant Andy. Pathétique, ridicule, et drôle à un point terrifiant.

Quoi qu'il en soit, j'étais bien posé avec lui. Calme et blindé de thunes. Limite si je reste toute ma vie avec lui – ce qui n'arrivera pas -, je vois le truc merveilleux. Les enfants adoptés, les petits enfants qui courent dans une grande baraque en plein New York, à jouer avec les labradors et compagnie. La vie est belle. Mais voilà, j'aime Andy ; et Andy m'aime, ce qu'il ne se gêne pas à faire comprendre à mon nouveau petit ami. Première remarque balancée à Andy, il répond par un sourire crispé, qui sonne tellement faux qu'il m'en arrache un vrai. « N'est-ce pas ? Je savais que ca te ferais plaisir Amour. 'Faut dire que c'est pas avec Monsieur Propre qu'on va s'éclater. » Robbie à l'air désemparé à côté, incapable de réagir ; il n'a pas vraiment l'habitude de ce genre de comportement le pauvre. Lui qui vit sur un petit nuage depuis des années, Andy donnait un grand coup de pied dedans. « J'me sens bien avec, l'ambiance est calme. » Ce qui est vrai, au moins il ne hurle jamais. Je repose ma pomme sur mon plateau, frottant mes mains l'une contre l'autre en laissant échapper un soupir. « Je pensais plutot lui voler son mec. Mec qui à la base est le mien puisque nous sommes mariés. » Grand sourire, et il nous fait miroiter l'alliance sous les yeux. J'avais viré la mienne, rangée dans ma valise histoire que je ne la perde pas. Coudes posés sur la table, je joins les mains, posant mon menton dessus ; tête en appui, et doigts sans alliance en évidence. « Soit. J'crois que dans les vœux de mariage, t'as trop insisté sur le pire plus que le meilleur Andy. » Je penche légèrement le visage sur le côté, esquissant un léger sourire. J'embraille sur sa crise de jalousie, le massacre qui ne faisait que commencer dans le self. Les gens sont déjà les yeux tournés vers nous, histoire de voir d'où peuvent venir les bruits depuis tout à l'heure. Rien à branler. Robbie finit par se lever, quittant le self pour aller se laver et je laisse entendre un nouveau soupir, quittant la table pour mieux me poser dans sur ma chaise. Légèrement avachis. Et Andy recommence à s'exciter avec ses airs outrés. « Moi ? Une crise de jalousie ? De quelle crise me parles-tu Amour ? J'suis juste venue vous dire bonjour. » Je laisse entendre un rire franchement amusé suite à la remarque. « Excuse moi, j'avais oublié que t'étais une hystérique. Bonjour donc. » Première discussion non-civilisée, depuis notre rupture. Étrangement, ça me fait du bien. Paumes qui claquent sur la table, je me redresse. « J'vais aller retrouver mon petit ami. L'aider à se sentir mieux dans les toilettes. » Sourcil légèrement arqué et sourire en coin. Merci pour le sous entendu vaseux.
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MessageSujet: Re: Murder we • Andy Murder we • Andy EmptyMer 12 Oct - 16:51

La jalousie est un très vilain défaut. Surement un des pires que j'ai d'ailleurs. Oui parce que des défauts j'en ai à la pelle. En fait je crois même que je n'ai que des défauts. Mais bon, je suis comme ca on n'y peut rien. Bref, tout ca pour dire que la jalousie est quand même une preuve d'amour. Et ca de l'amour envers mon Soan j'en ai. En d'autres termes, ma jalousie est totalement proportionnelle à l'amour que j'ai pour l'homme de ma vie. En même temps il s'attendait à quoi en se promenant devant moi avec son nouveau Toy Boy ? Que j'allais rester dans mon coin sans rien dire ? La bonne blague ! Je sais très bien que mon ex petit-ami en fait exprès de s'afficher avec l'autre abruti et que je ne devrais pas rentrer bêtement dans son jeu, mais c'est plus fort que moi. Après tout, ce n'est une surprise pour personne que je fonce tête baissée dans la gueule du loup. Parfois j'aimerai arriver à me contrôler. Que j'arrive à ruminer dans mon coin sans finir par me jeter sur ma proie et faire un scandale. Parce qu'avec moi, ca finissait toujours en scandale. La preuve, je m'étais battu plusieurs fois en pleine rue, me fichant pas mal du regard des autres. Une fois pour un putain de briquet et une autre avec Soan après que nous soyons passé à travers une vitre. C'est une évidence : je fais toujours tout dans la discrétion. En parlant de discrétion, je suis loin de passer inaperçu lorsque je renverse délibérément mon plateau sur Robbie avant de faire un raffut pas possible entre le claquement du plateau contre la table et le grincement de la chaise. Faire chier mon monde est une de mes grandes spécialités et Soan le sait mieux que quiconque. Quoi que toute l'université entière sait qu'il ne faut pas trop me taper sur les nerfs, au risque de déclencher l'apocalypse. 2012, c'est moi en fait.

Pour être honnête, je ne comprends vraiment pas ce que peux trouver Soan à ce mec. Il est là, avec sa petite mèche sur le coté, sa raie bien dessinée, ses petites lunettes et son style impeccable. Ce mec sort tout droit d'une famille de cathos c'est pas possible. Sincèrement je ne comprends pas ce qu'il fou avec ca. Passer de moi à Robbie c'était comme passer du feu à la glace. Les deux extrêmes quoi. Robbie est coincé mais riche. C'est la seule chose qui me pousse à croire que Soan ait été pleurer à ses pieds pour ca. Il faut dire que mon ex petit-ami a pris goût au luxe avec la vie de ministres que l'on avait. No limit. Ce qui me fou en rogne c'est de me dire que Soan a osé se mettre en couple avec lui. Il savait très bien que j'étais jaloux de Robbie depuis des lustres étant donné qu'il lui faisait des avances alors que nous étions déjà en couple. Ouais, c'est vraiment pour me faire chier qu'il me fait ca. Il n'est pas amoureux de ce crétin ce n'est tout simplement pas possible. Mais bizarrement mon monde s'écroule lorsque je me rends compte que mon ex petit-ami ne porte plus sa bague. Le salaud. Ma bague je ne l'avais pas quitté bien que nous ne soyons plus ensemble. Cela montrait que je l'aimais encore et que je lui appartenais en quelques sortes. Cette bague représentait tout pour moi. Alors de voir qu'il n'a pas perdu de temps pour la dégager me brise carrément le coeur. « Soit. J'crois que dans les vœux de mariage, t'as trop insisté sur le pire plus que le meilleur Andy. » Sourire de sa part alors que mon visage se contracte, tout comme mes poings se serrent. Je reste silencieux, fixant Soan d'une mine fermée et les yeux me piquant légèrement alors que Robbie se lève de sa chaise. Puis j'affirme que je ne fais aucun crise de jalousie mais plutot que je suis simplement venu leur passer le bonjour. Bad joke. « Excuse moi, j'avais oublié que t'étais une hystérique. Bonjour donc. » Rire nerveux qui s'échappe de ma bouche. « Et moi que t'étais une michtoneuse. » Répliquais-je aussitôt. « J'vais aller retrouver mon petit ami. L'aider à se sentir mieux dans les toilettes. » C'est presque un réflex. Je me lève d'un bond de ma chaise et envoie aussitôt valser le plateau se trouvant devant moi, avant de prendre appuie sur le rebord de la table. Voilà, le pique de colère est à son maximum. Merci Soan. « Ca t'amuses de me foutre tout ca à la gueule hein ?! » M'exclamais-je en fronçant les sourcils. « Mais tu sais quoi ?! VAS-Y ! VA DONC RETROUVER TON PRINCE CHARMANT POUR VIVRE TON SUPER COMPTE DE FEES !! » Hurlais-je avant de donner un coup de pied dans une chaise. «  Tu veux jouer à ce jeu là ? Pas de problème. T'as de la chance d'avoir ton mec pour pleurer parce que tu vas en baver. » Lui cinglais-je tout en le pointant du doigt. « T'es plus rien pour moi, tout comme je ne suis plus pour toi ! » Continuais-je en désignant sa main sans bague avant de faire demi tour et quitter le self en cognant des les portes.
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MessageSujet: Re: Murder we • Andy Murder we • Andy EmptySam 15 Oct - 14:21


Mon dieu ce dingue. Andy est vraiment une bombe à retardement. Il s'énerve doucement, pète une pile intérieurement, et d'un coup BAM tout explose, et les éclats tombent sur la gueule de tous ceux qui peuvent l'entourer. Dans le cas actuel : mon nouveau petit ami et moi même. Enfin surtout Robbie, la cible principale. Je n'aimerais pas être à sa place sur le coup, c'est certain. Andy a une façon assez particulière de montrer ce qui est à lui, en l'occurrence, moi même. Je lui appartiens, un point c'est tout. Enfin c'est ce qu'il se dit dans sa tête : personne d'autre n'a le droit de me toucher. Même quand on était encore en couple, c'était comme ça. Même Sid, la rouquine au cœur d'or y avait droit parfois. Surtout dans le privé. Heureusement que j'étais plus calme de mon côté, ça rééquilibrait assez les choses. Je me voyais mal hurler, ou incendier les gens à chaque fois qu'Andreas les approchait de trop près. J'avais confiance en lui – même s'il m'avait prouvé une fois, que je n'avais pas forcément à le faire -, c'était comme ça, je n'allais pas changer de sitôt. Me pourrir la santé en m'inquiétant à chaque fois qu'il sortait. Ça me prendrait vite la tête ; après ouais je suis un brin parano certaines fois. A m'imaginer des films. Mais de la grosse jalousie comme ce qu'il était en train de nous faire actuellement, jamais. C'était un coup à se chopper un ulcère avant l'heure cette histoire. Alors même là, je ne m'énerve pas. J'aurais pu hurler ouais, c'était ce que Robbie semblait attendre d'ailleurs, mais je reste sur ma chaise, à me marrer intérieurement, et sourire légèrement en façade. Dans un sens, ça me rassure ce qu'Andreas fait ; qu'il montre clairement qu'il est jaloux, qu'il ne se cache pas ou ne tourne pas directement la page. Ça m'aurait blessé si ça avait été le cas.

Grand jeu personnel : l'énerver. D'ailleurs si j'étais en couple avec Robbie, ce n'était pas pour rien, mais bel et bien pour lui faire passer le message que : je suis libre de moi même, et que notre situation actuelle me faisait cruellement chier. A bout de nerfs, mieux valait se barrer que subir encore pendant des semaines sa mauvaise humeur totalement injustifiée. « Et moi que t'étais une michtoneuse. » La joute verbale commence. Un coude en appuie sur la table, je maintient ma tête d'une main, légèrement penchée sur le côté avec une moue amusée. « Putain parmi les putes. » comme dirait Gainsbourg. Bref, nouvelle étape, aller rejoindre Robbie qui doit galérer dans les toilettes. On va rentrer je pense, il va hurler cinq minutes avec son t shirt foutu et exiger d'aller s'en acheter un autre. Tant pis pour les cours de cette après midi, ça serait shopping en ville – et d'un t shirt, on passerait à une dizaine d'achetés, dont la moitié pour mes poches -. Belle perspective de fin de journée. Debout, il ne faut que quelques secondes pour qu'Andreas en face de même, envoyant valser le plateau de la table. Génial, il en deviendrait presque violent maintenant. On va le faire interner à force. « Ca t'amuses de me foutre tout ca à la gueule hein ?! » Je lève les yeux au ciel, hochant légèrement la tête de bas en haut. « Ça se voit, je prends mon pied actuellement. » Le panard absolu même. Provocation pure et dure qui ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd, c'était à parier. « Mais tu sais quoi ?! VAS-Y ! VA DONC RETROUVER TON PRINCE CHARMANT POUR VIVRE TON SUPER COMPTE DE FEES !! » Je laisse entendre un long soupir après la phrase hurlée, et le coup de pied dans la chaise. « Pauvre chaise. » Remarque totalement inutile. « Tu veux jouer à ce jeu là ? Pas de problème. T'as de la chance d'avoir ton mec pour pleurer parce que tu vas en baver. » Baisse ce doigt accusateur Andy, tu vas crever un œil à quelqu'un. « J'en fais dans mon froc Dydy. J'te jure, ça va en troubler mes nuits. » Main posée sur mon front, le jeu d'acteur totalement feint, grossier. « Tu devrais te calmer, c'est mauvais pour ta santé d'hurler comme ça. » Ton le plus calme possible, je me baisse légèrement pour attraper mon sac, glisser la lanière sur mon épaule. « T'es plus rien pour moi, tout comme je ne suis plus pour toi ! » Andy pointe ma main ; celle sur laquelle se trouvait l'anneau de mariage il y a de ça quelques jours. Ça n'avait pas vraiment été une partie de plaisir de le virer, dans la mesure où je suis encore totalement amoureux d'Andreas, et que ce fait n'allait pas changer. Mais avec Robbie comme copain, je ne pouvais tout simplement pas continuer à me balader devant lui, en lui faisant briller la bague sous le nez. Il m'aurait tapé une crise, m'aurait peut être viré de chez lui. Pas le temps de répondre à Andreas qu'il a déjà quitté le self. Quelques secondes d'hésitation, et je traverse à mon tour la salle, le rejoignant assez rapidement. Posté à une certaine distance de lui, j'élève un peu le ton pour qu'il m'entende. « C'est d'ailleurs pour ça que je suis parti ; parce que le nous ne semblait plus rien représenter. Je ne parle pas pour moi, je parle pour toi. Toi et tes putains de crises du matin au soir. Des crises comme celle que tu me tapes en ce moment même. » Et je laisse entendre un pff à la suite. Blasé, pour changer. Au moins, il savait pourquoi je m'étais barré.
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MessageSujet: Re: Murder we • Andy Murder we • Andy EmptyMer 19 Oct - 17:22

Ce n'était pas la première fois que je m'énervais de cette façon là. Même si mon degré d'énervement varie selon les situations. Depuis que je suis gosse j'ai toujours été impulsif. Je prends vite la mouche et HOP me voilà monté sur mes grands chevaux pour absolument tout et n'importe quoi. Même si dans ce cas présent, j'avais vraiment de quoi péter un câble. Soan est l'amour de ma vie alors oui, ma jalousie me fait perdre la tête. Le voir aux bras d'un autre homme – quoi que je ne suis pas certain que l'on puisse qualifier Robbie comme tel – m'est totalement invivable. Robbie est d'ailleurs l'ennemi à abattre et par n'importe qu'elle moyen d'ailleurs. Je crois que ce petit ne sait pas dans quelle merde il s'est foutu en osant sortir avec MON mari. Mari qui au passage à osé virer son alliance de son doigt. Non mais quel connard franchement. Pour le coup, si Soan voulait me faire du mal et bien il ne s'était pas planté. L'amour, tu parles d'une connerie. La plus grosse blague de l'univers même. Avant de rencontrer cet abruti de Wilshire j'étais tellement bien. Je faisais ma petite vie tranquillement, sans me soucier des autres. Je n'avais pas à me préoccuper de ce que pouvais bien faire ma moitié puisque je n'en avais pas. Ou alors je n'en avais strictement rien à foutre. Au choix. Ma vie était tellement mieux lorsque je n'étais pas soumis aux sentiments amoureux. C'est vrai, ma vie était beaucoup moins compliquée. Mais non, il avait fallu que je le rencontre, lui, son crane rasé et ses grands yeux bleu. Fais chier tiens ! J'avais eu le coup de foudre en fait. Mais pas la petite amourette d'adolescent, non là je le sentais que c'était différent de d'habitude. Entre Soan et moi il y a toujours eu un truc et il le sait parfaitement bien. Il ne peut pas vivre sans moi tout comme je ne peux pas vivre sans lui. En tout cas je commence à le croire lorsque l'on me répète que « les histoires d'amour finissent mal ».

On a jamais été le genre de couple très stable mais jusqu'à présent on avait toujours surmonté les galères. Sauf que pour le coup je crois que c'est la pire : Soan qui s'est trouvé un autre mec. C'est un cauchemars je vais bientôt me réveiller n'est-ce pas ? En fait non. Nous commençons à nous envoyer des piques par-ci par là histoire de mettre un peu d'ambiance dans le self. Tout le monde nous regarde, ils doivent s'attendre à un épisode de Desperate Housewives version rock'n'roll. Mon ex petit-ami m'enerve encore plus à afficher sans cesse ce même air amusé. Ca me donne envie de lui coller une paire de claques. Encore quelques paroles non civilisées échangées entre nous et voilà le drame : Soan se lève pour aller rejoindre son Sex Toy et je me lève à mon tour avant de péter ma durit. Les dames de cantines ne sont plus à un plateau prêt à ramasser et à nettoyer de tout façon. Et puis ca leur fera du boulot. Bref, je commence à m'exciter en lui demandant si ca l'amuse de me faire subir tout ca. « Ça se voit, je prends mon pied actuellement. » Pauvre connard va. Phrase qui me fait encore plus hurler à travers le self. D'ailleurs le premier objet qui me passe sous les yeux – autrement dit la chaise – fait les frais de ma colère. J'envoie valser la chaise plus loin, faisant pousser des cris de surprise à quelques élèves présents. « J'en fais dans mon froc Dydy. J'te jure, ça va en troubler mes nuits. » Je lève les yeux au ciel. «  Y'a que mes proches qui peuvent m'appeler comme ca et aux dernières nouvelles t'en fais plus parti. » Lui dis-je aussitôt. [colortomato]« Tu devrais te calmer, c'est mauvais pour ta santé d'hurler comme ça.[/color] » Face à cette réplique je laisse échapper un rire nerveux. « Qu'est-ce que ca peut te foutre sérieusement ? » M'exclamais-je aussitôt. « Personnellement tu peux crever ca me fera ni chaud ni froid. » Lui cinglais-je avant de lui dire que nous ne somme à présent plus rien l'un pour l'autre et quitter comme une furie le self.

J'ai besoin de sortir pour me calmer les nerfs. Et ce n'est certainement pas en présence de Soan que je vais y arriver. Je marche d'un pas rapide dans les couloirs de l'établissement alors qu'une voix que je reconnaitrais entre mille se fait entendre. « C'est d'ailleurs pour ça que je suis parti ; parce que le nous ne semblait plus rien représenter. Je ne parle pas pour moi, je parle pour toi. Toi et tes putains de crises du matin au soir. Des crises comme celle que tu me tapes en ce moment même. » Je fais demi tour sur moi-même et lui fait face. « J'te signale que les chiottes des mecs sont de l'autre coté. » Lui dis-je sur un ton pas franchement sympathique. « Ah et depuis quand tu parles à ma place toi ? » M'agaçais-je aussitôt. « En tout cas des crises comme ca j'risque plus de t'en faire, j'ai bien compris le message avec le coup de l'alliance. » J'enchaine rapidement. «Et puis tu te prends pour qui pour venir me parler comme ca ? Le Messie ? Mais t'es que dalle mon pauvre Soan ! Aussi bien à mes yeux que socialement. T'es qu'une pauvre merde et tu le sais très bien ! Tu vaux rien ! » Continuais-je avec un sourire malsain au coin des lèvres. « T'es tellement minable que t'as pas trouvé d'autre moyen que de te taper les riches du quartiers pour avoir un semblant d'existence. » Je lui balance sur un ton de plus en plus mauvais. « J'suis p't'être qu'un connard avec un sale caractère mais j'dois rien à personne ! Qui t'as fait sortir de ton trou ? C'est moi. » Je sors une clope et la cale au dessus de mon oreille. « J'crois que ton mec t'attends. » Dis-je en désignant du menton les toilettes. « On se r'verra en enfer. » Dis-je avec un sourire tout en lui faisant un clin d'oeil, avant de faire demi-tour sur moi-même pour quitter l'établissement.
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MessageSujet: Re: Murder we • Andy Murder we • Andy EmptyMar 15 Nov - 16:08

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