the great escape
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+ we can burn brighter than the sun • pv;; adriel.

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MessageSujet: + we can burn brighter than the sun • pv;; adriel. + we can burn brighter than the sun • pv;; adriel. EmptySam 8 Sep - 19:27


.we are young, so let's set the world on fire.

Allongée sur son lit. Ses yeux fixaient le plafond. Le tic-tac des aiguilles de l'horloge qui était accrochée au mur la berçait dans une sorte de spirale douce où elle se laissait enfoncer doucement. Elle ne savait pas ce qui lui arrivait. Elle entendait encore son professeur de théâtre crier avec un accent purement british "To be, or nottobe, this is the question !". Elle avait le tournis et pourtant cela faisait une semaine qu'elle était clean, elle s'était dite, un lundi matin, tiens aujourd'hui je vais en cours et c'est ce qu'elle a fait. En fin de semaine, elle s'était mise malade et avait très très mal à la tête et pour une fois, ce n'était pas l'alcool qui lui avait causé ce malaise, c'était les cours. Être ou ne pas être. Très franchement, elle ne voyait pas où se posait la question. Elle s'est assise et a pris sa tête entre ses mains. Elle rêvait de pouvoir la dévisser, de la poser par terre devant elle et de shooter dedans pour l'envoyer valdinguer le plus loin possible. Tellement loin qu'on ne la retrouverait plus jamais. Mais elle ne sais pas shooter. Elle taperai à côté, c'est sûr.
Plus tard, elle ne savait plus où elle était, mais il lui a paru quelques heures auparavant elle était au chaud, chez elle. Le grand trou noir revenait. Elle avait presque cru qu'elle était guérie, mais non, il était toujours là, prêt à ressurgir à chaque instant où elle se sentait faible, où elle était la plus vulnérable. Les cris de Lyzbeth, sa colocataire, sont encore quelque part sous les couches de cheveux qui couvrent son cerveau. Un jour, quand elle avait dix-neuf ans, elle fit l'une de ses nombreuses crises et ses cheveux lui parurent tellement lourd, comme s'ils l'étoufaient, qu'elle s'est rasée le crâne, seule, sans prendre l'avis de qui que ce soit. Elle est entrée dans la salle de bain de son frère, a pris sa machine à raser et c'est faite une boule à zéro. Ouf, elle s'était sentie libre, enfin libre. Comme un oiseau prêt pour son premier envol. Assise dans se sofa pas très confortable, entouré de jeunes de son âge, la plupart défoncés. Elle comprit où elle se trouvait. Les Omegas, ça ne pouvait être que ça. Oui, voilà ! Maintenant elle s'en souvenait. Les Omegas ! Elle avait reçu un sms collectif disant qu'il y' avait une fête au sein du campus dans sa confrérie. Elle s'était habillée à la troisième vitesse et a fait la moitié de la ville au volant pour enfin arriver, même si elle savait qu'elle voulait arrêter un peu cette histoire de soirée chaque jour, car elle en devenait folle, très saoul et folle. Et puis, Rien. Que du noir.La musique est beaucoup trop forte pour ses oreilles et elle sent que tout ce qu'elle a mangé, notamment bu, ne vas pas tarder à surgir du fond de son estomac. Elle se lève, tant bien que mal. Ses talons, haut de 15 cm, lui rendent la tâche encore plus difficile. Elle essaye de se souvenir depuis quand elle est devenue, une fêtarde incontrôlable. Depuis quand elle fait des bads trips et depuis quand elle met des talons. Mais elle n'y arrive pas, c'est trop douloureux. Tout ça fait partie d'un passé qu'elle aimerait effacer de sa mémoire. Elle enlève ses escarpins et manque de se fracasser la gueule. Elle se hisse, jusqu'au wcs de l'autre côté de la pièce, s'agrippant au passage à tous les gens qui encombraient la piste de danse, pour ne pas tomber. Elle arrivait enfin. Elles étaient presque vide. En dehors des quelques minettes qui ne devaient pas dépasser les dix-neuf ans et qui se mettaient du rouge à lèvre très très rouge devant la glace. Elle se demande bien comment elles font pour entrer dans ce genre de fête. Un sourire traverse son visage, n'est-ce pas ce qu'elle faisait elle-même à leur âge ? Elle entra dans une cabine qui était libre et s'asseyat par terre, en tel sorte que sa tête était juste au-dessus de la cuvette. Dieu seul sait à quel point elle déteste vomir. Elle avait vécu avec une anorexique pendant plus de six ans, sa demi-soeur la dégoûtait, mais en même temps elle éprouvait de la compassion pour elle. Mais depuis, vomir pour elle, c'était mission impossible, parce qu'après elle devait se laver une dizaine de fois pour pas trop se sentir sal. Car oui elle était sale, mais plus intérieurement qu'extérieurement. Là elle n'avait pas trop le choix, sa migraine était trop forte et elle risquait de dégueuler à chaque instant. Elle essaye de ranger ses cheveux avec sa main gauche, pendant que son autre main s'agrippe à la cuvette. Elle sent que ça arrive, ça arrive. C'est arrivé. Elle se relève, essoufflée. Elle sort de la cabine. Les filles de tout à l'heure ne sont plus là, il n'y a qu'elle. Heureusement, elle ne veut pas qu'on la voit dans cet état. Elle sort de son sac à main sa brosse à dent et son maquillage. Elle se lave les mains, les dents, le visage, se remaquille un peu et ressort des wcs, nickel. Son mal de tête est un peu passé, mais elle perd l'envie de danser, de faire la fête, de parler ou de quoi que ce soit d'autre. De toute façon, elle ne l'avait déjà plus avant, alors maintenant encore moins. Cependant, elle ressent le besoin de se saouler, encore, toujours. Pour oublier tout, pour qu'elle ne voit plus le trou noir dans lequel elle s'enfonce à chaque seconde un peu plus. Elle se dirige vers la table où sont servie les boissons et prends une bouteille entière d'absolut vodka citron, sa préférée. Elle sort du bâtiment et s'assoit sur les marches. Quelques tourteaux par-ci, par là, se roulent des pelles. D'autres sont seulement allongés par terre. Elle se lance dans sa énième tournée. Elle boit, boit, boit, à grande gorgée, sans s'arrêter. Elle n'est pas encore arrivée à la moitié de sa bouteille que sa vue commence à se troubler, tout devient flou. Elle saoule vite. Elle boit encore. Une silhouette floue se dessine devant elle. La silhouette parle, mais elle ne sait pas ce qu'elle dit. La silhouette lui attrape le bras et Jezabel manque de lui fracasser la tête avec ses talons qu'elle tient encore à la main. Elle a peur. Ca pourrait être quelqu'un qui veut abuser d'elle et elle n'est pas en état de se défendre. Elle crie. La silhouette se rapproche et lui agrippe les deux bras. Laaaachez mooooooooooi ! La silhouette la secoue, jezabel a le tournis, elle se dégage de l'emprise de cette personne et prends sa tête entre ses mains, elle relève les yeux. Mais, mais, c'est.. Fabrizzio. Qu'est ce qu'il fout là ? Sa tête tourne encore plus, elle menace de tomber quand il l'attrape. Faaaaaaaaab ! Elle éclate de rire. Un rire nerveux. Faaaabriri ! Elle essaye de se lever pour prendre dans ses bras, le dénnomé Fabrizzio qu'elle n'avait pas vu depuis des années, mais au lieu de ça, elle se prend les pieds dans quelque chose et tombe droit dans ses bras. Elle rit à s'en faire crever. Fab paraît perplexe, son visage se rapproche du sien, elle aperçoit mieux ces traits. Il parle et elle se rend compte que ce n'est pas lui, ce n'est pas Fabrizzio. Aaaadriel ? C'ey toiiii ? Non, non, non, non, non, non, non. Elle prie intérieurement. Mon dieu, faites que ce ne soit pas lui, je ne veux pas donner d'explication, faites que ce ne soit pas lui.
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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: + we can burn brighter than the sun • pv;; adriel. + we can burn brighter than the sun • pv;; adriel. EmptyVen 21 Sep - 16:28

❝.Before I leave, brush my teeth with a bottle of Jack !.❞
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Ce soir mon pauvre Adriel, c'est toi le chaperon, m'intimais-je amer. Constatant qu'en début de soirée à peine, mes camarades oméga étaient déjà tous aussi perdu les uns que les autres, je devinais que ce soir le rôle du papa de service allait m'apporter bien des surprises. Zachariah et moi avions convenu que ce soir je devais rester le sobre de notre tandem, là où il allait noyer je ne sais quel humeur dans un torrent d'alcool. Grand bien lui en fasse, n'ayant aucun problème dernièrement, j'avais acquiescer sans rechigner à porter la casquette du Sam pour la soirée. Métaphoriquement parlant. Mon coca cola et moi-même nous tenions fervente compagnie depuis le début de soirée. Mon occupation première fut de dévisager l'ensemble des mes comparses se perdre dans ses délires plus ou moins invraisemblables. A ma droite, la demoiselle feignait d'être un vampire, s'amusant à mordre à la jugulaire les opportuns qui osaient s'aventurer sur son territoire. D'autres à ma gauche, passaient leurs temps entre le bar et les toilettes. Je bois, puis j'évacue, la routine du héros en sorte. Là où n'importe qui aurait profondément fais la gueule de devoir être le manchot sobre de service, je me délectais délibérément du spectacle et me promettais secrètement de remettre le couvert avec mon soda le plus régulièrement possible. Classe et distingué comme j'étais, je n'appréciais pas les gueules de bois récurrente et les soirées perdues dans un brouillard alcoolisé. Le vacarme m' insupportait au plus haut point, je n'aimais pas l'odeur persistante du vomis sur les meubles, bref, tout dans ces lieux me donnaient de l’urticaire. Et pourtant, je m'y faisais. Lentement mais sûrement, je me faisais à l'idée de faire partie de cette bande de joyeux lurons surexcités. Je me faisais à l'idée que les cuites et les lendemains de soirées difficiles allaient bercer mon quotidien jusqu'à la fin de ma scolarité. Bizarrement, je commençais à bien le vivre. Au moins je m'amusais sans limite, j'avais toujours de quoi m'occuper et mes camarades m'offraient toujours de quoi me moquer d'eux sur un plateau d'argent. Et encore ce soir, je me prouvais que finalement, il n'y avait pas de confrérie plus ou moins bien qu'une autre. Je les appréciais, autant que faire ce peut et dans la limite des stocks disponibles évidemment. Les omégas étaient finalement attachant, même si nous ne serions définitivement jamais du même monde et que je savais où j'allais, comment j'allais finir et n'oubliais pas qui j'étais sous prétexte que je mélangeais de la tequila à toutes mes boissons. Poussant un soupir, alors qu'une énième divine créature venait m'aborder sur mon sofa, je laissais la donzelle prendre ses aises et me laissais de même doucement bercer par le contact saisissant de la gente féminine sur ma vénérable personne. J'étais sobre, elle l'était tout autant que moi, consentant et pourvu d'une affriolante envie de découvrir ce que nous valions tous deux une fois nos vêtements tombés au sol. Le scénario était parfait, si seulement je n'étais pas aussi joueur. Je la repoussais gentiment, me laissant désirer comme je savais si bien le faire. Elles adoraient ça en plus, puisqu'elle insistait, en redemandait même. J'esquissais un sourire en coin, satisfait de ma prestation. Et même si celle-ci n'aurait pas le bonheur extrême de partager mes draps, il était certain qu'elle allait faire comme toutes les autres, se vanter d'avoir pu partager un contact avec moi et espérer plus, en bavasser avec ses copines et vanter mes propres mérites. Toutes des idiotes, toutes des pièces dans mon formidable jeu d'échec. M'apprêtant à définitivement lui demander d'aller voir ailleurs, je sentais ses lèvres s'approcher des miennes et détournait le visage à la dernière fraction de seconde, mon regard venant s'apposer alors sur le visage sévère d'une autre de mes comparses oméga, elle aussi assez sobre pour être encore lucide. « .Jezabel est sortie. Elle est morte complet. » m'indiqua-t-elle au-dessus du brouhaha ambiant. Fronçant les sourcils, je devinais alors qu'elle m'envoyait en mission. Les bras croisés, elle m'adressait un regard emprunt d'un mélange colère/jalousie, m'octroyant une mission pour me sauver des bras d'une autre. Ce qu'elles sont drôles lorsqu'elles font ça. Me redressant et prenant soin de faire valser ma précédente compagnie sur le canapé, mes doigts vinrent caresser le menton de la prévenante à qui j'adressais un air charmeur, avant de m'esquiver vers l'extérieur. Jezabel, Jezabel, jolie Jezabel. Lunatique et un peu excentrique Jezabel aussi, mais sa beauté me faisait lui pardonner ses nombreux écarts de comportements. Parfois blanc, parfois noir, je ne savais jamais à quel saint me vouer avec elle. Parfois câline à outrance, parfois énervée à en devenir rébarbative. Pas de juste milieu pour Burns-Caulfield que j’apercevais non loin de là, assise comme une perdue au milieu de la pénombre, à l'ombre d'un lampadaire. Jezabel cherche Narnia ? Ahah. Prévenant, je déposais une main douce sur son épaule, cherchant à ne pas l'effrayer. Raté, elle hurlait tout son saoul, mes oreilles prenaient l’équivalent d'un milliard de concerto de plein fouet. Migraine assurée pour le lendemain, pour moi qui n'a pas touché un seul verre de la soirée, VDM. « .Tais-toi folle, tu vas réveiller tous le campus !. » Dis-je en la secouant presque. Merci, le bureau du doyen n'est pas loin et je ne tiens pas mourir dans d’atroce souffrance si jamais il nous met le grappin dessus. De plus belle, loin de moi était l'idée de vouloir attirer la fureur de toutes les autres confréries alentours. Les pavillons plongés dans le noir nocturne m'indiquait que tous étaient en train de sommeiller sagement là où les éternels oméga festoyaient encore en pleine nuit. Déjà que très peu, pour ne pas dire aucun, ne nous portait dans leurs cœurs, alors si nous en venions à troubler leur repos, terminé. Et puis elle m'échappa. Je perdis contact avec elle physiquement, sachant que psychologiquement, je savais que j'avais du la perdre il y a déjà quelques heures, mais surtout quelques verres de cela. « .Non j'ai une tête à m'appeler Fab... Fabri ? Bref, la réponse est non. » balançai-je courroucé. Non mais, moi on ne me confond jamais, exemplaire unique ma belle. Et irremplaçable ça va de sois. Heureusement, elle se rattrapait. Ou pas. Elle me tombait dans les bras, comme n'importe qui espérait secrètement qu'elle le fasse. Sauf que je n'appréciais pas particulièrement la compagnie des ivres de soirées et dieu seul sait combien ma seule envie sur le moment fut de l'expédier au fond de son lit vite fait bien fait. « .Lui-même. » dis-je sobrement, peu enclin à rentrer dans son délire, mais jouant tout de même le jeu. « .Et le Adriel que je suis va s'assurer que tu ailles te coucher maintenant. Allez, tu vas aller dormir avec Maÿlis ce soir, elle va être ravie. » l'intimais-je dans un murmure, charmeur malgré moi pour le coup. M'assurant qu'elle ne puisse désormais plus se dépêtrer de mon étreinte, je la laissais rire aux éclats et donnait un coup de pied dans la bouteille à moitié vide qu'elle venait de faire tomber au sol. « .Terminé la picole pour ce soir. » ordonnais-je presque sévèrement, entamant de la faire marcher à mes côtés jusqu'au pavillon. Pitié, mais pitié pour qu'elle ne glisse pas, ne se ramasse pas la gueule ou que sais-je encore. Et surtout pitié pour que je ne la porte pas, elle serait capable de me tuer à bouger et rigoler à outrance comme elle le faisait. L'ivresse et l’allégresse dont elle faisait preuve lorsqu'elle était alcoolisée me dépassait parfois. « .Comme ça tu vas pouvoir m'expliquer plus clairement comment tu oses me confondre avec quelqu'un d'autre. » dis-je, me rappelant qu'elle avait osé me confondre. Bah tiens, allez, justifie toi ma belle. J'espérais qu'elle était de ceux qui disaient toujours la vérité lorsqu'ils étaient ivre. Certains déliraient complètement, d'autres entraient dans des colères noirs. Et il y a ceux qui ne savent pas mentir en était d'ébriété. Allez Jezabel, dis-moi que tu fais parti de ceux-là, qu'on délire un coup ! « .Encore plus un italien. Fabri', ça donne du Fabrizzio ça. » terminais-je, faignant d'être agacé, la traînant encore pour rallier la maison oméga. A moins que cela ne donne du Fabrice, auquel cas j'aurais l'air très con.
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MessageSujet: Re: + we can burn brighter than the sun • pv;; adriel. + we can burn brighter than the sun • pv;; adriel. EmptyLun 24 Sep - 17:57


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en cours de rédaction.
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MessageSujet: Re: + we can burn brighter than the sun • pv;; adriel. + we can burn brighter than the sun • pv;; adriel. EmptyLun 5 Nov - 19:05

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