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(adriel.eden) ⊹ whatever it was, I'm over it now.

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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: (adriel.eden) ⊹ whatever it was, I'm over it now. (adriel.eden) ⊹ whatever it was, I'm over it now.  EmptyMer 19 Sep - 13:39


❝.Whatever it was, I'm over it now. With every day, it gets better.❞
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Mes allures de prince engagées dans une démarche assurée, je gratifiais le peuple Berkeléen de ma céleste présence, à l'heure où la cloche sonnait le début de la pause. Le début de matinée s'imprégnait d'un calme que je savourais non sans appréhension. Conscient que ce début de journée pour l'instant bien débuté pouvait rapidement s'enfoncer dans un enfer réel imposé par la seule voix strident d'Eleanore La Tour Dubois, je profitais autant que faire ce peut de mes débuts dans cette nouvelle année. Déjà d'un naturel peu souriant, mes traits emprunt de sérieux dévisageait la plèbe avec circonspection. Des visages éludés à la va-vite, au détour d'un casier, d'un couloir, dissimulé derrière une porte. Mon regard croisait parfois celui de mes comparses, sans pour autant leur accorder quelconque attention. Les messes basses, la quasi totalité du temps féminine, venait chatouiller mon ouïe en même temps qu'elles ne regonflaient mon ego déjà bien disproportionné. J'avais l'habitude, ma simple présence suffisait à provoquer l'émoi général. Toutefois impassible, je dissimulais satisfaction derrière une indifférence presque discourtoise. Mon minois charmant m'accordait le pardon de tous et toutes, ainsi je me permettais le droit de considérer le reste de mes camarades comme le bas peuple, sans jamais en subir les conséquences. Absorbé par ma cavalcade vers la sortie, je déambulais au centre du couloir où chacun laissait la place à ma majesté de passer sans m'imposer contact, satisfait de savoir qu'après une petite heure en salle de musique, j'avais le droit à une récréation de trois heures jusqu'à mon prochain cours. Commencer les cours à neuf heure, avoir une heure de classe semblable à un passe temps et reprendre à treize heures, cela s'appelle le rêve américain. Et c'est dans ma méditation engagée vers mes camarades mal vêtus que je fus troublé par LA voix la plus emmerdante de toute l'histoire de l'université, que dis-je, du monde, de l'univers. Du moins, je considérais pour l'instant qu'elle était en compétition avec l'abominable son que faisait Manon lorsqu'elle hurlait mon prénom à tout va, dans ses excès de colère. Je ne savais pas ce qui était le pire, la joie exubérante et ô combien agaçante de ce bout en train de Eleanore, ou bien les colères démesurées et en de nombreuses fois non justifiée de Manon. Vérité étant, les deux me donnaient envie de m'enterrer vivant sous une montagne, dans l'espoir que leurs échos n'atteignent jamais mes oreilles. Mon prénom avait ce quelque chose de très agaçant lorsqu'il s'échappait de la bouche de l'une ou l'autre. Eleanore prenait un malin plaisir à héler mon patronyme à outrance, survolant avec brio les conversations alentours. Ce fut donc sans peine qu'elle arriva à attirer mon attention ainsi que celle de nos convives, déblatérant sur notre compte de plus belle. Toutefois pas décidé à me laisser prendre dans ses délires, je poussais un soupir et décidais de saisir la première occasion de me soustraire à sa compagnie. Elle arrive, elle vient d'un pas décidé dans ma direction, j'élude sa présence, ses appellations, mes prunelles se concentre vers le premier couloir que je croise et puis elle disparaît de mon champs de vision. What the fuck. Je fronce les sourcils, anxieux, mais décide tout de même de prendre la première à droite. Mes prunelles détaillant le sol dans ma course, je me retrouve pris au piège. Ses bras s'entourent vivement autour de mes épaules, je sens ses doigt agripper mes nuques et avant même que je n’eus le temps de réaliser la supercherie, ses lèvres se plantaient sur les miennes en un smack vif presque douloureux. L'endiablée m'adresse un sourire enjouée alors que son étreinte se dissipe et qu'elle ne prenne la poudre d'escampette, échappant à mes vociférations agacées. Elle le faisait tous le temps, m'embrasser en public, me forcer. Tout ça pour parader. J'étais l'accessoire qu'elles s'arrachaient toutes et Eleanore prenait un malin plaisir à affirmer que j'étais sien. Si certains adoreraient être considéré comme un objet, ce n'était définitivement pas mon cas. Énervé d'emblée, j'en venais à la maudire alors qu'elle m'adressait un sourire béat, fière de son œuvre alors que le couloir nous dévisageait. Notre auditoire partagé entre l'admiration et le mépris, je balançais deux trois noms de coucou à l'adresse de la nouvelle La Tour Dubois, m'intimant secrètement qu'elle ne perdait rien pour l'instant. Un jour elle ferait comme tous le monde, succomberait à mon charme indéniable et quémanderait la sensation de ma peau contre la sienne. Poussant un soupir, mes prunelles se déposèrent vers une foule gémissant devant l'ascenseur de service. Entamant d'ignorer et contourner la cohue, ce fut là aussi un échec aussi cuisant que d'éviter Eleanore. Mes lèvres se pincèrent en un rictus contrarié lorsqu'une main agrippa la manche de ma veste. « .Tiens, toi qui adore les filles qui hurlent. C'est bloqué au deuxième, on l'entend de là. » se moquait l'opportun qui osait déposer ses mains infâmes sur ma céleste personne. Grognant à son égard, l'obligeant du regard à relâcher son étreinte avant que je ne lui brise les doigts, je restais de marbre toutefois de marbre quant à sa supplique. Qu'est-ce que cela pouvait me faire qu'il y ait une Castafiore en train de donner un concert d'épouvante deux étages du dessus ? Rien du tout. Indifférent, nonchalant comme je savais si bien le faire, je me risquais néanmoins, dans mon bon jour, à quémander une information capitale. « .Vous lui avez demandé son prénom ?. » demandais-je, sans pour autant espérer une véritable réponse. J'espérais pouvoir tracer mon chemin sans encombre, bien que je vivais complètement dans l'utopie si j'espérais encore ne pas me faire happer par Eleanore ou bien une autre dans ce genre-là. « .Non, mais c'est une epsilon, tu sais, celle qui s'engueulait tous le temps avec ton ex. » m'annotait l'illustre inconnu, mettant ainsi mes sens et ma curiosité en éveil. Une epsilon. Éliminant la gente masculine epsilon ainsi que le reste des confréries de l'université. Toutefois j'en connaissais un paquet de fille epsilon. Les noms s'immisçaient dans mon esprit, alors que j'éludais les plus improbables, enlevait les impossibles. Enfin la connexion ne fut pas difficile à faire. Tendant l'oreille pour mieux entendre les brimades deux étages plus haut, je réalisais qu'il n'y en avait qu'une seule pour me promette ce genre de scénario farfelu. « .Poussez-vous. » grondais-je, me frayant un chemin parmi la foule, cherchant à rallier le second étage en montage les marches quatre par quatre. Elle ne m'avait pas adressé la parole depuis des lustres, comme j'avais moi-même décidé de ne pas tenter le diable et de la laisser cuire dans sa décrépitude le temps que je ne sorte officiellement avec l'ennemie. Son ennemie, pas la mienne. Plus la mienne. La nuance était toujours bonne à souligner. Néanmoins dans l'urgence, l'animosité n'était plus de mise, la crise était décrétée et si je l'avais mise de côté fut un temps pour son bien et le mien, pour l'heure son bien nécessitait ma présence, j'en étais intimement convaincu. Un ouvrier s'affairant avec autant de nonchalance que la mienne dans mes meilleurs jours autour de la cage d’ascenseur close, j'en déduisais que j'étais arrivé à bon port. Je me faufilais entre les curieux, les sommants de s'écarter d'un regard, jusqu'à oser prendre la parole sans réfléchir : « .Eden ?. » demandais-je presque inquiet, sait on jamais que je sois dans le faux, j'étais bon pour m'en coltiner une autre pour deux heures de conversation inutile. Quelqu'un pour qui j'avais de l'intérêt, il était tout naturel que je ne m'applique à la rassurer. Mais une inconnue, elle pouvait toujours mourir de peur dans son lieu clos que je ne sourcillerais même pas, grand seigneur que j'étais. Néanmoins, les regards alentours confirmèrent mes soupçons et c'est d'un ton agacé que je pressais le réparateur, le pressant d'une voix rauque de sortir toute sa panoplie d'outils de l'espace pour régler le problème au plus vite. Chose à laquelle il me répondit d'un haussement d'épaule. Bien, on a le temps alors. Et pour ne pas arranger les choses, la sonnerie annonça le début des cours, laissant les couloirs se vider. « .J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle, princesse. » dis-je à travers la porte, tout simplement, tout sobrement. Elle était paniquée, voir énervée, mon calme olympien légendaire nous servirait à tous les deux. Autant jouer dans le sobre, neutre et rassurant d'emblée, sinon nous n'irions nul part. Le jeux de la bonne et la mauvaise nouvelle arriva sur le tapis dans un excès de talent. « .La mauvaise, c'est que ça va prendre du temps. » soupirais-je, adressant une nouvelle fois un regard agacé à l'employé qui entendant ma supplique, feignit de tripatouiller la machinerie avec plus d'assiduité. « .La bonne, c'est que je n'ai pas cours maintenant, alors si tu ne veux pas être toute seule, je peux rester avec toi. » annonçais-je, toujours aussi calme. Évidemment, je faisais passer cela pour une bonne, voir excellente nouvelle histoire de contraster avec l'idée qu'elle ne reste enfermée dans l'ascenseur un certain temps. Mais en vérité, je n'étais pas sûr qu'elle prenne cela comme une bénédiction, vu l'état actuel de notre '' relation ''. L'épaule appuyée contre l'encadrement de la porte, je patientais en silence avant de renchérir. « .C'est toi qui vois. » Je laissais toujours le choix, grand gentleman que j'étais, je n'imposais ma présence à personne. Et puis au moins si elle m'envoyait paître, on ne pourrait pas dire que je n'avais pas fait le premier pas. La prochaine fois, tu prendras l'escalier chérie, marcher c'est bon pour la santé.
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MessageSujet: Re: (adriel.eden) ⊹ whatever it was, I'm over it now. (adriel.eden) ⊹ whatever it was, I'm over it now.  EmptyDim 18 Nov - 1:07

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