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I wonder why my heart is not beating anymore when you're around... [Reagan&Ethan]

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MessageSujet: I wonder why my heart is not beating anymore when you're around... [Reagan&Ethan] I wonder why my heart is not beating anymore when you're around... [Reagan&Ethan] EmptySam 9 Avr - 20:14

I wonder why my heart is not beating anymore when you're around... [Reagan&Ethan] Peter-and-Wendy-peter-pan-6585335-300-241
BFF TIME «.Rêve ta vie en couleurs, c'est le secret du bonheur ! Rêve que tu as des ailes, hirondelle ou tourterelle et là-haut dans le ciel, tu t'envoles, Tu t'envoles, Tu t'envoles !.» PETER PAN


    Comme tous les mois, il y avait un évènement qu'Ethan ne manquait pour rien au monde, non ce n'était pas la rediffusion de "la petite maison dans la prairie" en marathon de deux jours, mais bel et bien le concert d'une jeune chanteuse à la crinière blonde qui avait été par le passé, tout simplement la personne la plus belle, la plus généreuse et la plus importante qu'il avait connu durant toute sa vie. Elle ne devait même plus savoir qui il était mais lui ne l'avait jamais oublié, ce sourire, ces yeux, cette chevelure dorée qui aurait pu soigner n'importe quelle blessure comme ils s'amusaient à le dire étant petits, écrivant de leur plume de bambins, une incantation qui les protégerait de tout... c'est fou ce qu'un enfant peut inventer pour éviter de se confronter au monde et rester dans sa petite bulle bien au chaud, confortablement installé dans son confort permanent et avec ses repères intacts. Toutes ces petites choses qui faisaient d'Ethan un enfant épanoui s'étaient estompée avec le temps, il avait grandi et il n'était plus temps de croire aux rêves d'enfants, à cette lueur d'espoir qu'il avait dans les yeux lorsque la jolie blonde pas plus haute que 3 pommes s'approchait de lui et qu'il espérait d'elle un bisou... c'était tellement loin tout ça que le Iota ne savait pas si Reagan était toute aussi nostalgique que lui ou si au contraire elle était allée de l'avant, laissant de côté leurs rêves d'enfants pour aller vendre du rêve au peuple américain au travers de sa musique envoûtante !?
    Ce qu'on pouvait dire c'était que Ethan lui, ne l'avait pas oublié, loin de là ! Il suivait son parcours depuis le tout premier moment où elle avait mis les pieds sur scène dans ce petit café de Californie tout près de chez eux, là où ils se voyaient en secret étant petit, leur refuge et leur maison, cette petite cabane surplombant un toboggan dans le parc derrière chez eux. Voila, c'était ça, tout simplement, rien de bien compliqué et beaucoup d'enfantillages caractérisaient leur relation... ils n'hésitaient pas à se tirer la langue et à se battre comme des catcheurs si quelque chose n'allait pas et cela même à 16 ans lorsque leurs corps d'enfants avaient laissé paraître des corps d'adulte. Peut-être qu'ils grandissaient car c'était le destin, la nature qui était faîtes ainsi, mais dans leur tête, ils étaient toujours ces deux garnements qui avaient gravé leurs initiales dans un petit morceau de bois, se promettant de se l'offrir un jour en gage de fiançailles parce que les bagues c'était trop cliché ! Ah les gosses... toujours pleins d'idées saugrenues ! Mais ça faisait tellement du bien de se comporter en gamin insouciant parfois, et tout cela sans conséquence bien évidemment ! Quelques bleus et écorchures ? Ils s'en fichaient une fois qu'ils étaient tous les deux pour s'amuser !
    L'enfance était un stade dont on ne devrait jamais sortir, c'était certainement la période la plus heureuse de la vie d'Ethan, bien souvent les gens se disent vivement que j'ai 21 ans je pourrai boire, je serai un adulte, j'aurai mon permis, ma voiture pour aller emballer les filles... mais la réalité c'est qu'avec l'âge adulte, viennent les responsabilités et avec les responsabilités, les problèmes, divorce, dettes, factures, factures et encore des factures ! On ne s'en sort plus, c'est la panique et personne n'est là pour nous dire, ne t'inquiète pas on s'occupe de tout, tout vas s'arranger ! Non dans le monde des "géants" il faut se débrouiller tout seul et faire de son mieux pour limiter les dégâts si une erreur est commise car on peut rarement la réparer aussi facilement qu'avec les sanglots feint et si bien connus des plus petits.

    Tandis qu'il montrait son billet de concert à l'entrée de la salle, Ethan appréhendait ce moment, cet instant où il verrait à nouveau Reagan sans qu'elle ne puisse le voir de son côté au milieu de toute cette foule ! C'était impossible... a mois qu'elle ne sache qu'il venait à tout ses concerts depuis qu'elle avait démarré ? Il l'avait même suivi pendant sa tournée d'été histoire de la soutenir mentalement, sans qu'elle le sache bien évidemment. Il avait aussi acheté le t-shirt, son CD, un peu de tout en fait, il avait même caché un poster dans son tiroir à chaussette qu'il regardait de temps en temps pour se rappeler le bon vieux temps ou quand il avait un coup de cafard... je vous vois venir, non ce poster n'a jamais eu d'autre utilité bande de pervers ! Entre Reagan et Ethan il n y avait jamais rien eu de compliqué, leur relation avait toujours coulé de source, un moment ils étaient les meilleurs amis, puis ils sont partis a la découverte de leurs corps respectifs le temps d'une nuit qui fut, après confidence, la première fois de la jeune femme. Ethan était content de ne pas avoir gâché ce moment et d'avoir pris son temps, il lui avait fait l'amour réellement, c'était sans doute la première fois pour lui aussi car auparavant tout ce qu'il avait expérimenté c'était le sexe pur et dur sans mauvais jeu de mot et pour tout dire, ça ne l'avait jamais satisfait plus d'une heure ou deux ! Une fois que le soufflé est retombé on se dit qu'il faudra recommencer la même chose le lendemain et encore inlassablement les mêmes manies, les mêmes techniques de drague... bref Ethan était devenu un automate, une sorte de pantin à la merci de ce que la société lui dictait de faire ! Il n'avait plus lui même les repères nécessaires à la compréhension de son environnement et tentait désespérément de trouver un moyen de se protéger en l'absence de sa confidente, la seule qui le comprenait ! Il avait donc commencé par l'alcool puis après une cure de désintoxication bien méritée, il avait fini en dessert par un double accident puisque ses parents étaient morts et 1 mois plus tard sa soeur se retrouvaient dans le coma, cool la vie de Daniels, hein ?
    Heureusement le jeune Iota avait alors rencontré Matthew, un mec un peu paumé comme lui avec qui il avait sympathisé et aujourd'hui il était son meilleur pote... qui aurait cru que ces deux là pourraient s'entendre, non mais il suffit de voir de quels milieux ils viennent, Matt a eu une enfance difficile, battu, etc... Ethan quant à lui à toujours été pauvre durant son enfance mais le fait de faire partie d'une famille aimante qui se contente du peu qu'elle possède lui avait inculqué certaine valeurs, des valeurs qu'il n'oublierait sans doute jamais !

    Reagan avait été absente de sa vie pendant tellement longtemps, ne donnant des nouvelles que par e-mail aux anniversaires, le Iota avait dans l'idée qu'elle avait complètement zappé leur amitié, que dis-je c'est bien plus que ça entre eux ! Il suffit d'un regard pour qu'ils sachent ce que l'autre pense, un sourire, une mimique pour savoir que l'autre ne va pas bien ou cache quelque chose, bref, ils étaient un peu comme des siamois ! Ce genre de relation ne courrait pas les rues et il fallait tout faire pour la préserver, malheureusement les deux étudiants n'avaient pas réussis à concilier leurs vies, d'une part Ethan avait connu tous les malheurs du monde et elle n'en savait absolument rien et d'autre part, il ne voulait pas la priver de sa musique, de son public, de toutes ces choses dont elle avait toujours rêvé étant petite !
    Ce qu'elle avait toujours voulu, oui son rêve, c'était de voir ces projecteurs qui à la manière de lanternes;, guidaient son chemin à travers les ombres de la vie en la propulsant au devant de la scène, dans la lumière, elle brillait comme une étoile scintillait dans la noirceur d'un ciel brumeux et c'était peut-être mieux comme ça... Ce monde avait besoin d'espoir et d'étoile comme la petite Reagan pour devenir un peu moins merdique qu'il ne l'était en réalité.
    Ce soir là Ethan avait décidé d'oser, finit l'attente, finit les hésitations, il fallait absolument qu'il lui parle, qu'il voit à nouveau son sourire, ses yeux, sa petite bouille gênée lorsqu'il lui faisait un compliment, et ces étincelles qu'elle lançait lorsqu'ils commençait à évoquer leurs souvenirs d'enfants... tout cela lui manquait bien trop et il avait besoin de lui dire qu'il allait bien, qu'il avait enfin trouvé une vraie stabilité dans sa vie, mais il avait surtout besoin de savoir pourquoi ! Oui, Pourquoi est-ce qu'elle était partie aussi brutalement et précipitamment alors que leur amour venait à peine d'éclore et de se transformer en une amitié encore plus forte et inviolable qu'auparavant ?! Il avait tellement de questions qui restaient sans réponses qu'il devait en avoir le coeur net, il avait toujours cette espèce de sentiment bizarre qui lui disait que les choses ne pouvaient pas être finie entre lui et Reagan, non ils devaient retrouver ce qu'ils avaient avant, cette complicité, ces délires incomparables et un peu fous ! Elle était son dernier port d'attache qui le ramenait sans cesse à une enfance qu'il chérissait plus que tout au monde...
    Entrant dans la partie des loges, il n'avait plus qu'à avancer jusqu'à sa porte, celle où était marqué en grand son nom, et celle qui lui ouvrirait les portes de la vérité, oui il allait enfin savoir pourquoi elle était partie, pourquoi elle n'avait donné aucune nouvelles et surtout pourquoi aujourd'hui qu'elle arrivait à Berkeley n'était-elle pas venue le voir en premier ? Il n'arrivait pas à comprendre ça et il avait besoin d'explications sérieuses et surtout de pouvoir lui dire ce qu'il qu'il avait vécu ces derniers temps et pendant cette période où son absence avait été quelque chose de très dur pour lui, un vrai poignard dans le coeur qui venait lui déchirer le palpitant et arrêter soudain toute trace du moindre sentiment en lui. C'était étrange comme une fille pouvait changer autant de chose en vous, elle pouvait facilement vous faire passer du rire aux larmes en un instant surtout lorsqu'il s'agissait de celle que vous considériez comme votre âme soeur auparavant...
    Là devant la porte, la main sur la poignée, il se demandait s'il devait entrer... oui il ne voulait pas la déranger avant son concert, la perturber ou quoi que ce soit d'autre ! Il arrivait encore à éprouver un sentiment de gêne par rapport à elle alors qu'il n'avait aucune raison de se sentir coupable par rapport à quoi que ce soit, elle avait été la seule à tout faire partir de travers et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de toujours avoir ces sentiments en lui, oui ces sentiments d'amitié et d'amour qui lui venaient de son enfance mais qu'il ne voyait plus se concrétiser aujourd'hui, ils avaient eu leurs moments et maintenant ils devaient simplement mettre les choses à plat et enfin se dire qu'ils pouvaient redevenir les meilleurs amis, ceux qui se disent absolument tout, sans détour, qui se comprennent en un regard...
    Alors même qu'il allait enfin pousser la porte, loin de toutes ses élucubrations et de sa reflexion intense qui faisait chauffer son cerveau bien plus que la normale ainsi que son coeur qui n'avait plus été mis à contribution depuis longtemps, la porte s'ouvrit à la volée laissant apparaître la belle blonde devant ses yeux. Il resta complètement figé face à cette image de perfection qu'elle représentait pour lui, il n'avait jamais raté un seul de ses concerts mais aujourd'hui, là debout devant elle, il était sans voix, il n'allait pas reprendre une de ses chansons avec la nostalgie qui s'impose, non, il devait simplement lui parler et qui aurait cru qu'un jour ces deux là n'arriveraient plus à dire quoi que ce soit ! La communication avait été coupée pendant tellement d'années, qu'aujourd'hui, ils étaient là, au pied du mur, à se demander s'ils devaient se prendre dans les bras l'un de l'autre, se gueuler dessus, s'insulter, il était perdu ! Il avait tellement de rancoeur à son égard, et puis il ne pouvait pas la retarder alors qu'elle allait monter sur scène, que faire ?

    Rea... Reagan ? Ca fait plaisir de te voir, je... oh et puis merde ! Dit-il avant d'accourir vers elle pour la prendre dans ses bras, la soulevant de terre de quelques centimètres avant de la reposer. Tu n'aurais pas dû partir comme ça, tu n'avais pas le droit de me laisser, pas après tout ce qu'on a vécu tous les deux dit-il en la regardant maintenant dans les yeux, menant la danse, il avait fait le premier pas, maintenant à elle de jouer, quelle carte allait-elle jouer ? Elle avait un concert à assurer, elle n'allait certainement pas rester ici avec lui à tergiverser pendant des heures. J'ai simplement une question pour toi... Pourquoi ? Pourquoi est ce que j'ai passé toutes ces nuits à me demander comment tu allais et à me faire du souci pour toi ? Pourquoi est ce que à chaque fois que j'entendais ta voix à la radio j'étais obligé de l'éteindre ? Pourquoi est-ce qu'à chaque fois que je passe devant un putain de magasin de CD je suis obligé d'entrer pour acheter le tiens ? Oui voilà, Pourquoi ? Dit-il avec un pincement dans la voix qui reflétait son manque d'assurance en ce moment, il se sentait tellement désœuvré qu'il ne se reconnaissait plus, lorsqu'il s'agissait de Reagan, il n'était plus le même homme et ça le faisait chier royalement...
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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: I wonder why my heart is not beating anymore when you're around... [Reagan&Ethan] I wonder why my heart is not beating anymore when you're around... [Reagan&Ethan] EmptyMer 13 Avr - 20:24

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LOVE ME IF YOU DARE «.J’aime bien les osselets, le Monopoly mais seulement quand je tiens la banque. J’adore jouer aux billes, je gagne tous le temps. Le jeu de l'oie c’est franchement débile, enfin toujours moins que les jeux dames, le Rubik’s cube et toutes ces conneries des pays de l’est. Les devinettes ? C’est pas mon truc. Yams, crapettes, marelle c’est ok. Au chat perché ça passe encore mais ça s’arrête là. Mais il y a un jeu auquel il ne faut jamais jouer, je dis bien jamais, même si c’est votre meilleure amie qui vous le propose ! C’est de se faire ensevelir dans un bloc de béton...»

Knowledge cannot replace friendship. I'd rather be an idiot than lose you.
Patrick star to Sponge Bob.
12 avril 2011 « Keep on whispering in my ear, tell me all the things that i wanna hear 'Cuz its true that's what I like about you » Mon anniversaire. Je chantais une chanson reprise à l'occasion d'un concert de charité à laquelle je participais avec une multitude d'artiste. Se retrouver à donner un concert devant un millier de personnes, en plein air, à l'aube de ses vingt et un an, j'étais bien consciente que cette chance n'était donnée qu'à une poignée de personne. J'étais ce qu'on pouvait qualifier de chanceuse, chanceuse dans ma malchance par paradoxe. J'aimais mon travail, là où beaucoup aurait ruminé de passer un anniversaire à travailler, j'avais sans conteste le job le plus rentable, glorieux, éducatif, en gros, le plus '' awesome '' qu'on puisse rêver. Ma voix se perdait dans l'immensité du parc, le silence quasi nocturne seulement troublé par les préparatifs du concert, le capharnaüm des techniciens et la foule commençant à rappliquer. Seulement j'ai dit. Je me souvenais être venue ici auparavant, en réalité je m'en souvenais comme si c'était hier, j'avais l'impression d'avoir pris un siècle et pourtant ça n'était pas aussi loin que cela en y réfléchissant de plus prêt. « That's what I like about you » Guitare en main, micro au point, à fond dans ma prestation, je faisais le vide total, abstraction complète de ce qui m'entourait, je prenais vingt et un an, me projetais à tous mes anniversaires, seulement j'avais beau garder de bon souvenir de mes derniers anniversaires, celui que j'avais fêté loin de la maison me paraissait bien amère en comparaison à ceux de mon enfance.Un an loin de chez moi, un an à jouer les rock star à travers toute l'Amérique, j'étais tombée raide dingue de ce train de vie, à peine revenue à San Francisco, j'avais envie d'y retourner illico presto. Seulement le prix d'une vie de célébrité m'avais coûté bien cher au niveau social. Mes parents, mon petit ami de l'époque et mes deux meilleurs amis restés sur la touche pendant que je grattais mes mélodies devant des salles complètes. J'avais choisi et dans ma grande contradiction, je n'arrivais pas à me mettre en accord avec moi-même sur l'idée d'avoir pris la bonne ou la mauvaise décision de partir sans prévenir. La dernière note résonnait, je cessais mon tintamarre mélodieux dans un dernier accord bâclé et souriais. Répétition over. Bien heureuse qu'on me laisse quartier libre pour deux bonnes heures, je me réjouissais de pouvoir faire un tour de cette partie de San Francisco que j'avais laissé à l'abandon, loin de la cohue, des préparatifs, j'avais un moment de liberté avant fourmillement et les cris que provoqueraient ma voix, associée à celles de nombreux autres artistes. Parfois l'anonymat me manquait, même si j'aimais beaucoup ma vie, j'aimais aussi faire les magasins sans devoir sortir par une porte dérobée, j'aimais manger une glace sur la terrasse d'un café, sortir mal coiffée et mal habillée le dimanche après-midi, toutes ces petites choses banales qui depuis un an m'étaient devenues interdites. Je voulais que ma musique soit connue, pas forcément que ma personne fasse la une toutes les semaines. Au fond, même si la vie on the road me manquait pas mal, j'étais heureuse de retrouver le calme tout de même trépident de la vie étudiante, j'avais déjà eu un avant goût de ce qu'allait être ma vie Berkeléene après un an loin, j'étais impatiente d'en découvrir plus. Cependant, j'étais on ne peut plus inquiète, le futur semblait me sourire, mais le passé vouloir me rattraper. Entre Matthew qui avait fait un retour en fanfare dans ma vie, Seextine et son histoire d'enfant et j'en passais, tout ce dont j'avais besoin pour bien débuter mon année, c'était de passer du temps avec quelqu'un de normal. Et puis, dans la pénombre, je divaguais lentement sur le sol humide, mes chaussures grattant l'herbe à la recherche d'un souvenir perdu dans l'inconnu. Je me souvenais, lentement, la mémoire me revenait. J'appréciais particulièrement cet amphithéâtre, jadis un parc de jeu. Voilà, je retrouvais quelqu'un de normal, enfoui dans ma mémoire, je l'entendais m'interpeller d'une voix malicieuse, un poil plus jeune qu'une décennie, me saisir par la main et m'emporter vers un passé plus proche que ce que je ne pensais.
FLASHBACK • Nos cicatrices ont le méritent de nous rappeler que le passé n'a pas été qu'un rêve •
12 Avril 1998 • La conversation prenait un chemin qu'il m'était impossible d'éviter. Je le dévisageais sournoisement, il fronçait les sourcils. Au départ d'un débat qui, je le savais, allait durer des heures et des heures, je le contemplais balbutier des mots de sa petite voix, sans pour autant y prêter une attention quelconque. Je me contentais de le regarder, pire que cela, le fixer d'un regard pénétrant, feignant une attention toute particulière à ses mots alors qu'en réalité, il n'en était rien. « Tortank. ALL THE WAY » A chaque fois qu'il parlait de son pokémon favoris, je me demandais pourquoi j'étais autant copine avec lui. D'un air vexé, je persiflais un petit « C'est parce que t'es tout nul comme lui » vague, marmonné à la va vite alors que je portais une mèche de mes cheveux blonds dans le coin de ma bouche. Je n'en pensais pas un traitre mot au fond, mais j'avais une atroce et irrépressible envie de l'emmerder. C'est ce que les enfants faisaient en réalité et je ne dérogeais pas à la règle, avec ma petite tête blonde, visage d'ange et toute la panoplie. Mini Raiponce discutait avec Mini Peter dans un parc sur la façon de créer une équipe pokémon. Je ne lui laissais même pas le temps de répondre. J'avais envie de changer de conversation. « Sinon, tu m'offres quoi à mon anniversaire ? » sifflais-je, innocente comme pas deux. La question me taraudais depuis que nos parents nous avaient donné quartier libre dans l'enceinte du parc. Je le regardais du coin de l'oeil, mes mains jouant à compter les fleurs au sol, j'attendais j'attendais, je le regardais me sourire et se barrer en courant, ses petites jambes foulant le sol à toute allure vers sa maman. Effarée par sa course, je le regardais revenir à ma rencontre avec quelque chose cachée dans le dos. Ah innocence de la jeunesse, je fronçais les sourcils. Il déposait un petit paquet devant moi, froncement de sourcils féroce de ma part et un énorme, joyeux et presque hystérique « TADAAAM ! » Ah il n'avait pas oublié, aujourd'hui mon anniversaire, décidément, celui-là pensait à tout, Ethan ne faillirais jamais à m'impressionner et me surprendre, c'est surement ce que j'aimais le plus chez lui, ces petites intentions qui faisaient qu'il était lui. Hésitante, je lui accordais un sourire plein de malice, sourire white étiré en banane jusqu'aux oreilles et déballait le cadeau. « Peter Pan ! AON CHE CRO MEGNON ! » entonnais-je d'une voix malicieuse, du haut de mes petits huit ans, le poing serré levé vers le ciel, je proclamais ainsi solennellement que Peter Pan resterais mon Disney favoris, parce que Ethan me l'offrait et parce que Peter Pan, c'était Peter Pan, le garçon qui avait décidé de ne jamais grandir. Je sautais sur place, heureuse comme jamais. Puis, l'euphorie passée, mes lèvres se serraient, j'avais l'impression que cela ne faisait que quelques minutes que nous discutions alors qu'en réalité, j'arrivais à ressentir le changement d'atmosphère entre le plein après-midi qui ne venions de passer et la belle soirée que nous nous apprêtions à aborder. J'en proclamais des choses en y pensant, en une semi-journée ensoleillée, j'avais juré mille et une chose à mon grand copain Ethan. Je jurais de devenir une fière et vaillante pirate, d'essayer de le faire rentrer à Poudlard si jamais je recevais une lettre avant lui, que nous nous affronterions en final de la ligue Kanto, même si forcément nous tombions toujours en désaccord quant au gagnant, mon Dracaufeu serait tellement plus puissant que sa tortue croisée tuyau d'arrosage, il ne voulait pas l'avouer et grande amie que j'étais, je ne voulais pas renverser ses espoirs de m'écraser avant le dénouement final. Mais par-dessus toutes ces promesses enfantine, je lui promettais que quoi qu'il arrive, je serais toujours là pour lui. Sans aucun doute la promesse la plus fiable que j'eus jamais faite, car lorsque je promettais quelque chose, je ne revenais jamais sur ma parole et j'avais pour habitude de ne jamais badiner avec l'amitié. Vérité pour vérité, déjà à l'époque je rêvais de célébrité, mais j'aimais m'imaginer un tas d'aventure, aussi utopiques soient-elles. La tête divaguant entre la terre et la lune, je m'allongeais dans l'herbe fraiche dans laquelle nous jouions depuis des heures, concentrais mes prunelles pleines de malice naïve sur les nuages, à la recherche d'une forme familière que pourrais nous dessiner le ciel en cette fin d'après midi. L'espoir que les aventures que nous nous imaginions pour le futur ne se réalisent, que les rêves ne nous apportent ce que la réalité m'avait refusée depuis ma naissance, mes doigts se mêlèrent à ceux d'Ethan dans l'herbe humide. À défaut de voir tous mes rêves s'accomplir, je réalisais que dans toutes mes péripéties enfantines, Ethan jouait un rôle important. De fait, j'avais déjà fait un bon bout de chemin vers la réussite, car j'avais gagné le meilleur ami qu'y puisse exister. Je serrais ma petite cassette dans mon autre bras. Parce que Thethan, il était trop fort dans son genre.
FLASHBACK • Nos cicatrices ont le méritent de nous rappeler que le passé n'a pas été qu'un rêve •

Later • I don't give a damn 'bout my bad reputation chantonnais-je à tu-tête, une voix un tant sois peu prise d'une pression à laquelle je m'étais habituée. Je me préparais à affronter la foule, cloitré dans ma loge en compagnie de mes musiciens et des techniciens, je chantais doucement afin de me mettre en condition, préparait ma voix autant que je me préparais mentalement à être sous les feux de la rampe. You're livin' in a past, it's a new generation J'entendais au loin un autre groupe jouer, vu la tonalité, le style de musique et l'ordre de passage des groupes, j'en déduisais qu'il me restait une bonne trentaine de minute à tuer avant de monter sur scène. Je m'accoudais sur une table en face de mon batteur Aiden qui semblait ravis de pouvoir jouer ce soir, impatient de savoir qui serait la chanceuse à tomber dans ses bras à la fin du concert, je levais les yeux au ciel, maintenant j'en souriais vaguement, en rigolerais presque, seulement Aiden me donnait envie de tout, sauf de rire. Absorbée à discuter accord avec lui, je ne pris même pas la peine de faire attention au reste de l'équipe qui sortait, nous laissant à notre conversation au combien passionnante. Porte grande ouverte, je me concentrais sur Aiden qui agissait comme un véritable anti-stress sur moi, sans m'apercevoir que mon passé se présentait à la porte. « Rea... Reagan ? Ca fait plaisir de te voir, je... oh et puis merde ! » Ethan. Mon Ethan. Surprise, je fronçais les sourcils, lui adressait un sourire peu assuré, heureuse de le voir, mais saisis par une gène totalement dérisoire. Je le regardais me foncer dessus, encore plus ahuris pour l'occasion et me prendre dans ses bras. Je me retrouvais à reprendre mes réflexes d'enfant lorsqu'il s'agissait de lui et lâchait un rire franc et joyeux. J'étais on ne peut plus heureuse de la voir, si ce n'est plus, je m'apprêtais à exploser ma joie sous le regard médusé d'Aiden qui crédule, quittais la pièce dans demander quelconque explication, quand Ethan me coupa. « Tu n'aurais pas dû partir comme ça, tu n'avais pas le droit de me laisser, pas après tout ce qu'on a vécu tous les deux » Vlam. Vilain retour, qui me rappelait étrangement le récit épique de l'un des nombreux fantômes de mon passé récent. De mon plus beau sourire, je passais au regard dépité, je baissais les épaules, déçus, mais compréhensive. Encore un qui venait me retrouver pour me faire la morale. « Oh Ethan » lâchais-je consternée. Mes lèvres se pincèrent dans un rictus timide, je me demandais si lui aussi allait m'insulter, ou bien être plutôt heureux de mon retour, même si j'en doutais, ou bien finalement s'il allait plutôt se la jouer à la '' je m'en fous j'ai très bien vécus sans toi '', ce qui serait d'autant plus déconcertant que blessant. « J'ai simplement une question pour toi... Pourquoi ? Pourquoi est ce que j'ai passé toutes ces nuits à me demander comment tu allais et à me faire du souci pour toi ? Pourquoi est ce que à chaque fois que j'entendais ta voix à la radio j'étais obligé de l'éteindre ? Pourquoi est-ce qu'à chaque fois que je passe devant un putain de magasin de CD je suis obligé d'entrer pour acheter le tiens ? Oui voilà, Pourquoi ? » Une question, ou plutôt vingt. Il me bombardait de question là où je n'avais aucune réponse à lui fournir. J'avais l'impression de faire face à ses états d'âmes alors que moi-même je ne trouvais aucune réponse aux questions que je me posais, alors résoudre les problèmes des autres, j'étais à mille lieux de pouvoir m'y atteler. Je le regardais les sourcils froncés, passait ma main nerveusement dans ma chevelure, fit mine de réfléchir un instant, balbutiait quelques mots à l'occasion sans pour autant apporter un quelconque résultat. Finalement je me retournais, lui fit dos un petit quart de seconde et me retournais, jouait la carte de la Reagan rassurante, lui adressais mon plus joli et plus innocent sourire en magasin. « Euh ... Parce que ... Well pour l'histoire de la radio, je suppose parce que c'est parce que je chante mal. Pour l'histoire des CD... paradoxalement, je suppose que c'est parce que je chante bien... » Paroles peu assurées, sens de l'humour inadéquate, j'étais loin de toucher la grande forme à l'instant même. Je lui adressais un petit rire nerveux ridicule, la main me baladant toujours dans mes cheveux blonds blés. Finalement je poussais un petit soupire, histoire de décompresser, il n'y avait pas de quoi se mettre dans un état de stress de cette envergure là, ce n'était qu'Ethan, mon petit copain d'enfance Ethan. Au moins il me faisait oublier que j'étais sur le point de monter sur scène, même si j'eus l'impression sur l'instant qu'une série de mille concerts serait plus drôle que d'affronter les erreurs que j'avais faites un an auparavant. « Tu viens avec beaucoup de questions dis moi... lui lançais-je en croisant les bras, j'avais ce regard pétillant, ce sourire en coin, l'innocence de l'enfance toujours planté sur le visage comme si j'avais encore dix ans, parfois j'avais juste l'air ridicule à encore avoir des mimiques de gosse, mais ridicule mignon. « Je sais pas. Je sais pas ce que t'attend de moi, ce que tu veux savoir. Je sais pas ce que je pourrais te dire » lui annonçais-je d'une vois incertaine, j'étais prête à répondre à ses questions certes, mais je ne voyais pas où il voulait en venir, ni-même ce qu'il souhaitait. J'avais beau chercher dans son regard les réponses qu'il voulait que je lui donne, je nageais en plein inconnu. J'avais l'impression que lui comme beaucoup attendait des réponses que je n'étais pas en mesure de fournir, qu'ils voulaient tous quelques choses de bien précis de moi, mais que je n'en saisissais pas les termes. « Et j'ai bien peur que le seul ici qui puisse y trouver les réponses, ce soit toi. » true story, s'ils se posaient des questions sur '' pourquoi il écoutait, mais n'écoutait pas ma musique, pourquoi il s'inquiétait ou non '', je ne savais pas, quoi répondre, quoi penser. « Tout ce que moi j'ai à te demander c'est '' Est-ce que tu es en colère parce que je suis partie ? '' » demandais-je timidement, autant mettre les pieds dans le plat directement, au moins je serais fixé sur le nombre de personne qui me détestait à San Francisco. Tien d'ailleurs. Qu'est ce qu'il faisait à San Francisco. Une question à la fois et les moutons seraient bien gardés, j'avais certes un concert à assurer, mais une amitié à rattraper aussi.


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MessageSujet: Re: I wonder why my heart is not beating anymore when you're around... [Reagan&Ethan] I wonder why my heart is not beating anymore when you're around... [Reagan&Ethan] EmptyLun 25 Avr - 3:01

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Où es-tu - MARC LEVY «Quand je t'ai vue la première fois dans tes habits trempés et trop petits pour toi, avec ton sac et ton ballon, je n'imaginais pas qu'une si petite fille allait prendre autant de place dans mon cœur...»

    Jour de fête aujourd'hui ! En effet, il y a de ça une vingtaine d'année, une petite fille venait au monde pour embellir ce que l'on peut appeler communément, la pourriture d'une terre en manque d'oxygène. Ce petit rayon de soleil blond avait en fait surtout fait de la vie d'un certains jeune homme, un parfait conte de fée et ce n'était pas peu dire ! Ethan Maki Daniels, jeune texan fraîchement sorti de sa campagne n'avait jamais vraiment eu d'amis à l'époque. Assez ouvert il jouait un peu avec tout le monde au foot, aux billes et aux cartes pokémons, sans jamais vraiment se soucier de savoir si l'opinion de l'autre en question serait bonne ou mauvaise à son égard, compagnon de jeu et c'est tout ! Heureusement un jour alors qu'il rendait visite à ses grand parents, le jeune garçon eu enfin cette illumination qu'il attendait depuis si longtemps, depuis toujours en fait ! Ils avaient été destiné à se rencontrer et forcément cette histoire commençait avec - à l'instar d'un des films préféré d'Ethan depuis - avec une cassette, un anniversaire et une jolie copine !

    ~ FLASHBACK ~

    Arrivée au parc de la grande ville de San Francisco, vous savez cette grande ville cosmopolite que tout le monde rêve de visiter un jour pour voir le Golden Gate ou alors simplement pour prendre le tram au moins une fois dans cette ville où le soleil vous brûle la peau plus que de rigueur. Short, t-shirt, lunettes de soleil et bob sur la tête, le petit garçon s'avançait fièrement dans l'allée du parc avec son seau et sa pelle, prêt à devenir la terreur des bacs à sable ! Il laissa son père tranquille sur un banc à s'ennuyer pendant que lui voguait sur le bateau du capitaine Sparrow ou qu'il plongeait dans les profondeurs de la mer à dos de léviator, bref il s'inventait un monde parfait dans lequel il y aurait, Un oiseau, un crayon, une chèvre, Le bleu du ciel, un peu de sucre, un peu de sel, Un crocodile, quelques fleurs, une abeille et le soir il s'endort au pays des merveilles ! Oui vous savez comme on peut être idéaliste lorsqu'on est jeunes ! Une jeune fille avait pourtant renforcé ce côté rêveur qu'il essayait de conserver un maximum. Ses cheveux blonds, sa petite robe qui volait au vent, le jeune Ethan était complètement subjugué par sa beauté, il commença à s'approcher d'elle, doucement, à pas de loup comme s'il s'agissait d'une créature de la mythologie qu'il devait examiner en profondeur avec précision et minutie avant de pouvoir enfin agir normalement avec elle. Excuse moi j'ai cru que tu étais un ange, je voulais vérifier que tu n'avais pas d'ailes accrochées dans ton dos, dit-il avec un petit sourire que l'enfance rendait tellement mignon. Je m'appelle Ethan ! - Moi c'est Reagan, mais je ne parle pas avec des inconnus d'abord ! Il la regarda en arquant un sourcil, ne comprenant pas ce qu'elle entendait par là, en quoi pouvait-il être un inconnu ? Je ne suis pas un inconnu je viens de te dire mon prénom dit-il avec un léger sourire narquois fier de sa petite victoire. Quelques minutes et quelques jeux plus tard, les deux enfants se retrouvèrent allongés dans l'herbe, les bras et jambes écartées à la manière de personne voulant dessiner des anges dans la neige, et contemplaient le ciel bleu en commentant parfois la forme des nuages. Hey mais regarde le lui on dirait tellement un... un... non laisse tomber tu vas te moquer... dit-il un peu gêné. Naaaaaah t'as commencé à le dire maintenant tu finis sinon t'es plus mon copain ! Parce qu'on est copains ? Evidemment nigaud, tu pensais que je laissais n'importe quel gamin me prendre la main sans lui mettre une belle gifle dans la figure ? Ethan éclata de rire, il avait trouvé son âme soeur, la fille qu'il allait épouser et avec qui il allait marcher dans l'aller en étant fier de la tenir à son bras. Il souriait, souriait à s'en décrocher la mâchoire, parce que c'était tellement bon de se sentir libéré et heureux ! Heureux de vivre, d'être là, de sentir sa présence, son parfum, ses cheveux au travers de ses doigts lorsqu'il la serrait tout contre lui et qu'ils se juraient de ne plus jamais se quitter, oui un amour d'enfance, une amitié éternelle venait de se créer...

    ~ FIN FLASHBACK ~

    Ethan fit un léger sourire à la jeune femme qui se trouvait désormais face à lui, il n'avait pas su comment réagir à part en la prenant dans ses bras, elle était un peu la seule fille qui avait su le garder avec l'esprit concentré sur lui, sur ce qui lui irait le mieux et non sur ce qu'on voulait qu'il soit ou qu'il devienne ! Elle lui avait toujours dit qu'il pourrait faire ce qu'il voulait s'il le voulait et c'était tellement convaincant lorsque ces mots s'échappaient de ses lèvres, que le jeune iota à l'époque alors simplement innocent de tout caractère défini, la prenait au mot histoire de changer de personnalité au gré du vent, un jour il était dresseur et le lendemain pirate, ensuite il allait sauver le monde en tant que médecin et le lendemain, il donnait de grandes conférences pour la paix, oui un esprit fertile tel que le tien ne pouvait pas décemment rester en berne, il devait être en perpétuel mouvement et le fait se s'embarquer dans tout ces jeux avec Reagan l'y avait aidé grandement.
    La, ce petit morceau de bois bien ancré dans sa main sur lequel se trouvaient leurs initiales gravées, elles représentaient tellement pour lui et si peu pour elle, il semblait encore vivre dans ce passé heureux où tout allait bien, tout était parfait et tout le monde si gentil et niais, c'était le bon temps ! Depuis l'accident de ses parents Ethan avait replongé dans un état de stase, état qu'il avait connu avant de rencontrer Reagan, vous vous souvenez ce moment où il avait l'impression de constamment se sentir seul même lorsqu'il était entouré de tous les soi-disant potes qu'il avait ? Eh bien il en était rendu là attendant l'absolution, le jour béni où il verrait à nouveau son visage et où il pourrait à nouveau simplement la toucher, la regarder et vivre.
    Il découvrit ses mains qui depuis le début étaient ancrés dans son dos et ne daignaient pas bouger et enfin se décider à lui donner son présent. Il avait toujours conservé ce fameux petit morceau de bois et il ne comptait jamais s'en séparer, tout ça c'était avant qu'il ne se rende compte qu'il n'était plus le seul à devoir se souvenir du fait que leur amitié était une chose essentielle, un facteur de leur vie qu'ils ne pouvaient balayer d'un coup de baguette magique. Il devait simplement lui faire un petit lavage de cerveau pour qu'elle se souvienne à quel point leur amitié était importante, sans cela le jeune homme ne serait pas ce qu'il était aujourd'hui, de plus, il ne serait pas venu la voir dans cette optique là en ce jour, faire amende honorable c'était ce qu'il attendait d'elle, mais il comptait lui aussi faire un minimum d'effort et admettre que le fait qu'ils se soient éloignés tout ce temps était aussi en partie sa faute...

    Tiens Reagan, j'ai... pensé que ça te ferait plaisir d'avoir ça... peut-être que le symbole le plus remarquable de notre amitié te fera ouvrir les yeux sur le fait qu'on s'est vraiment éloignés... tu sais j'aimerais pouvoir revenir en arrière et me dire que tout ça n'est qu'un rêve que nous avons toujours été proches, comme les dix doigts de la main mais... non en fait je n'ai rien à ajouter à cela je crois que le cadeau parle de lui même, je suis même certains que tu le trouveras à ton goût, Bon anniversaire ma princesse dit-il affectueusement en lui rappelant par la même son surnom par lequel il l'avait appelé tant de fois lorsqu'ils voguaient sur les flots en mode boucaniers des temps modernes !
    Tu veux savoir si je suis en colère ? Je t'avoue que je suis un peu dérouté je suis venu ici avec un espèce de sentiment de rancoeur à ton égard, près à te cracher à la figure tout ce que j'ai accumulé depuis tant d'année mais le fait de te voir, là, face à moi, je sais pas je... je ne peux pas c'est tout dit-il baissant légèrement la tête. Dis moi où tu étais lorsque mes parents sont morts ? Dis moi où tu étais quand je suis allé en cure de désintox et que j'ai du subir tout ça tout seul hein ? mes questions sont légitimes je crois, un mail pour me souhaiter mon anniversaire ne compte pas comme signe de vie évidemment... dit-il un sourire en coin malgré tout.
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: I wonder why my heart is not beating anymore when you're around... [Reagan&Ethan] I wonder why my heart is not beating anymore when you're around... [Reagan&Ethan] EmptyJeu 28 Avr - 23:05

I wonder why my heart is not beating anymore when you're around... [Reagan&Ethan] J17fo3
hard to walk away from the best of days
«.This is where the chapter ends and new one out begins. Time has come for letting go, the hardest part is when you know. All of these years when we were here are ending but I'll always remember. We have had the time of our lives and now the page is turned, the stories we will write. We have had the time of our lives and I will not forget the faces left behind. It's hard to walk away from the best of days but if it has to end, I'm glad you have been my friend, in the time of our lives.»
tyronewells;; time of our lives
Je me souvenais de tout, la vision de sa carrure pénétrant dans la pièce me rappelait à quel point je pouvais connaître chacun de ses mouvements, anticiper le moindre de ses gestes et presque deviner ses pensées. Ne serais-ce que sa présence, je me sentais revenir sur mes pas, traverser en marche arrière les années et atterrir les fesses par terre sur un carré d'herbe fraiche, en quête d'une insouciance perdue quelque part dans les souvenirs, disparue dans les limbes en même temps que la grande amitié espiègle que j'avais pu partager avec Ethan. Il m'avait en quelque sorte sauvée, rare personne à pouvoir me décrocher un sourire sans le moindre effort lorsque nous étions enfant, la petite fille abandonnée que j'étais lorsque j'étais arrivée aux états-unis, livré avec un accent britannique dont la plupart de mes camarades de classe se moquait, enfant isolé dans ses fééeries et chimères, finalement je m'étais toujours senti comme à la maison avec lui. Aussi loin que remontait mes souvenirs, Ethan ne m'avait jamais jugé parce que je préférais les dessins animés aux films d'action à gros budget, ni-même pour avoir un humour totalement décalé d'ailleurs, pire encore, il rentrait dans mon jeu. J'étais qui j'étais au jour d'aujourd'hui et il m'était simplement offert de constater que mon benêt d'ami texan avait énormément contribué à me forger. C'était bien là ce que je préférais chez lui, la personne qu'il était ça ce n'était plus une énigme, mais bel et bien la personne que je devenais lorsque nous nous retrouvions ensemble, probablement l'une des raisons parmi un millier qui faisait qu'il resterait mon meilleur ami. Mon meilleur ami à travers le temps, à toutes les époques. Je le dévisageais d'un regard bienveillant, j'avais cette irrépressible envie de lui sourire, bien loin de l'idée que nous ne soyons pas vu depuis bien longtemps, j'avais l'impression que le temps qui avait passé depuis notre dernière rencontre venait de s'enfuir dans une étreinte. Je l'observais souriante comme jamais, après tout même si fossé s'était en quelque sorte crée entre nous, j'avais l'impression qu'il ne me restait qu'un pas à faire en sa direction pour que nous nous retrouvions à déconner, comme au bon vieux temps. Seulement, j'étais bien consciente de la gène, saisis certes par l'euphorie de nos retrouvailles, je n'en gardais pas moins les pieds sur terre, du moins j'essayais. Revêtu d'une attention toute particulière, j'examinais le moins de ses mouvements, la moindre de ses mimiques et c'est stupéfaite que je remarquais ses mains de délier et me laisser découvrir quelque chose que je n'avais pas vu depuis bien longtemps. Trop longtemps peut-être. Longtemps, mais je n'avais pas oublié, j'avais peut-être mis cela dans un coin de ma tête, mais je n'avais certainement pas oublié ce que l'objet qu'il me tendait signifiait loin de là et c'est les lèvres séquestrées d'un immense sourire que j'accueillais la petite planche de bois dans l'étreinte de mes doigts. Je la serrais dans mes doigts, mes lèvres se pincèrent dans un rictus de joie et j'affichais désormais un air on ne peut plus malicieux. « Tiens Reagan, j'ai... pensé que ça te ferait plaisir d'avoir ça... peut-être que le symbole le plus remarquable de notre amitié te fera ouvrir les yeux sur le fait qu'on s'est vraiment éloignés... tu sais j'aimerais pouvoir revenir en arrière et me dire que tout ça n'est qu'un rêve que nous avons toujours été proches, comme les dix doigts de la main mais... non en fait je n'ai rien à ajouter à cela je crois que le cadeau parle de lui même, je suis même certains que tu le trouveras à ton goût, Bon anniversaire ma princesse » En effet, le cadeau parlait de lui-même. Mon sourire s'intensifia lorsqu'il m'appela « ma princesse ». S'il y avait bien un surnom, une appellation que j'affectionnais par-dessus tout, c'était bien « ma princesse ». Je sautillais presque sur place tellement la joie qui m'habitait était démesurée pour mon si petit corps. « Oh tu y as pensé ! » Il me surprendrait toujours. Il avait pensée à mon anniversaire, même si le monde entier se tournait en boucle mes chansons aujourd'hui en hommage à la star que j'étais aujourd'hui et que tous me faisait dont de cadeaux tous aussi extravagant les uns que les autres, son amitié n'avait pas de prix, le cadeau qu'il m'offrait n'avait aucun égal et le fait qu'il y ait pensé dépassait tout ce que j'avais pu espérer recevoir en ce jour. « Merci, tu n'aurais pas pu m'offrir plus merveilleux cadeau, ça me fait énormément plaisir. Rien que le fait que tu m'aies rendu visite et que tu sois là ce soir me fait très plaisir. » Et je pensais mes mots, bien évidemment, le plaisir n'était pas énorme, il était gargantuesque. Il était celui que je n'attendais pas en cette journée, mais qui pouvait me faire le plus plaisir. Je lui offrais mon sourire le plus radieux, m'approchait de lui et déposait sur sa joue un baisé de remerciement. « Merci Peter » ajoutais-je enfantine. J'étais habitué à l'appeler Peter, là où il m'appelait Raiponce ou Peter. Nous formions le parfait duo d'enfant perdu, tout droit sorti des storyboard disney. En y pensant, ne serais-ce pas fantastique si d'aventure je prêtais ma voix à l'une des princesses de Disney ? Tout à fait dans le personnage. Même si raiponce était déjà faite, ô désespoir. « Et je sais que nous nous sommes pas mal éloigné... Avec ma nouvelle vie tout ça, ça a été difficile de concilier ma vie personnelle et professionnelle, même si je sais que ça n'excuse en rien mon attitude... » ajoutais-je plus amère. Oui parce que forcément, je n'étais pas passé à côté de sa réflexion sur notre amitié. Je savais aussi que je n'avais aucune excuse, mais il avait été un temps où j'avais dû faire des choix et où le choix que j'avais pris, ô combien difficile, m'avait éloigné de lui comme d'autres. J'avais pensé à moi seule au moment de ma fuite, à Matthew aussi évidemment et malheureusement, cela n'avait été que l'étincelle sur ma poudre d'escampette, plus je n'avais pas pensé, j'avais filé. Sans penser que je laissais derrière moi mon plus grand ami, égoïste que j'étais.

« Tu veux savoir si je suis en colère ? Je t'avoue que je suis un peu dérouté je suis venu ici avec un espèce de sentiment de rancœur à ton égard, près à te cracher à la figure tout ce que j'ai accumulé depuis tant d'année mais le fait de te voir, là, face à moi, je sais pas je... je ne peux pas c'est tout » Évidemment. Mon retour attisais la colère, je le concevais complètement. Seulement je devinais aisément de par ce qu'il venait de se passer et ses paroles qu'il s'était ravisé. Au contraire de certains ce n'était pas '' Salope qui reviens '', j'étais soulagée de voir que ma présence n'importunait pas tous le monde finalement et que même si Ethan semblait être un cas isolé parmi une bande de furieux, je pouvais encore nourrir l'espoir d'avoir un ami à Berkeley. Je poussais un petit sourire, me contentait d'oublier le bruit extérieur, les cris et la musique en fond, histoire de concentrer tout ce que j'avais d'attention sur mon interlocuteur. Rancoeur et colère, c'était bien là ce qui me caractérisais ces derniers temps. « Une colère que j'aurais pu comprendre, bien évidemment... » marmonnais-je à la dérobée, aussi gênée que lui, je me mettais à gratter le sol du bout de ma chaussure. « Dis moi où tu étais lorsque mes parents sont morts ? Dis moi où tu étais quand je suis allé en cure de désintox et que j'ai du subir tout ça tout seul hein ? mes questions sont légitimes je crois, un mail pour me souhaiter mon anniversaire ne compte pas comme signe de vie évidemment... » Mon paysage clair vira au sombre, les mots sortant de sa bouche se heurtait à mes pensées, je tressaillis. Pire que d'avoir été une mauvaise amie, j'avais été une amie absente et la réalité venait me frapper en plein visage dans une immense claque. Lorsque j'étais loin à me préoccuper de quelle ville serait ma prochaine étape, la terre ne s'était pas arrêté de tourner pour mon entourage laissé sur le bas côté. Mes lèvres se serrèrent en un atroce rictus embarrassé et surprise la nouvelle, je cachais ma bouche dans l'ombre de mes mains frêles, nous offrant un léger moment de silence au combien embarrassant. Souffle court, je me remémorais ses parents, les longues après-midi que passaient sa maman et ma mère adoptive à bavasser à l'ombre des arbres pendant que nous jouions, les fois où ses parents avaient accepté de me garder un après-midi pour jouer avec Ethan. « T'es parents sont morts ? Mon dieu Ethan. » Toujours une main sur la bouche, sonnée comme jamais. J'étais tellement navrée pour lui, je ne savais par où commencer. Sans parler de la suite, il me foutait un revers de claque, une baffe et puis le retour fracassant. Je le regardais avec l'impression que je découvrais un parfait inconnu, le mot cure de désintoxication n'entrant pas dans le dictionnaire '' Disney et insouciance pour les plus grands '' que nous nous étions fabriqué au fil du temps. « Cure de quoi ? T'es pas sérieux. » Qu'est ce qu'il avait bien pu faire en desintox'. Je côtoyais un tas de personnes au quotidien qui était passé par la case cure, à vrai dire les amies de mon métier qui m'étaient le plus proche était quasiment tous passé en cure de desintox' et mon groupe et moi étions surement les derniers vestiges d'une génération de musicien bien propre sur eux, quoi que. Je ne croyais pas ce que je venais d'entendre, je me tournais pour lui faire dos et posait ma main droite sur ma hanche, l'autre sur mon front comme pour faire le point et réfléchir un instant. Trop d'information d'un coup, trop d'émotion. Je poussais un soupir, lent et en silence. Finalement, je me retournais. « Oh. Pourquoi n'as-tu pas appelée ? T'es mon meilleur ami, je n'ai pas changé de numéro, j'serais revenue pour toi tu sais bien. Je ne pouvais pas m'imaginer ce que tu traversais ... » Cela tombait sous le sens, je n'avais pas été là certes, mais s'il m'avais appris la nouvelle concernant ses parents, je serais revenu par le premier vol, carrière musicale ou pas et il n'y aurait même pas eu question de cure de désintoxication en ma présence. J'avais toujours fais passer ma vie privée devant ma vie professionnelle, à l'exception de Matthew qui pour un an était passé au second plan, mais l'avait tellement bien cherché. Enfin cela tombait sous le sens à mes yeux, après ce qu'il s'était passé dans la tête d'Ethan, lui seul pouvait savoir et j'étais curieuse de savoir comment il s'en était débrouillé pour en arriver à ce point-là et remonter la pente pour se présenter devant moi aujourd'hui. Sans moi. Moi qui était persuadé qu'avec une épreuve de cette envergure, je ne m'en sortirais jamais indemne sans sa présence, l'inverse semblait possible, probable et approuvé. Seulement, j'éprouvais tellement de peine à son égard, je ne pus que le prendre dans mes bras. Je m'avançais vers lui, serrais mes bras autour de ses épaules et l'attirait dans mon étreinte, ridicule et dérisoire compensation d'un an d'absence que je comptais bien rattraper dans le futur. « Je suis désolée vraiment, pour ne pas avoir été là, pour ne pas avoir été l'amie que tu espérais cette année » lui confessais-je tristement. Je me détachais de lui et posait mes mains sur ses épaules. « J'suis partie comme une voleuse je sais, j'avais pas préméditée cette absence, j'ai pris mes affaires et j'ai juste saisis mon opportunité. J'avais besoin de voir autre chose, d'un nouveau bol d'air. Excuse moi. Je pouvais plus supporter ma vie comme elle l'était y a un an. » annonçais-je timidement, tristement, peut-être un peu fataliste sur les bords, je n'en avais parlé à personne, dans mon équipe il n'y avait que Aiden qui connaissait les raisons de mon départ et c'était bien parce qu'il en était l'investigateur même, sinon il n'aurait jamais su. Je devais bien ça à Ethan, même si je ne comptais pas lui dévoiler tous les détails. « Si j'avais su...
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MessageSujet: Re: I wonder why my heart is not beating anymore when you're around... [Reagan&Ethan] I wonder why my heart is not beating anymore when you're around... [Reagan&Ethan] EmptyDim 1 Mai - 15:12

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PATRICK BRUEL - J'te l'dit quand même «On aurait pu se dire tout ça, ailleurs qu'au café d'en bas... Que t'allais p't êt' partir, et p't êt' même pas rev'nir ! Mais en tout cas, c' qui est sûr, c'est qu'on pouvait en rire. Mais j' trouve pas d' refrain à notre histoire. Tous les mots qui m' viennent sont dérisoires. J' sais bien qu' j' l'ai trop dit, mais j' te l' dis quand même... je t'aime. » ♥♥♥

    Ethan se retrouvait à nouveau dans cette ambiance bon enfant qu'il avait connu il y a maintenant bien longtemps, cela lui paraissait même être il y a un siècle, une vraie éternité ! Le temps où lui et Reagan s'amusaient dans le parc sous l'oeil de leurs parents qui discutaient autour d'un café sur un banc était bel et bien révolu. Oui, cela ne servait à rien de vivre dans le passé, il ne pouvait pas réécrire l'histoire et d'ailleurs quoi qu'il eut fait le destin serait tout de même venu lui arracher ses parents à ses bras... oh cruel destinée, pourquoi fallait-il que certains aient une vie paisible et calme à l'ombre de leur argent tandis que d'autres devaient se résigner à vivre dans la peur que quelque chose d'encore pire que précédemment leur arrive ? Certaines personnes ont une aptitude au bonheur plus poussée que d'autre mais il n'y avait pas vraiment d'explication à cela, certains vivaient leur vie au jour le jour et finissaient par se casser les dents et ceux qui décidaient de prévoir chaque moment, passaient simplement à côté de celle-ci pour quelques années de plus sur cette bonne vieille terre au goût infâme de pollution et d'hypocrisie. Le fait est que le jeune Iota ne savait plus vraiment comment la vivre sa vie. Il avait tenté le jour le jour et le résultat était sans appel, ce n'était définitivement pas pour lui ! Non content de s'être retrouvé en cure de désintoxication, il avait appris de ses erreurs et aujourd'hui était devenu, un homme réfléchi et plus cet ado rebelle à qui l'ont pouvait reprocher une mèche trop longue et un langage fleurie au niveau des insultes en tout genre. C'est pourquoi, là debout face à Reagan sa fidèle complice et co-pilote, il ne pouvait s'empêcher d'essayer malgré sa rancune, de retrouver ce qu'ils avaient toujours eu, cette connexion qui faisait que l'un comprenait l'autre sans avoir à lui parler, que lorsqu'elle était triste il le savait immédiatement même derrière ses sourires faussés par cette petite fossette qui ressortait lorsqu'elle essayait tant bien que mal de lui mentir ! Pourquoi lui mentir ? Eh bien certainement pour la même raison que lui le faisait ! Elle ne voulait l'embêter avec ses problèmes... pourtant lui ne demandait que cela, être embêté par Reagan c'était un peu la vie qu'il aurait voulu avoir au quotidien ! Un peu maso le Ethan ? Oui sûrement. En tout cas il pouvait se considérer comme celui qui connaissait la jolie blonde sous toutes les coutures, sous toutes les formes et émotions possibles. Il l'avait vu rire, pleurer, douter, bref toutes ces passes dans lesquelles se trouvent les adolescents à l'innocence perdue, il les avait consolée... oui mais... le jour où tout cela s'est arrêté, le jour où elle a décidé de s'en aller que s'était-il passé dans la tête d'Ethan ? Il en était simplement venu à la conclusion que c'était sa faute ! Pas un mot, pas un au revoir... c'est vrai que Reagan n'avait jamais été douée pour dire adieu mais il s'attendait au moins à ce qu'elle lui laisse une lettre, un simple mot de sa part ou le son de sa voix sur son répondeur aurait suffit à le sortir de la torpeur dans laquelle son départ l'avait installé.
    Le fait qu'aujourd'hui soit un jour spécial pour elle, celui où elle soufflait sa 21ème bougie était important aussi pour Ethan. En fait, il avait été là pour chaque pas de la vie de la jeune femme en dehors de cette fameuse tournée, oui il avait été là mais elle, elle ne le savait pas ! Il hésitait à le lui dire, il ne voulait même pas la faire culpabiliser de ne pas avoir donné de nouvelles au final, il voulait seulement retrouver ce qu'ils avaient et le fait de la voir, là, sourire jusqu'aux oreilles, lui faisait ressentir une plénitude indescriptible. Après lui avoir offert son cadeau, elle déposa un baiser sur sa joue ce qui eu l'effet d'un éléctrochoc sur lui, tout à coup un flot de souvenirs remontait et venaient envahir tout son corps et bientôt des images se dessinèrent dans son esprit, le jour où elle l'avait embrassé pour la première fois "juste pour voir ce que ça faisait", le jour où il l'avait consolé après une rupture avec un petit ami indigne, le jour où ils avaient fait l'amour ensemble... il posa instinctivement sa main sur sa joue un sourire un peu bête sur le visage et les yeux dans le vague, avant de reprendre sa contenance habituelle.

    Hum... bien sûr que j'y ai pensé dit-il avec une voix anormalement aiguë qui trahissait son malaise et sa nervosité face à elle, ce qui les fit rire automatiquement tous les deux. Sérieusement tu as cru que j'allais rater tes 21 ans ? ça y est tu est majeure, tu es une vraie adulte ! Et c'est pour ça qu'en dehors de... NOTRE cadeau, je t'ai apporté... ceci ! dit-il sortant une bouteille de champagne hors de prix de sa besace. Il y a tout de même une chose que je regrette... dit-il en faisant sauter le bouchon avant d'en servir deux verres et de lui en tendre un. C'est que maintenant qu'on est tous les deux grands, notre rêve et projet de partir pour le pays imaginaire ensemble est voué à l'echec dit-il avec un regard triste et à la fois amusé par leur retour en enfance, mais attention, avec une bouteille de Dom Pérignon à la main !

    Il avait mis certes du temps à accepter que Reagan soit partie en tournée, comme ça sans rien lui dire à lui, son meilleur ami, son jumeau, celui qui la connaissait par coeur... mais avec le temps, il avait pu atténuer sa rancoeur, il pouvait comprendre que la vie d'une rock star n'était pas facile tous les jours d'ailleurs c'est par le plus grand des hasards que le jeune iota avait eu des nouvelle de son amie. En effet alors qu'il était en cure de désintox', un des membres du groupe de Reagan s'y est retrouvé envoyé lui aussi et par un hasard inouï, ils avaient sympathisé et il lui avait parlé de cette jeune fille blonde qui cartonnait sur les planches et que tout le monde adulait... secrètement il savait que c'était "sa princesse' qui était devenu la reine du rock 'n roll et il ne pouvait s'empêcher de ressentir un sentiment de fierté à son égard, c'est pourquoi il avait interrogé un peu plus en profondeur l'homme en question pour en savoir plus sur la vie qu'elle menait, bon pas au point de demander si elle mangeait bien et qu'elle se brossait les dents tous les soirs, non, il ne voulait pas se faire découvrir comme étant le premier fan inconditionnel de la chanteuse phare du moment. Fort heureusement, l'homme ne rechigna pas longtemps à lui donner tous les détails qu'il voulait et Ethan avait pu au moins vivre avec elle à travers les récits de l'alcoolique repenti.

    Non ne t'inquiète pas, je t'en ai voulu c'est vrai, je ne peux pas le nier, mais aujourd'hui je vois les choses plus clairement et tu sais que... lorsque j'étais en cure j'ai rencontré ton ami, un mec de ton groupe de rock et avec quelques questions bien voilée, il n'a pas mis longtemps à me parler de toi et de ce que tu devenais vu que moi je ne pouvais plus te suivre à l'époque... oups il venait de se trahir, il venait pratiquement de lui avouer qu'il avait suivi presque chaque concert qu'elle avait fait aux états-unis et une fois de plus se dévoilait encore à elle, en même temps comment mentir à celle que l'on a longtemps considéré comme la seule femme pouvant avoir une place dans son coeur ? Oui en fait j'ai... j'ai en quelque sorte participé à tout tes concerts pour au moins continuer à te voir mais je n'avais jamais osé te parler jusqu'à aujourd'hui, c'est bête je sais !

    Parents morts et cure de désintoxication, résonnait dans sa tête comme les pires moments qu'il avait eu à passer dans sa triste vie, et pourtant Reagan n'avait été présente pour aucun des deux et c'est certainement ce qui rendait la chose encore plus difficile à admettre pour lui en sorte... s'il n'avait pas fait le deuil de ces deux périodes c'est que personne ne l'y avait aidé ! Enfin, pour la cure, il avait tout de même réussi à oublier ce moment noir de sa vie, à le ranger bien au chaud dans une boite et à ne plus l'en ressortir de sa mémoire, tout ça grâce à Matthew sans qui il n'aurait certainement jamais pu se soigner et serait aujourd'hui clochard à traîner dans les rues de SF avec une bouteille de bourbon à la main !
    Revenir pour lui ? C'est justement ça qu'elle ne comprenait pas, s'il ne l'avait pas appelé c'est qu'il attendait un signe de sa part car il ne voulait pas être celui qui vient lui parler de ses problèmes, le boulet qui l'empêche de vivre sa vie comme elle l'entendait et s'il avait fait à aujourd'hui elle ne serait peut-être pas ce qu'elle est, elle ne serait pas la rock star que tout le monde connaît et aime apprécier tendrement, non elle serait sûrement une banale étudiante et ça c'était tout sauf ce qu'elle devait être, elle était destinée à faire de grandes choses, Ethan l'avait su à l'instant où il avait posé les yeux sur elle.

    Oui j'aurais pu t'appeler mais ça n'aurait pas été être ton meilleur ami, si j'avais fait ça... être chanteuse ça a toujours été ton rêve à toi, c'était tout simplement hors de question que je t'empêche de faire ce que tu aimais le plus au monde ! Et puis quand tu es sur scène on à l'impression que tu flottes tellement tu es à l'aise, jamais je n'aurais pu t'enlever tout ça pour... mes propres problèmes ! dit-il de la façon la plus anti-égoïste qui soit. Étonnant venant de sa part ça c'est certains ! Mais s'il y avait bien une personne dont le bonheur passait avant le sien en dehors de sa soeur évidemment, c'était Reagan et aujourd'hui Plum... Il pouvait continuer de montrer cette image d'insensible bourru qu'il s'était forgé avec le temps, mais lorsqu'il était à proximité des femmes qui faisaient battre son coeur et rythmaient les bons moments qu'il avait passé au cours de sa vie, il devenait guimauve...

    Et oui, je sais que si tu avais su tu serais revenue immédiatement et c'est pour ça que je t'aime dit-il le plus naturellement du monde, oui il l'aimait, comme un frère aime sa soeur aujourd'hui bien qu'il ait eu des sentiments pour elle à une époque, il ne se voyait pas ou plus dans une relation amoureuse avec Reagan, non maintenant ce qu'il essayait de récupérer, c'était cette pure amitié qu'ils avaient construits avant qu'elle ne s'effrite dangereusement, prête à s'écrouler... Il accepta le câlin qu'elle lui fit sans rechigner et la serra encore un peu contre lui avant de boire une autre gorgée de son verre qui commençait à se vider dangereusement. Bon alors, on se reprend un verre et tu me racontes enfin ce qui s'est passé pour que tu sois partie comme ça ? Moi ce que je sais c'est qu'il y a eu une histoire avec un membre du groupe et un de tes petits amis apparemment, enfin ton potes en désintox' n'était pas très clair sur le sujet alors je me suis dit autant demander ça directement à la principale concernée ! A moins que tu doives remonter sur scène déja maintenant ? dit-il un pincement dans la voix ne voulant pas la voir à nouveau s'éloigner ne serais-ce qu'une seconde.
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