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You own me some explications # Dominic

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MessageSujet: You own me some explications # Dominic You own me some explications # Dominic EmptyVen 12 Aoû - 19:27

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Pâris & Dominic

Je regardais avec curiosité la brutalité des mouvements du serveur en face de moi. C'était son premier jour, il n'y en avait aucun doute. Je le voyais, tourner ses yeux inquiets face à sa peur de cette salle comble. Chaque personne lui semblait être un obstacle. Il avait encore les traces de cette jeunesse innocente qui disparaissait. Il attrapait avec brutalité les verres de la table voisine, déclarait quelques brides de mots incomprenhésibles. Il courait au bar, manquait de faire tomber la chope vide de bière, et la lavait nerveusement. On eut dit une danse trop effrné. Ses mouvements répétitifs étaient maladroits, trop rapides, trop brusques. Je le voyais marmonner une parole dont seul lui devait avoir la clé de la compréhension. Ses mains tremblaient contre la paroi transparente du verre. Evidement, la verre finissait par aller se claquer sur le sol. J'écoutais avec admiration le bruit du choc entre lui et le sol. C'était un brutal tintement, c'était la beauté de la destruction. Les éclats de verres volaient au quatre coins du bar. Je voyais les lumières scintiller sur es reflets des morceaux de verres, comme des divines étoiles. Quelques gouttes de sang tombaient avec fracas sur le sol si blanc. Le contraste entre le vermeille du sang, et le blanc du faux marbre me rappelait ce poème de Rimbaud, ô douce Ophélia. Voila que maintenant, des cris sortait de la cuisine. Un homme moyen en costume et enrobé entrait en scènes. Sa voix lourde me transperçait les tympans, il détruisait tout. Il criait, beuglait devrais-je dire. On eût dit un porc réclamant sa gamelle. Je tournais les yeux à l'attristant spectacle, avant de héler un serveur, et lui demander une bière.

Je détestais l'idée que l'on se faisait de devoir appartenir à quelqu'un. C'était une étrangeté que l'homme avait créé, une excuse pour se cacher derrière son impuissance. Nous l'avions inscrits dans nos valeurs, on l'avait rangé dans la section du bien. Seulement, je ne me laissais berner par ces inventions. Aussi bien que l'on ne savait réellement ce qu'était le bien et le mal, je ne pouvais suivre ces idées.Je ne voulais pas être ce que la société souhaitait de moi. Pourquoi même existait il des règles ? Cela ne faisait que créer un brûlant désir de les trangresser, et nous savons tous que le meilleur moyen de se délivrer d'une tentation est d'y céder.Il ne fallait donc pas s'étonner de voir chaque jour de nouveaux criminels, ce n'était que des enfants qui aimaient jouer avec le feu, juste qu'ils ne sentent la douleur de l'infini chaleur les transpercer. J'aimais jouer moi aussi avec cette charmante flamme. Elle dansait devant moi, m'hypnotisait par la splendeur de sa beauté. La douleur m'importait peu, je n'étais qu'un pantin entre ses mains. Je me laissais bercer par a redondance de sa danse, ses légers mouvements saccadés. Ce n'était qu'après que je sentais le bout de mes doigts me bruler, je devais me méfier de l'interdit.

Je prenais mon portable, pianotais sur le clavier, en demandant au delta de me rejoindre au Hard Rock Café. C'était un des coin les plus célèbres de SF, il était près de la mer, juste à côté d'un petit port touristique, et d'un grand aquarium. C'était un coin plaisant, qui avait le charme que l'on souhaitait donner à SF. Par chance, en cette journée d'août, les touristes manquaient à l'horizon et je pouvais éviter tout ce que le tourisme amener. Les enfants criant, les appareils photos crépitant face à la guitare de Jimi Hendrix,les rires trop forts, ou les silences trop pesants. Je n'aimais guère cette atmosphère trop pesante. Peut être étais ce le temps brumeux qui les avait fait fuir ? Je le pensais bien. Voyez vous, nous avions beau être sur la côté Ouest des États Unis, nous n'avions pas le Soleil de notre côté. Mais cela m'importait peu. New York m'avait habitué aux nuages bas, aux extrêmes. Je buvais lentement le nectar couleur or que l'on venait de m'apporter. J'avais appris à me délecter de la vie. Il descendait lentement dans ma gorge, la réchauffant vivement du courant d'air qui entrait dans la salle. Il semblait que le temps s'était encore détérioré, et je regardais par la fenêtre les arbres se plier face au vent, comme s'ils s'inclinaient. Et moi, j'étais la, à l'abris, défiant les lois de la nature. Je regardais derrière moi un vieil ivrogne boire son whisky d'une traite, et en commander un aussitôt après. Il n'y avait pas de pitié ni de dégout dans mon regard, je préférais la neutralité.

Je laissais mes doigts tapoter sur la table, je tentais de repousser l'impatience. Je savais ce qui se passait entre Le Delta et la Sigma. Je la savais, c'était tout. Cela ne signifiait pas que j'étais en colère, je pouvais même assurer que j'étais d'un calme olympien. Je n'étais pas jaloux, personne n'appartenait à personne. Je voulais simplement clarifier quelques détails. Je m'impatientais également de me délecter de la réaction du Delta, j'attendais avec impatience de savoir comment celle ci serait. Tenterait il de nier en bloc ? Rendrait il les armes ? Oui, j'étais en position de force,et je m'en délectais. Je buvais encore une gorgée avant de voir l'homme entrer dans le café, et s'installer en face de moi. Je déclarais alors avec un grande sureté :

" Je pense que tu sais pourquoi tu es là "
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MessageSujet: Re: You own me some explications # Dominic You own me some explications # Dominic EmptyVen 19 Aoû - 5:35

Vous savez, lorsque l’on sait qu’on est un joli garçon et qu’on plait aux filles, on finit par prendre la grosse tête. On finit par se croire invincible et se permettre de tout. Dans la vie, nous avons toujours un choix. Parfois nous prenions les bons, et quelques fois, les mauvais. Ce n’était seulement que lorsque que quelqu’un venait à être blessé émotionnellement que l’on réalisait à quel point dévastateurs, peuvent être nos actions vis-à-vis des autres. L’être humain était égoïste. On ne pense qu’à nous même et on oublie que chaque action que l’on pose mérite conséquences. Dominic était loin d’être un mauvais garçon. Mais parfois, son égo de mal prenait le déçu, ce qui le poussait à poser des actes que même lui ne se serait jamais crut capable. Il n’y avait pas de secret, Dominic était un dragueur, il aimait l’attention que lui portait les jolies filles. Il ne mettait aucun effort, c’était tout naturel pour lui de se ramasser chaque matin avec une fille différente sur son lit, à ses côtés. Ce charmant garçon aux yeux bleus, âgé de vingt trois ans, s’était forgé une réputation et cela depuis le lycée. Il avait des plans d’avancer dans la vie, laisser son passé derrière lui et espérer construire une nouvelle vie. C’était donc l’une des raisons pourquoi il se retrouvait à Berkeley. Il se disait que le fait de changer d’air, de ville l’aiderait à devenir un homme meilleur. Mis à part le fait qu’il faisait ce que bon lui semblait et qu’il donnait l’impression de ne respecter aucunes femmes, ce garçon avait quand même un cœur. Il adorait sa mère et n’allais jamais se permettre de manquer de respect à une femme. Il choisissait de le faire, à celles là même qui ne se respectaient pas elles-mêmes. Ce dernier n’avait jamais été dans une relation sérieuse auparavant. Ressentir de l’amour envers le sexe opposé, était quelque chose qu’il n’avait jamais su apprendre à faire ni expérimenter. Enfin, peut-être, mais n’avait aucune idée de comment son cœur se sentirait. Il était peut-être mieux ainsi, puisque ce phénomène, qu’est l’amour avait le pouvoir de te faire vivre et voir des merveilles. Comme aussi de te faire vivre l’enfer et t’achever sur place. Il y avait un risque pour tout, et l’amour n’en faisait pas exception. De là ou il se trouvait, il ne pouvait point apercevoir ce qui pouvait se cacher, c’était donc dans l’inconnu et le doute qu’il se préparait à faire le saut vers la magnifique ville de Berkeley. Quelques jours seulement après son arrivé, Il fit la connaissance d’une jeune fille du nom d’Holliana. Elle était charmante et en fait c’était son innocence et son joli petit sourire qui avait charmé le jeune delta. Oh oui j’oubliais, ce jeune garçon avait rejoins cette confrérie. La confrérie des Delta. Alors Dominic n’était donc pas le seul à avoir profité de ces jeunes femmes, il y avait même une confrérie pour ce genre d’hommes. Voyez-vous un peu dans quel monde nous vivons? Revenons à Dominic et sa rencontre avec Holliana. Leur rencontre ne fut que de courte durée. Une quantité hallucinante d’alcool dans le sang et le tour était jouée, le beau brun entraina la jeune femme dans sa chambre d’hôtel, là ou elle passa la nuit. Une nuit superbe d’ailleurs, ce n’était qu’à son réveil que les choses commencèrent à se compliquer. En fait Dominic n’avait rien à se reprocher, il ne faisait que son devoir d’homme, C'est-à-dire satisfaire les exigences d’une jeune femme visiblement en manque d’actions dans sa vie. Tandis que la jolie brunette avait des remords. J’en aurais aussi si je devais retourner comme ci de rien était dans les bras d’un autre homme. Elle n’eut même pas besoin d’ouvrir la bouche et de confesser ses péchés au jeune anglais, il le savait déjà. Cela sautait trop aux yeux. Elle quitta donc la chambre de l’étudiant à pas de course, laissant un petit morceau de papier, sur lequel était inscrit son numéro de téléphone et un joli petit mot. ‘’ I loved it, tu es le meilleur que j'ai jamais eu ‘’. Rien de nouveau il savait parfaitement comment prendre soin d’une demoiselle. Il était plus qu’au sommet de sa forme lorsqu’il s’agissait de sexe. Deux soirs plus-tard, cette même femme frappa à la porte de Dominic et c’était repartit de plus belle. Peu de conversations, plus de sexe. À chaque matins qui suivaient leur première rencontre, il se disait tous les deux, que c’était très mal ce qu’il faisait et qu’il se devait d’arrêter. Oh oui elle avait finalement eut le courage d’avouer à son ami avec bénéfices qui était Dom qu’elle avait un petit ami. Alors ce dernier n’avait rien à se reprocher, jusqu’à ce jour ou elle lui avoua tout. Ils auraient du tout arrêté, mais au contraire ils continuèrent. Ils commençaient petit à petit à réaliser que non seulement ils faisaient du mal à un individu, mais aussi qu’ils commençaient à développer des sentiments l’un envers l’autre. Même si il ne connaissait pas le petit ami d’Holliana, il se sentait mal et je crois que c’était la même chose pour la brunette. De toute manière qu’elle se servait de Dominic. Il était une sorte de machine sexuelle, une sorte de pions que se servait la sigma pour subvenir à ses besoins sexuelle. Ce dernier compris que ce n’était pas ce qu’il voulait réellement dans la vie. En fait il fallait dire merci à Esméralda, puisque c’était grâce à elle qu’il avait réussit à se défaire de cette situation fâcheuse. Dominic venait de tomber sur le charme d’une autre sigma. Les sentiments qu’il éprouvait étaient incomparables. Il s’envola donc pour la Grèce, avec cette femme qu’il venait de rencontrer. Ce séjour dans la jolie ville européenne avait permis de solidifier la relation qu’il partageait avec cette dernière. Dominic avait quitté Berkeley sans vraiment avertir ses proches. Une seule personne me vient à l’esprit, Gwendolyn, sa meilleure amie. Il lui envoya un texte message qui n’a jamais trouvé preneur. En fait c’est ce qu’il se disait. Holliana l’avait reçu par erreur, cette dernière disparu de la vie du garçon aux yeux pendant deux longues semaines. À l’intérieur de ce long moment de silence, il fut convoquer par un dénommé Paris. Un nom qui lui était familier, mais pas le visage. Eh oui c’était ce même Paris que la jeune sigma trompait constamment avec le delta aux yeux bleus. Ce dernier savait exactement pourquoi il était convoqué, dans l’un des cafés les plus populaires de la ville. Il avait entendu que de bonnes choses de cet endroit. Contre toute attente, ce dernier était excité à l’idée de voir la tronche de ce pauvre garçon. Il décida de faire bonne impression, s’habilla proprement. Vêtu d’un jean bleu et d’un polo rouge Lacoste. Sans oublier les lunettes fumées, Versace. Il sortit de l’établissement là ou il résidait, se précipita vers son véhicule garé non loin de l’immeuble. Il ne prit que quelques minutes pour arriver à destination, le café n’était pas loin de là ou il habitait. Il ne perdit aucun temps, il entra dans le café là ou il tomba sur une foule assez respectable. Il remarqua un jeune homme assis, seul il n’avait aucune idée à quoi ressemblait ce Paris. Le jeune homme qu’il avait aperçut était le seul dans toute la pièce à ne pas être accompagné. Sans trop réfléchir il se dirigea vers lui. C’est donc avec charisme et sourire aux lèvres qu’il se présentait devant le garçon. Sans dire un mot il s’installa sur une chaise, faisant face à son adversaire. ‘’Je pense que tu sais pourquoi tu es là ‘’ ce qui amusait Dominic. Ce dernier avait le tour d’intégrer comédie là ou il n’y avait pas de place. ‘’ Oui ! Pour me commander un café ‘’ dit-il avec une telle arrogance et un léger sourire aux lèvres. Le jeune delta n’avait guère l’intention de s’excuser surtout pas avec le ton qu’employait Paris. Il savait très bien ce qu’il faisait dans ce café. Il croit le regard du garçon qui avait l’air très posé. Dominic ne savait pas trop quoi lui dire, il n’était pas ami, mais malgré tout Dom savait qu’ils, lui et Hollie avaient blessés ce type. Il prit un air sérieux avant de lancer. ‘’ Ne fait jamais ce que tu ne veux pas que l’on te fasse ‘’ posa les mains sur la table qui séparait les deux hommes. ‘’ Aller je suis tout à toi, balance moi tout ce que t’as sur le cœur ‘’.
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MessageSujet: Re: You own me some explications # Dominic You own me some explications # Dominic EmptyDim 28 Aoû - 16:07

( HS : désolé du retard, j'étais à Prague pendant quatre jours :) )


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Pâris & Dominic

J'avais toujours porté une certaine admiration exacerbée pour l'observation que je faisais de la foule qui m'entourait. Je décortiquais les moindres gestes, je postais un certain dévouement au conclusion que j'y amenais. Entrais dans le café un enfant. Comme perdu par le flot grouillant autour de lui, ses pieds trépignaient, et son visage grimaçait. Il finissait par se percher sur un des hauts tabourets du bar, et regardait avec dédain ce monde qui était à présent plus petit que lui. Il serrait avec une grande dévotion contre sa poitrine une peluche couleur caramel d'un chien. J'imaginais bien que ses parents avaient du refuser d'admettre sous leurs toit la réelle bête. Je me prenais de pitié pour la situation. Les joues rondes du jeune garçon pendaient sur son mince visage, c'était comme une sorte de curiosité sur son petit visage, on eut dit un chérubin. Oui, il me rappelait ses petits anges qui enchantaient les différentes églises baroques. Il rayonnait au dessus de ses cheveux fous une sorte d'auréole divine. Ses pieds faisaient d'hypnotisant va et viens sur sa haute chaise, ses paumes tapaient avec vivacité sur le rebord du bar. Son regard croisait le mien. L'effronté gardait ses yeux rivés à l'intérieur des miens, il ne voulait se défaire. Seulement, je ne pouvais détourner le regard, je ne voulais laisser la victoire à un jeune enfant, je ne voulais me montrer si impuissant. Seulement, les longues secondes m'obligeaient à abandonner, et comme un lâche, mes yeux roulaient sur le sol, et finissait leur honteuse promenade sur le rebord de la table. Un simple enfant pouvait me mettre à terre, je ne pouvais nier que je sentais un long poignard s'enfoncer dans la poche vide de mon orgueil. J'avais depuis peu de temps apprit à vaincre mon sentiment de supériorité. Comme un machistador, je maitrisais le puissant taureau qui sommeillait dans ma poitrine et qui me criait de prouver au monde ma puissance. Cela n'avait pas été facile, je n'avais jamais demandé à cette voix intérieure de se taire. Elle avait toujours criée dans mon esprit, criée dans mon sang, criée dans mes nerfs. Mon attitude n'était que ce qu'elle m'avait jusque la dictée, j'étais le pantin de mon égoisme. Pourtant, j'aurais du me méfier de ce sentiment de jouissance obscure de supériorité. Je savais bien que l'orgueil était un peché, agir ainsi me menait à la punition. Oui, je devais, c'était au départ pour me repentir que je m'étais lancé dans cette relation avec Holliana. Je pensais que comme un bain dans de l'eau bénite, cela me laverait de mes erreurs. Seulement, si je croyais que créer cet amour me permettrait de la rendre heureuse, et donc de commettre une action non égoïste, je m'étais laissé aller à mon propre piège, et je me laissais tomber avec grossièreté dans l'oisiveté d'une relation amoureuse. Je ne pouvais dire que cela ne me plaisait pas, au contraire, je portais une certaine jouissance à cette étrange volupté du quotidien . La redondance de nos étreintes, de nos baisers ne me paraissait pas familière, le quotidien avait une nouveauté qui m'attirait. J'espérais simplement ne pas être un simple papillon attiré par une lumière mortelle. Je ne voulais me bruler les ailes pour cette récompense , ce plaisir sur le long terme dont on ne reconnait l'importance qu'à sa perte. Car, comme le savoir populaire le voulait, nous savions que c'était en apprivoisant le malheur que l'on se rendait réellement compte du bonheur. Je tentais pour me rendre alors compte de la chance de ma situation de la comparer aux grands malheurs de ma vie, seulement cette comparaison ne faisait que rendre ma pensée plus pathétique, puisque l'énumération de mes malheurs me donnait l'image d'un stupide enfant se croyant meurtri. Je n'étais finalement qu'un enfant gaté par la vie qu'on lui avait offert. Je n'avais réellement pas connu l'horreur de la tristesse qui vous prenait aux tripes, vous arrachait des larmes comme de fins poignards qu'on vous enfonce dans le flan. Je n'avais jamais connu l'incertitude, la peur du vide, de l'immensité qui m'entoure. Je n'avais jamais senti la grande main de la fatalité me prendre tout entier. Je n'étais qu'un stupide chanceux. Seulement, il n'était qu'une question de temps avant que cette main ne m'attrape, et me serre jusqu'à la mort. J'avais la chance de savoir la réalité des choses, je ne pouvais que vivre dans l'inquiétante attente, tenter de profiter de mes beaux jours. Il ne fallait pas grand chose pour que mon destin ne glisse entre mes longs doigts. Notre avenir n'était qu'un fin filet de sable, qui coulait entre nos mains, on ne pouvait le retenir. En réalité, vouloir le domestiquer revenait à se jeter dans les doux bras de la folie, car devant le perpétuel échec, on ne pouvait que sentir son esprit s'échapper. On ne pouvait empêcher les cerveaux de crier, on ne pouvait empêcher la folie de s'infiltrer.

Mon regard se posait sur les yeux rieurs de Dominic. Sa personnalité m'intéressait. Il y avait quelques chose de brillant en lui, une lumière que je ne savais distinguer. Une étrange étincelle luisante, dont l'inconnu m'intriguait. Son sourire semblait indiqué comme moi qu'il n'avait pas la même vision des pêchés que le reste du monde. Ses mains gesticulaient avec maladresse, il voulait certainement rajouter une once de charisme à ses malheureux gestes. Son regard décidé semblait être un paradoxe face à ses gestes brusques. On aurait dit qu'il tentait de maladroitement mimer un politicien. Il me demandait d'une voix chaude, presque rassurante de me confier. On eut dit un prêtre qui demandait à l'enfant de confesser ses fautes. Il y avait dans sa voix quelques intonations qui trahissait ses intentions, des notes plus aigus que d'autre, montrant que dans cette situation, il était le maitre. Je finissais par savoir ce qu'étais cette étincelle en lui, c'était celle de la fierté qu'il étreignait de m'avoir vaincu. Il m'avait mis à terre, comme cet enfant au comptoir, je n'étais qu'une ombre face à lui. Et ses yeux riaient, riaient de la situation, riaient de ma gène, de ma honte. Je parlais alors brusquement, dans la fureur de l'action, je laissais ma bouche articulé quelques paroles.

" Je ne t'en veux pas. Je ne pense pas qu'un être humain puisse appartenir à d'autre. Sinon, nous serions dans un état complet de régression. Tu ne seras à personne comme je ne serais à personne. Nous sommes libre de nos rires, de nos mémoires. Je ne peux blâmer ni ta personne, ni Holliana, je ne veux me mettre en travers de la liberté. Nous avons la fureur de la jeunesse, il nous faut l'apprécier tant qu'elle nous retient encore. Mon attachement à Holliana me permettra alors simplement de te demander de ne pas la blesser. Tu ne me dois que cette promesse, est tu prêt à a tenir ? "
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Jake Fitzgerald
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Jake Fitzgerald
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