J’avais revu un vieil ami avec qui nous avions été proches à une époque, lors d’une soirée Dominic ! Cela m’avait fait grand plaisir mais depuis cet espace-temps, avions-nous toujours cette complicité d’autrefois ? Je n’en étais pas certaine mais j’étais prête à faire des efforts tout comme lui le semblait, puisqu’il m’appela afin que nous dinions ensemble. Pourquoi pas ? Au moins nous saurions à quoi nous attendre l’un, l’autre. Je me préparais donc pour le jour venu, enfilant une tunique de couleur noire, cintrant en une ligne blanche. Une chevelure tirée en arrière droite le tout donnant un rendu chic et classe sans être vulgaire.
Ma douche prise et étant fin prête je n’attendais plus que Dominic fasse son entrée, pour venir me chercher en ma villa. Il avait expressément tenu à venir me chercher tel le ferait un preux chevalier galant. Comme quoi les bonnes manières ne sont pas perdues pour tout le monde. Il avait toujours été charmant, et savait se montrer digne d’intérêt à son tour. Un chic type en somme.
J’allais donc chercher un petit sac à main assortis, transversant mes effets personnels dans celui-ci avant de prendre une veste dans les mêmes tons, les soirées s’étant rafraichies ces jours derniers. Un dernier regard dans le miroir afin de m’assurer de mon physique ajoutant une légère touche de maquillage me demandant si l’on boirait un verre avant de partir ou non ? Mais je fus vite sortie de mes pensées quand on sonna à ma porte. Ce devrait être probablement lui. Me dirigeant vers le hall j’ouvris donc et pus voir Dominic se tenant là…
 

Dominic & Emy (Les Retrouvailles)

Après la tempête, habituellement, venait le beau temps. Je passais un merveilleux mois. Mon retour était dans les circonstances, une réussite. J’ai passé un temps fou avec Lubja au Kenya. Elle ne m’en voulait plus. Du moins, c’était ce que j’avais en tête. Aleyna et moi, avions mis les choses au clair. Je ne regrettais point l’avoir embrassé. Elle avait un petit copain qui ne devait possiblement pas, me porter dans son cœur. En me promenant dans l’établissement scolaire de San Francisco, je tombai sur Erin. La jolie blonde qui avait fait de mon adolescence, une merveille. La liste de personnes à retrouver était longue et la prochaine sur la liste, portait le nom d’Emy Conway. La jolie Alpha, était une bonne amie. Elle avait à une époque, été ma partenaire, en ce qui concerne le monde des affaires. Je ne savais pas à trop quoi m’attendre. Cela faisait une éternité que je ne l’avais pas croiser dans les parages.  Je gardai toujours son numéro qui n’avait pas changé. Je m’emparai de mon téléphone et je composai son numéro. Elle semblait agréablement surprise d’entendre ma voix. Je l’invitai donc à Diner. Elle accepta mon invitation avec plaisir. Ne vous inquiétez pas. Je n’avais pas d’arrière pensée. Je n’allais pas coucher avec toutes les filles qui croisaient mon chemin.

J’eu envie de m’habiller classe. Genre, veston cravate et soulier assorti. On aurait dit que j’étais sur le point de rencontrer le président Obama. Ce n’était guère le cas. Fidèle à mes habitudes, je ne pouvais me présenter chez une femme, sans apporter, ne fut ce qu’un petit quelque chose. La jeune femme était ravissante. Je ne me privai pas de commenter sur ce que je voyais devant mes yeux. « Qu’ai-je fais au bon Dieu pour mériter, une si belle compagnie ce soir? Vous êtes ravissante Madame Conway » J’affichai un large sourire sur mes lèvres. J’étais plus que content de la retrouver. Je lui remets ensuite ce que j’avais apporté pour elle. C’est-à-dire, une bouteille de vin rouge. (Henri Jayer) et un bouquet de fleur. Je n’avais rien perdu de mon côté romantique, il fallait dire.

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Avançant pour accueillir Dominic, me voici donc devant un charmant jeune homme à l’allure toujours si irréprochable et séduisante qu’il arriva même avec un petit présent en main et des compliments pleins la bouche, ce qui m’étira un sourire. Le faisant à entrer après l’avoir salué d’une bise sur chaque joue, je prie donc cette bouteille de vin rouge ainsi que le magnifique bouquet de fleurs qu’il m’offrit. L’invitant à me suivre dans le salon je pris un vase pour y mettre les fleurs à l’odeur si printanière en ce début d’automne tout en jetant un œil à cette excellente bouteille !
« Je ne savais pas que tu t’y connaissais en vin. Tu as fait une folie tu le sais ? »Bien sûr qu’il le savait, le nom de ce vin ne pouvait être inconnu pour les connaisseurs en œnologie. Cet homme Henri Jayer, était un vigneron de ma terre natale, français à qui on doit l'introduction d'importantes innovations dans la vinification des Bourgognes. Il était particulièrement réputé pour la qualité de son Pinot Noir. Ses vins sont maintenant très recherchés et reconnus pour leur équilibre et leur élégance, ainsi que pour leur richesse et leur concentration. Chaque bouteille se vend au minimum plusieurs milliers d'euros. Son Richebourg 1978 est le flacon 75cl le plus cher du monde après avoir explosé le dernier record lors de la vente exceptionnelle spéciale Henri Jayer par Christies le 10 février 2012 à Hong Kong. J’étais amatrice de grands crus et français de surcroit que je me sentais presque gênée de savoir que Dominic avait tant dépensé pour une seule bouteille de vin de Bourgogne. Mais flattée également !
Plaçant le vase garni sur la table du salon je revins auprès de Dom, afin de boire un verre si cela le tentait avant de prendre la route pour le restaurant.
«Alors dis-moi, que me vaut ta venue ? Une simple visite de courtoisie ou bien autre chose ? »Cela pouvait être pour le travail, une association dans le monde des affaires peut-être ? Je n’en savais rien ne l‘ayant pas revu depuis un moment déjà, mais j’étais heureuse de renouer avec mon entourage du passé pour un meilleur départ. Et avec Dominic peut-être pourrions-nous travailler ensemble en s’associant tous les deux pour certains futurs contrats en vue de signer quelques contrats en entreprise.
Prenant deux verres je lui demandais d’un geste de la tête s’il souhaitait prendre un apéritif avant de regagner le restaurant qu’il avait choisi ou non, pour notre diner. S’il souhaitait ouvrir cette excellente bouteille pourquoi pas à moins de la garder pour une occasion spéciale tel que notre premier contrat commun ?
« Que puis-je t’offrir à boire ? »Attendant de connaitre son envie du moment, après l'avoir servi et revenant à ses côtés ou je pris place sur le sofa.« Alors qu’as-tu fais tout ce temps ? Je ne pensais disparu de la surface du globe tu sais ? À moins que tu ne te sois envolé pour les yeux d’une jolie demoiselle ? »Je le connaissais assez pour le savoir à se laisser aller à flirter et prendre du bon temps avec quelqu’un ne sachant plus rien de sa vie personnelle et amoureuse.

Dominic & Emy (Les Retrouvailles)

L’argent n’était pas un soucis pour moi. J’étais un riche héritier et je m’amusais à faire des dépenses ici et là. Ce présent, avait pour but de me faire pardonner. Je savais qu’il fallait plus que des cadeaux pour soigner, un cœur blessé. L’important pour moi, c’était qu’elle l’appréciait le geste. Mission accomplie, à en juger la réaction de ma camarade. Je rentrai à l’intérieur de sa demeure. Je souriai lorsqu’elle me questionna sur la raison de ma venue.  L’excuse principale, était de discuter affaires. Mais, elle faisait partie de cette liste de personnes, à qui je devais des excuses. Je la considérais comme une amie et donc quelqu’un d’important dans ma vie. Il était bien important pour moi de faire attention à ce que j’allais sortir de ma bouche. Je n’avais aucune intention de confesser mes nombreux péchés. J’avais besoin de décontracter. Vous savez, parler de ce qui m’était arrivé, ces derniers mois, ne m’enchantait guère. Nous n’étions pas encore rendu là. Peut-être que dans le futur, j’aurais l’occasion de me confesser. « Cela est un présent de mon père ». Je me prononçai, tentant de peine et de misère, de rendre vrai, ce mensonge que je venais de lui sortir.  Je ne me voyais pas lui répondre, un truc du genre : Oui je m’y connais, Emy. Je suis un ancien alcoolique. Il était mieux ainsi. Cela éviterait les tensions. En tout cas, en ce qui me concerne. Je me dirigeai, guidé par la brunette, dans le salon. Là ou elle me proposai de boire quelque chose. « Un verre d’eau, me suffira amplement » Dis-je, sûr de mon choix. « Et pour répondre à ta question, je passais seulement dire bonjour ». J’affichai un large sourire sur mes lèvres, avant de poursuivre. « D’accord, je l’avoue. J’aurais besoin de tes services, ta loyauté, ta beauté, ton intelligence et surtout de ton travail acharné. Cela peut attendre à plus-tard. Je suis très heureux de te retrouver. On aura tout le temps de parler affaires, un peu plus-tard., crois-moi ». Emy était tout ce dont un homme pouvait rêvé d’avoir. Elle était une personne loyale, attentionnée, travailleuse et indépendante. À mon retour, énormément de tâches m’attendaient. J’avais grandement besoin d’une épaule. Quelqu’un sur qui je pouvais compter et à qui, confier mes affaires. La brunette était la parfaite candidate. Mais, chaque chose avait son temps. J’avais l’intention de passer un agréable moment avec l’alpha. « Si l’on se fiait aux dernières nouvelles, je suis en couple. Tu me connais si bien. » Je rigolai avant de poursuivre. « J’ai pris des vacances bien méritées et rassure-toi, j’étais entre de bonnes mains. » Je laissai échapper un clin d’œil.

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J’étais contente de revoir une vieille connaissance, bien qu’il avait été bien plus que cela à une époque, une relation d’un soir, mais pourtant nous étions restés en bons termes et mieux que cela, amis ! De très bons amis ! Et le voir ce soir me réconfortait un peu avec ma vie chaotique de ces temps derniers. Une mauvaise passe encore…Dominic était donc la bonne nouvelle de ce soir, bon cru en main, étant une fidèle amatrice de vins français l’étant d’origine d’ailleurs, avant de le faire entrer et de l’inviter à partager un verre.
« De ton père ? Vraiment ? »J’esquissais un léger sourire aux coins des lèvres avant de lui donner son verre, d’eau alors que pour malart je me servis un jus d’orange bien frais. Il disait simplement passer pour le plaisir ? Je le regardais du coin de l’œil avant de lui donner son verre m’installant à ses côtés l’écoutant me donner la véritable raison de sa venue.
« Quel flatteur ! Je suis également ravie de te revoir, ça faisait si longtemps … »Perplexe et le regardant avec attention il me donnait les derniers nouvelles le concernant. Tout en trinquant avec son verre de façon simplissime que je me tournais de trois quart vers lui, jambes croisés et prenant une gorgée de mon jus de fruit.
«Je n’en doute pas voyons ! Et dis-moi qui est l’heureuse élue ? Je la connais ? »J’aimais le taquiner bien que ma curiste aurait pu être la raison première de cette interrogation mais ce ne fut pas le cas ici, je voulais simplement en connaitre plus car Dominic faisait partie de ces personnes -qui avaient le privilège ou non-, de compter dans mon cercle très restreints de proches.
Nous parlerions ensuite du domaine professionnel, lorsque mon tour viendra de me confier sur ma vie privée je détournerais le sujet pour en venir à des choses moins désastreuses, car ma vie personnelle avait été un pur gâchis les mois passés…

Dominic & Emy (Les Retrouvailles)

 Je n’avais pas l’habitude de parler de ma vie amoureuse. Avant Esméralda, je n’avais jamais vraiment connu l’amour. Je m’étais promis de ne plus m’investir émotionnellement, suite à notre rupture. En fait, j’avais moi-même décider de quitter la ville sans même l’avertir.  Cela n’était guère une première. La dernière fois que je lui avais fait ce coup, elle m’avait faite une promesse, de ne plus jamais me garder dans sa vie. À mon retour, elle avait disparu, sans laisser même une trace.  La seule personne qui avait une idée de son existence, était Aleyna. Avec la sigma, il y avait bel et bien une histoire. Elle me plaisait bien, physiquement parlant. Le seul problème, était son âge. Elle était beaucoup trop jeune pour moi et elle sortait déjà avec quelqu’un. Ce qui m’amène au prochain sujet, Lubja. Avec qui, je venais de passer d’inoubliables moments, au Kenya. La portugaise, possédait tout ce dont je recherchais, chez une femme. J’étais beaucoup trop instable pour elle. Je ne voulais pas précipiter les choses entre nous. Mais, elle semblait être la candidate parfaite. Lorsque la brunette se tenant en face de moi, m’interrogea à ce suet. Je laissai échapper, un léger sourire en coin.  Puis, je me saisi du verre qu’elle venait de m’apporter. Je bu une gorgée de ce dernier, avant de le déposer, sur la table du salon. Je me prononçai par la suite. « Elle porte le nom Lubja. Je ne crois pas que tu puisses la connaitre. San Francisco est quand même une grande ville, on ne se le cachera pas. Elle est portugaise, brunette et incroyablement jolie. » Parler de la BETA, me faisait un grand bien. Elle me manquait d’ailleurs ce qui n’était pas dans mes habitudes. J’avais des sentiments pour la jeune femme et l’expression sur mon visage me trahissait, à vue d’œil.  

Emy était une amie mais, je ne connaissais guère beaucoup de trucs à son sujet. J’ignorais même l’existence d’un mâle dans sa vie. La dernière fois que je me retrouvai seul à seul avec l’alpha, il s’était passé des choses. Nous nous sommes laissés aller, disons. Aujourd’hui, les choses étaient bien différentes. Et puisque l’on était dans le vif du sujet, je n’allais pas me gêner cette fois-ci.  « Qui est donc cet homme qui occupe ma place dans ton cœur? » Je rigolai en attendant une réponse de sa part. Ce que j’aimais chez Emy, c’était le fait que jamais il n’y avait de tension entre nous. Je n’avais pas beaucoup de retenu. Je pouvais lui dire et parler avec elle, de n’importe quoi. Il était bien important pour moi, de la garder dans ma vie. C’était en m’entourant de gens bien et pleins de vie, que j’allais pouvoir m’en sortir.

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Cette soirée était plutôt joviale. Entre Dominic et moi le courant avait toujours bien passé, s’étant rencontrés il y un moment et ayant partagé le même lit. Et oui, lui et moi avions eu une aventure d’un soir à une certaine époque et nous avions toujours gardé un bon contact. Il faut avouer que j’avais été réticente au départ à ne pas l’envoyer sur les roses le lendemain ou à lui dire que plus jamais on ne se reverrait, mais il en fut autrement car aujourdh’ui nous étions de réels amis. La preuve en était que nous discussion de notre vie personnelle avant même d’entamer sur le professionnel.
Je venais de taper dans le mille lorsque je vus ce sourire en coin s’afficher sur sa petite bouille de beau jeune homme.il laissait planer un léger silence avant de reprendre reposant son verre. Me la décrivant brièvement, de son prénom « Lubja ».
« Effectivement cela ne me dit rien. Et elle fait incroyablement battre ton cœur apparemment ? Contente de l’apprendre… »Tout en lui lançant un clin d’œil approbateur car il était un gentil garçon. Non pas parce que j’avais déjà partagé une nuit à ses côtés et connaissant certains côtés de sa personnalité ayant aussi discuté ce fameux soir, mais avec le temps on apprend à connaitre les gens et à les apprécier ou non…Dominic était un ami proche en qui j’avais une réelle confiance même si nous ne nous voyions pas aussi souvent que je le voudrais.
Buvant mon verre doucement tout en étant tournée de trois quart vers Dominic, je crus presque m’étouffer à ses paroles. Détachant mes fines lèvres de la paroi froide du verre, je le regardais avec un sourire en coin.
« Quel autre homme ? Tu sais très bien que tu es le seul qui compte voyons ! »Dis-je sur le ton de la plaisanterie avant de reprendre quelque peu plus sérieusement mais sans afficher une triste mine. Faisant bonne figure, ne laissant rien paraitre ne pouvant me trahir.
« Je n’ai personne et c’est d’autant mieux. Je peux comme cela me concentrer pleinement sur mes études et sur mes affaires en cours. »Je n’avais pas lâcher mes études même après l’obtention de ma licence Littéraire Française et Anglaise que je prenais encore des cours de langues étrangères et de marketing afin de peaufiner davantage mes acquis pour m’en servir dans le domaine des affaires. Et puis à quoi bon parler de mon ex-fiancé, puisque tout était terminé entre nous. En y repensant je prenais une toute autre direction dans ma vie. J’avais affrontée la maladie, un fichu cancer, était tombée amoureuse d’un jeune homme formidable, avait acquérir une galerie d’Art, m’était fiancée, était tombée enceinte –tenant jusqu’à 6 mois avant de faire une fausse couche- et m’ayant séparée me réfugiant dans l’alcool, ma seule et unique amie, n’ayant même plus de contact familial. Mais aujourdh’ui il y avait eu encore des changements…et non des moindres…un autre tournant pour ma personne décisif cette fois-ci…

Je venais par la même occasion de détourner le sujet une fois de plus en parlant du travail et de l’université….Je relevais ce verre à mes lèvres pour en finir le contenu…Signe qui me trahissait ? Peut-être…

Dominic & Emy (Les Retrouvailles)

Plus la conversation avançait et moins j’avais envie de parler d’affaires. Je ne saurais me souvenir de la dernière que cela s’était produit. Je n’allais pas me plaindre, loin de là. J’en avais grand besoin et j’espérais de tout cœur que cela allait se reproduire dans un avenir proche. J’apprenais beaucoup d’elle est cela en quelques minutes. Elle avait uns sens de l’humour, ce qui me plaisait grandement. J’échappai un large sourire lorsqu’elle me confia que j’étais le seul homme qui comptait dans sa vie. Puis, d’un ton sérieux, elle ajouta. « Je n’ai personne et c’est d’autant mieux. Je peux comme cela me concentrer pleinement sur mes études et sur mes affaires en cours. » Elle avait tout à fait raison. Je ne pouvais que saluer son indépendance. Elle était une femme responsable et elle priorisait sa carrière. La brunette était une cavalière parfaite mais aussi, un partenaire d'affaires de choix. Si l’on prenait exemple sur moi. Je n’avais pas terminé mes études. Je n’en avais guère l’intention d’ailleurs. J’avais les poches pleines. Tout allait bien niveau financier donc l’école ne me servirait à rien. Si je le voulais, je pouvais m’asseoir sur mon postérieur jusqu’à la fin de mes jours. La seule raison pourquoi je me tracassais la tête, était mon père. J’avais juré de poursuivre son travail, après sa mort. Ce dernier avait toujours désiré me voir le succéder. Emy avait tout à fait raison. Lubja faisait battre mon coeur. D’ailleurs je pouvais sentir mon coeur battre à vive allure, rien qu’en pensant à la BETA. Ma camarade, qui se trouvait non loin de moi, méritait tout l’or du monde. Elle était charmante. Elle avait un de ces sourires qui pouvait faire fondre n’importe quel homme. Je remarquai qu’elle n’était pas très emballé par ce sujet de conversation. Je me contentai de lui retourner le compliment qu’elle venait de me donner. « Tu as tort, jeune femme. Puisque tu as bel et bien quelqu’un. Tu as moi, ce charmant anglais de vingt et huit ans. Rien ni personne ne pourra nous séparer, à présent. » Je souris en coin le regard rivé sur la brunette. Elle me semblait perdu dans ses pensées. Il faut croire que je n’étais pas le seul sur terre à avoir des problèmes. Je m’approchai prudemment d’elle. Ensuite, je posai une main sur son épaule. Je fis semblant de la masser, histoire de la reconforter un peu. D’une douce voix, je me prononçai: « Qu’est-ce qui ne va pas? J’ai besoin de revoir ce joli sourire qui t’appartient. Allez fais-le pour moi » Je lui proposai mon plus beau sourire. Cette dernière n’avait pas d’autres choix que d’y succomber.  

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Autant laisser pour l’instant le côté professionnel de vos vies et de profiter de ce moment de retrouvailles. Dominic était le seul de mes ex-amants avec qui j’avais un tel lien. Nous avions tant batifolé cette nuit et pourtant qui aurait cru que nous nous serions retrouvés après un certain temps et appréciés sans même repenser à nos ébats du passé ? Bon peut-être qu’au début certaines images me revenaient en tête mais en étant un bon souvenir sans remord, sans regret !
Je poursuivais mes études ou du moins une partie pour approfondir davantage mes capacités pour mieux gérer ma nouvelle société dans les matières premières étant une fervente militante de l’écologie. Si l‘on n’entreprenait pas notre planète qui le fera ? Autant donné de sa contribution quelle qu’elle soit pour aider Mère Nature à se maintenir à défaut de la guérir.
Puis ses mots m’interpelèrent de telle manière que je pus me retenir de sourire, non de rire même à pleine dent.
« Oh mon fervent chevalier ! Mais ou as-tu mis ta monture ? »
Me moquais-je gentiment et entrant à la fois dans son jeu. Que c’était bon de rire de se laisser aller à vivre tout simplement avec un verre en main et un bon ami près de soi.
« Tu sais ce qu’on dit des anglais ? »
Dis-je en arquant un sourcil. Non je plaisantais et je n’en savais rien c’était histoire de titiller sur ses origines avec humour, étant française. Pas si éloignés que cela nos terres natales. Puis cette pensée me revint en tête, perdue, écartée à des milliers de kilomètres quand je sentis la chaleur qui émanait de la main de Dominic. Le regardant d’un air doux j’écoutais ses paroles.
Je lui rendis son sourire avant de sentir ce nœud à l’estomac.je ne pouvais le lui dire c’était ainsi.
« J’ai un peu de mal à tourner la page sur mon histoire amoureuse, on a vécu tant de choses ensemble, ma maladie, son emménagement ici, on a même failli avoir un enfant Stephen et moi et puis tout a basculé et maintenant tout est terminé »
Je fis une légère moue je n’avais pas menti mais avais malgré tout opté un détail sur mon état de santé mais à quoi bon allez réjouissons-nous fêtons nos retrouvailles et passons une soirée bien tranquille. Non ? J’étais retombée malade, une rechute des plus mémorables, je m’écartais de tous et alors, je voulais simplement les préserver alors je décidais de changer de direction de conversation en faisant d’une pierre deux coups.
« L’Angleterre te manque-t-elle ? J’avais pensé retourner quelques temps en France pour faire le point »
Et mourir là-bas pensais-je
« Retourner à mes racines et vivre simplement et panser mes blessures »
Soigner était une chose, en guérir une autre et ces mots eurent un double-sens que seule ma personne en connaissait le sens. Je devenais plus nostalgique, l’ambiance semblait même se refroidir…