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MON FILS, TU IRAS DANSER

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MessageSujet: MON FILS, TU IRAS DANSER MON FILS, TU IRAS DANSER EmptyJeu 1 Sep - 10:06

MON FILS, TU IRAS DANSER Casino
MON FILS, TU IRAS DANSER
Leah Adriana Williams & Zachary D. Chase
.



L'éloignement avait été pour Zachary, le meilleur moment de semer ses cauchemars, ses parents, mais aussi de se débarrasser de sa classe sociale. Malheureusement, Mr. And Mrs. Chase n'avaient pas du saisir le désire profond de leur fils, car à peine était-il arrivé, qu'ils lui ordonner de participer à une soirée de jeunes bourgeois. Ce n'était pas l'idée de l'argent en elle même qui écoeurait l'australien, c'était plutôt ce que faisait les gens quand ils en avaient entre les mains. Le jeune politicien était trop rarement, d'après ses parents, ou trop souvent d'après lui, amené à devoir côtoyer les personnes de son milieu. Plusieurs heures de négociations finir par se conclure de la façon suivante :

« Mon fils tu iras danser ou adieu ton appartement, ta colocataire, tes études,... »

Le jeune Chase s'était résigné et demandait à ses parents quand se déroulerait la soirée. Elle se déroulerait la semaine suivante dans le casino de San Francisco, ce qui laissait le temps à ses parents de lui faire parvenir un costume décent. Deux jours passèrent, et le lundi, on lui livrait un nouveau costume. Il remercia poliment le livreur en lui tendant un billet de pourboire et referma la porte derrière lui et son costume Chanel. Nauséeux à la vue de la marque, je vous laisse tout le plaisir d'imaginer sa réaction quand ses yeux bleus retombèrent sur le prix. Il enfila tout de même le costume avant de téléphoner, via la vision-conférence, aux australiens. Il ne se soucia alors, pas le moins du monde de l'heure. Devait-il être dix-huit heures passées à San Francisco, lorsqu'il sortit du lit sa mère. Elle décrocha, et se fut à cet instant qu'il se rappela des sept heures de décalages. Il vit alors sa mère, en robe de chambre et les cheveux emmêlés, lui demander, paniquée ce qu'il avait bien pu se produire pour qu'il la réveille au beau milieu de la nuit. Zachary vu dans les yeux de celle qu'il avait mit au monde, une peur panique. Elle s'imaginait déjà le pire. Il fut un instant attendrit avant de se rappeler la raison première de son appel. Il dit à sa mère l'horreur dans laquelle l'avait plongé la vue du prix de ce costume qu'il portait à présent. Les yeux d'Ann, sa mère cessèrent de fixer les yeux de son fils, et descendirent jusqu'au costume. Elle l'admira quelques instants avant de le complimenter. Elle avait réellement choisi la bonne couleur. Elle lui dit qu'il était hors de question qu'il en porte un autre à la réception de samedi, s'il ne désirait pas qu'on lui coupe les vivres. Elle finit par éteindre son téléphone, et sa chambre retomba dans le silence faisant encore échos aux reproches de son fils. Elle se rendormit seule. Cela faisait dix ans, qu'elle et son mari faisait chambre à part. À l'autre bout du fil, le fils continua son monologue quelques minutes avant de s'apercevoir que plus personne de l'écoutait.

Le reste de la semaine, il avait anticipé dans la crainte, la soirée qu'il allait passer au casino. Le samedi arriva, bien qu'il eu tout fait pour le repousser, en vain. Il ne pouvait pas vraiment lutter contre le temps. À chaque heure qui passait ce jour là, il haïssait un peu plus ce couple, vieux avant l'âge, qui trouvait une satisfaction intense à lire dans la presse le calvaire de leur, à présent unique, enfant. Dix-sept heures sonnèrent, et il ne disposait plus que d'une seule petite heure avant son calvaire. Il enfila son costume, rangea ses clés dans sa poche en compagnie de l'invitation qu'on lui avait transmise le mardi samedi précédent, et descendit les escalier avant d'héler un taxi. Celui-si s'arrêta dans un grincement de caoutchouc sur le bitume. Il s'introduit dans l'habitacle et indiqua au chauffeur sa direction. Dix minutes plus, tard, le taxi s'ouvrait sur un tapis rouge. Il tendit au chauffeur un gros billet et posa son pied sur le la sol avec un plaisir intime. Il savait parfaitement qu'arriver en taxi déplairait à ses parents.

Il entra dans le hall où on lui sautait déjà dessus pour lui demander si tout ce passait à merveille. La première fois que cela arriva, il répondit poliment que tout allait pour le mieux du monde, la seconde et la troisième, il fut un peu plus sec, quant à la quatrième, il râla que cette soirée était à chier comme toutes celles organisées par des personnes aisées. Les serveur durent se passer le mot, car on ne revint plus l'importuner. Il s'en voulait d'avoir ainsi parlé à de simples employés qui eux n'y étaient pour rien. Il décida donc de partir à la recherche de la pauvre blonde qu'il avait peut-être blessée. De toute façon, il n'avait rien de mieux à faire. Il la retrouva et lui présenta ses plus plates excuses, lui expliquant tant bien ue mal son mauvais caractère à cause du casino, du costume, et de tout ce qu'il avait fait cette semaine là. Elle ria aux éclats avant que ses yeux ne se posent sur son employeur qui ne semblait pas très heureux de la voir ainsi. Elle expliqua rapidement à Zachary qui était le directeur du casino, et que par sa faute, elle ne pouvait pas continuer à lui parler. Le jeune Chase regarda le directeur et sourit à la blondinette avant de marcher vers l'homme aux cheveux déjà blancs. Il ne devait pas avoir plus de cinquante ans, mais ses cheveux noirs étaient ponctués de taches blanches. Le petit politicien pouffa intérieurement : étrangement, le costume de l'homme était assortit à sa tignasse qu'il avait certainement du brosser un long moment. Il désigna de son index la serveuse avec qui, il avait longtemps rit, et conseilla poliment mais surement le quadragénaire d'obtenir une prime à la blonde. L'homme remercia poliment Zachary d'un tel conseil et affirma que ce serait fait dès le lendemain. Davon, feignit le narcissisme et lança qu'il reviendrait le lendemain pour que la blonde le remercia. Il savait qu'ainsi, la jeune femme aurait sa prime à coups sûrs, bien qu'il n'eut pas l’intention de reposer un orteil sur les tapis de velours de ce casino.


Il observait la décoration qu'il trouvait d'un mauvais goût presque pathétique et s'approchant du buffet. Peut-être qu'au moins il pourrait manger quelques choses de bons... Il tendit le bras pour attraper un canapé, et sa manche fut en contact avec du caviar. Il avait un sainte horreur de l'odeur de ces œufs qu'il trouvait, soit dit en passant, immondes. Il avala en une bouché l'amuse-bouche et se dirigea en quatrième vitesse vers les toilettes. Il humidifia sa manche et y passa un produit qu'il avait sorti de sa poche. En moins d'une minutes, l'odeur, et la marque disparurent comme par magie. Bien qu'il ne soit ps maniaque, il avait toujours un flacon de détachant sur lui 'au cas où'. Il rejoignit alors le hall et resta ainsi immobile quelques quarts d'heures. Il se mouvait uniquement pour attraper une coup de vin. Il avait d'ailleurs été surpris qu'il y ait du vin. Habituellement, dans ce genre de soirée, il n'y avait que de champagne dont il avait, à l'exemple du caviar, une sainte horreur. Il décida de tourner dans la salle, dans le but de trouver une activité décente. Il marchait, il marchait et finit par croire reconnaître la serveuse blonde. Il lui tapota sur l'épaule en riant. Malheureusement quand le corps de la blonde pivota, il remarqua qu'il s'était trompé.

« Excusez-moi, mademoiselle, c'est une erreur. »
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MessageSujet: Re: MON FILS, TU IRAS DANSER MON FILS, TU IRAS DANSER EmptyJeu 1 Sep - 16:21


    Vite se lever, vite se préparer ! 8 mois que Leah n’avait pas revue ses parents. Qu’est-ce que le temps passe vite quand on s’amuse … Bientôt allait retentir les cloches de la corvée annuelle. Et oui, vous l’aurez compris, Leah n’a toujours pas vraiment retrouvé la paix avec ses parents. Enfin, eux ne voient pas les choses sous cet angle-là, d’où le fait qu’ils continuent d’entretenir leur fille, mais il n’empêche que si elle a quitté l’Australie c’était quand même pour les fuir, qu’ils l’acceptent ou non. Mais bon, l’heure n’est plus aux conflits. Ils ne viennent passer qu’un simple week-end à San Francisco, ça devrait pouvoir être tout à fait gérable. Le planning ? Une limousine viendrait la chercher devant son logement étudiant vers 20h pour l’emmener vers ses parents. La consigne : tenue correct exigée. Venant de ses parents, elle n’était pas surprise, pourtant, elle avait eu le petit espoir qu’au bout de 8 mois, ils seraient quand même venus la chercher. Peu importait, ils étaient ce qu’ils étaient et cela ne les empêchaient pas d’aimer leur fille chérie peu importe les ressentiments qu’elle pouvait avoir à leur égard. C’est pourquoi, en digne successeur de la mode qu’elle était, héritage de sa mère, elle se vêtue d’une élégante robe noir, accompagnée de leurs escarpins. Ce n’est que dans le maquillage bien marqué qu’elle chercha à se différencier et à faire comprendre à ses parents que les traditions avaient changé. C’est pourquoi le crayon noir était de remise. Une fois prête, elle enfila son long manteau noir qui lui descendait jusqu’aux genoux et, après avoir terminé sa demi-queue, elle ferma la porte de sa chambre à clés. Traversant les couloirs, elle croisa un élève.

    Bah dis donc Leah, tu vas où habillée comme ça ? Si tu cherches à te faire des mecs, viens directement dans ma chambre ça ira plus vite … lança-t-il d’un sourire satisfait.

    Leah se retourna et, le regard sérieux et évocateur, lui répondit d’une voix calme,

    Je suis une Epsilon, ne l’oublie pas.


    Ah ça, son ton avait beau être calme, tout ceux qui connaissait Leah pouvait aisément remarquer qu’elle était de mauvaise humeur. Elle sentait le diner trainant en longueur dans un restaurant luxueux, un tête à tête avec ses parents sur ce qu’elle avait loupé de « grandiose » en Australie, sur les nouvelles fréquentations de ses parents et sur ce que Leah pourrait faire de sa vie si elle daignait revenir. Et oui, sur son contrat de voyage, il avait été discuté 1 an et non deux. Maintenant qu’une deuxième année est sur le point de commencer, Leah pouvait s’attendre du meilleur comme du pire en ce qui concernait ses parents. C’est donc avec la boule de stress et le regard sérieux qu’elle avança vers la limousine. Sans dire un mot, le chauffeur démarra et entama une course d’une vingtaine de minutes. Dans quel restaurant allait-elle se trouver ? C’est là que, arrivée à destination, elle remarqua les dizaines de limousines garées sur le côté et l’entrée du bâtiment noyé sous les projecteurs. Un … Casino ? Leah aimait les surprises, elle vivait par elles et ne se gênait pas pour les provoquer mais de la part de ses parents, elles ne généraient qu’un sentiment de mal aise et une boule au ventre. Elle descendit alors de son moyen de locomotion et sur le point d’avancer vers l’entrée, son chauffeur l’interpella.

    Mademoiselle, veuillez m’excusez mais vous oubliez quelque chose.

    Interrogative, elle réceptionna l’enveloppe qu’il lui tendait mais ne se donna pas la peine de l’ouvrir. D’abord, il était l’heure aux réponses à ses questions, « mais qu’est-ce que je fais ici ? ». Elle fut alors accueillie par un employé à l’entrée.

    Bienvenue chez nous Mademoiselle, je vous souhaite de passer une excellente soirée.

    Généralement, ce genre de discours était ignoré, étant considéré comme de la simple politesse de base, le strict minimum, mais la curiosité de Leah se faisait de plus en plus pressante.

    Dites-moi, y’a un truc de spécial ici ou c’est une nuit ordinaire pour un casino ?

    Une nuit ordinaire ? Ah ça, certainement pas ! répondit le jeune homme de l’accueil qui semblait pouvoir faire place à plus de familiarité devant une fille qui avait probablement son âge. Il y a tout le gratin qui y est réuni. Une sorte de réunion de famille pour savoir qui sont dans le coup ou pas. D’ailleurs, je ne peux vous laisser rentrer sans carton d’invitation. Vous ne m’avez pas l’air très au courant pour une invitée.

    Le jour où vous arrêterez de jouer les perspicaces de bas étages peut-être que vous comprendrez qu’il y a des choses qui vous échapperont toute votre vie, répondit Leah.

    Toujours avec son ton aussi calme, Leah ne semblait pas quant à elle calmait. Un carton d’invitation ? C’est quoi cette blague encore ? Elle sortit alors l’enveloppe qu’elle venait de recevoir quelques secondes auparavant dans l’espoir que la clé pour le monde suivant s’y trouvait à l’intérieur. Le jeune homme l’ouvrit et s’excusa.

    Veuillez m’excusez mademoiselle Williams, je vous en prie, faites place.

    Il ouvrit la porte et Leah entra sans souffler mot. Bon d’accord, ce n’était qu’un pauvre employé qui cherchait à gagner sa vie et qui ne faisait que son travail. Il n’empêche que Leah n’était pas de bonne humeur et que cela toucherait n’importe qui, de n’importe quelle classe sociale. C’est alors que, les bonnes portes ouvertes, elle se sentit noyer par le monde. Là ça va être compliqué et Leah réalisa alors que sa crainte qui était apparu à la minute où elle avait aperçu l’écriteau casino était fondée. Ses parents venus lui rendre visite ? C’est ça ouai … Des parents ayant une soirée importante qui par chance se trouvait à côté de la fac de leur fille chérie et du coup permettait de faire une pierre de deux coups, ça c’est plus crédible. Bouillonnant de l’intérieur, elle empoigna une coupe de champagne qui passait à côté et la vida sans scrupule. La nuit va être longue. Ce n’est donc qu’au bout de 10 minutes qu’elle aperçut ses parents. Les salutations furent rapides et impersonnelles face à un tel public. Elle eut quand même le droit à une embrassade maternelle. Et c’est là qu’elle se retrouva à converser ou du moins à faire semblant de converser à des inconnus. En réalité, elle scrutait le reste de la pièce en cherchant quelques divertissements à se mettre sous la dent. C’est là qu’elle se mit à suivre du regard un jeune homme. Il venait juste de rentrer et semblait tout aussi poli qu’elle avec les employés … quoique … plus elle le suivait dans son épopée plus il se montra atypique. En effet, elle le retrouvait maintenant à rigoler avec un membre du personnel jusqu’à aller parler avec le responsable du service – personne très facilement reconnaissable par son attention inquiète porté sur chaque invité et, bien sûr, son costume qu’ils ont l’air de se partager entre personnes du même métier. En tout cas, Leah paraissait absorbée par ce nouveau spectacle avec en vedette principal un jeune garçon avec un visage qui lui semblait familier mais qu’elle n’arrivait pas à replacer.

    Et vous Mademoiselle ?

    Euh, excusez-moi, vous dites ? répondit Leah, obligée de sortir de ses songeries, interpellée par un ami de ses parents.

    Je vous demandais ce que vous pensiez du métier de votre père.

    Admirable, répondit Leah dans un grand sourire qui se voulait révélateur du fait qu’elle ne dirait un mot de plus.

    Mais encore, à quel point êtes-vous fière de votre père ?

    Il voulait qu’elle parle ? Elle allait parler. Elle pouvait se montrer extrêmement bavarde quand elle le voulait.

    Et bien ma foi, un homme d’une telle tranche d’âge encore capable de lire des fiches de prescriptions, de se creuser la tête sur des problèmes sociétaires d’ordres physiques sans cesse renouvelés tout en acceptant de faire autant d’heures alors qu’un lumbago le guette à tout moment je trouve cela tout simplement … admirable.

    Les invités rigolèrent, préférant prendre le discours sur un ton léger tandis que Monsieur Williams semblait gêné par ce discours peu glorieux au sujet de son âge. Répondant au regard réprobateur de son père, elle s’écarta, prête à prendre congé et sentie une tape sur son épaule. Elle se retourna alors, surprise. Tiens donc, le jeune garçon de tout à l’heure.

    Oui, vous avez raison, c’est une erreur d’être venu ici. Faites des gosses qu’ils disent … Je vais me chercher un verre vous en voulez un ? Le vôtre ne va pas faire long feu si personne ne fait avancer la soirée.

    Il était risqué de parler d’une telle manière à un inconnu, surtout quand vous avez la responsabilité de la réputation de votre nom de famille. Cependant, Leah avait de l’espoir sur ce jeune homme et était désespérée de trouver une âme qui accepte de la comprendre dans la tragédie qu’était sa vie. Alors oui, elle y va au culot.
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MessageSujet: Re: MON FILS, TU IRAS DANSER MON FILS, TU IRAS DANSER EmptyJeu 1 Sep - 18:14

Zachary se considérait comme un garçon ordinaire. Cependant, il était loin de l'être. Depuis son plus jeune âge, il avait était bercé dans une anormalité ambiante et impressionnante. Il ne croyait pas au destin, pourtant celui-ci avait opéré en faisant se rencontrer les deux géniteurs du futur politicien le jour du discours le plus célèbre de Martin Luther King. Il ne voulait se résigner de croire en l'injustice, pourtant, sa jumelle était morte devant ses yeux à cause de l'argent. Il ne désirait pas être fortuné, pourtant il l'était. C'était cette réunion de contradiction, qui faisait de lui un homme si particulier.

Ce soir là, il était à contre cœur arriver à une soirée, qu'il détestait d'avance, mais avait semble-t-il rencontré la seule et unique personne de son milieu qui ressentait les effets négatifs de ces réceptions couteuses et opportunistes que leurs parents appréciaient. Il observa la jeune étudiante quelques instants. Car oui, c'était une étudiante. Et de Berkeley de surcroît. Elle devait avoir son âge, peut-être même, suivaient-ils des cours ensemble... Il la regardait donc attentivement du bout de ses escarpins vernis, jusqu'à ses cils maquillés. Elle était resplendissante ainsi vêtue. Lui aurait-elle surement plus s'il ne fut pas homosexuel. Son rouge à lèvre semblait vivre une véritable idylle avec ses lèvres pulpeuses. Quant à son crayon, il soulignait à merveille ses doux yeux gris. Eut-elle voulut paraître plus féline qu'elle n'aurait pas fait mieux. Ses cheveux ondulés retombaient avec grâce sur ses petites épaules. Ses longs doigts serraient contre sa poitrine un verre déjà vide. Sa robe noir laissait voir ses mollets blancs comme neige. Quand elle ouvrait les lèvres pour prononcer ces quelques mots, sa langue rose claqua lentement sur ses lèvres. Ses clavicules, dansaient toutes proches de sa peau légèrement bronzé à cet endroit.

Il regarda ensuite ceux qui étaient, sans aucun doute possible les parents de la blondinette. Ils ressemblaient étrangement aux siens. Zachary leur serra la main en annonçant son nom de famille. Une vieille habitude qu'il avait prise, il y avait de cela un nombres incalculable d'années. Il se rappelait alors les nombreuses soirées auxquelles il avait était convié via sMr. And Mrs. Chase. Il se souvenait des longues soirées de fin d'année en France, qu'il redoutait plus que tout au monde. À la suite de ces soirées, il partait à coup sur avec ses parents pour une ou deux semaines de vacances dans des pays toujours plus lointain, bien qu'il n'y ait rien de bien très lointain pour un australien vivant dans l’hexagone. Il se préparait mentalement à vivre en costume pendant les semaines avenir, il étudiait bien particulièrement les réactions que le couple avait. Il s'avait dès alors, que ceux-ci, ne couchaient ensemble que lors des vacances pour 'garder la face' , ce qui les rendaient d'humeur exécrable. Il revint à la réalité et relâcha la main du père pour embrasser en se courbant la main de la mère. Il recula de quelques pas, et avec une courbette, il se retourna en riant.

« Je n'ai pas vraiment eu le choix disons... Quoi qu'on l'a toujours. Un verre de wisky ne serrait pas de refus à vrai dire »lança-t-il en vidant son verre

Il regarda la jeune fille comme s'il pouvait deviner son nom. Il ne connaissait que le nom de famille que lui avait donné son père : Williams. Il priait intérieurement pour qu'elle ne s'appelle pas Katie, ce qui l’empêcherait de rester avec elle une seconde de plus. Cela pouvait semblait idiot, mais toute personne usant du même nom que feue sa sœur, était spontanément renvoyé au rang d'infréquentable. Il chercha un instant en la suivant jusqu'à un serveur. Il finit par abandonner ses recherches en lançant :

« Zachary Davon Chase. Mais appelle-moi Zac. Zachary c'est trop long et vraiment trop 'riche' »

En prononçant ce dernier mot, il regretta alors d'avoir autant bu. Elle devait sans doute être riche elle aussi. Et il y avait une chance qu'elle le prenne mal. Or, il désirait rester avec la jeune femme qui semblait être la personne la plus sensée de l'assistance. Il la regarda d'un air dubitatif en passientant pour obtenir une réponse à la question... Qu'il n'avait même pas posée.
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MessageSujet: Re: MON FILS, TU IRAS DANSER MON FILS, TU IRAS DANSER EmptyVen 2 Sep - 0:28

    Attendant une réponse de sa nouvelle rencontre, elle regarda stupéfaite le jeune garçon saluer ses parents. Elle avait oublié que ce genre de coutume existait encore. Tous les amis qu’elle avait eu jusque-là n’avait soit jamais rencontré ses parents, soit étaient aussi têtus qu’elle et s’en tenait à de simples et surtout distantes salutations. Cependant, malgré son côté ennuyeux d’enfant bien élevé, il avait au moins le courage d’affronter des inconnus en face, ce qui n’était pas donné à tout le monde. D’autant plus qu’il restait admirablement stoïque à sa critique ouverte de ce monde auxquels ils appartenaient tous les deux pour quelqu’un qui en appliquait les coutumes à la lettres. Pour donner un exemple, son père ayant entendu la réplique de sa fille, s’était quand même permis un petit soupir, bien qu’habitué de l’ingratitude de celle-ci face à tout ce qu’on lui apporté sur un plateau en argent. Il s’entêtait à mettre ça sur le dos de l’adolescence. Il pouvait l’entendre comme il voulait, Leah n’avait pas l’intention de changer de bord. Une fois que ce nouveau gentleman en eut finit avec la politesse, il revint enfin à notre petite blonde qui commençait à devenir jalouse de l’attention qu’il apportait à ses parents et non à elle alors que c’était elle qui avait entamé les festivités. C’est alors qu’il donna une réponse qui plut à Leah. Du Whisky … ce doux breuvage qu’elle avait justement dans une petite flasque dissimulée dans son sac. Et oui, Leah avait l’étoffe parfaite de l’ancien alcoolique. Elle avait prévu le coup et s’était dit qu’une petite pause sera sans doute nécessaire avec un tête à tête avec ses parents. Ce n’était pas vraiment le contexte qu’elle avait imaginé mais il ferait largement l’affaire.

    C’est donc en répondant d’un simple sourire qu’elle s’avança vers le bar. Il la suivait, derrière elle et elle sentait son regard peser sur elle. Décidemment, ce garçon l’intriguait, elle n’arrivait pas à savoir ce qu’il pouvait avoir dans la tête. Arrivé au niveau de la table des alcools forts, cherchant des yeux leur trésor, Leah se retourna vers celui qui semblait se prénommer Zachary lorsque celui-ci se présenta, encore une fois, en bonne et due forme. Vraiment étrange ce garçon, il devrait se détendre un peu. Pas de soucis, tata Leah est là ! Elle se permit néanmoins un petit rire amusé. Que voulez-vous, moins elle comprenait les gens, plus elle les appréciait. C’est une fois qu’elle connaissait leurs intentions que c’était plus compliqué.

    Enchanté Zachary Davon Chase, et si je t’appelais Dave, ça t’embêterais ? répondit-elle en soulevant deux verres de whisky pour en tendre un à son nouveau compagnon, un sourire coquin aux lèvres. Moi c’est Leah, enchanté, mais tu peux m’appeler Leah Adriana Williams si tu préfères, continua-t-elle avant de lui adresser un clin d’œil.

    Elle souleva alors son verre afin de trinquer pour clore ces présentations et but une bonne gorgée avant de reprendre de plus belle.

    Dis moi Zac, est-ce que tu crois que si l’on fausse compagnie à toute cette assemblée pour aller se poser tranquillement dans un coin, quelqu’un le remarquerait ?

    Leah prit une mine sérieuse, comme si elle lançait là une grande réflexion qui méritait sa minute d’attention. Bien sûr, la réponse était toute trouvée mais elle cherchait à comprendre de quel bord était ce fameux Zachary Davon Chase. Serait-il frileux de semer compagnie à toute cette population ? Aurait-il peur des conséquences ou même de rater un « événement » ou une information importante ? Ou au contraire, était-il comme Leah et ne cherchait-il qu’une fenêtre pour s’envoler ?

    Moi je pense, pour ma part, que nous rendrions un grand service à cette communauté, si nous cédions notre place à un petit morceau d’oxygène afin qu’ils puissent respirer un peu et arrêter d’agir de manière aussi coincé. Je pense, que ce serait un magnifique sacrifice de notre part. Nous sommes encore jeunes, c’est à nous de nous lever pour laissait la place à ces personnes … d’un certain âge …

    Leah savait se montrer entreprenante. Voilà à peine 1 minute qu’elle connaissait ce garçon et la voilà déjà en train de lui proposer de s’isoler avec elle. Que voulez-vous, elle avait besoin de lui. Besoin de sortir mais pas la force de rester seule. Elle n’était pas non plus venue pour s’assoir sur une marche d’escalier pendant 3 heures. Le gratin était ennuyeux, certes, mais pas à ce point non plus. Elle espérait donc avoir trouvé un allié de taille pour lui tenir compagnie et ne prenait pas de gants pour mener à bien son entretien.

    D’ailleurs, si je peux me permettre, j’ai l’impression qu’une vieille dame te scrute depuis le début de la soirée … Je pense qu’il vaudrait mieux que tu protèges tes arrières … A moins que ce ne soit ton genre de fille ? S’enquit-elle l’air sérieux avant de replonger ses lèvres dans son verre.

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MessageSujet: Re: MON FILS, TU IRAS DANSER MON FILS, TU IRAS DANSER EmptySam 3 Sep - 10:12

Les réactions, les paroles mais surtout l'attitude général de Leah semblait étrange. Elle ne semblait pas faite pour vivre sur la planète que lui avait sans doute imposée ses parents. Mr. Et Mrs. Williams, n'avaient pourtant pas l'air d'être de mauvais bougres... L'étrangeté de la situation plaisait de plus en plus au jeune australien. Il attrapa le verre qu'elle lui tendait en riant. Elle lui proposait de s’éclipser. La jeune femme semblait bien rapide. Il la regarda, d'une air interrogatif. Leah lui fit alors remarquer une vieille femme. Le brun se retourna et posa ses yeux vifs sur les cheveux rougeâtres, il observa la dame, qui a vrai dire, ne cessait de la fixer. Il mima la fuite vers la dame avant de revenir sur ses pas en lançant à sa nouvelle amie :

«  Oh mais c'est la femme parfaite. Je reviens. »

Il parti réellement cette fois-ci, et marcha jusqu'à la femme qui portait un tailleur rouge, assorti à merveille avec sa teinture, qui la faisait ressembler à une décoration de Noël. En souriant, il lui déposa un léger baiser sur ses doigts ridés. Il feignit de se présenter, en donnant un faux nom :

« Je m'appelle John James Smitt. Comment allez-vous ce soir ? »

Une fois qu'elle lui eu répondu, il lui chuchota à l'oreille de l'excuser et s'échappa vers Leah en riant. Il regarda la réaction de la blonde avec de lui dire que la fête n'avait plu rein à lui offrir, en la tirant par le bras vers un escaliers qui menait au toit. Sur la troisième marcha, il se laissa tomber. Le carrelage était froid. Aussi froid que le sol sur lequel il était assis lorsqu'il avait vu Kathy se faire tuer. Il se souvenait de la chevelure brune de l'assassin, il se souvenait de ses petits lunettes rectangulaires... Vous savez ? Les lunettes qui font très secrétaires. Et qu'aucun homme censé ne porterait... Il se souvenait de la cicatrice qui barrait le front du fou. Il entendait à présent le raclement de gorge qui avait ponctué ses nuits de détention. Il se souvenait de la sueur qui ruisselait doucement dans ses cheveux sales. Comment oublier cette odeur de sang qui lui avait collé au corps, aux vêtements ? Il voyait toujours les cheveux nattés de sa sœur... Il la voyait devant lui : Kathy. Elle était là avec lui. Les larmes aux yeux, il entendait les sanglots de la brunette. Ses yeux bleus voulaient pouvoir la voir toujours, mais elle était morte. Ce mot résonnait fatalement dans sa boite crânienne.

Sa nouvelle amie blonde n’existait plus, voyait devant elle, la femme du kidnappeur, cette blonde siliconée, qui avait à peine poussé un soupir lorsque son amant avait enfoncé un couteau dans le ventre de la fillette. Il se souvenait de ses vêtements prune qui s’assortissaient au par terre recouvert de sang séché. Zac avança ses mains pour gifler la blonde mais avant qu'il n'en ai eu le temps, il s'perçut que le mirage était passé. Il s'excusa sans savoir si elle avait remarqué son geste en lui prenant la main.

« Je suis pas très bien parfois... Je m'excuse. Vous ne m'en tiendrez pas rigueur je l'espère. Bien racontez-moi la raison de votre venue ici... »

Il observa un moment les yeux bleus de la blonde. Ils étaient profond et il se perdit dans cet océan quelques instants avant de revenir à la réalité pour écouter sa réponse. Il imaginait qu'elle allait lui dire qu'elle adorait les réception, mais que celle-ci était plus ennuyante que les autres... Il s'imaginait déjà repartir dans la salle, déçu par un discours ridicule.
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Jake Fitzgerald
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