the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez

when it all falls apart ▬ dooplgangers.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Empty
MessageSujet: when it all falls apart ▬ dooplgangers. when it all falls apart ▬ dooplgangers. EmptySam 6 Aoû - 22:36

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Tumblr_ll5025cnxM1qc79nlo1_r1_500
WHEN EVERYTHING YOU BELIEVED IN FALLS APART Ϟ Let's not forget that the little emotions are the great captains of our lives and we obey them without realizing it. If you don't manage your emotions, then your emotions will manage you. Actually, Feelings are like waves, we can't stop them from coming but we can choose which one to surf.


Qu'étions-nous censés faire lorsque tout ce en quoi nous avions cru, tout ce qui nous avait entouré en grandissant, était bouleversé, ébranlé, en quelques jours seulement ? J'avais longuement réfléchi à une réponse correcte, à un acte qui aurait permis d'apaiser la douleur que le mensonge avait causé. Malheureusement pour moi, mes neurones ne semblaient pas aptes à trouver une quelconque solution. Peut-être étais-ce le choc qui les avait réduits à l'inefficacité, eux aussi. Mes parents avaient toujours été des gens particulièrement droits, prônant l'honnêteté et la vertu. En ce moment précis, alors que j'étais allongée sur mon lit depuis près de trois heures, à tourner et retourner le tout dans ma petite tête blonde, ils m'apparaissaient surtout comme de grands hypocrites prêchant la bonne parole sans la mettre à exécution. Depuis mon plus jeune âge, ils m'avaient contrainte à respecter un certain nombre de règles, à avoir une vie saine, active, et sans remous pour ne pas ternir ma réputation. Pendant des années, il m'avaient entraînée dans un train d'enfer, surveillant mon alimentation, mes notes, mes progrès, et surtout, faisant de moi une championne junior européenne de tennis. Je m'étais toujours pliée à leurs exigences pour la simple et bonne raison que je n'avais pas le choix, et qu'ils étaient mes parents, ceux qui sont censés me vouloir le plus grand bien. Beaucoup de choses me revenaient en tête, désormais. Des failles, des moments étranges qui, avant, n'avaient jamais semblé assez importants pour attirer mon attention. J'avais l'impression d'avoir le cœur bousillé, torpillé par tout ce qui venait de me tomber sur la tête. Comme si du jour au lendemain, on m'avait demandé de changer de vie, qu'on m'avait remise à zéro, et qu'il fallait que je recommence tout depuis le début. J'avais un mal de tête écrasant qui ne voulait pas s'enfuir, malgré la quantité de médicaments que j'avais pu absorber. Même le passage de ma meilleure amie Belammée n'avait pas réussi à me calmer, alors qu'elle était d'habitude une vraie bouffée d'air frais dans mon quotidien. Je ne savais plus qui j'étais, et je ne savais comment retrouver mon identité.

« Tu n'es pas notre fille biologique, Rosie. » Il avait lâché ça comme ça, comme on déclare qu'on aime les pâtes ou qu'on ne sait pas faire de la guitare. La voix de mon père avait résonné dans le combiné du téléphone, comme si un écho interminable avait entouré sa révélation. J'avais entendu les pleurs de ma mère en arrière-plan, et j'avais raccroché, avant de réserver un billet pour le premier avion vers l'Irlande. J'avais donné le meilleur alibi que j'avais pu. Personne ne savait, et personne ne devait savoir, du moins pour le moment. Même Bela ne savait pas. Elle avait déjà trop de problèmes sur le dos pour que je lui en ajoute davantage. J'étais monté dans cet avion avec colère, et avais rejoint Galway en contenant toute ma rage et en préparant tout ce que j'avais à leur dire. Ma mère m'avait accueillie avec des larmes et des effluves d'amour qui ne lui étaient pas habituelles. Elle se réveillait à l'aube du jour où elle allait me perdre. Peut-être aurions-nous pu nous aimer encore, si elle n'avait pas été cette femme froide et ambitieuse durant toute mon enfance. Je m'étais assise sur le grand sofa du salon, dont je connaissais toutes les bosses, et avais attendu les mots de mon père, qui ne savait visiblement pas quoi me dire. Et puis il s'était lancé dans ce monologue interminable, m'expliquant les faits. Ils m'avait adoptée le lendemain de ma naissance, à New-York. Mes vrais parents étaient italiens, débarqués aux États-Unis pour faciliter la vie de leurs enfants. Mais il ne s'étaient pas attendus à avoir deux filles, alors le jour de l'accouchement, lorsque la mère avait découvert qu'un deuxième bébé se présentait, elle avait bien vite pris la décision de le faire adopter. C'était à ce moment que les Blackwood étaient intervenus.

« Je veux toute la vérité, complète et sans détours » avais-je dit à mes parents, certaines qu'ils en savaient plus qu'ils le prétendaient. Le visage de ma mère, déformé par les larmes, n'avait plus rien et d'effrayant. Elle en était même pathétique. Mon père avait donc avoué le reste, conscient que j'avais une emprise jamais égalée sur eux. Mes vrais parents avaient décidé de m'appeler Rosalia, mais les Blackwood avaient changé ce nom en « Rosie », pour moins de soupçons. Ils étaient même allés jusqu'à modifier ma date de naissance. Ainsi, je n'étais pas née le 13 août, mais le 2 Octobre. C'en était trop. « Leur nom, c'est quoi ? » avais-je aboyé avec colère dans la maison. Ma mère en avait sursauté. « Je ne peux pas... » avait commencé mon père, que je ne m'étais pas gênée pour couper : « Je veux leur nom. ». Le regard brillant et plein de regrets, il avait murmuré un faible mais audible « Da Pitruzzela ».

Je n'ai compris que quelques jours plus tard, à mon retour à Berkeley. Il m'était souvent arrivée d'être accostée par des gens que je ne connaissais pas, ou de recevoir des saluts de garçons qui m'étaient inconnus. Je ne m'étais jamais franchement posé de questions à ce sujet, bien que ce soit étrange. Et puis je l'ai vue, alors qu'elle traversait le parc avec deux amies. Cette fille blonde de chez les iota, que je n'avais jamais croisé, et qui, du jour au lendemain, apparaissait devant mes yeux. Il était totalement impossible que je n'ai jamais croisé mon sosie auparavant, et pourtant. Elle était là, devant moi, avec les mêmes cheveux, les mêmes yeux, la même couleur de peau, la même tâche de naissance sur le bas de la nuque. C'était invraisemblable. Ma sœur jumelle ne pouvait pas se trouver dans la même université que moi, à quelques mètres de moi chaque jour. Ce n'était tout simplement pas possible. Mais le besoin de savoir m'a taraudée, encore et encore, jusqu'à ce que je décide de faire mes recherches, de demander aux gens autour de moi s'ils la connaissaient. Tous s'accordaient sur une chose : elle était mon portrait craché. Mais ce n'est qu'en allant faire ma fouine du côté des terrains des iota que j'ai pu en savoir plus. Elle s'appelait Perdita. C'était un joli nom. Italien. Et puis lorsque ce mec magnifique l'avait appelée par son nom de famille de l'autre côté du terrain, mon cœur avait fait un bond dans ma poitrine. J'aurais presque pu le sentir exploser. Je me suis enfuie, et j'ai couru, couru jusqu'à ce que je ne puisse plus respirer. Comme si cela m'aidait à expier toutes les choses complètements dingues qui poignardaient ma vie.

Le vibreur de mon portable me ramena à la réalité. Il était 18H30, et je n'avais pas bougé d'ici depuis des heures, pelotonnée dans un vieux jogging. Mon amie Jordan me proposait un dîner entre sigmas le soir même. Je ne savais pas si c'était une bonne idée. Il faudrait un sortilège d'oubli, comme dans Harry Potter, pour me faire revenir à mon état normal. Peu importait. Il était temps que j'aille parler à Bela, et que j'aille voir cette Perdita de plus près. Je ne savais pas si elle était au courant de quoi que ce soit, j'imaginais que non. C'était un risque à prendre, tant pis. Je devais savoir, et elle aussi. J'attrapai en vitesse une robe estivale, et mes ballerines, avant de claquer la porte de chez moi et de me diriger vers les bâtiments de la confrérie des rouges. Mon plan ? Rester adossée à un arbre, dos aux sportifs, afin d'en entendre plus sur elle, d'en savoir plus, et de ne pas l'aborder comme une inconnue. Il était certain que me voir lui ferait un choc à elle aussi, si elle n'avait pas eu vent de mon existence. Mais c'était sans compter l'idiotie de certains gros lourds de footballeurs. Et lorsque le regard d'une bande de garçon s'est posée sur moi, j'ai compris que j'étais finie. J'ai donc pris mes bouquins en vitesse, les ai fourré dans mon sac, et suis partie en marchant rapidement, priant pour qu'on ne me remarque pas. « HEY PERDITA ! Viens voir, on a trouvé ton sosie. » avait crié une voix masculine, derrière moi, tandis qu'une mais se posait sur mon épaule pour m'empêcher d'avancer. Je fermai les yeux, honteuse, et me retournai, mon cœur battant la chamade dans ma poitrine.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Empty
MessageSujet: Re: when it all falls apart ▬ dooplgangers. when it all falls apart ▬ dooplgangers. EmptyJeu 18 Aoû - 19:26

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Tumblr_lb0ax1jsiF1qaevzuo1_500
Deux chemins, Deux destins et pourtant, une seule famille

    Si j'avais su un jour que je verrai son visage, que j'écouterai son histoire, je n'aurai jamais pu croire à ce coup du destin. Ma famille avait ce sacré secret et je n'en avais jamais eu vent. Mes parents sont des personnes assez spéciales. J'ai toujours été comme renfermée dans ce qu'on appelle le cocon familiale. Ils avaient bien trop peur de voir leur seule et unique fille affronter le monde extérieur. Je ne pouvais pas tomber. Je ne pouvais aller sur la balançoire. Je ne pouvais pas avoir droit a l'ordinateur, au téléphone. Enfin, j'avais droit à peu de choses. Je devais me combler simplement de bouquins, encore et toujours. Des livres dans salon, la cuisine, la salle de bain, ma chambre et même les toilettes. C'est carrément, ennuyant. J'ai passé un nombre incalculable d'heures renfermées dans le noir. Je me sentais seule et complétement désemparée. J'ai grandi dans cette bulle de fer. Avec tellement de barreaux que je n'avais même plus de place pour oser respirer. Je me suis demandée souvent ce que j'avais pu faire au ciel pour mériter autant d'ennuis, de solitude. J'étais complétement distante avec tout le monde, et je dois avouer avec moi même. J'essayais d'être la fille parfaite qu'ils avaient tant rêvé. Je ne sais pas comment m'exprimer mais une chose a toujours été certaine, je voulais les rendre fière. Je voulais les voir sourire lorsqu'ils prononceraient mon prénom où qu'ils échangeront avec d'autres personnes quelques paroles sur leur petite précieuse. Car j'ai toujours été la seule chose qu'ils avaient tant attendu. C'est alors à un moment précis que tout a basculé de mon côté. J'ai perdu pied. Les événements se sont déchainés contre moi. J'ai tant perdu et je n'ai eu aucun pouvoir de me battre, de garder la tête haute et de sortir le peu qu'il me restait de l'eau. J'ai souffert de cette disparition. Lorsque Matthew a péri dans cet accident, je me suis sentie complétement coupable. Coupable d'avoir faite le mur, de l'avoir amené à cette soirée, de l'avoir laissé seul monté dans ce véhicule. J'aurai du être là. Je donnerai tout pour avoir le pouvoir de changer ce monde, de lui échanger ma place s'il le fallait. Mais je ferai tellement de choses pour le voir grandir, vieillir que se soit à mes côtés ou pas. Rien que le fait de le savoir respirer, referait vivre en moi beaucoup de sentiments.. Au lieu de me soutenir, ceux qu'on appelle parents m'ont enterrer. Ils m'ont aidé à creusé mon trou. J'étais au fond du gouffre, je n'en pouvais plus. Ils n'arrivaient plus à me canaliser et leur seul comportement était de m'affaiblir, de me retenir. Cependant, on peut voir comment les choses ont tourné. Je suis partie. J'ai quitté New York pour venir à Berkeley. Je devais m'éloigner d'eux si je voulais avancer. Ils ont eu du mal à comprendre mais ils n'avaient pas le choix. J'ai pris ma route, je devais continuer si je souhaitais me relever. Je ne pouvais pas finir par me laisser aller. Si Matthew avait été là, il m'aurait mis un pied au train pour me faire avancer et m'aider à ne pas reculer dans las baffons de la vie.

    Me voilà aujourd'hui, étudiante à l'université de Berkeley pour une première année de droit et pour la première fois, j'affronte la vie comme elle se présente à moi. On était le dernier jour de la semaine. Le week end allait débuter pour notre plus grand plaisir même si les vacances d'été n'étaient pas loin. Deux jours de repos, ça faisait toujours du bien. On pouvait s'abandonner à d'autres occupations, voir des gens, sortir faire la fête, courir à la plage et j'en passe. Pour moi, il n'y avait encore rien de très clair au planning. Hormis le fait de dormir pendant de longues heures, parce que nos dernières heures d'entrainements avaient été dur. Aislynn, capitaine de cheerleaders, voulait nous pousser jusqu'à nos limite. Elle ne souhaitait rien lâcher car elle savait que le laisser aller, allait débuter. Cet l'été et on ne fait pas toujours attention à ce qu'on peut manger ou au moindre effort qu'on devrait effectué pour notre santé. Au lieu de ça, on devient fainéant et grincheux car notre seul envie est de se la couler douce, peace and love, l'ami. J'étais assise sur l'herbe, on écoutait notre capitaine. Elle avait cette force dans les mots qu'on ne pourrait pas lui voler. Quand soudain une autre voix vient nous interpeler. Notre chef rouge lui lança un regard noir mais sa phrase me concernait personnellement. « HEY PERDITA ! Viens voir, on a trouvé ton sosie. » Choquée, par ses paroles et à la fois intriguée, je m'imaginais déjà l'affaire. La grosse blague du siècle, qu'est ce qu'ils avaient pu inventer pour me faire tracasser de la sorte. Je m'avançais alors vers cette personne qui me tournait dos. Elle avait une chevelure blonde, un regard profond mais surtout les mêmes traits que moi. Cette jeune femme était mon parfait reflet. De quelle planète venait - elle ? Quel monde l'avait mis sur mon chemin ? Hasard ou Destin ? Aucune réponse allait tomber du ciel. Je n'arrivais plus à dire quoi que se soit, j'avais une boule au ventre. Qui était - elle ? « Enchanté parfait sosie. » J'essayais de prendre les choses à la légère. Néanmoins, au fond de moi, je crisais. Comme si on venait de faire péter la muraille de chine à mes côtés. Est ce que je rêvais ? J'avais juste envie qu'on me pince pour me réveiller. « On te dérange ? Tu étais occupée ? » Je me demandais ce qu'elle pouvait faire là en même temps. Seul les iotas étaient sur le terrain, alors je me demandais ce qu'elle pouvait faire là. Quelle raison l'avait mené ici ? Elle souhaitait prendre ses renseignements pour rejoindre les rouges à la rentrée. Peut être qu'elle était espionne d'une équipe rivale qui souhaitait s'emparer de notre prochaine chorégraphie. Je n'en avais aucune raison mais je suis sûr que ça n'allait pas tarder..

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Empty
MessageSujet: Re: when it all falls apart ▬ dooplgangers. when it all falls apart ▬ dooplgangers. EmptyVen 2 Sep - 22:28

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Tumblr_ll5025cnxM1qc79nlo1_r1_500
WHEN EVERYTHING YOU BELIEVED IN FALLS APART Ϟ Let's not forget that the little emotions are the great captains of our lives and we obey them without realizing it. If you don't manage your emotions, then your emotions will manage you. Actually, Feelings are like waves, we can't stop them from coming but we can choose which one to surf.


Alors, je décidai de me retourner. Le temps d'un demi-tour, je pris conscience qu'une partie importante de ma vie commençait à cet instant précis. Habillée en tenue de sport, un air que je n'aurais pas su définir sur le visage, Perdita Da Pitruzzela sembla choquée par notre ressemblance si frappante. Comment aurait-elle pu ne pas l'être ? Nous étions les mêmes, exactement les mêmes. Etant petite, j'avais souvent demandé autour de moi s'il était possible qu'on ait tous un sosie, quelque part dans le monde, sans que ce soit un frère ou une soeur. La réaction que cette question entra înait était souvent le rire, ou un petit sourire qui signifiait quelque chose du genre "ah, les enfants !". Aujourd'hui qu'elle se retrouvait devant moi, je commençai à me demander si elle penserait à cette éventualité pourtant loufoque, que peut-être nous étions des sosies sans lien de parenté. Mais c'était trop invraisemblable, et même si cette possibilité lui avait traversé l'esprit, elle aurait vite compris que quelque chose clochait, que tout cela n'était pas un hasard. Sa voix, qui n'était pas très différente de la mienne à ma plus grande surprise, résonna dans ma tête. Tout me semblait si irréel. Mais le plus surréaliste était sûrement ce ton léger qu'elle avait adopté, comme si tout était parfaitement normal. Enchantée, avait-elle dit. J'eus un moment d'hésitation avant d'avoir un petit sourire sincère "Enchantée, doopleganger." Oui, c'était absolument ça. Comme Katherine et Elena, des dooplegangers. Nous étions les mêmes. Elle semblait à la fois perdue et contente, je n'arrivais pas à définir ce qu'elle ressentait exactement. Je ne la connaissais pas, après tout : je ne savais rien d'elle si ce n'était qu'elle avait vécu dans ma vraie famille, et qu'elle connaissait l'Italie, mon pays d'origine que je ne connaissais pas, mais que je mourrais d'envie de connaître. Elle me demanda finalement s'ils m'avaient dérangée, si j'étais occupée. Que pouvais-je répondre à ça ? En fait, j'étais en train de t'épier, tu vois, parce que j'aimerais apprendre à te connaître. Ben ouais, je suis ta soeur jumelle, haha, surprise, cadeau. J'espère que t'es contente parce que maintenant t'as plus le choix je suis là.

"Non, vous ne me dérangez pas. J'ai besoin de bruit pour travailler. Je suis en études de musique, j'ai besoin d'un fond sonore pour m'inspirer, même si ça peut paraître étrange." C'est tout ce que j'avais trouvé pour me justifier. Cette réponse aurait pu être vraie, donc je ne prenais pas de gros risques. J'aurais aimé pouvoir ajouté que j'avais remarqué notre ressemblance, et que c'était étrange, mais aucun mot ne sortait, sûrement parce que je connaissais la vérité. C'était tellement difficile, de se trouver face à cette étrangère pas si étrangère que ça, de contenir tant de secrets. Tout ça me rongeait. Bien que ce soit notre première rencontre, j'étais déjà partagée entre l'envie de tout lui déballer, et la peur de détruire tout ce qu'elle avait toujours cru, ce avec quoi elle avait grandi. Mais elle n'avait pas le droit de vivre dans le mensonge. Elle était dans la même situation que moi, au final, et peut-être avait-elle envie de savoir, de comprendre ce qui nous arrivait. Elle devait bien se douter que quelque chose lui tombait dessus à l'instant présent. J'avais peur de la blesser. Peut-être ne voudrait-elle même pas de moi ? Et si elle me repoussait, préférait rester dans son ancienne vie en oubliant mon existence. Dans ma tête, c'était une vraie cacophonie. L'ange et le Diablotin de ma conscience se renvoyaient des arguments comme pendant un match de ping-pong. Regardant autour de moi, je vis que les amis de Perdita nous regardaient de loin, mais n'étaient pas assez intéressés par notre cas pour nous coller. Je voyais leurs visages, hallucinés, choqués par cette rencontre qui semblait impossible, mais je pense qu'ils avaient compris que quelque chose se tramait. Baissant les yeux, je finis par demander à mon sosie : "Tu es Perdita Da Pitruzzela, c'est ça ?" Elle sembla surprise de voir que je connaissais son nom, mais me répondit tout de même par l'affirmatif. "C'est étrange, non ?" commençai-je.

Je devais le faire. Je n'en pouvais plus. Il y avait des semaines que j'avais coupé les ponts avec mes parents, que j'avais laissé ma famille derrière moi. Je n'avais plus de famille. Enfin, je pouvais considérer Belammée, ma meilleure amie, comme ma famille, parce qu'elle était tout pour moi mais.. j'avais besoin de plus, maintenant que je savais que j'avais une sœur jumelle. J'étais absolument horrible, en fait. J'étais une étrangère pour elle, et je débarquais avec l'envie de tout lui dire. Je n'avais pas le droit de la déranger un si beau jour en plein entraînement, mais je ne pouvais plus garder tout ça pour moi, quand bien même j'essayais. Elle me prendrait pour une folle, peut-être, elle trouverait peut-être que j'étais horrible. Elle me croisait par hasard, et trois minutes après, je m'apprêtais à bouleverser sa vie. Mais j'explosais. La voir en face de moi, alors que pendant des années elle m'avait été arrachée, c'était trop. Je ne la connaissais pas, mais j'avais envie de la serrer dans mes bras. J'avais envie qu'elle me console, qu'elle me caresse les cheveux en me disant que tout allait bien, comme si je la connaissais depuis des années. La magie de la première rencontre, surement. Je sentis la boule coincée au fond de ma gorge monter, jusqu'à ce que mes yeux s'emplissent de larmes, et que je sente couler la douce perle d'eau sur ma joue. Les émotions avaient pris le dessus, et vu mon état, je ne pouvais pas faire un pas en arrière. Gosh, elle devait me prendre pour une folle. Je me décidai enfin :"Il faut que je te parle... c'est très important." lui dis-je, consciente de la folie de mon acte. Mais je sentais quelque chose de très étrange. Quelque chose que je n'avais jamais ressenti. Cet espèce de truc bizarre, qui me donnait l'impression que j'étais reliée à elle par un fil invisible. C'était ça, avoir une sœur ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Empty
MessageSujet: Re: when it all falls apart ▬ dooplgangers. when it all falls apart ▬ dooplgangers. EmptyVen 9 Sep - 18:12

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Tumblr_lr7tmzn1xI1qjuoe0o1_500

    Face à mon reflet, je voyais la muraille de pierres m'entourant, s'effondrer à cet instant. Comment ? Qui ? Pourquoi ? Les trois plus grandes interrogations qui me tournaient en tête. Au début, du moins les premières secondes, j'avais fais comme si de rien n'était comme si elle était une étudiante parmi tant d'autres. Mais très vite la réalité me tomba dessus quand l'un prononça à haute voix qu'elle et moi, on était.. Mon sosie ? D'où il me sortait ça et qui était - elle pour être venue jusqu'à moi. Je crois peu en la chance. Je ne pense pas que se soit le destin qui l'ait mis sur mon chemin. Si la légende dit qu'on a chacun sur terre, une personne qui nous ressemble. J'ai bien peur de vouloir lui mettre mon poing en pleine face. Les situations telles que maintenant n'arrivent pas comme ça. Il y avait une raison à ce rassemblement. Cette jeune femme me correspondait à la perfection. La ressemblance n'était pas minime. Il ne fallait pas chercher pour savoir que tout était identique chez nous. Son sourire, son regard, sa bouche et sans aucun doute ses cheveux, elle était mon parfait moi. Cette demoiselle était arrivée jusqu'à moi et des amis l'avaient remarqué. En même temps, qui n'aurait pas pu faire le rapprochement. Plongeant son regard dans le sien, je pouvais voir mon image. Mon air angoissé se cachait par le sourire qui se dessinait sur mon visage. J'essayais de ne pas montrer mon état de panique, comme si le ciel venait de me tomber dessus. J'étais loin de m'attendre à la suite. Alors de façon détournée, j'essayais de rendre la situation moins bête. Alors que toutes les personnes nous entourant se demandaient pourquoi nous étions si identiques, je lançais la conversation, histoire de paraitre moins bête. Apparemment vu la suite de sa réplique, je concluais qu'elle était une sigma. Seuls les personnes de cette confrérie auraient pu me lâcher une phrase comme elle venait de m'accorder. Néanmoins ce qui m'intercepta n'est pas cette réponse qui me semblait honnête mais le surnom qu'elle avait utilisé pour suivre le mot enchanté. Est ce qu'elle en savait plus que moi ? Est ce qu'elle était autant étonnée de voir nos physiques autant similaires ? Il ne me fallait pas si longtemps pour en savoir davantage. Lorsqu'elle prononça mon nom et mon prénom, un frisson me parcourra. J'avais envie de me laisser aller et de tomber face contre sol. De plus, j'aurai aimé qu'on me pince et qu'on me rappelle à la réalité. Tout ceci n'était qu'un rêve, le fruit même de mon imagination. Mais alors que je me faisais toujours silencieuse, elle continua..

    « Oui, c'est moi. »
    A ce moment là, toujours dans le doute, je rassemblais mes mains. Comme elle et moi, aujourd'hui, réunis pour x raison. Je serais mes mains et les collais une à l'autre pour éviter qu'on puisse remarquer mon léger tremblement. Je ne pus retenir les paroles qui suivirent. « Étrange ? Je dirais bien plus que ça. C'est carrément inattendu. » Je ne pensais pas qu'elle allait réagir de la sorte. Ses yeux commencèrent à se retrouver humides. Je voyais une autre émotion venir prendre place sur les traits de son visage. Elle qui semblait aussi jouer la carte du naturelle et de la posée, semblait complétement basculer. Je ne comprenais pas. Qu'est ce qui pouvait la mettre dans cet état ? A cet instant, je compris, elle en savait bien plus que moi. Je sentais ma gorge se nouer et mon coeur battre à l'anormal. Je craignais la suite de cette conversation, de ce partage. Quand elle me proposa de discuter juste elle et moi, je réalisais petit à petit. Il y avait quelque chose de vrai sous notre ressemblance. J'avais également bien raison sur le fait, qu'elle n'était pas venue jusqu'à moi emportée par le vent. Sans hésiter, face à mon destin, on m'accorda de manquer la fin de l'entrainement. Ce matin, en me levant, j'étais loin de me douter que mon quotidien allait prendre un autre sens. J'avais un nombre incalculable de questions me traverser. Car une chose me faisait penser qu'elle en savait bien plus qu'elle ne l'avait laissé paraitre dans sa première réplique. « Suis moi. » Je quittais le terrain extérieur pour aller jusqu'au gymnase et plus précisément au vestiaire. Cette conversation me paraissait plus privée que jamais. Je n'avais jamais marché aussi vite. Si j'avais pu, j'aurai même couru pour être assise face à mon destin. Face à ce qui s'apprêtait juste sous mes yeux, je n'avais pas conscience de ce qu'elle venait m'apporter et je ne tarderais pas à le savoir. Poussant la porte du gymnase, je l'emmenais jusque aux vestiaires. Là je pris place sur un banc et l'invita à en faire de même. Je ne voulais pas paraitre angoissée, gardant mon calme le plus complet extérieurement. Je ne souhaitais pas la bombarder de questions et pour cette raison, je lui laissais la main. « Tu devais me parler ? Puis je savoir à qu ai - je honneur ? Qui es - tu ? » Retrouvant son regard, je devais toujours cacher ce tremblement. je ne pouvais pas faire comme si rien n'était totalement vrai. Comme si je me forçais à croire que notre ressemblance était le parfait fruit du hasard. Est ce que cette conversation allait remettre tout en doute ? Mes proches m'avaient caché ce partie de ma vie.. Je n'en avais pas la moindre idée. Je doutais de tout à partir de cet instant. Je ne savais pas d'où je venais. Je n'avais aucun idée de ce qu'elle venait me dire. Mais sa façon de réagir face à ce face à face, me faisait sentir encore plus mal à l'aise. J'étais Perdita Da Pitruzzela, originaire de l'Italie et désormais étudiante en droit à l'université de Berkeley. Est ce que demain serait différent d'aujourd'hui ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Empty
MessageSujet: Re: when it all falls apart ▬ dooplgangers. when it all falls apart ▬ dooplgangers. EmptyDim 25 Sep - 22:00

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Tumblr_ll5025cnxM1qc79nlo1_r1_500
WHEN EVERYTHING YOU BELIEVED IN FALLS APART Ϟ Let's not forget that the little emotions are the great captains of our lives and we obey them without realizing it. If you don't manage your emotions, then your emotions will manage you. Actually, Feelings are like waves, we can't stop them from coming but we can choose which one to surf.


« Oui, c'est moi. » Trois petits mots qui donnèrent un nouveau coup à mon petit cœur de sigma, bien que, dans l'absolu, ils n'aient fait qu'accentuer la réalité de la situation. Je n'avais pas besoin de lui demander son nom : nous étions identiques, et à moins qu'une troisième sosie ne se pointe, il y avait peu de chance pour qu'elle ne s'appelle pas Perdita Da Pitruzzela. Elle trouvait ça carrément inattendu ? C'était un vrai euphémisme, parce que c'était bien plus qu'inattendu. Je ne mis pas longtemps à prendre conscience qu'on était toutes deux à un tournant de notre vie, à l'un de ces moments qui font que vous ne serez jamais la même, parce que tout a changé en l'espace d'une seconde. Perdita était totalement moi, mais je la trouvais plus jolie que moi. Elle avait une certaine classe, était plus directe dans le ton qu'elle employait, alors que j'avais toujours été hésitante, voire balbutiante. Je savais que je faisais peut-être une erreur en voulant lui révéler la vérité. Je n'étais pas du tout venue dans cette optique-là, au contraire : j'étais venue juste pour l'observer et en apprendre plus sur elle. Et voilà que je me retrouvais là, devant elle, prête à bouleverser sa vie, prête à lui apprendre quelque chose qui pourrait avoir des conséquences irréversibles. Peut-être allais-je briser sa famille, peut-être allais-je être celle qui ferait que son monde s'écroule, et je me sentais terriblement mal à cette idée. Mais je ne pouvais plus reculer, il était hors de question de retourner en arrière. Toute ma vie, j'avais voulu une sœur. J'en avais rêvé chaque jour de mon enfance et adolescence. Si j'en avais eu une, mes parents ne m'auraient peut-être pas traitée comme un robot. Ils auraient peut-être été plus indulgents avec moi. Et même dans le pire des cas, j'aurais eu une sœur pour me défendre en toute circonstances. Maintenant que je me retrouvais face à Perdita, je me rendais compte de tout ce que j'avais loupé, de tout ce dont j'avais manqué. Je ne savais pas si c'était ce mystérieux lien entre jumeaux qui me faisait cet effet ou juste mon esprit bouleversé, mais je me sentais terriblement connectée à mon sosie. Comme si d'un coup, je pouvais tout deviner, mais aussi tout faire pour elle. J'avais l'impression qu'en cette première rencontre, ma vie qui était devenue un vrai bordel reprenait tout son sens. Qui sait, peut-être étais-ce le début d'une nouvelle vie ? Enfin, encore fallait-il qu'elle m'écoute et ne m'en veuille pas, car la déclaration que je m'apprêtais à lui faire n'était pas des plus faciles à avaler. Mais elle devait déjà s'en douter, en ayant son sosie parfait devant les yeux. « Suis moi. » dit-elle, partant dans la direction du gymnase. Je ne me fis pas prier et marchai immédiatement dans ses pas. J'eus un regard en arrière vers ses amis, qui étaient tous regroupés en un cercle, et nous regardaient en chuchotant, les yeux surpris. Ils devaient eux aussi se rendre compte que la situation n'était pas des plus banales. Je suivis Perdita pendant environ une minute, entrant dans un bâtiment qui m'était inconnu. J'avais quitté les terrains de sport depuis deux ans déjà, et j'avais l'impression que le lycée était loin derrière moi. Elle finit par s'arrêter dans les vestiaires, et s'assit sur l'un des bancs de la pièce. Je fis de même, me mettant en tailleur face à elle. La discussion promettait d'être longue, alors autant avoir une position dans laquelle je serais à l'aise. Un silence bref s'installa. J'avais peur d'ouvrir la bouche, parce que dés que je commencerais, les choses seraient définitivement enclenchées. Mais ce fut elle qui prit la parole en premier. « Tu devais me parler ? Puis je savoir à qu ai - je honneur ? Qui es - tu ? » Trois questions qui me firent baisser la tête et esquisser un sourire. Dans quel pétrin m'étais-je encore fourrée ? Je lui devais des réponses, désormais, et il était hors de question que je parte comme une lâche, ça ne me ressemblait pas. "Je m'appelle Rosie. Rosie Blackwood." Je relevai les yeux vers elle et le regard empli de désolation, de tristesse et de peur, je lui dis les quelques mots qui changeraient sa vie à jamais. "Je suis ta sœur jumelle. Tes parents m'ont abandonnée à la naissance."
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Empty
MessageSujet: Re: when it all falls apart ▬ dooplgangers. when it all falls apart ▬ dooplgangers. EmptyDim 9 Oct - 15:09

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Tumblr_lpsg088pkA1qbao7no1_500

    C'était étrange comme je sentais que quelque chose ne tournait pas rond. En même temps, ce n'est pas tous les jours qu'on croise notre parfait sosie. Même si physiquement, nous étions le parfait reflet l'une de l'autre. Intérieurement, j'étais certaine que beaucoup plus de choses nous différenciaient. Même si aux premiers regards, elle a un style à l'opposé de ce que je pourrais porter. Cela ne changeait pas la forme de ses traits et la ligne de sa silhouette. Elle était parfaitement moi. Néanmoins aux premiers abords, je la sentais hésitante alors que de mon côté, j'étais plutôt une fonceuse. Je réfléchissais peu avant d'avancer et cela pouvait me causer bien des soucis. C'est ensuite que je remettais en question, que je me disais que j'avais encore été trop vite et que rien ne m'aurait coûté de plus si j'avais pris le temps, même deux minutes de me poser les bonnes questions. Je ne connaissais pas la personnalité de la personne en face de moi. Seulement, je pouvais deviner quelques traits de son caractères. Elle semblait souvent hésitante. Je l'imaginais peser sans cesse le pour et le contre dans sa tête avant de prononcer quoi que se soit. Comme si elle n'était pas sûr de ce qu'elle allait dire ou allait faire. A sa place, j'aurai parlé depuis longtemps, je crois. Cela aurait été après que je me serais dis, peut être que j'aurais pu faire autrement mais en tout cas, rien ne m'empêche d'en rajouter ou de modifier mes propos. Elle n'était pas moi, sur ce point là. Puis, elle semblait porter une carapace. Je me rappelle le regard qu'elle m'a porté quand on l'a trouvé derrière cet arbre. Elle semblait surprise et comme prise au piège de quelque chose. A sa place, j'aurai fait style ; je m'assis où je veux et va voir ailleurs si j'y suis. Puis sans la connaitre, j'avais l'impression que même avec cette bulle autour d'elle qu'elle avait surement construire de ces propres mains, elle me paraissait assez sensible et timide. Je ne savais pas de quelle maison, elle venait mais des idées me venaient en tête. Elle pouvait être une alpha. Une personne renfermée dans son monde de livres qui à force n'a pas eu à trop se relever face aux épreuves de la vie, sentant son côté réservée. Elle me faisait pourtant aussi pensée à une sigma. Une artiste qui garde en elle, ces plus belles notes. Des pierres précieuses qu'elle protège et qui se révèle quand elle joue d'un instrument. Ceci n'était que des pronostiques car je n'avais même pas la moindre idée de qui elle était et si elle était vraiment étudiante à l'université de Berkeley. Une chose est sûr, je n'allais pas tarder à le savoir.

    Assise dans le vestiaire des filles, j'avais pris de la distance avec mon groupe. Si elle souhaitait me parler, c'est qu'il y avait une raison et je ne suis pas du genre à étaler ma vie devant tout le monde. En ne sachant même pas ce qu'elle avait à me faire partager mais rien ne me rassurait. Elle me correspondait après tout et c'était un peu flippant à avouer. « Je m'appelle Rosie. Rosie Blackwood. » Je commençais à percer sa personne. Je savais comment elle s'appelait dès à présent. Ma réaction fut comme à son habitude naturelle. « Enchantée. Plus besoin de me présenter, tu sembles savoir qui je suis. » ajoutais - je sur un ton dès à présent intriguée. En même temps, ce n'est pas tous les jours que quelqu'un se poste devant vous en sachant mettre le doigt exactement sur votre prénom alors que pour vous ne savez pas d'où vient cette dernière. Alors la suite de ses propos était plutôt attendue. J'allais savoir ce qui l'avait mené jusqu'à moi et .. « Je suis ta sœur jumelle. Tes parents m'ont abandonnée à la naissance. » Mon sang ne fit qu'un tour puis se stoppait. J'étais comme figée face à l'entente de cette annonce. En même pas temps, pas étonnée de mes parents et c'est pour cette raison qu'une remarque m'échappa. « Les enfoirés. » Elle devait se demander quelle mouche m'avait piquée pour réagir de la sorte. Si seulement, elle savait quelle relation j'entretenais avec ceux - ci, elle comprendrait. Mais là n'était pas le moment, là n'était pas la question. Tout mon point de vue changeait et jamais je n'aurais pu douter de son existence. Jamais je n'y aurais cru. Eux, qui veulent se la jouer tellement parfait, tellement irréprochable. Ils avaient eu l'audace de l'abandonner. Pour quelle raison ? Je n'en avais pas la moindre idée.. Et pourquoi m'avaient - il garder moi et pas elle ? Des questions auxquelles je n'aurais surement jamais eu de réponses. Je n'y croyais pas et on pouvait le sentir. Je m'étais levée et commençais à faire les cents pas dans le vestiaires. J'avais du mal à regarder Rosie. Tout à coup, je ressentais de la peine pour cette fille que je ne connaissais ni d'Eve, ni d'Adam. Je me demandais comment elle avait pu faire pour se contenir face à cette nouvelle.. Comment est ce qu'elle avait réagit quand elle avait su ? Puis depuis combien de temps, elle était au courant ? A ce moment, je n'avais qu'une envie appelez mes parents et leur dire qu'ils n'avaient plus aucun secret pour moi. Cependant, j'allais commencer par me calmer pour ne pas lui faire croire que j'étais une tarée et je continuais malgré tout de marché tout en ajoutant : « Tu es sûr ? Tu le sais depuis quand ? Mon dieu, je n'en reviens pas.. » Je la bombardais de questions dont je n'étais même pas certaine qu'elle possédait les réponses..

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Empty
MessageSujet: Re: when it all falls apart ▬ dooplgangers. when it all falls apart ▬ dooplgangers. EmptyMer 19 Oct - 15:42

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Tumblr_ll5025cnxM1qc79nlo1_r1_500
WHEN EVERYTHING YOU BELIEVED IN FALLS APART Ϟ Let's not forget that the little emotions are the great captains of our lives and we obey them without realizing it. If you don't manage your emotions, then your emotions will manage you. Actually, Feelings are like waves, we can't stop them from coming but we can choose which one to surf.


Je crois qu'on en a tous rêvé un jour, d'apprendre qu'on a une sœur jumelle cachée qui serait là pour nous aider, pour passer les examens à notre place, pour nous serrer dans ses bras lorsque rien ne va. Cela restait une idée sympa pour la majorité de la population terrestre. Et puis il y avait nous, ceux pour qui le rêve se réalise, aussi incroyable que cela puisse paraître. Depuis que j'avais appris pour Perdita, j'avais parcouru beaucoup de forums sur internet, et avais lu beaucoup de témoignages. Cette situation était bien plus répandue que nous ne le croyions. Aujourd'hui, on en faisait même des séries. The Lying Game, par exemple, cette histoire de deux jumelles séparées à la naissance d'une manière obscure, et qui se retrouvent à l'aube de leurs dix-huit ans. J'avais regardé les épisodes en une soirée, fascinée par ce scénario. J'avais eu envie de rencontrer Perdita. Envie de tout lui dire, de faire d'elle quelqu'un d'important dans ma vie, quand bien même je ne la connaissais même pas. J'avais envie de faire de nous un duo incroyable, inséparable. Avoir une sœur, c'était inespéré, et j'avais vraiment envie qu'elle me ressemble, et qu'on puisse réellement construire quelque chose ensemble. J'avais toujours pensé la situation comme si elle allait forcément se terminer comme cela, et n'avais jamais réfléchi à ce que je ferais si les choses étaient totalement différentes. Si elle était totalement différente, que nous n'avions pas la même manière de vivre, ni la même manière de voir les choses. Je savais qu'il y avait 50% de risques qu'elle me repousse et me demande de ne plus jamais croiser son chemin, mais je ne voulais pas y croire. Je serais complètement anéantie si elle me rejetait, alors je préférais laisser mon esprit penser qu'elle était forcément comme moi, qu'elle avait forcément envie de me voir, d'apprendre à me connaître.

Je me demandais comment mes proches réagiraient quand ils apprendraient la nouvelle. Je n'en avais parlé à personne pour l'instant, à part à Bela. Elle était ma meilleure amie, la seule à qui je me sentais capable de confier une chose pareille. Elle m'avait même accompagnée lors de mon séjour-éclair à Galway pour aller demander des comptes à mes parents. Je n'aurais jamais eu la force d'y aller toute seule. J'avais besoin de la seule personne qui représentait ma famille, ma vraie famille, celle du coeur. Il n'y avait qu'elle qui était capable de me réparer complètement lorsque j'étais à ramasser à la petite cuillère. Elle avait été complètement choquée par la nouvelle, mais s'était plutôt rapidement faite à l'idée. Les autres ne savaient pas, ni même n'imaginaient. Je me demandais cependant s'il leur était arrivé de prendre Perdita pour moi à l'angle d'un couloir ou dans la rue. Je me demandais si Ezra avait pu la prendre pour moi un jour, et tenter de l'emmener dans une salle de classe. La situation aurait été particulièrement hilarante. Il était impossible de penser que les gens ne s'étaient pas rendus compte que Perdita était dans deux endroits au même moment, et même chose pour moi. Nina, ma cousine adoptive, allait être complètement folle quand je lui apprendrais la nouvelle...

J'avais lâché l'annonce comme une bombe, alors que nous étions toutes les deux tranquillement assises dans ce coin du vestiaire, comme face à un miroir. Je savais qu'elle se doutait déjà de ce que j'allais lui dire, mais le fait de le dire tout haut rendait les choses si réelles... Étrangement, elle ne sembla pas si surprise par cette nouvelle hallucinante, puisqu'elle lâcha « Les enfoirés. » avec amertume. Je crus d'abord avoir mal entendu, mais voyant son visage, je me rendis compte qu'elle l'avait vraiment dit, et qu'en plus de cela elle le pensait. Apparemment ses relations avec les parents Da Pitruzzela n'étaient pas roses. Un air étonné s'installa sur mon visage. J'aurais aimé qu'elle m'en dises plus sur cela. Après tout, pourquoi n'aurait-elle pas pu avoir de soupçons plus tôt elle aussi ? Non. ça paraissait trop improbable, il ne fallait pas exagérer. Elle se leva et commença à faire les cents pas dans la salle. « Tu es sûr ? Tu le sais depuis quand ? Mon dieu, je n'en reviens pas.. » Je relevai la tête, et me levai à mon tour, croisant les bras avec hésitation. « Bien sûr que je suis sûre. Je crois que la question n'est même pas à poser tu sais.. » lui dis-je, en la regardant de haut en bas avec exagération pour qu'elle comprenne ce que je voulais dire. « Je l'ai appris il y a quelques mois. J'ai quelques petits problèmes de santé, et j'ai eu besoin des dossiers de mes parents pour voir s'il y avait des antécédents familiaux. Mon père a tout de suite été incohérent au téléphone, et il m'a littéralement dit la vérité. Et crois-moi, j'ai du mal à y croire aussi. Tout semblait si établi, si sûr, si tracé dans ma vie.. Je ne peux pas me faire à l'idée que tu es vraiment en face de moi.. » Elle continuait à tourner, en faisant les cents pas, ses cheveux aussi blonds que les miens virevoltants autour de ses épaules. Je n'en pouvais plus de la voir dans cet état, elle me stressait plus qu'autre chose. Je lui attrapai les épaules, la forçant à me regarder. « Calme-toi, je t'en supplie. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Empty
MessageSujet: Re: when it all falls apart ▬ dooplgangers. when it all falls apart ▬ dooplgangers. EmptyVen 21 Oct - 14:58

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Tumblr_lt68lyUZXM1r19a45o1_500
    J'avais beaucoup de mal à me contenir, beaucoup trop de mal que je ne saurais expliquer. Avec cette impression dans le ventre qu'ils m'avaient toujours menti, toujours tourner la tête à l'envers.. Alors qu'eux même ne sont pas des exemples à suivre. Les mots qu'elle venait de prononcer résonnait en moi sans cesse, avec aucun arrêt. J'avais cette impression que ma vie n'avait été que superficielle et sans fondements sincères. L'explication était compliquée à exprimer. Comme si à la fois, j'étais partagée entre la haine et la surprise. J'avais devant moi, cette inconnue que je ne pouvais plus renier. Je ne pouvais plus revenir en arrière et faire comme si rien n'avait eu lieu. Je me demande réellement quelle réaction avait eu Rosie quand elle avait découvert le poteau rose.. Est ce qu'elle l'avait toujours rêvé ? Le fait d'avoir un reflet, une moitié, une jumelle.. Je ne sais pas si j'allais m'y faire, habituée à ma solitude. J'avais beaucoup de mal à m'imaginer avec une personne telle qu'elle, à mes côté. Je ne la rejetais pas, loin de là. Juste que je ne savais rien sur elle, on est de parfaite inconnue. J'ai envie de dire que rien ne nous rapproche si ce n'est que notre physique. Mais personnellement, est ce qu'on arriverait à s'entendre ? Surtout, est ce qu'elle pourrait me supporter ? Moi et mes sautes d'humeurs, parfois démesurées. Je ne suis pas facile à vivre et j'en ai conscience. Peut être que je voyais aussi trop loin et que son seul objectif était juste de me mettre au courant. Elle ne s'imaginait peut être pas aller plus loin, après tout, rien ne nous en obligeait. Tout me semblait flou dès à présent, nous étions l'une en face de l'autre et j'avais cette impression de me perdre moi même. Je faisais les cents et me demandais un million de choses. Est ce que ma grand mère était au courant de cette histoire, de tous ces mensonges ? Et si c'était le cas, comment elle avait pu faire pour ne rien me dire ou me faire penser ? Alors que nous sommes complices plus que jamais.. « Bien sûr que je suis sûre. Je crois que la question n'est même pas à poser tu sais.. » Le son de sa voix me fit réaliser qu'elle était bien là, en chaire et en os. Rosie n'était pas un rêve et cet annonce, un cauchemar. Non, je n'allais pas la détester. Après tout, on ne demande pas à voir le jour et encore pire, d'être abandonnée par les siens. Cette phrase me fit encore plus remarquer, qu'elle était totalement et moi, inversement. Nos physiques sont parfaitement semblables même si nous avons toutes les deux, deux styles bien particuliers.

    « Je l'ai appris il y a quelques mois. J'ai quelques petits problèmes de santé, et j'ai eu besoin des dossiers de mes parents pour voir s'il y avait des antécédents familiaux. Mon père a tout de suite été incohérent au téléphone, et il m'a littéralement dit la vérité. Et crois-moi, j'ai du mal à y croire aussi. Tout semblait si établi, si sûr, si tracé dans ma vie.. Je ne peux pas me faire à l'idée que tu es vraiment en face de moi.. » Quand j'en appris davantage, j'étais encore plus déçue pour la jeune femme. En gros, nous devions ça au fruit du hasard car aucun de nos parents biologiques ou adoptifs pour elle, n'avaient eu un jour un soupçon de force de prendre les devants. Après tout, on ne pouvait pas en vouloir aux siens de l'avoir adopter mais surtout de ne jamais lui en avoir touché de mot. Où se trouve la confiance et l'esprit de famille dans tout ça ? Vivre dans le secret, le mensonge.. Qu'est ce que ça peut apporter de plus ? alors qu'on sait qu'un jour où l'autre, ça va nous retomber dessus comme une bombe retardement. Je faisais toujours les cents pas alors que je lui exprimais ma réaction plus développée si j'ose dire. « Je te rassure, je n'arrive pas à y croire, non plus. C'est troublant et tout ça grâce au fruit du hasard.. J'ai du mal à avaler la gélule. » J'avais cette colère qui montait en moi et que je n'arrivais plus à cacher. A cet instant, je compris parfaitement que nous n'étions pas les mêmes, peut être sur le coup. Mais une chose est sûr, à cet instant, j'étais la seule à réagir de manière si expressive. Alors quand je la sentis poser ses mains sur moi, j’eus comme un électrochoc. Elle essayaiit de me calmer mais elle ne savait pas que c'était chose presque impossible. Je ne pouvais plus contenir des choses de la sorte en moi. La haine que je ressentais pour mes parents ne faisait que prendre de l'ampleur. Si seulement matt avait été là, lui aurait su comment me canaliser et m'aider à voir les choses du bon côté. « C'est peut être moins difficile pour toi, depuis que tu le sais. Mais genre impulsive, je peux très vite devenir la reine. Comme tu peux aussi le sentir, niveau relationnel avec les parents, j'ai connu mieux donc. Je dois avouer que depuis que nous sommes en froid, je peux sans cesse que les détester peut être un peu plus chaque jour. C'est surement dur à comprendre mais si un jour, tu as la possibilité de les connaitre, tu comprendras. » D'un seul coup, je me posais, reprenant place sur le banc à ses côtés. Je ne pouvais pas lâcher mon regard de sa personne, elle me ressemblait tellement que ça en devenait troublant. Je me demandais alors laquelle de nous deux, avait vu le jour la première.. Qui était la grande et qui était la petite..
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

when it all falls apart ▬ dooplgangers. Empty
MessageSujet: Re: when it all falls apart ▬ dooplgangers. when it all falls apart ▬ dooplgangers. Empty

Revenir en haut Aller en bas

when it all falls apart ▬ dooplgangers.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» even the rain falls for you, nate
» “ i'm here, i'm here to save you. ▬ pv.
» Améliorer un présent déjà magnifique transforme la vie en rêve éveillé ▬ CEC&&Aur'▬ (HOT)
» Coleen J. Blythe Hermès-Cador ▬ Pour le pire, c'est moi la meilleure ▬
» Boy meets girl. Boy falls in love. Girl doesn’t. Matthias & June Flashback

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-