the great escape
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• quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv

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MessageSujet: • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv  • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv EmptyMer 13 Juil - 20:05

 • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv Tumblr_lo329fKscl1qed3doo1_500
Le hasard sait toujours trouver ceux qui savent s'en servir.

    Aujourd'hui, c'est dimanche : jour du seigneur. A cette heure - ci, je devrais être toujours allongé dans mon lit en train de dormir paisiblement. A croire que mes proches se sont liés contre moi et qu'il ne me laisse pas une seconde pour somnoler. En effet, la soirée avait été longue et pleine en rebondissement que je ne cracherais pas sur une petite sieste. Malgré tout, c'était loin d'être possible.. Un ami m'avait trainé jusqu'au terrain de football américain où se jouait un très grand match. D'accord, j'aime le sport et je ne vais pas le nier car je suis un peu de mauvais poil. Mais bon, ils auraient quand même pu la jouer en soirée cette confrontation finale. Ça n'aurait rien couté de plus, hormis les lumières qui auraient du être allumées. D'ailleurs cela ne m'aurait pas dérangé d'y contribuer. Enfin soit, je n'aurais pas du oublier cet évènement que j'avais accepté depuis longtemps. Néanmoins, assis sur ma chaise en plastique dans les gradins, c'est la soirée de la veille qui ne cesse de me tourner en mémoire. Comme si c'était un film dont j'avais été l'acteur principal, je me rappelais chaque morceau de cette fête où j'avais été si gentiment invité. Je passais un bon moment, charmait et me faisait charmer. J'ai même donné un baiser à une demoiselle, je pense. Puis je suis rentré jusque chez moi, à pied. On m'avait confisqué les clés de mon véhicule donc je devais bien me faire une raison que la marche serait la meilleure des solutions pour retrouver mon sommier. Quand j'entrais dans la maison, ma colocataire devait toujours dormir vu le silence intense qui régnait entre ces murs. J'essayais alors de ne pas faire un bruit mais c'est comme une crotte de chien, quand vous marchez dessus, elle reste collée à vous. Sans même que je puisse changer quelque chose, je me retrouve face contre terre. Devant cette dure réalité qui me cognait à la tête en ne cessant point de me répéter : je te l'avais dis mon petit, il faut se fixer une limite dans ce genre de soirée. J'avais dû la réveiller avec le bruit que ça avait fait. Lorsque mon corps est tombé contre le sol, je m'avoua vaincu et c'est avec cette décision que j'avais murement réfléchi que je reste allongé contre mon tapis. Mais mon repos ne fut pas si long que ça, vu que quelques heures plus tard, on toqua à la porte. En manque d'énergie et de volonté, je décide de ne pas bouger d'un centimètre. Cependant, je ne suis pas le seul à vivre dans ces lieux et c'est là que je sens Calla m'enjamber. Elle était donc déjà réveiller. Il y a qui ont de la chance. Néanmoins quand la porte s'entrouvrit et que j'entendis cette voix, je n'avais qu'une envie, me transformer en petite mouche pour qu'il ne puisse pas me repérer. Seulement, c'était raté. Il me donna un quart d'heure pour être en sachant que j'avais au moins besoin de ce temps pour totalement me réveiller.

    Voilà comment je me suis retrouvé dans cet endroit. Assis sur cette chaise, casquette sur la tête et surtout lunette de soleil sur le nez. Les gens criaient et je n'avais qu'une envie, c'était de les étouffer. Comme si ma tête faisait équo, je me disais que je n'aurais pas du accepter et faiblir aussi vite pour l'accompagner. En même temps mon père m'a assez de fois répété, si tu es en forme pour les bonnes choses, tu l'es aussi pour le reste mon petit. Oui, papa. Il savait toujours trouver les mots pour me remettre à ma place et surtout pour me faire sentir inférieur ou encore dans le mauvais. Décidant alors de me lever, je regarde mon ami et lui demande : « Je vais me chercher à boire, il te faut une bière? » C'est d'un signe de tête qu'il me fait de son avis. Sans attendre je descends les marches qui m'amèneront à la cafétéria juste en bas. J'avais choisi d'y aller maintenant car peu de gens voulaient bouger pendant que les joueurs se battaient pour remporter la victoire. Sauf que là, j'étais loin d'être dans mon état habituel. J'avais cette impression d'avoir encore beaucoup trop d'alcool dans le sang. Je m'approchais doucement mais surement du bar pour prendre un café et une bière. Portant toujours ces lunettes fumées, le serveur me lança un regard assez terrible. Ok, c'est loin d'être poli mais ce n'est pas un crime de vouloir garder ses yeux protégé de la lumière du jour. Me retournant sans prendre attention à la personne derrière moi, c'est une bière toute entière que je renverse sur son haut. « Je suis désolé, vraiment désolé. » Essayant de répérer ma connerie, je me retourne à nouveau vers le serveur et lui fait signe de me passer des serviettes. Seulement, je semble le faire chier plus qu'autre chose. Alors je prends vite fait tout le baquet comme ça je n'aurais plus quoi que se soit à lui réclamer. Ne souhaitant pas être plus maladroit, je tends les serviettes vers cette demoiselle qui semble autant étonné que moi. Même si je peux voir dans son regard un peu de colère, elle semble ne pas trop la manifester. En tout cas jusqu'ici, je ne me suis pas encore ramassé une gifle ou une insulte. Désemparé, je m'en veux complétement que j'ôte ma paire de ray ban des yeux et que je plonge mon regard dans le sien en y ajoutant : « Je ne vous avais pas vu, je m'en veux tellement. »
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MessageSujet: Re: • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv  • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv EmptyJeu 14 Juil - 15:55

le hasard fait toujours bien les choses jayan&libby

Une sonnerie. Un sursaut. Un réveil. Un portable. Un grognement. Je grognai, contre l’abruti(e) qui avait osé m’appeler à une heure aussi matinale et m’avait tiré de mes rêveries par la même occasion ainsi contre le débile qui avait eu l’idée de créer ces engins qui vous gâchent votre sommeil communément appelés « téléphone portable ». Bien qu’ils fussent tout de même pratiques, je n’ai jamais prétexté le contraire, bien sûr. Couché sur un lit, je-ne-sais-où, je tapotai le sol (ou une table de chevet ?) afin d’attraper mon portable et décrocher. Trop endormie pour, je ne lus pas le nom ou numéro indiqué sur l’écran tactile, mais dans tous les cas, connu ou non, ami ou non, cette personne allait prendre cher de sa peau pour m’avoir tiré des bras de Morphée. « Bitch, réveille-toi, il est plus de quatorze heures ; ce qui veut dire fooooot baby ! » A l’autre bout du fil, je découvris une voix qui m’était familière, un peu trop familière. Depuis hier, elle me résonnait dans la tête, m’hypnotisait et m’horrifiait en même temps à force de l’avoir entendue. J’appréciais mon amie, n’en doutez pas, mais moins ses petites expériences de soirées, identiques à celle d’hier soir. Bien que je sois légèrement fêtarde sur les bords (légèrement hein) et presque increvable, ma meilleure amie avait réussi le pire : m’épuiser des fêtes. J’ignorai ce que nous avions fait hier soir, et encore moins où, mais j’étais lessivée, aussi énergique qu’un mollusque en forêt essayant d’échapper à un prédateur quelconque. En gros, j’étais morte de chez morte. Même des réductions de -60% pendant les Soldes ne pourraient pas me faire lever de mon lit, ou plutôt du lit où j’étais et dont j’ignorais le propriétaire. Et ma meilleure amie, encore moins. « Premièrement, ferme-la s’teu plaît. Arrête de gueuler comme une tarée ! Deuxièmement, j’irais pas à ton match bidon, j’veux dormiiiiir. Et troisièmement, j’te déteste pour m’avoir embarqué dans cette soirée totalement débile hier ! » Ni moins ni une, je raccrochai sans attendre sa réponse, bien que je la connaissais d’ores et déjà. Lançant le portable au sol, je replongeai dans mes rêveries même si je savais pertinemment que dans deux minutes, j’allais entendre une autre sonnerie qui allait encore me réveiller, ou pire ; la venue de ma meilleure amie. Jamais elle n’abandonnait quand il s’agissait de vider toute puissance en moi, je le savais.

Comme prévu, mon amie avait débarqué dix minutes plus tard dans la chambre où je me trouvai (et qui se trouvai appartenir à un charmant jeune homme après demande, et avec lequel je n’ai fait aucune cochonnerie – étonnant !). En deux trois mouvements, elle avait réussi à me tirer de mes couvertures qui me procuraient une chaleur, un bien fou et m’avait traîné jusqu’à la salle de bain avec hâte. Apparemment elle était pressée de regarder ce foutu match, ce que je ne comprenais pas venant d’elle étant donné qu’elle avait toujours eu une sale horreur de ce genre de trucs. D’ailleurs, il me semble lui avoir questionné sur ce sujet entre deux coups de mascara forcés. J’en avais obtenu qu’une simple et bonne raison : un garçon. Je n’en demandais pas plus, comprenant parfaitement son soudain intérêt pour le football, bien que je me demandais quand même si je serais allée jusqu’à là pour plaire à un mec. Je n’étais pas fan de sport, pas du tout. Je suis une fille, logique, et mes seuls intérêts tournaient principalement autour de la mode qu’autre chose. Petite, avant que mon père prenne la fuite, et contrairement à tous les pères, il ne m’avait pas enseigné les règles d’un match de foot réussi mais les règles d’un maquillage réussi. Pas les noms des joueurs qui couraient comme des idiots après une balle sur le terrain, mais les noms des mannequins qui défilaient sur les podiums. Ou alors seulement ceux des beaux joueurs. Ok, avec le recul, je remarque vraiment à quel point mon père avait une attitude de … gay depuis mon jeune enfance. J’aurais dû sûrement le remarquer, mais non. Le fait qu’il n’avait jamais porté autant d’intérêt sur ce sport comme les autres pères ne m’avait pas dérangé, me paraissait tout à fait normal. Enfin, passons. Je n’étais pas du fan de sport, encore moins de foot, et je m’apprêtais sûrement à passer les pires heures de ma vie entière. Nous nous dirigions vers le stade de SF une fois que je fus prête. Enfin, prête était un bien grand mot vu mon état exemplaire à celui un légume.

« Libby, tu veux bien aller me chercher de quoi boire s’il te plaît ? » me demanda mon amie d’une voix angélique, en s’accrochant vivement par le bras à son garçon. Remarquons que ce dernier n’avait pas l’air aussi enchantée qu’elle aussi. Je le plaignais le pauvre. « Tu m’prends pour ta bonniche ou quoi ? Va t’la chercher toute seule ta boisson ! » Et toc ! Elle me lança un regard noir, digne de vous congeler sur place, mais je n’y fis pas attention, plus préoccupée par les cris incessants qui m’agaçaient énormément qu’autre chose. Son ‘copain’ pouffa de rire et me fit un clin d’œil. Bonjour, je suis un salaud ! Plus tard, il faudra que je conseille vivement à mon amie de le laisser tomber. Je lui répondis par un soupir exaspéré avant de me lever et me diriger vers la cafétéria, en bas des escaliers. Je passais entre les rangs des sièges, bousculée par les fans hystériques qui ne cessaient les cris. « PUTAIN VOS GUEULES ! » criai-je alors à travers la foule. Tous me regardèrent quelques secondes avec un gros point d’interrogation sur la figure avant de tous retourner à leurs cris. Désespérée, énervée, je continuai mon chemin, en essayant de ne pas prêter gare à leurs encouragements totalement inutiles. Une fois descendu à la cafétéria, je cherchai les boissons des yeux tout en marchant lorsque je percutai violemment un jeune homme et qu’une coupole de bière entière vint à se renverser sur mon haut, rendant celui-ci totalement transparent. Choquée, je restai bouche-bée quelques secondes alors que celui qui venait de me renverser maladroitement son verre s’excusait tout en adressant des gestes au serveur pour qu’il lui procure des serviettes. « Je suis désolé, vraiment désolé. » A ce moment-ci, je n’avais qu’une envie : crier. Mais je me contenais, trop fatiguée pour. A la place, j’eus donc une réaction totalement opposé à ce que j’aurais voulu, je ris. Puis une fois que le serveur tendit une serviette au maladroit, ce dernier me le passa et j’essuyai mon haut avant de le cacher, toujours hilare. Fatigue, fatigue, quand tu nous tiens ! Le mec portait une paire de lunettes, des Ray Ban exactement, ce que je ne compris pas vu le temps, mais ce que je n’allais pas tarder à comprendre. Il les enleva quelques secondes plus tard devant mes yeux plus rieurs que jamais et s’excusa une dernière fois en plantant son regard dans les miens. « Je ne vous avais pas vu, je m'en veux tellement. » Enfin, des semblants d’excuses. Mais je n’y prêtai pas guère - bien que je lui en sois reconnaissante de s’être s’excuser -, étonnée par les traits de fatigue très visibles sous ses yeux. Je compris alors pourquoi les lunettes. Il a dû vaquer aux mêmes occupations que moi hier soir, apparemment. « Tu sais qu’il existe un remède infaillible contre les marques de fatigue de ton genre ? Ça s’appelle le sommeil. » Je me suis permise de le tutoyer vu son jeune âge. Il devait avoir dans la même tranche d’âge que moi je crois. Mais d’ailleurs, son visage ne m’était pas inconnue, je crois l’avoir déjà croisé quelque part. Sûrement un étudiant. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’était pas repoussant comme garçon, bien au contraire. « D’autant plus que ces lunettes gâchent la magnifique vue qu’on pourrait avoir sur tes yeux. » rajoutai-je d’un sourire en coin. Charmeuse ? Moi ? Du tout.
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MessageSujet: Re: • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv  • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv EmptyJeu 14 Juil - 20:53

 • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv Tumblr_lo9ufkiFh51qdksdzo1_500
Le hasard ne favorise que les esprits préparés.

    A cet instant précis, je me demandais ce que je faisais sur cette chaise en plastique. Quel dieu m'avait puni de la sorte pour ne pas me laisser tranquillement dormir. Devais - je n'en vouloir qu'à moi même, d'arrêter de promettre des choses dont je ne suis pas prêt à assumer ou simplement de me ranger en sortant moins le samedi soir pour jouer au super copain le lendemain. Enfin, on dit qu'il faut profiter de l'instant présent, c'est ça.. Seulement ce que j'ai envie plus que tout maintenant c'est quelque chose de rectangulaire sur lequel je peux m'allonger et m'endormir sans être dérangé. Qu'est ce que je ne ferais pas pour une petite sieste.. En plus tout est plus simple lorsqu'on a les yeux fermés et que notre subconscient se laisse évader, on pense à tout ou à rien. Parfois c'est le néant et d'autre fois, on rêve de choses qu'on désire plus que tout. On se bat. On reste toujours le meilleur. Il nous arrive des emmerdes. On picole. On couche. On drague et on savoure. Mais lorsqu'on se rend compte que tout cela n'était que rêve, il y a deux sentiments qui se présentent à nous, soit nous sommes déçus ou alors complétement l'inverse on est content. En tout cas, une chose est clair mon lit était mon plus fidèle ami dans ce genre de situation. Après une longue soirée pleine de débordements, il était toujours là, bras ouverts, à m'accueillir au pays des rêves. Il était doux, compréhensif et silencieux cet ami. Me décidant à me lever pour dégourdir par la même occasion mes jambes, je proposais à mon ami s'il voulait quelque chose à boire et son choix ne m'étonna pas. Une bière. C'est quoi ce truc ? Comment on peut apprécier de boire cette drôle de boisson. Elle avait une odeur peu agréable, un couleur qui ne nous faisait pas envie et cette mouche qui couvrait le tout. On dit : " Jupiler, les hommes savent pourquoi. " Je dois avouer ne pas comprendre. Puis pour avoir à commencer la tête qui tourner sous l'effet de l'alcool faut que je vide un casier entier de cet alcool de premier degré. En temps normal, je vous dirais rien ne vaut un whisky coca. Néanmoins là si je devais boire encore un verre, je pense que j'en serais malade. Quand je vous dis que ma soirée fut longue, c'est véridique. Je ne suis pas du genre à raconter tout et n'importe pour épater. Je préfère rester fidèle à la réalité. De cette manière aussi j'ai moins de risque de me tromper sur ce que je raconte. Un mensonge est assez inefficace. Sur le moment, avec un mensonge on peut se sentir fière. Il faut juste s'en souvenir pour ne pas se contredire, ce genre de propos nous suit à vie. Je préfère être quelqu'un de vrai qu'on ne peut pas duper que le plus gros raconteur de conneries et se faire manger car on s'est trahi soi - même. Du coup, on perd l'étiquette du gars super cool, super branché et on a celle du mythomane. Le mec qui est trop occupé à se raconter une vie et pas assez intelligent pour s'en souvenir..

    Trop crevé, trop à l'ouest, lorsque je me retourne pour me lancer sur mon retour dans les gradins. Je trébuche sur cette jolie petite chose. Malchance, je lui renverse cette saleté de bière entièrement sur son haut. Toute suite mal à l'aise, je m'excuse. Quoi de plus normal, je suis un garçon qui a reçu une bonne éducation. J'essaye d'éponger, en fin dans le bas de son t - shirt car je ne voudrais pas me promener en terre inconnue. Je ne voudrais pas être le gros pervers qui calcule tout pour pouvoir caresser une jolie poitrine. Ce n'est pas vraiment mon style, puis je ne vais pas me vanter mais quand je désire quelque chose, je fais tout ce que je peux pour l'obtenir. Rares sont les occasions où je n'ai pas eu ce dont je désirais. Alors quand elle m'adresse la parole c'est un soulagement. Imaginez le gars qui renverse son verre sur une sourde et muette. Il peut continuer à s'excuser, elle ne l'entendrait même pas. La situation serait complètement étrange et je pense que je me sentirais l'homme le plus mal au monde. Là n'est pas le cas, je profite alors de cette douce voix.« Tu sais qu’il existe un remède infaillible contre les marques de fatigue de ton genre ? Ça s’appelle le sommeil. » J'étais repéré à dix kilomètres avec les cernes qui pendaient en dessous de mon regard. En même temps, je les avais ôté, c'était aussi pour y voir plus clair. Puis ça fait un peu mal élevé ou impoli de parler avec quelqu'un en masquant ses yeux. Entre le pervers et le gars mal élevé, j'avais fais mon choix. Je ne saurais aucun des deux. Je lui sourie alors et ajoute quelques paroles pour essayer de me faire pardonner encore un peu. « Si tu savais combien je payerais pour être dans mon lit au lieu d'ici. Seulement dans les gradins, j'ai un copain à qui j'ai promis de l'accompagner. Une promesse est une promesse. » Je la connaissais depuis trente secondes que je lui racontais déjà la moitié de mon week end. Faut dire que j'ai le contacte facile et que j'utilisais tous les moyens pour qu'elle ne pense plus à la connerie que je venais de faire. Cependant, je me doutais qu'elle ne pouvait pas être totalement amnésique. Donc il me restait peu de temps pour l'entendre peut être me pousser une crise devant tout le monde. Je m'imaginais mal voir ce genre de discussion arrivée. Elle pouvait m'en vouloir, ça c'était sans aucun doute. Mais je ne voulais pas l'entendre hurler. C'est à l'aide de mon regard que j'essaye de la captiver et je pense que cela à fonctionné en partie. « D’autant plus que ces lunettes gâchent la magnifique vue qu’on pourrait avoir sur tes yeux. » Bingo. Alors là, malgré que je suis epsilon et que j'ai une partie de moi qui appartient encore au delta. La demoiselle arrive à légèrement me faire rougir. Je détourne le regard et remarque cette échoppe sur le côté. « J'ai une idée, attends moi et ne bouge pas je reviens. » Arrivant devant ce vendeur, je lui achète un t - shirt avec l'image du club. C'est clair que c'était loin du haut de grand créateur mais c'était toujours mieux que celui trempé où on pouvait voir se dessiner la poitrine de la belle brune. Me rapprochant près d'elle, je lui tends le sachet et lui fait part de ma proposition. « Tu peux te changer, je t'ai trouvé ça. Je suis désolé c'est loin du grand luxe mais je pense que ça vaut mieux que celui que tu portes en ce moment. Puis je me sentirais mal à l'aise si tu apparaissais dans cet état dans les gradins. » Tout en lui tendant le sachet en plastique contenant sa nouvelle tenue, je lui accorde un doux regard. Je ne voulais pas être le coupable de cette tragédie histoire. Enfin tragique ça dépend pour qui. Je pense que ça pourrait en ravir plus d'un de voir débarquer une demoiselle aussi jolie que celle - ci, portant un t - shirt mouillé. Limite, certains grand accroc de la bière voudront sucer ce bout de tissus. Bien sûr dans leurs rêves les plus torrides, moi je leur dis. Elle n'a pas l'air d'être une de ce bord là, peut être que je me trompe. Néanmoins, ce genre de scène n'arrive que dans les films un peu trop hot.
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MessageSujet: Re: • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv  • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv EmptyVen 15 Juil - 15:33

on est jamais aussi bien servi que par le hasard. jayan&libby

Un match de football. Quoi de plus débile pour gâcher votre Dimanche qu’un match de foot ? Pour vous empêcher pleinement de profiter de votre seul et unique jour de repos dans la semaine ? Cherchez, vous verrez que rien n’est plus stupide qu’un match. Rien. Pourtant je me trouvai assise ici, admirant avec passion (ironie) des mecs qui courent derrière un stupide ballon en un magnifique jour de Dimanche. En compagnie de ma meilleure amie et son pseudo copain. Quel gâchis ! Je pouvais encore me trouver confortablement dans mon lit ou dans certains magasins encore ouvert le Dimanche, mais non, j’étais à un match de foot ! UN MATCH DE FOOT ! Je ne savais plus ce qui m’avait pris d’accepter de vouloir les accompagner, mais que je me détestais, énormément ! D’autant plus que j’étais à moitié endormie, voire morte, épuisée par la fête d’hier soir auquel, encore une fois, mon amie m’avait obligée à aller. On était rentré à une heure tardive d’ailleurs, et je n’ai pu profiter de mon lit que quelques heures uniquement. Merci qui ? Merci foutu match ! Ou plutôt merci foutu mecàquimameilleureamietientabsolumentàplaire. Que je détestais ma copine aussi, à vouloir absolument plaire à un mec totalement idiot qui ne vivait que pour le foot ! Et puis d’ailleurs, pourquoi les mecs étaient tant attirés par ce sport ? Qu’est-ce qu’il y avait d’exceptionnel dans le fait de regarder des hommes descendants de singes à courir derrière un ballon et à s’entrechoquer pour l’obtenir ? S’ils veulent tellement un ballon chacun, qu’ils s’en achètent un chacun. Il y en a pas cher dans certains magasins, ils devraient aller y faire un petit tour. Je suis sûr que même les pauvres pourraient s’en acheter. C’est tellement ridicule ! Mais là n’est pas le pire. Non, non. Le pire ce sont ces personnes qui gueulent à n’en plus avoir de voix pour encourager leur équipe / joueur préféré. ? . Pourquoi ? Gros point d’interrogation. D’autant plus qu’ils ne les encourageaient pas, ils les déconcentraient. Attendez, comment on peut se concentrer avec des idiots qui crient comme je ne sais quoi votre nom ? Je ne sais pas vous, mais moi, je n’y arriverai pas. Je n’aurais qu’une seule envie avec leur doigt géant à la main personnellement : le leur faire bouffer jusqu’à ce qu’ils s’étouffent et crèvent bien gentiment afin de me laisser en paix, dormir tranquillement sur les gradins. Ce qui relève de l’impossible jusqu’à maintenant.

C’est avec ce débordement de cris survoltés qui me cassaient les pieds que je décidai de me diriger vers la cafétéria, qui se trouvait en bas des escaliers. Quand j’y parvenais, après des multiples bousculements dans les gradins et quelques gueulades (j’veux bien admettre que je ne suis pas aussi grande que des joueurs de basket mais quand même), l’improbable arriva. Une coupe entière de bière vint à se renverser sur mon haut blanc. Imaginez dans quel état il se trouvait dorénavant. Totalement transparent. La couleur et la forme de mon soutien-gorge commençaient à pointer leur nez. Choquée sur le coup, je ne dis rien durant un moment pendant que le jeune homme qui m’avait renversé sa boisson s’excusait. Il fit quelques gestes étranges avec ses mains, voulant m’éponger le haut mais se retint. Il avait sûrement peur que je craigne qu’il ne profite de la situation pour toucher ma poitrine. Charmant ! Mais bon, en attendant mon haut était toujours autant trempé et j’empestais énormément la bière. Quelle odeur désagréable d’ailleurs, le goût est meilleur heureusement ! Oh mais merde, quelle poisse ! J’examinai l’ampleur des dégâts, toujours muette, tandis qu’il s’excusa encore et encore. Il avait l’air vraiment désolée, je l’excusai, bien que je ne le lui dise pas. Non, à la place, je lui fis une remarque stupide sur ses cernes marquants dès qu’il eut ses lunettes enlevées. « Si tu savais combien je payerais pour être dans mon lit au lieu d'ici. Seulement dans les gradins, j'ai un copain à qui j'ai promis de l'accompagner. Une promesse est une promesse. » m’a-t-il alors répondu. Je lui adressai un joli sourire, amusée qu’il me déballe sa petite histoire alors que nous nous connaissions que depuis quelques minutes à peine. Je soupçonnai également là-dessous une tentative pour essayer de me faire oublier un peu l’incident qui venait tout juste d’arriver. Ce qui fonctionna. Un peu. Par son charme, sa gentillesse et les regards qu’il me lançait, j’en oubliais presque mon haut immaculé de bière, devenant transparent petit à petit. Presque, j’ai dit hein. Les coups d’œil que je me jetai le serveur et quelques autres mecs de la salle ainsi les frissons que je ressentais à cause du froid et de mon haut mouillé, m’empêchait d’omettre l’incident de ma mémoire … Oh non, mais regardez-moi ! Je ne connaissais à peine ce mec que me voilà en train de le charmer ouvertement et est totalement charmée également. Pathétique ! On dirait une petite gamine de seize ans. Néanmoins, je le vis rougir à mon compliment à propos de ces yeux, ce qui me fit sourire d’avantage. « J'ai une idée, attends-moi et ne bouge pas je reviens. » Ordre assez stupide franchement. Où voulait-il que j’aille avec un haut mouillé de la sorte ? Déjà que les serveurs me fixaient d’un regard assez malsain, je n’imaginais même pas les excités à l’étage. Mais bon, il avait quand même raison de m’ordonner de rester ici, au cas où une envie soudaine de crier et prendre la fuite me viendrait. On ne sait jamais ! « Tu peux te changer, je t'ai trouvé ça. Je suis désolé c'est loin du grand luxe mais je pense que ça vaut mieux que celui que tu portes en ce moment. Puis je me sentirais mal à l'aise si tu apparaissais dans cet état dans les gradins. » Après avoir acheté un vulgaire tee-shirt du club au vendeur, il revint vers moi et me le passa. Pendant quelques secondes, j’hésitai, me demandant s’il ne valait pas mieux garder mon haut que mettre ce truc. Mais encore une fois, les regards des serveurs me firent décider. « Je suis sûre que certaines personnes se feront un plaisir de me voir dans cette tenue. » Tout en même temps, je jetai un regard froid aux hommes qui me reluquaient ouvertement. Et tout d’un coup, ils trouvèrent une autre occupation. « Désespérant. » Je levai au ciel, tout en prenant le tee-shirt des mains du jeune homme dont j’ignorais toujours le prénom d’ailleurs. Puis j’enlevai mon haut sans gêne, devant les yeux plus intrigués des autres et le sien. Il avait déjà vu la moitié de mon soutien-gorge de toute manière, alors bon. Et j’enfilai le tee-shirt qu’il m’avait acheté avant de me juger de la tête aux pieds. Le nom du club qui jouait sur le terrain était affiché en gros sur le haut que je portais maintenant, comme si je les encourageais. Le comble pour une personne qui ne portait pas le foot dans son cœur tout de même. « Hum mouais … Alors comme ça tu es le genre de mec à tenir tes promesses ? Quitte à les tenir dans un sale état et à renverser de la bière sur une jolie fille ? » Je ne savais pas pourquoi mais je sentais obligée de faire la conversation. J’aurais pu tout simplement le remercier et m’en aller retrouver mon amie et son débile de copains dans les gradins et répondre à l’interrogatoire qu’ils allaient sûrement me faire subir. Mais non, je lui fis la conversation. Il ne m’avait pas l’air d’un gros pervers ou malpoli, bien au contraire, et il n’était pas repoussant, autant en profiter. « Maintenant que tu m’as vue à moitié nue après m’avoir renversé toute ta bière sur mon pauvre haut qui m’a coûté une fortune, je pense qu’on peut faire les présentations … Libby Krinsen-Anthis. » Je lui tendis la main en souriant pour lui faire comprendre que je me présentais à lui. Même si c’était une évidence. C’est moi ou je suis un peu cruche aujourd’hui en plus d’être trop souriante ?
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MessageSujet: Re: • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv  • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv EmptyLun 18 Juil - 21:24

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Les hasards de notre vie nous ressemblent.

    Si j'avais prévu une telle situation, je pense que j'aurai pris un verre d'eau à mon ami. Après tout, ça ne lui ferait pas de mal de se calmer avec la bière. Puis d'un autre côté, la demoiselle en face de moi n'aurait pas à supporter cette odeur. Même si j'avais en tête de lui acheter de quoi se changer, je pense qu'une certaine odeur resterait malgré tout. Je vous dis pas le parfum arôme de bière, c'est loin d'être le grand plaisir de ces belles. Également, se serait loin de me plaire à mon avis. J'essaye alors de faire de mon mieux. Je lui achète ce fichu haut mais d'un autre côté, elle pourrait toujours le garder en souvenir. Souvenir de quoi ? Bonne question. Je dirais alors souvenir de cette journée, ce dimanche qu'elle a sacrifité pour venir regarder du football américain et aussi avoir croiser le regard d'un epsilon particulier. Il m'arrivait souvent de retrouver chez moi des conneries que j'avais gardé mais qui me rappelait d'excellent moment. J'avais ce petit dessin sur un morceau de papier mouchoir. Il y avait un dessin dessus. C'était Vraona qui me l'avait fait quand nous sommes allé manger à ce restaurant italien que je connaissais bien. J'avais bien voulu faire les choses. Pour cette raison, je l'avais emmené dans cet endroit où j'avais l'habitude de venir seul. Car je m'y sentais toujours bien et à l'aise. La nourriture était excellente et l'ambiance chaleureuse. Pendant longtemps ça avait été mon endroit secret rien qu'à moi. Enfin jusqu'à ce que je me décide de me lancer et de l'inviter. On avait passer la soirée en parfaite compagnie tout les deux. C'est aussi un peu à ce moment là que les choses se sont officialisées entre nous, que je me suis légèrement ouvert et que j'ai été largement charmée par sa beauté intérieure comme extérieure. J'avais gardé ce morceau de serviette où elle m'avait représenté comme une tortue et réellement, elle voyait tout vrai. Je ne pouvais pas le nier, cette fois là, elle m'a complétement cerner. Je me dis peut être que secrètement la jeune femme en face de moi pourrait en faire autant. Néanmoins, je ne parierai pas car je ne pense pas qu'elle ait ce genre de tenue dans sa garde robe. Mais bon, on peut toujours se faire un petit film. C'est gratuit et pas bien méchant. Ce n'est pas comme si je me faisais un réalité show avec sa tenue humide collant à son corps. J'étais quand même plus civilisé. De plus, une poitrine quand on a vu une, on en a vu plusieurs. Cependant, je ne suis pas dupe pour savoir qu'il y en a de toutes les grandeurs, de toutes les grosseurs mais aussi de toutes les formes. M'approchant de la demoiselle, je finis par lui tendre le paquet en espérant de me faire totalement pardonné.

    J'étais aussi loin de m'attendre à une telle vitesse de changement. Moi qui pensait qu'elle prendrait soit la direction des toilettes où que j'aurais cas la cacher en lui tournant le dos pour qu'elle en profite. Sans même que j'ai le temps de réagir, elle avait ôté son haut et je peux vous dire, c'est qu'elle en avait une jolie paire la belle brune. Pas forcément gros mais assez mignon pour avoir l'envie de les caresser même une seconde. Elle avait du potentiel la demoiselle. Comme si tout était normal, son calme m'étonna. Je m'étais imaginé la fille hystérique et perturbé qui m'en aurait collé une. Loin de là, aussi polie que posée, elle m'étonna et arriva à me faire rougir. Si naturellement qu'on continuait de discuter comme si de rien n'était, comme si tout était normal et que cette histoire de maladresse n'était qu'un souvenir. « Hum mouais … Alors comme ça tu es le genre de mec à tenir tes promesses ? Quitte à les tenir dans un sale état et à renverser de la bière sur une jolie fille ? » Elle avait donc écouter mes premières paroles, mon blabla de rencontre pour lui détourner l'attention. J'étais épaté. Elle cherchait donc à en savoir plus. Quel genre d'homme je pouvais être par exemple ? Un homme compliqué, je devrais lui dire. non ? Je préférais garder une couche de mystère derrière mon regard qui semblait d'ailleurs bien lui plaire. Décidant de lui répondre comme si de rien n'était.. Comme si on s'était rencontrer complètement par hasard. « Chose promise, chose due. C'est mon concept des promesses. Mais en même temps, j'ai eu l'occasion de te parler. Peut être que je l'ai fais exprès en fin de compte.. » Je souriais, laissant planer mon air suspect. Après tout, les choses étaient faites. Je ne pouvais rien changer si ce n'était que d'assumer. Autant en profiter alors, son attention était beaucoup plus appréciable que le match. Je n'avais eu aucune envie de venir. Cependant, je me disais que j'avais bien fait d'un autre côté. Je venais de rencontrer cette douce jeune femme qui me plaisait avec cet air particulier qu'elle laissait aussi planer. Je m'amusais de notre situation. Néanmoins, je ne semblais pas être le seul intéressé par autre chose que ce qu'on était venu voir à la base. Une dizaine de gars courant après un ballon, j'avais beaucoup mieux en face de moi. Surtout quand je compris qu'elle aussi préférait ma compagnie qu'à celle de ses amis avec qui elle avait du venir. Car je ne pense pas qu'elle soit venue de son plein gré pour venir se perdre dans le coin bar quand il y avait de l'action dehors. « Maintenant que tu m’as vue à moitié nue après m’avoir renversé toute ta bière sur mon pauvre haut qui m’a coûté une fortune, je pense qu’on peut faire les présentations … Libby Krinsen-Anthis. » Simplement et chaleureusement, elle se présenta comme si elle venait de se poser sur une fleur. Nul la métaphore. Je sais, je sais. Pas besoin de me jeter des tomates. Seulement, cette Libby semblait si douce et gentille que je serais étonnée de voir qu'une vraie diablesse se trouve derrière son visage si angélique. En même, elle peut très bien cacher son jeu. Qui le sait ? Enfin, je comptais prendre la même direction qu'elle. On était arrivé à se croire, à tomber chacun dans le regard de l'autre que je ne pouvais pas faire comme si de rien n'était.. Je voulais quand même en profiter et mon côté charmeur reprenait également le dessus. Jamais trop loin, lui non plus. « Enchanté, Jayan Charney Peerson - Barckley et encore désolé pour ta blouse. Je peux t'offrir quelque chose à boire? » Posant mon regard sur cette table dans le coin de la cafétéria, j'espère qu'elle accepte. Après tout, ce n'est pas comme si j'allais la croquer. J'avais un peu plus de tenue que ces gars autour de nous qui ne s'étaient pas gêné pour la reluquer lorsqu'elle était toute mouillé. Dit comme ça aussi, ça laisse penser mal. Enfin la situation était entre bonnes mains. Elle n'avait plus rien à craindre, je ne l'approcherais pas à moins de trois mètres avec une boisson dans la main.
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MessageSujet: Re: • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv  • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv EmptySam 13 Aoû - 17:26

en général, les biens provenant du hasard sont ceux qui provoquent l'envie. jayan&libby

Le hasard fait souvent bien les choses n’est-ce pas ? Qui aurait cru, ce matin, arrachée de force de mon lit dans le but d’assister à un match débile de football, que je me tiendrais ici-même, charmant un parfait inconnu ? Qui aurait cru que ce jeune homme en question allait me verser son verre entier de bière sur le haut avant que l’on discute tranquillement ? Enfin, maintenant j’étais totalement pure, changée, habillée par un vulgaire tee-shirt de supporter de foot que ce charmant jeune homme m’avait acheté pour se pardonner de sa maladresse. Dans d’autres circonstances, j’aurais sûrement refusé (d’une manière pas des plus agréables d’ailleurs) cette proposition. Dans d’autres circonstances, j’aurais aussi poussé un cri des plus forts qu’il n’a jamais été entendu dans toute l’histoire humaine lorsque cette bière immonde vint à se renverser sur moi. Oui, dans d’autres circonstances, j’aurais agis ainsi. Mais allez savoir pourquoi, je n’avais ni refusé ni crié. Souriante et aimable, je passais pour une jeune fille agréable et non colérique. Une fille que je n’étais pas. Loin de là. Mes amis les plus proches et vrais avec moi ainsi que ma propre famille – enfin ce qu’il en restait – avaient tendance à me décrire comme une fille imprévisible et énormément, énormément bavarde et insupportable. Ce qui est totalement vrai, je le savais. Je ne voilai pas la face, je me connaissais, je savais qui j’étais. Et qui je n’étais pas. La petite fille gentille et compatissante, ce n’était pas moi. Vraiment pas. Pourtant, vous dites-vous sûrement, j’ai beau le prétendre, devant lui, j’étais cette petite fille, n’est-ce pas ? Cette petite Libby qui parait si douce et vulnérable. Cette Libby qui n’avait jamais existé. Ou qui n’avait pas fait surface depuis sa naissance. Enfin, je n’étais pas totalement ‘pasmoi’, étant donné que je n’avais jamais été timide, charmant tous les baux jeunes hommes que je croisais sur ma route. Ce que je faisais en ce moment même. Il fallait être aveugle, sérieusement, pour ne pas remarquer mon intérêt pour lui. Et même si ce ne sera que l’histoire d’une nuit (sans aucun doute, me connaissant), je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour l’avoir. Quand on veut, on peut. Je le veux, je peux ? Certes, nous nous connaissions que depuis à peine cinq minutes, mais alors ? Y avait-il une règle interdisant de draguer une personne avant une certaine limite de temps ? D’autant plus qu’il ne m’avait pas l’air désintéressé. Sans me vanter, je le comprenais.

Après qu’il m’ait acheté et passé le vieux tee-shirt du club de foot qui jouait dehors, je me changeai, sur place, sans attendre. De toute manière, mon haut avait déjà été totalement transparent grâce à la bière. Tout le monde avait pu déjà admirer mon soutien-gorge qui avait pointé le bout de son nez depuis belle lurette. Y compris les pervers qui se trouvaient dans la cafétéria, dont les serveurs et certains hommes, entre autres. C’était donc sans problème que je m’étais changé en vitesse éclair devant certains de ces yeux ébahis et émerveillés, comme jamais de leur vie ils n’avaient croisé de femmes. Je pus notamment remarquer que le jeune brun qui était à l’origine de cet accident ne détourna pas des yeux, au contraire. Il avait l’air en même temps enchanté et étonné. J’eus un léger sourire, amusée. Une fois terminé, je lançai un regard noir aux autres qui ne s’étaient pas gênés pour se rincer l’œil pour leur prévenir que le spectacle était terminé. Puis je me tournai vers le jeune homme dont j’ignorai toujours le nom, et continuai la conversation comme si de rien n’était. Je n’avais pas omis de ma tête son blabla amusant, expliquant ces cernes marquants sous ces yeux des plus magnifiques. Au contraire, cela m’avait – encore – amusée qu’il me déballe, à moi, une parfaite inconnue, sa petite vie. C’est donc avec ce prétexte que je commençai une conversation des plus anodins avec lui, oubliant l’incident. J’apprenais en plus à faire sa connaissance, quoi de mieux ? Je savais au moins à qui j’avais affaire, hormis son identité. « Chose promise, chose due. C'est mon concept des promesses. Mais en même temps, j'ai eu l'occasion de te parler. Peut-être que je l'ai fais exprès en fin de compte.. » avait-il rétorqué d’un petit sourire en coin, qui me fit rougir bêtement. Chacun son tour, me dis-je alors ! Je baissai alors la tête, fixant d’un air béat mes pieds, pour qu’il ne me voie pas rouge comme une tomate. Mais rapidement, je la relevai, me rendant compte que c’était d’une stupidité hors-norme. Puis je le jugeai de la tête aux pieds, pour la première fois depuis que l’on se parlait et pu remarquer quelle classe il arborait. Comparé à tous les autres hommes se trouvant dans cette pièce, il avait une allure de jeune héritier ou célébrité ou prince ; quelqu’un d’important et de riche dans tous les cas. Certes, il n’était habillé que d’un simple jean et d’un haut tout ce qu’il y avait de plus simple, mais d’un jean hors-prix et d’un haut semblable. En véritable accroc de ce genre d’habits, je savais reconnaître ceux qui étaient de mon rang social et qui ne l’étaient pas. Sans aucun doute, il faisait partie de la première catégorie. « Que c’est charmant de ta part ! Et je suis sûre que tu ne l’a pas fait exprès. Un jeune homme comme toi aurait trouvé un moyen plus classe d’aborder une fille si vraiment cette dernière l’intéressait. Et renverser volontairement de la bière sur un haut n’a rien de classe et avouons-le, ce n’est pas vraiment la meilleure façon de draguer. N’est-ce pas ? » Je lui fis un petit clin d’œil, sans réellement en connaître la vraie raison, puis lâchai un rire. Enfin de compte, je ne savais pas quoi penser. Devais-je être flattée ou ? Je ne savais pas. Mais je ne cherchais pas à savoir, au risque de trop m’emballer et de devoir tomber de haut par la suite. Ce qui m’est arrivée plus d’une fois. Je collectionnais peut-être les conquêtes, n’avais jamais ressenti plus que de l’amitié très forte pour un homme, mais plus d’une fois, on m’avait donné de faux espoirs et j’en étais blessée. Enormément. Certains me considèrent comme une fille intouchable, que rien ne peut atteindre. Ils se trompent. Je suis tout l’inverse, je cache juste mon jeu. Tout comme les 95% de personnes vivant sur Terre. « Enchanté, Jayan Charney Peerson - Barckley et encore désolé pour ta blouse. Je peux t'offrir quelque chose à boire? » se présenta-t-il, une fois que je fis de même et qu’il m’ait serré la main après que je lui avais tendu. Jayan, donc. Beau prénom ! Puis encore, pour la énième fois, je croisai son regard assez troublant et en perdit mes mots lorsqu’il m’invita à boire un verre. Ridicule. Je détournai alors les yeux puis lui adressai un sourire mal assuré, avant de rire. « Si le verre ne finit pas encore sur mon haut, je veux bien ! » Doucement, nous nous dirigions vers une table située dans un coin de la salle, sous les yeux des indiscrets et nous nous assoyions. J’avais vraiment l’air ridicule avec ce foutu haut, mais tant pis. Le serveur vint vers nous quelques instants plus tard et je pris un simple coca, assez de bière pour aujourd’hui. Intérieurement, je rigolais de ma propre réflexion. Je devais folle, il faut que je me calme. Puis, des cris retentirent dehors – une équipe avait dû marquer – et je me rappelai soudain de l’existence de ma meilleure amie et son pseudo-copain. Valaient-ils vraiment la peine ? Ce match faisait-il le poids face à Jayan ? J’adressai d’ailleurs une petite grimace à ce dernier. « Ton ami ne va pas m’en vouloir de te retenir comme ça ? Tu crois qu’on devrait remonter pour retrouver nos amis respectifs ? » Je n’en avais pas envie, franchement. Je préférais rester ici, en sa compagnie qu’autre chose. Ce n’était que par politesse que j’avais posé cette requête. Et j’espérais qu’il allait refuser, qu’il n’allait pas tenir sa promesse de regarder ce match avec son ami, qu’il allait tout simplement rester. Je ne faisais que commencer, le plus intéressant allait venir ...
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MessageSujet: Re: • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv  • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv EmptyVen 19 Aoû - 18:29

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Le merveilleux est dans l'instant.

    Pour finir, j'étais content d'être venu à ce fichu match, accompagnant mon pote. Car je l'avais rencontré, elle.. Cette jeune fille m'attirait. Je n'allais pas me voiler la face. Elle est tout ce que j'aime chez une belle femme. Sa taille menue, son visage angélique et sa façon de me parler. Carrément. Quel hasard l'avait mis sur mon chemin ? Je n'en avais pas la moindre raison. Même si ça m'importait peu car je suis plus du genre à profiter de l'instant présent. Si ça se passe comme ça, c'est que ça le devait.. Qu'est ce que j'avais à perdre ? Rien, elle était charmante et ne semblait plus trop m'en vouloir. A croire que je pouvais me faire vite pardonner. Un regard, un sourire et elle était face à moi comme si de rien n'était, comme si on venait de se rencontrer comme deux personnes de manière toute à fait normal. J'avais déjà eu la chance de rencontrer des personnes de façon étonnante mais je dois avouer que cette fois - ci, elle est dans mon top trois. Je plaisais aux femmes, j'en avais bien conscience. Je ne suis pas du genre à me voiler la face mais ce n'est pas non plus mon truc de le crier sous tous les toits. Cette époque où j'agissais de la sorte est bien loin. Si j'ai quitté les Delta pour les Epsilon, il y a une véritable raison. Le temps passe et je ne cesse pas de grandir. Je muris au fil des années et me rapproche de l'homme que je vais devenir. Peu m'importe tant que ma mère, de là haut, reste fière de sa progéniture. C'est dingue comme elle me manquait. Cette seule femme qui pourrait me dire quoi faire et comment réagir. La seule en qui je pourrais avoir totalement confiance. Malheureusement, elle ne fait plus partie de ce monde et j'essaye de me faire une raison même si c'est impossible. Tout haut, je fais le fort, le fière. Ce genre de gars qui n'a peur de rien et qui se remet de tout. Genre, rien ne peut m'atteindre, je suis indestructible. Alors qu'au fond de moi, je suis complétement fragile. Elle est mon point faible, je ne peux pas le nier. C'est une évidence même, elle m'a été retiré trop tôt. Sérieusement quand je vois les jeunes parler de leur mère comme d'une moins que rien, ça me met hors de moi. Peut être que j'ai eu cette salle période où mon père était devenu mon pire ennemi. J'en ai conscience, j'ai été un sale garnement mais au fond, quand je vois notre relation actuelle.. Je ne regrette rien. On est inséparable, lié comme jamais. On a besoin d'avoir des nouvelles l'un de l'autre. Sur une semaine, on droit au moins se parler une fois. Savoir comment va l'autre et s'il ne manque de rien. Des fois, il a ses coups de blouses qui le mettent au plus mal et je peux essayer de le comprendre, il a perdu la femme de sa vie, celle avec qui il avait mille et un projet. Je ne sais pas comment je réagirai si j'étais à sa place. Je crois que je ne tiendrai pas le coup comme il le fait. Enfin, autant dire que j'avais toujours imaginé lui présenter les personnes spéciales que je pouvais rencontrer. Maintenant, je devais me faire une raison et moi - même mon opinion. Je discutais alors comme si tout était normal et surtout comme si je n'avais jamais bousiller son petit haut tout sexy. « Tu es donc sûr de toi ? Tu crois que je n'en saurais pas capable. En tout cas cela semble avoir marché, tu ne m'as pas giflé. C'est un bon point. Je trouve. » Elle me paraissait quand même intérressé. Sinon, elle m'aurait déjà fuit comme la peste. J'avais gâché son haut et en plus, elle ne savait plus suivre le match d'où elle était. En tout cas, je comptais pas la laisser me filer entre les doigts. Elle était beaucoup plus intéressante que ces gars en train de courir après ce ballon. Ils avaient qu'un seul but dans la vie et c'était loin de ressembler au mien. Je décidais alors de passer un cap en me présentant et en lui proposant de quoi se rafraichir mais plus au niveau corporel que vestimentaire. « Si le verre ne finit pas encore sur mon haut, je veux bien ! »

    Prenant place dans un coin de la pièce, je ne lui promettais pas de rester calme au point de ne plus avoir envie de l'arroser à coup de bière. Non plus sérieusement, j'allais me tenir droit car je ne voulais pas la voir prendre la poudre d'escampette et ça me plaisait davantage que de rester dans les tribunes avec ces dingues de sport. Néanmoins, je ne savais toujours pas qui elle était, étudiante, travailleuse ou touristes. Est ce qu'elle tournait autour du pot pour ne pas que j'en ai conscience. Au cas où, je serai un parano qui allait la suivre partout, jusque chez elle. Le type de gars qui lui sonnerait toute la nuit juste pour l'entendre dire " halo " Seulement, je n'allais pas lâcher l'affaire aussitôt. « Promis. d'ailleurs je vais te prénommer,belle inconnue parfumée à la bière » je lui souriais et essayais de captiver son regard le plus possible. Je la charmais, du moins je me donnais du mal. Je prenais également un boisson soft. Après la soirée d'hier, je ne souhaitais pas en remettre une couche, alors autant prendre le chemin le plus raisonnable. Libby me paraissait si mystérieuse que je souhaitais voir à travers son regard ce qu'elle voulait cacher au reste du monde. On discutait alors comme si de rien n'était, limite comme si on se connaissait depuis plus longtemps que ça.. Elle était si belle, si gentille avec moi que je devais me lancer surtout quand elle me rappelait que je n'étais pas venu tout seul jusqu'ici. Après tout, j'avais rempli le compromis, je l'avais accompagné. Il ne m'avait pas demandé de rester coller à lui tout au long de la rencontre. Puis ça m'aurait semblé plus que bizarre ce genre de proposition. « Non pas du tout. On est assez grand pour faire comme ce que l'on veut. J'ai trouvé meilleure occupation et je serai bien tenté de te demander de t'enfuir à mes côtés. » Échangeant nos clins d'oeil, je compris que cet endroit n'était pas parfait pour continuer à discuter. On entendait la pluie tombée lentement sur le toit de la buvette. Les autres à l'extérieur n'allaient pas tarder à venir se réfugier et à venir nous rejoindre. J'étais assez égoïste et je ne voulais pas partager sa compagnie. Alors que je continuais de boire mon verre, je me lançais voyant les premières personnes arriver. « ça ne te dis pas de prendre la fuite et d'aller ailleurs ? » Je ne savais pas où j'allais l'emmener. En plus, j'étais à pied. Vu que j'étais accompagné de mon ami, on avait pris que son véhicule. Alors me voilà désormais piéton, mais rien ne m'arrêtait. Même à pied, je pouvais m'enfuir. S'il fallait, je la prendrai sur mon dos, peut m'importait. Après tout, je suis un homme et loin d'avoir peur d'une jeune femme à emporter. Qu'importe la destination, qu'importe les kilomètres, je n'avais peur de rien.. C'est Jayan Barckley et pas Mickey, ici.
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MessageSujet: Re: • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv  • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv EmptyLun 22 Aoû - 21:03

i'm singing in the rain, we're singing in the rain jayan&libby

Petit, on a tous déjà entendu cette recommandation répétée maintes et maintes fois par les parents – ou par sa nourrice, pour les cas semblables au mien. Ne jamais adresser la parole à un inconnu, même quand il vous offre un bonbon. Surtout quand il vous offre un bonbon. En générale, ces types-là sont encore plus douteux que les normaux ne cherchant qu’à vous demander l’heure ou une route quelconque. Oui, tous, autant que nous sommes, connaissons cette règle d’or à appliquer à chacune de nos sorties. Ne jamais parler à un inconnu. Même, y compris quand on grandit. Sauf que quand on devient grand, ce ne sont plus les bonbons les offrandes, mais des choses qui plaisent nettement plus à un adulte digne de ce nom. On peut vous promettre de l’argent, une maison, le bonheur, une vie totalement différente de la vôtre, un métier etc. … tout ce que je vous rêvez, en somme. Les bonbons petits, ça plus grand. Cet inconnu peut aussi tout faire pour vous adresser la parole, agir sur un coup de tête et vous renverser de la bière volontairement ou non sur votre haut, par exemple puis revenir au bon vieux classique, vous inviter ensuite à prendre un verre. Enfin, ce n’est qu’un exemple. Rares sont les fois où cette exemple prend réellement forme. Mais peu importe ce que l’on vous propose ou comment l’on vous aborde, la réponse doit rester la même ; « non » ou on ignore tout simplement cet individu. Enfin, ce sont les règles des parents. Personnellement, je me suis toujours demandée, en vraie charmeuse que je suis, comment faisait-on quand cet inconnu était pourvu d’une beauté hors-norme à vous en faire perdre vos moyens ? Totalement charmée, il m’était impossible de lui refuser un verre. Impossible. Et aussi, comment faisait-on des connaissances si on était dans l’obligeance de ne parler qu’à nos amis ? Heureusement que j’ai toujours été têtue, que j’en ai toujours fait à ma tête. Je me serais sentie horriblement stupide et allait sans doute le regretter le reste de ma vie d’avoir refusé un verre avec ce charmant jeune homme après une drôle de rencontre, si je devais toujours écouter toutes les instructions de la vie. Le regretter, oui. Amèrement. « Je suis totalement, à cent pour cent, sûre de moi ! Tu m’as l’air trop bon gentleman pour agir ainsi … » Enormément, le regretter. Nul aucun doute, je le charmais ouvertement, à commencer par ces compliments sur ses yeux déstabilisants puis à suivre par une gentillesse qui ne me ressemblait pas, et lui avait l’air de faire de même. J’avais l’air de l’intéresser, à ma plus grande joie. Fort heureusement que j’étais empreinte d’une trop grosse fatigue pour retrouver la ‘’ Libby normale ‘’ et m’empêcher de le gifler suite à sa gaffe du jour. Ce que j’aurais sans doute fait en temps normal, si je n’avais pas été trop endormie pour réagir. Fort heureusement, oui ! Sinon je ne pense pas que nous serions ici, à parler comme deux individus qui se connaissaient depuis des années. Grâce à Dieu, merci ! « Et n’en crois rien, j’avais réellement, réellement envie de te gifler. » Un sourire en même temps comique, sincère et timide apparut sur mes lèvres avant que je continuai, sans lui laisser le temps de réagir. « Dis merci à mon amie pour m’avoir autant épuisé la nuit dernière et donc de m’avoir privé de tout mon sens de logique habituel, où là, je t’aurais giflé d’une force que tu n’imagines même pas. » Un deuxième sourire en coin, mi hystérique et mi charmante faisait surface. Tout en parlant, nous nous dirigions vers un coin de la pièce, à l’abri des oreilles indiscrètes. Et j’espérais tout au fond de moi qu’il n’allait pas prendre peur, pas me prendre pour une hystérique … bien que j’en sois une. Il n’était pas obligée de le savoir, allons-nous dire.

Après qu’il m’ait invité à boire, j’ai pu constater qu’il n’avait pas promis de me renverser, une nouvelle fois, de la bière sur mon haut. Pour l’instant. Alors, par précaution, j’avais commandé du coca. Puis tout en sirotant ma boisson, des cris retentirent. Soudain, je pris connaissance de l’existence des autres, comme si les dix dernières minutes, je les avais passés dans une bulle en compagnie de Jayan. Comme si il m’obnubilait, m’hypnotisait. Maudit soit les beaux jeunes hommes ! Ma maman, pour les rares fois où l’on avait réellement parlé entre mère et fille, m’avait toujours de prêter garde aux jeunes inconnus que je croisais, ne cessant de me répéter que le dernier beau jeune inconnu dont elle avait fait connaissance était mon père, le précédent, celui de Plas. Loyale à moi-même, à mon sale caractère, je l’avais envoyé valser, lui expliquant ma façon de penser et lui rétorquant que je n’étais pas une fille facile, moi. Bien entendu, elle l’a mal prit et m’a consigné durant quelques semaines dans ma chambre. Une punition que s’est empressé d’enlever mon père après un bref coup de téléphone. Mais c’est pour ainsi dire qu’elle avait peut-être raison. Enfin, non, pas que j’allais avoir des gosses avec Jayan, mais ma mère voulait dire par là de ne pas se laisser bercer par la beauté d’un bel inconnu. Pour une fois que je comprenais ses sous-entendus. Je ne l’avais pas appliqué, bien entendu, mais j’avais compris. En effet, il était trop tard, je pense être tombée sous le charme du renverseur de bière. Minable, n’est-ce pas ? Faut dire qu’il ne m’aidait pas tellement à résister avec ses regards qui en disaient long ni ses sourires à en tomber par terre ! « Promis. d'ailleurs je vais te prénommer, belle inconnue parfumée à la bière » Et encore moins avec ses compliments sous-entendus. Bêtement, je souris puis rigolai. Je me sentis totalement ridicule, sans compter ma tenue, mais contente. C’en était ensuite parti pour une discussion sur tout et n’importe quoi, comme si on ne se connaissait pas depuis quinze minutes, mais quinze ans. Je lui parlai de tout ce qui me passait par la tête, sauf ma vraie identité et la sienne. Mis à part mon prénom, il ne savait rien sur moi et la réciproque était vraie. Après tout nous nous connaissions que depuis quinze minutes, non ? Quinze minutes qui ont suffi à le convaincre de franchir le pas en me proposant quelque chose d’incandescent en temps normal, et qui ont suffi à me pousser à accepter. En temps normal dis-je bien, car jamais on ne proposerait à une connaissance de quinze minutes et s’enfuir avec soi, n’importe où. Mais ici, le match avait l’air de se terminer et les personnes commençaient petit à petit à monter. J’apercevais même la petite tête de mon amie, toujours accrochée à son stupide copain du moment. Donc s’il ne me l’avait pas proposé, je pense que je l’aurais fait. Machinalement, pour empêcher que mon amie me voie, je me cachai de ma gauche et lançai un grand sourire à Jayan. « Je te suivrai n’importe où … là où tu voudras aller, je te suivrai. » Je me rendis soudain compte que mes paroles furent confuses. Quand bien même j’aurais remplacé le ‘ n’importe où, là, où tu voudras aller ’ par ‘ jusqu’au bout du monde ’ je crois que la signification aurait été identique. Alors, je rectifiai le tir en même temps que je me levai pour sortir de la cafétéria et me dirigeai vers la sortie de secours, suivit de Jayan. « Enfin, je veux dire, n’importe où sauf là. Emmène-moi où tu veux, loin d’ici ! » Lui adressant un énième sourire éclatant, je poussai la porte de sortie par derrière et atterris directement sur le parking, avec la pluie abondante. « Malchance quand tu nous tiens … Tu as une voiture ? Ou si l’envie de me porter sur ton dos sous la pluie te vient … » Souvent, la pluie mouille. On vous l’a jamais dit ? La pluie mouille énormément. Mes cheveux ainsi que mes habits étaient déjà mouillés, en moins de temps qu’il ne le faut. Je compris alors pourquoi tout le monde était rentré. Et dire que je n’avais rien entendu, la pluie qui tombait abondamment. Encore une fois, je me dévisageai de la tête aux pieds et en conclus que ma tenue était définitivement fichue ! Alors, autant en profiter ! Alors soudain, je me suis sentie prise d’une folie soudaine et commençai à rigoler et danser sous la pluie. Je levai les bras en l’air, comme pour remercier le ciel, et tournoyai, tournoyai sur moi-même jusqu’à n’en plus y voir clair puis sans m’y attendre, j’entrechoquai Jayan. Il devait être plus proche que je ne le pensais. Je faillis perdre l’équilibre en lui entrant dedans, mais fort heureusement, il me retint par les bras. Nous nous trouvions collés à présent, béats comme deux mollusques, sous la pluie. Encore une fois, je me perdis dans ses yeux bleus océan et en perdit presque tous mes moyens. Néanmoins, j’en gardai mon sens de la plaisanterie et de la folie, une bonne chose. « Le quart d’heure américain, ça te dit quelque chose ? » J’eus un petit sourire en coin, assez malicieux. « Monsieur Peerson-Barckley m’accorderiez-vous cette danse ? » lui proposai-je, toujours prise par cette folie enfantine et totalement hilare. I’m singing in the rain, dancing in the rain.

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MessageSujet: Re: • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv  • quand la poisse t'attrape, c'est pour toute la journée - pv EmptyMer 24 Aoû - 16:01

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