the great escape
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— « Laisse la vie vous faire du bien au lieu de toujours la redouter. »

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MessageSujet: — « Laisse la vie vous faire du bien au lieu de toujours la redouter. » —  « Laisse la vie vous faire du bien au lieu de toujours la redouter.  » EmptyDim 24 Juil - 23:45


Nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n'y a pas de signalisation. matthew et perdita, le fruit du hasard ou le sort du destin ?


    Et voilà le summer break avait débuté et le silence commençait à se faire sentir dans la confrérie des rouges. Je n'avais pas su me décider. Le soleil ou l'université ? Je m'y étais prise trop tard et ne semblait pas plus enjoué à l'idée d'y participer. Au pire, rien ne me retenait, je pourrais partir en vacance si ça me prenait. Néanmoins pour le moment, beaucoup de choses me compliquaient la vie et je préférais rester dans mes soucis que d'aller m'en créer d'autres là - bas. Je pensais me préserver en restant à l'université. Bien sûr, j'aurai pu également prendre l'avion pour me retrouver à New York. Seulement cela faisait plusieurs mois que je n'avais plus donné signe de vie à mes parents, alors je me disais que le silence me suffisait amplement. L'année passée, j'avais quitté la maison pour entrer à l'université. Une évidence pour moi, qui m'aiderait à prendre mon indépendance et à mettre une certaine distance entre mes parents et moi. Trop sévères, trop têtues, trop distants et également pas assez à l'écoute, je ne pouvais pas espérer mieux pour continuer de respirer. Si je restais à New York, j'allais finir par étouffer et je ne sais quelle connerie, j'aurais été capable de faire. Cette occasion avait été la mienne. Berkeley était l'université rêvée pour ma personnalité. Je ne me voyais pas ailleurs et j'avais bien fait. Douze mois s'étaient écoulés et bien des choses s'étaient chamboulées dans mon petit train - train. J'avais eu la chance de faire de fabuleuse rencontre, d'autres plus douloureuses et certainement complétement à l'ouest de ce que je pouvais attendre. Allongée dans ma chambre, mon regard reste longtemps posé sur le plafond. Comme s'il savait m'envouté, je restais fixée sur les lattes qui couvraient le haut de la pièce. Je me demandais ce que pouvait faire les iotas qui étaient partis à Cancun. L'alcool devait couler à flot. Je m'imaginais déjà les couples que ce voyage pouvait former. Cela ne m'étonnerait pas que certaines amitiés n'y aient pas résisté. A croire qu'il n'y a pas assez de garçons sur cette planète pour que deux amies décident de se disputer pour l'obtenir. Elles font se faire la guerre et il va s'en doute le remarquer. Souvent, il va en jouer et au final, il aura eu les deux mais sera déjà passer à une autre. Comme si ça en valait la peine. Elles se seront éloignées, engueulées et au final, elles n'auront rien gagné. Il parait que l'amour rend aveugle. J'espérais alors ne jamais tombé totalement amoureuse. Je ne voulais pas perdre toute réflexion pour un homme. Je ne voulais pas qu'il puisse avoir ce pouvoir de me faire tourner la tête. Je ne voulais pas accepter qu'un homme puisse avoir un tel pouvoir sur ma personne. C'était peut être pour cette raison que j'étais seule en ce moment. Il y avait bien entendu Shawn et Martin. Ces deux là avaient peut être la chance de devenir l'une de mes faiblesses. J'avais donc pour quelques jours, décidé de m'en éloigner. Je voulais réfléchir à tout ça. Je voulais savoir si l'un méritait mon pardon et si l'autre avait droit à un minimum de ma confiance. A croire qu'amour rime avec souffrance ou encore soucis.

    Décidant de me lever et de ne pas me laisser sécher sur ce matelas. Je descendis les marches pour arriver jusqu'à la cuisine. Mon estomac criait famine et je devais en profiter pour une fois que je n'aurais pas à me battre pour atteindre le réfrigérateur. A l'heure de repas, en semaine pendant les jours de cours, c'était la foire ici. Limite, on se battait pour pouvoir se mettre quelque chose en dessous de la dent. Alors j'allumais tranquillement le téléviseur qui était réglé sur son maximum. Quel dingue était sourd à ce point ? En tout cas, l'atmosphère qui régnait entre ces murs me faisait penser que j'étais totalement seule. Avec ma conscience j'allais me taper la conversation simplement, sinon je risquerais de péter un plomb. Mangeant mes céréales, assise sur mon tabouret derrière le contoir de la cuisine, je devais faire rire si on me surprenait. Je n'avais pas ce tempérament à rester ici, à ne rien faire. Si je ne voulais rien faire, je pouvais toujours le faire dehors. Puis avec mon bol de céréales à quatre heure de l'après midi, je devais complétement faire pitié. J'aurais pu me commander un pizza. Mais le plaisir de manger des céréales enrobés de chocolat alors qu'il n'est pas l'heure du petit déjeuné, c'est mon petit plaisir caché. Cependant, je n'étais pas aussi seule que je pouvais le croire. Quand j'aperçus cette ombre se refléter sur le parquet de l'entrée. Qui pouvait être dans la confrérie ? Qui était aussi fou que moi ? Matthew Crawford. Alors là, j'étais complétement étonnée. Si j'avais du parier, jamais je n'aurais dis son nom. Avec les dernières histoires que j'avais pu entendre, je le pensais au côté de son dernier coup de coeur, la belle sigma. Elle devait être à Cancun, je pense. Peut être que je me trompais. C'était tout à fait probable, mais j'étais quand même étonnée. Surtout que ça faisait un moment qu'on ne s'était pas retrouvé. A mon arrivée l'année passée, Matthew fut l'une des premières personnes à qui je me liais vraiment. On était une paire inséparable, toujours ensemble, toujours collé. On avait eu droit à notre quota de rumeurs également. Certes, on était asse tactile mais je pensais qu'entre nous, c'était clair. Enfin jusqu'à cette soirée où on était dehors encore fourré ensemble à se promener un peu partout. Il me fit part de cette envie d'aller au de là de la limite de l'amitié. Seulement sur le coup, j'ai refusé. Je ne voulais pas mettre en jeu notre amitié si notre relation plus approfondie ne fonctionnait pas comme il le voyait. Malgré tout, on s'y perdit. Il s'éloigna et notre amitié ne resta pas intacte. Je pouvais le comprendre. Je pouvais voir son point de vue. Surtout quand l'autre partie de moi - même se serait bien laissée tentée. En même temps, le jeune homme a tout ce qu'il faut pour être un bon petit ami. Pour moi, il avait beaucoup de qualité et je m'étais déjà attachée à sa personnalité. Depuis, on s'était dis amis. « Et moi qui me pensait seule au monde dans cette confrérie. » Il avait du entendre ces quelques mots m'échapper. Cela devait faire quelques temps qu'on ne s'étaient pas retrouver en tête en tête, je n'avais aucune idée de quelle façon les choses allaient tourner. Une chose était sûr, depuis bien longtemps, sa présence me manquait. Sa personne me rassurait. Je regrettais ce jour où notre relation a prit ce tournant. Cette fois là où le destin nous a éloigné..
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MessageSujet: Re: — « Laisse la vie vous faire du bien au lieu de toujours la redouter. » —  « Laisse la vie vous faire du bien au lieu de toujours la redouter.  » EmptyDim 31 Juil - 21:22

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    « Tout va bien ? » Constance La Tour Dubois alias ma chère présidente de confrérie me donnait une nouvelle fois ses instructions. Elle faisait partie des nombreux élèves qui étaient partis s’éclater à Cancun pour le summer break. Mais cela ne l’empêchait pas de s’inquiéter comme jamais pour sa confrérie. Ce n’était pas vraiment son genre de se soucier de quelque chose, mais quand il s’agissait de sa confrérie, la La Tour Dubois voulait absolument que tout se déroule sans encombre. Après tout, cela pouvait se comprendre, c’était sa confrérie, c’était elle et Aislynn qui l’avait fait devenir populaire en un rien de temps, alors elle y tenait énormément. Et si jamais quelque chose se passait de travers, cela se répercuterait sur son image, et elle détestait ça, pour elle, les iotas devaient se montrer irréprochable. On avait déjà perdu de notre crédibilité au bal de promo quand Ethan et Damian avaient fait n’importe quoi, alors il n’était pas question que cela recommence en retrouvant un pavillon iota sans dessus-dessous au retour de Cancun. Etant son bras droit au sein de la confrérie, c’est à moi qu’elle avait confié ses responsabilités pendant son absence. Ce que cela m’apportait ? Rien du tout, je courais juste le risque de me faire arracher la tête s’il y avait le moindre problème au sein de la confrérie. Amusé, le téléphone toujours en main, je lui répondis brièvement, me moquant légèrement d’elle. « Je rêve ou mademoiselle La Tour Dubois se soucierait-elle de quelque chose ? » J’aimais bien la taquiner, bien qu’à chaque fois je pouvais m’attendre à un retour des plus vils. Tout cela n’était que plaisanterie, nous nous entendions vraiment bien, encore plus depuis l’épreuve que nous avions traversés au bal. Soudés, nous l’étions désormais plus que jamais, et elle était une des personnes en qui j’avais le plus confiance en ce monde. « Pas vraiment, c’est juste que si tu mets le feu au pavillon, je ferai de toi la Jeanne d’Arc des américains. » Constance et ses innombrables menaces, elle me faisait plus rire qu’autre chose, bien qu’elle fût capable de mettre à exécution tout ce qu’elle promettait. Amusé, je voulais répondre du tac au tac, mais la frenchie ne m’en laissa guère le temps. A peine eut-elle finit de prononcer sa menace qu’elle avait déjà raccroché, bitch. Je savais désormais ce que j’avais à faire, ou plutôt à ne pas faire. Faire régner l’ordre, empêcher les quelques iotas rester à Berkeley de foutre le bordel. Quand le chat n’est pas là, les souris dansent, et bien ils allaient devoir vite oublier ce petit proverbe. C’était eux ou moi, et j’aurai aucun remord à sanctionner quiconque s’opposerait à mon autorité naissante. De toute façon, on était très peu nombreux à être resté au pavillon, je n’aurai donc sûrement guère de problème. Toujours était-il que j’allais sûrement m’ennuyer profondément. Mes potes étaient tous partis à Cancun et moi j’étais là, seul, à m’emmerder. Pourquoi je n’étais pas parti avec eux ? C’était plutôt simple, c’était un voyage de débauche et de sexe, tout ce que je voulais éviter en ce moment. Je m’étais fraichement remis avec Reagan et je n’avais pas la moindre envie de faire un écart, alcoolisé ou non. Nous nous étions promis de nous faire confiance, et je n’avais pas envie de trahir la sienne, elle ne méritait pas ça. Surtout que j’en avais plutôt chié pour la reconquérir, alors faire le con et la reperdre aussitôt n’était définitivement pas à l’ordre du jour.

    Un bruit sourd me sortit de mes pensées. Affolé, je pensais déjà au pire, quelques jours que les présidentes étaient parties et c’était déjà le bordel. Putain on était des iotas, pas des omégas, merde ! Foutre le bordel, ce n’était pas nous, enfin pas ce qui nous caractérisait le plus en tout cas. Je dévalai les escaliers à toute vitesse pour me rendre vers l’origine de ce bruit qui ne cessait pas. Le bruit venait apparemment de la cuisine, vu ce que j’entendais, cela provenait sûrement de la télé. Je n’avais pourtant pas connaissance de la présence d’un élève sourd dans notre confrérie, ou même mal entendant. Je me dirigeai donc vers la pièce à vivre, toutefois soulagé, ce n’était que la télé qui faisait ce vacarme et il n’y aurait probablement pas de dégâts. J’entrai tranquillement dans la pièce, les mains dans les poches. J’eu la surprise de voir Perdita, une ancienne amie, mangeant des céréales devant la télé. Pourquoi avait-elle mis le volume aussi fort, cela restait un mystère. Mais à vrai dire, je m’en contrefoutais un peu. J’étais là, seul, dans la même pièce que Perdita. Cela ne nous était pas arrivé une seule fois depuis qu’elle m’avait recalé quand je lui avais proposé d’aller plus loin. Nous étions autrefois de bons amis, de très bons amis, toujours fourrés ensemble, à se taquiner, à se réconforter, presque inséparables. Mais j’avais eu envie de plus, de plus qu’une simple amitié. Je pensais que tout cela était réciproque mais je m’étais bel et bien trompé, la chute avait été pour le moins douloureuse, j’étais tombé de haut, de très haut. Elle ne voulait pas mettre en péril notre amitié, mais c’était pourtant ce qu’il s’était passé. Je ne pouvais pas rester qu’un simple ami, cela ne me demandait que trop d’efforts. Alors je m’étais éloigné. On ne s’ignorait pas vraiment, disons juste que l’on ne trainait plus ensemble, nous étions devenus de simples connaissances, plus vraiment des amis. Etait-ce mieux ainsi ? Je ne savais guère trop quoi penser. Je n’avais plus à avoir peur de quoi que ce soit aujourd’hui pourtant, la seule pour qui j’avais des sentiments, la seule personne que je n’ai jamais aimé, c’était Reagan, et ça le resterait, quoiqu’il arrive. « Et moi qui me pensait seule au monde dans cette confrérie. » Elle s’était parlé à elle-même mais j’avais pu l’entendre. Elle m’amusait toujours autant, son côté gaffeuse, ça m’avait manqué ça, miss catastrophe était de retour, pour mon plus grand plaisir. Je rigolai légèrement en m’approchant d’elle. « C’est donc bien vrai, tu es sourde. En plus d’écouter la télé hyper fort, quand tu te parles à toi-même, les autres entendent. » J’aimais bien la charrier, elle était bonne poire, savait rire d’elle-même et c’est ce qui m’avait plu chez elle au début. « Mais pour répondre à ta question, non tu n’es pas seule, j’suis chargé de surveiller ce qui se passe dans le pavillon pendant que les autres se la coulent douce à Cancun. Enfin, je l’ai choisi. Et toi pourquoi t’es pas partie ? » C’est vrai, je ne comprenais pas vraiment ce qu’une fille comme Perdita faisait à Berkeley pendant les vacances. A moins qu’elle ne prenne des cours de mise à niveau, ce qui me paraissait plutôt improbable car elle était loin d’être stupide. Je vins m’assoir à ses côtés, redoutant un peu cette rencontre, cela faisait tout de même plusieurs mois qu’on ne s’était pas réellement adressé la parole. « Ca va toi sinon ? Depuis le temps… »

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MessageSujet: Re: — « Laisse la vie vous faire du bien au lieu de toujours la redouter. » —  « Laisse la vie vous faire du bien au lieu de toujours la redouter.  » EmptyMar 9 Aoû - 11:24

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    Il a ces instant où on s'imagine loin, où se voit parcourir le monde à pied. Le besoin de se remettre en question est quelque chose que je ne fais pas souvent. J'agis, je parle et ensuite, je prends les conséquences comme elles viennent. Sauf que depuis quelques mois, je n'agissais plus comme ça. Je me demandais si mes choix étaient les meilleurs. Est ce que la direction que je prenais était celle qui m'apporterait le plus grand bien ? Je n'en avais aucune idée, aucune. Complétement paumée entre ces intersections, souvent j'avais eu envie de lâcher prise, d'envoyer tout en l'air et de prendre le large. Néanmoins, j'étais assez consicente que ceci ne serait pas la bonne décision. Je savais que ce choix serait surement le plus mauvais à mettre en pratique. Je savais même qu'en me rendant au bout du monde, je n'oublierai pas les sentiments qui peuvent naitre en moi. Martin ou Shawn, telle était ma question. L'un avait été blessé par le passé et je l'avais surpris en pleine scène d'échange avec son vendeur de drogue. Avec le second, la situation avait commencée plus facilement. On s'était rencontré sur le net. Le genre de relation virtuelle à laquelle on peut très vite s'attacher et c'est ce qui était arrivé.. Jusqu'à ce jour où il me trouva dans les bâtiments de l'université. Ce jour là fut comme un nouveau pas dans notre relation, cette première fois où je pus le toucher et le sentir. C'était complément bizarre à expliquer, les gens allaient me prendre pour une dingue. Seulement, je m'étais laissée charmer. J'avais pris l'avion à ses côtés. Pour le première fois, depuis l'accident de matt, je ressentie ça. Ce sentiment qui peut vous faire basculer en quelques secondes. Je m'étais perdue. J'avais marché où il ne fallait pas et je ne pouvais que m'en vouloir. Cependant, je dois avouer que le fait de ne pas arriver à en parler, me tracassait tout autant. Peut être que si certains de mes proches me donnaient leur envie, peut être que j'y arriverais ou peut être pas.. Je n'en avais aucune idée et j'avais l'habitude de croire que si on n'a pas essayé, on ne peut pas juger. Enfin j'étais arrivée en terre inconnue. Là où je n'aurai pas du m'aventurer, ces tourments qu'on appelle l'amour m'ont eu et je n'arrive plus à savoir comment m'y en sortir. Quel serait le bon choix pour y survivre ? C'est pour toutes ces raisons que je n'avais pas quitter l'université pour Cancun. Peut être que j'aurai du ou peut être que j'avais fais le bon choix.. Je n'en avais aucune idée. Seulement, on sait tous ce qui s'y trame. Alcool, sexe et dangers voilà ce qui me retenait. Peut être que l'un deux y serait et je ne saurais pas comment réagir. J'avais donc pris refuge dans cet endroit que je jugeais sécurisant, la confrérie iota. Ici, c'était un peu comme chez moi. Une année avait passé depuis mon arrivée et j'avais toujours pu compter sur ma famille rouge. Alors cette fois ci, ces murs m'aideraient encore, un peu comme mon donjon ou ma muraille protectrice, je ne voulais pas en sortir avec toutes ces idées qui tournoyaient en moi du matin au soir..

    Assise dans la cuisine, plus rien ne pouvait me déranger. J'avais cette impression d'être seule avec la télévision. Quand je l'avais allumée, j'eus une pensée de haine pour la personne qui avait osé laisser le son sur maximum. S'il y avait des âmes érant dans les lieux mais surtout dans leur lit, c'est clair qu'ils étaient réveillé. Ce genre de chose ne pouvait que m'arriver, miss maladroite, c'est moi. Je me disais alors que j'allais faire comme si de rien n'était si quelqu'un viendrait se plaindre. Ah bon le son de la télévision t'a réveillé ? Pourtant, il a toujours été sur minimum. Tu es sûr que ce n'est pas dans ton rêve.. J'en rigolais déjà. Il ne me fallut pas longtemps pour qu'une personne s'approche de ma présence. Faisant cette réflexion à haute voix, je souriais. Cela faisait si longtemps que je n'avais plus vraiment regardé. On se croisait mais le plus souvent, il faut l'avouer, on préférait être éloigné l'un de l'autre. Notre amitié n'avait pas survécu, ces sentiments semblaient beaucoup plus importants que je ne l'avais imaginé. Je m'en voulais car au final, j'avais tout perdu. Un ami et peut être une belle relation. Je l'avais perdu et ça m'avait fait basculer. Nos moments me manquaient, nos fous rires et nos conneries. Il était l'épaule sur laquelle je pouvais me reposer, la personne sur qui compter à n'importe quel moment de la journée. Du jour au lendemain, je m'étais sentie orpheline, paumée comme si tout ça n'avait été que le fruit de mon imagination et qu'il n'avait jamais existé. Secrètement, je continuais d'y croire, je continuais de vivre avec ce manque. Cependant, je n'avais pas la force pour aller vers lui, et vouloir tout recommencer. Je ne voulais plus le blesser comme cette fois là. Cette soirée où j'étais tombée de haut et où j'avais pris peur. Ce moment où tout s'était envolé, cette amitié et cette complicité m'avaient été ôtée sans que je puisse y remédier. Cette fois là je me disais encore avoir pris la mauvaise décision mais il était trop tard pour y revenir. Alors j'avais subits le reste. L'éloignement, la distance, l'absence et j'en souffrais tout autant. A cet instant quand je reposais mon regard dans le sien, je pouvais voir que rien n'avait changé. Il avait les mêmes traits. Ceux auxquels je m'étais accroché. Il était toujours aussi charmant. Je l'espérais réellement heureux dans le plus grand des silences. Sa première réflexion me faisait chaud au coeur, nos premiers échangent me rappelait combien je m'y étais attaché.. Il me connaissait énormément. La bouche pleine, je souriais tranquillement et finissais mes céréales. Alors qu'il continuait de me parler.. « Mais pour répondre à ta question, non tu n’es pas seule, j’suis chargé de surveiller ce qui se passe dans le pavillon pendant que les autres se la coulent douce à Cancun. Enfin, je l’ai choisi. Et toi pourquoi t’es pas partie ? » Comme ça, nous avions pris la même décision, c'était étrange mais plaisant. Les murs de la confrérie étaient les nôtres. On allait les partager et pour moi, c'était avec plaisir. « Ma vie est assez compliquée ici et je pense que partir là - bas n'arrangerait pas forcément les choses. Comme toi je l'ai choisi. Et toi qu'est ce qui te retenait à Berkeley ? Ton lit, une fille ou juste le fait de pouvoir avoir la confrérie pour toi tout seul. » Sans y aller par quatre chemins, j'essayais de discuter comme si rien n'avait changé mais cela me rappelait que nous n'avions jamais parlé de la fin de notre amitié. Peut être que c'était mieux ainsi, peut être que non.. Je n'en avais aucune idée. Une chose était sûr, cela me faisait du bien de pouvoir un peu lui parler même si cela était de tout et de rien. Il m'avait manqué et c'était à cet instant que je m'en rendais encore plus compte.. « Ca va toi sinon ? Depuis le temps… » Il prenait place à mes côtés et intérieurement, j'étais contente. Je me demandais si le temps avait su faire la part des choses et s'il pouvait me voir d'une autre façon. Il avait du me hair lorsque je l'avais " repousser " pour garder notre amitié. Au final, je m'étais révéler être l'unique perdante. J'avais tout perdue et je m'étais sentie comme nue. Ne plus pouvoir compter sur lui, m'avait fait changer. Je vivais mes relations avec le sexe opposé, de façon différente. Je voulais me préserver et ne plus devoir avoir faire un choix. Comme on dit, au risque et péril. Seulement, je ne pouvais plus de ce genre de situation. « Je fais aller, je continue sur ma voie. Et toi comment ça se passe de ton côté ? »


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MessageSujet: Re: — « Laisse la vie vous faire du bien au lieu de toujours la redouter. » —  « Laisse la vie vous faire du bien au lieu de toujours la redouter.  » EmptyJeu 25 Aoû - 15:14

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    Un vide perpétuel. Voilà ce qu’était au fond l’histoire de ma vie. Il manquait toujours quelqu’un pour que mon bonheur soit plein. Quand j’étais gosse, c’était mon père, cet ivrogne qui frappait toute la famille. Puis il était mort, et mon frère était parti en prison pour homicide volontaire. Il ne me restait plus que ma mère, une dépressive sur laquelle je ne pouvais pas vraiment compter. C’était le départ de cette vie de solitaire que j’allais mener contre mon gré. Le temps passait, et l’histoire se reproduisait, cycliquement. Mes amis partaient, les uns après les autres. Alors, à mon tour, j’avais décidé de partir. Partir pour l’université. J’avais vu ce départ comme une opportunité à ne surtout pas manquer, comme la possibilité d’un nouveau départ. Mais non, tout recommençait, inéluctablement. Reagan s’en allait, Drew passait du statut d’ami à celui d’ennemi numéro, quant à Perdita, et bien nous n’étions à présent plus que de simples étrangers aux yeux de l’autre. Tout ça, par ma faute, je n’avais pas été assez fort pour garder cette amitié. Je l’avais complètement sacrifié pour un petit béguin passager. Car c’était le cas en réalité. A l’époque, Perdita m’attirait, il n’y avait aucun doute là-dessus, mais mon cœur, lui, était déjà pris, Reagan y était toujours profondément ancrée, sans que j’en sois conscient. Alors au final, son refus avait peut-être été un mal pour un bien. C’était juste moi qui avait mal agit par la suite, en fuyant cette amitié si forte que nous pouvions avoir à l’époque. J’avais tout gâché à cause de ma stupide fierté, qui, une fois de plus, avait dicté le rythme de ma vie et m’avait joué des tours. Aujourd’hui, une nouvelle fois, je me retrouvais seul, mes potes étaient partis s’éclater à Cancun, et moi, par peur de ce que je pouvais faire une fois sous l’emprise de l’alcool, entouré de filles canons légèrement vêtues, j’étais resté bien tranquillement à l’université, pour ne pas faire de conneries et prendre le risque de perdre ma rock star préférée. Elle, pendant ce temps, était partie en tournée internationale avec son groupe, j’étais donc seul, extrêmement seul. Cette solitude me hantait, cela faisait à peine une semaine que tout le monde – ou presque – avait quitté Berkeley, et je n’en pouvais déjà plus d’être seul à longueur de journée. Je n’avais rien à faire, je m’ennuyais comme jamais. Passer la journée devant la télé ou un écran d’ordinateur, ça allait cinq minutes, mais c’était vite lassant. Alors, pour me vider la tête, penser à autre chose, j’essayais de faire pas mal de sport. Seulement, en grand adepte de sport d’équipes que j’étais, faire du sport tout seul, m’énervais. La solitude et moi n’étions vraiment pas faits pour cohabiter. Le point positif là-dedans ? C’était que je serai en plein forme physique pour la reprise de l’entrainement avec l’équipe de football. De ce fait, j’augmentais mes chances d’être promu de la place de vice-capitaine, à celle de capitaine de l’équipe. C’était mon envie du moment, celle dans laquelle je plaçais tous mes espoirs pendant la tournée de ma blonde. Mais aujourd’hui, j’avais envie de lever un peu le pied, de prendre mon temps, arrêté d’être speed, voir qui était resté au sein de l’université, histoire de reste en contact avec la civilisation. D’habitude sociable, j’avais évité tout contact avec les étudiants depuis quelques jours, la majorité de ceux étant restés à Berkeley étant des personnes voulant prendre des cours particuliers, bosser encore et toujours plus, ce n’était pas vraiment une mentalité que j’appréciais. D’un côté, je ne valais pas vraiment mieux… Même sans partir à Cancun, j’aurais pu partir en vacances, mais non, j’avais préféré rester à l’université pour m’entraîner… Comme si après une année passée ici, je n’avais pas envie de voir autre chose. Mais non… mon fameux nouveau père m’avait demandé de rester à San Francisco, histoire qu’on se voit plus souvent. C’était la condition sine qua non pour que je touche son héritage, passer du temps avec lui, alors je n’allais pas faire un caprice et envoyer tout valser, non il en était hors de question.

    Tout ce que j’avais à faire ? Arrêter de penser. Je pensais beaucoup trop, je me construisais mes propres problèmes. Trop compliqué, trop torturé, je ne cessais de me morfondre, jour après jour. Mais quel con étais-je pour agir de la sorte ? J’étais intelligent, plutôt bien foutu, riche, j’avais de très bons amis qui m’entouraient et je sortais avec une fille géniale. J’avais tout pour être heureux, mais non, je m’apitoyais trop sur des petits problèmes qui au fond n’en n’étaient pas pour reconnaître que j’avais une vie que beaucoup pourraient envier. Cela devait cesser, et le plus rapidement possible, je devais retrouver cette bonne humeur, quasi enfantine qui me caractérisait lorsque je n’étais pas encore à l’université. A cette époque, j’avais des problèmes, des vrais, mais j’étais au-dessus de ça, alors il n’y avait aucune raison pour que je n’agisse pas de la même manière aujourd’hui. Etre heureux, un concept qui m’étais bien lointain. Pour redevenir heureux, je devais d’abord renouer contact avec les personnes qui m’étaient cher. L’opportunité me tendait les bras, avec Perdita, à qui j’avais envie de reparler depuis très longtemps, mais je n’osais pas. Today, it’s my rebirth. Perdita avait l’air d’être sur la même longueur d’ondes que moi, aucune rancune dans l’air, et ça me soulageait. « Ma vie est assez compliquée ici et je pense que partir là - bas n'arrangerait pas forcément les choses. Comme toi je l'ai choisi. Et toi qu'est ce qui te retenait à Berkeley ? Ton lit, une fille ou juste le fait de pouvoir avoir la confrérie pour toi tout seul. » La question que tout le monde me posait actuellement. Pourquoi je n’étais pas venu à Cancun. Bien entendu, j’avais du mal à dire la vérité à ce sujet. Ne pas venir à cause de sa copine, ça fait clairement le mec soumis, alors pour mon égo, l’affirmer serait prendre un sacré coup. Le pire étant que Reagan ne m’avait rien demandé, cette décision émanait de moi, et de moi seul. « Compliquée ? Tu veux en parler ? Excuse-moi, ça ne me regarde pas, ça doit être personnel… » Je n’osais pas lui demander, je ne savais pas si cela était indiscret ou non, je ne savais pas si nous étions toujours amis ou non, je ne savais si elle m’en voulait ou non de l’avoir délaissée de la sorte, alors lui demander des détails personnels, c’était sûrement trop. « Il y a pas mal de raisons qui m’ont poussé à rester. Disons que la principale, c’est que je dois m’entraîner pour la nouvelle saison, j’ai toujours de la rééducation à faire à cause de cette balle que j’ai prise… » Mensonge, mensonge et encore mensonge ! Cette balle que j’avais reçue dans l’abdomen à Noël dernier me servait d’excuses pour pas mal de choses, dès que je devais me sortir d’une situation délicate, j’en parlais. Les gens ne savaient pas comment réagir dans ce genre de situation, ils ne savaient pas s’ils devaient en parler, ou éviter le sujet. Il faut dire que ce n’est pas tous les jours qu’une personne de votre entourage se fait tirer dessus, à moins que vous soyez militaire… Je me rapprochais d’elle, au fond de moi, tout ce dont j’avais envie, c’était de la prendre dans mes bras et lui demander pardon pour tout ce que j’avais fait, mais il était encore trop tôt, beaucoup trop tôt. Elle me manquait terriblement, mais je l’avais cherché, cette situation, j’en étais l’unique responsable, c’était à moi désormais de tout réparer. « Je fais aller, je continue sur ma voie. Et toi comment ça se passe de ton côté ? » On parlait peut-être de tout et de rien, mais cela faisait du bien, parler avec elle, quelque chose qui autrefois faisait partie de mon quotidien et qui, aujourd’hui, me semblait si difficile. « Hmm, disons qu’il y a du bon et du moins bon… » Je marquai un temps d’arrêt, ne voulant pas vraiment raconter ma vie. Puis montrai du doigt le paquet de céréales, histoire de détourner son attention. « Je vois que t’as pas perdu tes vieilles habitudes de manger des céréales en plein après-midi ! » lâchais-je, rieur. Je voulais essayer de retrouver une once de complicité avec elle, mais j’avais du mal, je ne m’y prenais pas vraiment comme il fallait, grand maladroit que j’étais…
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MessageSujet: Re: — « Laisse la vie vous faire du bien au lieu de toujours la redouter. » —  « Laisse la vie vous faire du bien au lieu de toujours la redouter.  » EmptyLun 19 Sep - 15:56

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    Le sort du destin, les événements d'une vie, tellement de chose qui peuvent nous éloigner des nôtres. Il y a la famille mais aussi les amis, sans compter les connaissance. Là de - dans, il y a certaines personnes qui ressortent du lot. Ceux qui ont pu faire la différence et ceux qui ont continué sur leurs propres voies. Matt' est pour moi, une personne assez spéciale, assez authentique, unique. Je ne sais pas si ça peut se faire comprendre avec quelques mots car il est un peu indescriptible. D'ailleurs, je ne suis pas certaine de trouver les bons mots, ceux qui lui conviendraient le mieux. Je me rappelle notre premier instant de complicité. Dans un regard, il arrivait à cerner mes émotions et mes envies. Avec le temps, on a pris le temps de s'apprendre. On a apprécié chaque instant, chaque parcelle de la personnalité de l'autre sans se soucier qu'on pourrait être tenté par plus que ça. Jusqu'à ce qu'il en parle, je n'y avais jamais songé car pour moi, c'était une évidence, notre relation sentait l'amitié à plein nez. Même si une grande partie de nos proches essayaient de nous en dissuader. A croire qu'on pouvait former une paire assez exceptionnelle, un duo de choc en d'autres mots. Seulement, je ne voulais pas perdre ce que nous partagions, je ne le souhaitais pas. Néanmoins, je me doutais que Matt était un garçon droit quand il était sincère et attaché à une personne. Mais comme on dit souvent : est ce que le jeu en vaut la chandelle ? Je n'en avais pas la réponse. J'avais cette crainte au fond du ventre. Cette peur de perdre tout ce que nous partagions. De plus pouvoir être comme on l'était. Je dois l'avouer, le changement est une chose que je crains. Cependant, cela ne veut pas dire que j'aime l'habitude, loin de là. Sinon je prendrais pas un malin plaisir à vivre au jour le jour. A ce moment là, j'étais juste en parfaite osmose avec moi - même. Je me sentais bien. J'avais quitté New York pour tourner une page lourde du passé. Je ne comptais pas oublier les épreuves qui avaient su me rendre plus forte. Je souhaitais juste avancer sans avoir l'envie de reculer pour x raisons. Alors quand il a eu le courage, quand il a été assez franc pour m'en toucher quelques mots. Je ne pouvais plus nier la situation et son envie d'aller plus loin, de passer au - dessus de nos limites. Par crainte ou pressentiment, allez savoir vraiment, je n'ai pas pu. Il était mon ami, un confident, un frère, un double de moi - même. Matt a été tellement de choses pour moi que je ne pouvais pas non plus le voir comme petit ami malgré le fait que notre histoire ne faisait qu'évoluer avec le temps. Je n'ai pas pu aller de l'avant, me projeter à ces côtés de cette façon. Il était mon fidèle ami, celui sur qui j'aurai toujours pu compter. Sauf que le destin se joue parfois de nous et il a eu raison de notre relation, de notre amitié. Quand je le regarde aujourd'hui, je me dis clairement qu'il y a eu un vide depuis la prise de distance entre nous. Quand il s'est éloigné, j'ai toute suite été blessée. Je perdais une personne qui m'était chère, une fois de plus. Je le voyais prendre le large et je n'avais pas le pouvoir de le retenir. Je ne pouvais simplement pas. Il avait fait son choix et si c'était le mieux pour nous, je lui accordais ma confiance. Encore à l'heure actuelle, je pourrais lui confier ma vie les yeux fermés. Sans aucun doute, je le laisserai m'aider et me conseiller comme il l'a déjà fait. Même si le plus souvent, on essaye de passer un bon moment en faisant mille et une bêtise. J'aimais ces longues soirées dans la chambre de l'un ou de l'autre à regarder des films, manger du pop corn et dire n'importe quoi. Ces moments où on était nous même et que rien ni personne ne pouvait nous enlever.

    Assise sur mon tabouret, je ne pensais pas le voir arriver. Je m'étais même déjà imaginé en train de le voir siroter son cocktail au bord de la piscine. A croire que je m'étais faite de fausses idées, je n'étais pas la seule à être restée dans la confrérie des rouges. Comme on dit, pour le meilleur et pour le pire, on avance, on recule et on trébuche. Nos chemins se rejoignaient cet été. Pure fruit du hasard ou sort du destin ? Peu importe la réponse, il était là près de moi et je comptais en profiter un minimum. « Compliquée ? Tu veux en parler ? Excuse-moi, ça ne me regarde pas, ça doit être personnel… » Nous n'avions plus été en contact et encore moi sur les aspects privés de notre quotidien. Nous nous étions plus parlé, plus de confidence et de fous rires. Pourtant à cet instant, j'avais la sensation que rien n'avait changé ou d'une autre manière qu'on pouvait tout retrouver. Je ne sais pas expliquer cette sensation que j'éprouve. Peut être cette envie plus que tout de le retrouver me rendait aveugle et que je voulais foncer sans me tracasser. Simplement et sincèrement, je lui répondis alors sans pour autant tout dévoiler, tout lui confier. « Des histoires qui prennent plus d'ampleur que je ne l'avais envisagé. J'ai alors un peu de mal à avancer, à faire le bon choix. Je stagne et c'est ici que je reste au même point, à la confrérie. » Je lui sourie et lui montre que je peux aller au de là de cette situation. J'essaye de lui faire croire que mes soucis vont s'arranger et que ce n'est qu'un petit coup de moral, normal. Pour lui, c'était son envie de devenir capitaine de l'équipe. Je ne sais quelle intuition me faisait penser que cela n'était pas la seule chose qui avait pu le retenir. Car quand on veut, on peut. Même à Cancun, il aurait pu s'exercer un minimum. Certes, ce n'était pas l'endroit rêvé pour se motiver, pour courir ou se muscler. Je n'allais quand même pas le forcer à me parler. Dans le pire des cas, s'il en sentait le besoin d'en parler. Il devait se douter que j'étais restée la même, toujours là pour l'écouter et l'aider s'il en a besoin. On était réuni depuis bien longtemps et c'est surement ce facteur qui faisait que l'on restait sur nos limites, qu'on ne souhaitait peut être pas brûler les étapes d'une possible réconciliation. On était un peu dans les retrouvailles là. On ne s'était plus réellement parlé, pas vraiment retrouvé en tête à tête depuis bien longtemps. Naturellement, il ajouta : « Je vois que t’as pas perdu tes vieilles habitudes de manger des céréales en plein après-midi ! » Il n'avait donc pas oublier l'une de mes faiblesses. Lui tendant le paquet..« ça te dis de partager ? » Je n'allais pas faire mon égoïste après tout. Le poussant légèrement de l'épaule, je réalisais que je l'avais attendu ce moment. J'avais envie de le serrer dans mes bras, de retrouver toute notre relation. Seulement, je ne pouvais pas brûler les étapes et faire ressortir mon côté impatiente. « Si tu veux, on peut se faire à manger. Se créer une recette bien à nous.. ça te tente ? Ou t'a trop peur de te brûler les poils petit homme. » J'essayais de détendre l'atmosphère et de faire passer le temps. Ce n'était pas le sort du hasard si nous étions tous les deux à la confrérie pendant l'été, pendant le summer break. Je la saisissais et tentais le tout pour le tout. Juste lui et moi.


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MessageSujet: Re: — « Laisse la vie vous faire du bien au lieu de toujours la redouter. » —  « Laisse la vie vous faire du bien au lieu de toujours la redouter.  » EmptyMar 18 Oct - 19:42

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    On devait se demander ce que je faisais là, à trainer dans la confrérie. Après avoir fini par compter les taches sur le plafond, j'abandonnais ma chambre pour venir me perdre plus bas, voir s'il n'y avait pas quelqu'un à qui raconter mille et une connerie, juste le besoin de parler. Même si pour moi, le fait d'être resté dans la confrérie était un choix et non une obligation ou une conséquence. J'avais besoin de me renfermer entre quatre murs et reprendre mes esprits, retrouver celle que je suis. Étant donné que cela fait quelques temps que je me suis perdue sur mon propre chemin. Deux hommes, deux histoires peuvent tout changer. Je n'avais pas eu la force d'en parler à qui que se soit de peur de ne pas être d'accord.. Je ne voulais pas, je devais y arriver simplement et solitairement. Alors lorsque mon chemin avait croisé celui de Nate, est ce que je devais ça au hasard ou au destin. Cela faisait si longtemps qu'on ne s'était plus croisé de la sorte, qu'il ne s'était plus posé à mes côtés et que nous n'avions plus partager une simple discussion. Rien de bien grandiose mais nos chemins avaient pris des directions différentes. Est ce que je devais lui en vouloir ? Pas du tout, j'avais été fautive dans cette relation même s'il fut le première à tourner les talons, je n'avais jamais essayé de le retenir et de lui dire que rien n'aurait raison de nous, de notre amitié. Pourtant cela avait eu lieu et je l'avais perdu. Néanmoins, je suivais chacun de ses pas, de loin.. Je l'avais vu au bras d'une magnifique blonde. Elle devait être une sigma mais sans certitude. Ils marchaient l'un près de l'autre sans pour autant se toucher mais j'avais pu remarquer dans ses yeux qu'il y avait quelque chose. J’espérais alors qu'il ait pu trouver chaussure à son pied et du bonheur à revendre. Je ne pouvais pas vous dire à quel point j'étais attaché à lui même si la distance ne nous avait pas aidé, on avait pris notre direction malgré le fait qu'elle pouvait nous éloigner l'un de l'autre. Aujourd'hui, on semblait se retrouver sans pour autant expliquer cette complicité des beaux jours, on était juste l'un près de l'autre et je dois avouer que ça m'avait clairement manqué. « A croire que toutes les âmes en quête de réponses sont restées ici pendant les vacances… Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite surtout pas. » De suite, je compris qu'il était peut être à la même place que la mienne lorsqu'il évoquait que toutes les âmes cherchaient la moindre réponse, la petite lumière qui pourrait rendre l'évidence dans nos choix, nos décisions. Ce qui chamboulait encore plus mon coeur, c'était ces derniers mots. Je ne devais pas hésiter dans le besoin, le sentiment de manquer d'un réconfort, d'un ami. Nate était là. Cette réalité me fit sourire intérieurement car cette phrase m'avait tant manqué, tant résonné mais rarement prononcé. De plus, elle sort de la bouche de cet homme, de celui que j'ai à ma porté de retrouvé, de récupérer à mes côtés. « A croire qu'en effet.. Les mêmes esprits se retrouvent. Je n'oublierais pas, sache que cela va dans les deux sens. » ajoutais - je, sourire se dessinant sur mon visage. Rien n'était plus comme avant, mais j'avais l'impression que les choses pourraient retrouver leur place. Enfin en quelques sortes.. L'espoir n'était pas totalement perdu. Nate et moi, c'était bien plus qu'une relation parmi tant d'autre, c'était une amitié qui autrefois valait beaucoup plus que de l'or.

    Toujours avide de nouvelle expérience, de nouvelle idée, j'avais proposé d'innover. Une envie de s'amuser, de retrouver mon âme d'enfant qui ne trainait jamais bien loin. Il avait donc proposé qu'on fasse un choix d'ingrédient chacun et qu'après, on avait qu'à mettre le tout ensemble. On n'avait rien à perdre, on aurait qu'à voir ce que cela allait donner et on prenait le risque. L'inconnu ne me faisait pas peur. Je fonçais alors dans les armoires de la confrérie qui étaient à la fois vides de bonnes choses mais remplies d'ingrédients dont je ne savais pas l'utilité. Enfin, on allait faire avec les moyens du bord, après tout. Alors pourquoi se poser trop de questions. « J'ai de la farine, du beurre, du lait et un oeuf, ça t'inspire quelque chose ? Tu as trouvé quoi toi ? » Je regardais Nate qui semblait aussi perdu que moi lorsqu'il s'agissait de cuisine. En réalité, on allait se déclarer une vrai guerre dans cette cuisine. On allait mettre le désordre et on aurait surement ensuite la flemme de devoir tout ranger. Je nous imaginais déjà en train de fuir et de faire genre, non; ce n'est pas nous qui avons mis tout ce souk. Mon dieu, les gens aucun respect pour les autres.. Clairement nous, avec sur nos visages l'émotion d'innocence totale. Je souriais de plus en plus, comme si chaque minute qui passait m'aidait à retrouver mes marques par rapport au jeune homme. « Tu crois qu'on peut se faire à manger sans se choper un mal de ventre ou une contamination ? » Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire et d'un seul coup, une idée me vient à l'esprit. Tout en attrapant un plat, je déversais dedans la farine que je mélangeais au lait. Cette texture me rappelait celle d'une crêpe, alors autant tenter le tout pour le tout. Lorsque je posais mon regard sur le beau brun, je me remémorais un nombre incalculable de souvenirs, de fous rires sans oublier les délires. On était réellement inséparable que ça me faisait bizarre de réaliser que le temps nous avait éloigné mais pour ma part, sans jamais oublier. Je ne pouvais pas rayer les gens de ma vie comme on arrache des pages d'un livre. Cela peut être également mon point faible, j'en suis consciente et c'est surement la source de mon soucis du moment. Ici, renfermée dans cette confrérie comme si j'essayais de me protéger, me garder à l'abri de tout rapprochement, de tout attachement. Car accorder de l'importance à quelqu'un, c'est aussi prendre le risque d'être blessé, d'être mis sur le côté.. Je ne suis pas eux et ils ne sont pas moi, les visions nous opposent et parfois les sentiments nous rapprochent.
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