the great escape
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ps : i will always love you ♪ tyty&dydy

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MessageSujet: ps : i will always love you ♪ tyty&dydy ps : i will always love you ♪ tyty&dydy EmptyVen 23 Sep - 21:45

    tyty & dydy ♥when I woke up I was all alone, with a broken heart and a ticket home Well, I took a stroll on the old long walk of a day -I-ay-I-ay.I met a little girl and we stopped to talk of a fine soft day -I-ay-I-ay. And I ask you, friend, what's a fella to do 'cause her hair was black and her eyes were blue , and I knew right then I'd be takin' a whirl 'round the salthill prom with a galway girl ;; the galway girl - steve earle


On fait souvent le rapprochement entre l’espoir et la déception. Attendre quelque chose de quelqu’un. Croiser les doigts pour que tout se passe comme sur des roulettes. Nous existons d’une certaine manière en croyant vivre au beau milieu du pays des Bisounours. Ironie du sort : ce sont en général les personnes qui nous sont le plus chères qui nous déçoivent également le plus. La veille nous étions ensembles, nous étions deux. Le lendemain, au réveil, on marche seul. Quoique l’on puisse contester ou dire, il y a bel et bien une phrase qui dépasse (et de loin) toute vérité : on est jamais mieux servi que par soi-même. Malheureusement pour lui, Edward semblait seulement l’avoir compris. Mais mieux vaut tard que jamais. Depuis quelques jours circulait en effet la rumeur disant que là où Edward Atwoodth serait parti en exil retrouvé son pays d’origine, son frère jumeau aurait quant à lui réintégrer la confrérie Iota. Une drôle de nouvelle qui avait fait courir par mal de ragots à ce sujet. Maxwell Atwoodth était de retour à Berkeley, accompagné par nulle autre personne que son propre fils : Zadig.
« Arrête tête de buffle, après c’est moi qui vais prendre si tu fais une bêtise. » Zadig, rependant son œuvre d’art sur le parquet de la chambre. Edward, l’intégrité de ses valises enfin vidées, pointant un doigt menaçant en direction de son neveu qui coloriait le sol à l’aide de ses supers feutres. Et hoplà, dans les bras de tonton. Tonton Iota, hourra. Intégrer une toute nouvelle confrérie en se faisant passer pour un père accompli était loin d’être une tâche très simple pour un gros bébé tel qu’Edward. Si se faire passer pour Max’ aux yeux des étudiants était un véritable jeu d’enfant, tenter de se glisser dans la peau du papa gâteau parfait était là une difficulté à laquelle il devait faire face. Mais bien heureusement pour lui, personne ne semblait se douter de quoique ce soit… Pour l’heure. En dehors de Perdita qui s’était elle-même chargée de son intégration au sein des rouges, personne n’était au courant de la véritable identité d’Edward. Et il fallait admettre que pour le coup, le jumeau avait sorti en effet le grand jeu… Ranger ses livres Pokémon pour les remplacer par des guides du Nouveau Papou ; ou encore planquer au fond de son armoire les tee-shirts Roi Lion pour les remplacer par des chemises d’adultes.. Hallelujah. Mais avoir la possibilité d’espionner Bitchiota valait tous les sacrifices du monde. Madame qui d’ailleurs s’était également volatiliser de l’université depuis plusieurs jours. Depuis leur fameuse soirée retrouvaille, plus aucun signe de vie. Et quoi de plus frustrant pour un homme que de s’éveiller tout seul en plan sur son pieu. Une fois, deux fois, trois fois. Elle avait largement dépassé les limites. Mais comme dirait un grand philosophe –dont le nom reste un mystère entier- : la vengeance est un plat qui se mange froid. Et question vengeance à deux balles… Constance aurait à faire à un adversaire de taille. Zadig, attaque ! Maintenant… fallait-il encore qu’elle repointe un jour le bout de son nez. Oui, un Edward boudeur est certes rare, mais poussé aux extrêmes, il lui arrive même de tirer la langue à ses ennemis et à faire la danse du singe en public…

Regardez-moi ce mioche, avec sa bouille d’ange et ses ptites mains qui battaient l’air à la manière d’un volatil. Non non Zadig, tu ne vas pas t’envoler. Charmé, les traits tirés du visage de l’aîné s’adoucirent peu à peu. Bah oui… Il en fallait peu pour faire fondre le petit cœur en guimauve du tonton Dydy. Soupirant face à l’énergie de son vacancier de morveux, il le déposa au sol en gardant l’une de ses mains au creux de la sienne. L’avantage, c’est que c’était le véritable papa Maxwell qui lui avait apprit à marcher. Du coup : fini de se trimballer le gamin dans les bras à gauche et à droite. Au boulot mon vieux, et on imite les grands. Un pas devant l’autre ; dans ses minies Converses, y avait de quoi craquer. « Allez on y va mon gros, tonton doit aller chercher des papiers. » Parce que pour être un bon Iota, faut-il encore pratiquer du sport… Autre que mâter la coupe du monde de Rugby à la télé. Perdita lui avait dit de repasser d’ici la fin de semaine afin qu’il puisse avoir un peu plus de renseignements sur les entraînements quotidiens ainsi que les recrutements au sein des équipes de l’université. En route pour l’étage personnel des présidentes de confrérie. Ou autrefois tanière de Bitchiota… Mouah. Constance avait beau être la pire des salopes avec lui, il ne pouvait malgré tout cesser de tout rapporter à elle ces derniers jours. A quoi jouait-elle depuis leur dernière soirée ensembles… C’était bien pour cette raison qu’Edward avait intégrer les Iotas : dénicher et savoir où la française en était. Et quelle aubaine : elle avait comme par hasard disparue de la circulation depuis. Reine de la manipulation, elle savait réellement faire tourner un homme en bourrique. Préférant chasser temporairement La Tour Dubois de ses pensées, Eddy reporta son attention sur un étrange duo qui s’avançait vers son neveu et lui-même. Un gugus à moitié bourré au beau milieu de l’après-midi, et un autre torse nu et exposant fièrement sa musculature. Mah oui les gars, c’est cela. « Maxwell ! Ohhh mon gars ! Ca fait plaisir de te revoir parmi nous vieux ! J’avais entendu dire que t’étais revenu, j’en croyais pas un mot ! » Kesako. Atwoodth se figea. Un pote à Maxwell.. ça ?! Hé béh ça commençait bien. Coupant cours à la conversation –et avant que son compagnon ne renchérisse-, Eddy sourit d’un air relativement béat. « Moi aussi ça m’fait super plaisir les mecs… Mais par contre, je ne m’attarde pas. Y en a un qui meurt de faim. A la prochaine ! » Je connais pas ton nom, et je m’en fou. Traçant sa route, Zadig à ses côtés, voilà que tonton s’enfilait désormais à gravir les étages. Petit souci technique : le court sur pattes ne parvenait pas à franchir les marches. Bras croisés sur la poitrine, Edward leva les yeux au ciel quelques secondes avant de laisser siffler un léger rire, et d’embarquer son gamin sur les épaules. Hoplà, hu dada. Direction l’étage de la mort.

Mamamia, pas un rat. Le couloir était vide, et le silence qui y régnait était loin de rassurer Eddy. Perdita n’était donc pas encore arrivée ? Se posant quelques instants sur le divan installé dans le couloir, tonton déposa son monstre junior à ses côtés. Ah non hein, tu ne commences pas à faire le fou et à déchiqueter tout ce qui te tombe sous la main ! Debout, l’air conquérant, le voilà qui se pensait empereur. Gros lard vah. T’es bien digne de ton papa. « Bon aller shut ou quand ta vilaine Tata rentrera, j’te confierai à elle et tu verras que là, tu pourras pleurer. » Ah bah là tu dis pu rien hein. Arquant un sourcil, l’air fier, Edward esquissa un large sourire face à la bouille vexée de son neveu. Tu peux pas choirmou mon gars, tonton ché le meilleur. Un bruit au loin attira finalement l’attention des deux copains. Ah, bah quelqu’un semblait être ici quand même. Se relevant d’un coup sec, le gosse sous le bras, Dydy se dirigeait directement vers l’une des portes entrouvertes du corridor. Et vu le bouquant qu’on entendait, vraisemblablement quelqu’un s’éclatait à faire du rangement ou je-ne-sais-quoi dans les parages. Inspirant un grand coup et tirant un ultime coup la langue à son monster, il reporta les yeux sur la porte d’ébène dressée face à eux.

Toc toc toc. Il hésita quelques secondes avant de finalement entrer dans la pièce, un large sourire banane planté sur le visage, et Zadig porté à bout de bras. « Zadiiiiiiiig, dis bonjour à… » Une, deux trois. Son cœur loupa un battement, et son expression fondit comme neige au soleil. Une seconde s’écoula peut-être en tout et pour tout. Le temps de reprendre rapidement ses esprits et de se refondre dans son jeu de rôle. « Constance ?! » Un sourire. Peu convainquant certes, mais un sourire quand même. Il resta figer, ne sachant réellement comment réagir. Que faisait-elle ici ? Pourquoi, comment.. Depuis quand était-elle rentrée ?! Reposant tout doucement Zadig au sol, il s’avançait sans réfléchir, les deux bras écartés, avant de l’encercler fermement. Big Hug. Aucune idée si Maxwell avait pour habitude de l’accueillir comme ça, mais au pire, tant pis. On va dire que c’était la seule petite entorse qu’il ferait. Les yeux fixant un point invisible face à lui, Edward restait toutefois sceptique. La contradiction entre la joie de la revoir et la rancune qu’il éprouvait envers sa dernière fuite le déstabilisait. Restait à voir combien de temps elle croirait à sa pitoyable imitation. Puisque mine de rien… Constance était loin, très loin même d’être aussi écervelée que ses camarades rouges. Zadig arrivé à leurs côtés, le voilà qui s’amusait à serrer tout fort l’une des gambettes de la cheerleader. Se reculant brièvement, Maxwell/Edward afficha une moue enfantine à la vision de son enfant/neveu. « T’as vu, Marraine est revenue ! » dit-il en offrant un valeureux air angélique à sa La Tour Dubois. Par pitié qu’elle ne s’éternise pas ici. Et hop, Zadig dans ses bras, et tiens Constance, c’est cadeau. Toi qui adoooooore les enfants. Vengeance minam’, vengeance. Lui glissant le gamin dans les bras, il continuait d’afficher cette moue béate caractéristique de Max’. « Essaye de l’endormir un peu, il est infernal depuis qu’il est ici ! »
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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
nombre de messages : 36874
avatar : nina dobrev.

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MessageSujet: Re: ps : i will always love you ♪ tyty&dydy ps : i will always love you ♪ tyty&dydy EmptyMar 27 Sep - 16:36

ps : i will always love you ♪ tyty&dydy 1zciljn
Lying in the back of the blue boat, humming a tune
«.Gray, quiet and tired and mean, picking at a worried seam. I try to make you mad at me over the phone. Red eyes and fire and signs, I'm taken by a nursery rhyme. I want to make a ray of sunshine and never leave home. No amount of coffee, no amount of crying. No amount of whiskey, no amount of wine. No, no, no, no, no,nothing else will do.I've gotta have you, I've gotta have you.»
Gotta Have You by The Weepies
I won't be warm 'til
▬ I'm lying in your arms;;
Les yeux clos, bercés par un silence seulement trahis par la voix enfantine d'un chanteur d'exception . « we wrote the prelude to our own fairytale […] so let's spend, this afternoon in a cold hot air balloon ♪ » là là là, mes lèvres mimaient les paroles et perdues dans un sommeil léger, blottit dans les bras fins de ma soeur, les jambes appuyées sur celle de mon frère, je me laissais doucement emporter dans les bras de Morphée, loin des problèmes que m'apportaient ma trépidente vie. Même en dormant, torturé par l'inconfortable première classe de l'avion qui nous ramenait de la Suisse vers San Francisco, j'arrivais encore à m'installer telle une princesse. Je prenais toute la place, cependant cela n'était pas Fleur que cela gênait, le visage posé sur son ventre plat, mes bras serré autour de sa taille, rien de telle que la sensation d'être protégée par son ainée, du moins ses ainés pour l'occasion, car même dans ma léthargie je sentais les doigt d'Estevan caresser le bout de mes molets, à croire que je n'étais pas la seule à bouger dans mon sommeil. Un moment rare, une image à graver dans les anales, un moment doux entre La Tour Dubois. La famille. Ils étaient désormais tout ce qu'il me restait comme famille, du moins comme famille proche. Même si père de son vivant n'avait, à mes yeux, pas été le meilleur des géniteurs, je me rendais compte à présent qu'il ne serait plus jamais là et j'avais beau prétendre que son décès ne me touchait pas, mon indifférence feinte ne s'appliquait malheureusement qu'à ma simple apparence. C'était là ce qu'il y avait de plus terrible, se rendre compte de la valeur de quelqu'un à qui l'ont ne portait que très peu de crédit, une fois que celle-ci avait rejoint l'autre monde. Ma soeur et mon frère était désormais ce que j'avais de plus précieux, ma famille. Et comme une certaine personne me l'avait si souvent enseigné «  Ohana means family, family means nobody gets left behind, or forgotten ». Ecouteur dans les oreilles diffusant l'album d'Owl City et maintenant du Lilo & Stitch, à croire que même dans mon sommeil, Edward arrivait encore à rattraper mes songes. Encore que, désormais je devinais sans difficulté qu'il ne serait là que pour hanter mon passé, me souvenant l'avoir laissé lui et son caleçon némo dormir paisiblement alors que je filais à l'anglaise. A l'heure qu'il était, à ses yeux je devais être un monstre sans coeur, je lui avais assené le coup de grâce sans même le vouloir ce matin-là, cependant je ne pouvais pas lui expliquer. Qui se préoccupais de savoir que mon père était mort alors que moi-même je clâmais m'en ficher comme pas deux. Aucun excuse ne serais jamais suffisante pour lui et dans tous les cas, après la nuit passé ensemble, s'en était peut-être mieux ainsi. Personne ne connaissait les raisons de ma fuite à l'exception de mon colocataire et de ma famille, le reste du commun des mortels n'en saurait jamais rien, je ne faisais pas dans le sentimentale, alors partir pleurer la mort de quelqu'un, merci mais non merci. A part être mauvaise pour ma réputation, l'information n'avait aucune utilité. Au fond j'espérais tout de même croiser Edward rapidement, même si à la réflexion, je n'avais rien à lui expliquer là où j'imaginais qu'il espérait recueillir des explications, alors rencontre inutile pour rencontre inutile, mieux valait pour ma santé et pour la sienne que nous jouions les inconnus pour un bout de temps. Je poussais un soupire, foutu vie. Une absence de deux semaines et je sentais déjà la tonne de paperrasse me sauter dessus lorsque j'ouvrirais la porte de mon bureau, sans parler des cours et des formalités relatives au décès de ''Papa''. Cela va s'en dire, je n'étais pas pressée que l'avion n'atterisse, même si paradoxalement, je mourrais d'envie de rentrer à la maison. « Constance » gné ? La douce voix de Fleurette m'extirpa de ma petite sieste, ainsi lorsque j'ouvris les yeux, je pu deviner que nous étions arrivé à bon port. San Francisco, bonjour.

La tonne de valises emportée lors du voyage dans un taxi direction la maison pelizza dubois, un chauffeur de choix en la personne de Nikolaï Duma au volant d'une superbe berline noir, chaque chose à sa place et les connards richissimes seront bien gardés. Heureusement, mon cher Nikolaï était assez aimable pour m'offrir un ride de retour vers l'université, les larbins se chargeraient de déballer et ranger mes affaires à ma place et j'avais donc par la présente tous mon temps pour m'occuper de ma confrérie rouge. Non pas que je n'avais pas confiance en Perdita loin de là, mais tant que l'ont est jamais mieux servie que par sois-même, j'aimais toujours repasser dérrière les autres pour m'assurer que tout était fait convenablement, mais surtout à ma manière. Mains de fer dans un gant de velour, je vais t'en donner moi du travail bien fait. Au moins au jour d'aujourd'hui, chose aisée était de pouvoir dire que la confrérie des sportifs était la mieux gérer du campus, merci bien. Un bisou et un regard espiègle à l'adresse de ce cher Duma qui me déposa devant le pavillon des rouges, je pris un grand bol d'air américain avant de pénétrer dans l'antre des iota. Mes talons hors de prix claquèrent sur le parquet, annonçant le retour triomphant de la plus splendide des connasses sur terre. Je souriais, passant rapidement en revue les locaux, rien a signaler. Sans trop tarder, je grimpais vers mon bureau. Mon bureau, l'étage réservé aux présidentes de confréries. Un étage spécialement réservé avec un bureau pour chacune des présidentes et de appartements assortis. Ironie du sort, mon appartement restait vide la quasi totalité de l'année, sauf lorsque Matthew décidait qu'il en avait assez des ronflements d'Ethan, mais ça c'est une autre histoire. Avec négligence, je poussais la porte de mon bureau et la fit presque claquer sur le mur adjacent. « Zadiiiiiiiig, dis bonjour à…  » Oh cette voix ! Je sursautais un instant, surprise déjà par la présence de quelqu'un dans mon bureau sans ma permission, mais surtout par la voix. Je l'aurais reconnue entre mille. Mes sourcils se fronçèrent quant à la surprise. Edward ! Dans mon bureau. Ok j'espérais qu'il ne m'en veuille pas trop pour le coup de l'échappée belle un matin d'été, mais de là à ce qu'il m'accueille dans mon bureau à mon retour, puissance ou pas ? Ou pas. Je repris un instant mes esprits, contrariée par l'effet de surprise, moi qui détestait cela, je pestais silencieuse quelques petites insultes à son égards et puis finalement, me décidait enfin à accorder un regard plus détaillé au duo qui me faisait face. « Constance ?! [...] T’as vu, Marraine est revenue !  » Non pas du tout, pas du tout Edward en fait. Sois je débloquais complètement, sois je dormais encore à moitié depuis que j'étais descendue de l'avion. Mais j'étais convaincue que cette voix n'appartenait pas à la personne qui prétendais me faire face. « Surpris de me voir dans ma propre confrérie ?  » lâchais-je d'un ton hautain. Sa présence ici, que ce soit Edward ou Maxwell, ces derniers temps il ne faisait pas bon être un Atwoodth dans le pavillon des Iota. Confusion Confusion, je reportais finalement mon regardé déconcertée vers mon adorable filleul. Ma petite beauté favorite qui avait beaucoup grandis depuis la dernier fois que je l'avais vu, je me baissais à son niveau, lui adressais le plus grand et le plus vrai sourire que j'avais en magazin, après tout même un coeur de glace ne pouvait que fondre face à une telle bouille ! « Heyyyyyyyy ! Regardez qui viens me faire un bisou. Coucou mon bébé » annonçais-je heureuse en tendant les bras vers lui. Ce qu'il y avait de bien avec Maxwell, c'est que je n'avais pas à feindre l'indifférence, il savait pertinnemment comme je me comportais avec son fils. En réalité j'arrivais à supporter les enfants, tant qu'ils étaient aux autres. Mais Zadig ! Zadiiiiiiiig ! Zadig ma petite perle, ma petite beauté ! Ah ! Probablement le seul gamin sur terre à pouvoir se vanter d'être apprécié de Constance La Tour Dubois. Toujours armée de mon sourire, je m'apprêtais à le prendre dans mes bras lorsqu'en réalité, Papa le fourra illico presto dans mon étreinte. Bah tiens. Encore un qui était de mauvais poil aujourd'hui on dirait. « Essaye de l’endormir un peu, il est infernal depuis qu’il est ici ! » Cent balle et un mars aussi ? Je levais les yeux au ciel, pas besoin qu'on me force pour porter Zadig. « Alors paraît que tu veux pas faire ta sieste beauté ? C'est parce que tu savais que Marraine te rapportais un cadeau que tu étais tout exité pas vrai ?  » commençais-je d'une voix interrogatrice, à la fois mystérieuse. Du bout des doigts je m'amusais à lui gratouiller le bidou, le regardais me sourire et taper des mains, impatient va ! Je lâchais un rire amusé, fouilla dans le sac à main que j'avais posé dans l'entrée et en sortie une peluche. Pas n'importe laquelle, une peluche stitch déguisé en Elvis, quelque chose d'absolument mythique pour moi et que je me devais de faire partager avec mon adorable filleul. Encore mieux, quand on appuyait sur la main, il jouait «  Devil in disguise », trop forte marraine ! Je reposais doucement le petit prince à terre après lui avoir fait un bisou sur la joue. « Tu vas voir, ça va rendre tonton foufou ! Mais ne dis pas que c'est moi qui te l'ais offerte. Juré Craché ?  » Un bisou, encore un ! Et c'est un petit Zadig non pas endormi mais déchêné qui commença sa ronde de la joie partout dans le bureau, agitant fièrement son cadeau dans tous les sens, baragouinant d'un langage incompréhensible, bref, un gosse satisfait dans toute sa splendeur. « Je crois qu'il essaye de communiquer et que cela veut dire que ça lui plait.  » lâchais-je d'un ton on ne peut plus amusé.

Voilà une scène que très peu de personne pouvait se vanter d'avoir vu. Maxwell et Lyzabeth vraisemblablement étaient les seuls à me connaître sous ce jour car en réalité, mon désamour pour les enfants n'étaient plus à colporter, je détestais les enfants. Même Edward le pensait, qu'est ce qu'il dirait s'il me voyait. Heureusement, il ne peut pas ! Quoi que, retour à la réalité, je relevais le regard vers le Papa Atwoodth. « Hello Max..well. » Je scrutais son visage avec une légère minutie, hésitation. Déconcertée, je me remémorais le ton de sa voix lorsque j'étais entrée dans la pièce. De même, ses traits ressemblaient sensiblement à ceux d'Edward, le principe des jumeaux me diras-t-on, mais je les connaissais tous deux assez pour pouvoir sans problème les différenciers, après tout j'avais l'habitude des jumeaux, les petrov-versier, les pelizza da volpedo et j'en passe. D'autant que Maxwell et Edward, pour moi c'était un jeu d'enfant et à l'instant présent, je jurerais qu'il s'agissait d'Edward, dans les habits et avec le fils de Maxwell. Arf, je levais le ciel, je n'avais pas de temps pour mes mirages et autres hallucinations, peut-être que je déconnais tout simplement, fatigue + décalage horraire, je devais être plus crevé que ce que je pensais. Cependant je restais sur mes gardes, sait on jamais, c'est connu, j'ai toujours raison ! « Qu'est-ce que tu fais ici ? » questionnais-je pour la forme, d'un ton assez revêche cependant, tandis que mon seul crédit se dirigea vers l'ordinateur portable que j'extirpais de l'un de mes tirroirs fermés à clés, voyons voir ce que j'ai manqué. Je consultais les entrées et sorties au sein de la confrérie, registre qui à terme me donna la réponse à ma propre question. « Maxwell Aaron Atwoodth, Iota phi sigma resident. Intégration accordée par Perdita Da Pittruzela.  » marmonnais-je à voix basse, mais assez haute tout de même pour que mon invité puisse entendre. « Maxwell Atwoodth... mmm. » mon cul, c'est Edward. Je levais encore un regard suspicieux vers le dit '' Maxwell ''. Non définitivement, il avait une gueule d'Edward, avec toutes les chemises qu'il voulait, tous les enfants qu'il voulait, sa bedaine et sa trogne, c'était du Edward., personne d'autre. De plus belle, je me demandais un instant pourquoi Perdita n'avait pas jugé bon de me prévenir de sa venue, après tout c'était un Atwoodth. Tous le monde savait que j'étais étroitement liée avec les Atwoodth, un en particulier. Fatiguée la Constance on dirait, je commençais à surchauffer de confusion. « Hé bien soit. Bon retour chez les Iota. Par contre le bureau de Perdita c'est celui au bout du couloir. Tu devrais le savoir depuis le temps.  » finis-je par lâcher dans un soupir, si même les habitués commençaient à jouer les newbies, l'année nouvelle s'annonçait longue, mais longue ! « Comment va Lyz' ? D'ailleurs pourquoi tu réintègres la confrérie, ça n'a pas de sens, tu n'es inscrit à aucun cours à l'Université ?  » première question pour la forme, deuxième pour le test. « Tu sais que la politique de la maison est très stricte, Zadig ne pourra rester indéfiniment...  » Histoire vraie, un iota père c'était du même degré qu'une iota enceinte, interdit, prohibé, inacceptable. J'avais déjà fait une entorce pour Max' à l'époque, mais si en plus Zadig devait vivre dans le pavillon, là ça n'était plus possible. Zadig qui à présent, s'amusait à passer sous mon bureau et à grimper sur le fauteil sur laquelle je siégait, de fait je le tira vers moi et le posa sur mes jambes croisées, le laissant ainsi jouer avec son cadeau made in switzerland & csltd sur le bureau qui nous séparait de son papa. « Hein que c'est vrai ! C'est pas beau ici hein, même marraine n'y habite pas !  » adressais-je à la petite beauté assise sur mes genoux. Oui, j'avais besoin de mon petit confort 4 étoiles, tout ce que pouvait m'offrir ma colossale fortune sur le point d'être encore plus renflouée grâce au sacrifice de papounet La Tour Dubois. Ma maison, mes habitudes, mon coloc' ! Ça n'avait pas de prix et j'avais beau apporter beaucoup d'importance à ma confrérie, jamais je ne vivrais dans le pavillon au sein du commun des mortels ( un peu mieux que les autres je l'accorde ) rouge. Ma joue sur colla sur le sommet du visage de Zadig, ça sent bon le bébé quand même. Surtout quand c'est le bébé des autres. En y pensant, ma maison n'avait pas de prix, mais voir la tronche que tirerais Edward s'il me voyait cajoler Zadig de cette façon, ça, ça n'aurait vraiment pas de prix.


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MessageSujet: Re: ps : i will always love you ♪ tyty&dydy ps : i will always love you ♪ tyty&dydy EmptyLun 3 Oct - 23:29

    tyty & dydy ♥Si tu arrives à faire le tour du parc en courant sans tomber, je paye ma tournée de ce que tu veux tout à l'heure ✿ I need another story, something to get off my chest. my life gets kinda boring, need something that I can confess til' all my sleeves are stained red, from all the truth that I've said. come by it honestly I swear, thought you saw me wink, no. i've been on the brink, so tell me what you want to hear, something that were like those years, sick of all the insincere so I'm gonna give all my secrets away Ϟ onerepublic - secret


Elle était juste là, sous son nez. Vraisemblablement, elle était loin de s’attendre à sa visite, et c’était peu dire. Il fallait admettre que débouler en trombe dans le bureau privé de la présidente de confrérie la plus crainte de l’université… c’était loin d’être une chose bien commune. Les yeux rivés sur son neveu de bout de chou, Edward fixait avec une large banane la silhouette de sa La Tour Dubois se mouvoir avec un bébé démon dans les bras. Le pire dans l’histoire, c’est qu’elle ne râlait même pas. Bien au contraire. La voilà qui semblait faire la vraie Tatie poule avec Zadig. Mince alors… Depuis quand Constance La Tour Dubois aimait-elle les gamins ? Il semblait qu’un épisode ait été loupé. Les bras croisé sur la poitrine, le nouvel (/ancien) Iota contemplait la scène qui se déroulait sous ses bleus yeux. « Heyyyyyyyy ! Regardez qui vient me faire un bisou. Coucou mon bébé » Saperlipopette. Tâchant de ne rien montrer de son étonnement, Edward refoula toutefois un vague grognement silencieux. Elle était capable de se montrer toute adorable et bisounours avec son neveu, mais pas possible d’être toute mignonne avec son ex futur petit ami ! Du Constance tout craché. Plus rien ne l’étonnait. Malgré cela, Edward fit une véritable fixette sur les moindres faits et gestes de la cheerleader. Un cadeau ? Pourquoi Zadig a le droit à un cadeau .. ? Oh… Mais on dirait… STITCH EN ELVIS EN PLUS. Elle a pas osé ? Tonton va être foufou, tu parles. Il l’est déjà. Rouge de jalousie même. Se mordant la lèvre inférieure, Atwoodth tâcha néanmoins de ravaler ses pulsions de bébé qui remontaient peu à peu à la surface. Ne pas se faire griller, ne surtout pas se faire griller. Et encore moins par elle, et par la faute de Stitch. La honte sinon… Le regard pétillant, Edward se régalait toutefois silencieusement du spectacle qui lui était offert. Devil in disguise. Oh yes you are Tyty… Une pointe de nostalgie quand il resongea d’un coup à leur dernière soirée. Tout s’était pourtant déroulé à merveille. Elle avait même accepté de passer la nuit avec lui, c’était pour dire ! Mais apparemment, cela était loin de suffire. Qui sait… peut-être avait-elle des sentiments pour un autre que lui désormais ? Hééé. On ne peut pas savoir. Constance peut être si imprévisible par moment.. Et c’était sans doute tout cela qui faisait son charme. Depuis le temps qu’ils se connaissaient, jamais il n’aurait pu prévoir quelle idée lui trottait derrière la tête. Un coup j’te faisais ma Tyty, véritable reine des bacs à sable. La seconde suivante, me regarde pas de travers ou j’te fou mon pied où je pense, Consty Bitchiota est là. Et dans le font, que ce soit l’une ou l’autre, chacune était parvenue à charmer l’éternel enfant qu’était Eddy. L’une par son côté immature, l’autre par son apparence dominatrice. Comme quoi, ça avait du bon de sortir avec une Queen. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » Sa voix le sorti de ses songes. La mine pensive, Edward détacha son regard du petit timbré qui galopait dans la pièce, pour le reporter sur son interlocutrice. Ahem. Excellente question. Qu’est-ce que Maxwell pourrait revenir faire chez les rouges. Déjà, exclure tout rapport avec Lyzabeth. Dieu seul savait où elle était à l’heure actuelle. Haussant les épaules tout en prenant aisément place sur une chaise face à sa présidente, Edward la détailla sans le moindre mot. Une chose qui d’ailleurs elle ne manquait d’imiter à son égard. Houuu le doute trônait chez la présidente des Iotas. Elle fini par reprendre. « Hé bien soit. Bon retour chez les Iota. Par contre le bureau de Perdita c'est celui au bout du couloir. Tu devrais le savoir depuis le temps. » Sceptique. Elle l’était. Et lui aussi par la même occasion. Inspirant un coup, il continua d’afficher cet éternel sourire béat avant de lâcher du tac au tac quelques mots en guise de réponse : « Zadig voulait voir sa marraine, on a simplement fait un bond dans ton bureau voir si tu y étais ! » Excuse en carton, of course. L’antre des Iota était bien mieux organisé que celui des Alpha. Là-bas… t’avais même pas de bureaux réservés aux présidents de confrérie. En comparaison, c’était le luxe ici. Prenant un air se voulant ‘’sérieux’’, Eddy fini par reprendre sur ses genoux le petit machin qui continuait à faire mumuse avec le cadeau offert par tata. Jaloux le tonton ? Pas le moins du monde. Il fallait simplement qu’il garde un air de contenance. Et surtout qu’il jette un sérieux coup d’œil à cette sublime peluche bleue qui chantait. « Comment va Lyz' ? D'ailleurs pourquoi tu réintègres la confrérie, ça n'a pas de sens, tu n'es inscrit à aucun cours à l'Université ? » Merde, la question de Lyz était abordée. Tâchons seulement ne pas trop s’y attarder. Edward fronça les sourcils. Bien joué Constance. Très bien joué. « Lyz’ va bien. » Hoplà, pas un détail de plus. Cela laissait au moins le bénéfice du doute. Pour être franc, c’était à peine s’il savait si Maxwell et Lyz’ étaient de nouveaux ensembles. La dernière conversation des jumeaux avait été plutôt brève. Quelques étreintes, une vague discussion autour d’un café, et Max’ s’en était allé en laissant son fils qui était actuellement en vacance. Décoiffant d’une main la touffe de cheveux du petit môme, Edward ne quitta pas des yeux le gros nounours de son héros fétiche. « Et pour l’Université, figure-toi que j’ai repris les cours justement ! J’aurais sans doute pu rejoindre Edward chez les Alpha, mais j’aimerai pouvoir réintégrer l’équipe de foot de Berkeley. J’attends les prochaines sélections. » Un petit clin d’œil à son propos. Bah ouais, après tout, Edward était censé être toujours chez les Alpha… du moins, officiellement. Officieusement, c’était une autre paire de manches. Personne n’était au courant de l’intégration d’Edward chez les rouges. Personne hormis Perdita qui s’était chargée de son admission du moins. Une aubaine pour lui qu’il puisse la compter parmi ses proches amis. Le but de ce petit plan foireux ? Espionner en douce sa La Tour Dubois. Infiltrer sa fourmilière afin de savoir les rumeurs qui courent. Oui parce que même Watch Out ne suffisait plus à nourrir les accros aux ragots.

« Tu sais que la politique de la maison est très stricte, Zadig ne pourra rester indéfiniment... » Dans une main le Stitch Elvis, ‘’papa Maxwell’’ jouait paisiblement avec son gamin tout en écoutant d’une oreille les dires de son Iota. Sans savoir véritablement pourquoi, le voilà qui était en proie à une fâcheuse crise de jalousie made in Dydy. Les joues rosées, la moue contrariée, il gesticulait sur sa chaise tout en essayant de garder l’allure typiquement posée de son jumeau. « C’est déjà tout vu. Zadig passera quelques semaines chez tonton Edward avant que Lyz’ ne revienne le chercher. Je le garde ici simplement quelques jours. » Grosso modo : t’en poses des questions débiles. Il releva d’un coup sec le visage. Guettant d’un simple coup d’œil l’expression de la brune. Sans le moindre sourire, il la dévisageait. T’avais qu’à m’acheter un nounours à moi aussi. « Comment est-ce que tu vas toi ? Je ne t’ai pas croisé depuis que je suis revenu dans la confrérie, Perdita n’a même pas su me dire où tu étais. » Question sous-entendant tout simplement : ‘’tu t’es barrée où pour être contrainte de me laissé à poil sur mon pieu, tout seul, un matin’’. Si Edward était loin d’être doté d’un fort caractère, il pouvait de temps à autre faire preuve d’une jalousie maladive lorsque cela concernait certains sujets sensibles. Ici notamment : Lilo et Stitch. Mince quoi. C’était eux ça. Elle aurait pas pu choisir une peluche Woody ou Nemo ? Sans savoir vraiment pourquoi, il était persuadé que le choix du doudou à Zadig était très loin d’être anodin. Finalement, après quelques secondes de réflexions intensives, Dydy soupira un bon coup avant de reposer Zadig au sol et contourner d’un pas lent le bureau. Sans même prononcer quoique ce soit, il se pencha légèrement vers Constance en l’enlaçant de ses bras, avant de l’obliger à lever les fesses de sa chaise et de la blottir contre lui. « Tu m’as manqué. » Valable pour Maxwell, mais également pour Edward. Le visage niché contre son épaule, il s’accordait quelques secondes de répit. Fuck. Max’ devait bien aussi parfois la prendre dans ses bras non ? Bon, peut-être pas de cette manière, mais tant pis. Tâchant de rattraper le coup comme il le pouvait, Edward se détacha docilement tout en s’appuyant contre un pan du meuble juste derrière lui. « Excellent choix de doudou pour Zadig au fait. Mais je te préviens que s’il joue avec ça toute la nuit, je le fais dormir avec toi ! » Pitoyable, mais au moins ça aurait le luxe de réorienter la conversation vers le gosse.

« Au fait, t’as eu des nouvelles d’Edward ? La dernière fois que je l’ai croisé il était à l’aéroport et repartait chez nos parents. » Haha, hâte d’entendre sa réponse. Qu’allait-elle lui dire à ce sujet ? Puisqu’après tout, Maxwell était censé croire que sa meilleure amie et son frère étaient toujours en couple. Les sourcils haussés, il se retenait de sourire fièrement. Toutefois, un élément imprévu vint le ratatiner à l’état de crêpe en l’espace de quelques dixièmes de secondes. Alors qu’il venait tout juste de terminer sa phrase, une espèce de grognement retenti dans la pièce. Oops. Machinalement, Edward baissa les yeux vers son propre bedon. Connard, tu pouvais pas la fermer. Il était vrai qu’après tout… c’était l’heure du goûter. Et qui disait goûter, disait crêpe. Rooor non… Edward, coincé avec sa Bitchiota, est privé de son 4h.
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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: ps : i will always love you ♪ tyty&dydy ps : i will always love you ♪ tyty&dydy EmptyDim 9 Oct - 23:24

MINAM' .♥. J’ai pas envie de faire d’erreurs - Nous nous aimions, mais nous ne nous supportions plus. Il y avait ceci, dans notre amour, que, même si nous continuions à nous faire plus de bien que de mal, le peu de mal que nous nous faisions nous était devenu insupportable [...] Quand ils sont amoureux, les gens dégringolent à un QI de 72 environ, c'est ma théorie. Assez élevé pour pouvoir aller tous seuls aux toilettes et ne pas se faire arrêter par la police dans la rue, mais trop bas pour qu'on puisse accorder une quelconque confiance dans leur jugement..» - faut pas appartenir à l’espèce humaine alors, deviens canard. .♥.

Énormément de choses à faire, très peu de temps à perdre en diverses banalités. Je n'aimais pas qu'on s'invite dans mon planning déjà bien trop chargé, autant que l'on s'introduise dans mon bureau en mon absence. C'est d'un air frigide que je contemplais le retour d'un ancien visage familier. Maxwell avait juré ne jamais revenir, parti on ne sait où entamer une vie pour laquelle je n'avais plus eu aucun intérêt dès lors qu'il nous en avait exclus, son frère, ses amis, moi. Son retour me laissait on ne peut plus perplexe, d'autant qu'il n'était pas possible d'entrer et sortir du cursus universitaire comme dans un moulin à vent, encore moins d'entrer dans une confrérie à sa guise et en haut de l'échelle, d'entrer dans ma propre confrérie. L'entrée n'était pas gratuite chez les rouges, j'étais on ne peut plus sélective sur le choix de mes équipes et de fait, contemplait « Maxwell » avec on ne peut plus d'incertitude. Certes, il m'était familier, il ne pouvait en être autrement, seulement il avait quelque chose de foncièrement différent, dans sa façon de me regarder, de s'occuper de son fils. Rien que l'air surpris pour lequel il venait d'opter face à mon comportement avec mon filleul, je fronçais une fois de plus les sourcils, sans parler d'un grondement rauque, ses mimiques, la façon dont il bougeait, tout cela était trop gros et à moins que mon séjour Suisse ne m'eut fait perdre la vue, je voyais devant mes yeux se dessiner une supercherie bien trop indécente pour être réelle. Je me contentais de le laisser parler, examinant ses paroles, cherchant à discerner la vérité de ma propre folie. . Soit, je pouvais être fatiguée par le voyage, mais à ce point-là, tout de même pas, d'autant que j'étais à mille lieux d'être assez idiote pour me laisser berner. Je n'étais sûre de rien, concédait volontiers que je pouvais divaguer complètement et ne souhaitant pas passer pour l'idiote fatiguée de service, je laissais trainer mes suspicions loin derrière mes occupations de présidentes. Mon regard se déportait vers mon ordinateur portable resté éteint durant deux semaines, ainsi, je me mettais à jour quant au gouffre de paperrasse que j'avais laissé trainé durant mon absence, une bride d'attention déportée tout de même vers mon interlocuteur. « Et pour l’Université, figure-toi que j’ai repris les cours justement ! J’aurais sans doute pu rejoindre Edward chez les Alpha, mais j’aimerai pouvoir réintégrer l’équipe de foot de Berkeley. J’attends les prochaines sélections. » Beaucoup d'information, la machine à parlotte était en marche. Mes prunelles dirigées sur mon écran, je lui adressais un vague marmonnement en guise de réponse désintéressée, tapais deux trois petites choses sur le minuscules clavier devant mes mains, puis finalement, le repoussais sur le coin de mon bureau. J'avais largement le temps de me mettre à jour quant aux entrées et sorties dans ma confrérie, après tout n'étais-ce pas connu que j'étais une présidente hors pair ? Bien. J'avais une énigme beaucoup plus captivante à résoudre, de fait je croisais les bras sur ma poitrine en toute coordination avec mes jambes qui se croisèrent elles aussi. « Quels cours ? » balançais-je d'une voix on ne peut plus sérieuse, les prunelles l'examinant avec fermeté afin d'obtenir des aveux qu'il ne serait capable d'ouvrir qu'à force de persuasion et de pression. Il valait mieux pour lui qu'il sache de quoi il parlait, Maxwell étudiait une filière particulière et si Edward en savait un minimum sur son frère, alors il serait capable de répondre sans hésiter. Un petit effort, a question simple, réponse simple. Je lui adressais un sourire confiant. Ce n'était que le début et je m'amusais déjà drôlement, l'art de la manipulation n'étant pas donné à tous. « L'équipe de foot. Remet toi au sport et nous en re-parlerons plus tard veux-tu, ça n'est pas avec ta généreuse petite bedaine de nouveau père que tu vas nous être utile sur un terrain de football. » ajoutais-je d'une voix amusée, insolente, mais amusée. Après tout j'avais raison, j'en étais parfaitement consciente, une place dans l'équipe de football se méritait et qu'il y ait appartenu à l'époque ne changeait en rien la politique de la maison, d'autant qu'entre temps il était devenu complètement amnésique, il avait perdu la forme et n'avait pas fait de football depuis, sans conteste, il était hors de question que je ne laisse notre équipe victorieuse du big game se saboter pour un prétendu ami. « Ta place de capitaine est prise et je suis convaincue que Matthew sera d'accord avec moi quant au prochaine sélection. Ici on entre pas comme dans un moulin. » d'une voix revêche, je balayais tout espoir d'entrée facile dans l'équipe de football, Perdita avait peut-être dit oui, mais lorsque je disais non, c'était non.

« Comment est-ce que tu vas toi ? Je ne t’ai pas croisé depuis que je suis revenu dans la confrérie, Perdita n’a même pas su me dire où tu étais. » Il en posait de ces questions, je levais les yeux au ciel, que cela pouvait bien interesser que j'étais partie enterrer mon père franchement. Moi en tout cas, cela ne m’intéressais pas et même dans le cas où d'autres personnes auraient présenté des absences avec motifs décès, je n'en aurais toujours eux rien à cirer. De fait, je gardais cela pour moi, après tout, Maxwell était absent depuis tellement longtemps dans ma vie que je n'avais aucun compte à lui rendre, aucune excuse à lui fournir, lui aussi était parti sans prévenir et déjà amputée de ma meilleure amie à l'époque, je m'étais retrouvée avec pour seule compagnie mon ravissant colocataire. Colocataire qui me satisfaisait amplement sur tous les plans, que cela soit dit. « Je vais bien, merci. » balançais-je une nouvelle fois d'une voix désintéressée, coupant court à toute interrogation quant à mon séjour à l'étranger, qu'il ose me relancer sur cela, il découvrirait ce que '' s'occuper de ses affaires '' signifie. Tandis que mon attention se déportait une nouvelle fois vers mon ordinateur, au hasard, je m'amusais à fouiller la base de donnée des autres confréries, tapaient le mot de passe de ma sœur pour accéder aux dossiers Alpha et cliquait sur le dossier d'Edward. Ma curiosité me perdrait, à l'occasion, cela faisait des mois que je fouillais son dossier, histoire de voir ses notes, ses absences, ses conneries. Se tenir informée quoi, cela s'appelait '' alimenter la curiosité '' et lorsqu'il s'agissait de lui, ma curiosité se décuplait. Je tombais sur une photo d'identité et encore une fois par pure curiosité, fit l'aller-retour du regard entre la photo plein écran affichée sur mon ordinateur et ses traits béants trônant sur la chaise d'en face. Edward. Je lui adressais un sourire amusé. Je t'ai vu pauvre cul. J'ai pas encore de preuve, mais je t'ai vu. J'eus envie de ricaner tellement je me sentais puissante sur l'instant, même si il me reste un petit vingt pour cent de malchance d'être dans le faux et dieu seul sait combien ce vingt pour cent pesait lourd sur la balance. Je le contemplais s'avancer en ma direction en même temps que le bout de mes doigts fermaient le clapet de mon ordinateur, ni vu ni connu et me laissant docilement guider, je me laissais prendre dans l'étau de ses bras. Son parfum, cette odeur, la façon dont il me serrait dans ses bras, le visage dans le creux du coup. Edward. Enfoiré. Je levais les yeux au ciel, il ne manquait pas d'air celui-là. Mes dents se serrèrent dans un excès de rage, j'avais envie de le repousser et de lui mettre un bonne baffe dans les dents, histoire de lui rappeler qu'on ne me prenais pas pour une idiote à moins d'être suicidaire. Chanceux, il était hors de question que je ne fasse quoi que ce soit en présence de Zadig, cependant je n'en pensais pas moins. Il me croyait vraiment aussi stupide que ça, qu'il t'en coûte Edward Atwoodth, qu'il t'en coûte. « Tu m’as manqué. » T'inquiète pas, ça va pas durer. Je soufflais un bref instant, puis finalement, me décidais à la jouer plus fine que lui, après tout j'étais maitre dans la manipulation et le sous-entendu, je lui adressais un grand sourire, game on. « Tu sens terriblement bon, je pourrais reconnaître ton parfum... entre milles. » sous-entendais-je d'un ton narquois, limite sarcastique, bien que ma déclaration était dans le vrai, je ne mentais pas, de tous, je pouvais reconnaître mon Edward Atwoodth entre tous, même avec Maxwell dans les parages, la preuve. En me serrant dans ses bras, il venait de se trahir lui-même, comme quoi dûper n'était pas son fort en ma présence. J'allais m'amuser avec lui, un grand moment déconne qu'il payerait cher une fois mon amusement terminé.

« Excellent choix de doudou pour Zadig au fait. Mais je te préviens que s’il joue avec ça toute la nuit, je le fais dormir avec toi ! » et il continuait en plus, il brodait son petit mensonge, chemin faisant, comme si de rien n'était, je levais les yeux au ciel, en proie à une bonne crise de fou rire, un rire jaune bien entendu, mais tout de même, il méritait l'oscar pour ce coup-là. « Oui je sais, j'ai bon goût, merci. » répliquais-je d'un ton sec, débordée par ma petite colère intérieur, je me devais de reprendre le contrôle si je voulais m'amuser avec lui autant qu'il s'amusait de moi à l'instant présent. « Navrée j'ai déjà ma propre grosse peluche avec laquelle dormir, j'ai une préférence pour les peluches italiennes. Le suisse c'est pour les moins de 18 ans.  » ajoutais-je d'un ton on ne peut plus narquois, je savais que ma colocation avec Augusto faisait beaucoup parler et que tout ce qui se disait n'était pas du faux, je m'en amusais grandement, mon colocataire était un réel délice, j'aurais été folle de ne pas en profiter à outrance. En réalité, Edward se tenant devant moi m'agaçait en tout point, le fait qu'il puisse mais pire, qu'il veuille me duper de la sorte, j'avais l'impression qu'il me prenait pour une parfaite idiote et bien décidée à prouver que j'étais loin d'être bête, du moins assez bête pour le confondre avec son jumeau. Il me faisait un spectacle sans précédent et maintenant que je l'avais démasqué, le voir se produire devant moi me faisait d'un côté l'effet d'une bombe, j'avais envie de le faire passer par la fenêtre tout de suite, mais d'un côté m'amusais énormément, après tout il avait l'air d'un parfait idiot à continuer son cinéma. « Au fait, t’as eu des nouvelles d’Edward ? La dernière fois que je l’ai croisé il était à l’aéroport et repartait chez nos parents. » Le comble, je posais les fesses sur mon bureau, le regardait ébahis, au bord d'un fou rire gigantesque. Edward qui parle d'Edward, qui voudrait des nouvelles de lui-même. Je le regardais avec un très grand sourire amusé, des traits sur laquelle on pouvait largement deviner que j'étais en train de me foutre de sa gueule, mais que j'essayais au moins de me retenir, par simple respect pour le jeu d'acteur. « Dommage, j'aurais eut un tas de choses à lui raconter...  » lâchais-je entre deux petits rires involontairement échappés de ma bouche. Finalement, je me calmais, cela n'avait rien de drôle, je poussais un profond soupir, même si un tout petit peu quand même, il fallait que je redescende sur terre, un peu de sérieux La Tour Dubois ! « C'est adorable, il est parti chercher l'amour de sa vie. Maman Atwoodth. Je ne comprendrais jamais ses envies de famille. » comme si de rien n'était, je me levais de mon bureau, laissant mes talents claquer sur le sol, je m'amusais à lui tourner autour, à le détailler. « En parlant de ça, l'amour de ma vie se trouve dans cette pièce. » Nous nous tenions tous deux debout au centre de la pièce, je lui adressais un regard mesquin, parfaite petite diablesse que j'étais, le bout de mon index vint lui caresser le haut du torse et lorsque mes prunelles vinrent croiser les siennes, ma bouche se tenait à quelques centimètres à peine de la sienne, une distance raisonnable pour deux amis, mais très ambiguë pour deux amants. Et puis, effet de puissance, mon adorable filleul vint m'attraper la jambe droite en poussant un hurlement ravis, je baissais le regard et lui accordait un grand sourire, a laquelle il répondit d'un sourire semblable. « Ouiiiiiii mon cœur, c'est de toi dont je parle !  » entonnais-je gaiement tandis que je me baissais pour prendre mon neveu dans mes bras et le porter à notre niveau, un bisou sur la joue au passage. Ça fait mal Edward, hein ça fait mal de jouer avec Constance.

Je posais Zadig au sol et le laissait courir vers mon sac à main, d'où il extirpa quelques objets tels qu'un paquet de chewing gum, un chéquier et mon téléphone portable. Comme les deux premiers objets n'avaient aucune importance à mes yeux, je le laissais les embarquer pour aller jouer avec sur le sofa trônant dans le coin à droite et attrapait ainsi mon téléphone au passage, me tenant toujours droite devant Edward. « Deux appels manqués. Augusto Pelizza Da Volpedo & Sandro Pelizza Da Volpedo. Ohoh, on dirait que c'est mon jour de chance ! Avec un peu de chance, ce soir on va dormir tous les trois. » Je lui adressais un regard on ne peut plus ravis, jour de chance ? On dirait bien. J'avais cette tête, celle que je sortais seulement une fois par an, le jour de noël où je reçevais mes cadeaux, c'était dire ma joie à l'instant présent. Je tapotais brièvement sur l'écran, brièvement mais assez rapidement pour me faire retrouver mes esprits, je m'amusais je m'amusais, mais j'étais surtout agacée à un point inimaginable par ses gamineries. De fait, d'un regard de grande enfant, je repassais au naturel regard hautain, plein de dédain et d'assurance. C'était là tout l'attrait de ma personnalité, chaud – froid, gentille – méchante, on ne savait jamais à quel saint se vouer avec moi. « Tu sais comment je fais la différence entre Augusto et Sandro ?  » mon visage se tenait à quelques centimètres du sien, je murmurais mes paroles d'une voix suave, un sourcil froncé à son adresse, démontrant par A + B que j'allais bientôt passer à sa destruction. « L'un des deux est quelqu'un que j'aime vraiment, l'autre est seulement un ami.  » continuais-je toujours dans la même lignée. Je le regardais avec impétuosité, mes yeux le dévisageait de déception, presque une pointe de mépris. Je faisais dans l'exemple avec Augusto et Sandro, espérant qu'il ne saisisse la nuance avec lui et Maxwell, car j'avais beaucoup de jumeaux dans mes connaissances et je savais tous les différencier. C'était comme ça que je les reconnaissais, du moins les pelizza da v. & les atwoodths. L'un d'eux étaient quelqu'un que j'aimais vraiment ( quoi que dans le cas d'augusto, je l'aimais comme on aime mettre de la chantilly sur une fraise bien juteuse, mais peu importe. ) et l'autre étaient mon ami ( ici Sandro et Maxwell ). J'espèrais qu'Edward saisirait le sous-entendu que je formulais. « Mais tous deux sont assez respectueux pour ne pas essayer de me prendre pour une idiote, respectueux mais surtout pas assez fou. Essayer de jouer avec moi se paye très cher... Mais tout ça tu le sais déjà n'est-ce pas, max'  » entonnais-je d'une vois on ne peut plus sérieuse, toujours dans un murmure. Une fois que j'eus bien insisté sur le '' max' '', ma bouche se serra en un rictus on ne peut plus sérieux, j'attendais une réaction sérieuse de sa part, à la hauteur de la connerie qu'il venait de faire. Prendre la place de son frère pour me confronter, essayer de me berner de la sorte, il était désormais clair qu'il était à la recherche de réponse quant à notre dernière nuit passé ensemble, là où je cherchais à savoir dans quelle monde il croyait pouvoir se jouer de moi de la sorte.

❝ And I've lost who I am
and I can't understand
Why my heart is so broken,
rejecting your love, without
love gone wrong. lifeless words carry on
But I know, all I know's that the end's beginning ❞
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MessageSujet: Re: ps : i will always love you ♪ tyty&dydy ps : i will always love you ♪ tyty&dydy EmptyJeu 13 Oct - 23:53

ps : i will always love you ♪ tyty&dydy Gossip-girl---hol...-preview-2db50fd ps : i will always love you ♪ tyty&dydy Lilo-and-stitch-2...ng-me-zd-2db6c83 ps : i will always love you ♪ tyty&dydy Freaky-like-kathe...ierce-1--2db512b
Elvis is trying to tell us to do a hula about a chicken !
«... a little less conversation, a little more action, all this aggravation ain't satisfactionin' me. a little more bite and a little less bark, a little less fight and a little more spark, close your mouth and open up your heart and baby satisfy me, satisfy me baby, baby close your eyes and listen to the music, dig to the summer breeze ...»
a little less conversation ;; elvis presley
(présentation © minam)

Une étrange atmosphère venait de s’imposer au sein du bureau. Si on sentait la tension à son comble, le doute persistait malgré tout. Le regard suspicieux, Constance allait, venait, repartait, et ce tout en gardant son attention fermement fixée sur son invité. Quant à celui-ci, il avait préféré opté pour le langage des muets : se contentant de répondre aux dires qu’on lui adressait par de vagues hochements de tête et sourires. Elle l’avait cramé. Plus de doute à ce sujet : ses sous-entendus étaient assez explicites pour que même Edward les aient compris. Dès l’instant où il l’avait serré dans l’étau de ses bras, elle en avait profité pour lui glissé une phrase lourde de sens. Boulette du siècle. Peu importe. Connaissant Constance, il n’était pas très étonnant qu’elle se soit vite rendu compte du pitoyable acteur qui se trouvait face à elle. Elle était bien loin d’être aussi dupe que ses camarades rouges, malheureusement pour lui… La voilà qui trônait désormais fièrement appuyée contre son bureau, dévisageant sans le moindre scrupule son interlocuteur. La voilà qui prenait déjà plaisir à savourer sa victoire. De marbre, Eddy ne réagit pas pour autant. Se donnant un faux air de contenance, il croisa les bras sur sa poitrine, attendant une réponse –ou plutôt ici un ‘’faux mensonge’’-. Chose que d’ailleurs elle ne tarda pas à lui apporter : « C'est adorable, il est parti chercher l'amour de sa vie. Maman Atwoodth. Je ne comprendrais jamais ses envies de famille. » En l’espace d’une seule phrase, elle réussit néanmoins à lui ôter l’envie de sourire. Son expression fondit comme neige au soleil, il baissa les yeux alors qu’elle entamait sa promenade et les cent pas dans son bureau. Aborder le sujet de la famille Atwoodth n’était pas une chose à faire. Encore moins évoquer celui de sa mère. Pour un gamin qui a toujours été considéré comme le ‘’vilain petit canard’’, ce n’était pas une chose aisée que d’entendre des moqueries à son égard à propos de ce sujet. Le pire, c’est qu’elle le savait pertinemment. Crétin. Il aurait dû trouver une autre excuse que celle du retour à domicile –qui, soit dit en passant, était bien loin d’être crédible-. Quoiqu’il en soit, Edward releva finalement le visage vers le rapace qui lui tournait autour. Constance, Constance… Il n’y avait pas à dire : même sans les mots, elle savait imposer le respect de par sa prestance et sa manière de dévisager ceux qui la contrariaient. Pour la première fois depuis leur rencontre, elle lui dévoilait une toute nouvelle façade de sa personnalité : celle qu’elle avait toujours proscrit en sa compagnie.. Autrefois du moins. Elle était la vipère, il était la souris. Mais au final, ce petit tour de manège commençait sérieusement à l’agacer. Au point qu’il soupira lorsqu’elle fini par rompre le lourd silence qui pesait au sein de la pièce. « En parlant de ça, l'amour de ma vie se trouve dans cette pièce. » Gloups. Affichant un mince sourire, Eddy restait toutefois sur ses gardes. Sans bouger, sans même répondre, il baissait machinalement les yeux vers l’index qu’elle avait posé contre son buste. A quoi joues-tu Constance ? Lorsqu’il reporta ses deux billes bleues face à lui, c’est une paire d’yeux flamboyant qu’il rencontra, et une bouche effleurant la sienne. Oui non là, si elle croyait encore que c’était Maxwell, y en aurait un qui risquait de se prendre une paire de tatanes à la figure lors de leur prochaine rencontre. Un mince espoir lui traversa l’esprit, et aussi sec, le retour à la réalité s’imposa. « Ouiiiiiii mon cœur, c'est de toi dont je parle ! » Le cœur battant, il grogna silencieusement. Garce ! Zadig dans ses bras, elle le narguait, fière de sa vengeance. C’est cela mui… Adressant un regard faussement ravis –mais assez peu (voir pas du tout) convainquant-, tonton Atwoodth fusillait son neveu du regard. Toi, tu vas être privé de goûter pendant cinq semaines.

« Deux appels manqués. Augusto Pelizza Da Volpedo & Sandro Pelizza Da Volpedo. Ohoh, on dirait que c'est mon jour de chance ! Avec un peu de chance, ce soir on va dormir tous les trois. » Le coup du téléphone portable et des appels manqués, bah voyons. Provocation puissance dix. Au nom des jumeaux Italiens, Edward tiqua. Si autrefois Augusto s’était révélé être un véritable ami et camarade de jeu, aujourd’hui leur relation était on ne peut plus.. rien du tout. Ils avaient coupés les ponts, sans la moindre raison valable. Du moins, officiellement. Officieusement, disons que les rumeurs qui couraient actuellement et qui osaient citer Constance et Augusto dans la même phrase n’allaient pas pour le rassurer. Double garce. Cerise sur le gâteau : ses yeux pétillaient de malice alors qu’elle pianotait innocemment sur son téléphone. Pour le coup, des injures menaçaient de s’échapper des lèvres entrouvertes de l’Iota. Mais préférant s’effacer, il se contenta de laisser son regard se reposer sur le monstre qui roupillait à moitié sur le sofa. « Tu sais comment je fais la différence entre Augusto et Sandro ? » Rien à battre. Ta bouche. Shut. Parle pu, je t’aime pas, je te boude. « L'un des deux est quelqu'un que j'aime vraiment, l'autre est seulement un ami. » Kesako ? Il releva presque brusquement la tête. Le jeu était terminé depuis bien longtemps, mais là elle venait de sonner la déclaration de guerre. Comment pouvait, et osait-elle le comparer à Augusto ? Comment avait-elle le toupet et l’audace de s’imaginer un seul instant que môsieur l’Epsilon pouvait lui arriver à la cheville ? Certes, il avait de quoi rendre dingue toute femelle se présentant face à lui. Mais Constance était-elle à ce point crétine pour être tombée dans le piège ? Bien, au moins elle dégringolait de plusieurs marches dans l’estime qu’il pouvait lui porter. Finalement, elle était comme toutes les autres. Un God à la place du cerveau, pfoua. « Mais tous deux sont assez respectueux pour ne pas essayer de me prendre pour une idiote, respectueux mais surtout pas assez fou. Essayer de jouer avec moi se paye très cher... Mais tout ça tu le sais déjà n'est-ce pas, max' » Dégouté, humilié, excédé. Elle venait de dépasser les bornes. D’autant plus qu’elle savait exactement et précisément l’impact que de telles paroles pourraient avoir sur lui. Les yeux plantés dans les siens, il resta quelques secondes à la contempler. Tu veux jouer ? Jouons. Mais peut-être pas devant le fils Atwoodth… Sans quitter sa présidente des yeux, il lança à l’adresse de Zadig quelques mots, la voix hésitante : « Hep bonhomme, on va faire la chieste ? Aller ramène tes fesses mon gros, tu vas aller roupiller un peu toi. » Un pas, deux pas en arrière, et il reporta son attention sur la crevette qui s’endormait à leurs côtés. Plus la peine d’imiter les mimiques de Papa Maxwell. De toute façon, elle avait compris son jeu dès qu’il fût entré dans le bureau. Hoplà, il hissa son gros bébé jusqu’à déposer son visage contre son épaule, et direction le dodo. Pas un mot, pas un regard à Constance, il traça. Quittant le bureau avant de regagner sa chambre. « T’en fais pas, j’devrais revenir d’ici quelques minutes, par contre t’auras pas intérêt à agiter ta peluche sous mon nez où elle va finir par la fenêtre hein. » Dans son lit à barreaux, il n’accorda même pas une réponse à son tonton. Poum, dans les bras de Morphée le gros Zadig. Forcément, à courir dans tous les coins, ça crève. Un rapide sourire à l’égard de son bout d’chou endormi, et Edward reparti aussi sec en refermant la porte. Fight.

Ses nerfs allaient exploser. Pour la première fois depuis bien longtemps, Edward s’accordait quelques minutes de furie. Il était relativement rare de le voir avec la rage au ventre, si ce n’est lors du 11 septembre où en général on annule son émission quotidienne de Pokémon pour parler d’avions et de trucs politiques. Pourtant, il ne manqua pas de fermeté lorsqu’il entra de nouveau dans le bureau de sa présidente. Pas un seul bruit. Sans s’arrêter, il recroisa furtivement son regard avant de s’approcher d’elle qui trônait toujours fièrement face à lui. Une main qui vient emprisonner son poignet, l’autre posée contre sa gorge, il la projeta sans la moindre douceur contre la porte du bureau qu’il venait de refermer. Il n’était même plus ici question de haine ou de rancœur. En l’espace d’une année entière, elle l’avat fait courir, marcher. Elle s’était permise de jouer avec lui, de la même manière qu’elle considèrerait un jouet. Accumulation, exaspération… Et voilà qui nous donne un parfait petit mélange. L’expérience 626 à l’œuvre. « C’est quoi ton problème Constance ? » Prions pour qu’il n’y ait personne dans le couloir, parce que cette fois-ci, ce n’était plus en murmurant qu’il s’adressait à elle. Le souffle-court, il venait d’hurler à son égard. Dans un certain sens, elle le dégoutait. Comment se proclamer reine de Berkeley alors qu’elle n’était même pas fichue de respecter les rares hommes qui ne la considéraient pas comme une ‘’pompom girl et bitch bonne à baiser’’. En était-elle seulement consciente. « T’as pas apprécié que quelqu’un te prenne pour plus conne que tu l’es au naturel, c’est ça ? » Sa main avait glissé dans la sienne, et il s’empara de son téléphone portable. Augusto et Sandro hein. Un rapide et très bref coup d’œil vers l’écran, et il écrasa violemment sa paume contre le mur. Un bruit sourd résonna, et le cellulaire (ou du moins : ce qu’il en restait), s’écrasa au sol. Il laissa son regard divagué quelques secondes, avant de le reporter sur son visage. « Dès l’instant où tu m’as vu entrer dans ce bureau, tu savais que ce je n’étais pas Maxwell. J’suis même flatté que tu t’en sois rendue compte toute seule, preuve que finalement tu me connais un tout ptit peu plus que je ne le croyais. » Il était vrai que c’était assez étonnant de sa part qu’elle soit parvenue à le reconnaître au premier coup d’œil. Bien sûr, Constance état loin, très loin même d’être naïve. Mais qu’elle n’ait pas anticipé la réaction de son bougre d’ex petit ami face à ses paroles, c’était assez surprenant. Dans un certain sens… elle ne l’avait jamais non plus contemplé en pleine crise colérique. L’Edward Atwoodth est stupide, naïf et gamin, mais quand il boude… en général il valait mieux ranger tout objet de valeur, au risque de le retrouver en miette. RIP petit portable La Tour Dubois. « J’ai sous-estimé Constance La Tour Dubois. Bou quel indigne Iota je fais. » C’était vrai ça. Pour une fois que quelqu’un lui tenait tête.. Sans doute devait-elle bouillir intérieurement. Et d’ailleurs sa réaction et vengeance se ferait certainement sentir. Mais en attendant, pour l’heure, il souriait. Enervé, agacé, il craquait. Que ne lui aurait-il pas offert à l’époque ? Il avait été capable de changer de confrérie uniquement dans le but d’en savoir plus à propos de leur relation. Résultat : elle n’était même pas fichue de voir ça. Mais elle voyait le mal partout. Se reprenant malgré tout, c’est cette-fois une mine dépitée qu’Edward afficha. Son expression fondit. Il soupira. « Fais l’éloge de tes frangins Italiens qui sont beaux, riches et célèbres, je m’en balance. Olé ce sont des super coups au lit, tant mieux pour toi. Prends ton pied avec eux. Mais ne me compare surtout pas à Augusto. » Là était sans doute la pire des insultes qu’elle puisse lui adresser. Peut-être ne s’était-il rien passé avec Augusto. Il n’en savait strictement rien et préférait à vrai dire ne pas le savoir. Mais le comparer à ça… Etait-elle sérieuse au point de croire que leur relation était comparable à une autre ? « Tu l’aimes vraiment… c’est c’que t’as dit ? » Il relâcha doucement l’emprise qu’il avait sur son poignet. Regarde-moi. Droit dans les yeux, fixe-moi. Il dégagea sa main écrouant sa gorge en la déposant contre sa joue. Un geste de douceur dans une scène où il n’y avait pas lieu d’en avoir. « On ne doit pas avoir la même conception du mot, et ça ne m’étonne même pas de ta part. Mais ça me déçois beaucoup. »
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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: ps : i will always love you ♪ tyty&dydy ps : i will always love you ♪ tyty&dydy EmptyLun 17 Oct - 17:39

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All I want to do is be more like me and be less like you
«.Can't you see that you're smothering me, holding too tightly afraid to lose control 'Cause everything that you thought I would be has fallen apart right in front of you. Every step that I take is another mistake to you and every second I waste is more than I can take. And I know, I may end up failing too but I know, you were just like me with someone disappointed in you.»
Numb by Linkin Park
I`ve been around for a long time
▬ You're gonna have to do better than that;;
❝ I'm tired of being what you want me to be, feeling so faithless, lost under the surface. Don't know what you're expecting of me, put under the pressure of walking in your shoes.❞
Le souffle coupé, bien trop occupée à essayer de respirer pour me débattre, j'écoutais d'une oreille son plaidoyer enflammée. Un coup de pied bien placé m'aurait probablement aidé sans le moindre effort à me dégager de son emprise, cependant j'étais bien trop captivé par la façon dont il se comportait pour réagir comme je le faisais habituellement. J'écoutais ses questions et diverses balivernes embrassées et aussi loin que remontait mes souvenirs, je ne l'avais jamais vu dans un état pareil. Je n'avais d'ailleurs jamais soupçonner l'existence de cette facette de sa personnalité, lui qui était du genre à gambader et crier son bonheur tout nu dans les prairies, effacé le cliché du sage edward en paix avec lui-même, j'avais l'impression de me retrouver face à un homme totalement différent. Un triplé Atwoodth peut-être. Enchanté, Constance, destructrice de fierté masculine, énervante et agaçante bien que très sexy petite emmerdeuse, petite mais de grand talent. Je suffoquais littéralement et manqua un battement lorsque mon précieux et très dispendieux téléphone portable vint s'écraser en mille morceaux contre le mur. Au fond, je crevais de trouille, peut-être même plus que le jour où Drew s'était découvert une passion pour les armes à feu, j'avais l'impression que de colère, Edward allait échanger mon téléphone en miette contre ma tête et en finir directement, mais c'est souvent dans ce genre de situation que ma folie des grandeurs et mon pessimisme se déclenche. Depuis l'histoire Drew, j'avais tendance à croire que tout ceux qui m'étranglaient avait envie de me tuer, mais on ne pouvait m'en vouloir après tout. Cet Edward n'avait rien à voir avec celui que j'eus l'habitude de voir, comme quoi tout vient à point qui sait attendre, il était bien loin le Edward dénué de sérieux dont je m'étais accoutumée autrefois. J'étais plus surprise par sa colère, persuadé qu'il n'était pas capable d'un tel aplomb, plutôt qu'effrayé. Je fixais ses lèvres s'emporter vers de profondes accusations et une furie affirmée, la gorge serrée par l'étau de ses doigts fermes, m'empêchant ainsi de répondre du tac au tac. Heureusement, à la réflexion, car les premiers mots sortis de ma bouche n'auraient fait qu'attiser le brasier déjà bien entamé de notre conversation. Bien trop abasourdi par ses plaintes, j'écoutais ses mots avec la moitié de mon attention, l'autre étant concentré à essayer de me dépêtrer de son étreinte qui finalement, dans mon semblant de débattement, se desserra. Il avait hurlé tellement fort que le bruit avait mis en alerte les iotas présent actuellement dans le bâtiment et c'est sans peine que je pu entendre les voix distinctes de Riley, Sawyer et Malcolm, murmurants au travers de la porte. « Constance, ça va ? C'est quoi ce bordel !  » Les murmures de mes camarades, rapidement coupé par la voix rauque de Matthew qui toqua de plus belle à la porte. Le bonheur de savoir que si je lui disais ce qu'il venait de se passer, la moitié de ma confrérie passerait le porte et foutrais une bonne trempe à l'insolent petit crétin qui venait d'oser me défier. Je scrutais Edward dans un long moment de silence, je portais mes deux mains autour de ma gorge endoloris, hésitante. Faire entre Matt ou ne pas le faire entrer, là était la véritable question. Une bonne correction pour Edward et mon bonheur serait complet pour la journée. Cependant, je décidais de répondre en la faveur de mon ex petit ami. « Rien, ça n'est rien.  » annonçais-je comme si de rien n'était à mes Iota qui rebroussèrent chemin vers la salle du premier étage. Je lui adressais un regard on ne peut plus contrarié, mauvais signe lorsque l'ont sait que contrarier une La Tour Dubois, La Tour Dubois entamait de houleuses hostilités. Mes lèvres se serrèrent, sur l'instant je le détestais tellement qu'avec l'élan de frénésie qui me saisissait à la gorge, j'aurais sans doute pu le tuer, du moins l'amocher. D'ailleurs, avant de prononcer quoi que ce soit, l'un des mains massant auparavant le creux de mon cou partie directement s'écraser sur l'une de ses joues. Le souffle encore un brin haletant, c'était bien la première fois qu'on m'énervait au point de prendre une bonne baffe dans le visage, j'étais le genre à détruire avec les mots, pas avec les gestes, mais pour lui je faisais volontiers l'effort, en mémoire à mon défunt téléphone au moins. « Ne refais jamais ça.  » Je venais de crier sans m'en rendre compte, cela sonnait comme un ordre, car c'était un ordre. Jamais on ne m'avais parlé comme ça, jamais on ne me parlerait comme ça encore. Le seul ayant osé me traiter de la sorte reposait depuis quelques jours dans un cimetière Suisse et cela n'était pas pour faire mon malheur. Mon père resterait le seul homme à pouvoir contrôler ma vie et encore, je m'étais efforcé depuis vingt et un ans à lui mettre des troncs d'arbres dans les roues, cela n'était pas pour me prendre une leçon de la part d'Edward Atwoodth, ex petit ami fâché, coléreux à ses heures, gamin farceur à plein temps.

Finalement, mon regard changea du tac au tac, de la surprise, j'adoptais un regard noir, presque diabolique pour l'occasion, aucun sourire, juste une colère monstre que je devais prendre avec pinces, grâce, calme et une grande classe. Je n'étais pas le genre à crier, lui avait épargné de se prendre un séjour à l'hôpital en éloignant mes confrères Iotas, mais cela ne signifiait en rien que je l'épargnais, plutôt que cela allait être pire. Je me redressais pour lui faire front. « Maintenant...  » annonçais-je d'une voix mystérieuse bien que veloutée, dans un quasi-ronronnement. Ayant remarqué depuis un petit instant qu'il tenait toujours d'une main l'un de mes poignets, d'un geste vif, je lui empoignais de la même main l'avant-bras et lui retournait le bras dans le dos. Simple, classique et efficace, un bras coincé dans le dos, je le fis basculer face contre le bois brut de mon bureau de présidente. Un seul mouvement vers le haut et il pouvait se mettre à hurler de douleur, moi lui casser un bras et ça, ça s'appelle maitriser. Lui, le visage collé contre le sommet de mon bureau, quasiment allongé sur le ventre, étalé de tout sont long sur mon magnifique bureau. Moi, tenant fermement son bras dans son dos, m'amusant à le faire plier en quatre histoire d'entendre de délicieux petits gémissements de douleur. Histoire de bien m'installer pour l'interrogatoire, je montais à califourchon sur lui et entamait les discutions. « Tu quémandes des réponses à tes questions ? Faisons cela étape par étape, veux-tu ?  » Question de rhétorique, je ne lui laissais pas le choix, forcément, j'étais le maitre de cérémonie, je décidais donc de la marche à suivre, jusqu'ici en toute logique. N'était-il pas connu que j'étais le maillon fort et lui le maillon faible ? Bien. «  Mon problème, c'est toi qui essaye de te faire passer pour quelqu'un que tu n'es pas dans le simple but de m'espionner. Ne prétends pas le contraire, sinon les bras t'en tomberais. Du mois, l'un de tes bras. Réflexion faite, ce serais juste de ma part de te fracturer ça un bon coup, vu l'état actuel de mon téléphone.  » L'air de rien, je commençais mon petit monologue, me retraçant ainsi dans l'esprit ses hurlements étapes par étapes, histoire de ne pas omettre le moindre détail. En réalité, je répondais à ses questions, cependant mes réponses soulevaient d'autres questions dont je mourrais d'envie de connaître par avance les réponses. Après tout, il faisait son petit théâtre personnel au sein de ma confrérie, mais les raisons qui le poussait à faire pareille esclandre m'étaient encore inconnus. Soit, tout vient à point qui sait attendre il paraît. Mes prunelles dérivèrent un bref instant vers le sol, ci git le tout dernier Iphone et en me détournant de ce bien piètre spectacle, je donnais un accoue dans le bras d'Edward, direction douleur et souffrance. Where was I again ? Oh yeah wait. « Plus conne que je le suis au naturel ? Allons Edward, je te pensais plus inventif que cela. Si j'étais aussi conne, je me serais laissé berner par ton piètre jeu de comédien.  » lâchais-je en même temps qu'un petit rire sarcastique, au moins cela avait eut le mérite d'agrémenter ma journée en diverse farce, c'était déjà cela de pris. Conne, Conne, tu t'es pas vu mon pote j'ai envie de dire. J'eus envie de lui demander qui était le con de nous deux à présent et si la texture de mon bureau était à son goût, mais finalement qui étais-je pour me laisser dépasser par trop d'ironie et de moquerie ? Tout en finesse La Tour Dubois, tout en finesse. « Ensuite. Oui, je te connais, apparemment je te connais plus que tu ne me connais, auquel cas tu n'aurais jamais tenté pareil mise en scène et crise de colère. Ironique, n'est-ce pas ? » poursuivais-je. L'ironie, que dis-je, le comique de situation ! Était qu'à présent j'avais l'impression de plus le connaître que lui ne me connaissait, bien que je lui concède qu'il n'était pas évident de me cerner mais soit. Sachant que j'étais maitre et qu'on m'obéissait, jamais on n'outrepassait ma volonté, il avait été fou de jouer à l'ex petit ami en colère avec moi. « Un iota indigne ? Ne sois pas aussi présomptueux Edward, tu n'es pas un vrai Iota. Ne t'habitue pas à ses lieux, cet endroit n'est pas fais pour les imposteurs, donc tu peux prendre ton indignité sous le bras et retourner chez tes copains bleuet à tête d'ampoule lorsqu'il te plaira. Personne ne te retiens ici si tu ne t'y plait pas. » Ça c'est fait, t'es pas content, tu dégages. Je ne lui avais pas demandé d'être ici, encore moins de s'infiltrer, alors si la visite lui avait déplu, fort bien, retour maison mon pote. En tous les cas, j'étais convaincue que Nathaniel et Fleur, si je leurs expliquais le comportement de l'Atwoodth, serait ravis de venir le chercher. Par ailleurs, il était censé être encore un Alpha. Un alpha qui met les voiles sans prévenir personne, ça sentait la punition à plein nez. Ah douce saveur qu'est la victoire par facilité. Maintenant arrivait la partie qui fâche. « Non, je te ne comparerais pas à Augusto. Lui n'a pas besoin de jouer la comédie pour me demander ce qu'il a a me demander. Tout ce que tu avais à faire était de me demander ce que tu voulais savoir Edward, à la place de monter ton petit théâtre personnel. Cela t'aurais épargné du temps perdu, une bonne crise de nerf et un téléphone hors de prix à racheter à ton ex petite amie. » Ma voix auparavant relativement amusée, ironie, on ne peut plus sarcastique se transforma en une voix plus cruelle, plus venimeuse. J'insistais sur tous les détails, un petit pique de colère me saisissant à la gorge et ressortant dans mon flot de paroles. Au passage j'appuyais bien sur EX petite amie, car il était clair qu'à l'instant présent, le ex restait la valeur sûre de cette appellation. Allez, ne t'inquiète pas Eddy, c'est bientôt terminé, retiens tes larmes encore quelques secondes de plus avant que Constybitch ne te libère de ta douloureuse prison. « Et pour terminer, petite note personnelle. Tu ne t'es jamais demandé comment j'arrivais à me faire respecter dans une confrérie à majorité masculine ? Well, a entendre tes petits gémissements suppliciés, je crois que tu as compris l'idée maintenant.  » Au moins les choses étaient claires. J'étais loin d'être la guillerette et on ne peut plus heureuses personnes qu'il avait connu par le passé, entre temps j'étais passé par la case rupture, presque morte, mort d'un proche et j'en passe. Je n'avais plus aucune patiente et le peu de sympathie que je pouvais éprouver à l'égard de certaines personnes s'était probablement envolé. Lorsque fut un temps j'avais été part time nice, désormais j'étais full time bitch et la seule personne encore capable de me faire reprendre raison et me faire revenir au mode gentille à l'occasion venait de quasiment m'étrangler et me hurler dessus. Je poussais sur son bras une dernière fois pour le plaisir, histoire de lui laisser un douloureux souvenir pour les jours à venir et finalement descendais de mon perchoir, le laissais se relever, relâchais légèrement son bras pour le laisser se remettre de sa courbature aggravante.

Chaque chose à sa place, encore une fois, démonstration par A + B qu'on ne contrarie pas Constance La Tour Dubois, même lorsqu'on s'appelle Edward Atwoodth. Je levais les yeux au ciel, relâchant complètement son bras endoloris, m'asseyant à mon tour sur le bureau. « Tu l’aimes vraiment… c’est c’que t’as dit ? » Je me rendais compte que j'avais peut-être trop poussé le vice pour ce coup-là et que mes paroles précédents la grande décadence avait été savamment dosées par mon gigantesque égo pour le blesser. Chose que depuis aujourd'hui, je m'étais toujours évertuée à ne pas faire, blesser et le décevoir étaient les choses que je m'étais interdites à son égard parce que outre les apparences que je donnais quant à notre '' relation '' il était bien la seule personne pour qui je n'aurais de cœur à l'ouvrage si je devais le blesser et le décevoir. L'effet Edward Atwoodth commençait à reprendre sa place, je levais au ciel, désespérée par mon propre comportement, il l'avait totalement cherché, mais cela valait bien toutes les fois où je l'avais cherché à la réflexion. « Non, j'ai dis ça parce que je savais que ça allait t'énerver. » avouais-je à demi-mots, d'un ton on ne peut plus calme, une pointe fatiguée et usée par cette conversation. Je savais où toucher pour le blesser et aujourd'hui je venais de faillir à tous mes objectifs le concernant, poussait un profond soupir, rien que de m'avouer vaincue me gonflait, même si je gagnais la bataille, la guerre commençait à devenir réellement pesante, si on pouvait parler de guerre entre nous bien entendu. Je lui adressais un regarde à moitié désolée, c'était tout ce que je pouvais offrir, des excuses orales de ma part apparaitraient probablement le jour où je serais à l'article de la mort et encore. « On ne doit pas avoir la même conception du mot, et ça ne m’étonne même pas de ta part. Mais ça me déçois beaucoup. » Mon regard se détourna vaguement vers l'horloge, puis vers mon ordinateur, puis vers mon portable en miette. Blessé et déçus, aujourd'hui carton plein pour Constance ! J'avais de quoi être fière, n'importe qui d'autres, cela m'aurait grandement amusé mais lui, j'avais plus peine qu'autre chose, comme quoi il était sans conteste différent à mes yeux. Blessée moi-même de l'avoir déçus et qu'en plus il me le dise ? Absolument . Chance de l'avouer ? none. Je poussais un soupire, en guise de réponse, l'attrapait par le bras, l'attirait dans mes bras et le forçais à se baisser au niveau du bureau sur laquelle j'étais assise pour l'embrasser. Un baiser passionné, à la Constance, je l'embrassais une fois, deux fois, trois fois, mes mains glissèrent de ses bras jusqu'à son cou, ses cheveux. je renchérissais jusqu'à plus de souffle et finalement décrochais ma bouche de la sienne, offrant ainsi maigre compensation pour un bras endoloris pour les jours à venir. « Si c'est ça que tu venais chercher en te déguisant en Iota, then done. Sinon prends ça comme un baiser d'adieu si tu veux, mais je ne parlerais pas de ma conception du mot aimer aujourd'hui.  » ni demain, ni jamais. Je n'aimais pas, du moins j'essayais de m'en convaincre. Je n'aimais personne cependant j'avais un mal fou à coller un mot sur ce que je pouvais ressentir pour Manon par exemple, pour Matt, pour Augusto. De l'amitié certes, mais enfin, l'amitié est un sentiment, je ne fais pas dans le sentiment, boucle fermée. Alors Edward, qui pouvait coller un mot sur ça. Personne de vivant vraisemblablement. Têtue ? Absolument. « Et si tu veux un conseil, arrête de poursuivre quelqu'un qui va te décevoir, comme tu le dis, si tu veux te donner la chance d'être heureux. Sinon l'amour va continuer à te faire faire des choses dingues.  » Comme péter des téléphones par exemple. Et des choses dingues, il en faisait des tas !


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MessageSujet: Re: ps : i will always love you ♪ tyty&dydy ps : i will always love you ♪ tyty&dydy EmptyJeu 20 Oct - 12:16

ps : i will always love you ♪ tyty&dydy Dydy-2de0f00 ps : i will always love you ♪ tyty&dydy Ps-i-love-you-2de0f15 ps : i will always love you ♪ tyty&dydy Tyty-2de892b
Why can't I be the cute, carefree Irish guy who sings all the time ? Because you can't sing without making dogs bark ?
«... The hours I spend with you I look upon as sort of a perfumed garden, a dim twilight, and a fountain signing to it...you and you alone make me feel that I am alive...Other men, it is said, have seen angels, but I have seen thee and thou art enough... »
george moore
(présentation © minam)

Il y a de cela un an, elle poussait des injures à son égard alors qu’il la portait sur ses épaules. Elle lui sautait dessus, toutes griffes sorties, afin de lui soutirer son McWrap fraîchement commandé. Elle le bousculait dans le but de gagner la course dans laquelle ils s’étaient embarqués. Nostalgie. A croire qu’en l’espace d’une seule année, chacun avait pris deux chemins bien différents. Elle avait choisi de conserver sa réputation de reine indétrônable, il était resté l’éternel enfant immature de l’université. En bref : deux personnalités qui n’ont désormais plus rien à partager si ce n’est disputes sur disputes. Et aujourd’hui... elle était vraisemblablement partie pour lui apprendre la beauté de la pratique des arts martiaux. Détrôné en l’espace de quelques secondes à peine, Edward se retrouva face contre le bureau, un bras coincé dans le dos. Finalement, il n’aurait peut-être pas dû sous-estimer les capacités physiques de son ex petite amie. Dominé par une femme. Ce n’était pas comme s’il n’en avait pas l’habitude, mais pour le coup.. la scène était on ne peut plus honteuse pour lui. Il grognait, retenant tant bien que mal les gémissements qui menaçaient de sortir. Bon Dieu, que c’était douloureux. Forcément, qui dit présidente Iota dit biscotos sous la tenue de cheerleader. Le moindre petit mouvement de sa part le faisait littéralement grimacer. Aoutch. Et à côté de ça, elle en profitait pour énumérer tranquillement les réponses à ses précédents dires. Bah voyons. A dire vrai, il écoutait d’une oreille sourde les mots qu’elle pouvait bien lui adresser. Trop occupé à tenter vainement de se débattre. Edward Atwoodth prit comme un petit poulet par Constance La Tour Dubois, humpf. Et bien entendu, question d’orgueil, elle se délectait du spectacle en jouant cruellement son jeu. Piètre jeu de comédien, c’était peu de le dire. Néanmoins, en attendant c’était toute la confrérie qui croyait au retour de Maxwell chez eux. Piètre jeu ou pas, les rouges restaient une confrérie bien… niaise. Chose qu’Edward s’apprêta à renchérir d’ailleurs, coupé néanmoins par un mouvement brusque de la part de sa tortionnaire. Garce. Il se pinça la lèvre inférieure, lâchant un léger couinement en guise de soumission. Ok ok, continue donc ton baratin. Ses paroles s’enchaînèrent, au même rythme que les rires sarcastiques et les tortures. Mais à dire vrai, si la douleur physique était belle et bien présente, par la suite, son bras fut tellement endoloris qu’il ne parvint même plus à le sentir. Abstraction de la douleur… Ou tout du moins, de celle-ci. Puisqu’à vrai dire, pour une fois soumis à l’écoute de sa partenaire, il s’imprégnait sans un mot des baffes orales qu’elle lui envoyait. C’était à se demande qu’est-ce qui faisait le plus mal. Le bras tordu ou les phrases injurieuses ? Point d’interrogation. Le visage blême, il ne se débattait plus mais subissait en silence. Bataille gagné Constance. « Et pour terminer, petite note personnelle. Tu ne t'es jamais demandé comment j'arrivais à me faire respecter dans une confrérie à majorité masculine ? Well, a entendre tes petits gémissements suppliciés, je crois que tu as compris l'idée maintenant. » Ladybitch. Elle relâcha légèrement son bras avant de venir se poser paisiblement à ses côtés. Fière et victorieuse. Du La Tour Dubois tout craché. Lâchant un lourd soupire, Edward fini par reprendre peu à peu ses esprits en ramenant son bras (ou du moins ce qu’il en restait). God, il venait au moins de vivre là les pires cinq minutes de sa vie. Se massant brièvement l’épaule tout en affichant une moue contrariée et douloureuse, il tâcha d’inspirer profondément. Si un bref élan de colère venait de l’envelopper, il tenta de mettre de côté toute idée sauvage à l’intention de sa camarade. Ce n’était plus en conflit que ça risquait de dégénérer, mais bien en meurtre. De là après à dire qui sortirait vainqueur.. c’était une toute autre chose. Finalement, il s’installa à quelques centimètres à peine de l’endroit où elle trônait. Sa main valide allant et venant le long des articulations de son bras à moitié arraché. Vengeance. Les yeux rivés au sol, il s’apprêtait à répondre à ses excès de violence avant qu’elle ne prenne finalement la parole.

« Non, j'ai dis ça parce que je savais que ça allait t'énerver. » Plait-il ? Eddy releva brusquement le visage vers elle. Inattendu comme aveu.. Et par-dessous tout : inhabituel de sa part. Il croisa furtivement son regard, essayant d’y déceler une quelconque once de sarcasme. Rien. La bouche entrouverte, pour le coup, il demeurait déstabilisé. Les femmes resteraient à jamais un bien grand mystère pour la gente masculine. Un coup je t’arrache un bras, la seconde suivante je redeviens toute gentille. Mensonge ou pas, pour le coup, il fut touché. Un léger sourire se profila au coin des lèvres sans qu’il ne sache quelle réponse lui apporter. Bien sûr, elle ne s’excuserait pas, mais savoir qu’elle avait simplement cherché à l’énerver était bien plus rassurant que savoir qu’elle éprouvait réellement quelque chose pour l’un des jumeaux Pelizza Da Volpedo. Et allez savoir pourquoi : elle semblait tout aussi ébranlée que lui. Serait-ce de la culpabilité qu’elle osait lui dévoiler là ? Inclinant légèrement la tête, Eddy la fixa quelques instants. Sceptique. Et puis elle prit les devants, et sans savoir pourquoi ni comment, le voilà qui se retrouvait allongé sur le bureau, Constance par-dessus, ses lèvres plaquées contre les siennes. Surpris, agréablement surpris. Edward ne manqua pas d’étouffer un gémissement alors qu’elle passait une main le long de son bras endoloris, avant de caresser ses cheveux. En vrai chaton qu’il était, le voilà qui ronronnait de plaisir. Une poignée de baisers, sans justificatif. Une belle manière de s’excuser. « Si c'est ça que tu venais chercher en te déguisant en Iota, then done. Sinon prends ça comme un baiser d'adieu si tu veux, mais je ne parlerais pas de ma conception du mot aimer aujourd'hui. » Oui et non. Ce qu’il était venu chercher, c’était tout simplement la vérité. Et peut-être aussi une nouvelle identité tant qu’à faire. Se glisser dans la peau de quelqu’un qu’on n’est pas est une drôle de manière d’en apprendre plus sur son entourage. Guettant fixement la moindre petite facette de son visage, il restait néanmoins de marbre. La dernière fois qu’elle l’avait embrassé de cette manière, elle en avait profité pour jouer quelques heures avec lui avant de disparaître au petit matin. Fausses idées ou pas, les faits étaient là. Bien que servir de joujou sexuel à Constance en soit n’était pas une mauvaise chose, cela restait relativement dégradant pour un homme ayant des sentiments à son égard. Le seul sans doute, puisqu’il était bien connu qu’aimer la présidente des rouges n’était pas une chose aisée… et c’était peu d’le dire. « Et si tu veux un conseil, arrête de poursuivre quelqu'un qui va te décevoir, comme tu le dis, si tu veux te donner la chance d'être heureux. Sinon l'amour va continuer à te faire faire des choses dingues. » Il sourit, amusé. Des choses dingues. Ils avaient autrefois passé leur temps ensembles à faire des choses dingues, sans queue ni tête. Les temps avaient bien changé. Et pourtant, étrangement, grâce à quelques mots et une paire de baisers, elle était parvenue à le soudoyer d’une toute nouvelle façon. Passant ses bras autour de ses hanches, il lui interdit gestuellement de bouger. Teu teu teu, restes là. Depuis le temps que je te cherche. Amenant une main contre sa joue, il dégagea tout naturellement l’une des mèches bouclées qui avait osé s’égarer sur son visage. Bouh, que t’es jolie. Les yeux brillants, il la regardait sans pour autant la dévisager. A mi-voix, il reprit la parole. « Bah tu sais.. Si je faisais pas des choses dingues, j’m’appellerai Maxwell. Et tu serais pour moi que ma meilleure amie. Alors ouais, dans le fond, ça me va d’être timbré. » Être le meilleur ami de Constance. Inimaginable. D’ailleurs, la question de savoir comment elle faisait pour différencier les deux jumeaux Atwoodth resterait un éternel mystère pour lui. Physiquement semblables, mentalement opposés (si ce n’est au sujet des enfants où étrangement, l’accord était parfait). A côté de cela, il lui accorda une moue digne des plus mignons bambins. Tronche à la Zadig, hoplà. Sans pour autant oublier la raison qui les avait poussé à en venir aux mains, il lâcha, baissant les yeux : « Mais tu m’as laissé en plan l’autre jour ! C’était pas cool du tout. » Les traits tirés, il esquissa néanmoins un bref air ironiquement contrarié. « En plus t’avais repris tes ensembles bleu ET rouge, j’en avais même pu pour moi. » Si elle culpabilisait déjà pour une chose, pas la peine de remettre de l’huile sur le feu. Constance était une garce insupportable les trois quart du temps ; mais le quart restant, en générale, il se pouvait qu’avec un peu de chance elle redevienne la Tyty qui l’avait charmé. Occasions rares mais qui, lorsqu’elle se présentait, ne manquait pas d’être savourée. Il n’y avait qu’à ses côtés, qu’avec elle qu’Eddy pouvait délibérément faire le pitre et se montrer sous son véritable profil. Qui voudrait d’un bébé comme ami ? En dehors d’une poignée d’exception, le cercle social du plus jeune des jumeaux restait relativement… restreint. Pas de meilleure amie, quelques bons potes chez les Iota, en dehors de ça… Constance. Un bisou sur la joue et il continua sur sa voix, expliquant posément le pourquoi du comment. La raison qui l’avait poussé à se faire passé pour celui qu’il n’était pas. « J’voulais juste savoir ce qu’il en était, vu que j’étais persuadé que tu te confierais à Maxwell à propos de notre relation. » Haussement d’épaules. Ses intentions n’avaient jamais été plus honorables qu’en cet instant. « On a pas besoin de se comporter comme un couple si c’est qui te fait peur. J’m’en fou moi, j’veux pas non plus que tu m’appelles ‘’mon nounours d’amour’’ et qu’on ait des enfants et qu’on se marie…» Bon, ça, c’était cadeau. Juste pour le plaisir de la voir lui adresser sa petite moue du ‘’ouais c’est ça, fou toi de ma gueule’’. En dehors de ça, il n’y avait pas besoin d’appartenir aux alphas pour comprendre que Constance avait on ne peut plus de mal avec les relations en couples. Surtout depuis l’accident survenu à noël dernier. Puisque mine de rien, depuis ledit accident, jamais elle ne s’était remontré agréable avec lui (excepté la soirée sous les draps). Jeu de rôle ou raison particulière à ce comportement, il n’obtiendrait sans nul doute jamais réponse à sa question. Mais l’espoir faisait vivre après tout.

Malgré cela… un enfant reste un enfant. Remuant légèrement son bras douloureux, Eddy inspira un grand coup avant de ramener la situation à son avantage. Un furtif baiser et hoplà, il retourna littéralement Constance comme une crêpe. Petit rouler bouler : elle en dessous, lui au dessus. Et bonus : il lui maintenait fermement les poignets. Une manie chez notre homme. Si jamais l’envie lui prenait de cavaler, sait-on jamais. Au pire, si elle se mettait à crier ‘’au viol’’, il lui couperait l’envie d’hurler à sa propre manière. A califourchon, il souriait niaisement. « VENGEANCE, BOUAHAHA. J’te domine Présidente des rouges. Tu m’échapperas pas. » Oh ça non. Tenant d’une ferme main les deux poignets de sa rouge juste au dessus de sa tête, il avança son visage. Fin d’après-midi. Leurs deux ombres inondaient le bureau et une étrange ambiance s’y déposa. Son nez posé contre le sien, il croisa une dernière fois son regard de biche. Touché coulé. Il l’embrassa une nouvelle fois. Plus posé, plus doux, il prit le temps de savourer un plaisir devenu rare. Finalement, il relâcha sa prise, déposant de part et d’autre du bureau ses deux mains, tiquant toutefois au contact du bois contre son bras tordu. Pour ça, elle allait payer. A la une, à la deux, à la trois ! Passant ses deux bras sous le dos de la présidente, il l’embarquait avec lui. Debout, Constance dans ses bras, une main soutenant ses épaules, l’autre sous ses genoux, il vacilla légèrement avant de se stabiliser. Ouch, bobo le bras. Tant pis. L’avait qu’à manger moins de gâteaux aussi la La Tour Dubois. Quitte à passer pour le plus niais des Iotas, il souriait doucement avant de s’avancer le long de la pièce. « C’est pas facile d’être ton ami Constance La Tour Dubois. » Et encore plus difficile d’être ton (ex) petit ami. Redéposant madame au sol, aux côtés du bureau qu’ils avaient quitté, Edward prit place sur sa chaise. Tendant les jambes, il posa les pieds sur le meuble face à lui. Il était bon d’être président finalement. « Si je te rachète un mega portable avec un super design de la mort qui tue, tu m’offriras un Stitch qui chante à moi aussi ? » En fait, c’était même pas à négocier. C’était soit ça, soit il allait piquer la peluche de son neveu.. ce qui en soit serait un acte vraiment horrible. Là, elle pourrait culpabiliser. Les sourcils haussés, il jouait l’innocent. A vrai dire, noël approchait à grand pas. Avec un peu de chance, peut-être pourront-ils le passer ensembles ? Les idées de cadeaux seraient au rendez-vous, d’autant plus qu’une vague idée lui trônait en tête depuis plusieurs mois.
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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: ps : i will always love you ♪ tyty&dydy ps : i will always love you ♪ tyty&dydy EmptyJeu 27 Oct - 17:14

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CONSTANCE & EDWARDI'm sorry I bit you... and pulled your hair... and punched you in the face... - Laisse moi mourir tranquille... - S’il te plaît Lilo ! L’éducateur sera là dans quelques minutes ! Attend que j’ouvre cette porte Lilo tu vas le regretter ! Je vais te mettre dans le mixeur appuyer sur purée et te servir en tourte à l’éducateur et quand il dira « hummm c’est délicieux quel est votre secret ? » je répondrai... de l’amour et de la tendresse..» - Flyin by on the Hawaiian roller coaster ride . .♥.
Reprendre le contrôle d'une situation qui part à son désavantage complet. J'avais beau avoir été désarçonnée l'espace d'un instant par la réaction vivace de mon ex petit ami, je savais reprendre le contrôle dès lors qu'une faille apparaissait. La fin de sa supplique avait annoncé l’accalmie après une violente tempête et résultait de cette accalmie soudaine, une réaction vive de ma part, un bras soumis à ma ruse et un si joli visage communiant avec le bois d'ébène d'un bureau présidentiel, mon bureau présidentiel. Ce genre de situation d'ordinaire m'offrait de bon moment de délectation, la maîtrise d'autrui ravivait l’ego, surtout lorsqu'il s'agissait d'un homme et mieux encore, le mien. J'avais beau dire, Edward m'appartenait en quelque sorte, cependant c'était là bonne part de mon jardin secret, jamais on ne devinerait ma tendance possessive envers Edward Atwoodth. Son visage goûtant la force iota et son bras menaçant de céder sous la pression que je lui infligeais, un rire mégalo de ma part ne surprendrait probablement personne. Cependant j'avais déjà été beaucoup plus vive que cela, je veillais à ne pas trop en faire niveau tour de force, sachant qu'après soit j'allais prendre un revers, soit il allait se mettre à pleurer et même si niveau pleure j'étais complètement hermétique, là encore lorsqu'il s'agissait d'Edward, mon comportement variait. Voir Edward pleurer, voilà comble d'un supplice devant laquelle je ne pouvais rester de marbre, à mon plus grand dam. Quand bien même, nous n'en étions pas là, loin de là, mais même par précaution je préférais encore étouffer l'histoire dans l’œuf et relancer sur une note plus légère qu'une dispute apocalyptique, plutôt que de supporter ses reproches et sa colère plus longtemps. Note légère, je reprenais sur un petit aveux, m'étouffais presque en le formulant bien que cela reste de l'ordre du détail, je savais qu'il adorait les aveux, venant de ma part, c'était comme recevoir un cadeau de noël, je donnais si peu mais recevait tellement que lorsque j'offrais, tout avait une saveur différente, du moins je m'en persuadais, après vérité ou non, ça concernait les autres. Et mon petit aveux fonctionnait, d'un climat électrique, la pièce revenait à un semblant de normal, en apparence tout du moins. J'avais trop donné dans le dégradant, du moins assez pour aujourd'hui alors autant ramener un calme plat si je voulais rentrer à la maison au plus tôt et si possible, en un seul morceau. Il souriait à mes dires, signes que de son côté le calme ambiant reprenais place et c'est bien cela qui m'indiqua que je réussissais, une fois de plus, dans mon petit exercice de manipulation sentimental. C'était mieux pour lui, pour moi, discuter calmement m'était plus agréable que de devoir supporter des braillements estomaqués dès qu'on ouvraient la bouche. Plus, bon à supporter, au moins en ce cas, il ne m'étranglait plus. Ça aussi, ça allait se payer cher, ma gorge dorénavant enrouée valait bien plus qu'un bras endoloris, on ne touche pas Constance La Tour Dubois, sauf pour la caresser bien évidemment. Je me laissais docilement caresser, d'ailleurs, sa main au contact de mes joues tièdes, je le fixais, neutre a toute circonstance, se voulant neutre à toute douceur sans pour autant complètement y arriver. Mes prunelles croisèrent les siennes, piqués par son regard, je m'assagissais presque instantanément et me laissait docilement guider par ses mots adorablement mièvres. « .« Bah tu sais.. Si je faisais pas des choses dingues, j’m’appellerai Maxwell. Et tu serais pour moi que ma meilleure amie. Alors ouais, dans le fond, ça me va d’être timbré. » » Que sa meilleure amie, c'était déjà ça de gagné surtout avec moi. Autant je me plaisais à n'aimer personne et à n'accorder d'importance qu'à de rares privilégiées, autant mes liens d'amitiés véritables restaient les chefs d’œuvres de ma vie, je me savais être une excellente amie lorsque je le voulais, compensant ainsi le fait que je sois une bien piètre petite amie et complètement rébarbative quant à la notion d'engagement. J'étais une bonne amie, mes seuls amis étaient précieux et n'aurait rien à affronter dans la vie tant qu'il ne me décevrait pas, je donnais beaucoup en amitié, trop peu en amour, c'était bien là ma façon de compenser. « Tu ne serais jamais comme Maxwell, avec ou sans brin de folie. » annonçais-je avec un brin d’aplomb. Sachant bien évidemment que cela n'était pas une tare de ne pas ressembler à son frère évidemment, Maxwell était fantastique mais il y avait une raison qui faisait que je préférais Edward à son frère. Il était unique, un genre qui le définissait lui-même et non copiable, ce qui faisait tout l'attrait de sa personne. Quel jumeaux ne vivait pas dans la crainte d'être confondus avec son frère ? Quoi que, ressembler soit à Edward et son brin de folie, soit à Maxwell et son tempérament attentionné, dans tous les cas on partait gagnant, les deux exemplaires étaient on ne peut plus fantastique, tout est une question de goût. Encore une fois, ma supplique n'avait rien de péjoratif, Edward n'avait simplement rien à envier à son frère et donc, en aucun cas, n'avait d'excuse pour vouloir se faire passer pour lui. « Oh tu sais, je suis une bien mauvaise petite amie, mais niveau amitié je pense tenir la route avec les rares amis que je possède.  » et évidemment, je pensais à ma plus grande et sûrement ma seule vraie grande amie, ma petrov-versier. Autant je n'avais d'attention pour personne si ce n'est elle, mais tout mon sens de l'amitié se définissait par son prénom, elle ne s'était jamais plainte de notre amitié, au contraire, ce qui introduisait le fait A+B, j'étais une bonne amie, du moins, lorsque je le voulais, c'est à dire très rarement, trop rarement peut-être. Cependant avoir Edward en ami, huh, plutôt ne l'avoir en rien du tout, je tirais une légère grimace, Maxwell était mon meilleur ami, à la même image qu'Aymeric pouvait l'être, cela resterait ainsi, Edward avait sa place bien précise dans mes pensées cependant que je me refusais à la lui attribuer et à le lui avouer, mon mien. Blottit par '' obligation '' dans ses bras, bien que je ne cherchais pas à me dépêtrer de son étreinte, je contemplais ses traits changer au gré de ses paroles, contrastant ainsi avec son excès de colère précédent, ah souvent femme change, mais l'homme, on en parle même pas.

« Mais tu m’as laissé en plan l’autre jour ! C’était pas cool du tout. » Ah, la tant attendu confrontation. Je n'avais eu de cesse de m'imaginer cette situation, la façon dont il aborderait mon départ prématuré et précipité lors de notre dernier intermède. Je le concevais bien, j'avais mal agis ce jour-là cependant j'avais été prise de cours par les événements et m'étaient vu contrainte de le laisser seul dans les souvenirs de la veille. Aussi, je m'étais surprise à imaginer ce qu'il se serait passé si je n'étais pas partie, si fleur mais surtout père ne m'avait pas offert l’échappatoire en or à mes tribulations nocturnes. Je l'imaginais, puis finalement laissait ça se perdre dans un destin que je n'avais pas choisi, grand bien en face à la destinée. Une fois de plus, je me laissais aller à un regard sur ses traits, toujours blottit dans ses bras, l'une de mes mains vint lui recoiffer une mèche de cheveux dépassant du reste de sa masse châtain. « Il y a des contre temps à lesquels moi-même je ne peux échapper.  » répondis-je d'une voix veloutée bien qu'un brin désintéressée, l'envie de lui proposer de ne pas en parler persistant à m'imposer sa volonté. Je n'avais en aucun cas envie d'utiliser la mort de mon père comme excuse, par ailleurs, je n'avais aucune excuse à formuler. Edward n'avait pas à se faire passer pour son frère, je n'avais pas à fuir comme je l'avais fait au petit matin lors de notre dernière rencontre, ainsi je préférais laisser cela au ex æquo. Il ne saurait jamais pourquoi j'étais partie, je m'en sentirais totalement bien, lui peut-être pas, mais c'était comme ça, à prendre ou a laisser. C'était comme le prénom de celui qui m'avait menacé de mort ce soir de noël, Edward ne saurait jamais. Le cœur d'une femme est remplis de secret, dixit unknow author. « En plus t’avais repris tes ensembles bleu ET rouge, j’en avais même pu pour moi. » Évidemment. Je lâchais – enfin – un bref petit rire, rien de bien grandiose, mais cela différait au moins de mon habituel air froid. « Ils étaient à moi, il était donc normal qu'ils retournent se loger dans mon dressing. Mais si tu faisais le ménage plus souvent chez toi, tu aurais remarqué que mon uniforme de Cheerleader est encore dans ton appartement. Je le veux fraîchement sorti du pressing et posé sur ce même bureau que tu vois-là pour samedi matin au plus tard, je vais en avoir besoin. » Une mission proposée, à laquelle il ne devait pas faillir par ailleurs, mon ensemble de cheerleading était à mes yeux comparable à la blouse pour le médecin, a robe noir pour l'avocat. Rendre l'uniforme à la forme.

« J’voulais juste savoir ce qu’il en était, vu que j’étais persuadé que tu te confierais à Maxwell à propos de notre relation. » Et quelle mauvaise manière il avait employé. A croire qu'il avait encore beaucoup à apprendre sur les filles avant de se proclamer espion prestidigitateur chez les Iota. Cependant je ne pouvais lui en vouloir, nous étions dans le flou total depuis bien longtemps, il ne savait pas ce qu'il voulait, je ne savais pas ce que je voulais et nous nous perdions dans nos multiples conversations décalées, nos disputes, nos bagarres, nos réconciliations. Au final plus personne ne savait où aller et j'avais l'impression que nous cherchions chacun la main de l'autre pour nous guider vers le droit chemin, le bon chemin. « Pourquoi me confierais-je à quelqu'un qui a décidé d'aller voir ailleurs si le soleil brillait plus fort. Maxwell n'est plus en bonne position pour essayer de me soutirer quoi que ce soit, toi déguisé en lui encore moins. Je ne me confie à personne à propos de notre relation, sache-le. La seule personne à qui tu peux demander quoi que ce soit vis-à-vis de '' nous '' c'est moi. » et cela n'était pas un mauvais signe loin de là, que je ne confie rien sur nous à d'autres s'entend. En général je n'avais rien à cacher, m'amusait même à confirmer certaines rumeurs lorsque je les savaient bonne pour ma côte de popularité ou que sais-je encore, cependant Edward restait sans conteste mon sujet sensible et dès lors que l'ont me questionnais sur lui, ma seule relation sérieuse vérifiée sur le campus, je m'arrangeais pour étouffer les questions dans l'œuf ou bien je changeais de conversation de manière assez subtile pour qu'on ne le remarque pas. Cela marchait à chaque fois, pour combien de temps encore, ça je ne saurais dire, mais tant que cela fonctionnait, je continuais à la bonne vieille méthode. Seulement même si je lui affirmais une fois encore que s'il avait des choses à demander sur nous, c'était à moi seule qu'il devait le faire, je n'étais pas sûre de pouvoir, ni de vouloir, lui fournir des réponses claires. A croire que j'aimais rester dans notre flou perpétuel. « On a pas besoin de se comporter comme un couple si c’est qui te fait peur. J’m’en fou moi, j’veux pas non plus que tu m’appelles ‘’mon nounours d’amour’’ et qu’on ait des enfants et qu’on se marie…» Sur l'instant, je lâchais un petit soupire/ rire amusé, rien de bien méchant, cependant même si je devinais qu'il essayait de trouver un arrangement, je savais qu'au fond, vivre avec quelqu'un qui ne veut ni se marier, ni avoir des enfants, ni se balader mains dans la mains sur une plage de sable fin, ni balancer des niaiseries au coin du feu un dimanche après-midi, ça irais bien 5 minutes. « Je n'ai peur de rien.  » balançais-je d'une voix vive, sans méchanceté aucune cependant, seulement histoire de rétablir une vérité quelque peu oublié dernièrement. « Alors qu'est-ce que tu veux Ed ? Tu ne veux pas qu'on soit un couple, pas que je sois ta meilleure amie, mais à première vue, tu supportes pas non plus que je deviennes ton ennemie. » enchainais-je d'une voix inquisitrice. Être des amis qui s'embrassent dès que le reste du monde à le dos tournée me semblait être une délicieuse idée, cependant je savais que cela ne serait qu'un éphémère transit entre maintenant et le prochain éclat. « Et ne fais pas genre que tu voudrais pas te marier et avoir des gosses, quand on était encore ensemble, tu en parlais tous le temps de tes mioches. Et blablabla, Ohana et blablabla, Zéphyr.» Constance La Tour Dubois, introducing Ohana La Tour Dubois-Atwoodth & Zéphyr La Tour Dubois-Atwoodth. Le rêve, qui resterait probablement un rêve à jamais, moi avoir des enfants, dans le genre attentat suicide, cela se posait bien là. J'étais loin d'être assez patiente et maternelle pour avoir des enfants, du moins, le peu de maternité que j'avais à offrir était destiné à mes rouges et c'était déjà bien trop m'en demander. Je lui adressais un sourire, un peu faux sur l'instant, je savais que même si nous ne nous comportions pas comme un couple, cela ne durerais pas et tant que je n'aimais pas partir du principe que «  c'était mieux que rien », étant plutôt du style «  quitte ou double », je préférais encore qu'on se fasse souffrir encore une bonne fois pour toute plutôt qu'on ne se cache devant une vérité qui arriverait au grand galop sans prévenir. « Tu sais que tu es le cliché sans faille du prince charmant parfait dont toutes les filles rêves j'espère ? Non parce qu'on est en plein dedans-là, le gars adorable, qui aime les enfants, les mariages. Tu ferais le bonheur d'un milliard de filles... et tu passes ton temps à espérer avec une personne qui déteste les enfants et l'engagement. Logique Zéro Atwoodth, félicitation. » lâchais-je d'une voix plus légère, histoire de détendre l'atmosphère, une pointe d'humour dans un climat pouvant pencher vers la tempête en une parole déplacée.

Un instant d'inattention et j'étais désarmée. Enfin désarmée, façon de parler, un coup de pied bien placée et ses knacki balls rejoignaient le paradis. Cependant j'étais curieuse de savoir ce qu'il me réservait, de fait me laissait docilement faire lorsqu'au hasard, ses lèvres se baladèrent sur les miennes. Et cela fourmillait de baiser depuis lors, je notais cependant sa légère grimace lorsque son bras endoloris se posa sur le bureau, poussait à léger soupire. « C’est pas facile d’être ton ami Constance La Tour Dubois. » Second soupire, cette fois joint par un léger sourire, ça ce n'était pas une grande nouveauté, cependant il était toujours intéressant de se l'entendre dire, bien évidemment. Pas facile d'être mon ami, mon petit ami, mon ennemi. Pas facile de vouloir se frotter à Constance La Tour Dubois, cela avait de très bonnes choses, au moins beaucoup me craignais, cependant cela avait aussi un revers de médaille, revers dont je ne m'étais jusque là jamais plainte. « Je pensais que tu n'étais pas assez '' Maxwell '' et trop dingue pour être mon ami.  » répondais-je du tac au tac, faudrait savoir ce que tu veux mon '' ami ''. Encore un léger sourire, rien de bien grandiose, la conversation tournant trop autour de '' nous '' et étant bloqué dans l'étreinte de ses bras, je n'avais aucune chance d'échappatoire, à moins de lui péter la gueule, ce qui avait été à moitié fait cinq petites minutes en amont, mais enfin. « Si je te rachète un méga portable avec un super design de la mort qui tue, tu m’offriras un Stitch qui chante à moi aussi ? » Lève ton cul de ma chaise déjà, ça sera déjà ça de gagné. Je lui adressais un sourire, me redressais et me dirigeais vers lui, poussant d'un revers de main ses chaussures posées sur le bord de mon bureau. Politesse et distinction, on ne met pas ses pieds sur les meubles, encore moins sur mes meubles, chapitre 1. « Je pense que l'achat d'un de mes téléphones te couteras bien le prix d'un aller retour jusqu'à disneyworld, donc garde ton argent et paye toi un billet pour aller te chercher ta peluche à la source. Je t'offre la peluche, tu t'offres un milliard de bon souvenir. » Double sens, soit il prenait cela comme «  allons à Disneyland à Noël », soit il prenait ça pour «  Va t'acheter ta peluche toi-même, j'ai pas besoin de toi pour m'acheter un nouveau téléphone ». Tout à son honneur de comprendre l'un ou l'autre en réalité, car j'étais imprévisible, c'était bien connu. Mais bon était à savoir que j'acquiescerais positivement à l'un ou à l'autre, selon son choix. Je fis le tour de mon bureau, sans pour autant attendre une réponse, je fis mine de ranger une ou deux petites choses tombée à la renverse lorsque son visage avait fait connaissance avec mon pupitre. Finalement je me détournais, constatant qu'encore après dix bonnes minutes, il se frottait encore intensivement son bras douloureux. Je m'avançais vers l'armoire trônant dans le coin à droite, ouvrait les battants et après avoir fait un petit tris, en extirpant un tube de relaxant musculaire. Oui quand on est présidente, on fait aussi office de maman bobo. « Viens par-là » lui demandais-je d'une voix désintéressée, m'asseyant sur le sofa rouge flamboyant en face du bureau « et enlève ton tee-shirt. » ordonnais-je, les prunelles dirigées sur le tube de crème, examinant la notice avec minutie, accordant ainsi très peu d'attention aux faits et gestes de mon camarade. Après quelques secondes, je relevais le visage, il n'avait pas bougé ce lourdeau. Toujours en train de se balancer sur ma chaise de présidente, là où personne n'avait le droit de s'assoir d'ailleurs. Même le président Obama n'aurait pas d'autorisation de s'assoir dans ma chaise tout confort et pourtant Edward s'octroyait le droit d'y siégeait. Lorsque je voulu pester un coup contre lui et son impolitesse, je croisais un regard on ne peut plus déconcerté, fort bien Edward, fort bien, le pestage c'est pas pour tout de suite. « Oh ça va Eddy, détends toi, c'est juste de la crème. Si ça te gène tu peux emporter le tube et te l’étaler tout seul chez toi, mais je doute que ce soit plus efficace.  » Je lui tendais le tube de crème, à prendre ou à laisser, rien d'ambiguë à lui étaler de la crème sur le bras, à moins qu'il n'ait l'esprit mal placé, loin de moi cette idée forcément, j'étais toute blanche, toute propre. D'autant que doué comme il était, il était capable de s'en foutre partout excepté sur le bras, cela ne serait pas une surprise de le revoir venir avec le tube de crème vide et du décontractant musculaire plein la bouille et les cheveux..
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MessageSujet: Re: ps : i will always love you ♪ tyty&dydy ps : i will always love you ♪ tyty&dydy EmptyMer 2 Nov - 10:31

    tyty & dydy ♥when I woke up I was all alone, with a broken heart and a ticket home written up in marker on a factory sign, i struggle with the feeling that my life isn't mine', it's so cold, it's so cold, it's so cold, it's so cold, see the arrow that they shot, trying to tear us apart, fire from my belly and the beat from my heart, still I won't let go ;; coldplay - hurts like heaven


Dans l’ordre naturel des choses, ce sont les hommes qui dominent les femmes. Dans le monde de Constance & Edward, c’était vraisemblablement la femme qui tenait toutes les cartes en main. En l’espace de quelques secondes, il s’était fait désarçonner et terrasser par son ex petite amie, et ce d’une manière on ne peut plus ridicule. Pourvu qu’elle n’en dise pas un mot à l’extérieur, et que cela reste entre eux.. sinon bonjour la réputation. Quoiqu’au pire, ce serait Maxwell qui se paierait une réput’ de chiffe molle. Néanmoins, désormais, tout semblait être redevenu à la normale.. ou presque. Par précaution, Eddy restait malgré tout sur ses gardes. Qui sait de quoi elle était capable. Après tout, c’était bien la première fois qu’ils se disputaient en en venant aux mains. Et quelle bataille. Elle avait eu le droit à une gorge irritée, et lui à un bras désarticulé. A chacun la monnaie de sa pièce. Alors qu’il méditait calmement sur les précédents dires de sa camarade rouge, Edward jouait distraitement avec l’un des stylos qui traînait sur le bureau. Le fait qu’elle ne l’ai jamais comparé à Maxwell était en soit une chose qui le rendait gai. Les traits tirés en une moue radieuse, il souriait tout en essayant vainement de cacher sa satisfaction. Gamin, il s’était toujours pris des sales remarques de la part de ses parents qui n’avaient cessé de le comparé à son jumeau. ‘’Maxwell fait ci, fait ça, et pas toi, et blablablah’’. Être le vilain petit canard de la famille n’était pas une chose facilement digérable pour un enfant. Pouvait-on en vouloir à un gamin d’être jaloux de son propre reflet ? Nathaniel n’avait pas eu à souffrir de cette ‘’perfection Maxwellienne’’. Il était le plus jeune de la famille.. donc par déduction le plus chouchouté. Quoiqu’il en soit, Edward avait toujours vécu avec cette crainte au ventre qu’un jour son frère obtienne tout ce qu’il ne pourrait jamais avoir. Au final, c’était peut-être pour ça qu’il s’était rapproché de Constance. La présidente Iota demeurait après tout la première à l’avoir considéré comme son ‘’préféré’’. Au moins une chose que la perfection de Maxwell ne pourrait jamais conquérir. Sourire banane trônant sur les lèvres, Eddy fini par relever les yeux vers ladite présidente. Alors qu’elle lui imposait gentiment de lui rapporter sa tenue de cheerleader, il leva les yeux au ciel en sifflant. Mawiiii. Comme s’il savait ce qu’était un pressing. Franchement. Admirant du coin de l’œil le petit sourire qui naquit sur ses lèvres, il ronronna en silence. Il était devenu tellement rare de la voir afficher une autre mine que l’éternel masque de ladybitch. Après le beau-temps, la pluie. La voilà qui répondait désormais à ce qui l’intéressait le plus. Le pourquoi du comment. Leur couple –ou tout du moins, ce qu’il en restait-. « Alors qu'est-ce que tu veux Ed ? Tu ne veux pas qu'on soit un couple, pas que je sois ta meilleure amie, mais à première vue, tu supportes pas non plus que je deviennes ton ennemie. » Avoir une La Tour Dubois en ennemie était une bien mauvaise idée –à l’exception d’être suicidaire-. Meilleure amie, certainement pas. Déjà parce qu’il était hors de question qu’il prenne la place qu’avait autrefois occupé son jumeau, mais aussi tout simplement parce que jamais il ne pourra la voir comme tel. Continuer d’éprouver des sentiments à l’égard de son ex petite amie et actuelle meilleure amie… ouais, moyen. Quant à l’idée de former un couple, ils avaient déjà essayé, et cela ne les avait pas amenés à grand-chose au final. La réputation de Constance voulait qu’elle reste une femme célibataire endurcie et sans pitié. C’était comme imaginer Dark Vador entrain de se balader dans un parc fleuri avec sa petite amie. Inconcevable en somme, surtout pour le monde extérieur. La bouche entrouverte, Dydy ne prononça pas le moindre mot. Dilemme. Il ne savait même pas lui-même ce qu’il recherchait. Comme le saurait-elle alors ? Néanmoins, bien vite, l’expression de son visage s’effondra. Niah niah niah. Edward le boudeur faisait son retour. Les bras croisés sur la poitrine, le regard fixant un coin du bureau et les joues gonflées, il ne pipait mot. Ca va, elle était pas obligé d’évoquer Zéphyr. Il rêvait d’avoir des gosses, et alors ? Au pire, il deviendrait prof des écoles. Là au moins, il en aurait une bonne trentaine des gamins. « Rooor ça va ! J’achèterai un chien à la place, et toc. » Labrador ou Golden ? A voir. Alors qu’il était occupé à rechercher le prénom idéal pour un toutou, voilà que Constance revenait vers lui, cette fois en ventant ses qualités de… Prince charmant ? Edward Atwoodth, prince charmant ? Elle avait fumé ou quoi ? Il esquissa un bref sourire. Bien que l’humour était au rendez-vous, il n’y avait rien de drôle dans la situation –pour une fois-. S’en fou des autres filles. A ses yeux y en avait qu’une de fille. Les trois quart verraient sans doute en lui l’homme parfait.. durant une semaine, deux au mieux. Avant que l’esprit ‘’Dydy a cinq ans et sait lasser ses chaussures et compter jusque 3’’ ne revienne prendre le dessus, et qu’elles ne le quittent toutes une à une. Avoir un petit ami qui a la cervelle de la taille d’un poichiche, c’était plutôt bof. Et il était hors de question qu’Eddy se comporte en adulte pour pouvoir charmer les donzelles. L’avantage de traîner avec une Constance qui cache une personnalité de bébé et qui parfois sait se lâcher.

« Je pense que l'achat d'un de mes téléphones te couteras bien le prix d'un aller retour jusqu'à disneyworld, donc garde ton argent et paye toi un billet pour aller te chercher ta peluche à la source. Je t'offre la peluche, tu t'offres un milliard de bon souvenir. » Ses pas se rapprochèrent de l’endroit où il siégeait, et sa main balaya d’un simple revers ses pieds posés sur son bureau. Oh ça va, elles étaient toutes neuves ses chaussures, même pas sales. Un rire lui échappa, il reposa une main contre sa bouche. Non non, aucune moquerie. Mieux valait-il pour lui qu’elle ne l’entende pas rire, sinon son autre bras subirait sans doute le même sort que son jumeau. Tâchant de reprendre un air ‘’sérieux’’, Eddy arqua néanmoins un sourcil. Disneyworld ? Elle était sérieuse ? Ca puait l’anguille sous roche. Il analysait les traits de son visage à la recherche d’une quelconque once de malice ou moquerie… mais rien. Ma foi, voilà bien un siècle qu’il n’avait plus mis les pieds dans un parc d’attraction. Mais y aller seul… c’était loin d’être le top. Constance devait être assez maline pour savoir que si elle lui proposait ça, elle connaissait d’avance sa réponse. Baissant les yeux, il méditait sur la question alors qu’elle était partie contourner son bureau pour aller fouiller dans une armoire. Pas le temps pour lui de répondre quoique ce soit, la voilà qui lui proposait de venir s’installer à ses côtés, sur le sofa. « Viens par-là. » Kesako ? Eddy inclina légèrement le visage tout en la fixant d’un air on ne eut plus bêta. « Et enlève ton tee-shirt. » Ah bah en plus. Ca va dis donc. Autant il savait que Constance aimer jouer à la dominatrice, autant là.. l’action était plutôt imprévue. Mais bien vite, toute idée déplacée s’évapora de l’esprit de l’Iota lorsqu’il posa les yeux sur le tube qu’elle tenait entre les mains. Instrument de torture supplémentaire ? Il fixait l’engin, les yeux grands ouverts, sans bouger d’un pouce. Oui non. Y a pas moyen, pu toucher moi. « Oh ça va Eddy, détends toi, c'est juste de la crème. Si ça te gène tu peux emporter le tube et te l’étaler tout seul chez toi, mais je doute que ce soit plus efficace. » Pinçant les lèvres, il ne sembla pas convaincu pour un sous. Après avoir subi un évènement traumatisant, y avait de quoi devenir méfiant. Levant finalement ses fesses du fauteuil sacré, Dydy prit son temps pour s’avancer vers sa tortionnaire. Face à elle, il retira son tee-shirt, grognant un coup en tordant son bras douloureux. Depuis quand Constance décidait-elle de prendre soin de lui ? Enfin soit, si la crème pouvait le soulager, tant mieux. Muet comme une carpe, les yeux rivés sur le tube, il s’installa à ses côtés. A croire qu’il venait de voir un fantôme au vu de la face qu’il affichait présentement. Et puis… le supplice (re)commença. Madame la présidente reconvertie pour l’occasion en infirmière se mit à appliquer la crème sur le bras de son soldat blessé, avant de commencer son massage. C’est qu’elle y allait pas de main morte en plus. « Ahhh mais ché froiiiid ton machin ! » Et un gémissement, un ! Râlant à tord et à travers, le spectacle commençait. Au moins geste qu’elle faisait, il pestait, râlait, soupirait, grimaçait. Le pire dans l’histoire, c’est que plus il gémissait, et plus ses gestes se faisaient vifs. Mais enfin, il ne fallait pas trop en demander à la miss. Elle tâchait d’apaiser sa blessure de guerre, c’était déjà beau. Finalement, au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient, Edward fini par se calmer. Guettant précautionneusement la main de la présidente masser son bras endoloris. C’était plutôt soulageant. Le calme après la tempête. L’instant de se remémorer les paroles qu’elle lui avait adressé, et il se décida enfin à répondre et reprendre ainsi la parole. Nouveau soupire. « Est-ce que j’ai raison d’espérer quelque chose de la seule fille qui ne me voit pas comme un prince charmant, mais comme ce que je suis vraiment ? » Faisant référence à ses compliments de tout à l’heure, il redressa le visage pour croiser son regard, léger sourire sur les lèvres. Bah oui, Dydy il était comme ça. Plutôt que d’avoir mille femmes à ses pieds, mieux valait-il choisir celle qui avait le cran de l’insulter, le battre, et surtout qui parvenait à le faire rire. Constance était une fleur rare. Le genre de rose qui pique dès qu’on ose la toucher, mais qui peut s’avérer terriblement ravageuse quand on sait l’approcher. Leur relation avait débuté il y a un peu plus d’un an. Et une année, jamais il n’était parvenu à retrouver quelqu’un qui lui arrive à la cheville. Maso attitude. « Et sinon à part ça, tu crois pas que j’risquerai d’me paumer si j’allais à Disneyworld tout seul ? En plus, tous les pédophiles ils vont là-bas pour trouver leurs prochaines victimes, imagine que j’me fasse violer ! Tu porterai ce lourd fardeau sur ta conscience ? » Bah oui Constance, laissez un enfant partir en voyage tout seul, quand même. Un peu de bon sens ! En d’autres termes : ‘’tu veux pas venir avec moi ? j’te paye le voyage, et je t’embarque’’. Hors de question d’aller se pavaner chez Mickey en étant seul comme une pauvre cloche. « Tu viens avec moi m’aider à choisir mon doudou, capiche ? » Yep, c’était un ordre. La mimique amusée, Eddy se retint de rire tout en accostant son interlocutrice d’un air… stupidement innocent. Regard à la chat potté. « S’il te plaiiiiiiiit. » Et lèvres qui tremblent. Bien entendu, il était doué l’Atwoodth quand il s’agissait de réclamer quelque chose en faisant le chien battu.

« Marci. » Terminant de masser son propre bras, il lui accorda un air reconnaissant. La dernière fois qu’elle s’était montrée aussi mère poule avec lui remontait à leur balade dans le parc, où môsieur avait eu la bonne idée de se baigner dans le lac en étant saoul. Bon.. son oreille avait pas mal souffert, mais il s’en était relativement bien sorti. Souvenir néanmoins amer du reste de la soirée. Instant d’inattention de la part de Constance, et hop, il lui arracha des mains son tube magique en inspectant rapidement les inscriptions dessus. Après tout, à chacun son tour de faire le masseur. Qui plus est, vu sa gorge encore rouge suite à leur petit conflit, la moindre des choses était encore qu’il lui rende la pareille. « Ton tour ! Tu permets ? » Petit smile enjôleur, et il lui offrit un signe de tête en guise de gratitude. Edward torse nu = Constance en soutif. Bah oui, comment qu’il pourrait la masser sinon ? Sans un mot, juste un regard qui en disait long sur ses intentions, et voilà qu’il se régalait à retirer le haut que portait sa présidente. Au pire, disons qu’il était habitué. Posant ses mains de part et d’autre des épaules de Constance, il lui imposa de s’allonger. Le regard néanmoins baladeur, il n’en manqua pas un morceau. Le tout accompagné de gestes sans la moindre violence, et qui contrastait avec leurs précédents échanges d’il y a quelques minutes. « Na, allonge toi sur le ventre bachibouzouk, j’vais pas me tordre pour toi non plus hein. » Quelques secondes plus tard, les voilà enfin en place et fin prêts. Constance allongée sur le ventre, lui confortablement installé sur le haut de ses cuisses. La crème était réservée aux douleurs musculaires, mais au vu des valises pleines de la miss, elle semblait avoir passé pas mal de temps sur la route durant son voyage. Se frottant les deux mains avec la crème, il déposa ensuite docilement ses paumes sur chacune des épaules de sa ‘’patiente’’. Non pas qu’Edward était un kiné doué pour les massages, mais on lui avait toujours dit qu’il avait un certain talent en la matière. Autant l’exploiter. Qui plus est, il en profitait par la même occasion. Les yeux scintillant face aux courbes qui se dessinaient devant lui, le voilà qui longeait dos, hanches, épaules, en des mouvements lents et répétitifs. Pour une fois que la scène immortalisée était doucereuse et que la quiétude pesait dans la pièce. Inspirant un grand coup, Eddy se pencha légèrement, ses deux mains sur les hanches de sa rouge, il amena ses lèvres jusqu’à l’oreille qui se présentait face à lui. Courbé en deux, il murmura d’une petite voix quelques réponses à ses précédentes questions. « Et si on restait comme ça ? Nous deux ? J’ai pas besoin de plus moi ty sais. Tu continues à vivre ta vie peinarde, je continue à faire la mienne, et quand on se retrouve.. on reste nous-mêmes. Hein Minamouuuuur ? » Proposition alléchante non ? Resté un couple secret aux beaux yeux du monde. Que les autres restent dans l’ignorance, ils seraient ainsi quittes de vouloir faire foirer le duo des minam. Et dieu seul savait que des jaloux, il pouvait y en avoir. Qui ne convoitait pas la place de petit ami d’une La Tour Dubois ? Au moins, là, ils établiraient des bases, des règles. Le jeu quant à lui serait –pour une fois- de respecter lesdites règles. Et aller savoir pourquoi, Edward ne se redressa pas à la fin de sa phrase. Laissant ses mains longer les bras de son Iota, il se laissa mollement retomber sur elle sans pour autant l’écrabouiller. Parce qu’un Atwoodth mine de rien, c’est lourd. Petit bisou au creux de la nuque en guise de ‘’pardon pour t’avoir étranglé’’, et il reprit sa position initiale avant de la retourner comme une crêpe. Retour aux origines. A califourchon au dessus d’elle, qui cette-fois était allongée sur le dos, il lui adressa un regard pétillant, bouille de gamin tout content. Forcément, vu le spectacle qui s’offrait à lui, il y avait de quoi saliver. Tout le monde ne pouvait pas se vanter de maîtriser la cheerleader la plus connasse de Berkeley. « J’ai le droit de masser aussi de ce côté-là ? » Inutile de préciser qu’il avait déjà déposé ses mains sur la poitrine de sa patiente. Après tout, ils jouaient aux kinés non ? Bah alors. Autant aller jusqu’au bout.
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