the great escape
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The Hero of the Day • PV Nathaniel

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MessageSujet: The Hero of the Day • PV Nathaniel The Hero of the Day • PV Nathaniel EmptyDim 3 Juil - 23:23



The Hero of the day
PV Nathaniel

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NATHOWAN, WHEN MADE OF HONOR MEET JUST GO WITH IT
Would you dance if I asked you to dance? Would you run and never look back? Would you cry if you saw me crying? Would you save my soul tonight? Would you tremble if I touched your lips? Would you laugh oh please tell me these? Now would you die for the one you love? Hold me in your arms tonight? I can be you hero baby, I can
kiss away the pain.
ENRIQUE IGLESIAS - HERO •


    Clac...clac..clac.. Les pieds bien confortablement installés dans mes nouvelles chaussures compensées, moi, Rowan Jesse, me dirigeais vers la titanesque porte battante qui abritait ma banque. Depuis le début de l'après midi, j'avais passé mon temps à croupir sur une chaise bancale, attendant que mon conseiller anarchique veuille bien me convier à pénétrer dans son bureau magistral. Levant les yeux au ciel à chaque coup d'oeil jetait à la grande aiguille qui avançait avec une lenteur affligeante, je devais à présent être la détentrice du record du roulement de pupille et gestes d'exaspération en tout genre, que me regarder devait être exaspérant. Finalement, après quelques sourires polis échangés masquant mes envies de meurtre répétés, je repartais avec mon précieux petit trésor, un petit bout de papier sur lequel figurait mon nom, la seule et unique O'Cannel, future propriétaire de deux grands hôtels de renom. Bien que le secteur hôtelier ne m'attirait guère, j'avais bien gentiment accepté de signer la paperasse pour faire plaisir au paternel et échapper par la même occasion à ses harcèlements téléphoniques incessants. Satisfaite, je collerais un de ces brillants étudiants fraîchement diplômes à la tête de mes deux empires et le tour serait joué, j'empocherai les chèques, un poil me poussant dans la main et les yeux rivés sur la petite lucarne diffusant Tom et Jerry. Mode feignasse on, je songeais déjà au petit plaisir tranquille qui m'attendait à la villa, moi, un mini short destroy, le hamac de mes rêves et une piña colada au creux de la main, The Californian Dream.

    Sourire aux lèvres, je descendais élégamment la montagne d'escalier avant de poser un talon sur le trottoir, le papier froissé toujours dans la main, je m'empressais de le fourrer dans mon sac quand tout à coup, plus de sac. L'air ébahi, je tournais la tête en direction du voleur, qui courrait à en perdre haleine et réalisait un effort considérable. Mes prunelles s'attardèrent sur sa silhouette et je ne mis pas beaucoup de secondes à élucider le mystère, le jeune homme était pour sûr obèse et avait enfilé un déguisement ridicule quand Batman rencontre le Joker, muni d'une cape noir et d'une perruque verte criarde à en devenir aveugle, avait voulu se rendre méconnaissable avant de commettre son crime, mais le pauvre était tellement en difficulté que la situation en devenait hilarante. Passer au statut de larron amateur ne devait pas être bien facile. Hiératique, je contemplais la scène pantoise, le pickpocket disparaissant avec un de mes sacs à main fétiche et ma collection de vernis colorés. D'un haussement d'épaules, j'étais sur le point de tourner les talons, maudissant intérieurement les voyous de bac à sable quand une crinière blonde attira mon attention au loin. Tel un lion qui sort de sa cage, un piéton venait de sauter sur mon cambrioleur, le maintenant au sol avec fermeté malgré son plus petit gabarie. Digne des plus belles comédies romantiques, le beau héros au coeur tendre, toujours ponctuel, venant au secours de la gentille demoiselle, j'avais la vague impression de faire mes premiers pas au grand écran et cet événement inopiné était bien plus exaltant qu'une piña colada. Allant à sa rencontre, je notais que le corpulent monsieur reprenait sa course, laissant entre les mains de l'homme du jour, sa perruque verte burlesque. J'arrivais enfin à sa hauteur et découvris un visage familier sur lequel je ne pouvais pourtant déposer un nom. Cette découverte soudaine m'intrigua et j'en oubliais les politesses de base. « On s'est déjà croisé quelque part non? ». Néanmoins, je me repris bien vite, me rendant compte à temps de ma brusquerie et mon manque de tact. Je plongeais mes iris dans les beaux yeux azurés du bel inconnu et lui accordais un sourire reconnaissant tout en lui offrant ma main en guise de salut. « Excusez moi, je me présente, Rowan. Je ne vous remercierai jamais assez, cela à beau être un objet banal mais ce sac possède une grande valeur sentimentale. ». Je laissais échapper un petit rire amusé, loin d'être matérialiste, je ne couvais pas mes sacs à main du regard chaque jour et m'accommodais de les entasser dans un placard où régnait un véritable capharnaüm. Mais cette petite musette m'avait été offerte par William, mon BFF meilleur qualité-prix, Gonzague par excellence, lors d'un voyage en Inde. C'était d'ailleurs l'unique objet dont je prenais grand soin. Le petit baroud menait par ce subjuguant apollon méritait bien une jolie récompense, c'est donc avec amabilité, et un sourire enjôleur que je me lançais. « Je vous dois bien un verre. ». Je détournais mon regard vers une petite terrasse où il restait quelques chaises inoccupées, ce paradis de la boisson chocolatée et des cocktails à gogo tombait à pic, après tout, j'aurais peut être ma piña colada, d'où me venais cette étrange fixation, aucune idée ne s'offrait à mon esprit. La journée ne faisait que commençait tout comme le début d'un film, avec cette nouvelle distribution d'acteurs, cette badine comédie serait sans aucun doute couronnée de succès.
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MessageSujet: Re: The Hero of the Day • PV Nathaniel The Hero of the Day • PV Nathaniel EmptyLun 4 Juil - 18:17

☟NATHANIEL&&ROWAN☟
The Hero of the Day • PV Nathaniel 110726025304290913
♦♦♦
    Aujourd'hui était un jour banal, comme tous les autres pour moi. Une routine quotidienne c'était installé dans ma vie sans crier gare, une routine plus qu'ennuyeuse j'ai envie de dire. En même temps, c'était un pléonasme : une routine était forcément ennuyeuse, néanmoins beaucoup de gens la supporter. Pour ma part, non, je refusais de voir ces habitudes quotidiennes. Après tout, j'étais encore jeune, et quand nous ne sommes même pas encore des quatradégaines cela pouvait « craindre » que d'avoir une routine dans sa vie. Dodo, cours, dodo, cours, dodo, un bon livre, dodo, études, dodo et ainsi de suite... Bref, il fallait que je change ça, il me fallait un peu d'action dans ma vie qui était, jusqu'à aujourd'hui, si paisible. Il me fallait à tout prix quitter cet endroit où je passais le plus clair de mon temps, il fallait que je sorte de cette ambiance trop sérieuse et studieuse, cette ambiance qui m'allais d'habitude, était aujourd'hui difficilement supportable. Mais cela n'était pas la première fois que ça m'arrivait. N'importe qui avait besoin de souffler un peu et de changer d'air. Et c'est précisément ce que j'allais faire, une petite balade dans les rues californiennes n'allait certainement pas me faire de mal ! Téléphone dans la poche, écouteur dans les oreilles avec de la bonne musiques... C'est tout ce dont il me fallait pour aller me balader à pied. Marchait était l'un de mes exercices physiques favoris, c'est pour cela que je ne m'arrêterai seulement quand je serai fatigué, ce qui arrivait surement quelques heures après mes débuts. Je suis quelqu'un de plutôt endurant donc je ne savais pas combien de temps j'allais mettre, c'est pour cela que j'envoyais un SMS à Fleur, pour la prévenir, histoire qu'elle ne passe pas je ne sais combien de temps à me chercher et qu'après que je sois revenu, que je ne me fasse passé un savon par elle...

    Je n'avais pas la notion du temps quand je marchais, pour moi, une heure pouvait passer comme une minute de même qu'une minute pouvait passer comme une heure, cela varier en fonction de la musique que j'avais dans les oreilles. La notion du temps n'avait plus aucun sens pour moi dès lorsque je faisais quelque chose qui me plaisait : marcher, comme dans quelques instants, lire un bon livre très attrayant, étudier, regarder de bons films de toutes sortes, ou encore passer du temps avec Jules, mon doux petit garçon qui était avec sa mère cette semaine, ou encore passer du temps avec Fleur. Enfin bref, quoi qu'il en soit, j'avais eu l'idée d'aller me promener dans La Marina, un endroit plutôt sympa se trouvant au nord de San Francisco. Prenant ma belle voiture dont j'étais plutôt fier, musique à fond, le trajet ne dura seulement que quelques minutes. Après avoir accédé en ce lieu de la ville qui était pas mal populaire, surtout par ce beau temps, j'allais garer ma voiture sur l'un des nombreux parkings et essayait de mémoriser la place où j'avais garé mon seul moyen de locomotion pour éviter de le chercher pendants deux longues heures ou plus, après. Je marchais, d'un pas tranquille, je profitais de la bonne musique dans mes oreilles de même que du beau temps, j'étais heureux, je décompressai, Madame routine était quant à elle partit, seulement pour le moment. Mais Dieu sait quand elle reviendra ? Surement dans pas longtemps, c'est pour cela que je profitais pleinement aujourd'hui. Le temps passait et mes jambes ne faiblissaient pas, elles se contentaient de me faire avancer le long du lieu, jusqu'à m'emmener à la fin de ce dernier. Ne voulant pas faire demi tour, je décidais donc de continuer mon chemin, jusqu'à arriver sur une scène digne d'un gag : un homme, bizarrement vêtu, qui tenait dans sa main un sac qu'il avait alors piqué à une ravissante demoiselle qui regardait son voleur au loin. Cet hors-la-loi était plutôt en difficulté à courir, sans doute qu'il aurait pu faire un effort et faire du sport intensif avant de se lancer sa carrière de voleur du dimanche. Cet idiot, voleur de sac, courrait difficilement dans la même rue que moi, il ne cessait de pousser les gens, qui eux, ne se donnait même pas la peine de venir en la demoiselle qui s'était fait braquer par ce grossier personnage sortie d'une mauvaise bandes dessinées de chez Marvel. Tout le laissait fuir sauf un. Je vous laisse deviner qui. Alors qu'il était tout près de moi, et qu'il allait me pousser violemment comme il l'avait fait avec tous les autres témoins de la scène, pour se frayer un chemin, je me décalais rapidement et dès qu'il fut à mon niveau lui fit un bon croche-pied. Ni une, ni deux, l'homme trébucha lourdement et tomba sur le nez. Je me baissais alors, et m'asseyais de tout mon faible poids sur lui. Le tenant fermement je m'empressais de lui : « Mon pote, t'aurais sans doute mieux fait de rester dans ta minable petite librairie à grignoter derrière ton comptoir et à rabaisser tes clients. ». Je comparais cet horrible personnage au vendeur de BD se trouvant dans les Simpson. Je ne savais pourquoi, mais sur le coup je trouvais ça drôle. Sans doute à cause de l'adrénaline qui m'avait poussé à faire un tel acte. « Rends-moi le sac que tu as volé à la dame et je te laisse partir » lui dis-je. Il lâcha le sac et se débattit férocement jusqu'à me laisser au sol, avec son horrible perruque recouverte de sueur à la main. Je lâchais donc cette horrible perruque verte et m'emparais du sac pour aller le rendre à la demoiselle qui ce l'était faite voler. Mais à peine j'avais levé les yeux que je la voyais là, devant moi. « On s'est déjà croisé quelque part non? » me demanda-t-elle. Je fus assez surpris parce qu'effectivement, cette tête ne m'était pas inconnu. Où l'avais-je vu ? « Oui, à Berkeley, je suppose ». Après tout, c'était une évidence, puisque j'y passais le plus clair de mon temps. Après ça, je me levais en tendant le sac à la jolie propriétaire de ce dernier. « Excusez moi, je me présente, Rowan. Je ne vous remercierai jamais assez, cela à beau être un objet banal mais ce sac possède une grande valeur sentimentale. » me dit-elle. Avec un sourire je lui répondis tout en lui prenant sa main : « Nathaniel, enchanté Rowan. Je vous en prie, c'est tout à fait normal que je réagisse face à ce voleur. ». J'étais plutôt fier de moi, d'avoir secourut une personne. Surtout, une consoeur ce trouvant dans la même université que moi. « Je vous dois bien un verre. » dit-elle tout en regardant une terrasse, non loin de là où nous nous trouvions. Je fus assez gêné, je dois bien le dire. « Euh, eh bien... d'accord » lui répondis-je. Nous nous dirigions vers la terrasse. Je lui tirais la chaise pour qu'elle puisse s'asseoir et m'installa en face d'elle à mon tour. Moi, un homme galant ? Oui, et puis, autant faire bonne figure devant celle à qui j'étais venu en aide, non ?
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MessageSujet: Re: The Hero of the Day • PV Nathaniel The Hero of the Day • PV Nathaniel EmptyDim 10 Juil - 22:40



The Hero of the Day • PV Nathaniel 642829tumblrln80y9pxVL1qa9jdyo1500
NATHOWAN « Un jour je serai le meilleur dresseur, je me battrai sans répit, je ferai tout pour être vainqueur et gagner les défis. Je parcourrai la Terre entière, traquant avec espoir les Pokémon et leurs mystères, le secret de leur pouvoir. Pokééééémon, Attrapez-les tous! C'est notre histoire, ensemble pour la victoire. Pokémon, rien ne nous arrêtera, notre amitié triomphera. Pokemon, Attrapez-les tous! Même à notre âge, un voyage d'apprentissage ça demande du courage. Pokemon, Attrapez-les tous! Attrapez-les tous! Pokéééééééémon __ »



    Le précieux sac en main, mes délicieuses prunelles se posèrent sur une terrasse à café assez confortable à mon goût pour que je consentisse à me diriger vers elle. Le brave justicier que je venais de rencontrer était aussi un homme galant, il agissait avec la même perfection des protagonistes de mes bouquins à l’eau de rose qui s’empilaient sur ma table de chevet à n’en plus finir. Je m’assis soigneusement sur la chaise et attendit que Nathaniel vienne s’assoir à mes côtés avant d’entamer la discussion. « Merci encore. Je n’arrive toujours pas à me défaire de cette merveilleuse image…Vous, sautant brusquement sur cet individu, incroyable. ». Lâchais-je dans un éclat de rire. Il n’était pas coutumes d’assister à un tel spectacle tous les jours, je faisais partit de celles qui constataient le dépérissement de la galanterie jour après jour avec regret, alors, quand un beau et gentil jeune homme interférait en faveur d’une demoiselle en détresse je ne pouvais dissimuler ma joie et l’acclamer comme il se devait. Je l’observais ravi, avant d’ajouter sur le ton de la plaisanterie. « Je pense que l’on peut se tutoyer à présent. ». Pour la plupart de la population, vouvoyer une personne de son âge pouvait paraitre ridicule, mais j’avais reçu une éducation stricte, compensant le milieu de vie échevelé dans lequel je grandissais. Nous baignions dans un cadre idyllique, propice à une rencontre, le temps était doux, la rue était animée, l’évènement perturbateur avait d’ores et déjà surgit du néant, nous en arrivions donc aux péripéties. Péripéties qui vinrent m’interrompre dans ma lancée. « Et quelle confrérie as-tu inté… ». Je me stoppais net de stupeur, the joker the come back avec une bande de potos. Tel le générique de la ligue des justiciers, ils étaient au nombre de sept, ma fois on ne pouvait les surnommés les sept nains tellement ils étaient bien bâtis, et étaient parfaitement alignés, avançant dans notre direction comme des automates. Tous arborant des perruques aux couleurs de l’arc en ciel et vêtus d’un accoutrement quand pokémon rencontre les digimons. Leurs yeux menaçant nous fusillaient du regard mon acolyte et moi, ils étaient prêts à livrer bataille sans merci. A sept contre deux, nous n’avions aucune chance, c’était une guerre déloyale mais nos adversaires ne devaient pas vraiment se soucier de la justice. Je pointais mon doigt dans leur direction, prévenant mon allié que nous avions de la compagnie et que notre pause-café était malheureusement prématurément terminée. La solution la plus raisonnable était sans nul doute la fuite, prendre les jambes à son cou, détaler comme des petits lapins sans jamais lancer un regard en arrière. Mais nous n’étions pas lâches, nous ne rejetions jamais un défi et nous combattions vaillamment dans l’arène jusqu’à mettre racaillou KO. Nos agresseurs n’étaient maintenant plus qu’à deux pas, il fallait agir et vite, sans perdre un instant, je sortis discrètement ce qui ressemblait à une épée et fis signe à mon partenaire de faire de même. We are Rangers. A nous deux, et en combinant nos forces, nous pouvions allier nos zords et former des mégazords, les vilains n’avaient qu’à bien se tenir où nous les achèverions à coup de pokéball. La rue était à présent déserte, comme une ville fantôme me rappelant vaguement un vieux western où l’on devait jouer à Lucky Luke tire plus vite que son ombre. « Bon d’accord, tu les assailles par la gauche et je fonce sur leur droite. ». Annonçais-je avec l’excitation d’une petite fille qui s’apprêtait à jouer à la dinette. « Je t’en laisse quatre. ». Je le gratifiais de mon sourire amusé, l’homme est plus fort que la femme, c’était le moment de faire ses preuves et confirmer la théorie qui faisait polémique. Je me levais d’un bon de ma chaise, et à défaut de crier pour naaaaaaaaaarniaaaaaa ou Power Rangers Rooose à l’attaaaaaaque, je me contentais d’un. « Banzaïïïïïïïï !! ». Je me ruais vers la perruque rouge, toutes griffes dehors et mon épée brandit, à mi-chemin entre Taken et Souledge, si on m’avait laissé le choix, j’aurai choisi sans hésiter Ling Xiaoyu, l’imbattable adolescente chinoise. Je fendis l’air, blessant bozo le clown au bras et dressant la jambe pour que perruque jaune vienne s’y cueillir avant de se vautrer au sol. Je reprenais à peine mon souffle que violet touffu m’avait pris pour cible. Esquivant un coup de massue qui aurait pu m’être fatal, je relevais la tête, m’agrippant de toutes mes forces à son lobe de l’oreille à l’aide de ma main droite, et je lui bottais le popotin l’envoyant dans le parterre de fleur avoisinant. Un regard à Nathaniel, preux guerrier et maître kung fu panda, il avait déjà mis quelques-uns de ses opposants au tapis mais ne pouvait pas encore crier victoire. « Attention sur ta gauche ! ». L’avertis-je dans un souffle avant qu’il ne se retourne avec la vivacité d’un félin. Cette petite distraction me valut un coup de poing féroce dans l’estomac, me pliant en deux, de petites étoiles dansaient devant mes yeux si bien que je hoquetais difficilement. Le désespoir engourdissant mon esprit, je voyais un sabre en plastique, menace planante au-dessus de ma tête, prêt à s’abattre, mettant fin à mon combat. Dans un dernier effort, je saisis le pied de mon assaillant, le déséquilibrant du mieux que je pouvais, mon dernier recours. Celui-ci s’abattit sur moi telle une masse colossale, me coupant le souffle pour la deuxième fois, j’étais au bord de l’asphyxie, incapable d’inspirer l’air qui était nécessaire pour ma survie, les poumons vides, je commençais à délirer plein turbo. C’est dans un effort surhumain que je lâchais mon dernier râle. « Nathaniel, de l’aide.. ». Ce qui se passa par la suite perdit de sa clarté, ma vision se troubla, je discernais un mélange de couleurs, après la pluie, le beau temps, un joli arc en ciel arpentait mes iris. Ce tourbillon de couleurs vives était habité par quelques silhouettes qui s’échangeaient des coups adroits, parvenant à leur but. Baam, dans les côtes, je voyais une silhouette ennemie s’affaissait, se répandant de tout son long sur le dédale de pavés. « En plein dans le mille ! ». Hurlais-je, accompagnant ce coup victorieux par mes cris de joie. Nous avions passé le premier niveau, ma joie était aussi immense que le jour où j’avais réussi à capturer un pokémon oiseau légendaire, Artikodin. Ce n’était pas faute d’avoir sorti Rondoudou pour porter le dernier coup fatal. Je me relevais avec peine, me tenant les côtes, et plongea mon regard comblé dans ceux du meilleur dresseur. « Rien de casser ? La dernière attaque était juste..OUAHHH. ». Je passais mon bras autour de ses épaules, le ramenant vers la terrasse intacte, elle. Après cet épisode épique, je me sentais plus proche de lui que jamais, j’étais Ondine, il était Sasha, nous allions à nouveaux vers de folles aventures. « Toujours tenter par un petit remontant ? ». Je ponctuais ma phrase par un clin d’œil complice, réprimant mon sourire en coin. Je jetais une œillade autour de nous, l’avenue était à présent bondée, personne n’avait été témoins de l’affrontement qui venait d’avoir lieu, seul une sorte de badge trônait sur la table devant nous.
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MessageSujet: Re: The Hero of the Day • PV Nathaniel The Hero of the Day • PV Nathaniel EmptyLun 11 Juil - 2:47

☟NATHANIEL&&ROWAN☟
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♦♦♦
    Le fait d'avoir aidé une innocente personne me semblait tout naturel. Cette dernière personne se trouvait être dans la même université que moi, quel hasard non ? De plus, je me souvins que je la croisais assez souvent dans les couloirs entre les cours, mais que je n'y faisais guère attention, tout comme je ne faisais pas attention aux 99, 3% des autres élèves de l'université. Les 7 autres pour cent auquel je faisais attention était tout simplement mes amis. Mais bon, inutile de déblatérer un siècle sur qui je fais attention dans les couloirs de la fac et à qui je ne fais pas attention. Le fait d'avoir aidé Rowan était certes tout à fait normal pour moi, mais c'était aussi une source de grandes fiertés. Le fait de me dire que j'avais fait régner l'ordre à cet instant de ma vie ne pouvait que me réjouir, surtout que ses satanés représentant de la justice, couramment appelé policier/flic/poulet n'avait pas été présent lors de cette scène. Ils devaient sûrement être dans un fast-food ou dans un magasin de beignets, qui sait ? Quoi qu'il en soit, je ne m'arrêtais pas là non plus. Après avoir rendu le sac à la demoiselle de l'université, cette dernière me proposa un café à la terrasse qui se trouvait juste à deux pas de nous. Cette invitation à boire un coup était une façon à elle de me remercier, comment refusé ? Après lui avoir tiré la chaise pour qu'elle (tombe sur le cul The Hero of the Day • PV Nathaniel 277800) puisse s'y installait, je la rejoignis en face d'elle. « Merci encore. Je n'arrive toujours pas à me défaire de cette merveilleuse image...Vous, sautant brusquement sur cet individu, incroyable. ». me dit-elle. Pour elle je passais vraiment pour un grand héros, ce qui me plaisait assez. Au moins, cela pouvait en quelque sorte aidée la confrérie des Alpha à l'avenir, que de savoir que dans cette confrérie, soit-disante, ringarde, il y avait un pieux chevalier qui était venu en aide à un IOTA ou une BETA d'après son apparence. Elle pouvait alors lancer la nouvelle et je serai considéré comme le héros du jour à la fac. Tous les regards se poseraient sur moi pour une chose positive pour une fois. Et non pas parce que j'avais mis enceinte une fille qui ne savait même pas si j'étais le père ou bien un inconnu pour le petit être qui était dans son ventre. « Oh eh bien, pour vous dire, j'ai encore du mal à m'en remettre moi aussi. J'en ai encore les membres qui tremblent à cause de l'adrénaline. Mais bon, je n'allais pas laisser cet espèce de grossier personnage volé le sac d'une jeune femme. » dis-je sur un ton plutôt modeste. Je voulais paraître, aux yeux de cette charmante demoiselle comme un beau prince d'une lointaine contré qui, passant par là, par un pur hasard, la sauva d'un affreux monstre. D'un affreux troll peut-être. Oui, c'était une bonne comparaison pour comparer notre énergumène qui devait être surement mort à l'heure actuel, tuer par une bonne crise cardiaque ou alors par manque de sa drogue, des petits canards en sucre. Je ne savais pas où il était, ce qu'il faisait, mais tout cela était derrière moi maintenant. Oui, au sens propre même... Mais je ne le voyais pas encore. « Je pense que l'on peut se tutoyer à présent. ». reprit dame Rowan. C'est vrai qu'en y repensant, elle et moi ce vouvoyons depuis le début, chose assez bizarre effectivement pour deux jeunots de nos âges. Ce vouvoyez entre nous était un signe de haute bourgeoisie. Je n'étais pas de ce milieu, mais apparemment, ma grand-mère maternelle avait eu sa mère qui avait vécu dans ce genre de milieu où ils se vouvoyaient entre frères et soeurs. Depuis, mon arrière grand-mère avait inculqué cette éducation à ma grand-mère, puis cette dernière inculqua la même éducation à ma mère qui me les inculqua ensuite. Bien sûr, à chaque génération, cette éducation s'assouplissait. Personnellement, je me voyais mal en train de dire à mon frère Edward : « Mon ami, vous n'êtes qu'un sombre crétin ». Quoi qu'il en soit, je fus agréablement surpris de déduire que Rowan avait eu le même type d'éducation que moi. Je me sentais moins seul, effectivement, allait donc voir un gamma que vous ne connaissez pas et commencés à le vouvoyez, je peux vous assurer qu'on a pas l'air idiot ... « Certes, faisons ça. » poursuivis-je enfin suivis d'un sourire amical. J'étais en train de me créer de nouveaux liens avec une nouvelle connaissance, c'était plutôt agréable il faut le dire. Surtout que c'était la première fois que je me faisais, « une nouvelle amie », dans ce genre de situation, c'est-à-dire en lui venant en aide. « Et quelle confrérie as-tu inté... » commença à dire Rowan. Je connaissais déjà la fin de sa question, puisque j'avais la même qu'elle en tête, mais pourtant, quand elle s'arrêta je ne pus m'empêchais de me taire, voulant qu'elle termine sa question. Mes sourcils se froncèrent alors, Rowan semblait ailleurs, elle regardait derrière moi, sa bouche s'entrouvrit légère. Qu'avait-elle ? Etait-elle en train de voir l'un de ses ex embrassait une autre fille ou quoi ? Je me retournais à mon tour et mon sang se glaça. « Oh, oh... » dis-je. Moi qui n'avait pas trop l'habitude de me battre j'allais être comblé. En effet, notre vendeur de BD des Simpson avait alors ramené d'autres vendeurs de BD apparemment. Ils étaient en tout sept, tous étaient vêtu de la même manière, avec seulement la perruque qui était chacune des couleurs différentes. Ils étaient parfaitement alignés, leurs grosses mains grasse posé sur leurs hanches, leurs capes qui voletaient dans le vent... Apparemment, ils voulaient se venger, non ? Mais à sept contre deux, ce n'était pas équitable ! Surtout que l'un des deux de l'autre camp était une femme, femme que je ne voulais pas qu'ils touchent ou qu'ils mangent. Autant dire que c'était impossible qu'ils s'en sortent indemne. Aussi impossible que Salamèche qui puisse tuer Onix dans pokémon rouge. Mais bon, on allait quand même essayer qui sait ?! « Fais gaffe à toi, sinon je sens qu'ils vont nous faire frire comme du poulet et faire un festin de roi. » soufflais-je à ma partenaire tout en sortant à mon tour une bonne épée. Les pauvres idiots ne savaient même pas que moi je connaissais le maitre Yoda et que c'était mon maître ! Enfin, ils verront par eux-même, à moins que je ne les tue avant qu'ils aient pu s'en apercevoir. « Je t'en laisse quatre. » osa-t-elle me dire. Alors que j'allais lui répondre, elle sauta en direction de trois gus. Quant à moi, quatre gros lard me regardaient comme si j'étais un steak frite. A mon tour je sautais, vers mes compères me contentant de dire : « NATHANIEL GO ! ». Dès le début, je sautais sur l'un des mauvais pokémon de la team rocket pour lui faire une attaque plaquage. Je la réussis et fit en sorte à ce que mon adversaire soit paralysé à cause de l'attaque. Après perruque bleue qui était dans les vapes, perruque orange se ruait vers moi pour me faire une attaque charge. Il m'emporta alors et me fit violemment cogné contre un mur d'un bâtiment de la rue. Après ça, il me prit la tête et commençait à me la taper contre le même mur qu'il m'avait fait percuter. Un coup, deux coups, c'était de trop. Je réussis à lui prendre sa grosse main et le regarda droit dans les yeux, avant de lui foutre un coup de boule d'enfers, puis un coup de genoux dans le nez, lui faisant giclé le sang sur mon beau jean. Perruque indigo arriva vers moi, un sabre en main. Ok, il voulait jouer à ça ? Eh bien il allait prendre cher. Un combat d'épée se déroula alors, on entendait les bruits des métaux cogné dans un bruit strident. Il n'avait pas le dessus, normal en même temps, il n'avait pas Yoda qui ne cessait de lui dire des choses complètement bizarres dans un anglais qui laisse à désirer. Je faillis me prendre la pointe de l'épée de mon ennemi dans l'oeil, mais je réussis de justesse à l'éviter. Après ça, je désarmais mon adversaire qui, quand il n'avait plus d'armes, leva les mains au ciel. De mon épée je tailladais le costume de mon adversaire en forme de « N » comme Nathaniel. D'un crochet du droit, je fis tombé balourd et le sonna. « Attention sur ta gauche ! ». Me cria ma coéquipière que me regarder me battre. A peine eus-je le temps de reprendre mon souffle que mon ennemi de toujours, perruque verte me sauta dessus, me plaqua violemment au sol, il me rua alors de coup qui n'était pas aussi fort que ceux de ma grand-mère. Alors que j'essayais de me libérer de son énorme graisse qui m'empêchais de bouger, j'entendis un « Nathaniel, de l'aide.. ». Je regardais vers la direction de Rowan, pour la voir, en train de suffoquer à cause du gros lard qu'elle combattait, ou qu'elle avait combattu pour être exacte. Mon sang ne fit qu'un tour dans mon corps, une autre poussez d'adrénaline me vint. Je me mis à cogner le gros lourdo, mais lui semblait bien résistant. « Pousse ton gros cul d'éléphant espèce de connard » dis-je en le frappant de toutes mes forces. Rowan avait besoin de moi, je me devais d'aller la secourir encore une fois ! Au bout d'un autre moment, il perdit enfin l'équilibre. Je pus enfin me relever pour lui donner un bon coup de pied dans les côtes. Vu la sensation que je ressentis dans le pied quand il toucha la côte de l'homme, je devais lui avoir cassé. Il tomba alors. Utilisant mes dernières forces, je courrais vers Rowan et l'aida enfin à la relever, faisant passer ses bras autour de mes épaules, je la ramenais vers la terrasse du café. « Rien de casser ? La dernière attaque était juste..OUAHHH. » dit-elle. « Non, je crois que je suis entier et toi ? Mais j'ai bien du mal à respirer à cause de ce con qui était sur moi... OUAH j'avais l'impression d'avoir un camion sur moi ! » répliquais-je d'une voix tremblante. J'étais heureux que ce moment soit enfin terminé et que Rowan et moi allions bien. Quand même, nous avons mis sept gros K.O quand même ! Dommage que personne n'aient été là pour voir la fiesta. Comme par hasard, la populace était de nouveau là quand on avait terminé la bataille de nos vies. « Toujours tenter par un petit remontant ? » demanda-t-elle. « Un petit ? Oh non ! Un gros remontant même ! Je crois que nous l'avons bien mérité. ».
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MessageSujet: Re: The Hero of the Day • PV Nathaniel The Hero of the Day • PV Nathaniel EmptyJeu 14 Juil - 14:18



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NATHOWAN « Un jour je serai le meilleur dresseur, je me battrai sans répit, je ferai tout pour être vainqueur et gagner les défis. Je parcourrai la Terre entière, traquant avec espoir les Pokémon et leurs mystères, le secret de leur pouvoir. Pokééééémon, Attrapez-les tous! C'est notre histoire, ensemble pour la victoire. Pokémon, rien ne nous arrêtera, notre amitié triomphera. Pokemon, Attrapez-les tous! Même à notre âge, un voyage d'apprentissage ça demande du courage. Pokemon, Attrapez-les tous! Attrapez-les tous! Pokéééééééémon __ »



    « Non, je crois que je suis entier et toi ? Mais j'ai bien du mal à respirer à cause de ce con qui était sur moi... OUAH j'avais l'impression d'avoir un camion sur moi ! ». Je laissai échapper un gloussement, mon nouveau camarade de jeu possédait un humour désopilant. Je posai sur lui mes yeux rieurs, participant à la conversation. « Un camion ? Tu veux dire un orque oui, ou encore un ronflex ! Tout va bien si ce n’est que j’ai cru mourir écrasé. ». La mort nulle, je songeais déjà aux personnes présentes lors de mes sinistres funérailles. Une vieille dame arborant un chapeau sur lequel serait perché un vautour empaillé, se pencher vers l’oreille de sa voisine à la poudre trop blanche telle qu’elle serait le clone de Mr Mime. « Elle est morte comment ? ». Mr mime alias Mulan répondrait alors. « Elle s’est faite écrasée par un gros lard, BAAAM perruque verte piégée. ». Just my luck. La rue était à nouveau emplit de passant aux yeux furtifs, le pas pressé, tous allant vers un but précis sans avoir la moindre idée de ce qui nous était arrivé, sans avoir connaissance de la bataille héroïque qui venait d’être livrée et qui restera à jamais gravée dans nos mémoires. J’avais la vague impression d’avoir voyagé dans le temps ou plutôt dans l’espace, vers un monde parallèle tellement l’aventure que nous venions de vivre était incroyable. Un coup d’œil à gauche, un coup d’œil à droite, nous étions pourtant bien encore dans la ville de San Francisco, assis à la terrasse d’un restaurant, rien de plus normal que deux étudiants venus casser la croûte. « Un petit ? Oh non ! Un gros remontant même ! Je crois que nous l'avons bien mérité. ». Mes prunelles vertes printemps se posèrent sur le doux minois de Nathaniel, ce garçon n’avait pas perdu le nord, à peine remis du choc de notre vie que nous quémandions notre récompense bien méritée, deux petits mômes bravant les règles du 24 décembre au soir, nous étions les petits malins qui se faufilaient en douce à minuit moins cinq vers le haut des escaliers attendant qu’un gros monsieur vêtu de rouge arrive par la cheminée. « Tu l’as dit Bouffi ! ». Acquiesçais-je promptement. Je passais le décor en revue, à la recherche d’un gentil serveur qui rassasierait nos papilles quand j’aperçus une montgolfière au loin d’où émanaient deux oreilles pointues, je ne pus m’éterniser sur sa silhouette, distraite par notre bon serviteur qui nous apportait deux grosses coupes de glace ornées de petits parasols et smarties. « Que dieu bénisse l’Amérique ! ». M’exclamais-je, bénédicité dit, j’entamais ma glace avec enthousiasme comme ce goinfre d’obélix, quand l’appétit va, tout va ! Je remarquais que mon comparse ne manquait pas d’appétit lui non plus, sauver des vies devait sûrement vous donner un petit creux. Explosion de saveur, c’était la fiesta loca sous mon palais, véritable délice j’étais aux anges et malgré mes blessures de guerre, il ne pouvait y avoir plus heureux au monde. « Voilà ce qu’on appelle le repos du combattant, glace vanille, coulis de caramel en prime, il n’y a que ça de vrai. Comme le McFlurry daim, une invention géniale, une des meilleures au monde. Et toi, c’est quoi ta recette de McFlurry ? ». M’enquis-je. Le suspense devenait insoutenable, j’avais du mal à rester bien en place sur ma chaise, je voulais à tout prix savoir et au plus vite, prête à lui arracher les mots de la bouche si il le fallait. Malheureusement, nous fûmes à nouveau interrompus par une ombre menaçante qui planait au-dessus de nous. Intriguée, je laissais mes yeux virevolter d’un endroit à un autre, cherchant la source de cette obscurité soudaine quand je me rendis compte que l’avenue était déserte. Il n’y avait plus un chat, nous entendions plus une mouche voler, tout signe de vie avait disparu comme par enchantement, seuls nos cœurs battant rompaient ce silence trop parfait. Ne distinguant aucune anomalie dans les parages, je croisais le regard de Nathaniel, un regard aussi anxieux que le mien qui ne présageait rien de bon. « J’ai l’impression que les dieux de l’Olympe sont contre nous, Zeus ne doit pas nous porter dans son cœur et Poséidon doit nous avoir dans le collimateur. ». Constatais-je avec on ne peut plus de sérieux. Nous étions damnés, des êtres aussi parfaits que nos deux personnes attiraient la convoitise à des kilomètres à la ronde, Aphrodite et Apollon n’avait qu’à bien se tenir. Je ressortais avec précaution mon sabre laser, telle une jedi, je défendrais la paix de nos âmes coûte que coûte. Je saisis la poignée fermement avant de presser le bouton ON, une lumière aveuglante s’empara de mon épée, lançant de furieux éclairs verts dans toutes les directions, il aurait fallu être un sombre crétin pour oser m’affronter. Je continuai ma ronde, marchant à pas de loup et espérant découvrir le danger qui nous guettait avant qu’il ne fende sur nous comme une épée de Damoclès, quand j’entendis un bruit furtif derrière mon dos. Je fis volte-face en une fraction de seconde, prête à fouetter l’air de mon arme de destruction massive quand mes iris se posèrent sur un emballage qui venait de se collait à une poubelle, provoquant ledit bruit et guidé par le vent. En mode agent de la police criminelle, NCIS n’avait plus de secret pour moi, je sortis deux gants d’un blanc éclatant et les enfilai promptement, je connaissais la méthode, aptitude que j’avais acquis au niveau soixante de mon évolution et enviée par les petits pokémons sortant à peine de l’œuf, ou de la pokéball. Je ramassai le détritus, l’analysant préalablement à l’aide de mes rayons X. « Papier emballage de canards en sucre !! ». Sifflais-je à mon héros, nous étions sur une piste, à deux doigts de mettre la main sur une bande de malfaiteurs qui marchaient sur nos plates-bandes depuis le début de cette après-midi. Nous nous lancions un regard éloquent, plus l’on avançait dans cette affaire, plus tout ce dont nous étions témoin nous paraissait louche, pourtant, notre raisonnement lucide nous amenait à penser que la situation était de plus en plus claire. « Élémentaire mon cher Watson. ». Décrétais-je. Euréka !! Je venais de mettre le doigt sur le pourquoi du comment, je sautais à pieds joints, excitée comme une puce, brandissant le doigt vers le ciel à l’attention de Nathaniel. Comme je l’avais prévu, elle était là, flottant fièrement au-dessus de nos crânes, la montgolfière aux oreilles pointues, à la frimousse de chat, et pas n’importe quel chat, une célébrité, une vedette, une star, un artiste, un animal parlant ! J’ai nommé l’incroyable Hulk Miaouuuuuuuus. Nous étions cuits, des petits poulets engraissés prêts à passer au grill, avec la team rocket sur le dos, nous nous étions mis dans de beaux draps, si seulement cela n’avait été que la mafia russe ou encore la mafia italienne, mais non, le monde en avait après nous. « Mon Dieu, on est mal, la pire organisation de malfaiteurs est à nos trousses, tu crois qu’ils nous ont vu ? Parce qu’à la rigueur on reste sous le ballon ni vu ni connu. ». Proposais-je au bord du désespoir. L’oreille aux aguets, je priai pour que nos poursuivants décampent au plus vite tout en lançant un regard inquiet à Nathy. Ce n’était sans compter mon épée bling-bling, la traître avait envoyé un éclair dans leur direction, toujours présente pour en mettre plein la vue au petit peuple, elle avait voulu jouer à la belle et les provoquer. Ni une, ni deux, une trappe s’ouvrit sous la montgolfière et deux ombres à la crinière framboise et violette descendirent à la vitesse de la lumière. Nous nous apprêtions à bondir, des Bagueras dans l’âme, nous allions livrer bataille jusqu’à notre dernier souffle de vie. Mais avant que les hostilités ne commencent, une musique stridente nous parvint aux oreilles. « On joue le remake de saw là ou quoi ? ». Je ne savais plus très bien ce qui nous attendait, les évènements se mélangeaient, nous jouant des tours et essayant de nous déstabilisaient, tout ce petit fourbi commençait à me taper sur le système. « Ouais c’est bon ça va, montrez-vous maintenant. ». Les hélais-je de mon ton exaspéré. A l’instant où mes paroles franchirent mes lèvres, nos deux protagonistes s’amenèrent sous le feu des projecteurs. Surprise ! Jessie et James. Alors que nous commencions à lever nos armes, ils nous firent signe de tout stopper net. Je questionnai Nathaniel du regard, puis haussai les épaules d’un air dubitatif. J’abaissai mon arme de quelques centimètres, attendant la suite des évènements. « Hum hum…Nous somme de retour, allez roulement de tambour, afin de préserver le monde de la dévastation, afin de ne pas être capable de résoudre une addition, afin d’écraser l’amour et la vérité, afin de vous botter le derrière et nous la péter. Jessie ! James ! La team Rocket plus rapide que la limace, rendez-vous tous où ça sera le carnage. Miaouuuuuuus ! Oui un caca-carnage ! ». Okeeeey. Je pouffais dans ma barbe, n’osant même pas plongés mes prunelles amusées dans celle de mon meilleur dresseur, sans quoi nous allions partir en fou rire, roulés en boule par terre, nous tenant les côtes comme deux petits enfants se racontant des blagues sur Toto. Non, je devais résister à cette envie folle, ce qui allait survenir serait nettement moins drôle, nous devions donc être apte à combattre ces démons et concentrés pour appliquer nos techniques de combat, nous n’avions pas participé et remporté DOA pour rien. Dead or alive pour les incultes ! Je snobai Miaous comme si il était un petit ver de terre informe et lâchai après un claquement de langue théâtrale. « T’es plus mignon à la télé mon pauvre. ». Ses moustaches se hérissèrent de colère, la petite bestiole me regarda méchamment avant de sortir ses griffes acérés avec un petit sourire perverse en prime. La boule au ventre, je déglutis avec peine, me promettant qu’à l’avenir je tournerais sept fois la langue dans ma bouche avant de parler. Je reculai de quelques pas, me mettant hors de portée et me rapprochant de Nathaniel avant de lui demander en toute discrétion. « Je pense l’avoir un petit peu énervé, tu as qui dans ton pokédex ? ». Nous devions avoir un support d’information avant de partir vers l’inconnu, d’après mes sources, si Nathaniel avait les profils de smogogo et Arbok dans sa boîte à outils, nous étions sauvés. J’avais confiance, nous pouvions encore remporter la victoire, avec mon Tortank et mon Pikachu, tout était possible, j’espérais juste que les petits protégés de Nathy étaient aussi prestigieux que les miens. « Vous en avez encore pour longtemps ? On n’a pas toute la nuit. ». Je lançai un regard meurtrier à James, il avait beau faire le malin, sa coiffure était passé de mode et il n’était qu’une vraie calamité, la troisième roue du vélo, c’était Jessie et Miaous qui remportaient tous les honneurs. Je donnai une embrassade à mon allié, un petit réconfort avant l’affrontement fatidique et lui murmurai à l’oreille. « Que la force soit avec nous. ». Je me tournai alors vers nos adversaires, leur signalant au passage. « Vous inquiétez pas, on va se battre, il n’y a pas le feu. ». Les deux criminels appelèrent aussitôt leurs pokémons respectifs, deux affreux qui faisaient honte au monde pokémon, pour moi s’en était trop, le surplus de violet m’obstruait la vue et il était grand temps de s’en débarrasser. « Tortank GO ! ». Je réservais mon Pikachu pour la touche finale, le bouquet d’artifices, nous n’étions pas le 14 juillet pour rien.
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MessageSujet: Re: The Hero of the Day • PV Nathaniel The Hero of the Day • PV Nathaniel EmptyMar 26 Juil - 2:26

☟NATHANIEL&&ROWAN☟
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    « Un camion ? Tu veux dire un orque oui, ou encore un ronflex ! Tout va bien si ce n'est que j'ai cru mourir écrasé. ». Mourir de cette manière était en effet une mort très nulle ! Tellement nul que si on poster une VDM sur le très célèbre site du même nom, il la posterait comme la pire des VDM du siècle, voir du millénaire qui sait ! Ma compère et moi s'étions fait attaquer par une bande de sauvages mal élevée, des petits joueurs qui se prenaient pour des gros durs. Le terme gros pouvait être prit au sens littéral quand on voyait c'est idiot se trémoussé comme des porcs, mais le terme de dur, laissez-moi rire ! Même moi, le petit gringalet, j'avais réussi à m'en faire quatre alors que mes bras étaient comparables à des cure-dents ! D'autant plus qu'à ma connaissance je ne suis pas un héros de BD, je n'ai pas de super pouvoirs tels qu'une force surhumaine ou une célérité exceptionnelle, je suis banale comme mec. Bon ok, je me balade toujours avec un sabre laser et alors ? C'est au cas ou comme aujourd'hui quoi ! Après tout je ne suis pas seul à ce que je sache, des filles ont bien dans leurs sacs des fois de tazeur pour électrocuter leur agresseur ou alors du poivre de cayen en spray qu'elles balancent à tout bout de champ sur les pauvres monsieur qui leurs demande une cigarette ou une fellation. « Ah ! Voilà que là nous sommes bien calés. Après l'effort le réconfort j'ai envie de dire. » c'était le cas de le dire, j'étais tout simplement lessivez. S'il y avait un lit dans le coin, je crois que je me serais blottit à l'intérieur et que j'aurai fait un somme de deux jours au moins ! Mais vu que ce n'était pas malheureusement pas le cas, je me contentais de bien m'installer sur la chaise du café où Rowan & moi étions. Je mettais alors ma tête face au ciel, les yeux fermé. Cette douce sensation que me procurait le soleil qui était sur ma peau ne pouvait que me faire rêvassé. Je crois que j'étais sur le point de m'endormir, mais il ne fallait pas ! On ne savait jamais quelles aventures il pouvait nous réserver l'autre là-haut dans son perchoir avec les anges qui lui tournent autour. Il fallait croire qu'il ne nous aimait pas Rowan et moi, pour nous faire subir de telles atrocités. Le groupe de gros lards étaient classés dans les pires évènements de ma vie ! Ou plutôt l'un des pires événement pour mes yeux. Non mais sérieux vous avez vu leurs costumes ? Mais comment est-ce qu'on peut porter ça ? Mieux : comment est-ce qu'on peut fabriquer ça ?! Ca devait être encore ses japonais qui s'amusaient à nous faire des costumes comme ça rien que pour nous faire chier. Et ses débiles qui les portaient, ils devaient être payés c'était évident ! Sinon bonjour les goûts de chiottes ! Mais bon, il ne fallait plus que je pense à eux, désormais c'était fini, belle et bien fini. Dans tous les sens en fait, parce que s'ils ramenaient encore des troupes contre nous, je ne sais pas si nous pourrions les avoir, et là se serait fini pour nous, ce que je ne se souhaitais pas. Mais avant que l'un ne parte en courant, je l'avais attrapé et lui avait annoncé que ma complice et moi étions des demis-dieux, et que s'ils continuaient ainsi, nous le dirions à papa et maman et là ils seraient dans le caca ! Zioup, plus de BD à tout jamais, Zioup plus de séries de super héros, Zioup plus de zizi. Enfin, pour le zizi, je pense que cela ne devrait pas trop les dérangés s'ils n'en avaient plus, vu comment ils l'utilisaient. Ils n'auraient plus besoin d'aller pisser toutes les 30 minutes, après tout, c'est juste à ça que servait leur petit kiki tout gras. « Que dieu bénisse l'Amérique ! » j'ouvris les yeux et redressa la tête quand Rowan prononça cette phrase. Mais je ne la vit pas tout de suite, à cause de cette glace géante qui était devant moi, voilà notre réconfort et quel réconfort ! Si on avait ce genre de récompense à chaque fois qu'on se battait pour défendre la justice et repousser les forces du mal, je voulais bien être un super héros, ou un sorcier ou même l'associé de Buffy la chasseuse de vampires. Cette glace était tout simplement magnifique, j'en baverai presque, mais ce ne fut pas le cas, il y avait Rowan en face de moi, je n'allais pas me faire passer pour un fou sinon à coup sûr qu'elle me bombarderait les yeux de poivre de cayenne et prendrait aussitôt la fuite. Ce n'était pas permis avec ce que nous avions vécu là ! C'était encore mieux que si nous étions rentrés ensemble dans la maison des Secrets de Secret Story alors que dieu seul sait à comment être dans cette maison pouvait être l'une des plus belles expériences de notre vie. Mais là non, c'était le fait de m'être battu au côté de cette jolie blonde qui avait été le mieux pour moi, maintenant si je rentrais dans la maison des Secrets et que je dirais « Nathaniel enchanté, Nathaniel enchanté, Nathaniel enchanté » à chacune des personnes de la maison se serait sans fois moins exceptionnel. « Voilà ce qu'on appelle le repos du combattant, glace vanille, coulis de caramel en prime, il n'y a que ça de vrai. Comme le McFlurry daim, une invention géniale, une des meilleures au monde. Et toi, c'est quoi ta recette de McFlurry ? » Me demanda ma complice. Sans trop tarder je lui répondis entre deux bouchés de ma superbe glace plus que délicieuse : « Ah bah sur ce point je ne peux pas te contredire ! Ma recette à moi de McFlurry c'est le McFlurry kit kat avec de la sauce au chocolat hmmmm. J'adore ça ! Pour moi un bon repas au Mcdonalds c'est forcément avec un McFlurry à la fin. Une fois les bougres n'avait plus de McFlurry kit kat sauce chocolat, non jte jure ! J'étais tellement fou que j'en ai fait exploser le Mcdo où j'étais. Ca leur apprendra à ne plus avoir de glace. Bon je sais que c'est pas bien, mais c'est compréhensible non ?! » j'avais fait ça dans le désespoir. Non mais sérieusement ? Plus de glaces c'est quoi ce délire ? C'était un crime contre l'humanité ! C'était mon devoir de faire en sorte à punir ce satané Mcdonalds qui se faisait une joie de dire qu'ils n'avaient plus de McFurry. Mais passons, après avoir terminé ma glace en deux temps trois mouvements je dois le dire, je portais mes mains sur mon ventre. Cette glace avait été délicieuse, mais maintenant j'avais mal au ventre, sans doute le fait que j'ai mangé cette glace à une vitesse impressionnante ! J'étais tellement affamé aussi. Mais voilà, alors que je pensais que Rowan et moi allons tranquillement resté là, à profiter du soleil, quelque chose vint encore perturbés notre petit repos du combattant. Alors que j'étais dans la même position que tout à l'heure : la tête face au soleil, les yeux fermés et dans mes pensées, une ombre couvrit le soleil. Au début je pensais que c'était un nuage qui passait devant cette grosse étoile, mais en réalité ce n'était pas le cas au non c'était loin d'être le cas. Ce qui passait devant le soleil était encore un nouveau problème pour Rowan et moi. J'ouvris à mon tour les yeux pour constater encore une fois que l'allé était déserte. Tiens donc, cette scène ne c'était-elle pas produite avant ? Faut croire que oui ! Encore ses abrutis de gros lards qui étaient de nouveau là avec des copains ? Mais bon sang ne lâchaient-il jamais l'affaire ? « J'ai l'impression que les dieux de l'Olympe sont contre nous, Zeus ne doit pas nous porter dans son coeur et Poséidon doit nous avoir dans le collimateur. ». dit alors Rowan. J'avais exactement le même point de vue qu'elle. Mais pourquoi nous ? Nous étions parfaits certes, mais ce n'était pas eux qui avait fait en sorte à ce que nous soyons aussi beaux ? Bah il faut croire que non alors, j'avoue ne plus rien comprendre à cette histoire, mais bon, quelque chose planait au-dessus de notre tête, nous le sentions, elle était là, toute proche cette menace. Mais où était-elle ? Dis-je alors en sortant mon sabre laser. On ne savait jamais, la menace pouvait nous sauter dessus à tout moment ! D'ailleurs Rowan avait fait la même chose que moi. Je la vis descendre de la terrasse pour analyser un papier. Je m'approchais à mon tour d'elle. Nous nous regardions et d'un mouvement de la tête je lui demandais ce que c'était. Elle me répondit alors : « Papier emballage de canards en sucre !! ». Je tournais la tête pour balayer la rue du regard tel une girouette tournait en fonction du vent. Mais il n'y avait personne, il n'y avait rien. Ou alors, les malfaiteurs n'étaient pas dans la rue à moins qu'ils aient la cape d'invisibilité de Harry. Mais soudain mon hypothèse de l'invisibilité vue démontrée par Rowan qui pointait du doigt quelque chose qui était dans le ciel. Une espèce de ballon avec des pointes... Non c'était une tête de chat ! Oh non pas eux... « Mon Dieu, on est mal, la pire organisation de malfaiteurs est à nos trousses, tu crois qu'ils nous ont vu ? Parce qu'à la rigueur on reste sous le ballon ni vu ni connu. ». Rowan était terrifié, moi aussi je dois l'admettre, mais je l'étais bien moins. La team rocket était la pire des organisations, ils devaient obligatoirement vu c'était une évidence... « Je crois que c'est mort Rowan, ils nous ont vus à coup sûr à cause de nos sabres laser... » dis-je alors. Dire que nous allions mourir à cause de nos armes ! Non, nous n'allions pas mourir ! Je ne laisserai personne touché à Rowan ça c'était hors de question ! J'étais son sauveur, son héros, il fallait que je me conduise comme tel. Si quelqu'un voulait la toucher, sa première étape serait de me passer sur le corps en premier. J'avais battu un gros lard de 400 kilos, alors ça n'allait pas être un plus maigre qui allait me faire peur. La montgolfière c'était arrêté, elle faisait simplement du sur place. Cette fois-ci nous étions belle et bien cuit. Un trappe s'ouvrit et nous LES vîmes. Les pires criminelles de cette terre... Une musique se mit à retentir, effectivement, on se croyaient bien dans Saw. Pour moi, il était hors de question que je me coupe le bras pour survire au non ! Mais non, là encore nous étions dans une situation bien plus terrifiante il fallait l'admettre... Bien que nous ayons affaire à de grands malfrats, ma coéquipière réussie quand même à parler sur ton exaspéré. C'est vrai ce petit manège était insupportable, il essayait de se rendre plus terrifiant qu'ils n'étaient. Enfin, pour ma part je ne les avais jamais vus en vrai, j'avais juste eu vent de leurs exploits. Surtout de un qui revenait tout le temps. Lequel ? Eh bien sachez mesdames et messieurs que nos trois amis étaient les meilleurs en voltiges dans les cieux. Oui ! Personne n'avait autant la classe qu'eux quand il faisait ça. Les enviés, oui je l'ai envié énormément. Bah quoi ! C'est trop la classe d'apprendre à voler sans parachutes. C'est ainsi que Miaous, Jesse et James se montrèrent et récitèrent comme à leur habitude leurs « hymnes » des ringards : « Hum hum...Nous sommes de retour, allez roulement de tambour, afin de préserver le monde de la dévastation, afin de ne pas être capable de résoudre une addition, afin d'écraser l'amour et la vérité, afin de vous botter le derrière et nous la péter. Jessie ! James ! La team Rocket plus rapide que la limace, rendez-vous tous où ça sera le carnage. Miaouuuuuuus ! Oui un caca-carnage ! ». Ils s'arrêtèrent enfin. C'était minable, vraiment pathétique ! C'est des geeks, no life même ! (dédicace à Noémie & Florian :look:). Je regardais ma coéquipière bien qu'elle faisait en sorte à ne pas croiser mon regard, et c'était compréhensible ! Elle et moi avions une envie de rire ! Mais il ne fallait pas, respect aux minables quand même ! Quoi qu'il en soit, il fallait dire que leur petit discours prétentieux avait eu le dons de m'énerver. Je n'avais envie que d'une seule chose à l'heure actuelle : les voir partir vers d'autres cieux. « T'es plus mignon à la télé mon pauvre. » répliqua Rowan. Je posais alors mes yeux azur sur Miaous, ce dernier avait changé d'aspect, il était en colère et ça se voyait. La Rowan avait touché un point sensible apparemment, bah oui, c'est vrai que dans quelques épisodes de temps en temps on le voyais faire briller le truc bizarre qu'il avait sur le front, c'était donc un pokémon superficiel ! Assez bizarre. Mais en même temps, il parlait donc ça aussi c'était carrément bizarre. « Je pense l'avoir un petit peu énervé, tu as qui dans ton pokédex ? » dit alors ma coéquipière. Je la regardais le regard inquiet : « Tu penses ? Non moi j'en suis certain... Voyons voir... » c'est alors que je sortais de ma poche un petit appareille rouge et ouvrit son cache qui cachait (non sans dec') l'écran. Je l'allumais et le pointait en direction de notre ami le chat. « Et toi l'idiot, pointe ça autre part ! Si tu veux une description j'te la fais moi ! Je suis le plus beau, le plus fort de tous les chats, le meilleur pokémon du mon...» répliqua Miaous, mais il fut vite interrompus par la voie stressante de mon pokédex : « Miaous, le pokémon chat. Miaous est un pokémon de ville qui adore faire les poubelles pour se nourrir des déchets. Miaous est un pokémon à faible puissance est très fainéant... ». Je fermais alors mon pokédex, il fallait croire que le miaous n'était pas un pokémon très appréciable. Mais le fait de savoir qu'il était de faibles puissances me rassurer, néanmoins je me demandais si celui l'étais aussi, non parce que là il était encore plus enragé que lorsque Rowan l'avait provoqué. « Nous sommes dans le caca Wanwan... Je crois que je ne vais pas analyser les deux autres sinon nous serons vraiment mal... Je sais que Smogogo est faible contre les pokemons de type psy et sol. Justement je peux l'avoir facilement.... » dis-je à Rowan d'une faible voix tout en regardant le Miaous enragé prêt à nous bondir dessus. D'un regard haineux, je ne pus m'empêcher de lui répondre sur un ton de colère : « Essaye donc de te faire beau toi ensuite on verra. Non mais sérieux les cheveux bleus c'est plus à la mode depuis... Bah en fait ça l'a jamais été. Mais si vous voulez vous battre, venez donc, nous vous attendons. ». J'étais sûr de moi parce que j'avais un avantage sur smogogo, enfin, mon pokémon Alakazam le maître des pokémons psy avait l'avantage quoi. Quant à mon Carapuce, j'étais certain qu'il me serait d'une grande aide. Le combat aller être lancé. James et Jessie appelèrent comme prévu Smogogo et Arbok. Rowan, elle appela son Tortank. C'était un puissant pokemon qui allait, je suis sur, mettre une bonne racler à se fichue serpent de malheur. Je portais ma main droite sur ma ceinture et prit une première petite boule qui se grossit dans ma main. « Alakazam GO ! Alakazam utilise psycho sur smogogo ! ». A peine sortie de sa pokéball, Alakazam utilisa sa psycho sur smogogo qui fut attaqué de plein fouet. Mais il était loin d'être K.O, le combat ne faisait que commencé...
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MessageSujet: Re: The Hero of the Day • PV Nathaniel The Hero of the Day • PV Nathaniel EmptyMar 16 Aoû - 14:17



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The Hero of the Day • PV Nathaniel 4823172The Hero of the Day • PV Nathaniel 4180341
« Nathaniel V. Atwoodth&F. J. Rowan Adams-Reeder »
POKEEEEMON So no one told you life was gonna be this way, your jobs a joke, you're broke, your love life's D.O.A.. It's like you're always stuck in second gear and it hasn't been your day, your week, your month or even your year but.. I'll be there for you, when the rain starts to pour, I'll be there for you like I've been there before, I'll be there for you, 'Cause you're there for me too. You're still in bed at ten and work began at eight, you've burned your breakfast so far... things are goin' great! Your mother warned you there'd be days like these, oh but she didn't tell you when the world has brought, you down to your knees that. I'll be there for you when the rain starts to pour, I'll be there for you like I've been there before, I'll be there for you 'cause you're there for me too... __



    Attablés à la terrasse, nous n’étions rien de plus que la famille Ours dans boucle d’or. Avides de crème glacée, l’eau nous montait à la bouche et nous dévorions notre met comme si nous n’avions pas mangé depuis un mois entier, revenant tout droit d’une île déserte suite à un crash aérien, mon dieu seigneur!! «Je pourrais en manger des tonnes et des tonnes!! Mais j’ai trop peur de finir comme les clown de cirque que nous avons mis KO tout à l’heure. Tu imagines, après je n’aurais plus qu’à participer à une misérable émission américaine sur les obèses avec mes proches en train de m’encourager à chaque fois que j’arriverais à me hisser hors du lit, no thanks.» expliquais-je à son intention avec un sérieux à tout épreuve. Je ne voulais pas figurer dans la catégorie poids lourd, quoique, je pouvais envisager une reconversion dans le catch si le malheur me frapper mais j’avais plus de succès en me la jouant fantomas. « Ah bah sur ce point je ne peux pas te contredire ! Ma recette à moi de McFlurry c'est le McFlurry kit kat avec de la sauce au chocolat hmmmm. J'adore ça ! Pour moi un bon repas au Mcdonalds c'est forcément avec un McFlurry à la fin. Une fois les bougres n'avait plus de McFlurry kit kat sauce chocolat, non jte jure ! J'étais tellement fou que j'en ai fait exploser le Mcdo où j'étais. Ca leur apprendra à ne plus avoir de glace. Bon je sais que c'est pas bien, mais c'est compréhensible non ?! ». A l’anecdote de mon ami proche, je réagis vivement, plus de McFlurry kit kat suce chocolat! C’était un scandaaaaaaale! Comme l’aurais dit Brigitte, la meilleure amie de Josiane. Je laissais mes prunelles se perdre dans la vague de mes songeries, réfléchissant au comportement que j’aurais adopté face à une telle situation, j'aurais sûrement planté ma tente à l'intérieur de la maison Ronald jusqu'à avoir eu gain de cause.

    Un rictus mauvais naquit au coin de mes commissures, tel était donc le misérable pokémon chat qui parle, que de la gueule et rien dans le ventre. Mon tortank n'en ferait qu'une bouchée de pain. « Heureusement que nous nous trouvons pas dans une décharge publique, le matou aurait fait du dégâts.» lâchais-je sarcastique, assez fort pour me faire entendre de notre petit comité. Ses moustaches frémirent de plus belle et sa fureur se décupla. Le gentil chaton n'avait pas l'air d'apprécier que l'on se paye sa tête en direct, surtout devant ses petits copains qui ne pipaient mots et s'échangeaient des regards moqueurs. Vive l'esprit d'équipe. « Nous sommes dans le caca Wanwan... Je crois que je ne vais pas analyser les deux autres sinon nous serons vraiment mal... Je sais que Smogogo est faible contre les pokemons de type psy et sol. Justement je peux l'avoir facilement.... ». Je relevais la tête vers Nathaniel avant d'acquiescer vivement. « Même scénario pour Arbok, je savais que j'aurai dû gardé mon attaque charge au lieu du pistolet à eau.» fulminais-je déçue de mon manque de jugeote, mais même si ma merveilleuse tortue était un pokémon type eau, je l'avais accompagné jusqu'au niveau 69. Elle pouvait faire du grabuge comme jamais, un syphon ambulant, une machine de guerre, un raz de marée destructeur. Je surveillais avec attention le serpent visqueux qui rampait dans notre direction, ses deux gros yeux jaunes nous fixaient avec appétit et le gredin faisait claquer ses mâchoires menaçantes, passant sa monstrueuse langue sur ses canines. En y regardant de plus près, je vis deux succulents suprême cheese se dessinaient dans son regard. Comme les marins nageant jusqu'à l'île des sirènes, séduits par la beauté de leur chant, je n'avais qu'une envie, courir vers Arbok et croquer à pleines dents dans l'un de ses burgers divins. Au moment où je fis le premier pas, je sentis la carapace de Tortank me barrait le passage, ce dernier me regardait de ses yeux implorants, me suppliant silencieusement de retrouver la raison. Le coeur en émoi, je lui rendis un regard plein d'affection. Cet amour de pokémon venait de m'épargner bien des misères et jamais je ne lui en serais autant reconnaissante. Je déposais ma main sur sa petite tête rugueuse en signe de remerciement et lui envoyant un baiser dans les airs. Jesse pestiférait, je la vis écraser avec acharnement la queue de Arbok qui se repliait sur lui même pour se protéger. Même si il voulait ma peau, j'eus un pincement au coeur pour lui, le pauvre n'était pas tombé sur un bon maître pokémon, il n'était pas tombé sur moi, ou sur Nielniel, un dresseur redoutable, à la poigne de fer mais au coeur tendre. Je lançais d'ailleurs un regard peiné dans la direction de celui-ci. « Pauvre gros ver de terre, on devrait le mettre KO le plus rapidement possible. Il souffrirait moins , tu ne penses pas?». Un dernier triste sourire et je lançais avec joie à mon Tortank alias le grand chef manitou des océans, « Tortank, attaque morsuuuuuure!». Avec la capacité d'un félin, ma tortue de mer se dirigea à tout de vitesse vers Arbok et croqua férocement dans sa chair. Ni une, ni deux, la barre des pv du moche descendit d'un cran titanesque. Encore deux coups de cette ampleur, et l'on pouvait dire bye bye à la team Rouillée. Un sourire victorieux se dessina sur mon visage et je me tournais vers l'alpha. « High five et montre moi ton string polisson!». Je claquais ma paume contre la sienne dans un bruit sonore qui couvrit les hurlements de rage de nos amis, les désastres capillaires. C'était ce qui s'appelait vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuer, nous étions déjà triomphant, levant le poing en l'air et tirant la langue à nos adversaires genre bise bise carrotteuuuuh. Il nous manquait plus que Johnny Hallyday, habillé en chippendales, nous faisant un petit numéro sexy dont lui seul avait le secret sur une table en terrasse et nous serions en feu! Allez les bleus pâles, ON EST TOUS ENSEMBLE!. Soudain, nos sourires s'estompèrent, Miaous avait saisit le couvercle d'une poubelle à sa portée et nous le jeta en pleine face, je plongeais alors au sol, entraînant Nathaniel avec moi et le plaquant au sol, ça avait été moins une. Fin observateur, et énervé que son attaque n'eut pas l'effet escompté, il lança un strident miaaaaou avant de se ruer vers nous. Toujours au sol, je saisis Nathy par la taille, me réfugiant dans ses bras et en fermant les yeux très fort. D'une seconde à l'autre, j'allais ressentir les griffes acérés de Miaous dans le dos, me mettant à sang. Pourtant, rien ne se passa, cinq secondes, dix secondes, j'ouvris un oeil et osais regarder derrière moi. Le rire tonitruant de Nathaniel me parvint alors aux oreilles, au même moment où je voyais Miaous se ramasser la tronche après avoir glissé sur une peau de banane. Mon dieu, c'est con un chat. Je joignis aussitôt mon rire guilleret au sien, n'hésitant pas à le montrer du doigt pour l'humilier toujours un peu plus. « Nathy! Nathy! T'as filmé? Lui on le met sur youtube obligé! Il les a tous battu, il va nous rendre riche le crétin! Haaaan, je sais, je sais! Vidéo gag Nathy! A ce qu'il paraît, ils distribuent des chèques!». Mais Jesse et James mirent fin à mes suggestions en envoyant leurs pokémons en mal d'amour aux trousses d'Alakazam et de Tortank. Malgré tout, leurs attaques semblaient inefficaces, laissant juste des blessures superficiels dans la barre de pv. Nous étions trop fort pour eux, rien n'arrivait à dissoudre notre binôme extraordinaire qui venait de naître en cette belle après-midi de juillet. Sans plus attendre, je me relevais et envoyais Tortank au front en serrant les dents. Le pauvre Arbok était dans un sale état, au bord de l'agonie, il s'effondra aux pieds de sa maîtresse qui le rappela d'un ton sec et tranchant. En revanche, moi Rowan la magnifique, parce que ça sonne bien la magnifique, je sortis de ma ceinture une minuscule petite baballe rouge et blanche familière. Au creux de ma paume, je la sentis grandir, adoptant instantanément la même dimension qu'une pomme pink lady. « Pour être le meilleur, il faut battre le meilleur.» déclarais-je d'un ton théâtrale à leur attention. Je fis rebondir la balle plusieurs fois dans ma main, élevant le suspense à son comble, les pénétrant d'un regard féroce. Je lis la peur sur leur visage, intimidante la Wanwan, isn't she? Sans prévenir, je stoppais mon geste, pris une forte inspiration, puis annonçais clairement « Pikachu Go!!». La petite tornade jaune apparut au centre de la bataille comme une boule à facette, attirant tous les regards. A première vue, Pikachu semblait inoffensif, il se tenait sagement devant les méchants, ses yeux ébènes grand ouvert, si bien que l'on mourrait d'envie de le serrer fort dans ses bras. Mais les apparences sont souvent trompeuses, en ce petit être innocent reposait un guerrier électrisant. J'attendis le signe de tête de Nathy, qui venait de rendre à James un Smogogo en miettes et m'adressais au pokémon électrique. « Pikachu, attaque tonnerre!». Le tout petit pokémon jaune se redressa, tous les regards étaient concentrés sur lui, il se mit en boule, serra ses poings très fort avant de lancer un énorme Pikaaaaaachuuuuuuuuuu. Des éclairs éclatèrent dans toutes les directions, en l'espace d'un instant, j'étais devenue aveugle et donc vulnérable, je ne savais plus ce qu'il se passait à moins d'un mètre, les yeux agressées par l'aveuglante lumière blanche. « La team Rocket s'en va vers d'autre cieux!». Je clignais des yeux doucement, m'habituant à la clarté d'un jour sans nuage. Dans le ciel bleu uni, une étoile venait de nous faire un clin d'oeil. Le cauchemar était à présent terminé. Radieuse, je me tournais vers mon blondinet, le visage encadrait par le soleil et mes cheveux virevoltant au rythme de mes pas. «On a gagné Nathy!! On les a eus, tu as vu la tête du chat qui parle quand on a…»mais l’euphorie de la victoire disparut brusquement quand je ressentis les premières secousses sismiques qui venaient de toucher la belle ville de Californie. Le sourire radieux dessiné sur le visage du jeune alpha s’envola tout aussi vite, un vent de peur avait soufflé toute once de joie. Mes pupilles amplis de terreur se posèrent sur une fissure, située juste en dessous du blondinet. La seconde d'après, le sol trembla de plus belle, la fissure devint alors une ouverture béante et Nathaniel disparut sous terre. Une larme naquit au coin de mon oeil et ma vue se troubla. Je serrais les mâchoires, essayant de maîtriser le flot d'émotions qui allait me submerger. « Nathy!» un cri déchirant qui se perdit dans le bruit sourd des grognements de la terre. Je me précipitais vers la brèche, désespérée, des larmes salées roulaient sur mes joues et la souffrance que je ressentais, plus poignante que jamais. Par miracle, je vis l'alpha tenir bon, accroché in-extremis à ce qu'il restait de la bordure du trottoir goudronneux, les pieds dans le vide. « Nathaniel, bouge pas j'arri... Ouille!». Je sentis des mains crochues me tirer vers l'arrière, m'éloignant de Nielniel en détresse. Je me débattis avec courage mais sans succès, les vilaines pattes étaient profondément enfoncés au creux de mes épaules et me procurer une douleur aiguë. « Lâchais-moi! Lâchais-moi!» hurlais-je de tout mon être. Ma vision se floutait si bien que je ne pus distinguer le visage de mon persécuteur qui m'avait forcé à lui faire face en un mouvement brutal. Tout compte fait, il n'avait pas de visage, celui-ci était masqué par un drap noir, seul deux yeux bleus gris acier étincelaient et me transperçaient comme des lames de rasoir. Les cris de Nathaniel m'éveillèrent, il fallait agir. Je défiais le ninja du regard, me baissant sur mes appuis, prête à esquiver, frapper, dégainer mon arme. Coup d'oeil circulaire, le bonhomme n'était pas seul, trois de ses alliés se tenaient à une distance respectable, assez proche pour me porter un coup fatal. Une seconde s'écoula, puis les trois inconnus se ruèrent vers moi, armes brandies. Il leur fallut peu de temps pour nous rejoindre. Je lançais un poignard, puis dans le même mouvement, je pivotai sur mes hanches, évitant un sabre. Un macabre soupir se fit entendre, puis un bruit mat, celui d'un corps s'écrasant sur le sol, plus que trois. Une lame siffla au-dessus de ma tête alors que je frappai du pied, ce dernier entra en collision avec quelque chose de dur. Au bruit sec, une rotule de l'un de mes assaillants venait de céder, un homme s'écroula. Je plongeai, roulai, tel un feu follet. Le nez d'un autre agresseur explosa sous mon talon. Trois de mes adversaires gisaient sur le sol. Je me relevais en un mouvement fluide, prête à poursuivre la bataille. Hélas, le dernier lâche se sauva dans la direction inverse, je m'apprêtais à m'élancer à sa poursuite quand la voix de Nathaniel retentit au fond du gouffre. Je sursautais, transformant mon bond en volte-face. Je filai droit vers mon ami, plongeai au sol et m'emparai de sa main au dernier instant où il lâchait prise. « Je te tiens!». Oui, je le tenais, mais avec la désagréable impression d'avoir dix tonnes de plomb accrochés au bout de mon bras. Le hisser jusqu'à moi, à la surface, me paraissait impossible. J'utilisais ma deuxième main en renfort, à présent, si il tombait, il m'entraînait dans sa chute, à l'intérieur des entrailles de la terre. « Je ne te lâcherai pas, tu m'entends, je tiens trop à toi pour ça.». Plutôt que de le rassurer lui, ces paroles avaient pour but de me rassurer moi, de me donner la force nécessaire à soulever un homme de 75 kilos. Pourquoi avait-il mangé cette crème glacée plus tôt dans l'après-midi, grâce à elle nous étions dans de beaux draps. J'étais irrésistiblement attirée vers le bord, je percevais la lueur rougeâtre qui émanait du centre de la terre, dans quelques secondes, nous serions précipités dans le vide. Une dernière parole? « Nathy, on va crever, ouiiin. La dernière chose que je veux laisser sur cette maudite planète est quelque chose de beau. Alors Nielniel, tu veux que je te dise un secret?». Dur de ce savoir ce qu'il voulait à l'instant précis, la panique noyait son regard. « Sur une échelle de un à dix, tu vaux au moins onze.». Mes mains endolories me faisaient tellement mal que des larmes me piquèrent les yeux, mais je refusais de lâcher prise, glissant toujours vers une mort certaine. J'eus un haut le coeur à la pensée que nos os seraient brisés à tout jamais dans quelques minutes. Mes yeux étaient rivés dans ceux de Nathy et je ne voulais regarder ailleurs jusqu'au dernier instant. Soudainement, j'eus une brillante idée. Eurêka! Enfin, fallait-il que mon compagnon ait sur lui le matériel nécessaire. « Nathy, dis moi que tu as un pokémon de type vol, je t'en supplie?» L'unique solution miracle, si nous étions sauvés, ce serait grâce à ces petits êtres chers que nous chérissions tant. Je glissais un peu plus, j'étais désormais suspendue dans le vide jusqu'à la taille et il fallait agir vite, très très très vite.
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MessageSujet: Re: The Hero of the Day • PV Nathaniel The Hero of the Day • PV Nathaniel EmptyMer 14 Sep - 21:39

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