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Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P.

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MessageSujet: Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. EmptyMar 1 Fév - 21:30

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NATHANIEL ATWOODTH & PLUM PETROV-VERSIER.





Citation :
♣. But I know if I could do it over. I would trade, give away all the words that I saved in my heart that I left unspoken. What hurts the most, is being so close, and having so much to say. And watchin you walk away, never knowing, what could have been. And not seein that lovin you is what I was tryin to do.

.



    20h03. A présent cela faisait deux bonnes heures que le dernier cours de sa journée s’était terminé et deux heures que Plum était restée en supplément afin d’aider son nouveau partenaire de laboratoire dont les basses étaient plus que médiocres et qui au lieu d’être une aide serait un vrai boulet en ce qui concerne les tp de chimie. La patience de Plum ayant atteint ses limites en cours, elle avait décidé de perdre son temps avec lui aussi le soir afin d’essayer de remonter son niveau. Ce ne serait pas chose aisée, m’enfin cela ne lui coutait rien d’essayer. Enfin si, cela lui faisait juste perdre du temps qu’elle aurait pu consacrer à travailler ses cours ou à se détendre. Sa bonté la perdrait elle en était certaine. Elle salua finalement son partenaire qui, elle espérait deviendrait rapidement son ex partenaire parce que dans l’état actuel des choses il n’avait même pas l’air d’avoir tellement envi de rattraper son retard. Ramassant ses affaires elle sortit en trombe de la salle de cours. Elle était restée bien trop longtemps à l’université aujourd’hui. Elle n’avait plus qu’une envie courir vers le bâtiment Iota, ôter ses vêtements qu’elle portait depuis trop longtemps et se glisser dans un bon bain, y rester pendant des heures et évacuer toutes les tensions accumulées lors de cette lourde journée. Ben ce n’était pas gagné, d’autant que son portable lui indiquait un entrainement de cheerleader dans exactement vingt sept minutes, ce qui lui laissait juste le temps de prendre une rapide douche, d’enfiler sa tenue de sport et de se rendre sur le terrain de sport. Tant pis pour la soirée relaxation prévue, elle était certaine que quand elle reviendrait de l’entrainement elle serait trop morte pour faire autre chose que prendre une douche et aller dormir. Les couloirs étaient à présent déserts, elle devait être une des dernières élèves encore à l’université. Elle pressa le pas vers l’ascenseur, ayant toujours peur que le gardien ne se rende pas compte qu’il restait une élève et qu’elle soit enfermée dans Berkeley une nuit. Etre enfermée à deux à la limite çà devrait être vivable, mais elle qui détestait la solitude, c’était tout simplement inconcevable de passer une nuit seule dans ce grand bâtiment pour elle. Finalement elle arriva devant l’ascenseur et y pénétra. Elle détestait le prendre à vrai dire, elle devait être moitié claustrophobe et l’idée d’être prisonnière de cet endroit l’effrayait à chaque fois qu’elle montait dedans mais le fait est que les escaliers se trouvaient à l’autre bout de l’université et qu’il n’était pas franchement nécessaire de s’épuiser juste avant son entrainement. Alors qu’elle venait de commander à l’ascenseur de descendre au rez de chaussé, elle entendit des pas se diriger en courant vers celui-ci, elle stoppa alors l’engin afin de permettre à l’autre élève de le prendre en même temps qu’elle et ainsi lui éviter d’attendre plus longtemps.

    Surprise! Elle s’était attendue à croiser un de ses élèves ultra-sérieux avec un 98/100 de moyennes et qui continuaient pourtant à faire des heures et des heures supplémentaires ou à la limite un psychopathe qui trainait dans les couloirs de l’université mais pas lui. Pas Nathaniel Atwoodth, ex petit-ami, premier amour, meilleurs amis et dernièrement plus rien du tout. Malgré leur rupture, ils avaient décidé d’un commun accord de rester amis, si cela foirait bien souvent, pour eux leur relation avait plutôt bien continuée jusqu’à dernièrement. Depuis qu’il sortait avec Naomi, leur relation c’était considérablement dégradée jusqu’à ne plus être que quasiment inexistante. Le fait est que Plum détestait sa nouvelle copine et qu’elle ne reconnaissait plus Nathaniel depuis qu’il était avec elle. Leurs dernières conversations s’étaient souvent terminées en dispute et ils avaient finis par ne plus se dire grand-chose. Bien entendu, son Nath’ lui manquait et elle aurait voulu se réconcilier avec lui, mais le fait est que c’était trop pour elle. Elle savait Naomi enceinte, elle ne savait même pas vraiment si Nathaniel était le père de cet enfant. Est-ce que quelqu’un le savait réellement d’ailleurs ? Leur regard se croisa et elle détourna les yeux. Il monta alors dans l’ascenseur. Le « trajet » ne durerait certainement pas plus d’une minute, ils pouvaient choisir de se parler pendant ce court laps de temps ou de tout simplement s’ignorer. S’ignorer semblait inconcevable pour elle, après tout ils pouvaient bien essayer de se dire quelques banalités sans que cela vire au drame. Tant qu’elle éviterait le sujet Naomi tout irait bien de toute manière. Elle se mordit la lèvre et le regarda en coin. Pourquoi serait-ce à elle de commencer cette conversation ? Après tout, c’était lui qui sortait avec la garce et qui la défendait coute que coute. Elle n’avait rien à se reprocher… à part peut-être d’avoir dénigré sa petite-amie mainte et mainte fois. Il méritait tellement mieux qu’elle. Si sa meilleure amie ne pouvait pas le lui dire qui le pourrait ? Elle l’implora intérieurement de dire un mot, n’importe quoi… De lui montrer qu’il tenait encore un peu à leur amitié. Rien. L’ascenseur s’arrêta finalement, elle soupira bruyamment avant de s’avancer vers la porte qui allait s’ouvrir et adressa quelques mots à Nathaniel avant qu’elle ne s’enfuit. Sympa de t’avoir revu. C’est toujours un plaisir de parler avec toi. Railla-t-elle, il fallait croire que ce n’était apparemment pas aujourd’hui qu’ils se réconcilieraient ou peut-être que si… L’ascenseur à défaut d’ouvrir ses portes, se remit en marche brutalement, faisant sursauter Plum au passage. Il ne fonctionna que quelques secondes avant de s’arrêter une nouvelle fois, cette fois définitivement. Elle lança un regard inquiet à Nathaniel. Ce foutu ascenseur était-il entrain de tomber en panne ? Coincée dans un ascenseur, voila que son pire cauchemar était entrain de se réaliser. Mais qu’est que j’ai fait pour mériter çà ? Se plaint-elle à haute voix. Si on ne la sortait pas d’ici immédiatement, elle allait piquer une crise de nerf.
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MessageSujet: Re: Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. EmptyMer 2 Fév - 22:11

    Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Rachelhayden Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Rachelvido2bisb Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Rachelvido5

    « Ils vivaient désormais chaque minute dans un sentiment d'urgence,
    déterminés à profiter pleinement de cette saloperie de vie
    qui vous fait prendre conscience de sa valeur juste
    au moment où il faut la quitter »



    Je n’avais pas vu le temps passer. Il était déjà 20h quand je décidais à enfin retourner dans la chambre que j’occupais dans la maison de confrérie des alphas. Cela faisait près d’une heure et demie que je me trouvais ici, sur le toit de l’établissement, endroit strictement interdit aux élèves mais dont la plupart venait se réfugier ici pour fumer leurs joints tranquille. Cet endroit avait l’avantage d’être calme, reposant. D’où j’étais assis, c’est-à-dire le petit muret de sécurité, je surplombais toute l’université. Les pieds dans le vide, les bras croisés sur la rambarde, je profitais du moment présent. Il faisait frais, mais avec une veste et une écharpe s’était tout à fait supportable. Sentant le vent balayer mes cheveux, je fermai les yeux, appréciant la plénitude que j’apportais ce petit coin de paradis et oubliant tous mes soucis du moment. J’oubliai Naomi, l’accident de Maxwell, mes nuits blanches. Je fermai les yeux et je partais dans un autre monde. A des milliers de kilomètres d’ici. J’étais bien, j’étais loin et j’aspirais à ce que ce moment perdure, encore et encore. Qu’il ne s’arrête jamais. Que je ne rouvre jamais mes paupières. Mais comme toujours, toutes les bonnes choses avaient une fin et mon portable ne se pria pas pour me le rappeler. Quand je vis l’heure qui était affiché sur mon cellulaire, je me levai d’un bond et commençait à me précipiter dans les escaliers qui menaient au dernier étage de l’université. J’avais promis à Fleur de venir la voir à l’hôpital et ainsi de voir son fils, mais l’heure ayant échappé à tout mon contrôle, je me voyais obligé de l’appeler pour la prévenir que je ne pourrais passer que demain, les visites à l’hôpital étant cloturées à 19h. Finalement cela m’arrangeait de ne pas avoir à aller à l’hôpital. Depuis que mon frère Maxwell avait eu son accident, cet endroit m’était devenu particulièrement hostile et inhumain. Je ne supportais pas l’odeur de la mort qui régnait dans cet endroit. Je détestais croiser tous les regards de ces malades, je ne me sentais pas bien, mal à l’aise. Peut-être qu’inconsciemment, mon cerveau avait fait exprès de partir si loin que j’avais perdu tout contrôle du temps. Fleur ne se trouvait pourtant pas dans la même partie de l’hôpital que Max mais je ne sais pas, depuis que j’avais vu mon frère dans cet état, j’avais fait un véritable blocage et il m’était impossible de me rendre à l’hôpital désormais. Merde alors, les portes de l’université allaient être fermées et j’allais me retrouver comme un con, coincé entre les murs de la fac, ça le faisait moyen ! Je me dépêchais de redescendre à toute vitesse les escaliers qui séparaient le dernier étage du toit du bâtiment. J’arrivais pratiquement en courant à l’étage quand j’entendis l’ascenseur émettre un bruit. Il y avait déjà quelqu’un à l’intérieur, visiblement prêt à descendre. Allez si je me dépêchais peut-être arriverais-je à l’avoir ! Je me mis alors à courir pour rentrer dans l’ascenseur à temps. Mes pas résonnèrent dans le couloir et la personne présente dans l’ascenseur dut certainement les entendre car j’entendis alors que j’arrivais presque au niveau de l’ascenseur qu’elle bloquait ce dernier. Je me stoppais net en arrivant devant les portes ouvertes et surtout en voyant la personne qui se trouvait à l’intérieur du ledit ascenseur. Plum. Plum Petrov-Versier. Merde, si je m’attendais à elle. Je rentrais tout de même dans l’ascenseur, fuyant son regard. Plum était quelqu’un de très important dans ma vie. Elle avait été mon premier véritable amour. Puis elle était devenue une de mes meilleures amies après notre rupture. Quelqu’un dont je ne pouvais me passer. Mais Naomi fut la barrière qui se dressa entre nous. Comme quelqu’un de mes amis, Plum ne supportait pas Naomi. Et moi j’aimais cette dernière. Alors Plum m’en avait voulu, nous nous étions souvent disputés pour ensuite ne pratiquement plus se parler. A l’heure d’aujourd’hui j’avais tout perdu. Ma Naomi, ma Plum. L’amour et l’amitié. Il ne me restait ni l’une, ni l’autre. Et je devais bien avouer que Plum me manquait terriblement. Nos soirées dvd, à rire, à manger tout et n’importe quoi, nos batailles d’oreillers, nos confidences aussi. Tout me manquait. Mais je n’osais aller lui parler, de peur qu’elle me rejette. J’avais peur de la perdre, une seconde fois. Et surtout en ce moment, j’étais plutôt du genre complètement à l’ouest. J’avais commencé à consommer des petites pilules pour pouvoir dormir et oublier mes soucis. Petites pilules magiques fournies par David, un gamma. Bref, je me retrouvais là, dans cet ascenseur, Plum à côté de moi. Un silence régnait. Je ne cessais de me dire qu’il fallait que j’entame la conversation mais mes yeux fixaient les portes qui venaient de se refermer de cet engin qui allait descendre pour nous mener au rez de chaussée. En fait, je n’avais aucunes idées de quoi lui parler, que lui dire. Alors je me taisais, priant pour que l’ascenseur atteigne vite le rez de chaussée. Mon vœu fut exaucé puisque l’ascenseur s’arrêta. Je suivis du regard Plum qui s’avança vers les portes qui allaient s’ouvrir pour sortir. « Sympa de t’avoir revu. C’est toujours un plaisir de parler avec toi ». Tiens prends toi ça Nathaniel. Je ne pouvais pas lui en vouloir. J’agissais en véritable crétin. Je soupirais quand l’ascenseur se remit soudain en marche avant de provoquer une secousse qui me déstabilisa. Je fronçai les sourcils et j’avais raison de m’inquiéter car quelques secondes plus tard l’ascenseur s’arrêta brusquement pour ne plus redémarrer. Je croisai alors le regard de Plum. C’était bien notre vaine ! Il fallait que ce maudit engin tombe en panne ce soir ! « Mais qu’est que j’ai fait pour mériter çà ? ». Bon, il allait falloir rester calme ! Chose qui allait surement s’avérer difficile car je connaissais Plum mieux que personne et je savais pertinemment qu’elle allait surement paniquer, ne supportant pas de rester enfermée dans un si petit endroit. « Calme-toi Plum, ça ne sert à rien de s’énerver, je vais appeler des secours ». Je me dirigeai vers la sonnerie d’alarme qui fallait utiliser en cas d’urgence. Appuyant sur le bouton d’appel, nous attendîmes bien une bonne minute avant de constater que personne ne répondait. « Putain c’est pas possible, il n’y a jamais personne quand on a besoin d’eux ! ». Bien entendu, le réseau ne passait pas donc il nous était impossible de nous servir de nos portables. C’était bien notre vaine ! Je me laissai glisser contre une paroi de l’ascenseur pour m’asseoir par terre, me prenant la tête entre les mains et soupirant. « Je crois qu’on est véritablement coincés ici ». Je levai les yeux vers Plum, qui semblait ne pas aller très très bien. Elle était visiblement très pâle et j’avais peur qu’elle ne s’écroule dans quelques secondes. Je me levai donc d’un bond, prenant les mains de Plum et plantant mon regard dans le sien. « Plum regarde-moi. Regarde-moi je te dis ! Ne pense pas qu’on est dans un endroit petit et confiné d’accord ? Regarde-moi et rien que moi. Respire doucement, des secours vont bien finir par arriver, on ne va pas rester enfermé longtemps d’accord ? ». Je tentai un petit sourire, serrant mes mains dans les siennes, la regardant dans les yeux. Il fallait qu’elle se calme, qu’elle respire doucement et tout irait bien. Oui, tout irait bien.
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MessageSujet: Re: Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. EmptyJeu 3 Fév - 0:24

Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Tumblr_lcyrtqZcRh1qc4kruo1_500

NATHANIEL ATWOODTH & PLUM PETROV-VERSIER.
« Just for the record: you still mean everything for me. »

    Alors ils étaient là tous deux dans cet ascenseur, tels deux étrangers ne connaissant rien l’une de l’autre. Elle aurait du dire quelque chose, n’importe quoi. Ce n’était pas n’importe qui, c’était Nathaniel et elle avait tellement de chose à lui dire. Trop peut-être pour pouvoir les exprimer en à peine quelques secondes dans un endroit aussi peu tranquille qu’un ascenseur. Elle aurait simplement pu lui demander ce qu’il faisait ici à l’université. Il n’avait pas vraiment l’air dans son assiette ce soir, elle pouvait aussi lui demander si cela allait. Est-ce qu’il lui aurait répondu honnêtement ? Se serait-il confié à elle comme il l’avait fait auparavant ? Elle en doutait. Il y avait des semaines que leur relation n’était plus ce qu’elle avait été. Elle l’avait perdu si facilement, si bêtement. Parfois elle le regrettait. Elle regrettait d’être intervenue dans sa relation avec Naomi, après tout cela ne la concernait pas. Rien n’avait pu les séparer même pas leur rupture jusqu’à cette garce dont il était éperdument amoureux. Au fond peut-être était-ce simplement de la jalousie… savoir qu’elle avait été remplacé par Naomi voila peut-être ce qu’était le fond du problème. Pourtant elle n’était plus amoureuse de Nathaniel et elle sortait avec Damian. Elle n’avait aucune raison de l’être. Il était son véritable premier amour, il fallait croire qu’une part d’elle-même, même en n’étant plus amoureuse de lui, l’aimerait toujours et serait toujours possessive avec lui. En attendant, Naomi n’était pas celle qu’il lui fallait elle en était convaincue. Elle était même prête à lui faire rencontrer ses superbes copines cheerleaders s’il le fallait, mieux valait qu’il sorte avec une de ses amies qu’avec une fille dans le genre de l’autre enceinte. Évidement c’était elle qu’il voulait et personne d’autre. Si l’ascenseur ne s’était pas bloqué, ils ne se seraient certainement pas adresser la parole de la soirée et n’auraient peut-être pas repris contact avant des semaines voir jamais ? Peut-être au final était-ce une chose souhaitable sauf que de rester coincée dans un ascenseur était la bête noire de Plum, l’une de ses pires peur. La Iota était à la limite de la claustrophobie et se retrouver piégée dans un endroit aussi petit, l’effrayait plus que tout. Elle ne montrait pas encore sa peur que déjà Nathaniel avait compris, à croire qu’il la connaissait trop bien. Calme-toi Plum, ça ne sert à rien de s’énerver, je vais appeler des secours. Ne pas s’énerver en effet çà ne servirait de toute manière à rien. Elle fit un pas, deux pas et revint à sa place. Tout allait bien se passer, il ne faudrait pas longtemps au secours pour venir les débloquer. Elle serait peut-être légèrement en retard pour l’entrainement des cheerleaders mais sa soirée n’était pas perdue et sa vie pas finie. Elle n’allait pas pourrir entre ses quatre murs. Putain c’est pas possible, il n’y a jamais personne quand on a besoin d’eux ! Elle allait peut-être mourir ici finalement. Elle regarda Nathaniel, complètement paniquée cette fois. Mais celui-ci ne lui adressa pas un regard, trop énervé contre le personnel qui était déjà parti. Combien de temps allaient-ils rester coincés là ? Il y avait-il une chance que l’ascenseur redémarre de lui-même ? Les câbles allaient peut-être simplement lâcher, la cage d’ascenseur ferait une chute libre dans le vide et ils seraient morts en rien de temps. Plum imaginait un million de scénario catastrophe dans sa tête, chose qui ne l’aidait en rien à se calmer. Elle regarda Nathaniel doucement glissé contre une des parois de l’ascenseur alors qu’elle-même restait débout, figée. Je crois qu’on est véritablement coincés ici. Cette fois s’en était trop, le fait que Nathaniel exprime la situation à voix haute, la fit paniquée pour de bon. A défaut de l’exprimer par des gestes ou simplement des cris, Plum resta muette et stoïque. Elle passa une main tremblante dans ses cheveux. Elle se sentait soudainement très mal. Les larmes lui montaient aux yeux alors que la prise de panique était proche. Crise qui se solderait certainement par un évanouissement soudain. Avant que cela ne puisse arriver, Nathaniel était debout près d’elle et lui tenait les mains. Il fallait croire qu’il la connaissait encore vraiment bien et qu’il tenait encore suffisamment à elle pour ne pas la laisser s’écrouler sans rien faire. Son regard noisette plongé dans celui azur de Nathaniel, elle l’entendit lui dire. Plum regarde-moi. Regarde-moi je te dis ! Ne pense pas qu’on est dans un endroit petit et confiné d’accord ? Regarde-moi et rien que moi. Respire doucement, des secours vont bien finir par arriver, on ne va pas rester enfermé longtemps d’accord ? C’était simplement humiliant. Non seulement elle était coincée dans un ascenseur avec lui alors qu’il n’avait pas daigné lui adresser la parole pendant des semaines et voila qu’à présent elle lui montrait son coté le plus vulnérable. Toutes ces paroles qui se voulaient rassurantes ne réussirent pas tout de suite à la calmer. Elle lâcha brutalement ses mains et se laissa glisser à son tour comme il l’avait, contre la paroi de l’ascenseur. Aucun risque qu’elle ne percute le sol, si elle s’asseyait. Elle n’avait à présent plus aucun contact physique avec lui et elle le regrettait, avoir ses mains dans les siennes l’avait rassuré, lui avait apporté un peu d’espoir quant à la situation qu’ils vivaient momentanément. Pourquoi ne pouvait-elle pas en rire comme d’autres l’auraient fait ? On ne va pas rester enfermé longtemps. Répéta-t-elle avec une voix proche de celle d’un automate. Je comprends, t’as sûrement pas envi de rester avec moi. Pesta-t-elle, déformant ses propos au passage. Passer sa colère sur Nathaniel l’aiderait peut-être à se détendre qui sait. Sa genoux à présent recroquevillés contre sa poitrine, ses bras les entourant et sa tête posé par-dessus et les yeux fermés, elle ne pouvait plus voir où elle se trouvait, ni avec qui elle se trouvait. Il lui était à présent plus facile de s’imaginer ailleurs et de se calmer. S’imaginer où et avec qui ? Dans les bras de sa sœur, parce qu’elle avait l’impression qu’en ce moment, elle seule était encore là pour elle. Constance s’était fait tirer dessus, Matthew aussi, Maxwell se trouvait à l’hôpital, rien n’allait plus avec Ethan, avec Damian non plus d’ailleurs et ses autres amis semblaient eux aussi occupé. Elle se sentait affreusement seule et vulnérable, surtout à cet instant. Elle aurait voulu lui demander de la prendre dans ses bras, mais en vue de leur relation en ce moment, elle s’abstint. Puisque de toute façon, ils étaient condamnés à passer leurs prochaines heures ici, il ne lui restait plus qu’à lui parler. Elle releva finalement la tête mais ne chercha pas à croiser son regard, au contraire elle l’évitait. Apparemment on va passer quelques temps ensemble. Aucun de nous deux n’en a envi, je le sais. Commença-t-elle. Deux possibilités s’offrent à nous. La première on s’entretue et je suis contre parce que en vue de ta force et de la mienne, je serais K.O avant même d’avoir pu te toucher. La deuxième option c’est se parler et c’est aussi celle qui me semble la meilleure. Parler après des semaines de silence cela faisait extrêmement bizarre, mais elle allait y mettre du sien pour rentre la situation moins gênante qu’elle ne l’était…ou pas. Comment va ta très chère Naomi ? lui demanda-t-elle brutalement. Elle aurait simplement pu lui demander comment allait sa vie en ce moment, s’il tenait le coup par rapport à l’accident de son frère, mais non, elle commençait sur les chapeaux de roues avec le sujet tabou qui fâche. Finalement ils allaient peut-être s’entretuer tout de même.
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MessageSujet: Re: Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. EmptyJeu 3 Fév - 22:11

    Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Rachelhayden Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Rachelvido2bisb Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Rachelvido5

    « Ils vivaient désormais chaque minute dans un sentiment d'urgence,
    déterminés à profiter pleinement de cette saloperie de vie
    qui vous fait prendre conscience de sa valeur juste
    au moment où il faut la quitter »



    Je ne comprenais pas comment notre relation s’était si vite détériorée. Je ne comprenais pas comment nous en étions arrivé ainsi. A quel moment avais-je loupé un épisode ? A quel moment avais-je eu tout faux ? Probablement quand j’étais tombé fou amoureux de Naomi. Oui probablement. Pourtant je ne comprenais pas. Que me reprochait-elle ? Elle n’aimait pas Naomi, certes, mais moi, j’étais censé être un de ses meilleurs amis non ? Alors elle aurait du faire des efforts. Elle aurait du comprendre que Naomi était importante pour moi. Plum n’aurait pas du me rejeter de cette manière. Moi ça m’avait fait mal, et je lui en avais voulu. Je lui en avais voulu de ne pas essayer de connaître davantage Naomi. Je lui en avais voulu de ne pas me comprendre. Je lui en avais voulu de ne pas me soutenir. De ne pas être avec moi. De ne pas m’aider quand j’avais besoin d’elle. Je lui en avais voulu pour beaucoup de choses et ces choses avaient finies par complètement nous éloigner. Moi j’étais désespérément amoureux de Naomi et Plum ne supportait pas cela. Alors nous nous étions disputés pour ne plus jamais nous pardonner. Plum, ma Plum, laissée sur le banc des souvenirs. Il ne me restait d’elle plus que notre belle histoire d’amour et quelques souvenirs de notre amitié. Je l’avais laissée sur les bancs des souvenirs quand elle m’avait délaissée. Et aujourd’hui, elle me manquait plus que nécessaire. J’avais essayé de me persuader que j’arriverais à vivre sans elle, qu’elle ne me manquerais pas tant que ça, que de toute manière j’avais Naomi et que plus rien ne m’importait, mais aujourd’hui, Naomi n’était plus là, j’avais sans doute perdu ma meilleure amie à jamais, mon frère, mon mentor était à l’hôpital et moi j’étais là comme un con, ne sachant pas quoi faire, quoi dire, vers quelle direction me tourner. Je ne savais vers qui me tourner. Fleur était sur son nuage avec la naissance de son fils, Catah était bien trop occupée avec son Edward, mon frère Edward était aussi bien trop occupé entre Max et sa Constance et Lyzabeth veillait son mari, mon frère, tout en s’occupant de son fils, mon neveu Zadig. Evan avait aussi ses soucis de mère et ses soucis de couple. Alors qu’en avaient-ils à faire du pauvre petit Nathaniel. Mes problèmes n’étaient rien en comparé de ceux de Lyzabeth par exemple. J’admirais son courage, sa force face au coma de Maxwell. Moi je n’étais pas aussi fort, je me sentais faible, sans défense. Naomi avait fait de moi une pauvre loque, perdant toute confiance en soi. Elle m’avait anéanti quand elle m’avait trompé. Je n’avais pas compris. Puis je m’étais remis en question. Qu’avais-je fait de mal pour qu’elle aille voir ailleurs ? Je n’étais pas assez bien au lit c’était ça ? Je n’étais pas un homme comme elle souhaitait, légèrement bad boys sur les bords ? Non, ça c’était certain, je n’étais pas ce genre de type. Moi, j’étais quelqu’un de romantique, tendre, aimant. Je n’étais absolument pas du genre à faire souffrir le gens et pourtant que je rendais compte que c’était sans doute ce que j’avais du faire avec Plum. Vu la manière dont j’avais souffert de notre éloignement, si elle m’aimait autant qu’elle le prétendait il y a quelques mois, elle avait sans doutes du en souffrir aussi. Pourtant, me retrouver là, dans cet ascenseur avec elle, ne me donna pas le courage ni l’envie de présenter quelconques excuses. De quoi fallait-il que je m’excuse de toute manière ? D’être amoureux ? Non, pour ça je n’allais pas m’excuser. C’était ma vie et en tant qu’amie, elle aurait du être contente pour moi. Alors oui je n’avais pas choisi la femme parfaite, oui je m’étais trompé sur toute la ligne, mais j’estimais que c’était à elle de s’excuser la première. Orgueil mal placé ? Probablement. Mais j’en avais marre d’être le gentil Nathaniel qui passait tout à tout le monde. Pour ce que cela m’avait rapporté. Désormais, j’avais décidé de ne plus me laisser faire. Je n’allais plus me laisser me marcher sur les pieds et que cela déplaise à quelconque personne et bien comment dire.. je n’en avais rien à foutre ! Voilà, c’était tout à fait ça. Je n’en avais plus rien à foutre de ce que pouvais penser les gens de moi désormais. Qu’ils bavent sur mon dos, je m’en fichais, s’ils n’avaient que ça à faire alors qu’ils perdent leur temps, moi j’avais trop de choses à vivre pour me m’arrêter et me préoccuper de telles futilités ! Bon, le fait qu’on soit désormais tous les deux enfermés dans ce maudit ascenseur, Plum et moi, allait peut-être être la solution à notre problème. Ce temps passé ensemble allait peut-être nous aider à crever l’abcès. Plum me manquait énormément, mais j’étais trop fier pour faire le premier pas. Pourtant, je n’avais pas hésité à voler à son secours, voyant qu’elle commençait à ne pas se sentir bien. Je connaissais Plum. Sa claustrophobie ne m’était pas inconnue. Et j’avais voulu l’aider. Mais encore une fois, j’avais du faire ou dire quelque chose qui ne lui avait pas puisqu’elle me lâcha brusquement les mains pour s’asseoir au sol, contre la paroi de l’ascenseur. « On ne va pas rester enfermé longtemps. Je comprends, t’as sûrement pas envi de rester avec moi ». Je soupirai levant les yeux au ciel. Plum était bien une femme ! Comme d’habitude elle interprétait tout à sa manière. Ce n’était absolument pas ce que je voulais dire. J’avais voulu l’aider et voilà qu’encore une fois elle me faisait des reproches. Ca n’allait jamais en finir. « Tu dis n’importe quoi. Ce n’est absolument pas ce que j’ai voulu te dire, mais si tu préfères rester dans tes préjugés de merde, fais comme tu veux ». Je me laissais glisser en face d’elle, le dos collé à la paroi de l’ascenseur, sans la regarder. Je n’avais pas voulu vraiment m’emporter contre elle mais ça me soulait qu’elle dise ce genre de choses. Comme si elle ne me connaissait pas. Comme si je n’étais qu’un vulgaire inconnu. Si nous commencions à nous énerver mutuellement comme nous le faisions, je doutais que l’on ne s’entretue pas avant que les secours arrivent. Je ne comprenais pas comment nous en étions arrivés là. Il y a quelques mois, jamais nous ne nous serions parlé ainsi. Avec Plum c’était simple, nous ne nous engueulions presque jamais avant que je sorte avec Naomi. Notre amitié avait toujours été la plus sincère possible et quand nous étions ensemble, nous passions plutôt notre temps à déconner et à rire qu’à se chercher des poux. Or là, la situation s’était totalement inversée. C’était à celui qui ferait le plus de mal à l’autre. Et je détestais cette situation. Il m’était impensable de faire volontairement du mal à Plum. Impensable et inconcevable. « Apparemment on va passer quelques temps ensemble. Aucun de nous deux n’en a envi, je le sais ». Je levai les yeux vers Plum, ne répondant rien. Que répondre après tout à quelqu'un qui était persuadé que vous ne vouliez pas passer du temps avec elle alors que c'était tout le contraire ? Je la laissai donc continuer. « Deux possibilités s’offrent à nous. La première on s’entretue et je suis contre parce que en vue de ta force et de la mienne, je serais K.O avant même d’avoir pu te toucher. La deuxième option c’est se parler et c’est aussi celle qui me semble la meilleure ». Sur ce coup-là, j’étais entièrement d’accord avec elle. Personnellement cela ne me dérangeait pas du tout de parler avec elle, si cela pouvait nous permettre de nous rapprocher à nouveau, je n’étais pas contre bien au contraire. « Comment va ta très chère Naomi ? ». Plum devait très certainement le faire exprès, ce n’était pas possible autrement. Elle se vengeait de ces semaines de silence probablement et moi ça me faisait.. chier. Elle me provoquait, je ne l’interprêtait qu’ainsi. Tout le monde à Berkeley avait été au courant de la tromperie de Naomi, du fait que j’ai été cocu et que Naomi ne savait même pas qui était le père de son enfant. Oui tout le monde avait été au courant, alors je n’appréciais pas vraiment que Plum remue le couteau dans la plaie aussi délibérement. « Je ne suis plus avec elle, tu devrais être contente ». Je regardai Plum, puis soupirai. « Comme si tu n’étais pas au courant.. ». Je restais persuadé qu’elle le savait et qu’elle disait cela seulement pour me narguer. Pour me montrer qu’elle avait eu raison depuis le début à propos de Naomi et qu’elle n’avait cessé de me manipuler. Oui Plum tu avais raison, comme les autres. Mais ça n’empêche pas au fait que j’avais toujours ce trou béant dans la poitrine, qui ne voulait se refermer.
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MessageSujet: Re: Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. EmptyJeu 3 Fév - 23:36

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NATHANIEL ATWOODTH & PLUM PETROV-VERSIER.
« Just for the record: you still mean everything for me. »

    Le destin c’était çà n’est-ce pas ? Faire que quoi qu’il arrive, même contré leur gré deux personnes se retrouvent de nouveau. A moins que ce ne soit qu’une simple coïncidence que les deux ex-amoureux se soient retrouvés coincés ici ce soir dans cet ascenseur. Coincés entre quatre murs, personne ne sachant où ils se trouvaient, cela pourrait prendre des heures avant qu’on ne vienne les délivrer. Des heures, peut-être la nuit entière devant eux pour régler les problèmes survenus en masse durant les dernières semaines. Plum avait remis le fait de leur éloignement sur le compte de Nathaniel, mais en y réfléchissant il semblait plutôt évident que c’était de la sienne. Elle l’avait rejeté parce qu’elle ne pouvait accepter de le voir avec Naomi, elle avait agit comme une égoïste, son comportement n’était en rien digne d’une amie d’autant que Nathaniel l’avait toujours soutenu lui. Au fond d’elle, elle savait très bien que c’était de sa faute et pourtant elle n’avait pu se résoudre à venir s’excuser, à avouer sa faute, à faire le premier pas qui les réunirait de nouveau. Elle avait préféré rester avec le manque constant de son absence. Tous les jours elle s’était demandée si par hasard elle lui manquait autant qu’il ne lui manquait à elle, réponse qui était demeurée des semaines sans réponse et qui n’en avait toujours pas trouvé une. Le saurait-elle un jour, si elle ne lui posait pas la question certainement pas. Il ne l’avait pas rappelé depuis leur dernière dispute, cette dispute où elle lui avait balancé les pires horreurs en pleine face. Des paroles, seulement des mots et pourtant elle avait vu dans son regard qu’elle l’avait blessé au plus profond, elle ne pensait pas un seul de ce qu’elle avait dit et pourtant il avait semblé la croire. Lui dire qu’elle n’avait en rien besoin de lui dans sa vie avait été un pur mensonge et pourtant il avait semblé si sincère alors que sous le coup de la colère elle le lui avait dit. Colère provoquée seulement en petite partie par Nathaniel et en grande partie par sa propre faute. Depuis des semaines, rien n’allait plus. Elle avait du faire face à cette histoire effrayante d’avoir une jumelle et d’avoir été adopté, et par-dessus tout, sa relation avec Damian n’était plus ce que c’était. Pourtant personne ne l’avait su, encore aujourd’hui beaucoup de personne l’ignorait, seulement des rumeurs circulaient mais rien de bien sérieux. Elle continuait d’afficher ce sourire heureux sur son visage alors que sa vie devenait un vrai bordel. Que pouvait-elle faire autrement ? Pleurer ? Jamais, elle détestait montrer sa vulnérabilité au grand jour et pire encore se faire plaindre. Et il lui semblait qu’en continuant de feindre d’être heureuse avec Damian, elle pourrait peut-être le redevenir réellement. Elle se voilait la face, la vérité faisait bien trop mal. Elle avait perdu tout le monde ces derniers temps à commencer par Nathaniel puis Ethan et elle était entrain de perdre Damian. La fin de l’année 2010 avait été un véritable cauchemar et l’année 2011 continuait malheureusement de l’être. Elle avait espéré ces derniers temps d’avoir un appel des trois hommes, elle n’en avait reçu aucun. Toutes ses relations foiraient et elle semblait dans l’incapacité absolue de réparer ses erreurs.

    Elle aurait pu profiter de la présence de Nathaniel pour reprendre contact, pour tenter d’améliorer la chose maintenant. Pourtant quelque chose l’en empêchait. La colère, la jalousie ou peut-être sa fierté… quelque chose l’empêchait de faire ce qu’elle savait qu’elle devait faire. S’excuser lui semblait impossible alors que pour elle, tout était de la faute de Nathaniel. Il était tellement plus facile de s’éloigner de sa responsabilité. Elle ne pouvait supporter qu’une fois de plus tout était de sa faute… même si c’était bel et bien le cas. Nathaniel, égal à lui-même lui était venu en aide alors qu’elle commençait une crise de claustrophobie et Plum dans un élan de connerie avait une fois de plus fait la sourde oreille et comprit ce qu’elle avait envi de comprendre. Sa mauvaise foi prenait à présent le dessus sur sa raison. Se taire aurait été une bonne solution finalement et pourtant elle ne pouvait s’empêcher de l’ouvrir pour pester ce qui énerva finalement le Alpha. Elle ne répliqua pas et se contenta de lever les yeux au ciel. Telle une garce pourrie gâtée qu’elle n’était pourtant absolument pas. Assis l’un en face de l’autre, aucun des deux ne se regardaient plus désormais et la situation l’exaspérait et la blessait en même temps. Ils étaient désormais contraints de s’ignorer comme-ci tout ce qu’ils avaient partagé n’avait plus d’importance ou pire que tout ce qu’ils avaient partagé n’existait plus désormais. Elle sentait un trou béant dans sa poitrine qu’il aurait pu aider à combler, encore fallait-il qu’elle le laisse rentrer de nouveau dans son cœur. S’excuser, ce mot lui revenait en tête, elle devait prononcer ses excuses mais rien ne sortait et au lieu de cela, elle choisit de blesser ouvertement Nathaniel en lui parlant de Naomi. Les mots étaient sortis trop vite pour qu’elle ne puisse les arrêter. C’était cruel, elle le savait. Il devait souffrir le martyr à ce moment là et elle ne faisait que remuer le couteau dans la plaie. Elle comprit l’étendue de son erreur alors qu’elle croisa son regard et qu’elle vit la douleur dans ses yeux. Elle était affreuse, une affreuse amie, une affreuse personne. Elle méritait tout ce qui lui arrivait finalement. Je ne suis plus avec elle, tu devrais être contente. Elle ferma les yeux un instant alors qu’elle jura intérieurement contre elle. Pourquoi s’était-elle sentie obligé de l’ouvrir ? En quoi le blesser l’aiderait-elle à aller mieux ? Bien sûre que non elle n’était pas contente, le voir malheureux ne l’aurait en rien rendue plus heureuse elle-même. Comment pouvait-il croire cela ? Elle rouvrit les yeux et finalement la bouche, prête à retirer sa question mais il continua avant qu’elle n’ait pu intervenir. Comme si tu n’étais pas au courant. Soupira-t-il et elle n’osa plus rien répondre. Elle referma la bouche et détourna le regard vers les boutons de l’ascenseur. Elle avait honte. Bien sûre qu’elle le savait, tout le monde le savait. Et elle imaginait bien dans l’état que devait être Nathaniel, imaginait seulement parce qu’elle avait été trop faible pour venir le voir, pour lui demander si çà allait. Elle ne l’avait pas non plus fait, quand son frère avait eu son accident. Ses propres problèmes n’étaient que futilités à coté des siens. Rien que d’imaginer Manon sur un lit d’hôpital, la faisait blêmir. Contente de quoi ? Qu’elle t’ait fait souffrir ? Mon dieu Nathaniel mais tu me prends pour qui ? C’est moi, c’est Plum… Ta meilleure amie. Je ne pourrais jamais me réjouir de quelque chose qui te blesse. Dit-elle sincèrement. Sa carapace était entrain de retombée, elle redevait celle qu’elle avait toujours été. Elle se rapprocha alors de Nathaniel et hésitante elle posa finalement ses deux mains sur ses genoux. Elle avait merdé tout du long oui, pendant des semaines mais elle était là maintenant et elle allait se rattraper… s’il lui laissait la chance de le faire. Et je suis désolée. Pour toutes nos disputes qui n’avaient pas lieu d’être et tous les moments où tu aurais pu avoir besoin de moi et où je n’étais pas là. Elle soupira, exprimer ce qu’elle avait sur le cœur la soulagerait peut-être finalement. Elle fit une pause de quelques secondes et plantant son regard dans le sien elle poursuivit. Je me suis comportée comme une idiote…Non j’ai été pire qu’idiote parce que j’ai été méchante aussi. J’ai été indigne de ton amitié et je suis vraiment désolée et si j’étais à ta place je me détesterais probablement et c’est d’ailleurs ce que je suis entrain de faire maintenant. Elle se mordit la lèvre inférieure et soupira. Elle s’en voulait réellement. Retournant à sa place, en face de Nathaniel elle continua de le regarder, ne le quittant désormais plus du regard. Lui pardonner ne pas le faire ? Peu importe, elle ne regretterait pas d’avoir essayé. Elle venait à peine de finir de parler que déjà elle rouvrit la bouche, maintenant qu’elle avait commencé, elle avait besoin de tout exprimer.Oh si tu veux tout savoir je suis mal placée pour te faire la morale parce que ma vie amoureuse est un vrai foutoir… Ma vie tout court d’ailleurs. Je suis entrain de perdre Damian si ce n’est pas déjà fait… Et j'ai perdu Ethan et toi. Finit-elle par dire, les larmes lui montant aux yeux. Oh pas besoin de pleurer, elle était déjà assez pathétique comme çà. Elle appuya sa tête contre la paroi de l’ascenseur et ferma les yeux. Finalement le fait que les câbles lâchent et qu’elle meurt ici-même ce soir n’était pas franchement une mauvaise option. Elle ne voulait pas que Nathaniel meurt… juste elle. Peut-être que les secours pouvaient venir le chercher lui et la laisser crever en paix.
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MessageSujet: Re: Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. EmptyDim 6 Fév - 21:22

    Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Rachelhayden Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Rachelvido2bisb Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Rachelvido5

    « Ils vivaient désormais chaque minute dans un sentiment d'urgence,
    déterminés à profiter pleinement de cette saloperie de vie
    qui vous fait prendre conscience de sa valeur juste
    au moment où il faut la quitter »



    Plum était tellement importante pour moi qu’il m’était impossible de la rayer définitivement de ma vie. Elle représentait tellement de choses et de souvenirs que je ne pouvaient effacer de ma mémoire que la virer, elle de ma vie, c’était tout bonnement chose impossible. Alors bien entendu, quand nous nous étions brouillés à cause de Naomi, son rire, son sourire, sa joie de vivre m’avaient manqué au quotidien. Son éloignement avait creusé un trou dans ma poitrine que je ne pourrais reboucher que quand nous nous reparlions vraiment. Pour l’instant, j’essayais de vivre avec. J’essayais d’avancer sans elle. Et souvent, je me demandais ce qu’elle aurait pensé de telle ou telle chose si elle avait été avec moi. Quand je m’achetais des vêtements, je me posais la question à savoir si cela lui aurait plu, si cela m’allait vraiment. Plum savait toujours exactement ce qu’il me fallait. Elle était toujours de très bons conseils et je devais bien avouer que quand elle était loin de moi, j’étais comme perdu, comme un gamin qui aurait perdu son chemin. Elle me manquait horriblement. Chaque jour, j’hésitais à l’appeler. Chaque jour, mon portable était arrêté sur son numéro de téléphone mais jamais je n’appuyais sur le bouton vert. Quelque chose me retenait. A chaque fois que j’étais dans cette situation, ces dernières paroles me revenaient en tête et il m’était impossible de faire le premier pas. Sa phrase hantait chacune de mes pensées quand je pensais à elle. Cette phrase qui déclarait clairement qu’elle n’avait pas besoin de moi dans sa vie. J’étais resté sur le cul quand elle m’avait dit ça. Elle m’avait carrément blessé et je ne savais pas si elle avait lu la détresse qui avait émané de mes yeux quand elle m’avait dit cela, les yeux dans les yeux. J’avais mis des jours à réaliser qu’elle m’avait vraiment dit ça. Au départ, je pensais que cette phrase avait été dite dans le but de me blesser et que Plum ne le pensait pas vraiment. Mais quand elle ne m’avait plus jamais rappelé et reparlé après cette entrevue, j’en avais déduit qu’elle pensait vraiment tout ce qu’elle disait et qu’il allait falloir que je fasse une croix sur notre amitié, que je la range dans un coin de mon cerveau, dans le coin des souvenirs. Plum n’avait pas été la seule à critiquer ma relation avec Naomi. Pratiquement la moitié de mes amis me disaient de lâcher l’affaire, de l’oublier, qu’elle ne me méritait pas. J’avais beau être entièrement d’accord avec eux, c’était plus fort que moi, je pensais encore beaucoup trop à elle. Naomi, ma Naomi, pourquoi diable m’avait-on mis sur ton chemin ? Pourquoi m’avais-tu trompé ? Pourquoi avais-je été si stupide ? J’avais beau essayer de la détester, tous nos bons et beaux moments passés ensemble me revenaient sans cesse en mémoire. Nous avions été heureux, ça c’était certain. Et il avait fallu qu’elle gâche tout. Maintenant je me retrouvais célibataire, cocu et en plus elle était enceinte d’un bébé dont elle ne savait même pas qui était le père. Si ce bébé était mon bébé, cela allait impliquer que j’allais rester lié à Naomi pour l’éternité. Chose qui n’allait pas me simplifier la tâche si je voulais faire taire les sentiments que je ressentais toujours à son égard. Et si ce bébé était mon enfant, comment allais-je m’en sortir ? Serais-je un bon père ? Tant de questions qui tournoyaient dans mon esprit et dont Naomi ne s’évertuait pas à répondre. Etre enfermé ici avec Plum me faisait revivre toute notre dernière dispute. Nous étions l’un en face de l’autre et visiblement Plum ne semblait pas très contente d’être ici avec moi. C’était le moins qu’on puisse dire puisqu’elle m’envoya paitre quand je tentais de la calmer et de l’aider. J’avais beau être quelqu’un de très patient et d’une nature extrêmement gentille, il ne fallait pas me prendre pour un con non plus. J’en avais marre de me faire marcher sur les pieds par tout le monde. Combien pensait que je n’avais pas assez de caractère pour me rebeller. Combien ne voyait en moi que l’éternel gentil Nathaniel. Ils risquaient tous d’être très surpris alors le jour où je cesserais d’être un gentil. Bref en attendant, je me trouvais dans cet ascenseur, endroit petit et confiné, avec Plum, censée être ma meilleure amie mais avec qui je ne parlais plus depuis quelques semaines. Ironie du sort, du destin ? Le destin commençait sérieusement à me faire chier ! « Contente de quoi ? Qu’elle t’ait fait souffrir ? Mon dieu Nathaniel mais tu me prends pour qui ? C’est moi, c’est Plum… Ta meilleure amie. Je ne pourrais jamais me réjouir de quelque chose qui te blesse ». Le sujet de Naomi avait été mis sur le tapis par Plum. Alors que j’avais tenté de l’aider, elle venait délibérément de remettre sur le tapis le sujet qui nous avait brouillé il y a quelques semaines de cela. Pour moi, elle cherchait simplement à me faire du mal. Alors je fus étonné de sa réponse. Je trouvais même que c’était une réponse culottée après tout ce qu’elle m’avait dit et infligé. Justement, une meilleure amie ne se comportait pas comme cela avec son meilleur ami. J’aurais pu lui répondre cela, mais je ne souhaitais pas remettre de l’huile sur le feu. « Ma meilleure amie, je l’ai perdue quand elle m’a affirmé qu’elle n’avait pas besoin de moi dans sa vie ». Bon ça non plus ce n’était pas la bonne réponse, mais j’avais besoin de lui faire savoir combien elle m’avait fait mal. Combien mon cœur avait saigné de ses paroles. Combien j’avais mal dormi des nuits entières, son souvenir et ses paroles me hantant. « Et je suis désolée. Pour toutes nos disputes qui n’avaient pas lieu d’être et tous les moments où tu aurais pu avoir besoin de moi et où je n’étais pas là ». Son regard planté dans le mien, je retrouvais ma Plum. Je la savais sincère et moi aussi j’étais désolé. Ma colère retomba immédiatement et je ne souhaitais qu’une chose, la prendre dans mes bras. Plum, ma Plum, elle m’avait tant manquée. J’avais tant besoin d’elle. Elle reprit son discours et moi je l’écoutais, ne détachant plus mon regard du sien. Elle s’était rapprochée de moi et sentir ses mains sur mes genoux me faisait du bien. Nos contacts m’avaient manqués. C’était la première fois depuis des semaines que nous semblions proche et cela me redonnait du baume au cœur. « Je me suis comportée comme une idiote…Non j’ai été pire qu’idiote parce que j’ai été méchante aussi. J’ai été indigne de ton amitié et je suis vraiment désolée et si j’étais à ta place je me détesterais probablement et c’est d’ailleurs ce que je suis entrain de faire maintenant ». Je ne pouvais pas être en désaccord sur ce qu’elle venait de dire. Oui elle s’était comportée comme une idiote. Une idiote que j’aimais par-dessus tout. Mais je ne la détestais pas. Ah ça non, j’étais incapable de la détester. J’avais juste été plus que triste de l’avoir perdue, de savoir que nous nous étions disputé fortement, comme jamais nous ne nous étions encore disputé. Mais la détester ? C’était impossible ! Je n’arrivais même pas à détester Naomi qui m’avait fait dix fois pire alors comment pourrais-je détester une de mes meilleures amies ? « Je ne te déteste pas Plum, tu m’as juste fait énormément de mal et j’ai eu du mal à m’en remettre. Mais je ne pourrais jamais te détester. Tu es trop importante pour moi ». Voilà c’était dit. Je lui fis un petit sourire, timide. Plum était retournée à sa place, enfin sachant que cet endroit était particulièrement petit, nous étions quand même assez proche l’un de l’autre. J’avais comme l’impression que je commençais à retrouver ma Plum. Ses paroles sonnaient comme des excuses, excuses que j’avais attendu depuis des semaines. A ce moment précis, je bénissais cet ascenseur d’être tombé en panne, car si cela n’était pas arrivé, nous n’aurions pas eu cette discussion aujourd’hui et peut-être que nous ne l’aurions jamais eu. « Oh si tu veux tout savoir je suis mal placée pour te faire la morale parce que ma vie amoureuse est un vrai foutoir… Ma vie tout court d’ailleurs. Je suis entrain de perdre Damian si ce n’est pas déjà fait… Et j'ai perdu Ethan et toi ». Je vis alors ses yeux briller. Oh non ma Plum, ne pleure pas. Je la regardais, hésitant à la prendre dans mes bras. La fin de sa phrase venait de me briser le cœur. « Tu ne m’as pas perdu Plum. Disons que nos chemins se sont séparés quelques instants pour mieux se retrouver aujourd’hui ». Je m’empressais alors d’aller prendre Plum dans mes bras, pour mieux lui faire comprendre que j’étais là et que jamais je ne la laisserais tomber, mais quand je me fus approché d’elle, l’ascenseur fut prit d’une secousse et d’un coup je sentis les câbles comme lâcher et l’ascenseur partir dans le vide. Je me rabattais vivement sur Plum, baissant la tête et la serrant contre moi en fermant les yeux. Pitié que nous ne mourrions pas maintenant ! Nous avions encore trop de choses à vivre, trop de choses à se raconter. Mais si je devais mourir en tenant Plum dans mes bras, alors on ne pourrait m’offrir meilleure mort. L’ascenseur fit sa descente pendant quelques secondes, secondes qui parurent une éternité, avant de se stopper net encore une fois. Je n’osais bouger, me contentant de tenir fermement Plum contre moi. Je venais d’avoir la plus grosse frayeur de ma vie. « Plum, ça va ? ». Tentais-je au bout de quelques secondes, rouvrant les yeux et tournant la tête vers Plum, serrant sa main dans la mienne.
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MessageSujet: Re: Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. EmptyMer 9 Fév - 0:16

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    Ma meilleure amie, je l’ai perdue quand elle m’a affirmé qu’elle n’avait pas besoin de moi dans sa vie. Il avait raison. Elle ne pouvait l’avoir rejeté pendant des semaines et se comporter aujourd’hui soudainement comme sa meilleure amie, comme si elle n’était jamais partie, comme si elle ne lui avait jamais fait de mal. Pourtant elle se retrouvait coincée avec lui dans cet ascenseur et elle était entrain de mettre sa fierté de coté pour pouvoir retrouver ce qu’elle avait perdu de plus cher…l’amour de son meilleur ami. Elle avait perdu tellement de personne à qui elle tenait ces derniers temps, ce n’était vraiment pas le moment d’avoir de la fierté mal placé. Elle se tut un instant, hésitant à répliquer ou à retourner dans son coin et attendre sagement qu’on vienne les sortir d’ici. Si elle choisissait la deuxième option, elle n’était pas certaine qu’ils se reparlent de sitôt et qu’il lui pardonne. C’était l’occasion ou jamais et elle allait la saisir. Elle allait exprimer tout ce qu’elle ressentait et s’il ne voulait pas lui pardonner, tant pis elle aurait au moins essayé. Elle reprit alors son discours des plus sincères. Elle n’était pas franchement très douée pour exprimer ce qu’elle ressentait, pourtant à ce moment précis, son cœur lui dictait ses paroles. Elle n’avait qu’à ouvrir la bouche et les mots sortaient naturellement. Alors qu’elle exprima le fait que sans doute il la détestait à présent, il la contredit finalement. Je ne te déteste pas Plum, tu m’as juste fait énormément de mal et j’ai eu du mal à m’en remettre. Mais je ne pourrais jamais te détester. Tu es trop importante pour moi. Ses mots la touchèrent. Il l’aimait encore, malgré son comportement puérile des dernières semaines, il tenait encore à elle et ne la détestait pas. C’était le plus important. Et finalement l’idée d’être enfermée dans cet ascenseur n’était plus aussi désagréable à présent. Si cela pouvait lui permettre de retrouver sa complicité d’antan avec son Nathaniel, elle pensait même que c’était une bénédiction. Ne voulant pas s’avancer trop vite, elle retourna malgré ses paroles encourageantes à sa place. Elle était partie à exprimer ce qu’elle ressentait, elle n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Ce qui les avait séparés c’était en majorité les mauvais propos qu’elle avait eu à l’encontre de Naomi et de sa relation entre lui et elle. Et si elle avait eu raison, elle était tout de même en effet mal placée pour faire la leçon de morale aux autres vu l’état de sa propre vie amoureuse. L’hôpital qui se fout de la charité c’était tout à fait cela. Elle s’exprima finalement sur sa situation, racontant au passage le fait qu’elle avait perdu trois personnes importantes dans sa vie y compris lui. Elle ne se sentait plus du tout fière à ce moment là et les larmes menaçaient de sortir à tout moment mais peu importe. Il devait savoir ce qu’elle ressentait vraiment à cet instant. Il était son meilleur et elle n’avait pas pour habitude de lui cacher des choses mêmes celles dont elle n’était pas fière, elle les lui confiait. Tu ne m’as pas perdu Plum. Disons que nos chemins se sont séparés quelques instants pour mieux se retrouver aujourd’hui.

    Il avait toujours les paroles qu’il fallait pour la réconforter. Leur amitié était indestructible, il avait raison. Malgré les tensions de ces dernières semaines, le mal était passé. Ils allaient à présent pouvoir se retrouver comme avant. Il se leva finalement pour la rejoindre seulement c’est à ce moment là que les câbles de l’ascenseur choisirent de se rompre et de leur offrir une chute infernale vers ce qui semblait être la route directe vers une mort certaine. Elle sentit Nathaniel se raccrocher à elle et la serrer fort. Pourquoi maintenant ? C’en était donc fini de tout, de la vie. Ils allaient mourir ensemble ce soir, si jeune. En cet instant alors que l’ascenseur poursuivait son effrayante descente vers ce qui semblait être l’enfer, les pensées de Plum se baladaient sur ce qu’elle avait fait dans sa vie et pas fait. Ce qu’elle aurait du faire et ne pas faire. Pourtant il était trop tard pour les regrets et les remords, trop tard pour changer sa vie maintenant. Elle était tout de même heureuse d’avoir pu connaitre un peu sa jumelle avant la fin et bien sûr de s’être réconcilié avec Nathaniel. Dans l’ensemble elle avait eu une vie correcte, elle aurait simplement voulu qu’elle ne dure un peu plus longtemps. Mourir à vingt deux ans c’était juste trop injuste. Et finalement l’ascenseur se bloqua une nouvelle fois. Plum n’osait plus bouger, blottit contre Nathaniel elle tenait inconsciemment sa main dans la sienne. Tremblant de tous ses membres, rouvrir les yeux lui semblait à présent impossible. Plum, ça va ? A ce moment précis, non elle n’allait pas très bien, mais ils étaient vivants et c’était l’essentiel…. Enfin pour le moment. Inutile d’effrayer Nathaniel davantage, elle rouvrit les yeux et hocha la tète très légèrement. Elle n’avait pas vraiment la force d’être plus convaincante. Combien de temps l’ascenseur allait-il tenir ? Si l’un des deux bougeait, est-ce que cela provoquerait une nouvelle chute et serait-elle cette fois si mortelle ? Plum aurait presque eu envi de se lever brutalement afin qu’ils meurent rapidement parce que l’attente semblait pire que la mort elle-même. Mais elle regarda Nathaniel et elle oublia rapidement cette idée. Qu’elle ait décidé de mourir était une chose, qu’elle entraine Nathaniel avec elle en était une autre. Elle ne pouvait lui infliger cela, pas s’ils leur restaient une chance même la plus infime de mourir. Elle aurait tellement voulu que son portable ait un minimum de réseau pour pouvoir parler une dernière fois aux gens qu’elle tenait, leur dire qu’elle l’aimait. Il allait falloir qu’elle s’en sorte vivante pour cela. Dans les films, les héros s’en sortaient toujours. Nathaniel avait bien l’allure et la personnalité du héro type, il s’en sortirait. Cette pensée la fit sourire, peu importe ce qui se passerait pour elle, elle savait que son meilleur ami irait bien. Je t’aime Nathaniel. Tu es genre l’homme le plus parfait que j’ai jamais rencontré. Et je suis contente d’avoir eu la chance de te connaitre. Commença-t-elle finalement poussé par son raisonnement fou qui la voyait déjà morte. Son pessimiste d’habitude au plus bas, avait pris une place énorme en elle à ce moment là. La vie avait été si cruelle ces derniers temps, elle ne pouvait s’imaginer une seule seconde survivre à cela. Elle allait mourir ce soir dans les bras de Nathaniel elle en était sûre. Je ne sais pas vraiment pourquoi çà n’a pas marché entre nous en tant que couple, sûrement moi le problème. Mais je sais que quelque part à Berkeley ou ailleurs il y a une fille qui t’attend et qui sera parfaite pour toi. Elle te fera oublier toutes celles avant qui t’ont blessées j’en suis certaine. Poursuivit-elle finalement après un court laps de temps. Toujours blottie contre son torse, elle poursuivait son monologue, sans relever la tête, sans ouvrir les yeux, donnant à son discours une issue dramatique sans même le vouloir. Elle souhaitait juste lui donner une image positive d’elle avant sa mort. Bien-sûre elle pensait tout de même, chacune de ses paroles. Nathaniel méritait d’être heureux, elle-même n’avait pas été capable de le faire, au contraire elle l’avait blessé plus qu’autre chose. Il méritait mieux qu’elle, mieux que Naomi. Il méritait la fille parfaite parce que lui-même était parfait. Elle releva finalement la tête et rouvrit ses yeux pour plonger son regard dans le sien. Son regard descendit vers le bas de son visage, vers les lèvres de son meilleur ami. Pour faire comme au bon vieux temps. Commença-t-elle, et sans plus réfléchir, elle s’avança et déposa ses lèvres sur celle de Nathaniel.
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MessageSujet: Re: Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. EmptySam 12 Fév - 11:03

[list]Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Rachelhayden Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Rachelvido2bisb Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Rachelvido5

« Ils vivaient désormais chaque minute dans un sentiment d'urgence,
déterminés à profiter pleinement de cette saloperie de vie
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au moment où il faut la quitter »




    La mort, je n’avais jamais pensé qu’elle puisse venir aussi. Pas une seule seconde ce matin j’avais pensé qu’elle s’imposerait dans ma vie le soir. La mort est partout, tapie dans l’ombre et elle attend que nous fassions le moindre faux pas pour s’inviter et s’incruster dans notre chair. La mort fait peur. On évite à tout prix la mort, on la contourne, l’éloigne en espérant qu’elle ne s’invitera jamais à notre table. Ou du moins pas tout de suite. Mais ce que nous ne voulons pas réaliser est qu’elle est toujours là autour de nous et qu’elle peut se pointer n’importe quand. Ca n’arrive pas qu’aux autres. La preuve, la mort est déjà venue frapper à la porte, quand elle a voulu emmener mon frère Maxwell avec elle. Il s’en est sorti, il lui a échappé, mais cela ne lui a pas plu puisqu’il ne resta pas vivant sans séquelles. La mort est partout et quand elle croise votre chemin, elle vous fait réaliser des tas de choses. Que la vie est belle, que vous n’êtes pas prêt à mourir, que vous n’avez pas assez dit « je t’aime » à votre entourage, que vous voulez vivre encore des tas de choses, que vous avez peur. Oui vous avez peur quand la mort fait de vous son ami. J’ai eu peur et j’avais peur. Peur de finir ma vie dans ce maudit ascenseur. Peur que personne ne nous retrouve. Peur que Plum meurt aussi, ça je ne le voulais pas. Je voulais bien me sacrifier pour elle, si j’étais certain qu’elle resterait en vie. Oui moi je voulais bien mourir à sa place. Je ne pourrais espérer meilleure mort que de mourir à la place d’un être cher. Ces quelques secondes pendant lesquelles nous étions tombés dans le vide m’avaient semblé durer des heures. Certains disent qu’au moment de mourir, nous voyons notre vie défiler devant nos yeux. Pour ma part, ce n’était pas vrai. J’attendais juste que l’ascenseur ait finit sa chute et s’écrase et ma seule pensée allait vers Plum, que je serais contre moi de toute mes forces, la protégeant du mieux que je pouvais, comme si j’allais pouvoir mourir à sa place en l’épargnant si elle était contre moi et que je la protégeais de toutes mes forces. Il me serait impensable qu’elle meurt et que moi je vive. Si quelqu’un devait mourir ici, ce soir, ca serait moi et personne d’autres, tu m’entends connasse de mort ! C’est MOI qui vais mourir ce soir, moi seul et pas ma Plum adorée qui a encore tant de choses à vivre. Moi, je m’en fous de mourir. Ma vie n’est qu’un enchainement de problèmes et de déceptions et de toute manière, je ne manquerais à personne si je mourrais. Bon peut-être à mes parents, mais Maxwell ne se rappelait plus de moi et Edward n’en avait pratiquement rien à faire de son petit frère. Après tout, qu’étais-je sur cette terre ? Qu’avais-je à y faire ? Rien. La femme que j’aimais encore m’avait trompé et humilié, elle m’avait aussi éloigné de mes amis, mon mentor n’était plus là et moi, je voulais juste crever. Plus rien ne me rattachait à cette putain de vie. Plum, si. Alors il me fallait mourir à sa place, c’était essentiel et primordial, c’était moi qui devait rejoindre les anges là-haut. J’y retrouverais mon grand-père, l’homme que j’avais toujours admiré et qui était devenu un ange quelques années auparavant. Ne t’inquiètes pas papy, tout va bien, je serais bientôt à tes côtés. Mais quand cette idée traversa mon esprit, l’ascenseur se stoppa alors, encore une fois. Je n’osais bouger, rouvrir les yeux, de peur qu’un simple clignement d’œil ne fasse trembler l’ascenseur et le faire se retourner dans sa folle chute. Etions-nous vivant au moins ou étions nous déjà mort ? Je rouvrais les yeux, sentant le cœur de Plum battre contre mon torse. Bon, nous étions vivant. Je regardais Plum qui semblait terrifiée, tout comme je l’étais intérieurement. Mon cœur battait à vive allure et je gardais Plum dans mes bras, contre moi. Ne la lâcher pour rien au monde ! Plum secoua la tête par l’affirmative quand je lui demandai si elle allait bien. Je savais qu’elle disait cela pour me rassurer mais je lisais dans ses yeux la peur et la panique. Bon il fallait vraiment qu’on trouve une solution pour se sortir de là si nous ne voulions pas finir nos jours ici. Je voulais essayer de voir si mon portable retrouvait un semblant de réseau, mais je fus incapable de bouger, comme paralysé par la peur qu’au moindre mouvement, l’ascenseur lâche. « Je t’aime Nathaniel. Tu es genre l’homme le plus parfait que j’ai jamais rencontré. Et je suis contente d’avoir eu la chance de te connaître ». Oh non Plum, ne commence pas sur ce terrain-là. Ses paroles sonnaient comme un adieu, comme si elle savait et sentait que nous allions mourir d’ici quelques instants. Je la serrais contre moi, respirant son parfum qui m’apaisait. Il ne fallait pas que je montre que j’avais peur. Non, il fallait que je sois fort pour elle. J’aurais voulu lui répondre quelque chose mais elle continua sur sa lancée. « Je ne sais pas vraiment pourquoi çà n’a pas marché entre nous en tant que couple, sûrement moi le problème. Mais je sais que quelque part à Berkeley ou ailleurs il y a une fille qui t’attend et qui sera parfaite pour toi. Elle te fera oublier toutes celles avant qui t’ont blessées j’en suis certaine ». Je fermais les yeux alors qu’elle parlait, profitant de ce moment d’intimité avec elle. Moi non plus je ne savais pas pourquoi notre couple n’avait pas fonctionné. Nous avions été bien ensemble, je me remémorais nos souvenirs de couples. Tout le monde affirmait que nous étions le couple parfait, se disputant rarement, s’aimant. Et puis il y avait eu la rupture, mais celle-ci ne fit que renforcer notre amitié. Plum restera à jamais mon premier amour. Et maintenant, elle était bien plus que cela. « Je t’aime aussi Plum. Tu es une fille merveilleuse et si je devais mourir aujourd’hui, je n’aurais pu souhaité meilleure mort que celle dans tes bras. Tu es ma Plum et aujourd’hui nous n’allons pas mourir d’accord ? On a encore trop de choses à vivre ensemble, c’est hors de question de notre amitié s’achève aujourd’hui ». Nous nous regardâmes alors, moi lui faisant un petit sourire. Ces quelques semaines loin d’elle avaient été un véritable cauchemar. Etre brouillé avec Plum avait été un véritable calvaire. Tous les jours j’avais souhaité l’appeler mais je m’étais toujours résigné au dernier moment. Alors la retrouver aujourd’hui et retrouver notre amitié intacte suffisait à me combler et à combler mon cœur. Si je devais mourir aujourd’hui, alors je mourrais un minimum heureux. Je vis la jeune femme baisser son regard vers mes lèvres et je compris immédiatement ses dernières paroles. « Pour faire comme au bon vieux temps ». Ses lèvres s’approchèrent des miennes et je fermai les yeux alors que nos lèvres se touchèrent. Ma main gauche se mit instinctivement sur sa joue, ma langue chercha la sienne et notre baiser dura quelques instants. J’avais oublié à quel point les lèvres de Plum étaient douces. Je n’étais plus amoureux d’elle mais je n’avais pu refuser son baiser. Peut-être serait-il le dernier souvenir que j’emporterais d’elle au paradis. Je mis fin à ce baiser au bout de quelques secondes. « Je.. Merci ». Je la regardais, ne sachant pas quoi ajouter d’autres. Ma main caressait doucement sa joue et un sourire s’étira sur mon visage.
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Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Empty
MessageSujet: Re: Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. Loving you, is what I was trying to do. ♦ N&P. EmptyMer 16 Fév - 17:12

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NATHANIEL ATWOODTH & PLUM PETROV-VERSIER.
« Just for the record: you still mean everything for me. »

    Pourquoi devait-elle toujours pensé négativement en ce moment ? Elle qui avait eu si longtemps cette habitude d’être souriante et confiante. Il y avait comme une partie d’elle-même éteinte ces derniers temps. La partie qui avait perdue Ethan et Nathaniel dans la foulée. Et si les choses faisaient de s’arranger avec Nathaniel, ce pessimisme ne la quittait plus. Il lui semblait comme une évidence qu’elle allait mourir ce soir, simplement parce que la vie avait été cruelle avec elle ces derniers jours et que la mort semblait être la dernière peine à lui infliger. Si c’était véritablement un châtiment. Elle l’avait entendu que la mort était paisible, qu’il était bien plus dur de vivre. Après ce qu’elle avait vécut elle voulait bien le croire. Tous ses meilleurs amis s’étaient éloignés d’elle volontairement ou non, entre ceux qui avaient été envoyé à l’hôpital, ceux qui n’avaient plus voulu lui parler et ceux à qui elle n’avait plus voulu parler, il ne lui en restait plus tellement. Au moins un ce soir, toujours le même. Celui qui était présent dans sa vie depuis trois années déjà. D’abord en tant qu’amoureux, son premier grand amour. Celui avec qui elle avait pensé passer le reste de sa vie avec, et c’est ce qu’elle ferait, en tant qu’amie. Peu importe qu’ils ne soient plus ensemble, à présent ils étaient son meilleur ami et rien n’aurait pu les séparer. La grande faucheuse peut-être, ici dans cet ascenseur aux caprices incessants, ils pouvaient mourir à tout moment. Quelques câbles avaient déjà cédé sous leur poids, un de plus marquerait certainement leur mort imminente. Alors Plum exprima ce qu’elle ressentait pour lui, tout ce qu’il avait pu représenter dans sa vie. Son premier amour, son meilleur ami, elle exprima aussi le souhait qu’il trouve une autre fille, une qui le rendrait heureux. Cette pensée la rendait juste mélancolique, si elle devait mourir maintenant elle ne verrait jamais celle avec qui Nathaniel se marierait. Elle se voyait le droit de porter un jugement sur celle-ci, voir si elle était assez bien sur son Nathaniel. Je t’aime aussi Plum. Tu es une fille merveilleuse et si je devais mourir aujourd’hui, je n’aurais pu souhaité meilleure mort que celle dans tes bras. Tu es ma Plum et aujourd’hui nous n’allons pas mourir d’accord ? On a encore trop de choses à vivre ensemble, c’est hors de question de notre amitié s’achève aujourd’hui. Il avait raison, comme toujours. Ils venaient à peine de se retrouver, se perdre définitivement était inconcevable. Une nouvelle fois, elle acquiesça. Ils allaient s’en sortir, elle ne voyait pas tellement comment mais çà allait être le cas. La vie ne pouvait pas être aussi cruelle ou même le destin. Première fois qu’elle prenait l’ascenseur de Berkeley, il ne pouvait simplement pas être un allé direct vers les enfers. Ils étaient destinés à mourir vieux et aigris peut-être, pas en plein essor de leur jeunesse. Alors qu’ils se regardaient l’un et l’autre dans les vieux, une chose la frappa : les souvenirs passés avec lui. Nostalgique, elle se souvint à quel point elle avait été heureuse avec lui. A quel point son histoire avec lui avait été moins dramatique que celle avec Damian. Tout avait été toujours plus simple avec Nathaniel. Elle ferma alors simplement les yeux et l’embrassa. Ce n’était pas un baiser passionné, juste tendre. Probablement le dernier baisé qu’ils échangeraient. Je.. Merci. Souffla l’alpha, alors qu’il venait de lui rendre son baiser. Merci pour quoi ? Elle n’en avait aucune idée. Il n’avait très certainement pas trouvé autre chose à le lui dire. Il est vrai que le fait qu’elle l’ait embrassé, rendait la situation légèrement confuse. Et alors qu’elle sentit ses doigts caresser sa joue, elle pouffa légèrement. Je suis désolée, je deviens folle je crois. Ça ne me réussit pas de rester enfermée trop longtemps. Retour à la réalité. Oui ils étaient bel et bien enfermés et oui il était vraiment temps qu’ils sortent d’ici. Combien de temps avaient-ils déjà passés ici ? Quelques minutes, une heure tout au plus. Combien de temps leur restaient-ils à attendre ici ? Certainement des heures à attendre sans vraiment pouvoir bouger pour ne pas que l’ascenseur ne tombe et s’écrase sur le sol avec eux à l’intérieur. Elle n’était pas si mal positionnée dans ses bras, elle aurait presque pu s’y endormir. Bon sortez nous d’ici avant qu’on ne soit obligé de faire l’amour pour ne pas mourir d’ennui ! Qu’en était-il de tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler ? Oublier… Non vraiment, il fallait la sortir de là, elle commençait à délirer. Elle s’éclaircit la gorge et détourna son regard vers le mur. Limite gênant ouais….

    Toujours blottie contre lui, elle sentit une vibration sur sa jambe, qui la fit sortit de ses pensées. Elle regarda Nathaniel, étonnée. Son portable ! Son merveilleux portable était entrain de vibrer. Elle venait de recevoir un message. Non elle n’était pas de ce genre de fille qui passait cinq minutes sans recevoir de message et qui se sentait alors très mal, le fait que son portable vibre et qu’elle reçoive un message indiquait simplement qu’elle avait du nouveau du réseau. Finalement ils n’étaient pas foutus, ils allaient s’en sortir. Dans un mouvement brusque elle retira le portable de sa poche et lu le message. Il provenait d’une des cheerleaders qui lui demandait si tout allait bien pour elle étant donné qu’elle ne se trouvait à présent pas à l’entrainement. Oui tout allait bien… Tout allait allez bien. Elle se dépêcha de répondre à l’autre Iota lui indiquant qu’elle était coincée dans l’ascenseur de Berkeley et qu’il fallait qu’elle leur envoie des secours immédiatement. L’accusé de réception indiquant que le message avait bien été envoyé rassura définitivement Plum. C’est bon Nath’, j’ai réussit à joindre quelqu’un…les secours arrivent ! On pouvait entendre le soulagement dans sa voix. Oui elle aimait passer du temps avec Nathaniel, mais pas dans ces conditions. Et dès qu’ils seraient sortis d’ici, ils pourraient bien se faire une sortie entre eux loin très loin d’un ascenseur. Elle se releva légèrement et l’enlaça, le calvaire était fini… ou presque.
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