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| “Certains moments ont un goût d'éternité” ✿ MAX&SHAKE | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: “Certains moments ont un goût d'éternité” ✿ MAX&SHAKE Mar 10 Mai - 22:10 | |
| MAXIME ✿ SHAKESPEARE ▬ Il est des journées faites de petits riens, des journées dont on se souvient longtemps, sans que l'on puisse vraiment savoir pourquoi. |
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21h, dimanche, aéroport de San Francisco. Je rentrais de trois jours de repos chez mes parents, en France. C'était la première fois que j'y retournai depuis que j'avais déménagé ici à Berkeley, c'est-à-dire il y a deux ans. D'ordinaire c'était mes parents qui venaient à moi. La maison de mon enfance était encore trop remplie des souvenirs de mon jumeau. Mais pourtant, cette fois-ci c'était moi qui était allée les voir. Le deuil de mon frère était fait, son absence se faisait moins dure chaque jour nouveau et revoir ce qui fut sa chambre ne me torturait plus. Je savais qu'il était en paix là-haut et c'était tout ce qui m'importait. J'avais retrouvé une stabilité et une sérénité dans ma vie qui s'était échappées dans ma vie quand Lucas était parti. Aujourd'hui je me retrouvai enfin presque heureuse et presque amoureuse, j'en avais fait du chemin en deux ans. Ces deux ans ici représentaient tellement pour moi. Tellement de travail, de rencontres, de sourires, de complicité. Tout ce qui me manquait à Paris. Ici je m'étais enfin retrouvée. Je descendais de l'avion, fatiguée de ce vol, dans le seul but de rentrer au plus vite au campus. J'aurai pu tracer ma route, la tête baissée, trop occupée à fouiller dans mon sac à main. J'aurai pu ne pas le voir et ignorer encore son existence. J'aurai pu oui mais à priori le destin en avait décidé autrement. Puisque je relevai la tête au moment où la foule s'engouffrait dans le hall. Nous, nous étions encore dans le grand couloir, face à face. Shakespeare. Mon Shakespeare. Mon premier amour, mon tout premier amour. Il se tenait devant moi et semblait m'avoir vu aussi. Je m'étais figée alors qu'il s'avançait doucement vers moi. « Shakespeare ? ». Mon dieu si ce n'était pas lui, j'aurai bien l'air d'une gourde. Mais à la vue de son petit sourire qui naquit sur ses lèvres, je sus alors que c'était lui. « Oh mon dieu ». Et alors je laissai tout tomber, sac à main, valise, veste et je me jetai dans ses bras. Ces bras si forts et protecteurs, qui m'avaient serrés tant de fois par le passé. |
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| Sujet: Re: “Certains moments ont un goût d'éternité” ✿ MAX&SHAKE Mer 11 Mai - 15:11 | |
| ♦♦♦ Il était 21heure aujourd'hui quand Shakespeare remit les pieds dans le grand aéroport de San Fransisco, ses valises dans les mains. L'homme était parti durant une semaine entière chez ses parents qu'il avait laissés en Nouvelle-Zélande pour aller étudier à l'université de Berkeley. On pouvait dire que cette semaine de calme et de repos avait reboostée à fond le néo-zélandais pour de long mois encore. Revoir son ex femme ici à San Fransisco avait vraiment bouleversé à Shakespeare d'autant plus que l'ex madame Valentyn lui avait alors annoncé qu'il n'avait jamais été père, pas même de l'embryon qui c'était trouvé dans le ventre de Flavia. Lorsque la belle lui avait annoncé cette nouvelle Shalespeare n'avait pas su comment réagir. Il avait finalement laissé la place à la colère. Oui, durant toutes ses années, le pauvre Valentyn s'en été voulu d'avoir laissé "son enfant". Combien de fois avait-il eu envie de revenir ? Mais désormais, c'était du passé tout ça. Mais ce passé revenait quoi qu'on fasse à la charge. N'importe quel évènement du passé revenait nous hanter un jour où l'autre, de même qu'aujourd'hui en cet instant, le passé repointait le bout de son nez sous la forme d'une belle et douche femme, une femme exceptionnelle et spéciale pour notre IOTA. Ce dernier avait balayé les gens du regard quand ses yeux se posa sur ELLE. Cette fille que Shakespeare croyait ne plus jamais revoir, cette fille à qui Shakespeare avait offert quelque chose de précieux qu'elle aussi lui avait réciproquement offert. Cette fille même était là, à l'aéroport de San Fransisco, en cet instant. Maxime Cohen... La première fois de Shakespeare, "celle qui fit de lui un homme" comme on dit. Les souvenirs remontèrent à la surface. Shakespeare se rappelait de cet été bien spécial en colonie où il fit la connaissance de LA fille. Un agréable été, ils s'étaient échangés leurs premiers baiser puis ils c'étaient donnés à l'autre pour leurs premières fois. On n'oublie jamais sa première fois et c'était bien vrai. Shakespeare n'en revenait pas, elle était là, sous ses yeux à quelques mètres... Elle leva les yeux sur la foule et les croisa avec ceux de Shakespeare. Ils se regardèrent longuement et Shakespeare se mit à avancer rapidement vers elle, le sourire aux lèvres, croyant à peine revoir cette fille qui été une française ici à San Fransisco. « Maxime... J'arrive pas à y croire... » dit alors Shakespeare en prenant la demoiselle dans ses bras et en la serrant. Il y a quelques années, cet adieu qu'ils c'étaient dit n'avait été en réalité qu'un au revoir. |
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| Sujet: Re: “Certains moments ont un goût d'éternité” ✿ MAX&SHAKE Mer 11 Mai - 20:53 | |
| MAXIME ✿ SHAKESPEARE ▬ Il est des journées faites de petits riens, des journées dont on se souvient longtemps, sans que l'on puisse vraiment savoir pourquoi. |
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le temps s'était figé, arrêté, comme quand on mettait pause au milieu d'un film pour aller chercher à manger ou à boire. A vrai dire je ne voyais plus personne autour de moi. Tout ces gens qui se dépêchaient de sortir, qui grouillaient autour de moi, je ne les entendais plus, je n'y faisais plus attention. Il n'y avait qu'un visage sur qui mon regard s'était posé pour ne plus le quitter. Son visage à lui, mon Shakespeare.Tellement de souvenirs me revenaient soudainement en tête, par millions, me fouettant le visage. Je nous revoyais, adolescents, dans cette colonie. Les deux mois les plus merveilleux de ma vie. Mes plus doux souvenirs après la descente aux enfers. Mais derniers moments heureux avant le drame. « Maxime... J'arrive pas à y croire... ». A vrai dire moi non plus je n'y croyais pas. C'était bel et bien lui qui me serrait dans ses bras. Il avait tellement..changé et pas vraiment à la fois. Enfin il avait vieilli, était devenu un très bel homme. Déjà à 'l'époque, il avait fait tourner la tête de pas mal de filles à cette colonie et pas mal m'avait d'ailleurs souvent jalousé et détesté. Dieu qu'il m'avait manqué et dieu que j'avais souvent pensé à lui. On n'oublie jamais un premier amour, cette affirmation était tellement vraie. Jamais je n'avais oublié Shakespeare, jamais je n'avais oublié les moments que nous avions partagé ensemble. Son sourire s'était souvent infiltré dans ma tête pendant des moments où la joie de vivre n'était pas au rendez-vous. Et même s'il se trouvait loin de moi, je savais que je n'étais pas seule, puisqu'il existait quelque part. « Moi non plus je n'arrive pas à y croire. Je.. Qu'est-ce que tu fais là ? ». A regret je m'étais dégagée de ses bras pour mieux le voir quand je lui parlais, mais je n'avais pas lâché ses mains pour autant. Je les tenais bien fermement dans les miennes, comme pour le retenir près de moi, comme si j'avais peur qu'il s'en aille. Non, je ne voulais plus qu'il s'en aille. Toute ma fatigue accumulée pendant le voyage s'était brusquement évanouie et je me retrouvais plus éveillée que jamais. Je l'avais retrouvé, lui, mon Shakespeare et à ce moment précis, je ne comptais pas le laisser repartir, bien au contraire. |
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| Sujet: Re: “Certains moments ont un goût d'éternité” ✿ MAX&SHAKE Sam 21 Mai - 20:21 | |
| ♦♦♦ Shakespeare n'arrivait pas à en croire ses yeux... ELLE était bien là, devant lui, sous ses yeux ? Où alors l'homme qu'était notre Valentyn était en train d'halluciner ? Ou de prendre une personne pour une autre ? Après tout, cela lui était déjà arrivé dans le passé, à qui se n'était pas arrivé me diriez-vous ? Mais non... C'était bien elle, Maxime... Sa première fois, son premier véritable amour. Shakespeare ne pensait jamais la revoir un jour. C'est vrai ! Après tout, il était à l'époque, en Nouvelle-Zélande tandis que Maxime était en Fance, à Paris. Combien de chance il y avait-il pour que les deux jeunes gens se recroisent ici, en Amérique, à San Fransisco, dans cet aéroport, le même jour, à la même heure ?! Sincèrement ? Presque aucune... D'ailleurs, Shakespeare se surpris lui-même quand il alla d'un pas ferme, le sourire aux lèvres vers son ex petite amie, puis de la prendre dans ses bras. C'est vrai, après tout, même s'ils c'étaient quittés en bon terme, pourquoi venir ainsi, avec autant de familiarité alors que cela faisait des années qu'ils ne c'étaient pas vu ? Mystère. Grand mystère. La vie était remplie de surprises, de mauvaises, mais aussi de bonnes et revoir Maxime en était tout naturellement une bonne surprise. A vrai dire, il n'avait jamais cessé de penser à Maxime, il pensait à elle de temps en temps, en revoyant certaines photos souvenirs de cet été là par exemple, ou de temps en temps, elle surgissait dans sa tête sans crier gare. Shakespeare avait été malheureux durant les mois qui suivirent sa séparation avec Maxime. L'aimait-il ? Lui-même ne le savait réellement. Il y avait eu quelque chose entre eux, une étincelle. Pourquoi avoir choisi CETTE fille alors que le Valentyn avait un groupe de groupie qui ne cessait de lui courir après ? Il y avait eu forcément quelques choses entre eux, c'était évident. D'ailleurs, cette chose c'était de nouveaux manifestés en lui, en prenant Maxime, vieillit de quelques années, dans ses bras. Elle était toujours aussi belle, vraiment belle. Et ses cheveux sentaient toujours aussi bon que dans le passé... « Moi non plus je n'arrive pas à y croire. Je.. Qu'est-ce que tu fais là ? » Cette jolie phrase était sortie de sa jolie bouche avec sa jolie voix, cette voix qui avait terriblement manqué à notre néo-zélandais depuis des années. Shakespeare desserra son étreinte pour pouvoir la voir, regarder les traits fins de son beau visage, ses yeux magnifiques... Il ne répondit pas tout de suite, il préférait la contemplait, encore et encore. « Je... Euh... J'ai passé quelques jours chez mes parents en Nouvelle-Zélande... Ah oui, pardon, j'étudie ici, à Berkeley. Mais... Et toi ? Qu'est-ce que tu fais là ?! » répondit Shakespeare, encore sous le choc. Il lâcha avec regret Maxime, pour qu'elle puisse un tant soit peu respirer. Enfin, façon de parler hein. Oui pardon pour la longueur Mais tu m'inspires, pas ma faute |
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| Sujet: Re: “Certains moments ont un goût d'éternité” ✿ MAX&SHAKE Lun 30 Mai - 10:27 | |
| MAXIME ✿ SHAKESPEARE ▬ Il est des journées faites de petits riens, des journées dont on se souvient longtemps, sans que l'on puisse vraiment savoir pourquoi. |
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Combien y avait-il de possibilités qu'on se retrouve ? A vivre à autant de distance l'un de l'autre, probablement aucunes. Jamais je n’aurai pensé retrouver Shakespeare ici, aujourd’hui. A une seconde près nous aurions pu nous louper. Si je n’avais pas relevé la tête, si j’avais continué mon chemin, jamais je ne me serais aperçu qu’il était en face de moi. Le destin nous avait fait une belle surprise pour une fois. Car pour moi, revoir Shakespeare était un véritable cadeau du ciel. Jamais je ne l’avais oublié et bien souvent je repensais à lui, à cet été là, à Cannes. Souvent els gens affirmaient qu’une première fois ne s’oubliait pas, et bien ces gens-là avaient tout à fait raison. Je n’avais jamais oublié Shakespeare, notre première, mes sentiments à son égard. C’était des souvenirs d’adolescentes que je gardais bien enfoui dans un coin de ma tête. Shakespeare, mon Shakespeare, celui qui avait souvent été là, malgré la distance, celui dont j’avais été la plus proche à une certaine époque et qui m’avait plus que manqué. Il était devant moi aujourd’hui, en plus vieux, plus mûr, plus homme. Toujours aussi beau, il n’avait pas véritablement changé. Il avait juste mûri. Le revoir ravivait beaucoup de choses en moi, mon cœur s’était remis à battre plus fort et un sourire épinglait mon sourire, sourire si absent ces derniers temps. Le iota était comme un antidote, dès que j’étais avec lui, je me sentais mieux, c’était indescriptible comme sensation et j’avais oublié à quel point cela faisait du bien. Je me sentais si proche de lui grâce à cette sensation-là. Et nos adieux quelques années plus tôt avaient été un véritable déchirement et un véritable calvaire. « Je... Euh... J'ai passé quelques jours chez mes parents en Nouvelle-Zélande... Ah oui, pardon, j'étudie ici, à Berkeley. Mais... Et toi ? Qu'est-ce que tu fais là ?! ». Il me fallut quelques secondes pour réaliser et digérer les paroles de Shakespeare. Il avait bien dit Berkeley ? Il venait bien de dire qu’il étudiait dans MON université ? Question choc, il y allait fort aujourd’hui. « Attends, attends, tu viens de dire que tu étudiais à Berkeley ? Tu parles de l’université où j’étudie aussi ? Celle avec toutes pleins de confréries, d’évènements et tout ça ? Ben merde alors, ça pour une surprise ! ». J’en restais muette de stupéfaction. Alors le temps de cet été-là allait-il revenir ? Allions nous retrouver notre complicité ensemble ? J’espérais sincèrement que oui. Parce que la perspective d’un nouvel avenir avec mon Shakespeare dedans me réjouissait au plus haut. Je l’avais retrouvé, je ne comptais pas le lâcher de sitôt. |
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| Sujet: Re: “Certains moments ont un goût d'éternité” ✿ MAX&SHAKE Jeu 23 Juin - 21:07 | |
| ♦♦♦ Apparemment, il fallait bien admettre que Maxime et Shakespeare n'avait pas prévu cette rencontre, ici, à ce même moment. Comme quoi, ils devaient être plus que de simples amis, même le Destin ou une force supérieure, si elle existe, désirait plus que tout que nos deux étudiants à l'université de Berkeley ce revoient. Comme si, en s'offrant l'un à l'autre, ils avaient passé un certain pacte pour ne jamais s'oublier et rester dans l'esprit de l'autre jusqu'à la fin de leurs vies. Quoi qu'il en soit, Shakespeare était vraiment ravi de voir Maxime, il avait aussi tellement de questions à lui poser, mais en même temps il avait une très forte envie de la reprendre dans ses bras et de ne pas la lâcher de l'heure. Shakespeare ce surprenait lui-même à attacher autant d'importance à une fille qu'il avait connu il y a quelques années et durant quelques semaines. Lui qui était si froid, si mystérieux avec la majorité de son entourage, il était, ici, avec Maxime, tout l'inverse de ce qu'il était habituellement. Le pire c'est qu'il ne faisait pas véritablement exprès. Shakespeare pouvait-il encore avoir le béguin pour la française ? Peut-être que oui qui sait ? Après tout, cette fille n'avait pas été qu'une simple fille, elle avait été LA fille pour Shakespeare, celle qui avait fait de lui un homme si on peut dire ça comme ça. Pour être franc, Maxime avait été la première réelle histoire d'amour de notre iota, mais aussi et surtout, la plus belle. Il n'avait jamais été en parfaite harmonie avec les filles, il y avait toujours eu quelques choses qui clochaient dans ses rares histoires d'amours, pour en citer un : le fait que celle qui était sa femme, avait alors couché avec un autre type durant une fête, sans aucune protection lors du rapport, qui tomba enceinte de l'inconnu et qui avait eu le culot de faire croire à Shakespeare que c'était le "futur papa". Bref, avec ce genre d'histoire d'amour raté, on avait envie que d'une chose : c'est de devenir moine et de s'enfermé dans un monastère, vivant au rythme des prières quotidiennes et du jardinage, que des programmes attrayant quoi (). « Attends, attends, tu viens de dire que tu étudiais à Berkeley ? Tu parles de l'université où j'étudie aussi ? Celle avec toutes pleins de confréries, d'évènements et tout ça ? Ben merde alors, ça pour une surprise ! ». A ses mots que la demoiselle avait prononcé, après que Shakespeare l'est lâché, arrêtèrent presque le coeur de notre IOTA, son visage se décomposa aussi. Quoi ? Mais c'était quoi cette blague ! Elle était dans la même université que Shakespeare, cela faisait déjà quelques mois qu'ils étaient tous les deux plus proches qu'il n'y penser et pourtant ils ne c'était jamais vu ! Il y avait de quoi être dingue quand même, mais il faut dire aussi que c'était la première année de Shakespeare, de même que l'université était un lieu très grand. Combien de visage n'avait-il pas vu encore ? C'est pour dire, il en croise de nouveaux encore aujourd'hui ! Et ça restera ainsi jusqu'à la fin. « Ecoute Maxime, je sais pas quoi te répondre. En y repensant, c'est tellement... DINGUE ! Tu as le temps pour que je puisse t'invitais à prendre un café ? J'ai tellement de questions à te poser maintenant... ». Depuis qu'ils c'étaient quittés, Shakespeare n'avait cessé de penser à elle assez souvent, ce demandant où elle était, ce qu'elle faisait. Maintenant qu'il l'avait sous la main, il pourrait ainsi lui poser toutes ses questions. Enfin ! |
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