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« I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé

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MessageSujet: « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé EmptyDim 3 Avr - 1:39

❃ Au rayon romanesque des amours impossibles, il n'y a pas trente-six solutions, il y en a mille.

Charles-Edouard Castello & Caroll Léa Venn
« I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé 51538512


Un accident comme un autre, une histoire qui se termine par un mal et qui recommence par un bien. On ne connaît pas ces histoires, du moins, on sait déjà que ce n’est pas la fin, une fin comme celle-ci, ne serait pas plus mal mais elle ne serait pas méritée, du moins pas assez. Il fallait encore beaucoup d’obstacles, des disputes et enfin une réconciliation dur à atteindre pour avoir une fin convenable et admirable à notre histoire, l’histoire de Caroll Léa Venn & Charles-Édouard Castello. Deux étudiants que tout séparaient, mais que le sexe a unis d’une façon bien plus forte que le physique leur permettait, même si au début ce n’était que des regards, maintenant, tout est bien différent. On ne s’intéresse plus au physique de l’un et l’autre, on le connaît par cœur, notre seule préoccupation est de savoir, d’être sûr de garder le sourire de la personne que l’on aime. Oui, nous sommes amoureux l’un de l’autre, du moins, je pense l’être, mais je vois comment elle souffre, je l’ai entendu présumer que j’allais la voir juste pour passer du bon temps, une fille de plaisir. Jamais je ne la considérerais ainsi, les promesses de ne plus lui faire ce mal, je ne l’ai tenez pas, car je n’arrivais pas à les tenir. Je l’aime, je le sais au fond de moi, mais je ne veux pas lui dire, pas maintenant, je ne peux tout simplement pas. C’est tellement dur de prononcer deux mots, deux mots qui ont une importance capitale d’une personne à une autre, je sais que ça ferait du bien que je lui dise, pour elle & pour moi, mais surtout pour elle, mais je bloque, j’ai peur et je sais que je suis lâche, tout simplement car je sais que Caroll a toujours été là pour moi, elle n’a pas besoin de me prouver sa confiance, c’est plutôt à moi que je devais prouver ma propre confiance en moi. C’est sûrement mieux endormi pour réfléchir, on entend rien d’autre, juste ses propres pensées qui se matérialisent de sortes de nous surprendre, de nous faire peur, de nous faire réaliser. Le monde magique de l’imagination, la fenêtre de l’esprit. Mon corps est faible, comme ma personne, je ne suis pas capable d’avouer l’amour que je porte à une femme, je ne suis pas capable d’assumer cela, et je suis à l’hôpital car je me suis battu avec un professeur, je serais surement viré après cela, j’espère que Caroll non, du moins, je n’y crois pas trop. J’ai le corps qui me semble lourd sur ce lit d’hôpital, je ne suis pas seul dans la salle, je crois, en tout cas, je sais que j’ai une flemme d’ouvrir les yeux, j’aimerais me rendormir, retourner à mes rêves et cauchemars, mais je ne peux plus, j’ai retrouvé mes esprits, et il ne me reste plus qu’à ouvrir les yeux, voir qui est dans la salle, voir si le professeur Van Stexhe est là aussi. Je lui ai fais du mal, mais ce n’était que par pure jalousie et incompréhension de la situation, maintenant je me devais d’agir en personne responsable, accepté la punition et je partirais enfin vers la Corse, mon pays natale, vers mon destin. Même si d’après mon cœur, mon destin était plutôt au féminin et est brune avec des yeux foncés. La raison me dis que je dois partir, partir et qui sait, faire de mon mieux pour ruiner cette affaire mafieuse qui règne depuis trop longtemps en ma famille, je dois la nettoyer, la purger de toute cette haine, de tout ce sang et de toute cette colère. Je change et donc elle devra changer aussi. J’ouvre alors doucement mes yeux, le plafond est trop lumineux et je les fermes à demi, m’habituant peu à peu à l’éclairage. Un rayon de soleil éclaire ma main et le sol à ma gauche. Je sens ma tête lourde, ma jambe est dans un plâtre jusqu’au dessus de genou, et mon épaule me brûle légèrement, je tourne la tête vers la droite et voit Caroll. Endormie sur mon lit, sa main dans la mienne, je souris, je l’aime. « Je vous aime Caroll Léa Venn. » Je l’ai dit. Mais elle dort, je soupire, et j’ai envie de pleurer, mais les larmes ne viennent pas, ma fierté les empêche de faire surface alors je me retiens, je fais face. J’ai envie de sortir, de partir et d’emmener Caroll avec moi, elle dort et n’a pas entendu ma déclaration, voulais-je rendre mon départ encore plus dur ? Sans doute, du moins, elle dormait donc elle n’avait pas entendu, et puis même si elle ne dormait pas, je l’ai dit, et puis c’est tout, j’ai fait le pas, un pas qu’elle n’osait surement pas faire, du moins si j’arrête de me faire des films. Mes doigts caressent doucement sa main au bout d’un moment, je ne veux pas la réveiller, je veux juste être là avec elle, je n’ai plus beaucoup de temps, je sais qu’à peine guéri je partirais avec ou sans plâtre, je n’ai pas le choix. Ma vie sans Caroll, je ne la vois plus vraiment, je ne sais pas si recevoir un coup sur la tête m’a ouvert l’esprit, mais maintenant, je sais ce qu’il me reste à faire pour la retrouver. Il faut que je revienne, je ne peux pas partir comme ça, je dois être avec elle et ne jamais l’a laissé, tenir mes promesses. Mais revenir d’où je vais aller n’est pas facile, je le sais déjà. Je garde ma main dans la sienne et la caresse toujours du pouce, je veux m’excusais de lui avoir encore une fois fait du mal que ce soit par les mots ou bien pas les actes, je ne lui ai pas montré ce que je lui avais promis, mais je ne me raterais plus. J’essaye de bouger mon épaule, j’ai mal, je comprends rapidement qu’elle s’est déboité dans ma chute et qu’ils ont du la remettre, puis je me suis sans doute cassé la jambe pour qu’il y ait un plâtre, je verrais plus tard avec le médecin. Caroll est là, je m’inquiète un peu pour Alcide, mais il est surement vivant, j’en suis sûr. Doucement, je sens l’étreinte sur ma main se resserrer, se réveillerait-elle ?
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MessageSujet: Re: « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé EmptyLun 4 Avr - 2:03


:plop: Charles-Edouard Castello && Caroll Lea Venn :plop:
« I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé Blair-Chuck-blair-and-chuck-20506508-500-234
Citation :
I’m in here
I’m trying to tell you something
Can anybody help?
I’m in here
I’m calling out but you can't hear
Can anybody help?

    Plantée devant la chambre de Charles, je n’osais pas rentrer même si j’en mourrais d’envie de le revoir. Ma main tremblante se posa maladroitement sur le poignet de la porte que j’hésitais à ouvrir. Je n’osais même pas jeter un coup d’œil à travers le store pour voir dans quel état était Charles. j’avais peur mais de quoi exactement ? Je n’en savais rien. Je restais comme ça pour une bonne dizaine de secondes, inerte telle une statue devant cette porte qui m’isoler de mon Charles. Un docteur vint après tenter de m’apaiser l’esprit. Il me disait que je n’avais plus rien à craindre vu que l’état de Charles s’était stabilisé tout comme celui d’Alcide. Il me souri ensuite pour me rassurer davantage avant de s’effacer dans la noirceur des couloirs faiblement éclairés. Je respirais profondément, chassant par la même occasion les pensées noires qui me dévoraient l’âme depuis quelques heures maintenant. Un rayon de lumière blanche traversa la chambre quand j’y pénétrai. Mon regard se posa ensuite sur Charles, mon Charles, mon pauvre Charles. Il était allongé dans du linge de couleur laiteuse tel un mort. Le voir dans un tel état me terrifiait énormément. Je m’avançais tout doucement vers lui avant de prendre place sur une chaise face à lui. Je lui caressai tendrement la joue tout en laissant quelques larmes coulaient doucement le long des miennes. Je me sentis mal, très mal même. C’était à cause de moi qu’il sombrait maintenant dans l’inconscience. Le jour où je mourrais, le monde deviendra certainement meilleur!

    -« Désolé Charles. »

    Soufflais-je difficilement avant de lui serrer sa main doucement dans la mienne. Lentement, je lui caressais la paume de cette dernière tout en attendant un signe de vie de sa part. J’attendis qu’il ouvre ses yeux et qu’il me dise qu’il allait bien. Je voulais l’entendre de sa bouche parce que l’avis du médecin n’avait pas vraiment réussi à adoucir ces craintes et ces peurs qui me rongeaient de l’intérieur. Quelques heures plus tard, le sommeil me gagna et m’emporta rejoindre le néant. Je ne rêvais pas non, je ne cauchemardais pas non plus. Je revis juste des choses que j’avais déjà vécues en flashback. Une nuit bien arrosée à Las Vegas avec ce beau Delta, Joshua, qui a finit en beauté avec un mariage complètement inattendu. Ont s’étaient mariés sur un coup de tête…L’alcool qui coulait à flot dans nos systèmes avait certainement un effet délirant sur nos cerveaux. Du jour au lendemain, j’étais devenue Mme McLowndes et je le suis toujours. Lui et moi, on avait décidé de garder notre union secrète et au lieu de mettre nos bagues à la main, on les avait mit autour de nos cous. Moi je garde toujours la mienne autour de mon cou et ce jusqu’à présent et vous voulez savoir pourquoi ? Non ? Vous ne voulez rien savoir ? Et bah tant mieux. Les flashbacks continuèrent à défiler et là je revis Sam, cet homme que j’avais aimé de tout mon cœur et à qui j’avais brisé le cœur. Je revis beaucoup de choses mais je n’entendis qu’une seule : « Je vous aime Caroll Léa Venn ». Le son venait de très loin et j’avais du mal à déterminer et la source et la voix du propriétaire. Quelqu’un m’aimait mais je ne savais pas qui. Je regardais autour de moi mais il n’y avait personne. J’étais seule, prisonnière de mon propre monde et personne n’était là pour me faire sortir de ma misère. Je cris donc à haute voix « je suis là. Si tu m’aime vient me chercher…Je serais toujours là à t’attendre. ». Je continuais de chercher cette personne avec un regard plein d’espoir et c’est là où je le voyais. C’était lui…C’était toujours lui… C’était lui depuis le début. Un sourire se traça sur mes lèvres en le voyant venir en ma direction. Je commençais donc à courir vers lui mais plus on s’approche l’un de l’autre, une force nous éloigne encore plus jusqu’au moment ou je n’arrivais plus à le voir…il avait disparut, me laissant seule face au destin. « Chaaaaaaaaarles, reviens » hurlais-je de toute mes forces avant de m’extirper brusquement de mon sommeil. Je serrais un peu plus la main de Charles dans la mienne avant d’ouvrir les yeux. Je repris vite mes esprits avant de redresser ma tête légèrement pour plonger ensuite mon regard épuisé dans celui de mon Charles.

    -« Charles ! »

    Je lui souris légèrement avant de lui déposer un baiser sur sa main.

    -« Tu vas mieux ? »

    Demandais-je d’un ton teinté d’inquiétude tout en gardant sa main serrée dans la mienne.

    -« Tu m'as fait trop peur...J'avais peur de te perdre.»

    Avouais-je sincèrement. Je voulais l’embrasser et le serrer fortement dans mes bras mais j’avais peur de lui faire du mal. Je n’oserais jamais lui faire du mal. Je l’aimais plus que ma propre personne et c’est pour cela d’ailleurs que j’avais décidé de m’éloigner un peu de Sam, enfin juste le temps de savoir ce que je voulais. Je savais que Sam m’aimait vraiment et que Charles n’arrivera jamais à m’aimer autant que lui et malgré ça, j’étais là. J’étais toujours là à ses cotés même si je savais qu’avec lui je ne récolterai que la souffrance. Je l’aimais mais savoir que mon amour pour lui peut ne pas être réciproque me tuait. Je ne pouvais tout simplement pas lui avouer mes vrais sentiments, sachant que pour lui je ne serais jamais rien de plus qu’un simple jeu...un passe-temps. Mon cœur voulait tout lui confier mais mon selfish d’égo n’était malheureusement pas du même avis. Je préférais maintenant ne pas trop penser à tout cela. Charles avait besoin de moi en ce moment et peu importe ce qu’il ressentait pour moi, je serais toujours là pour lui. Je souffrais beaucoup en ce moment mais je n’avais aucune envie de baisser les bras alors qu’il y avait encore des gens, sur cette planète terre, qui ont besoin de moi.

    -« Tu as besoin de quelque chose ? Tu veux que j’appelle un médecin ? »
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MessageSujet: Re: « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé EmptyMar 5 Avr - 20:24

❃ L'amour consiste à être bête ensemble.

Charles-Edouard Castello & Caroll Léa Venn
« I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé S66hl5


Une histoire terminée ? On nous jette à la poubelle ? Ça ne fait que commencer, au contraire. Certains croient que Charles-Edouard ne peut se mettre en couple et rester sérieux, j’ai toujours été fidèle lorsque j’ai ouvert mon cœur, mais trop de fois je me suis fait berné. Maintenant, je suis célibataire et libre comme l’air, malgré ça, Caroll est venu vers moi et à raviver la flamme que j’avais pour elle, prouvant que je pouvais avoir une confiance entière en elle, je l’avais dorénavant. Elle est si importante à mes yeux et il a fallu que je me fasse botter le cul par un professeur pour que je m’en rende compte. Que je sois amené à l’hôpital avec ce dit professeur et que nous en guérissions tout deux, je l’espère en tout cas. Des mots sont sortis de ma bouche, des mots lourds de sens, en espérant de tout cœur que Caroll ne les ait pas entendus, même si au fond j’aurais aimé le lui dire réellement, mais je ne la ferais qu’encore plus souffrir. Je le sais, qu’elle m’aime, du moins, je le crois, je le comprends. Elle a des sentiments pour moi, un attachement pour moi qui ne font que dépasser ce que nous étions, ce jeu à l’époque et maintenant ce pseudo-couple qui se courrait l’un après l’autre d’une façon assez tragique. Mais qui sait, un jour, elle & moi seront ensemble, qui sait. Pour l’instant l’heure n’est pas aux rêves mais à la dure réalité. Je sais que bientôt il faudrait que je fasse face à mes responsabilités et que je les assume, que je prépare mes bagages et partent vers ce lieu qui était mon refuge pendant les vacances et qui à présent ressemble à une île emplie de malheur et de haine, le mal de ma famille se trouvait là-bas, et je me devais de le purger, je me devais de faire quelque chose, même s’il en coûte de ma vie, je n’ai décidément pas trop le choix si je veux revoir un jour ma chère et tendre Caroll, celle avec qui j’avais du être si je n’avais pas été si lâche lorsque j’avais préféré la laisser en plan plutôt que de lui avouer mon amour, j’ai raté cette première occasion ainsi que la deuxième, je ne veux plus lui faire de mal, alors je devrais sans doute songer à me retirer de son cœur, si mes doutes se confirment. Nous sommes plus que du sexe elle & moi, bien plus que ça, mais comment l’avouer sans en accepter les conséquences ? Je ne suis sans doute pas prêt à cela, et c’est sans doute cela qui me fait chier réellement. Le fait que je sois lâche de tomber amoureux et le fait que je sois aussi lâche de lui avouer mes sentiments pour elle. Lâche dans les deux cas, alors je devais fuir, oui, je fuyais vers la Corse et vers mon destin, je voyais cela comme ça, moi. J’irais là-bas et on verra ce qu’il se passera. Elle pourrait aller voir ailleurs, sans moi dans les parages ça ne pourrait que lui être bénéfique, aussi triste à croire que cela puisse être de ma part. Je la veux cette fille, mais les circonstances qui arrivent ne me permettent pas de la laisser m’aimer, comme je le crois, ainsi. Je dois la laisser libre à sa destinée qui n’est pas moi en faite, même si je le crois dur comme fer, les mensonges que je me jette en pleins visages ont un effet de verre brisé et me lacère la peau, j’ai mal au cœur. Son réveil me fit sortir de mes pensées plus brusquement que je ne l’aurais pensée. Une pointe au cœur qui me prenait et me fit grimacer alors que son visage plein d’inquiétude disparait durant quelques secondes de mon regard lorsque je fermais les yeux sous l’intense douleur de cette vive punition d’aimer. Lorsque je rouvris les yeux elle avait déjà parlé et son regard trahissait son état et le mien, je ne m’étais pas encore vu dans une glace pour juger, et étant allongé je ne pouvais pas juger l’état de mon corps ainsi que les dépendances auquel j’aurais droit par la suite. Car je le savais, je ne me faisais pas d’illusions, j’avais bien quelque chose. Alors qu’elle me demandait si j’allais mieux, je sentis la soif dans ma gorge, je voulais boire car le savoir près de moi, ainsi, me donnait chaud, pas cette chaleur de désir pour elle, mais la chaleur d’être aimé, que l’on s’inquiète pour moi, elle me la donnait, l’amour. Cette fille est spéciale pour moi, et je suis sans doute sur le point de l’abandonner une nouvelle fois, ce que je me déteste. Mais je n’ai pas le choix. « Caroll.. oui je vais.. on va pas dire en forme mais je vais mieux. J’espère que je ne t’ai pas trop fait peur.. je suis désolé d’avoir été si.. jaloux. » Je l’avais dis, j’aurais du me taire, j’aurais du me taire. Trop tard. Alors qu’elle m’avouait son cas, ne perdant pas de temps sur les réponses, je répondis alors d’une voix hésitante et je m’en voulais, mais je ne pouvais rien faire d’autre à part m’excuser. « Tu.. tu n’aurais pas dû, enfin si.. je.. je suis désolé de t’avoir fait tant peu pour pas grand-chose, même si ça aurait pu être grave.. mais tu.. tu ne me perdrais pas. » Un mensonge de plus me lançais une voix dans ma tête, il fallait que j’arrête cette mascarade et lui avoue tout sur moi. Si seulement je pouvais, mais ça m’était tout simplement impossible. Mon cœur voulait mais ma raison reprenait le contrôle, aidé par ma fierté débile de Corse que mon père m’avait légué. Je ne lui dirais rien, à part que je partais et voilà, j’allais l’abandonner, elle allait me perdre d’une manière quelconque, je n’étais même pas sûr de rester en vie là ou j’irais, mais tant pis, j’irais. Elle me perdra peut-être, ou bien momentanément, mais en tout cas, pour elle ça sera surement un signe de liberté que je lui accordais, même si je me mordais la lèvre pour ne pas lui crier l’amour que j’avais pour elle, c’était si dur, si cruel ce que je m’affligeais que la monstruosité de ma personne me parut si.. puissante. Je me sentais faible, tel un gamin, je suis faible. Sensation que je déteste ressentir par-dessus tout, et je la ressens, tour du destin. Alors qu’elle me demandait si j’avais besoin de quelque chose, une réponse me vint, mais non, je n’osais pas la dire, mais malgré ma mise en garde personnel, mes lèvres étaient contrôlés par nulle autre organe que mon cœur, ma tête est malade, l’aurait-elle oublié ? On pouvait me prendre pour un schizophrène, je ne répondrais qu’une chose : un mégalomane amoureux, c’est dangereux mentalement. Je retins sa main après que j’ai vu ces lèvres se posaient dessus, réaffirmant mon étreinte sur celle-ci « Non.. non.. je n’ai besoin que de toi Caroll, juste de toi. Merci de prendre soin de moi, merci d’être tout simplement là, tu es si précieuse à mes yeux et pourtant je te fais du mal à chaque fois. J’aimerais tellement.. tellement simplifier les choses.. mais malheureusement je ne pense pas que je serais capable.. que j’en aurais l’occasion. » Mon regard se perdait dans le sien, trop de sous-entendu dans ma phrase, trop de cachoteries, trop de secrets que je ne dirais pas, mais j’avais surement éveillé sa curiosité. C’est à ce moment-là que le médecin entrait dans la salle pour évaluer mon état et donnait un diagnostic. « Alors Monsieur.. Castello. Vous allez mieux ? Une infirmière va venir vous apporter un repas. En tout cas, je vous informe de votre cas vu que vous avez l’air en état de comprendre : ouverture au niveau de la tête que nous avons recousu, nous vous avons remis votre épaule en place, vous pourrez vous en servir dans les jours suivants avec moins de douleurs. Concernant votre jambe, elle n’est pas fracturée mais plutôt fissurée, par précaution nous avons mis un plâtre et vous devriez prendre des médicaments ainsi que rester au calme le temps que le tout se ressoude, cela ne devrait pas prendre plus de deux semaines. En tout cas, je vais envoyer l’infirmière et votre amie pourra vous aider, bon rétablissement à vous. » Je le regardais partir, je n’avais pu rien dire alors je me contentais de voir l’étendue de mon corps alors que je ne bougeais pas. Je regardais Caroll et je lui souris, un petit sourire qui se voulait réconfortant. Je ne m’en sortais pas trop mal à croire. A croire. « Espérons que cette infirmière est pas jolie, plus jolie que toi il n’y a pas.. dommage que tu ne travailles pas ici. » dis-je sur le ton de l’humour, vraiment dommage (a) ! Mais je sais bien que ma Caroll & Moi, ce n’est pas terminé. Maintenant je ne redoutais qu’une chose, ces questions.
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MessageSujet: Re: « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé EmptyMer 6 Avr - 22:29

« I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé CB-All-we-are-is-everything-that-s-right-blair-and-chuck-19318771-500-281
:plop: Charles-Edouard Castello && Caroll Lea Venn :plop:
« I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé Blair-Chuck-blair-and-chuck-20506687-500-209
Citation :
You're strong
You carry people
You carry me
You're becoming a man in a way that your father never was
you should start beleiving in yourself
i believe in you...
    L’Amour c’est notre chemin, notre but, C’est la flamme que tout le monde apprécie. La majorité est à la quête de l’amour. Parmi ces gens là, il y en a les courageux qui cherche leur bonheur présent sans beaucoup se soucier du futur et il y a ceux qui préfère éviter le bonheur présent pour ne pas souffrir dans le futur. Charles et moi on fit partie de la deuxième catégorie. On était toujours liés, d’une façon ou d’une autre mais on ne voulait tout simplement pas l’admettre. On n’avait pas le courage d’accepter cette chose passionnelle qui battait son fond en nous. Cette chose indéfinissable qui nous réunissait était toujours omniprésente chez lui tout comme chez moi et nos tentatives pour la chasser de nos âmes avaient toutes étaient vaines. Au début de notre relation, on a préféré nommer cette chose « sexe » mais était-ce vraiment juste ça qui nous unissait ?...Avec le temps je me suis rendu compte que pour ma part ce n’était pas du tout ça. A chaque fois que je voyais Charles mon cœur commence à battre la chamade et un sentiment d’euphorie ne s’attarde pas à s’emparer de mon être. J’avais donc conclu par la suite que ce que j’approuvais pour lui était bel et bien de l’amour. Un amour qui n’avait pas eu le temps de se concrétiser. On lui avait même pas donné la chance de se montrer et criait sa vérité. Pathétique, je sais ! A un moment donné, j’avais cru que notre amour était réciproque mais Charles avait décidé de me prouver le contraire en me plaquant du jour au lendemain sans explications et sans rien. Après il était allé jouer ailleurs avec des trainées de la route qui ne valaient même pas la peine. Le voir avancer dans sa vie alors que je galérais toujours à m’adapter à la nouvelle situation m’avait épuisé, me rongeant cruellement l’esprit. J’avais envie d’aller lui dire que j’avais besoin de lui et que pour moi, notre relation n’était pas purement sexuelle vu que je l’aimais vraiment et de tout mon cœur mais…ma fierté et mon arrogance m’ont bloqués le chemin. Mon égo avait peur de prendre un coup qui dépassera ses capacités de résistance. Je ne pouvais jamais dire « je t’aime » à un homme sans lui faire confiance et sans être sur qu’en lui donnant mon cœur, il n’allait pas le brisait par la suite. J’avais dit les 3 fameuses mots « i love you » à deux personnes jusqu’à maintenant. Le premier c’était Edward Atwoodth, mon premier amour. Notre relation avait des dimensions spirituelle mais avec le temps je me suis rendue compte que ce n’était pas de l’amour mais de l’amitié et on a finit par rompre. Le deuxième n’était autre que Samuel. Ce professeur m’avait appris à l’aimer et j’ai finis par craquer pour lui. Il m’avait redonné le sourire et la joie de vivre. Il m’avait traité comme une vraie femme. Il était prêt à tout perdre rien que pour rester à mes cotés et personne jusqu’à maintenant n’était prête à tout donner rien que pour vivre le restant de ses jours en ma compagnie. La plupart n’étaient que des égoïstes qui ne pensent qu’à eux même. Mais Samuel était unique. Il m’avait appris à lui faire confiance. Il n’était pas juste mon petit ami mais aussi mon frère, mon père et mon ami. Il était trop parfait pour une garce de mon genre. Je ne le méritais pas. Je ne méritais pas d’être aimé de cette façon utopique. C’est pour cela d’ailleurs que ce n’était pas question que je le trompe ou que je lui fais du mal. Je savais que si je restais à ses cotés j’allais le blesser d’une manière ou d’une autre. Je ne voulais pas le voir souffrir à cause de moi. Je ne pouvais pas faire ça au seul homme qui m’avait tout donné sans rien demandé en retour. Si Charles n’avait pas réapparu dans ma vie, je finirai certainement cette dernière à coté de Samuel mais quand j’ai revu Charles, j’ai su que je lui avais toujours appartenu. J’étais sienne même si je faisais tout pour me convaincre du contraire. Mon cœur était partagé mais ma raison elle, elle me conseillait de rester avec cet homme qui était prêt à tout pour moi. Elle voulait que je reste avec Samuel. Ma conscience quant à elle, elle était loin d’être tranquille. Même si j’étais toujours avec Samuel, je pensais à Charles et ça c’était justement injuste. Charles et moi ont étaient tous les deux imparfaits. Deux imparfaits dont l’union devait être rien d’autre qu’un parfait désastre. Le jour où on se réunira, une catastrophe, une apocalypse aura lieu. Mais je m’en fous pas mal des conséquences que notre amour peut causer vu que pour moi, il était vraiment sincère. Assise su une chaise près de son lit, je lui serrais un peu plus la main pour le rassurer et pour lui faire comprendre qu’il pouvait toujours compter sur moi. Je voulais qu’il sache que j’étais là à ses cotés et que je compte y rester. Je n’avais aucune envie de le lâcher surtout pas maintenant qu’il avait besoin de moi. Je souris légèrement quand il me disait qu’il allait mieux. C’était tout ce que je voulais entendre pour le moment. Mais la fin de sa phrase venait pour un seul et unique but : m’intriguait ! Sa jalousie ? Alors c’était pour ça qu’il s’était battu contre Alcide ? Je baissais les yeux et fixa nos doigts entremêlés les uns aux autres. S’il était jaloux c’est que je comptais vraiment pour lui. Il n’y avait pas d’autres explications. C’était soit qu’il m’aimait soit qu’il m’aimait mais je ne voulais pas me faire des films, pas encore. Je ne voulais pas avoir le cœur brisé encore une fois. Je ne pouvais pas supporter une telle souffrance. Je le refixais quand il me disait que je n’aurais pas du m’inquiéter pour lui. Comme si j’avais le choix. Je souris de plus belle en l’entendant dire que ne le perdrais pas. Mais pourquoi devrai-je lui faire confiance ? Je n’en savais rien. Je voulais lui accorder ma confiance même si je savais d’avance qu’il allait me faire du mal. Il ne voulait pas me briser le cœur, je le savais mais il avait peur de cette chose ou de cette personne. Il avait peur de moi ou de ce qu’il ressentait pour moi. Il avait peur de souffrir et de me faire souffrir avec lui. On avait tous les deux peur de souffrir et à force de ne pas vouloir faire du mal à l’autre, on finira par le détruire.

    -« Tu me le promets ? »


    Demandais-je d’une voix pleine de douceur. Je voulais savoir s’il était sincère dont ce qu’il me disait ou s’il parlait juste pour parler. Je ne voulais pas le perdre et j’avais besoin qu’il me rassure en répondant et en toute sincérité à ma question qui apparue simple mais dont le fond était bien compliqué. Je soutenais ensuite son regard et l’entendis me confirmais le fait qu’il ‘n’avait besoin que de moi. Ces mots me firent chaud au cœur mais la suite de sa phrase ne me plaisait pas autant que ça. Je ne comprenais pas ce qu’il voulait me dire. Je comptais pour lui mais malgré ça, il ne pu s’empêcher de me faire mal. Il voulait tout simplifier entre nous mais il ne le pouvait pas. Mon cœur se serra en l’entendant me dire implicitement qu’entre nous ce n’était pas simple et il ne le sera jamais. Il voulait, tout comme moi, rendre les choses plus simples mais c’était malheureusement impossible. J’avais compris où est ce qu’il venait arriver mais son « que j’en aurais l’occasion » m’était indéchiffrable. Trop, de questions venaient hanter mes pensées. Avant que je puisse dire quoi que ce soit, un médecin débarqua dans la salle pour nous faire un topo de l’état de Charles. Je l’entendis attentivement pour ne rien rater de ses explications. Charles avait besoin de se reposer selon les propos du médecin et puis après sa vie pourra reprendre son cours normale. Je remerciais ensuite le médecin et le laissa filer avant de reposer mon regard sur mon Charles qui ne s’attarda à me lancer l’une de ces blagues délirantes sur l’infirmière qui allait débarquer d’ici peu. Je ris légèrement avant de répliquer d’un ton taquin.

    -« Au lieu de travailler ici, pour tout le monde, je préfère travailler en privée, rien que pour toi ! »

    Je lui fis un clin d’œil complice avant de commencer à lui caresser tendrement sa joue.

    -« Je sais qu’entre nous, c’était toujours compliqué mais si… »

    Je marquai une pause parce que je ne savais pas vraiment comment mettre mes pensées sous forme d’une phrase complète. Je voulais lui dire que si on s’aimait vraiment, on trouvera des solutions à tout. Parce que l’amour rend les choses plus simples qu’elles ne le sont. Il rend l’impossible, possible.

    -« Si ce qu’on ressent l’un envers l’autre est… »

    Je me fis couper par la jolie blonde infirmière qui entra dans la salle sans même prendre la peine de frapper à la porte. Ces blondes là je vous jure.

    -« Vous savez que par politesse on frappe à la porte avant d’entrer.»

    Disais-je tout en la toisant méchamment.

    -« Euh pardon ? »

    Je levais mes yeux au ciel.

    -« Ne vous en faites pas. Vous êtes blonde donc je ne m’attends pas à ce que vous compreniez tout ce que je vous dise. »

    Le sourire de la jolie blonde disparait d’un coup et elle décida de m’ignorer. Elle se dirigea ensuite vers Charles, un plateau à la main et au lieu de passer de l’autre coté du lit, elle décida de venir se planter à mes cotés comme pour me faire comprendre que je devrais bouger les fesses pour la laisser nourrir Charles. En humant l’odeur du repas, une envie de vomir me prit.

    -« Oh mon dieu…Voir votre tête me donne envie de vomir. »

    Je mis ma main droite sur ma bouche avant de courir vers les toilettes pour vomir. Je lavais ensuite mon visage et fixa le miroir. J’étais toute pale. J’avais peut être besoin d’une bonne nuit de sommeil. En revenant vers la chambre de Charles, je vis cette stupide infirmière entrain de l’aider à manger tout en rigolant avec lui. La vue ne me plaisait guère. Jalouse ? Trop même ! Je m’avançais vers elle et la fait dégager poliment de mon chemin.

    -« C’est bon, vous pouvez aller maintenant. Je suis là et je préfère lui donner à manger moi-même ! »

    Je lui lançai un regard noir qui lui fit apparemment peur vu qu’elle se redressa subitement et quitta la chambre sans plus rien rajouter. Je reposai ensuite mon regard qui deviendra tendre d’un coup sur Charles.

    -« Quoi ? Elle est conne et pas du tout jolie. Je t’ai fais une faveur en la chassant d’ici ! »

    Je retenais mon rire avant de m’assoir pour lui donner à manger. Je venais de me montrer pathétiquement jalouse mais ce n’était pas du tout volontaire.
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MessageSujet: Re: « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé EmptySam 9 Avr - 15:10

❃ Dès qu'on sent qu'on se fait de l'effet, On se cache des choses.

Charles-Edouard Castello & Caroll Léa Venn
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Amour toujours, toujours l’amour. C’est bien vrai, du moins, entre Caroll & Moi. Alors il ne restait plus grand-chose à faire : juste à le faire. Personnellement c’était juste lui dire que je l’aimais, une deuxième fois dans cette chambre, mais je ne pouvais pas. Tout simplement car elle serait obligé de rester ici et moi je serais obligé de partir, la distance nous ferait souffrir et que ma vie soit en danger aussi. Alors que faire ? Rien, rien de grave, juste supporter l’idée que, elle & moi, c’est un coup du destin, c’est le destin qui ne veut pas de nous alors que malgré tout on fait tout pour, sans vraiment se le laisser l’un à l’autre. On fait tout sans compter, mais en allant pas au bout de ce que l’on fait. Alors on hésite, on doute, on regrette de n’avoir pas agi au bon moment, mais les remords ne sont pas là pour changer la situation, juste nous apprendre à ne pas refaire les mêmes erreurs. Et avec Caroll, je n’ai fait que ça à croire. Lui faire du mal, un monstre, je suis un monstre, et je ne fais que le penser, car si je lui dis, elle m’en voudra. Elle est si précieuse à mes yeux, je pourrais tout faire pour elle, et je risquerais ma vie pour son bien, et je l’aime. Mais je vais devoir faire le plus gros sacrifice en partant, un sacrifice que personne d’autre ne pourrait faire dans une telle circonstance : la libérer de mon joug. Rien qu’à l’idée j’ai mal, je ne veux pas, mais en ai-je le choix ? Il me suffit d’être égoïste, je dois penser à elle avant de penser à autre chose, à moi par exemple. En serais-je capable ? Surement, en tout cas, pour l’instant je sais que je suis amoureux de Caroll, Charles-Édouard Castello en couple avec Caroll Léa Venn ? Un jour, qui sait, cela existera, mais pour l’instant, il n’y avait rien pour nous deux, rien du tout à part de la souffrance, un espoir que je nourrissais chez elle & chez moi, un doux rêve d’être enfin ensemble, en couple, l’un pour l’autre, véritablement des amoureux. Un couple, ou l’on pourrait sacrifier sa vie au bonheur de l’autre et agrandir son couple en une famille, des choses comme ça que l’on voyait rarement, mais qui était là, bien présente, prête à surgir. Mais Caroll & Moi, ça ne sera jamais comme ça, car le destin nous as mis des obstacles que nous devions passés seuls, malgré que je sais que Caroll a souffert à cause de moi, de la solitude que je lui avais donné, maintenant, je suis dépendant d’elle, et sans doute elle de moi, je ne veux pas la laisser, alors que dois-je faire réellement ? Rien, je n’ai pas le choix : cette question revenait sans cesse, voir si je ne revenais pas sur ma décision. Même dans ce piteux état je n’ai pas le choix, je partirais dès la semaine prochaine, ou un peu plus, je finaliserais tout ça une fois que je serais sorti d’ici, car je ne supportais pas les hôpitaux, du moins l’odeur. Les infirmières, elles, sont assez supportable, du moins pas par une Caroll Léa Venn qui est aussi jalouse que moi quand je l’étais d’Alcide. Après que le médecin m’est fait mon diagnostic, nous étions de nouveaux seuls et Caroll voulait que je lui promette qu’elle ne me perdra plus, devais-je lui dire maintenant ? Je ne sais pas, en tout cas elle ne me perdra pas, je sais que je veux revenir et même si ça me mettra un peu de temps, je reviendrais pour elle et seulement pour elle si elle me voudra encore « Oui, Caroll, je te le promets. » La promesse est faite, et je ne la romprais jamais, je lui avais promis. Donc je devais faire en sorte de revenir, l’accord est scellé, je l’ai vu dans son regard. Je ne pouvais pas briser la confiance qu’elle me portait, mais je devais rapidement le lui dire, l’avertir, la prévenir. Je suis un connard, que voulez-vous, alors je fais comme je peux, sans lui faire trop de mal, quitte à me faire du mal à moi, tant que je pouvais lui en éviter à elle. Mon cœur balançait et sa main caressa la mienne, la machine surveillant mon rythme cardiaque affichait que tout allait plus vite, et c’est Caroll qui a cet effet sur moi, alors je l’écoute, je sens qu’elle va me le dire, j’aimerais tellement. Tout à l’air d’être sur la bonne voie : peut-être que ce que j’attends le plus d’elle & moi va se produire ? Mais le laisserais-je se produire ? Il ne fallait pas, même si j’en ai très envie, qu’un de nous ose aborder la discussion et nous lançait dans une aventure à deux. Mais le destin pointe son nez sous la forme d’une jolie infirmière blonde. Je la regarde et elle a interrompu toute notre discussion sérieuse pour apporter mon repas. Un combat fait rage entre ma brune et la blonde. L’impolitesse de la blonde avait été perçue par ma brune qui s’en servit comme l’arme de contre attaque, puis l’infirmière vint se poser non loin de Caroll & de moi pour me nourrir, la nourriture était bonne et l’odeur aussi, sans doute Caroll était malade ou un truc du genre lorsque je l’entendis dire que la vue de l’infirmière la rendait malade et elle parti vomir à priori. De quoi m’inquiéter. Elle revint bien vite et je lui souriais lorsqu’elle fut de retour et je ris légèrement lorsqu’elle prit la nourriture de l’infirmière et la fit dégager. Mon regard finit par se retrouver de nouveau dans le sien, j’en suis complètement fou de cette brune, je l’aime comme elle est et je m’en veux déjà de lui avoir fait du mal et de lui en faire encore, bientôt. Décidément je ne changerais jamais quoique je fasse. Alors je devais seulement la regarder me donner à manger, ouvrir la bouche et avaler. Je ris une nouvelle fois lorsqu’elle me dit qu’elle me fait une faveur en faisant partir la blonde « Tu sais très bien que je ne suis fou qu’une d’une brune. – Merde. Révélation again – Ce n’est pas mauvais cette nourriture tien, tu veux goûter ? – Puis la regardant je remarquais son air pâle – Tu devrais te reposer.. tu es toute pâle, tu es malade ? Pose ce plateau et vient t’allonger avec moi, il y a bien de la place pour deux.. . » Je voulais qu’elle se repose, et nous allons profiter chacun des moments avec l’autre. Je le voulais, alors je ne devais plus rien dire, doucement je lui fis une place à ma gauche, vu que mon pied occupait le côté droit, je ne lui laissais donc pas le choix de réponse, elle devait me rejoindre, quitte à me faire manger ainsi. Mon bras était déjà disposé à la recevoir dessus, je voulais l’avoir contre moi, ne plus la lâcher. Même si j’avais presque dit que je suis fou seulement d’elle, j’espérais qu’elle ne dirait rien, j’espérais que tout se passerait bien mais pour l’instant on ne peut que supposer. Alors je ferais de mon mieux pour qu’Elle & moi, se finissent à Berkeley sans lui faire trop de mal, je ne voulais pas l’inquiéter, alors je pense que je lui en dirais le moins, quand je lui dirais. Quand j’en aurais le courage. Le courage de l’aimer comme elle le mérite, car je l’aime tellement. Elle devrait le savoir, et elle le saura.
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MessageSujet: Re: « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé EmptyLun 11 Avr - 0:16

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:plop: Charles-Edouard Castello && Caroll Lea Venn :plop:
« I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé CB-blair-and-chuck-20873072-500-260
Citation :
I love you
you can feel it
just look me in the eyes
& you'll see
that i'm yours
& i'll always be
    Ce que je ressentais pour Charles était si pur et si sincère. J’avais tellement envie de tout lui avouer. Je voulais tout lui dire et tout lui confier. Je voulais me donner à lui pour le meilleur et pour le pire. Mais la vie m’avait appris une chose : On n’obtient jamais ce qu’on veut. C’était comme ça et on doit s’y faire. J’avais déjà essayé de changer mon destin pas juste une fois mais plusieurs et à chaque fois, je quittais la scène de la bataille, perdante. Je savais que le jour où je déciderais d’avouer mes sentiments à Charles, ça serait la fin de notre histoire et pourquoi ? Parce qu’on se ressemblait beaucoup lui et moi. L’amour n’était peut être pas notre truc après tout. Même si au plus profond de mon cœur je voulais que l’amour que je portais pour Charles soit réciproque. Cet amour qui me consumait chaque jour un peu plus m’étouffait. Je voulais me débarrasser de mes peurs et de ma fierté pour pouvoir crier cet amour à Charles. Je voulais lui montrer à quel point il était important à mes yeux. Je faisais ça par les gestes mais hélas, je n’arrivais pas à l’exprimer par les mots. Quel malheur ! Un jour peut être…un jour j’arriverai à prendre mon courage à deux mains pour enfin lui dire à quel point je l’aimais. Un jour qui n’est surement pas aujourd’hui. Je voulais apprendre à lui faire confiance et je voulais qu’il me promette de ne plus jamais me laisser tomber. Je ne voulais plus le perdre, plus jamais. Un sourire rayonnant se traça délicatement sur mes lèvres quand je l’entendis me confirmais le fait que je n’allais plus le perdre. Sa confession me soulagea l’esprit parce que je vis cette lueur de sincérité scintillait légèrement dans ces yeux de couleur de jais. Il était sincère avec moi, je le sentais et je le savais mais pour combien de temps ? Ça c’est une question dont lui seul tenait la réponse. Avant que je puisse lui dire ce que je pensais de notre relation qui était bien compliquée et de notre amour qui était plutôt sincère, une personne débarqua dans la salle sans même prendre la peine de frapper à la porte. Quelle impolitesse. Furieuse, je me retournais rapidement pour découvrir la tête de cette pitoyable personne qui avait osée me couper la parole et je fronçai remarquablement les sourcils en voyant une jolie blonde se plantait à coté de la porte. De la tenue qu’elle portait j'avais pu facilement conclure que c’était l’une des infirmières qui travaillaient ici à l’hôpital et je ne me gênais donc pas à la traiter comme elle le méritait. Elle voulait la guerre, elle l’aura ! Alors que je l’insultais implicitement et en toute politesse, une envie de vomir me gagna. C’était surement sa tête de conne qui me donnait cette envie de lui vomir dessus. Mais la polie que j’étais n’allais tout de même pas s’abaisser à ce niveau là. Je me dirigeais donc en courant vers les toilettes pour vomir avant de me regarder dans la glace. J’étais toute pale. J’avais besoin de me reposer c’est tout. Je revenais ensuite vers Charles et grogna intérieurement en voyant la blonde lui donnait à manager tout en riant en cœur avec lui. Je n’arrivais plus à la supporter. Je la détestais en faite. Je m’approchais d’elle et lui arracha le plateau de ses mains avant de lui dire que son boulot se termine là. Je lui adressais un sourire hypocrite qu’elle avait du mal à déchiffrer. Elle resta donc là à me fixer. Je la foudroyais ensuite d’un regard noir qui lui, il était suffisant pour la faire fuir et elle quitta finalement la chambre pour mon plus grand bonheur. Je me retournais ensuite vers Charles pour le fixer d’un regard des plus tendres avant de lui avouer que je lui avais rendu un grand service en chassant la blonde de cette salle. Sa réponse me fit sourire de plus belle. Il m'avoua que lui, il n'était fou que d’une seule brune qui n'était autre que moi. Je ne savais pas vraiment quoi répondre à toutes ses révélations qu'il était entrain de me faire depuis un bon moment maintenant. Le sourire toujours accroché aux lèvres, je continuais à lui donner à manger tout en essayant de ne pas laisser ma curiosité prendre le dessus. Je hochais ensuite la tête négativement en l’entendant me demander si je voulais gouter à son repas et si je n'étais pas malade. Il avait certainement remarqué mon teint coloré de pâleur.

    -« Non je vais bien maintenant que je sais que tu vas mieux ! »

    Je lui fis un sourire très sincère. Je n’étais pas malade, non. J'avais juste besoin d’une bonne nuit de sommeil et c’est tout. Il n’avait pas à s’inquiéter pour moi. Je n'aimais pas le voir s'inquiéter pour moi anyway !

    -« Mais il faut que tu termines ton repas avant ! »

    Soufflais-je tendrement en réponse à sa demande. Il voulait que je pose le plateau pour aller m’allonger à ses cotés. Ce n’était pas moi qui étais malade mais lui et il devait me laisser le nourrir. Mais je n'avais pas le choix. Il ne me laissait pas le choix de refuser et puis je n'étais pas vraiment capable de lui refuser quoi que ce soit. J'exécutais donc sa demande et passa après du coté gauche du lit avant d'aller m'allonger à ses cotés. Je me blottissais tout doucement contre lui tout en faisant attention à ne pas lui faire mal. Je plongeais ensuite mon regard dans le sien avant d'enfouir ma tête dans son cou.

    -« Tu sais ce que je veux plus que tout au monde? Je veux rester à tes cotés...jusqu’à la fin des jours ! »

    Je soupirais légèrement avant de serrer ma main gauche dans celle droite de Charles. Je l’aimais tellement et je n’avais plus aucune envie de le perdre. Je relevais ensuite légèrement ma tête pour le refixer droit dans les yeux avant de lui avouer d’une voix pleine d’amour.

    -« Si je compte vraiment pour toi… » J’approchais mon visage du sien et je sentis en même temps mon cœur battre à une vitesse incroyable. –« Ne me laisse plus jamais tomber. J’ai besoin de toi, j’aurai toujours besoin de toi. » Je voulais qu’il me garde à ses cotés et pour toujours. Voilà deux sincères révélations qui étaient faites de ma part. Je l’aimais et il pouvait le deviner rien qu’en me regardant dans les yeux. Il avait l'art de lire dans mes yeux ainsi que dans mon cœur. C'était mon Charles, celui à qui j'ai donné mon cœur depuis bien longtemps...

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MessageSujet: Re: « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé EmptySam 14 Mai - 16:03

❃ Celui qui réussit avec les femmes est celui qui sait s'en passer.

Charles-Edouard Castello & Caroll Léa Venn
« I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé 2e1yjrc


Un amour qui dure toujours, on appelle ça comment ? Une histoire de conte de fées ? Fallait-il y croire ? Moi je n’y croyais pas, car souvent dans ces histoires il y avait maintes et maintes péripéties, ma vie en avait déjà assez, alors quand connaître-je enfin le bonheur d’être avec ma propre copine et de ne pas avoir d’autres soucis plus gros que mon égo et ma personne réunis ? Tout avait un début et tout a une fin, la fin de notre idylle soi-disant amoureuse est-elle sur le point de débuter ou de finir ? La vie me donnera les réponses, mais pour l’instant je ne suis pas réellement en mesure de comprendre ces réponses, je suis dans un hôpital avec ma Caroll, une fille que j’aime, je lui ai dis, mais elle ne l’a pas entendu, du moins je l’espère. Je l’ai quand même dit, peut-être qu’un jour j’aurais le courage de lui avouer pleinement et de le dire à haute voix, yeux dans les yeux, sans peur, mais avec courage, un regard rivé sur l’avenir, à deux. Un jour, pour l’instant nous discutons encore, son état se dégrade alors que le mien va mieux, j’ai envie d’elle, je veux dire par là que je veux l’avoir contre moi, et l’embrasser, même si elle vient de vomir et qu’elle ne doit pas sentir bon de la bouche, elle s’est lavé, elle doit être mieux, je l’espère. Mon regard se pose sur elle, je la veux, j’ai l’impression que c’est réciproque, non, j’en suis presque sûr, mais personne ne veut se lancer, c’est fou, c’est incompréhensible, et c’est sans doute cela qui fait la magie de notre alchimie. Ma main frôle la sienne, et elle m’aide à manger après être revenue, je la veux près de moi, mais elle ne semble pas le comprendre tout de suite, et je l’oblige donc presque à me rejoindre, à être près de moi et à ne plus y bouger, jamais. Malgré qu’elle tentait de ne pas me rejoindre, de me forcer à manger pour que je reprenne des forces, je n’en faisais qu’à ma tête et je la voulais près de moi, contre moi, et puis c’est tout. C’est elle ma force, une force incontrôlable qui peut soit m’énerver soit me rendre heureux, tout cela à des extrêmes différents, mais si puissant, l’amour pourrions-nous dire. Alors qu’elle cédait doucement, je lui fis de la place, la regardant alors venir, elle se posa contre moi, ma tête proche de la sienne, mon corps collés aux siens, comme lorsque nous nous étions retrouvés lors de cette nuit, au bal de Noël qu’organisait les Deltas & les Iota. Là ou j’ai perdu Aislynn, là ou j’ai retrouvé dans les draps l’amour que jamais je n’ai avoué à Caroll. Maintenant, il faudrait sans doute, avec un peu de raison, que je nous avoue à tout deux cet amour et que je le laisse vivre selon les principes qu’il se doit, mais je n’en ai jamais suivi aucun, et je n’en fais toujours qu’à ma tête, et surtout, cette menace qui rôde dont je ne peux m’empêcher de voir. Elle ne la voit pas, je ne l’ai dit qu’à peu de personnes, la mafia me poursuit et je vais devoir y faire face, leur donner ce qu’ils veulent de moi et enfin m’en débarrasser quand j’en serais capable. Il est d’ailleurs étonnant qu’il ne soit pas venu me chercher, j’ose à croire que les choses qu’ils ont contre moi ne sont pas aussi réelles qu’ils veulent me le faire croire ? Le suspens est encore entier sur ce terrain là, et le terrain sur lequel Caroll & Moi jouons à l’instant est encore glissant, mais il est prêt à accueillir une nouvelle manche, la suite du combat. Ou un simple éclaircissement ? Lorsque je l’avais vu habillée ainsi avec Alcide, je lui en avais voulu, mais je l’avais esquivé durant un temps après que nous ayons couché ensemble, j’avais besoin de perdre mes repaires une nouvelle fois en m’y noyant dedans justement, en couchant un peu partout avant de retrouver la raison, elle avait sans doute couché avec, ou pas. J’avais sans doute sauté à la conclusion trop hâtivement, mais maintenant je me devais d’assumer. Je serais sans doute exclu de Berkeley, mais vu que mon départ semble être imminent, je n’ai plus de soucis à me faire, du moins, j’espère revenir de ce voyage qui me paraît périlleux. Les mots qu’elle emploie, le sourire qu’elle a, le regard qu’elle arbore me font chavirer. Mon cœur va d’un côté et de l’autre, il se sent léger, comme sur un bateau qui vogue sur l’eau. Caroll est magique, elle me donne l’impression de tomber amoureux à chaque fois de la même personne, mais à chaque fois encore plus fort. Le ton qu’elle prend, les mots qu’elle a choisi, tout est là pour faire chavirer, pour me faire craquer. Je suis un enfant à qui l’on donne son cadeau de Noël tellement attendu, je suis heureux de l’avoir contre moi, et là, de suite, je ne trouve pas les mots pour exprimer le bonheur qu’elle me fait ressentir, elle me coupe le souffle, tout simplement. Je ne sais pas réellement quoi dire, j’attends, je ne sais pas.. et d’un coup ça arrive « Caroll.. j’essaierais, je te le jure de respecter ton désir le plus cher, je veux être avec toi autant que tu veux être avec moi et je ne veux plus de ces histoires entre nous, mais malheureusement je vais devoir te laisser un petit moment.. mais sache que je reviendrais, je te le promets. » Et sans attendre une réplique de sa part, je pose ma main valide sur sa joue, la caresse avant de lui donner un baiser d’amoureux, un baiser romantique et passionnée, un baiser que si une personne extérieure voyait cela elle se cramerait les yeux tellement l’intensité de notre amour est forte. Mon cœur s’emballe, ma tête n’est plus là, la raison n’existe plus, juste l’amour, elle & moi, tout simplement, et rien de plus.
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MessageSujet: Re: « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé EmptyMer 18 Mai - 1:18

« I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé Fan-arts-blair-and-chuck-21546086-500-600
:plop: Charles-Edouard Castello && Caroll Lea Venn :plop:
« I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé Fan-arts-blair-and-chuck-21546131-480-480
Citation :
I don't want you going anywhere
stay with me
or
take me with you

    Charles, mon Charles, celui que j’aime et que j’aimerais certainement jusqu’à la fin de mon existence. J’avais bon essayé de l’ignorer, l’oublier, l’effacer carrément de ma vie, mais me revoilà, blottis dans ses bras, priant de ne jamais quitter ce divin paradis qui ne pouvait malheureusement être eternel. Ma main caressant doucement son torse, je l’écoutais attentivement. Ses paroles suivirent le rythme cardiaque de son cœur qui battait en parfaite synchronisation avec le mien. Cette lueur très sincère qui s’était brutalement emparée de son regard approuvait son honnêteté ainsi que celle de ses paroles. Charles me jura et d’une franchise incomparable, qu’il avait très envie de respecter mon souhait. Mais entre vouloir et pouvoir il y avait tout un univers. Le plus important c’est qu’on avait finalement comprit qu’on peut nier notre amour autant qu’on voudra, il ne fera que s’amplifier davantage. On avait tous les deux marre des jeux et de ces longues courses de « fuis moi je te suis, suis moi je te fuis ». On avait, tous les deux, envie de commencer quelque chose de nouveau. On avait très envie de concrétiser notre amour d’une façon ou d’une autre mais ont étaient pas trop doués pour ça. A chaque fois qu’on essaye de faire un pas en avant, en recul d’une dizaine de pas en arrière. C’était ainsi. Comme si dieu ne voulait pas nous voir ensemble. Pourrie de destinée ! Tout ce que Charles venait de m’avouer était trop bon pour être vrai. Il voulait la même chose que moi. Il voulait rester à mes cotés mais…je savais que « They lived happily ever after » n’était pas faite pour nous. Charles concluait ses propos en m’annonçant une vérité amère qui ne me plaisait guère : Il devrait me laisser pour une quelconque raison qui préférait garder pour lui. Il se rattrapa après en me promettant de me revenir. Une promesse que j’avais de mal à ingérer. Avant que je puisse retoquer quoi que ce soit, Charles posa une main sur ma joue avant de coller ses lèvres pétillantes sur les miennes. Son baiser amoureux me fit plonger dans un monde délicieux où le bonheur se mélange harmonieusement avec ce plaisir qui semblait infini et je me laissais noyer dans cet univers chimérique ne serait-ce que quelques secondes avant de réintégrer la réalité. Je prolongeais notre baiser qui devenait fougueux d’un coup. Cette passion qui brulait en nous n’était pas juste magique mais bien plus que ça. Notre amour était intense et très original et c’est ce qui faisait de nous ce qu’on était, Charles & Caroll, Caroll & Charles, les seuls et les uniques ! Quelques secondes plus tard, j’achevais notre baiser exquis à contre cœur avant de replonger mon regard tendre dans celui de Charles. J’avais tellement de chose à le lui dire et à lui avouer mais pour le moment je ne fis que demander une réponse simple et surtout franche, à cette question qui me brulait la gorge depuis tout à l’heure.

    -« Tu dois me laisser pour partir où ? »

    Demandais-je doucement tout gardant mon regard ancré au sien.

    -« Je ne veux pas que tu parles…ou tu sais quoi ? Emmène-moi avec toi, là où tu vas, je veux être avec toi. »

    Expliquai-je, en toute sincérité. J’avais besoin de lui. J’avais besoin de sa présence à mes cotés et s’il voulait vraiment partir, il n’avait qu’à me prendre avec lui…




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MessageSujet: Re: « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé « I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé EmptySam 21 Mai - 23:56

❃ Celui qui réussit avec les femmes est celui qui sait s'en passer.

Charles-Edouard Castello & Caroll Léa Venn
« I need a doctor.. or my personal nurse ? » | My Wife | Terminé Gg002


L’amour ce n’est pas un jeu, mais c’est dur de tomber sur la bonne histoire, le grand amour ou le bon amour ? Là est toute la différence, il faut savoir faire un choix et une distinction entre tout cela, la vie est faite de choix, trop de choix, entre désirs et regrets, le pas est si facile à faire, on peut le traverser sans le remarquer, c’est ça la vie, alors on ne se fait pas chier et on la vit. Trop de oui ou de non, trop d’hésitations à vivre réellement, ça s’est du moi tout craché, trop d’hésitation, trop de problèmes familiaux, trop de problèmes personnels. Maintenant je me libère de cette fierté, de cette peur, je veux aimer et être aimé, je le suis déjà, par Caroll, celle qui se trouve dans mes bras, sur ce lit, son regard est dans le mien, le mien est dans le sien, nous sommes tout deux dans un hôpital ou je me fais soigné, pas très romantique, mais posés l’un contre l’autre comme nous sommes, cela apporte une touche des plus romantiques à nos yeux. Pourquoi la vie est-elle toujours si compliqué et jamais si facile pour chacun de nous ? Elle nous teste surement, on peut croire à cela, si l’on est un peu superstitieux ou bien que l’on a l’habitude de tout imager en faisant croire à un signe du destin comme l’on peut croiser certaines personnes assez louches dans la confrérie gamma, ou les autres confréries. Dans les histoires d’amour il y a toujours un mais quelque part, sinon tout est vraiment trop parfait et cela n’a aucun sens, aucune vie, et ce n’est pas marrant, avouons-le, c’est pour cela, qu’elle & moi, il y a du piment, au détriment de nos corps, de nos esprits et de nos corps, nous nous rendons fous l’un de l’autre et l’un pour l’autre. C’est ça l’amour, de nos jours. Alors aujourd’hui, sur ce lit d’hôpital, il est temps d’avancer, d’une manière qu’elle & moi redoutions de tout notre cœur, surtout moi, surtout ma personne qui devait être dérouté que Aislynn me laisse tomber, même si j’avais encaissé le coup et rentabiliser en couchant à droites & à gauches, je n’avais que fait plus de mal à Caroll de cette manière, la rendant carrément folle. Mais ça, bien sûr je ne le sais pas, et maintenant, je suis à l’hôpital tout simplement pour une chose contre laquelle je ne peux rien, une chose que je répète depuis le début. Cependant, je ne peux rien dire, je dois juste répondre aux soulèvement de questions que j’ai posé après avoir révélé mon départ et mon retour indéterminé pour l’instant, ainsi que la destination de mon voyage qui s’annonce périlleux, mais ça, personne n’est censé le savoir, à part ceux qui me connaissent plus en profondeur que ça. Elle ne me laisse pas le choix, je dois lui dire, mais comment lui dire avec douceur, subtilité et tact ? Je ne veux pas lui faire plus de mal que je lui en fais déjà, nous nous embrassons sans savoir réellement ou nous allons, sans vraiment oser admettre avoir un projet concret pour nous deux, sans jamais vraiment oser nous lancer, sans regarder les conséquences ou les obstacles, on n’a peur. Je pose alors ma main sur sa joue, frottant son nez au mien, je veux la rassurer, je dois la rassurer mais cela est bien plus facile à dire qu’à faire. « Caroll, je sais que je dois te laisser, mais ne cherches pas à savoir où, je t’ai promis que je reviendrais, et je ne manquerais jamais à cette promesse. – Si j’aurais pu l’emmener, cela aurait été trop beau, comme des vacances ou nous aurions pu vivre seulement l’un pour l’autre – Caroll, si je pouvais t’emmener, je te l’aurais proposé.. Crois-moi. Mais cela concerne un noir passage de ma vie que je dois affronter seul, je dois y faire face seul, et surtout, sans te mettre en danger. » J’en ai déjà trop dit, j’en ai marre, j’ai une grande bouche, mais c’est si difficile de lui cacher des choses, je ne veux plus lui mentir, je veux qu’elle & moi sommes une seule et unique personne, un livre ouvert l’un pour l’autre, un couple. Deux personnes qui sachent compter l’une sur l’autre, et au lieu de cela, nous nous faisons du mal encore et encore, sans s’arrêter, à croire que nous étions un couple sadomasochiste. Mais il ne faut plus que j’attende, sinon je risque de la perdre réellement un jour, je sais qu’il me reste peu de temps sur les terres américaines, maintenant elle le sait, il ne faut plus que je lui cache beaucoup de choses, ça en est insoutenable. J’ai peur, j’ai le souffle qui devient irrégulier, mon cœur bat de plus en plus vite, mon regard devient moins soutenue, et je cherche à esquiver le sien, il est si beau que j’en fonds littéralement. « Caroll.. je dois te dire quelque chose.. quelque chose que je tiens au plus profond de moi.. je suis sûr que tu en es presque sûr de ce qu’il s’agit.. je vais enfin te le dire.. et j’espère que je ne le regretterais pas.. – je passais une main dans son cou, l’autre sur sa joue, j’approchais mon front du sien et murmura à ces lèvres – je t’aime caroll léa venn, depuis toujours je crois, tu es la femme que j’aurais voulu avoir à mes côtés depuis toujours, mais j’ai tellement eu peur, j’ai tellement eu peur d’avoir mal, de te faire mal, de nous faire mal.. depuis le temps c’est ce que nous faisons de mieux, nous faire mal.. et pourtant, nous sommes ici, l’un contre l’autre. Alors je n’hésite plus, si je ne peux pas revenir de là où je vais, je veux que tu le saches, que je t’aime et que je t’aimerai toujours Caroll. » Alors que doucement je fis rencontrer une nouvelle fois ces lèvres contre les miennes, ma langue vint caresser la sienne, alors que doucement, je remontais ma main vers sa nuque, puis sa joue, entre mes doigts se trouvait un collier qu’elle avait et que je n’avais pas vraiment remarqué, doucement je le regardais, coupons notre baiser, je le regardais et vis une bague au bout. Mon sourire disparut, je regardais fixement cette bague, puis Caroll. Qu’est-ce donc ? Tout simplement une bague venant d’une chapelle de.. Las Vegas.
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