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Certains se sont brûlés les ailes et essayent d’effacer leurs souvenirs pour repartir à zéro, alors que d’autres voudraient voir certains instants durer éternellement.

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Certains se sont brûlés les ailes et essayent d’effacer leurs souvenirs pour repartir à zéro, alors que d’autres voudraient voir certains instants durer éternellement. Empty
MessageSujet: Certains se sont brûlés les ailes et essayent d’effacer leurs souvenirs pour repartir à zéro, alors que d’autres voudraient voir certains instants durer éternellement. Certains se sont brûlés les ailes et essayent d’effacer leurs souvenirs pour repartir à zéro, alors que d’autres voudraient voir certains instants durer éternellement. EmptyDim 5 Oct - 21:08

«Certains se sont brûlés les ailes et essayent d’effacer leurs souvenirs pour repartir à zéro, alors que d’autres voudraient voir certains instants durer éternellement. »
Pablo & Jimmy




Enter Galactic (Love Connection, Part 1) by Kid Cudi on Grooveshark



 Cette journée avait été comme toutes les journées de mon existence sans grand intérêt. J'avais passé la journée en cours, j'étais un peu en colère. En colère ? Oui car tout simplement je commençais à en avoir marre d'avoir cinquante nanas qui me suivaient partout où j'allais. A croire qu'elles étaient toutes idiotes et qu'elles aimaient les connards finis. C'était à partir de là que je me rendais compte que toutes les nanas étaient stupides et inintéressantes. La journée de cours avait certes été intéressante j'avais appris plein de trucs mais pourtant je m'ennuyais comme un rat mort. Quoique mort, il ne pouvait pas trop s'occuper. J'envoyais un message à Jimmy pour savoir si une petite séance de sport dans les terrains de l'université le tenterait. Et rapidement après son affirmation j'allais mieux, j'avais le sourire aux lèvres je savais que ce soir j'allais voir mon meilleur pote et que quoique nous allions faire, ça allait envoyer du pâté comme on dit. Une fois chez moi j'avais enfilé un short noir simple ; un tee-shirt mes baskets un coup dans les cheveux et j'étais paré. Emmenant avec moi une paire de jean et une chemise au cas où on sortirait ce qui était fort probable, le pack de bières à la main je me dirigeais à pieds car j'avais quand même une chambre chez les Deltas pour mettre les étudiantes dans mon lit et les éviter qu'elle squatte chez moi au petit matin. Le sourire aux lèvres , la musique à fond dans mes écouteurs je me dirgeais sur le terrain de sport, snobant les messages de Tessa. Qu'est ce qu'elle me prenait la tête cette fille je vous jure. Une fois que je voyais mon beau brun sur le terrain nous jouions les mâles remplient de testostérones en se frappant la poitrine en éclatant de rire. Non Jimmy et moi n'étions clairement pas le genre de potes à se faire des petits câlins. Berk. Je le kiffais car c'était un mec qui ne se prenait la tête et il me prenait pas la tête c'était comme ça entre nous. Jamais de compétitions, jamais de disputes que des bons moments. On se complétait tout simplement. Nous avions déjà passés des vacances ensembles et je peux vous dire que je m'en souviendrais toute ma vie. «  Comment va mon beau brun ? ». On aimait bien se charrier et faire croire aux autres ce qu'ils voulaient croire au fond. Nous avions passé presque deux heures à courir, faire des pompes et que sais-je. Après cette séance de sport bien mérité nous étions à la douche et une fois changés nous grimpions sur le toit de l'université. Nos jambes étaient suspendus dans le vide je regardais mon meilleur pote avec une certaine forme de fierté. S'il savait tout ce que je pourrais faire pour lui, s'il savait que même tuer pour lui ne me dérangerai. J'aimerais tellement enlever le cancer de sa sœur, qu'il soit heureux un peu. Je sortais une clope de mon paquet en lui tendant une tout en lui disant «  Rien de mieux que le réconfort après l'effort ». Nous n'étions pas non plus de gros fumeurs juste une fois de temps en temps nous faisait pas de mal. J'allumais le bâton de nicotine, le laissant devenir rouge avant de tirer dessus pour m'imprégner de cette sensation agréable. Je frottais mes mains sur mon jean légèrement tout en le regardant. Il avait l'air d'être bien ce soir. Je lui donnais un coup d'épaule en lui demandant quand même «  T'as l'air ailleurs il se passe quoi Jim ? » Lui demandais-je tout en me concentrant sur la vue du toit. J'avais l'impression d'être invincible. Qu'ici rien ne pouvait m'atteindre que toutes les merdes ici bas resteraient ici bas. Je me levais deux secondes le temps de chercher une bière pour chacun de nous. Elles étaient encore fraîche je glissais ma cigarette entre mes lèvres tout en décapsulant avec mon briquet nos deux blondes. Je lui tendais en soulevant la mienne et en disant «  A nous, notre avenir, et notre amitié. » on aurait cru un discours pour une sororité mais qu'importe...  Je voulais que nos moments soient toujours gravés dans nos mémoires que quoiqu'ils arrivent tout nous ramenait l'un à l'autre. Il faisait partit intégrante de ma vie, et je ne pouvais pas le nier. Le perdre un jour ne serrait pas pour moi supportable. Je fumais la dernière latte de ma cigarette tout en jetant le mégot par dessus le toit en poussant un long soupir de plénitude. Une gorgée de bière après je voyais mon ami sortir son artillerie de fumette. Je haussais un sourcil en lui disant d'une voix assez grave « Ici, t'es sérieux ? ». Je n'avais jamais touché à la drogue, d'ailleurs je ne comprenais pas pourquoi mon ami avait besoin de ça pour se détendre, d'autant plus avec moi. Pas que je sois le mec hyper drôle de la planète mais bon.. Je levais les yeux aux ciels tout en continuant ma bière. Mais mon regard scrutait son bâton d'herbe, j'avais envie d'essayer ne me demandait pas pourquoi. Peut-être le fait je me sentes bien ce soir, que tout allait bien pour le moment dans ma vie me donnait envie d'être dans un autre monde. « Tu me fais tester ? ». Lui demandais-je comme si c'était mon grand frère ou un parent. Durant toute notre amitié il ne m'avait jamais proposé ou tenté voulant que ça vienne de mon plein gré et ce soir je comptais bien profiter de cette soirée jusqu'aux aurores...
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« Même si la passion nous déchire,
elle ne doit pas briser ce qui nous lie. »




J’ai mon petit rituel quand je rentre des cours. Je dépose mes affaires à l’entrée, je goûte pendant une heure en mettants à fond la musique dans la maison, je vais prendre ma douche et ensuite je me prélasse dans mon lit avec un nouveau film à voir. Je suis un vrai cinéphile, je suis habitué à voir au moins un ou deux films par jour sans compter ceux qu’on voit à l’université. Il arrive que mes petites habitudes prennent une toute nouvelle forme quand quelqu’un s’y oppose. Aujourd’hui est un parfait exemple puisqu’en sortant de ma douche, je reçois un message de Pablo pour me demander si je voulais aller à la salle de sport. Je réfléchis deux secondes, j’étais tout propre prêt à me mettre devant la télévision, mais l’envie est trop tentante. Déjà, une séance de sport me fait toujours du bien, mais voir mon meilleur ami, c’était hors de question que je refuse. La serviette toujours à la taille, je sors mes affaires de sport de l’armoire et prépare mon sac. J’enfile un débardeur et un jogging prêt à partir. Avec ce temps, je décide quand même de prendre un sweat à capuche. Lorsque j’ai enfin tout préparé, je ressort de la maison et m’installe confortablement dans ma voiture. Je roule, je roule jusqu’à le rejoindre. Devant la porte, je vois qu’il m’attends. On se salut comme on le fait habituelle, petit coup d’épaule en même temps qu’une embrassade puis le gros tchek à la fin.

« Alors la tafiole, en forme ? »

J’aime tellement le charier et il sait me rendre la pareille. Souvent on nous regarde et ils se font des idées sur notre relation tellement nous sommes proches. Je suis un habitué des regards des autres. Toute mon enfance, j’ai eu droit à des tonnes de propos me concernant avec Rose. On disait de nous que nous étions des incestes, des amoureux à la relation impossible alors que nous avions jamais eu ce lien là entre nous. Après ça j’ai été, le fils d’un riche et l’hypocrisie à commencer à faire la queue autour de moi. C’est pire que les rumeurs et tout ce qu’on pouvait dire sur moi et ma soeur. J’ai encore du mal à discerner le vrai du faux chez les gens, s’ils viennent me voir par intérêt, parce qu’ils connaissent ma renommée ou bien s’ils sont vraiment sincère. Avec Pablo, je n’ai pas peur , heureusement. Je le connais depuis tellement longtemps maintenant et il ne m’a jamais fait de coup foireux jusque là. Je suis même certain que nous pouvons dépasser ça si cela venait à arriver. Nous somme pas du tout du genre à nous prendre la tête et dès qu’on veut se voir, il nous suffit de nous envoyer un message et on était disponible l’un pour l’autre.

Après la séance de sport en bonne et dû forme, un entraînement intensif de musculation, c’est reparti pour une bonne douche. Celle ci faisait encore plus de bien que la première que j’ai pris, c’est le réconfort après l’effort, l’eau froide sur ma peau transpirante, que demander de mieux après un entraînement comme celui ci? On ne prend pas beaucoup de temps pour se retrouver que tous les deux sur le toit. C’était toujours notre refuge après s’être entrainé. Pablo se questionne sur moi, il remarque quand je vais bien et quand je ne le suis pas et je sais que je peux tout lui dire, mais à quoi ça sert que je lui parle encore et encore de Rose, il ne peut rien faire pour elle, il ne peut rien faire pour me consoler, il suffit juste de profiter de la vie telle qu’elle est.

« J’pense un peu trop en ce moment, ça doit être la reprise des cours. »

Ok ça fait un mois maintenant, mais le temps passe trop vite, j’ai l’impression d’être encore à la semaine de rentrée alors je suis tout de même sincère quand je lui dis ça. L’esprit ailleurs comme le dit Pablo, me donne envie de fumer un joint après la clope. Il se relève, intrigué par ce que je fais. Il n’est pas habitué à me voir fumer des joints seuls. En même temps, en ce moment, c’est le seul moyen pour moi de tenir avec tout ce qui se passe en ce moment dans ma vie. Je sais que ce n’est qu’une période. Il ne s’attendait pas à ce que je fasse ça, mais très vite, il se laisse tenter par l’envie de fumer avec moi. J’ouvre les yeux grand ouvert avec un sourire qui monte à mes oreilles. Depuis tellement longtemps j’attends le moment où il se lancera et décidera de me suivre. Je ne suis pas un mec du genre à vouloir influencer les autres, et surtout pas mon meilleur ami, pas pour ce genre de chose. Je pense que c’est un choix qui doit se faire tout seul, on ne sait pas comment la personne en face de toi peut réagir à la consommation tandis que si c’est lui qui vient vers toi, c’est qu’il est capable de se prendre en main. J’ai une confiance aveugle envers Pablo, je sais que s’il fume là, il ne sera pas du genre à en reprendre tous les jours.

« Putain mec, tu m’fais trop plaisir là ! »

Je lui tend alors le joint pour qu’il puisse profiter avec moi des effets du pétard. Allongé par terre, nous avions le regard en direction du ciel. Nous étions bien là avec notre pétard et nos paquets de clope. On rigolait un peu comme des cons mais qu’est-ce qu’on s’en fiche. On se met à mettre de la musique sur ma petite enceinte que je me trimballe ou que j'ailles et on chante à pleins poumons. Il ne me manque plus que des bières et la guitare et ça aurait été parfait ! Je me redresse pour le regard et reprendre un petit air sérieux. J’eu du mal avant de réussir à m’arrêter de rire, mais j’arrive à dire ce que je voulais lui dire.

« C’est quoi déjà que tu veux faire à Briséis ? »

Entendre le prénom ‘’ Briséis ‘’ à la bouche de Pablo me fait toujours bizarre, dans la bouche de n’importe qui ici en faite. Mais surtout Pablo parce que c’est mon meilleur ami, qu’elle est mon ex et que j’ai toujours des sentiments pour elle malgré tout. Parce que malheureusement, ce genre de chose ne se décide pas, ça vient et ça repart selon le désir de l’amour. J’aimerais la sortir complètement de ma vie, mais elle a passé deux ans à me mentir, je ne pouvais pas continuer avec elle.

Bien heureux vous qui pleurez maintenant car vous serez dans la joie. Bien heureux serez vous si les hommes vous haïssent, s’ils vous frappent d’exclusion et tressaillez d’allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel





© Libella

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