Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. » Ven 24 Juin - 6:34
JUST BECAUSE I'M TALKATIVE, DOESN'T MEAN I DON'T KOWN WHAT I'M TALKING AROUND
❥ klay & rosie
Nina, Nina, Nina. C'était sans contre fait, un sujet que j'aimais bien éviter depuis un moment. Entre elle et moi c'était compliqué depuis cette soirée à Vegas et ça je m'en rendais vraiment compte aujourd'hui. Cette blonde était souvent dans mes pensées et plus que je ne l'aurais voulu. J'en avais presque marre de ne jamais savoir comment agir avec elle. C'était bien beau de coucher ensemble à répétition, mais je voyais bien que ce petit jeu me compliquait la vie. Le dilemme que j'avais avec elle c'était que si je continuais ce mode de vie avec elle, j'allais finir par tomber amoureux et ça je le savais. Je ne voulais pourtant pas en arriver là, en plus c'était notre entente, du sexe et c'est tout. Seulement, je voyais mes sentiments changer peu à peu à son égard et ça me déstabilisais. Je ne voulais pas retomber amoureux d'une fille. L'amour ce n'était pas fait pour moi. Toutefois, le deuxième choix que j'avais ne me plaisait pas non plus. Celui-ci était de tout arrêter. Sauf que, si je mets un terme à ça, je sais bien que je vais mettre un terme à notre amitié et ça ne me plait pas pour autant. En gros, cette fille n'était que des complications depuis un bon bout de temps. Qu'est-ce qui m'avais pris bordel de coucher avec elle? Que je pouvais être con parfois... En plus de tout ces problèmes de choix, il a fallut qu'elle me dise en pleine face qu'elle ne ressentait rien du tout pour moi. Je ne sais pas comment dire, mais de savoir qu'elle n'éprouvait rien envers moi m'avait largement percuté. Pour moi, Nina était une personne importante dans ma vie au point que je me cassais vraiment la tête avec toutes nos histoires et pour elle je n'étais absolument rien. C'était vraiment offusquant et blessant. Mais bon, je ne la voyais plus depuis un temps et ça me faisait en quelque sortes du bien. N'empêche que je ne lui aurais jamais souhaité de vivre un accident. Toutefois, ça me permettait de réfléchir à notre dernière conversation le temps qu'elle retrouve toute sa mémoire.
En bref, le sujet de cette blonde, je préférais éviter, mais malheureusement pour moi, ça ne semblait pas être le cas de Rosie. Elle semblait déterminée à parler de sa cousine et ça de manière énervante. Je venais pourtant de lui dire que je m'en foutais royalement qu'elle sache que je venais d'embrasser sa cousine, mais non... Fallait qu'elle continue sur cette voie. En plus, ses propos en était insultant. Qu'essayait-elle de faire à la fin? Avoir su, je ne l'aurais pas suivit après son départ incompréhensible. «Oh.. Pauvre petit Stark parle avec amertume il me semble. Tiens tiens.. ça me donne une drôle d'impression, tu sais? J'ai l'impression que tu essaies de te persuader de ce que tu dis plus qu'autre chose..» Franchement, pourquoi elle faisait tout ça? Avait-elle vraiment besoin de me niaiser sur le sujet? Je trouvais vraiment qu'elle en faisait trop. Ce n'est donc pas pour rien que je retirais rapidement ses mains de mes épaules. Je préférais juste ne pas trop répondre à son blabla inutile et tout arrêter là. Qu'en savait-elle de ce qui se passait dans ma tête? Je n'essayais aucunement de me convaincre moi même et je n'avais pas d'amertume. J'avais seulement hésité, mais en réfléchissant bien je ne lui devais vraiment rien à Nina. Pourquoi m'en ferais-je avec une fille qui se fou de ma gueule? Il y avait vraiment aucune raison que je fasse ça. J'avais quand même le droit d'être insulté de cette conversation non? En tout cas, je lui répétais donc que je m'en moquais de ce qui pouvait circuler sur nous deux. J'avais toutefois voulu changer de sujet par la suite afin de détendre l'atmosphère, car si elle continuait de m'embêter sur le sujet Nina, j'allais finir par m'énerver et foutre le camps. Je sortis donc une plaisanterie avec espoir de la faire partir sur un autre sujet. Mais malheureusement pour moi, ça n'eus pas l'effet espéré. «Eh bien tu sais, après toutes ces phrases emplies de tension et de mal-être par rapport à Nina, oui j'aurais honte d'être prise pour ta copine. Tu sais pourquoi? Parce que ce serait horrible que les gens autour se disent que je suis seulement un substitut à son corps de rêve et à sa personnalité si merveilleuse.» Je soupirais désespéré de l'entendre ramener tout à Nina. J'étais presque entrain de me dire qu'elle était de mèche avec elle ou encore jalouse de sa cousine. J'écoutais toutefois ce qu'elle avait à dire après s'être rapprocher de moi en mettant ses mains sur mes hanches. D'ailleurs, le seul truc qui n'était pas déplaisant dans tout ça, c'était d'avoir Rosie aussi près de moi. Faut croire que je n'avais réellement pas détesté notre phase théâtrale de tout à l'heure... Peut importe, ce n'était pas trop le moment de penser à ça. «Mon petit, il faut que je t'explique quelque chose. Quand on est sincère sur un tel sujet, on ne perd pas ses moyens, on n'a pas de moment d'hésitation. On ne répond pas par des phrases toutes faîtes tout droit sorties d'une séries pour filles. Tu n'as rien à lui prouver? Je m'en doute. Tu peux faire ce que tu veux avec n'importe qui? Je m'en doute tout autant.. Mais pourquoi le préciser? Est-ce parce que tu as besoin de laisser les autres le croire, parce que c'est la vérité, ou parce que tu essaie d'y croire, toi? On en revient toujours à la même conclusion.. T'es sacrément mordu.» À la fin de son dialogue j'avais le goût de la laisser toute seule et partir loin loin d'elle. Elle avait vraiment réussi à me faire oublier notre proximité plaisante. Je la regardais même de manière vraiment exaspéré. Je savais où j'en étais avec Nina et je n'étais pas amoureux d'elle, mais je le savais qu'elle me plaisait. D'ailleurs, plus que je côtoyais Rosie, de plus en plus je ressentais la même chose qu'avec Nina. Je savais donc pertinemment que ces deux blondes ne me laissaient vraiment pas indifférent. Surtout depuis que j'avais eu la chance d'embrasser Rosie, même si c'était loin d'être un baiser officiel. Cependant, je n'étais pas amoureux et je ne cherchais pas à l'être. C'est d'ailleurs pourquoi que j'étais plus souvent absent pour elles que présent. Je ne voulais pas en arriver là. Seulement, là, présentement. Rosie m'énervait. Après tout, en quoi ça la regardait mon histoire avec Nina. Elle ne pouvait pas tout simplement me ficher la paix avec ça? Désespéré, je sortis une phrase qui pourrait peut-être la faire taire sans trop réfléchir. En tout cas, c'est ce que j'espérais au plus profond de mon être. «Si je suis mordu de Nina, je suis aussi complètement mordu sur ton cas. Je ressens quasi la même chose pour vous deux. C'est juste un peu plus compliqué avec Nina. Alors, si je comprend bien je suis également fou de toi?» J'avais essayer de la déstabiliser en lui disant ces quelques mots d'une voix plutôt calme - ce qui me surpris moi-même, parce que je commençais vraiment à perdre patience dans ma tête - afin qu'elle arrête de m'achaler avec sa cousine. N'empêche que ce que je venais de dire n'était pas totalement faux. Je ressentais vraiment un peu la même chose pour les deux blondinettes. J'attendis donc une quelconque réaction de Rosie ne bougeant pas d'un poil, ne réduisant aucunement notre proximité. Je ne faisais que la regarder dans le blanc des yeux, je me disais que peut-être je finirais par comprendre aussi ce qui la poussait à me bousculer avec ce sujet. Parce que dans le fond, il devait bien y avoir une raison pour qu'elle agisse ainsi et je comptais bien finir par le savoir un jour ou l'autre, car c'était vraiment énervant et il y avait une petite partie de moi qui souhaitait presque qu'elle soit jalouse. Je ne sais pas. Au moins, je saurais que pour Rosie je n'étais pas rien.
Invité
Invité
Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. » Ven 24 Juin - 19:15
• i'm not tired of seeing you acting like you don't really know me. Actually, it's delicious.•
▬ KLAY&ROSIE be careful blondie.
J'avais vraiment exaspéré Klay. Je le sentais à son expression, à sa voix, à sa façon de fixer un point derrière moi en serrant les dents. J'étais consciente que j'avais été un peu trop insistante et qu'à sa place, je serais sûrement partie depuis longtemps. J'avais de la chance qu'il soit un vrai ami et donc qu'il ne s'enfuie pas à la moindre petite difficulté. Je pouvais être très chiante quand je m'y mettais, il le savait, et avait appris à l'accepter avec le temps, et je pouvais lui en être fortement reconnaissante. C'était un trait de caractère qui me valait beaucoup de disputes avec mes parents, étant petite. J'étais une vraie pipelette, je ne me gênais pas pour dire tout ce qui me passait par la tête, et je voulais toujours avoir le dernier mot. Je ne lâchais jamais le morceau, et cela les avait souvent importuné lors de dîners importants ou de dîners de famille. Je n'aurais pas dû être un intrus dans les repas de familles, et pourtant, je l'avais toujours été selon mes parents.
D'ailleurs, voilà un sujet duquel j'aurais aimé parler avec Klay, si tout n'avait pas changé entre nous. Il m'était arrivé tant de choses ces deux dernières semaines, tant de choses particulièrement éprouvantes. C'était toute ma vie qui avait été bouleversée, et il n'en savait pas un mot. Il ne savait pas ce que j'avais appris à mon passage à l'hôpital. Un diabète de type 2 en plus de ma bipolarité, c'était le pompon. Heureusement pour mes parents que je ne jouais plus au tennis en championnat, ça les aurait rendus exécrables, d'apprendre une chose pareille. Le sport à haut niveau, c'était définitivement fini pour moi, et surtout, je devais faire attention à tout et me faire ces putains de piqûres tous les jours. Je n'avais personne pour m'épauler dans tout ça, si ce n'était Belammée et Griffin, à qui j'avais confié la chose. Mais cette annonce que m'avaient fait les médecins n'était rien comparé à ce qui m'avait attendue à quelques heures près. J'avais du appeler mes parents, parce que les médecins voulaient leurs dossiers pour voir si la maladie n'était pas héréditaire. Ils m'avaient parus étranges, et j'avais donc raccroché sans de réponse claire. Et puis il y a eu ce choc : J'ai croisé Perdita Da Pitruzzela pour la première fois dans les couloirs de Berkeley. J'ai cru à une mauvaise blague du destin, mais visiblement ça n'en était pas une. Toutes les deux, nous étions des sosies parfaits, et j'avais enfin compris pourquoi tant de gens que je ne connaissais pas m'avaient interpellés dans les couloirs ou dans les parcs. C'était complètement invraisemblable, fou, mais c'était là, réel devant moi, et les seules armes que j'avais pour y faire face, c'était ma colère et mes questions. Je suis retournée chez moi pour téléphoner à mes parents, immédiatement. Je leur ai expliqué la situation avec le plus grand flegme dont je pouvais faire preuve, c'est à dire aucun. Ils se sont retrouvés dans l'obligation de m'avouer que je n'étais pas leur fille, mais celle qu'un couple d'Italiens, les Da Pitruzzela, qui, ne voulant avoir qu'une fille, m'avaient fait adopter en gardant ma sœur jumelle, à l'autre bout de l'Europe. Personne ne peut imaginer combien une telle nouvelle bouleverse votre vie. Tout ce sur quoi j'avais grandi, tout ce en quoi j'avais cru n'était que mensonges. Et dire que ces gens qui n'étaient même pas mes parents m'avaient forcés à devenir une machine à trophées alors qu'ils n'étaient même pas mes vrais parents. C'était inadmissible. Je m'efforçais de cacher au monde la crise intérieure que je traversais, et ça marchait plutôt bien, personne ne se rendait compte de rien. Mais ça faisait trop de choses en même temps pour une jeune femme de dix-neuf ans. J'avais déjà prévu mon voyage-éclair à Galway pour signer des papiers mentionnant qu'ils n'étaient définitivement plus mes tuteurs. J'avais décidé de couper les ponts avec ces gens qui, malgré tout, ne m'avaient jamais vraiment aimée.
J'aurais aimé pouvoir parler de tout ça à Klay, mais je ne pouvais pas le faire. Il n'y aurait pas de moment adéquat, et vu tout ce qui se passait, nous n'avions plus de place pour les confidences. C'était bien dommage, j'aurais tellement eu besoin de lui. Tellement. Au lieu de ça, j'étais là, à le provoquer au milieu de cette bibliothèque sur ses problèmes avec Nina. J'étais vraiment superficielle quand je m'y mettais, et je regrettai immédiatement mes paroles. Mais à ma plus grande surprise, il ne s'enfuit pas, et resta là, planté devant moi, me disant : « Si je suis mordu de Nina comme tu le dis, je suis aussi complètement mordu sur ton cas. Je ressens quasi la même chose pour vous deux. C'est juste un peu plus compliqué avec Nina. Alors, si je comprend bien je suis également fou de toi?» . Tout au long de sa phrase, une expression d'incompréhension et de surprise était apparue sur mon visage. Décidément, il était prêt à tout inventer pour se débarrasser de moi, c'était un vrai coup bas. Inventer une chose pareille pour que j'arrête de l'embêter, ce n'était pas fair-play du tout. Certes, j'étais une vraie teigne quand je jouais, mais là, il allait trop loin. Ce qui touchait aux vrais sentiments, ça aurait dû être proscrit. Surtout quand on prenait en compte nos antécédents amoureux à l'adolescence. Parce que oui, plus jeune, j'avais vraiment été amoureuse de lui. Sous le coup de la surprise, je détachai mes mains de ses hanches et reculai d'un pas. Mais bon dieu qu'est-ce que j'allais répondre à ça ? C'était impossible de trouver une réponse décente à quelque chose comme ça. J'avais deux options : soit je lui en demandais plus sur le sujet, soit je l'envoyais se faire foutre. Dans les deux cas, ça allait lui faire croire que ça me faisait quelque chose, que ça me touchait. C'était hors de question. Non seulement parce que je ne croyais pas un traître mot de ce qu'il venait de dire, mais aussi parce que cela ne me touchait pas tant que ça. Du moins, j'avais l'impression que ça ne me touchait pas plus que ça. Je fermai les yeux, soupirai et repris mes esprits. Puis je relevai la tête vers lui, avec un sourire sincère, et dit : « Bon allez, temps mort, j'arrête de t'embêter avec Nina, et toi, tu arrêtes de sortir des idioties pareilles. Si ça continue on risque de se disputer pour des bêtises. J'étais juste curieuse va. » Je lui envoyai un sourire radieux, sentant immédiatement que l'atmosphère s'était détendue. J'étais redevenue douce comme un agneau, comme je l'étais dans la vie de tous les jours. Sur ce, je lui piquai sa casquette, et me blottis contre lui en lui disant : « Je veux pas qu'on se dispute, hein. Jamais. » C'était un peu pathétique, oui, mais empli de vérité. J'espérais que ma douceur calmerait un peu le jeu, et que mes mots apaiseraient définitivement la tension qui régnait, tout en lui montrant que je tenais assez à lui pour arrêter à temps nos conneries.
Invité
Invité
Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. » Sam 25 Juin - 20:49
JUST BECAUSE I'M TALKATIVE, DOESN'T MEAN I DON'T KOWN WHAT I'M TALKING AROUND
❥ klay & rosie
Intérieurement, j'espérais deux truc à l'instant présent. Je souhaitais que Rosie me fiche la paix avec Nina et je rêvais que la raison qui la poussait à être aussi déplaisante à ce sujet était qu'elle était jalouse. Ma deuxième espérance était un peu loufoque. Je ne sais pas, mais le fait de savoir que je pouvais être important aux yeux de Rosie me faisait du bien. C'était en quelques sortes rassurant de savoir qu'au moins que pour l'une des deux blondinettes j'étais important. C'est que je savais pertinemment que Rosie et Nina n'était pas que de simple amies dans ma tête. Elles étaient un peu plus que ça et ça c'était mal. Ces deux blondes m'attiraient énormément et ça je m'en rendais compte que depuis peu et c'était déboussolant. Il ne fallait toutefois pas que ça finisse par dépasser ce stade. Je ne voulais pas tomber amoureux avec ni une ni l'autre. Je devais donc me reprendre le plus tôt possible et que je finisse par me foutre de ce qu'elle pense réellement de moi. Alors, c'était futile d'espérer que je sois important de yeux de Rosie, car dans le fond ça serait bien mieux qu'elle se foute de ma gueule comme Nina. Comme ça, ça me faciliterait la tâche vu que je serais offusqué par les deux femmes qui me font le plus de l'œil. En bref, seulement mon premier souhait avait de l'importance en ce moment et faut croire que j'eus de la chance vu que mon petit dialogue eu l'effet escompté. Rosie semblait surprise et complètement perdue ce qui me fis un peu sourire. Sous l'incompréhension mademoiselle se recula coupant cours à notre proximité. Ma phrase semblait l'avoir vraiment fait réagir. Seulement, j'étais bien content qu'elle se recule et qu'elle semble oublier un instant sa mascarade, mais elle semblait mal le prendre ce que je venais de lui dire. Elle était peut-être vraiment comme Nina, elle ne me trouvait peut-être pas autant important que moi je la trouvais importante dans ma vie et si ça se trouvait elle se foutait même complètement de moi. Mais bon, c'était quand même mieux ainsi. Je continuais de la regarder, mais cette fois-ci de façon sérieuse. Je n'avais plus le goût de sourire, mais je restais intrigué par la réaction de Rosie. Après un soupir, elle releva la tête vers moi et s'exclama de nouveau. «Bon allez, temps mort, j'arrête de t'embêter avec Nina, et toi, tu arrêtes de sortir des idioties pareilles. Si ça continue on risque de se disputer pour des bêtises. J'étais juste curieuse va.» Elle était maintenant souriante comme toujours. Je ne pus que lui sourire en retour, c'était juste impossible de ne pas sourire face à un sourire aussi radieux. Elle ne semblait pas fâchée tout compte fait et ça me rassurait. Il y avait peut-être encore des chances qu'elle ne soit pas comme sa cousine. Même si ce n'était pas nécessairement le mieux qui pouvait m'arriver à long terme j'en étais ravi. En plus, elle allait arrêter de m'embêter au niveau de Nina, je ne pouvais pas demander mieux.
La suite me pris un peu au dépourvue, elle saisit ma casquette et elle se blottit contre moi. Je restais figé un instant. Je n'avais pas tant l'habitude que mes amies me donne des ''câlins''. Au bout de quelques secondes, je mis mon livre sur le meuble qui était notre voisin et je l'entourai de mes bras pour la rassurer. Parce qu'elle semblait chercher un peu de réconfort surtout quand on se fiait à ce qu'elle venait de me dire. «Je veux pas qu'on se dispute, hein. Jamais.» Rosie dans mes bras, je ne pus m'empêcher d'humer son parfum, je ne sais pas, mais j'aimais bien l'avoir aussi près de moi. C'était vraiment comme Nina, c'était rendu du compliqué dans ma tête... Bref, je me rendis également compte qu'elle ne se foutait vraiment pas de moi. Comment pouvais-je douter maintenant lorsque mademoiselle venait de tout arrêter pour s'assurer que nous ne partions pas sur une dispute. Elle tenait un soit peu à notre amitié et j'en étais content. «De quelle dispute tu parles? J'en vois aucune, mis à part celle qui risque d'arriver si tu ne me redonnes pas ma casquette blondinette.» Lui dis-je en me reculant un peu afin de voir son visage en prenant un petit air amusé. «Sinon, tu devras m'épargner d'aller seul au bal en faisant office d'être ma cavalière.» Rajoutais-je toujours en niaisant, mais prenant cette fois-ci un ton noble et bien parler pour mettre une touche rigolote à ma plaisanterie. Sauf que je changeais d'air et pris un ton un peu plus sérieux, mais restant tout autant joviale avant de conclure en lui posant une vrai question. « Non, mais sans blague. Est-ce que tu y vas avec quelqu'un à ce bal?» Oui j'étais curieux de savoir si elle avait un cavalier, parce que si elle en avait pas, au lieu d'y aller chacun tout seul de notre côté on pourraient sans doute s'accompagner mutuellement entre amis. Ça serait bien mieux d'y aller entre amis que d'y aller seul.
Invité
Invité
Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. » Mer 29 Juin - 15:15
• i'm not tired of seeing you acting like you don't really know me. Actually, it's delicious.•
▬ KLAY&ROSIE be careful blondie.
Il eut un moment d'hésitation, sûrement parce qu'il ne s'attendait pas à un tel geste de ma part. Nous n'avions jamais été proche de la sorte, je ne l'avais jamais serré dans mes bras. Il faut croire que pendant un temps, malgré que nous soyons face à face, notre amitié était restée « virtuelle ». Nous avions usé des messages, de la messagerie instantanée même si nous nous voyions tous les jours. Nos seuls contacts physiques étaient nos bonjours furtifs, et nos jeux idiots. La différence, avec le geste que je venais de faire, c'était que cette fois tout était réel. Cette étreinte ne rentrait pas dans une quelconque forme de jeu, elle était juste une preuve de mon amitié, sincère. Elle était une preuve de mon envie de lui faire comprendre que je n'étais pas qu'une connaissance. J'avais été une amie fidèle, et je pouvais toujours l'être, bien que suite aux évènements plutôt spéciaux de la journée, j'avouais être un peu chamboulée. Mon cerveau se montait forcément la tête. J'étais une vraie idiote : un garçon était gentil avec moi, et osait être proche à ce point, et immédiatement, mon cerveau se mettait en alerte attirance. Il fallait dire que ses derniers mots ne m'aidaient pas particulièrement. Sa phrase sur Nina et moi résonnait dans ma tête d'une manière plutôt étrange. Je ne savais pas pourquoi elle me faisait un tel effet, mais la voix de Klay répétait ce mots, toujours un peu plus fort dans ma tête. Ainsi, disait-il, il ressentait la même chose pour nous deux ? Certes, il avait ajouté que c'était plus compliqué pour Nina, mais en quoi cela étais-ce plus compliqué ? Tout cela n'avait pas de sens, et je me conseillais d'oublier cette phrase, qu'il avait sûrement dit pour se débarrasser de mon côté insupportable. Il avait jugé utile d'inventer une telle chose pour que j'arrête de le tourmenter, et c'était compréhensible, car j'avais été vraiment horrible mais... Pourquoi inventer une chose pareille ? Nous n'étions plus en train de jouer depuis quelques minutes déjà, et je ne voyais pas pourquoi il aurait sorti ça avec une telle sincérité si ça n'avait pas eu un véritable fondement. Tandis qu'il posait son livre sur la table, mon cerveau était en ébullition, et cela ne s'arrangea pas lorsqu'il m'entoura de ses bras. Je ne m'étais pas attendue à ce qu'il me rende mon étreinte. Du moins pas avec cette ferveur. Ce n'était pas son genre, être l'ami qui vous prend dans ses bras, et pourtant. Cela voulait sûrement dire qu'il tenait à moi. Ou alors tout simplement qu'il avait vu la détresse dans mes yeux lorsque que j'avais pensé à l'hôpital, à ma famille et à Perdita. Oui, c'était sûrement ça, et je devais arrêter de me monter la tête. Ce n'était pas parce qu'il était proche de moi qu'il m'appréciait autant qu'il le disait. Je devais absolument cacher cette petite phrase dans un coin de ma tête pour le moment, si je voulais avoir un minimum de contenance lorsque je relèverais la tête. Fermant les yeux un instant le plus fort que je pus, je tentai de penser à autre chose, me promettant que je pourrais réfléchir sur cette phrase autant que je voudrais ce soir, avant de me coucher, après un bon thé chaud avec Bela. J'avais la véritable envie de raconter à ma meilleure amie ce qui s'était passé aujourd'hui, mais avoir envie de lui raconter me donnait l'impression que c'était trop important pour moi.. Était-ce trop important pour moi ? Il fallait vraiment que je me calme, j'étais vraiment embrouillée par toutes nos conneries.
Sa voix me réveilla doucement de mes pensées : «De quelle dispute tu parles? J'en vois aucune, mis à part celle qui risque d'arriver si tu ne me redonnes pas ma casquette blondinette.» Il se recula un peu pour me faire face de nouveau, et je lui décochai un grand sourire, pour lui montrer combien ce qu'il me disait me faisait plaisir. Je regardai sa casquette, posée sur ma tête, et dont je ne voyais que l'avant avec un air réfléchi, posant ma main sur ma hanche, comme si j'hésitais et que j'observais toutes les options. Ce qu'il me dit ensuite me surpris encore, décidément c'était la journée : «Sinon, tu devras m'épargner d'aller seul au bal en faisant office d'être ma cavalière.» Une fois de plus, je n'en revenais pas. La main que j'avais posée sur ma hanche retomba le long de mon corps sous la surprise, et je perdis mon air réfléchi. Je plongeai mon regard dans le sien, toutes sortes de questions traversant mes yeux verts. Puis je pris un air soupçonneux, lui montrant qu'une fois de plus, je me méfiais, et que je ne me laisserais plus faire avec les plaisanteries. Mais étrangement, il ne semblait pas plaisanter, puisqu'il repris un air plus sérieux, de nouveau, et me demanda : « Non, mais sans blague. Est-ce que tu y vas avec quelqu'un à ce bal?» Je fus quelque peu surprise qu'il ai dit ça sérieusement, mais j'avouais que ça me faisait grandement plaisir. J'avais eu peu d'invitations aux bals de promo, et ma dernière était plutôt un mauvais souvenir, et je me demandai si c'en était une à laquelle j'assistais. Le sourire aux lèvres et les yeux brillants de joie, je dis : « Mmmh.. J'attends que mon petit ami Kostos, -oui, il est grec-, qui est très riche, et merveilleux de surcroit rentre de son voyage en Indonésie, mais comme il risque d'être un peu en retard, je pense que pour l'instant, oui, je vais à ce bal toute seule. » Sur ce, je regardai mes ongles avec un air prétentieux, espérant que ma vanne pourrie le fasse un peu rire. Je continuai sur ma lancée de barbie vaniteuse pour voir sa réaction : « J'ai eu beaucoup de demandes, tu sais, mais je suis trop exigeante et.. je ne te rendrais pas ta casquette. ». Je replongeai mes yeux dans les siens, noisettes, avec un sourire de défi. Je ne savais ce qu'il allait me répondre, mais j'espérais très sérieusement (intérieurement) qu'il me propose d'y aller avec lui. Ce ne serait qu'en amis, mais j'étais sûre de passer une soirée merveilleuse s'il était mon cavalier, et surtout, cela pourrait enterrer définitivement la période pendant laquelle il m'avait évitée sans que j'y vois de raison réelle. De plus, s'il m'invitait, cela me prouverait qu'il tenait à moi, et ça, c'était quelque chose d'important pour moi. Un peu trop important d'ailleurs.
Invité
Invité
Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. » Jeu 11 Aoû - 7:50
JUST BECAUSE I'M TALKATIVE, DOESN'T MEAN I DON'T KOWN WHAT I'M TALKING AROUND
❥ klay & rosie
Toujours en face de Rosie, je gardais mon air jovial et je l'observais. J'étais ravi de voir son sourire éclatant sur son jolie visage et surtout de savoir que ce sourire m'était destiné. Notre petite impasse était maintenant que du passé et j'en étais bien content. Il ne restait plus qu'à résoudre mon problème de casquette vu que Rosie se l'était appropriée en se la mettant sur sa petite tête. Ma casquette lui allait plutôt bien, mais je tenais tout de même à la récupérer. C'est donc en disant quelques plaisanteries que je mis un plan en marche pour la récupérer. Non, franchement il n'y avait aucun plan et de toute façon si je voulais vraiment ravoir ma casquette je n'avais qu'à lui reprendre. Ce n'était pas si compliqué que cela quand même. C'était seulement une taquinerie comme une autre. Seulement, je ne m'attendais pas à voir une réaction de surprise dans les yeux de ma blondinette lorsque je lui évoquais l'idée d'aller au bal avec moi. Sérieusement, je ne comprenais pas pourquoi elle faisait cet air. Faut croire qu'elle trouvait ça peut-être un peu trop pour deux amis ou encore je ne sais quoi. Pour reprendre un peu de sérieux je lui posais tout simplement une question pour savoir si elle était accompagnée pour ce bal. Il est vrai que j'avais l'idée de l'invité, mais à voir sa réaction précédente je me demandais si je me devais de vraiment oser lui demander. Je ne voulais quand même pas la brusquée, car j'avais l'impression qu'elle trouvait que j'avais eu trop d'audace en lui disant cela en plaisanterie. Elle allait donc surement avoir une réaction similaire à la vrai question. Toutefois, j'eus un rictus lorsque mademoiselle se mit à me répondre avec son air de Barbie vaniteuse à ma question. «Mmmh.. J'attends que mon petit ami Kostos, -oui, il est grec-, qui est très riche, et merveilleux de surcroit rentre de son voyage en Indonésie, mais comme il risque d'être un peu en retard, je pense que pour l'instant, oui, je vais à ce bal toute seule.» Je ne m'étais vraiment pas attendu qu'elle enchaîne encore une plaisanterie. Surtout que ma question était quand même sérieuse. Je lui souriais en riant intérieurement, car c'était quand même n'importe quoi ce qu'elle me racontait, mais du moins ça me donnait l'impression qu'elle y allait toute seule. J'avais donc peut-être des chances de pouvoir l'inviter au bal si l'envie et le courage m'envahissaient. «J'ai eu beaucoup de demandes, tu sais, mais je suis trop exigeante et.. je ne te rendrais pas ta casquette.» La suite de ses paroles me firent encore rire, mais en même temps j'étais quand même content de savoir qu'elle n'avait dit oui à encore personne. Ne me restait plus qu'à me lancer dans une demande ou a continuer le jeu en oubliant la facette du bal. J'en avais envie de le lui demander, mais je craignais qu'elle le prenne mal que je lui demande une telle sortie. Je lâchais donc son regard quelques secondes et me grattais la nuque. je ne savais pas trop quoi dire ou encore quoi faire. J'étais tout mélangé, mais sous un élan impulsif et pas plus réfléchit que ça je plongeais mon regard de nouveau dans le sien tout en lui souriant avant de me mettre à genoux devant elle et de lui prendre la main. Je baissais également mon regard vers le plancher et prit un ton noble. Bref, tout ça c'était pour faire style chevalier afin de rigoler de plus bel après, mais la question allait quand être un tant soit peu sérieuse. «Dans ce cas, est-ce que la jolie princesse que vous êtes accepterait d'accompagner un simple chevalier tel que moi à ce bal? Si vous dites oui à ma proposition vous pourriez garder ma casquette comme présent de ma part.» J'avais conscience que je me donnais en spectacle devant tout le monde, mais bon c'était un simple jeu et je savais que ça faisait bien rire Rosie ce genre de truc. Alors, ça en valait bien la peine. Je relevais malgré tout ma tête vers Rosie pour voir sa réaction face à ma scène digne d'un film du moyen âge tout en ne lâchant pas sa main pour continuer le petit scénario afin de la faire rigoler. J'étais quand même intrigué de savoir comment elle allait réagir et surtout qu'est-ce qu'elle allait me répondre. J'avais espérance qu'elle me dise oui, mais j'imaginais bien aussi qu'elle refuserait ou encore qu'elle me prendrait pas au sérieux vu que je le lui demandais d'une façon théâtrale. Bref, c'est en me demandant tout ça que j'attendais une quelconque réaction de sa part en regardant son visage.
Invité
Invité
Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. » Ven 19 Aoû - 16:32
• i'm not tired of seeing you acting like you don't really know me. Actually, it's delicious.•
▬ KLAY&ROSIE be careful blondie.
Klay était aussi bon comédien que moi. Mais j'étais toujours tout de même surprise par la créativité qui le caractérisait, si bien que lorsqu'il s'agenouilla au sol, qu'il prit ma main et commença à parler avec la plus grand noblesse qui soit, j'eus envie de rire. Il était très fort, il fallait l'avouer. Sa proposition paraissait réellement sérieuse. J'en avais douté, et maintenant qu'il me regardait si sérieusement, malgré sa petite scène, il n'y avait pas moyen que ce soit une totale plaisanterie. Il me demandait d'aller au bal avec lui, et en plus, il m'autorisait à garder sa casquette. Je gagnais tout à dire oui. Je n'avais personne pour m'accompagner, alors si Klay me le proposait, il n'y avait aucune raison que je refuse. Je pensai à Nina pendant quelques longues secondes, repensant à ce qu'elle pourrait en penser, comment elle pourrait réagir. Je savais qu'une telle proximité entre le thêta et moi-même la dérangerait, pour la simple et bonne raison qu'elle avait des sentiments pour lui, quand bien même elle essayait de se persuader du contraire. Elle était à l'hôpital en ce moment, je m'inquiétais beaucoup pour elle, et accepter une telle proposition sans lui en avoir parlé avant serait un peu comme un arrêt de mort. Mais Nina n'était pas si méchante, après tout, et si je lui expliquais la situation, elle comprendrait sans aucun doute. Mon enthousiasme envers le bal pris le dessus, et c'est la raison pour laquelle je finis par répondre : « Très bien, je vous accompagnerais, preux chevalier. Tant que vous ne me forcez pas à porter une robe immonde. Et comme j'ai bien entendu la seconde partie de votre déclaration, j'estime que je peux garder votre couvre-chef sans problèmes. ». Illustrant mes propos, je remis la casquette sur ma tête d'un air fier et amusé à la fois. Mon regard s'arrêta sans que je le veuille sur la pendule de la bibliothèque, et c'est avec une grande surprise que je vis qu'il était déjà dix-huit heures. J'avais rendez-vous à dix-huit heures trente avec Belammée dans notre café préféré, il n'était pas question de traîner. Tandis que Klay se relevait, je lui sourire et réfléchis à une façon amusante de lui dire au revoir.
« Mon cher, je me vois dans l'obligation de vous laisser. L'une de mes amies de cour m'attend pour une entrevue des plus intéressantes. Je me mettrais en quête d'une robe très vite, et espère que votre costume sera à la hauteur. Une femme de mon rang ne peut se permettre de voir sa réputation salie. J'espère vous voir très vite. » Je mimai une révérence, puis, l'air joyeux, me retournai et me dirigeai vers les grandes portes du bâtiment. C'est ce que j'appelais une bonne journée, même si je n'étais pas sûre d'être totalement fière de mes gestes envers Klay. Je ne savais pas trop à quel jeu je jouais, et je savais que c'était un peu dangereux. Il ne fallait pas que j'aille trop loin en voulant faire la fille fière et futée. Je ne savais pas ce que je voulais, alors il n'était pas question de faire de conneries. Surtout si je les regrettais par la suite. Trop de choses se bousculaient dans ma tête en ce moment, j'étais carrément à fleur de peau, c'était une mauvaise période pour faire l'idiote. Je me savais vulnérable à la moindre chose, c'était particulièrement désagréable. Tandis que je marchais le long du parc pour aller jusqu'au parking ou j'avais garé ma petite voiture chérie, je ne pouvais m'empêcher de penser aux conséquences de notre geste fou. Certes, ça n'avait pas été désagréable, mais j'étais incapable de dire pour autant que je ne regrettais pas tout ça. Je ne savais pas ce qui m'avait pris, tout était arrivé si vite.. Arrivée dans ma voiture, je m'affalai sur mon siège, les mains posées sur le volant. Rosie Blackwood, te laisse pas trop emporter, me dit une douce voix, tout au fond de mon cerveau. C'était ma conscience, sans aucun doute. Mais conscience, je sais plus ce que je fais, je ne sais plus ce que je veux, et je ne suis même plus qui je suis. Comment suis-je censée ne pas trop me laisser emporter ? As-tu un mode d'emploi, une recette magique ? Parce que si c'est le cas, je suis prête à tout entendre, à tout accepter. Si seulement il y a un moyen de me sentir mieux et de ne pas avoir l'impression que j'accumule les bêtises, je me damnerais pour le connaître.
C'est en soupirant que je démarrai ma voiture, un peu hagarde, en route pour mon café préféré, espérant que mon habituel thé avec Bela me remettrait les idées en place.
Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : elo, lodiie › date d'inscription : 22/10/2009 › nombre de messages : 37026 › avatar : sam claflin
Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. » Lun 26 Sep - 22:17
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. »
KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. »
Accueil 
