Sujet: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. » Dim 22 Mai - 2:04
• i'm not tired of seeing you acting like you don't really know me. Actually, it's delicious.•
▬ KLAY&ROSIE be careful blondie.
J'étais dans une mouise internationale. Bon, ce n'était pas comme si je n'en avais pas l'habitude, mais c'était toujours désagréable. Je devais rendre un devoir écrit sur le rock indépendant des années 60, demain. On nous avait donné ce travail à faire depuis plus de trois semaines, mais j'étais une vraie feignasse, et n'étais efficace que dans l'urgence, ce qui n'était pas franchement une bonne chose. Je venais de terminer mon dernier cours de la journée, et tandis que tous mes amis, plus organisés, filaient bronzer au parc ou faire du shopping, je me rendais à l'évidence qu'il faudrait que je passe le restant de ma journée à la bibliothèque. La nuit allait être longue. Je fis un détour par ma chambre universitaire pour déposer mes cahiers, et gardai uniquement ma trousse et des feuilles vierges. Lorsque je voyais ça, j'en étais presque motivée, et persuadée que ça ne me prendrait pas tant de temps que cela. Mais voilà, j'étais vraiment peu appliquée, et même à la bibliothèque, je trouvais toujours quelque chose pour me distraire. Une amie qui travaillait sur un sujet plus intéressant, quelqu'un avec qui je n'avais pas discuté depuis longtemps, ou encore un livre sur les pandas qui me passionnait plus que ce que j'avais à faire. C'était plutôt bizarre, sachant que j'étudiais ma passion. J'aurais dû être bien plus assidue et passionnée, mais ce devoir, je ne le sentais pas.
Saluant l'une de mes amies au détour d'un couloir, je soupirai de désespoir. Je pris tout mon temps pour me rendre à la bibliothèque, évitant les raccourcis. Tout était prétexte à traîner : observer un couple en train de s'embrasser, s'arrêter devant une dispute, espionner les professeurs.. Je me retrouvai bien trop vite à mon goût devant les grandes portes de la bibliothèque. M'arrêtant devant pendant quelques secondes, j'hésitai à franchir le seuil. Après tout, pourquoi n'inventerais-je pas que j'étais malade, ou alors que j'ai perdu tout mon dossier car mon ordinateur m'a laissée tomber ? J'étais meilleure en excuses bidons qu'en organisation, alors pourquoi pas ? Ma bonne conscience me siffla qu'il fallait que j'arrête de jouer les warrior, et que, à quelques mois de la fin des cours, je devais faire preuve d'assiduité pour montrer à mes professeurs que j'étais une élève exemplaire. Foutue bonne conscience à la noix. Je m'avançai entre les tables d'un pas nonchalant, et me dirigeai vers les étagères réservées à l'histoire de la musique. Je ne mis pas longtemps à trouver mon bonheur, malgré le temps passé à espionner ce couple de Iota à travers les étagères, et me mis à la recherche d'une table assez libre pour me garantir un espace vital. J'en apercevai une, au fond de la salle, qui n'était occupée que par une seule personne. Je m'avançai avec une mine démotivée, mais qui se changea vite en sourire amusé lorsque je vis qui était assis à la table que je convoitais. Tout arrivait : même les personnes auxquelles on ne s'attend pas se trouvent à la bibliothèque. Klay, habillé d'un Tee-shirt noir qui donnait l'impression qu'il était encore plus mat que possible, avait la tête appuyée sur une main, le visage penché sur un livre qui semblait barbant au possible. Il ne semblait pas très inspiré, et je voyais ses yeux se perdre sur la page, comme s'il ne comprenait rien, et qu'il avait besoin de relire cinq fois une phrase avant de la comprendre. Cela m'amusa légèrement, et, perplexe, je me demandais si c'était une bonne idée de m'asseoir à sa table, vu le comportement qu'il avait eu depuis plusieurs semaines.
Depuis que nous nous étions vus pour la première fois à Berkeley, il semblait.. distant. Quoique. Au début, il semblait aussi ravi que moi de notre rencontre réelle, et non plus virtuelle. Ce n'était pas comme si nous n'avions pas un passé plutôt conséquent... Mais à peine quelques jours plus tard, -et j'ignorais la raison de cela-, il s'était mis à raccourcir nos conversations, que ce soit celles en direct, ou virtuelles le soir, chacun face à la page messenger de nos ordinateurs respectifs. Quelque chose avait changé dans notre relation, et j'avouais que cela me déconcertait un peu. Nous avions toujours été très proches, je le considérais comme l'une des personnes les plus importantes de ma vie, jusqu'ici, sûrement parce qu'il connaissait pratiquement tout de moi. Nous nous étions éloignés, et ce n'était sûrement pas ma faute. Je ne savais comment creuser la nouvelle carapace de ce thêta qui ne ressemblait plus du tout à celui que j'avais connu au tout début. Murmurant pour moi-même un « oh et puis mince, hein ! », je m'assis en face de lui. Lorsqu'il releva la tête, il eut une expression surprise et déconcertée qui me fit immédiatement rire. « Surpris de me voir à la bibliothèque ? Je te comprends, mais je pourrais dire la même chose de toi mon petit Stark. Allez, avoues, t'as quelqu'un à impressionner ? ». Il se contenta de se replonger dans son livre d'un air partagé entre l'amusement et l'agacement. Comme il ne daignait pas répondre, je continuai, comme à mon habitude. J'étais une vraie bavarde, et quand il s'agissait de Klay, j'étais pire que jamais. « Ne me dis pas que tu lis un livre sur le management, j'ai du mal à t'imaginer potasser par un tel temps. Nan, c'est vrai, tu préfères tellement aller t'enfermer dans ta chambre pour faire je-ne-sais-quoi dans ce genre de situation... ». Il savait que je le titillais, alors il s'appliquait à garder les yeux fixés sur son livre. Peut-être était-il en train de prier pour que je le lâche ? Il avait tiré le gros lot, j'étais de bonne humeur aujourd'hui. « Oh mais attends.. Si je ne sais pas ce que tu fais quand tu es tout seul dans ta chambre, c'est parce que tu ne me l'as jamais dit, donc que c'est quelque chose de gênant et tabou. Oh merde, Stark, me dit pas que tu fais des petits jeux intimes avec toi-même. » Affichant une fausse mine dégoûtée, je continuai : « Nan mais là, je suis vraiment déçue, je pensais que tu m'en aurais parlé, quand même, je veux dire, c'est pas comme si j'étais une étrangère. Quoique. Mais wow, tu abuses là, tu trahis ma confiance, je pensais qu'on pouvait tout se dire. » Rapprochant mon visage du sien, m'étalant pratiquement sur son livre pour qu'il croise enfin mes yeux pleins de malice, je déduisis : « Si tu ne dis rien, c'est que c'est vrai. Aurais-je percé l'un de tes plus grands secrets ? »
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Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. » Dim 22 Mai - 5:51
JUST BECAUSE I'M TALKATIVE, DOESN'T MEAN I DON'T KOWN WHAT I'M TALKING AROUND
La journée allait s'avérer être longue aujourd'hui, j'avais des cours trop nuls toute la journée, du genre Math et Français. En plus, je devais me taper de la révision pour mon cours de management. J'avais examen le lendemain et je n'y comprenais pas grand chose. J'avais surement la tête trop ailleurs depuis quelques temps que j'en avais oublié quelques notions que le professeur avait essayé de nous apprendre. Le fait d'apprendre que j'étais père, m'avait largement distrait pendant un moment. Je me devais donc de réviser si je voulais réussir ce foutu examen. C'était donc après mes cours que je me rendis à la bibliothèque sans enthousiasme avec mes manuels. Je passai les grandes portes et j'allai me trouver une table isolée des autres. Je n'avais pas le goût de partager un espace de travail. La table trouvée, je déposai mes bouquins un peu brutalement vu que je les avais plutôt laissés tombés que de déposés. Je m'assis ensuite sur la chaise de manière décontractée et soupirai. Je n'avais vraiment pas le goût de réviser, j'aurais plutôt voulu aller dehors profiter du soleil, voir des gens et me changer les idées. Mais non, fallait que je m'enferme dans la bibliothèque de l'université. Je soupirai de nouveau, enlevai ma casquette et la mis sur la table, pris l'un des livres pour enfin me mettre à réviser. Je lisais quelque temps pour finalement ne rien comprendre. Je n'arrivais pas à piger cette notion et ça me frustrais. Je soupirai une nouvelle fois et m'accotai la tête sur une main et fixai le milieu du livre. Je n'arrivais décidément pas à me concentrer sur ma révision et encore moins à comprendre ces notions.
Je fixais donc la page qui se trouvait devant moi lorsque j'entendis quelqu'un s'asseoir en face de ma position. Je levais mon regard du livre afin de voir de qui il s'agissait et c'est là que je vis mademoiselle Blackwood. Je la regardai d'un air surpris et troublé, car il faut dire que Rosie n'était pas du genre à passer son temps à la bibliothèque. D'ailleurs, je ne savais pas trop comment réagir non plus à son arrivé. C'est qu'elle était super intéressante comme fille et ça je le savais depuis très longtemps. Seulement, il était là le problème. Elle avait tendance à me plaire cette blondinette et ça je m'en rendais compte à force de plus en plus la fréquenter. En plus, elle savait pratiquement tout sur ma vie et vu que ce n'était plus que du virtuel je craignais qu'elle en parle à mon entourage. J'essayais donc de l'éviter depuis cette vrai rencontre. Mais là, je ne pouvais vraiment pas l'éviter. Surtout, que je sais qu'un coup qu'elle est là, il est impossible de la faire partir. «Surpris de me voir à la bibliothèque? Je te comprends, mais je pourrais dire la même chose de toi mon petit Stark. Allez, avoues, t'as quelqu'un à impressionner?» C'était partit, Rosie n'allait pas me lâcher de si tôt. J'eus malgré tout un petit rictus à l'entendre parler, mais je ne réagis pas plus. Je replongeais mon regard dans le bouquin. Je me disais que peut-être si je faisais mine d'être occupé elle me laisserait tranquille. Pas que ça présence me dérangeait vraiment, mais c'était juste mieux ainsi. Il ne fallait pas que je m'attache à elle encore plus. J'avais déjà assez de la misère à gérer ce que je ressentais pour Nina que je ne voulais pas en arriver là avec Rosie. «Ne me dis pas que tu lis un livre sur le management, j'ai du mal à t'imaginer potasser par un tel temps. Nan, c'est vrai, tu préfères tellement aller t'enfermer dans ta chambre pour faire je-ne-sais-quoi dans ce genre de situation...» Comme je disais, elle n'allait pas me lâcher, elle ne pouvait tout simplement pas s'empêcher de me parler. Mais allez savoir pourquoi? «Oh mais attends.. Si je ne sais pas ce que tu fais quand tu es tout seul dans ta chambre, c'est parce que tu ne me l'as jamais dit, donc que c'est quelque chose de gênant et tabou. Oh merde, Stark, me dit pas que tu fais des petits jeux intimes avec toi-même. Nan mais là, je suis vraiment déçue, je pensais que tu m'en aurais parlé, quand même, je veux dire, c'est pas comme si j'étais une étrangère. Quoique. Mais wow, tu abuses là, tu trahis ma confiance, je pensais qu'on pouvait tout se dire.» À l'entendre dire tout ça, j'arquai un sourcil sans pour autant la regarder. Elle disait vraiment n'importe quoi cette fille. Mais je dois tout de même avouer qu'il était dur de ne pas rigoler après de tels propos. Je restais du moins encore fixé sur une des lignes du livre pendant que la blondinette approchai son visage vers le mien au point de presque s'étaler par dessus le bouquin. C'est à ce moment que nos regards se rencontrèrent et elle rajouta avec plein de malice. «Si tu ne dis rien, c'est que c'est vrai. Aurais-je percé l'un de tes plus grands secrets?» Mon regard toujours dans le sien, je fis mine de rester sérieux tout en lui lançant un certain regard envouté et désolé. Ce que j'allais dire restait que des plaisanteries, mais ça allait être marrant de voir la tête qu'elle allait faire. Je laissais le livre et pris ses deux mains. «Il faut que tu me pardonnes. Il est vrai que tu viens de percer l'un de mes plus grands secrets, mais si je ne te l'ai pas dis... c'est que... C'est que quand je fais ça, c'est à toi que je pense...» Je changeais ma façon de parler pour paraitre plus certains et plus dragueur. «Mais faut pas le prendre mal surtout. C'est juste que tu me fais trop de l'effet.» Pour finir ma niaiserie en beauté je m'approchai encore plus de son visage afin de lui murmurer à l'oreille. «Par contre, ça serait certainement mieux si tu m'accompagnerais la prochaine fois. Qu'est que tu en dis jolie cœur?» Je reculais ensuite pour lui lancé un regard dragueur qui voulait vraiment tout dire et aussi pour mieux voir comment elle allait réagir. Je n'avais que le goût de rire, j'agissais vraiment en con là, mais elle l'avait chercher avec son idée que je me faisais du fun tout seul dans ma chambre. Anyway, j'avais juste été trop tenté par mon côté immature d'embarquer dans son petit jeu. En plus, ça faisait du bien de rigoler au lieu de se concentrer dans ce fichu bouquin ou d'encore penser à Eileen et Maïa.
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Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. » Dim 22 Mai - 12:51
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J'avais toujours été insupportable. On me disait souvent que c'était ce qui faisait mon charme. Il y avait peu de personnes avec lesquelles j'usais à outrance de ce trait de ma personnalité. Je ne savais pas pourquoi j'avais tant ce besoin d'embêter Klay. Peut-être était-ce parce que je connaissais ses failles, ou seulement parce qu'il avait plus ou moins une relation avec Nina. Pour tout dire, j'avais un sentiment bizarre envers lui. Allons, ne montez pas sur vos grands chevaux, ce n'était nullement quelque sentiment pathétique amoureux ou attiré, non. J'avais plutôt ce besoin de l'avoir toujours dans les parages. Plutôt comme une présence rassurante, chaleureuse, qui me faisait me sentir en sécurité. Vu ce que j'avais vécu, il était évident que j'avais besoin de ce genre de présence masculine, et je me demandais comment Klay avait réussi à prendre cette place. Après tout, j'avais beaucoup d'amis garçons qui auraient pu remplir ce rôle à merveille, mais Klay le faisait mieux que personne, bien que ce soit surprenant.
A ma plus grande surprise, Klay semblait d'une humeur joueuse, et son regard changea. Il avait empli ses yeux d'une lueur de désir et de gêne, que je pouvais distinguer sans problèmes, peut-être parce que je le connaissais bien -ou tout simplement parce que j'étais douée (nan, nan, j'avoue, c'est sûrement pas ça)-. Il semblait préparer une petite vengeance, et j'attendais ses mots avec impatience, sachant qu'il ne pouvait plus éviter le dialogue, tant j'étais près (et insupportable). Tandis que je me redressai, il attrapa mes deux mains, qui étaient restées posées sur la table, et plongeant son regard dans le mien, lança d'un air désolé : « Il faut que tu me pardonnes. Il est vrai que tu viens de percer l'un de mes plus grands secrets, mais si je ne te l'ai pas dis... c'est que... C'est que quand je fais ça, c'est à toi que je pense...». Il était décidément trop fort. Je ne pus m'empêcher d'avoir un mouvement de recul, et pour lui montrer mon dégoût, bien que je savais que tout ça n'était que pure plaisanterie, je mimai le fait de vomir en penchant ma tête sur ma droite. Je me retournai ensuite vers lui, relevant mon sourcil droit en attente de ce qu'il allait me dire. En réponse à mes gestes, il pris une voix de Dom Juan, et d'un air langoureux, continua : « Mais faut pas le prendre mal surtout. C'est juste que tu me fais trop de l'effet. » Il était un acteur très doué, il fallait l'avouer, et si je ne l'avais pas connu auparavant, et que j'avais été un peu plus niaise, je l'aurais sûrement cru sans problèmes. Il ne semblait pas en avoir fini avec moi cependant, puisqu'il s'approcha encore davantage de moi, son visage effleurant mes cheveux, pour me dire au creux de l'oreille : « Par contre, ça serait certainement mieux si tu m'accompagnais la prochaine fois. Qu'est que tu en dis joli cœur ? ». Il se recula un peu, sûrement pour voir si mon expression présentait une faille, ou si j'étais déconcertée. Manque de chance pour lui, j'étais déterminée, et fis mine de répondre à sa proposition par un regard tenté et hésitant. Plissant les yeux et la bouche pour lui faire croire que je réfléchissais, je finis par le regarder de nouveau dans les yeux, m'approchant de nouveau de son visage.
Je posai ma main sur sa cuisse gauche, et murmurai « Franchement, je ne sais pas trop. Vois-tu, je ne suis pas sûre que tu aies les qualités requises pour profiter de ce corps de déesse. Quand je dis qualité requise, je ne parle pas au niveau psychologique, bien sûr, je suis perplexe quant à tes capacités vu ce que tu arbores. » Puis, me levant de ma chaise, pour aller m'asseoir sur celle qui était de l'autre côté de Klay, je fis bien attention à ce que ma main suive la courbe de son bras et de ses épaules, et en m'asseyant, je gardai ma main autour de sa nuque. « Mais bien sûr, si tu trouves un moyen de me convaincre, je ne sais pas, peut-être que tu arriveras à profiter de privilèges. Il va falloir que tu uses de toute ton imagination, de toute ton attention et de toute la sexyness dont tu es capable.. Est-ce que tu crois que tu seras à la hauteur ? » Un sourire aguicheur aux lèvres, j'ajoutai : « Tu ferais mieux de te dépêcher, mon petit, la liste de mes prétendants est longues, et ce Iota qui me fait des sourires depuis tout à l'heure derrière toi est en passe de te passer devant sur la liste d'attente... »
Ce n'était même pas une blague. Ce Iota que je connaissais de vue semblait vraiment apprécier le petit jeu qui s'était instauré entre Klay et moi, et passait son temps à dévorer mon décolleté du regard. Rien de mieux pour me dégoûter des hommes. J'avais déjà été dégoûtée des hommes, et les seules personnes avec lesquelles je pouvais me permettre d'avoir le genre de relations que j'avais avec Klay étaient celles en qui j'avais une parfaite confiance. Heureusement que Klay ne le savait pas, parce qu'il aurait compris que je l'aimais bien, et bien qu'il savait qu'il était l'un de mes plus proches amis, je ne tenais pas à ce qu'il sache qu'il comptait vraiment à mes yeux. Ça aurait, disons.. attaqué un peu mon orgueil et ma fierté. Le Iota n'était pas le seul à nous observer depuis quelques minutes. En effet, nous avions éveillé l'attention de quelques tables alentour, et les gens nous regardaient soit d'un air amusé, soit d'un air dégoûté. Les gens n'avaient décidément aucun humour.
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Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. » Dim 22 Mai - 15:27
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Sachant très bien que je ne pouvais pas éviter la charmante blondinette, je décidai d'embarquer dans son petit jeu. C'était quand même bien mieux que de travailler ou de penser à mes problèmes. J'allais enfin pouvoir m'amuser pour une fois. D'ailleurs, Rosie était bien l'une des seules personnes avec qui j'y arrivais à rigoler comme ça. J'espérais du moins qu'elle ne prenne pas mes niaiseries trop mal, car quand même faut dire que ce n'était pas un sujet à aborder avec n'importe qui. Je continuais donc de fixer son regard pour voir ses réactions. Jusque là, elle embarquait. Elle avait même fait mine d'être dégoutée au début pour ensuite sembler hésitante face à mes propos déplacés. J'en concluais donc qu'elle avait compris que c'était seulement pour plaisanter et qu'elle songeait continuer notre petit jeu.
Rosie avança son visage une fois de plus près du mien et déposa l'une de ses mains sur ma cuisse gauche. «Franchement, je ne sais pas trop. Vois-tu, je ne suis pas sûre que tu aies les qualités requises pour profiter de ce corps de déesse. Quand je dis qualité requise, je ne parle pas au niveau psychologique, bien sûr, je suis perplexe quant à tes capacités vu ce que tu arbores.» Décidément, elle allait toujours me surprendre cette fille. Je ne m'attendais pas qu'elle continue en ajoutant quelques touchés comme elle venait de la faire. Ce n'était par contre pas désagréable. Bref, je gardais mon air sûr de moi et dragueur afin de ne pas rater mon jeu. «Pourtant, ta cousine n'a pas l'air de détester. Je ne dois pas être si nul que ça. Je dirais même que tu rates quelque chose joli cœur.» Je venais en effet de parler de Nina, mais bon, vu qu'elle était au courant, je ne voyais pas pourquoi je ne mettrais pas cette carte de mon côté. Toutefois, ce n'était pas ce que je venais de dire qui l'arrêta. Rosie se leva faisant le tour de ma chaise en glissant l'une de ses mains le long de mon bras jusqu'à ma nuque qu'elle ne lachait pas lorsqu'elle s'assit sur la chaise voisine. «Mais bien sûr, si tu trouves un moyen de me convaincre, je ne sais pas, peut-être que tu arriveras à profiter de privilèges. Il va falloir que tu uses de toute ton imagination, de toute ton attention et de toute la sexyness dont tu es capable.. Est-ce que tu crois que tu seras à la hauteur? Tu ferais mieux de te dépêcher, mon petit, la liste de mes prétendants est longues, et ce Iota qui me fait des sourires depuis tout à l'heure derrière toi est en passe de te passer devant sur la liste d'attente...» Je restais dans le jeu, je continuais de la regarder comme si je la voulais vraiment dans mon lit. Seulement, lorsqu'elle parla d'un certain Iota qui la relookait depuis un petit moment, j'arquai un sourcil et c'est là que je me rendis compte que plusieurs personnes nous regardaient comme si nous étions un nouveau show de télévision. Je jeta tout même un regard particulier au Iota. Je ne sais pas, mais je n'aimais pas vraiment qu'il la regarde comme ça... Anyway, je ne pouvais pas faire grand chose pour l'arrêter. Je retournai mon regard sur la blondinette et lui rendit un sourire aguicheur. «Tu peux me croire, je sais être à la hauteur des déesses comme toi et je te le prouverai.» C'est ce que je lui dis en gardant mon air de Don Juan et puis soudain j'enchainai en lui caressant une joue et en lui dégageant le visage de ses cheveux pour ensuite l'embrasser langoureusement et un petit peu de manière bestiale en gardant ma main dans ses cheveux. Bon, okai, j'allais peut-être trop loin, mais ça allait avec le jeu et comme ça, peut-être que le mec allait regarder ailleurs voyant bien qu'elle était occupée avec un autre. En plus, ce n'était pas si désagréable que ça... Hum. Bref, je lâchais ses lèvres et rejetai un regard vers le type qui venait enfin de détourner son regard de Rosie et je me remis à regarder la blondinette dans les yeux restant toujours dans le jeu. «Au fait, ça ce n'est qu'un avant goût de ce que je sais faire.»
Dernière édition par Klay T. Stark le Sam 28 Mai - 3:34, édité 1 fois
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Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. » Dim 22 Mai - 21:59
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Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas échangé autant de mots avec mon cher Thêta. Je ne savais pas ce qu'il y avait de différent aujourd'hui, mais il semblait bien plus enclin et heureux de me parler que d'habitude. Peut-être parce que je le sauvais d'un après-midi ennuyeux devant un livre de management. Je n'avais pas bien compris pourquoi il s'était éloigné de moi, pendant un moment, mais aujourd'hui, ici, au fond de cette bibliothèque très fréquentée, tout était oublié. Comme si mon approche l'avait déridé et décidé à me parler. De toute façon, même s'il avait tenté de me fuir, je savais qu'il n'y serais pas arrivé trop longtemps. Du moins, j'étais sûre de toujours avoir un moyen de le faire faillir. Notre rencontre réelle avait dû le désarçonner, je supposais. Il était évident qu'après tant de temps à discuter, à se confier des choses que personne d'autre ne savait, se voir dans la réalité était complètement étrange et peut-être même gênant. Pour ma part, je m'étais vite faite à ce visage, à cette voix et à cette démarche qu'il avait. J'avais passé les jeunes années de ma vie à imaginer ce garçon merveilleux dont j'avais été complètement folle virtuellement, peut-être étais-ce également son cas, et qu'il s'était retrouvé déçu devant mon teint, mes cheveux, ma voix ou mon allure ? De toute façon, peu importait désormais : ce n'était pas comme si nous nous étions retrouvés pour recommencer ce que nous avions entamé dans le passé. Notre amourette était derrière nous, et pour moi, c'était plus un sujet de rigolade qu'autre chose désormais. Tout ce que j'espérais, c'était que Nina ne découvre jamais que le Klay dont je lui avais parlé, des années auparavant, n'était autre que son Klay à elle. Enfin, c'était idiot de parler comme ça, après tout, il ne lui appartenait pas, mais c'est vrai que vu leur relation, j'avais tendance à imaginer qu'ils finiraient définitivement dans les bras l'un de l'autre, autrement qu'amants. J'avais toujours été une sentimentale, et Nina méritait d'avoir quelqu'un qui l'aime.. Pourquoi pas Klay ? Il avait un passé plutôt lourd au niveau amoureux, et Nina semblait toute désignée pour guérir ses blessures.. J'avouais tout de même que cette idée me dérangeait. Sans savoir vraiment pourquoi, peut-être parce que j'étais plus ou moins sortie avec lui dans le passé..
Notre petit jeu prenait en intensité à mesure que les secondes défilaient. Comme deux acteurs d'une série populaire, nous nous donnions en spectacle au milieu d'un lieu plein de curieux et d'américains lambda. C'était une chose que nous faisions souvent, avant qu'il commence à s'éloigner de moi. Nous aimions beaucoup, au milieu d'un lieu public, se donner de faux noms, et simuler une situation grotesque où dramatique. J'avais comme l'impression que cela recommençait, et ce n'était pas pour me déplaire, loin de là. Le fait qu'il ait ramené Nina dans la conversation m'avait quelque peu refroidie, cependant. Je ne lui avait pas montré, parce qu'une bonne actrice n'avait pas de failles. Je m'étais bien rattrapée dans mes propos, et j'en étais plutôt fière. Lorsqu'il compris que nous étions scrutés par une bonne douzaine de paires d'yeux curieux, il arqua un sourcil, et pencha légèrement sa tête vers le Iota dont je lui avais parlé. Mais il revint vite vers moi, usant de son regard le plus profond : « Tu peux me croire, je sais être à la hauteur des déesses comme toi et je te le prouverai ». Je lui lançai un regard plein de défi avant de répondre « Tu vois, même toi tu avoues que je suis une déesse ».
Je ne me serais jamais attendue à ce qu'il allait faire après. Il commença a caresser ma joue tendrement, puis poussa mes cheveux délicatement vers l'arrière. Jusqu'ici, il n'y avait rien de bien méchant, le jeu était le jeu. Mais tout changea lorsqu'il avança son visage beaucoup trop près, et qu'il attrapa mes lèvres sans que je puisse m'y préparer. Tandis que sa main s'attardait avec force dans mes cheveux, il m'embrassa langoureusement, comme si c'était naturel, comme si c'était normal. Complètement soufflée par son audace, je n'eus pas un seul mouvement de recul, et même si je ne lui rendis pas vraiment son baiser, j'avouai ne pas avoir franchement envie de me libérer de son emprise. Au bout de quelques secondes, il mit fin au baiser, et se retourna immédiatement vers mon autre prétendant. « Au fait, ça ce n'est qu'un avant goût de ce que je sais faire. », dit-il, alors que je tentai de garder une expression décente et cohérente. Je mis quelques secondes à reprendre mes esprits. Là, il était allé trop loin, beaucoup trop loin, mais il était hors de question que ce soit lui qui gagne. Hors de question. J'étais trop fière pour laisser ce baiser rompre le jeu dans lequel nous nous étions lancés. Je ne mis pas longtemps à me décider, me levant de ma chaise, je vins m'asseoir sur ses genoux, enroulant mes bras autour de son cou, et, en caressant ses cheveux, je murmurai « Très bien, très bien. Un avant-goût dis-tu ? Laisse-moi juger davantage. » Je m'avançai vers ses lèvres de la même façon qu'il l'avait fait avec les miennes quelques minutes plus tôt, et lui donnait un baiser si passionné qu'il ne devait jamais en avoir connu de pareil. Mon but ? Que cela reste dans sa mémoire, et me monte sur le trône de la meilleure joueuse. Je fis bien durer ce baiser deux minutes, puis, me détachant d'un coup, murmurai à son oreille. « Peu convaincant. Décidément, les autres dieux m'ont menti, la race humaine n'est pas si merveilleuse que ça... Maintenant, si tu veux bien, je vais m'en aller, avant que Zeus me retrouve dans tes bras et me punisse pour avoir accordé ma sexyness à un simple humain. » Je me relevai rapidement, attrapai mon livre, et traversai la bibliothèque à grands pas, à la recherche d'une nouvelle table. J'étais la meilleure, il ne pourrait m'égaler. Je ne savais pas vraiment ce que j'avais gagné, tout ce que je savais, c'était que j'étais.. bouleversée.
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Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. » Dim 22 Mai - 23:40
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❥ klay & rosie
Je venais peut-être de faire une gaffe en osant embrasser Rosie. Si ça ce trouvait elle allait me gifler pour l'avoir fait. C'était un peu déplacé j'avoue, même si ça restait dans l'univers de la partie. J'espérais du moins qu'elle ne soit pas trop fâchée contre moi. Après tout, c'était elle qui avait commencée en me tendant une perche. Mais bon, j'aurais quand même pu m'en empêcher c'était pas nécessaire. Mais ça avait été plus fort que moi, je voulais la déstabiliser et aussi il y avait ce gars qui n'arrêtait pas de la regarder. Il m'énervait... Et d'ailleurs, pourquoi ce mec me tapait sur les nerfs? Je n'en savais trop rien. C'était peut-être seulement le fait que je n'aimais pas qu'un gars regarde Rosie comme ça. Elle méritait quand même mieux que cela. C'était une super fille et elle méritait vraiment d'avoir du respect surtout après ce qu'elle avait vécût dans le passé. D'ailleurs, j'espérais ne pas avoir fait remonter ces mauvais souvenirs dans son esprit. Ça aurait été un peu trop nul de ma part. Surtout que ce n'était qu'un stupide jeu pour rigoler.
Heureusement pour moi, tout semblait bien ce passer. Elle ne semblait pas trop offusquée par mon geste. Elle semblait juste désarmée quelques instants. La suite par contre, je n'y aurais jamais cru. Rosie était vraiment prête à tout pour gagner aujourd'hui. D'un coup elle se leva de sa chaise et vint s'asseoir sur mes genoux, passa ses bras autour de mon cou et elle se mit à me caresser les cheveux. Je la laissai faire et la regardai avec un regard amusé. C'était quand même pas désagréable d'être dans cette position avec cette jolie blondinette. «Très bien, très bien. Un avant-goût dis-tu? Laisse-moi juger davantage.» Qu'est-ce qu'elle voulait dire par là. Comptait-elle vraiment continuer dans cette voie? Je lui lançai un regard interrogateur et bam voilà que mademoiselle m'embrassait à son tour. Et ce baiser ce n'était pas rien. Elle s'y donnait à fond et il était vraiment génial. Je ne détestais vraiment pas. Je déposai mes mains sur sa taille et participai au baiser. J'étais rendu un peu trop dedans. Et en plus ça commençait presque à me faire vraiment de l'effet. Hum hum, fallait que je me change un peu les idées, je me faisais un peu trop des scénarios dans ma tête et c'était pas une très bonne idée. Rosie ce n'était qu'une amie et c'est ce qu'elle allait rester. Il était hors de question qu'il est autre chose entre elle et moi, que ce soit même que du sexe. Il ne fallait pas que je me remettre dans un problème de plus dans ce genre. Un c'était déjà assez. Toutefois et surtout heureusement pour mon esprit, Rosie lâcha son emprise sur mes lèvres pour venir me murmurer un truc qui refroidissait mes pensées. «Peu convaincant. Décidément, les autres dieux m'ont menti, la race humaine n'est pas si merveilleuse que ça... Maintenant, si tu veux bien, je vais m'en aller, avant que Zeus me retrouve dans tes bras et me punisse pour avoir accordé ma sexyness à un simple humain.» Elle était vraiment trop bonne dans ces jeux là, mais faut dire que c'était une artiste dans l'âme. Je roulais des yeux face à ses propos tout en essayant de reprendre un peu mes esprits qui revenaient peu à peu, car oui j'avoue que ce petit moment m'avais drôlement changer les idées. Je ne pus toutefois rien rajouter qu'elle débarquait de mes genoux, pris ses livres et s'éloignait de ma table. J'arquai un sourcil et la suivit du regard. Pourquoi elle partait comme ça? Je pensais qu'elle allait quand même rester. Finalement, j'en avais peut-être trop fait et si ça ce trouvait elle était fâchée, mais par fierté elle avait continuer sans vraiment vouloir continuer. Déboussolé, je me levai, pris ma casquette et mes livres et la rattrapais en essayant de rester dans le jeu juste pour voir si elle était correcte ou pas. «Hey! Mais où tu vas comme ça joli cœur? Je suis trop mauvais pour toi alors? Bon ben, va falloir que je continu à me faire plaisir tout seul. Que c'est dommage...» Après ces paroles je me mis à rigoler et repris la parole, mais cette fois-ci sans niaiser. «Non, mais sérieux. Tu vas où comme ça? Ais-je dis ou fait un truc de trop?» Peut-être en revenant sérieux après une bonne plaisanterie, ça allait m'aider à savoir comment elle se sentait sans avoir comme retour ses foudres. Je craignais vraiment de l'avoir froissée et qu'elle se mette maintenant à me bouder pour avoir agit en con. C'était que ce n'était pas du tout son genre de partir comme ça, mais vraiment pas.
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Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. » Dim 29 Mai - 18:26
• i'm not tired of seeing you acting like you don't really know me. Actually, it's delicious.•
▬ KLAY&ROSIE be careful blondie.
J'étais franchement stressée par tous les regards qui étaient posés sur moi. D'habitude les gens se contentaient de jeter un coup d'œil à ce qui se passait, puis se détournaient pour retourner à leur travail. Aujourd'hui, tous semblaient envoutés et choqués par ce qui venait de ce passer. Ou.. Peut-être étais-ce moi qui me faisais des idées ? Sûrement. Après coup, je me dis que j'avais été idiote. N'importe qui dans cette bibliothèque pourrait rapporter ça à quelqu'un que je connais, et je serais dans une sacré merde. Pour le moment, je n'apercevais aucune personne qui me connaissait, et j'en étais un peu rassurée. J'eus le temps de traverser la moitié de la bibliothèque avant de sentir une main sur mon épaule, et d'entendre de nouveau la voix de Klay, qui, avec le même ton que celui qu'il avait emprunté tout au long de la partie, me dit : « Hey! Mais où tu vas comme ça joli cœur? Je suis trop mauvais pour toi alors? Bon ben, va falloir que je continue à me faire plaisir tout seul. Que c'est dommage... » Je fermai les yeux, comme pour me donner le courage de me retourner vers lui avec un regard toujours aussi joueur. Mais étrangement, je n'avais plus envie de jouer. Le fait de réaliser que tout le monde avait vu ça m'avait légèrement refroidie. Je l'entendis rire, mais je ne le suivis pas, et me retournai vers lui avec un visage plutôt fermé, penchant ma tête sur le côté d'un air de dire « t'as pas bientôt fini ? » mais les mots restaient coincés dans ma tête sans que je puisse les dire à voix haute. Il sembla reprendre son sérieux d'un coup, relevant la tête, et perdant la trace d'expressions joueuses. Le grain de malice qui habillait ses yeux verts foncés. Il attendit quelques secondes, pendant lesquelles je m'appliquai à ne rien dire, avant d'ajouter : « Non, mais sérieux. Tu vas où comme ça ? Ais-je dis ou fait un truc de trop? ». Il semblait avoir compris que le temps de la plaisanterie était passé.
J'attendis quelques longues secondes avant de lui répondre. A vrai dire, je ne savais pas trop comment me justifier, comme justifier mon départ soudain. Lui sortir une vieille phrase bateau du genre « j'en avais marre de jouer » aurait pour seul effet de lui faire croire que je craquais pour lui, ce dont je n'avais aucune envie. Je ne craquais pas du tout pour lui, et s'il se mettait une chose aussi idiote dans la tête, le résultat serait un arrêt total de la discussion, ce dont je ne voulais pas. Il s'était déjà assez éloigné de moi comme ça, ce nigaud. C'était quelque chose de difficile pour moi. Les garçons avaient souvent tendance à croire que je craquais pour eux, puisque je rougissais très vite, et que je n'avais pas grandement confiance en moi. Klay était l'un des seuls à ne pas remarquer tout ça. C'était la raison pour laquelle je me sentais bien à ses côtés : je me sentais forte, supérieure. Nous nous connaissions depuis longtemps, connaissions les manies et façons de fonctionner de l'autre par cœur, et pourtant, je m'appliquais à le surprendre. Il était l'un des seuls garçons face auxquels je ne me sentais pas niaise et blonde. Finalement, je lui donnai une bonne raison à ma fuite : « Je te ferais remarquer que nous ne sommes pas seuls ici, et que, même si j'adore te faire tourner en bourrique en m'amusant, on ne doit pas en abuser. Tu n'aimerais quand même pas qu'il y ait des rumeurs comme quoi nous sommes ensemble, hein ? » J'éclatai de rire, comme il l'avait fait en évoquant le fait de se faire plaisir tout seul. Puis, j'avançai d'un pas vers lui, et levant un peu la tête, de sorte à ce que mon regard soit bien fixé dans le sien avec une lueur de défi, j'ajoutai quelque chose qui, j'en étais sûre, ferait son petit effet : « Tu ne voudrais quand même pas que notre chère Nina apprenne que tu m'embrasses à la bibliothèque, n'est-ce pas ? »
En réalité, j'attendais sa réaction avec impatience. Cela faisait quelques temps que j'essayais de percer le secret de leur relation plutôt compliquée. J'essayais de savoir ce qui se tramait derrière ces soirées à coucher ensemble dont me parlait Nina au détours de nos conversations plutôt intimes. J'avais du mal à croire au sexe sans amour, ou du moins sans une attirance très accentuée. Bien que tous deux s'évertuaient à dire qu'ils ne ressentaient rien pour l'autre, j'avouais avoir le désir incontrôlable de fouiller là-dessous. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais besoin de savoir, comme si j'avais besoin de me préparer au fait qu'ils puissent m'apprendre un jour ou l'autre qu'ils étaient désormais plus qu'amants. Enfin, c'était bien à moi de dire que le sexe sans amour n'existait pas, puisque depuis quelques temps, j'en étais un vrai contre-exemple. Ce besoin d'avoir quelqu'un qui vous prends dans ses bras, juste une nuit. Ce besoin de se sentir désirée, de se sentir belle... Je le connaissais tellement, après tout, je pouvais comprendre Nina mais... L'idée d'eux deux ensemble me dérangeait, encore une fois. Je savais très bien pourquoi : voir ma cousine attraper dans ses filets un mec dont j'avais été plus ou moins amoureuse à l'adolescence, c'était forcément bizarre. Je savais pertinemment que je ne devais pas m'en mêler, mais après tout, pourquoi ne pas essayer de faire ma Sherlock Holmes ? Je ne pouvais pas m'en empêcher, et c'est avec une certaine impatience que je gardai mes yeux fixés sur son visage mat, attendant la moindre faille, la moindre réaction, le moindre mouvement de paupière qui traduirait une gêne quelconque.
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Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. » Dim 29 Mai - 21:31
JUST BECAUSE I'M TALKATIVE, DOESN'T MEAN I DON'T KOWN WHAT I'M TALKING AROUND
❥ klay & rosie
Depuis que Rosie était partit de la table et surtout depuis qu’elle m’avait fait sa tête de quelqu’un d’exaspéré par mes niaiseries, je me suis sentit vachement mal. J’avais largement l’impression d’avoir fait une connerie et qu’elle me prenait pour un abrutit. J’avais donc repris mon sérieux afin d’attiser un peu son pardon. J’espérais au plus profond de moi qu’elle n’était pas trop fâchée. Je ne voulais quand même pas perdre mon amie de longue date pour un stupide jeu dans lequel on avait été un peu trop loin. Mais d’un autre côté, si cette plaisanterie mettait un certains froid entre nous, ça ne serait pas si terrible. C’est qu’il ne fallait pas que je m’accroche trop aux gens et depuis toutes ses années c’est ce que j’avais fait avec Rosie. Elle était une personne importante pour moi, même un peu trop importante. La preuve, ça me faisait déjà un peu de mal de songer à l’idée qu’elle pouvait vraiment m’en vouloir après ma bourde. Que je le veuille ou non, je m’étais attaché à cette blondinette et ne plus l’avoir dans ma vie serait quelque chose qui me peinerait beaucoup. C’était vraiment nocif à notre santé mental de s’attacher à quelqu’un et cette constatation ne faisait qu’amplifier mon idée de ne plus tomber amoureux. Jusqu’ici, l’amour ne m’avait que causer des problèmes et il était donc évident que ce sentiment n’était pas fait pour moi. C’était pour les autres envers qui ça fonctionnaient. Je trouvais toutefois dommage de m’être attacher à Rosie, je sentais bien que ma manière d’agir avec elle allait finir par la faire souffrir à son tour et ça elle ne le méritait pas. Elle méritait d’être aimer cette fille et non de souffrir. Surtout avec ce qu’elle avait vécut. Il lui fallait être aimée et respecter par quelqu’un qui l’adore. Je me sentais donc mal d’agir comme j’agissais envers elle. C’était toutefois ce qu’il était le mieux. M’enfin, c’est en réfléchissant à tout cela que j’attendis que la blondinette prenne la peine de me répondre. Je ne voulais pas vraiment qu’elle reste fâchée, mais si c’était ce qu’il devait arriver j’allais l’accepter. Parce que dans le fond, c’était peut-être mieux ainsi pour nous deux.
«Je te ferais remarquer que nous ne sommes pas seuls ici, et que, même si j'adore te faire tourner en bourrique en m'amusant, on ne doit pas en abuser. Tu n'aimerais quand même pas qu'il y ait des rumeurs comme quoi nous sommes ensemble, hein?» J’avais écouté attentivement ce qu’elle avait à dire. Et je fus soudainement soulagé de l’entendre rire. Elle ne semblait pas trop choquée contre moi et c’était tout ce qui comptait. Oui, j’avais beau me dire que c’était mieux de ne pas être près d’elle, ce n’était pas ce que je désirais. Tout ce que je voulais c’était garder mon amie, mais en évitant le plus possible trop d’approche. C’était compliqué, mais c’était quand même ce que j’essayais de faire en prenant le risque de la blesser. Je me disais que si elle appréciait vraiment ma présence elle serait faire avec ma manie d’être distant à l’occasion. Je souriais à sa remarque et franchement ça m’était égal que les autres pensent que Rosie et moi c’était plus que de l’amitié. C’était vraiment loin de me gêner. Enfin, c’est ce que je me disais avant que Rosie rajoute un certain détail avec un de ses regards malicieux. «Tu ne voudrais quand même pas que notre chère Nina apprenne que tu m'embrasses à la bibliothèque, n'est-ce pas?» Nina… Que pourrait-elle pensée si elle apprenait que j’avais embrassé sa cousine? Allait-elle me faire la gueule prétextant que c’était inadapté d’avoir fait ça et que dirait-elle si elle penserait que j’étais en couple avec Rosie grâce à de fausses rumeurs? Ces quelques questions me passèrent brièvement dans la tête. Je me sentis un instant mal à l’aise à ces pensées. Seulement, notre dernière conversation me remonta à l’esprit. Elle m’avait dit clairement qu’elle n’éprouvait rien pour moi. Alors, qu’est-ce que ça pouvait lui faire que j’aille embrassé Rosie. Je ne lui appartenais pas à ce que sache et elle se foutait bien de ma gueule. Donc, qu’est ce qui m’empêchait d’agir comme ça avec ma blonde fétiche? Rien du tout. J’étais pas en couple avec qui que ce soit et surtout pas avec Nina. J’arquai donc un sourcil et soupirai brièvement. «Qu’est-ce que ça peut faire? Je ne lui appartiens pas et elle se fou de moi de toute manière…» Je ne me sentais pas vraiment bien de repenser à tout ça. Pour une raison que j’ignorais, le fait de me rappeler que Nina ne ressentait rien du tout pour moi me peinait. C’était vexant de savoir que la fille que vous savez trop importante pour vous ne ressent tout simplement rien à votre égard. Non, je n’étais pas amoureux de cette blonde, mais notre relation me cassait tellement la tête que j’en fus déçus de savoir que pour elle j’étais rien. «Je n’ai rien à lui prouver. Je peux faire ce que je veux avec n’importe qui. Et je me fiche bien des rumeurs qui peuvent circuler.» Il était vrai que j’étais libre de faire ce que je veux. Je n’appartenais vraiment à personne. Bref, je ne voulais pas relater encore une fois le passé et ma dernière conversation avec Nina ne me plaisait pas. Il fallait que je me change un peu les idées et c’est ainsi que je pris un petit air amusé en rajoutant une plaisanterie. «Non! Ne me dis pas que tu aurais honte d’être prise pour ma copine. C’est vraiment vexant tu sais.» Je partis à rire à la fin de ma phrase. Je voulais un peu détendre l’atmosphère et me changer les idées, mais loin était dans mes pensées de recommencer notre jeu de connotations osées. C’était vraiment seulement pour oublier la phase Nina et pour détendre l’atmosphère qui était presque palpable. Je remis ma casquette sur ma tête pour me libérer un peu les mains et gardais le sourire devant Rosie.
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Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. » Jeu 23 Juin - 21:34
• i'm not tired of seeing you acting like you don't really know me. Actually, it's delicious.•
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« Tu ne voudrais quand même pas que notre chère Nina apprenne que tu m'embrasses à la bibliothèque, n'est-ce pas ? » lui avais-je dit. Bizarrement, cette phrase semblait avoir un réel impact. Je le vis perdre le contrôle de ses expressions. C'était presque imperceptible, et une personne qui le connaissait depuis peu de temps n'aurait rien remarqué. Mais c'était moi, et qu'il le veuille ou non, j'avais un radar à failles en plein exercice, surtout sur un tel sujet. Je voyais dans ses yeux que son esprit suivait un long cheminement de questions, de paroles susurrées à lui-même, tout doucement. Du moins je pouvais l'imaginer. J'étais particulièrement fière de mon coup. J'avais l'impression de l'avoir piégé, de le forcer à me dire tout, tout de suite et maintenant. Enfin, tout en sachant qu'il ne le ferait pas, parce que malheureusement pour moi, il était aussi malin que désappointé. J'étais certaine qu'il trouverait une parade, mais étais aussi certaine que je n'allais pas lâcher l'affaire, et que j'essaierai de le faire craquer. Au de ce qui me semblait une éternité, il dit : « Qu’est-ce que ça peut faire? Je ne lui appartiens pas et elle se fout de moi de toute manière ». Sa réponse me fit légèrement sourire, et je pris un air peiné : « Oh.. Pauvre petit Stark parle avec amertume il me semble. Tiens tiens.. ça me donne une drôle d'impression, tu sais ? J'ai l'impression que tu essaies de te persuader de ce que tu dis plus qu'autre chose.. » Je fis un oui de la tête, et posai mes mains sur ses épaules comme pour lui montrer un faux réconfort.
Il sembla vexé par mes paroles, et sans prendre la peine de répondre à ce que je venais de lui dire, il décrocha mes bras de ses épaules avec vivacité, et ajouta : « Je n'ai rien à lui prouver. Je peux faire ce que je veux avec n'importe qui. Et je me fiche bien des rumeurs qui peuvent circuler. ». Il avait dit tout cela avec une sécheresse qui lui était peu familière. Ces phrases, saccadées, avaient donné de la force et de l'aplomb à sa voix. Je n'en revenais pas. Il était définitivement sous le charme de Nina. Je me faisais souvent des films, mais là, ça relevait du pire que réel. Toutes ses phrases semblaient être destinées à sa conscience, et non pas à moi. Comme s'il avait besoin de les dire à voix haute, de me les dire pour qu'elles apparaissent un peu plus vraies à ses yeux. J'avouai que cela me désarçonnait, parce que j'avais de plus en plus la certitude qu'il aimait Nina, au sens amoureux du terme. C'était bizarre, et peut-être étais-je en train de me monter la tête, mais ça me paraissait tellement évident. Je n'avais pas le courage de le mettre devant un tel fait accompli. Il me crierait dessus, ou me laisserait en plan, pour ne plus jamais venir me reparler, si je lui demandais s'il l'aimait. J'avais appris au cours de ces derniers mois qu'il y avait bien un sujet à éviter avec lui : l'amour. Je connaissais son histoire sombre dans à ce niveau, et j'étais sûre qu'il n'était pas tout à fait remis du décès d'Adrianna. Il prenait un malin plaisir à éviter le sujet. On ne se remettait jamais de choses comme celle-là, jamais. Mais malgré tout, j'étais également sûre qu'il était prêt à retenter quelque chose, parce que l'amour, c'est comme le vélo. Il y a de nombreuses chutes, mais on se relève à chaque fois, et on remonte sur le vélo, parce que pas savoir en faire, ben c'est la honte.
Il repris, quelques secondes après, son regard enjoué et sa voix mieux contrôlée. « Non ! Ne me dis pas que tu aurais honte d'être prise pour ma copine. C'est vraiment vexant tu sais. ». Sur ce il remis sa casquette d'un air désinvolte. J'eus envie de rire à tout ce qu'il venait de dire, mais ce n'était pas digne de la joueuse que j'étais. « Eh bien tu sais, après toutes ces phrases emplies de tension et de mal-être par rapport à Nina, oui j'aurais honte d'être prise pour ta copine. Tu sais pourquoi ? Parce que ce serait horrible que les gens autour se disent que je suis seulement un substitut à son corps de rêve et à sa personnalité si merveilleuse. ». Mais je n'avais pas terminé, et posant mes mains sur ses hanches, pour un peu plus de proximité, et de provocation, j'ajoutai : « Mon petit, il faut que je t'explique quelque chose. Quand on est sincère sur un tel sujet, on ne perd pas ses moyens, on n'a pas de moment d'hésitation. On ne répond pas par des phrases toutes faîtes tout droit sorties d'une séries pour filles. Tu n'as rien à lui prouver ? Je m'en doute. Tu peux faire ce que tu veux avec n'importe qui ? Je m'en doute tout autant.. Mais pourquoi le préciser ? Est-ce parce que tu as besoin de laisser les autres le croire, parce que c'est la vérité, ou parce que tu essaie d'y croire, toi ? On en revient toujours à la même conclusion.. T'es sacrément mordu. » Décidément, maintenant que j'étais lancée, je n'avais plus aucun scrupule, contrairement à il y avait quelques minutes. Un esprit de guerrière s'était éveillé en moi, et je devais le pousser dans ses retranchements. C'était comme si j'avais besoin de la vérité, comme si elle m'était nécessaire. Je ne savais pas pourquoi, peut-être étais-ce pour protéger Nina, m'assurer qu'elle n'était pas engluée dans une mauvaise relation.. Ou peut-être étais-ce pour protéger Klay, qui avait déjà trop souffert en amour, et qui ne devait pas se brûler les ailes encore une fois. Je ne savais pas trop ce que je faisais. Il semblait en colère contre mes propos. Son regard s'était durcit, et je regrettai presque mes paroles. Je ne voulais pas qu'il m'en veuille, j'avais juste envie qu'il reste, et qu'il me déballe tout, comme avant.
Comme quand nous restions des heures à tout se dire sans tabou, sans problèmes. Quand rien d'autre n'avait autant d'importance que se faire confiance et ne jamais se quitter. Depuis que nous nous étions rencontrés en vrai, nous avions perdu tout ça, et ça m'effrayait. J'avais besoin du Klay que j'aimais tant, à travers cet ordinateur. J'avais besoin qu'on redevienne comme avant. Mais pour lui, ça ne semblait plus avoir vraiment d'importance, tous ces moments de passé. Et ça me rendait vraiment malade.
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Sujet: Re: KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. »
KLAY+ROSIE ▬ « just because i'm talkative, doesn't mean i don't know what i'm talking about. »
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