the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Partagez

Help me if you can, I'm feeling down [Edward]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Help me if you can, I'm feeling down [Edward] Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 EmptyLun 13 Juin - 18:49

Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 N56eiv Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 1zvr0k4




« Un entraînement pour quoi ? Pour mentir à un gosse et lui faire croire que j’ai besoin de lui ? Pour m’habituer à ne pas recevoir de filles ici quand il est là ? » Alcide ne devait pas réagir ainsi. S'il partait défaitiste, il n'y arrivera jamais, il ne sera pas heureux et sera incapable de profiter des côtés positifs que peut lui apporter ce changement radical. Nous ne sommes pas toujours maître des évènements qui viennent et qui passent dans nos vies. C'est un fait, lui comme moi avons pu nous en rendre compte au cours des années. Il devrait faire un travail sur lui même, accepter ce changement et savoir rester optimiste. Quand on sait qu'on ne pourra rien y changer, quand on sait que l'on devra vivre avec cela, pourquoi ne pas chercher et jouir des aspects positifs qu'il offre ? Mais ce n'était que mon point de vue et bien évidemment, Alcide était tout à fait en droit de ne pas être d'accord avec moi sur ce sujet. Je ne pourrais pas le blâmer pour cela, il ne le savait que trop bien. Néanmoins, rien ne m'empêchait de tenter de le convaincre. « Non, un entraînement pour que tu t'habitues à la présence d'un môme dans ta vie, un entraînement pour l'accepter et pouvoir ensuite jouir des côtés positifs qu'il t'apportera. Tu ne peux plus rien y faire Al', dis toi ça. Tu comptes abandonner ce môme ? Si c'est ce que tu veux, fais le maintenant, mais ne lui brise pas le cœur quand il se sera attaché à toi. Si au contraire, tu veux tout de même le garder, malgré tout ce que cela implique, accepte ce changement. Dis toi que tu ne pourras plus rien y faire. Ça sera ainsi et pas autrement. Tu comprends ce que je veux dire ? À partir du moment où tu n'as pas d'autres choix que d'accepter qu'un événement chamboule ta vie, tu n'as plus qu'a essayer de collaborer pour rendre ce changement agréable. »

J'observais Al' se resservir et finir son second verre de Whisky. Je terminais le mien d'une traite et arborais une rapide grimace face à cet alcool fort qui est néanmoins mon préféré. « Comment je peux m’en sortir avec un gamin de sept ans alors que je ne sais même pas m’occuper de moi convenablement ? » Je secouais négativement la tête en entendant sa question. Il arborait les mêmes questions que toutes personnes sur le point d'avoir un enfant. Tout le monde passe par là. On ne sait pas comment agir face à un môme, s'il faut être sévère ou bien jouer le bon copain. On ne sait pas comment se comporter avec lui, on ne sait pas si on fera de bons parents. On a peur de louper des moments fondamentaux, de se montrer trop étouffants ou trop négligés. On a peur oui, c'est tout à fait normal. Et ce qu'Alcide semblait oublier, c'est qu'il n'était pas le seul à être dans cette situation. Il y a neuf ans, j'étais exactement dans cette même phase.

« C'est normal que tu te poses ces questions là Al'. » Je l'observais dans les yeux, avec ce regard rassurant qui m'était propre. « Je suis passé par là aussi et tous les parents sur cette terre ont aussi connus ça. Les parents de ce môme aussi se sont poser les mêmes questions que toi. Mais tu verras qu'au final, ça se passera bien. Tout ceci est inconnu pour toi. Et puis tu répéteras les mêmes actions tous les jours si bien que ça finira par devenir quelque chose d'aisé, de machinal. » Je lui donnais une tape amicale sur l'épaule, dans un geste rempli d'amitié. « Et je ne te le répéterais jamais assez, mais tu ne sauras pas tout seul. Je vais t'aider, pour les choses les plus faciles si tu as besoin. Je veux que tu en sois conscient, d'accord ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Help me if you can, I'm feeling down [Edward] Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 EmptyJeu 16 Juin - 15:53

    Face à Edward, Alcide se sentait vraiment novice dans le domaine de l’éducation. Dans ce sujet-là, en effet, van Stexhe n’avait aucune expérience, aucune connaissance autre que théorique… alors, évidemment, cette situation nouvelle et inconnue avait quelque chose d’effrayant. L’homme avait besoin d’être rassuré, mais il avait aussi besoin de pouvoir s’appuyer sur des bases solides et sur des certitudes.
    Ce qu’on ne connait pas, ce qu’on ne comprend pas, cela a tendance à remettre en question, à faire douter, à faire peur… et même lorsqu’on peut avoir l’impression que le monde est à nous, qu’on n’a plus aucune crainte à avoir parce qu’on se considère comme un homme accomplie… eh bien il y a toujours quelque chose pour nous bouleverser, pour ébranler nos certitudes et nos acquis quelconques et divers. Au fond, rien n’est jamais vraiment acquis et on ne peut jamais se reposer sur rien d’éternellement stable… car rien ne l’est jamais, tout simplement. Il suffit de bien peu de chose… une limitation de vitesse qu’on ne respecte pas, un feu de cheminée mal éteint, un mauvais choix posé ou simplement de la malchance… Et sur le coup, on ne se rend pas compte qu’à partir de ce petit rien, tout va changer, rien ne sera jamais plus comme avant.
    Le doute qui assaillait Alcide pouvait se comparer au doute de René Descartes : hyperbolique, méthodique et axiomatique. Pourquoi ? Eh bien, le doute était hyperbolique dans le sens où, à partir d’un événement ponctuel, c’était toute la vie de van Stexhe qui était remise en question, par extrapolation. Méthodique, parce que c’était vite devenu systématique, et ce doute provoquait des réactions en chaîne, suivant toujours le même schéma. Axiomatique, enfin, parce qu’il n’était pas possible d’y échapper, c’était un corollaire, une obligation quasiment existentielle.
    Par ses paroles, donc, Edward alimentait ce questionnement perpétuel, mettant Alcide face à ses angoisses. Il mettait des mots sur des idées que van Stexhe n’avait même pas osé laisser l’envahir…


    "…" L’homme voulut répondre, mais il ne le fit pas. Rien ne lui vint, pas même la moindre petite blague sur le mot « jouir » qu’avait employé son ami. Après tout, O’Malley avait raison sur toute la ligne, Al le savait très bien… et même les deux verres de whisky ne démentaient pas.
    Van Stexhe leva ses yeux ternes vers le visage de son pote, puis, la mort dans l’âme, il posa sa crêpe, dont il n’avait que mâchonné l’extrémité.


    "Je veux qu’il vive avec moi, Edward… Jamais je ne pourrais confier Elyott à quelqu’un d’autre que moi…" Le problème, c’était surtout que l’enseignant avait bien conscience qu’il n’y connaissait rien et qu’il n’avait pas du tout confiance en lui-même pour une telle situation.

    Oui, l’homme ne savait pas du tout comment il allait devoir gérer cela. Comme il venait de le dire, il craignait de ne pas être à la hauteur, parce qu’il ne se sentait déjà pas capable de s’occuper de lui-même, parce qu’il avait peur de ce que tout cela pouvait signifier… parce qu’au fond, il craignait d’avoir à sacrifier son bonheur personnel au profit de celui du petit bonhomme. Égoïstement, van Stexhe ne pouvait s’empêcher de penser à ce que sa vie allait être. Il s’imaginait déjà devoir refuser de chapeauter les soirées des Omégas, devoir refuser les avances d’un tas de jolies femmes et devoir se contenter d’un fauteuil et d’un journal, avec des charentaises aux pieds…

    Mais l’Irlandais était rassurant. Il parvenait à trouver des mots justes, des termes et des tournures de phrases adaptés, capables de mettre en lumière des éléments qui semblaient terriblement abscons jusque là. Avant qu’Edward n’arrive, Al était en train de se noyer dans ses inquiétudes multiples, à présent, son collègue et ami lui balançait une bouée de sauvetage juste sous le nez.
    Il y avait dans tout cela quelque chose d’émouvant. L’amitié, ce n’était pas que faire la tournée des bars en se marrant comme des macaques et en vomissant ses tripes. C’était aussi – et c’était fondamental – un épaule assez large pour un soutien, voire un écolage, dans des moments difficiles… Le Belge ne s’émouvait pas facilement, mais là, la présence d’O’Malley, ses attentions, ses gestes et ses paroles, il n’y avait pas photo, c’était sur le point de faire chialer Alcide. Il avait un nœud dans la gorge, comme une boule de silence qui coinçait ses paroles, l’empêchant d’ouvrir la bouche, de déglutir, même… Il avait l’impression d’avoir les yeux humides, bien plus que la normale, sans pour autant pouvoir faire quoi que ce soit pour les sécher un peu, alors il hocha la tête, pour répondre positivement à la question qu’Ed lui posait. Oui, il était conscient que cet ami était un véritable ami, de ceux sur qui on peut compter vraiment et en toutes circonstances… et du coup, cela faisait culpabiliser van Stexhe qui avait l’impression très nette d’avoir été salaud avec Edward depuis le soir de la bagarre avec Sam.

    Alcide se leva, prit son paquet de cigarettes au-dessus d’une armoire, s’empara du Zippo posé à côté et s’alluma une clope avant de poser le paquet et le briquet devant O’Malley. La fumée l’avait toujours aidé à se calmer un peu, alors cela pourrait peut-être faire partir cette foutue boule de sa gorge.


    "Tu me filerais un coup de main pour préparer la chambre pour Elyott ? J’aimerais qu’il ait une chambre géniale, le genre dont tous les gamins rêvent… et puis, une espèce de petite salle de jeux, aussi…"

    L’homme avait pensé à cela, parce que ça demandait toute une réorganisation des lieux. Il allait sacrifier sa bibliothèque pour y installer la chambre de l’enfant. Quant à la salle de jeux, si elle trouvait sa place dans la mezzanine, cela devrait convenir…
    Penser à des choses pratiques, terre-à-terre, cela allait sans doute aider à voir un peu plus clair dans tout ça. Et puis, Alcide avait besoin d’être actif, de s’occuper les mains pour éviter de tourner en rond. Il aurait bien assez le temps pour discuter de tout ça avec Edward si celui-ci acceptait de lui apporter l’aide dont il avait besoin pour organiser sa demeure afin qu’elle puisse accueillir Elyott dignement.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Help me if you can, I'm feeling down [Edward] Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 EmptyMar 28 Juin - 0:32

Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 N56eiv Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 1zvr0k4




Alcide se leva pour aller chercher un paquet de cigarettes. Je le laissais faire. « Tu me filerais un coup de main pour préparer la chambre pour Elyott ? J’aimerais qu’il ait une chambre géniale, le genre dont tous les gamins rêvent… et puis, une espèce de petite salle de jeux, aussi… » J'esquissais un sourire. Voilà, ça me rassurait de voir que Van Stexhe avait tout de même des projets plein la tête pour son filleul. « Bien sûr, compte sur moi. », lui avouais-je en lui prenant une cigarette que j'allumais à l'aide du zippo. Après tout, je suis assez bricoleur et tout ce qui est travail manuel m'intéresse. Donc Al' faisait appel à la bonne personne.

Il était grand temps de commencer les cours d'éducation pour qu'Alcide se sente un peu plus rassuré. J'aurais pu attendre qu'il se remette de ses émotions, mais règle numéro une : ''Les parents ne soufflent jamais, la grève leur est interdite''. Oui, être parent, c'est un travail à plein temps. Sauf si vous avez la chance d'être divorcé et de partager la garde de votre mignonne progéniture avec votre ancienne moitié. La seule condition pour pouvoir retrouver un semblant de liberté, c'est de ne pas tomber amoureux d'une autre femme et de lui faire un enfant. J'ai échoué là-dessus. Et me voilà papa de quatre enfants. En y pensant, il était peut-être temps de sortir la corde pour me pendre, non ? Quatre enfants. Je n'en verrais même pas le bout ! Et je redoutais grandement l'adolescence de mes deux premiers mômes. Seth est déjà un grand hyperactif, Jade peut se montrer difficile. Ils n'ont que huit ans. Qu'est-ce que ça va être à treize ou quatorze ans ? Bon, j'allais éviter de livrer mes peurs à Alcide, sinon, il allait clairement fuir les États-Unis pour s'installer je ne sais où, dans un endroit rempli de stripteaseuses, où les responsabilités n'existent pas, contrairement aux vices. Las Vegas bien sûr !

« Une des règles fondamentales, c'est de se montrer sévère, savoir dire non. Car si un enfant devient capricieux, tu peux signer de suite ton arrêt de mort. » Quel jeune parent n'a jamais eu peur que leur môme fasse une scène durant les courses, alors qu'il veut des bonbons ? « Je suis contre la violence avec les enfants. Mais un môme qui te fait une scène et qui est persuadé d'être le chef, tu lui mets une gifle. Ça impressionne, et ce n'est pas aussi douloureux qu'un coup de poing. » Bon, après, c'était mon éducation, tout le monde n'adopte pas la même. Je tirais sur ma cigarette, tout en observant Alcide. « Un gamin, ça a besoin de savoir que la personne qui s'occupe de lui est un ami sur qui il pourra toujours compter, mais qu'il y a tout de même des limites à ne pas franchir. Et le plus difficile, c'est de trouver l'équilibre entre ces deux facettes. Mais une fois que tu l'auras trouvé, crois moi, tu vas avoir beaucoup moins de soucis à te faire. »

Je soufflais la fumée en une longue traînée grisâtre. « Oh, et arrête de fumer dans ton appartement. Il leur faut un univers sain aux gosses. » J'esquissais un petit sourire amusé. « Idem pour les femmes. Enfin continue de profiter, mais n'affiche pas toutes tes conquêtes. On dit que ça nuit à leur équilibre. Moi, ce que je crois surtout, c'est que le gamin va trouver plus tard normal de prendre des nanas pour coucher avec elles et les jeter après. Et je refuse catégoriquement que les garçons de l'âge de ma fille agisse comme ça plus tard. Car si Elyott dans quelques années, ouvre sa braguette face à Jade, je me verrais dans l'obligation de le tuer et de venir t'assassiner juste après. » Large sourire presque sadique. On ne joue jamais avec les nerfs du papa protecteur d'une fille.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Help me if you can, I'm feeling down [Edward] Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 EmptyLun 4 Juil - 15:13

    Les gens qui vivent seuls ont toujours tendance à se laisser un peu aller. Oui, un peu. Au moins. Alcide avait pris chez lui des habitudes pas toujours très saines : il n’hésitait jamais à fumer à l’intérieur ou à boire en solitaire. Et dès qu’un petit coup de blues pointait le bout de son nez, l’homme se bourrait la gueule. Même seul, même si ce n’était pas une solution.
    À la vérité, cette fois-ci, s’il avait appelé son ami Edward au secours, c’était parce qu’il savait qu’il ne pourrait pas s’en sortir aussi facilement. Ce n’était pas un coup de blues ou une déprime quelconque dont il pouvait se sortir en se changeant les idées, non, c’était bien plus grave que cela. D’abord parce qu’il y avait un gamin en jeu. Un enfant que van Stexhe connaissait pour l’avoir souvent vu… mais pas assez pour vivre avec lui au quotidien. Non, il n’était pas prêt à jouer le rôle de la figure paternelle alors qu’il avait encore envie de s’amuser et de déconner comme avant…

    Cigarette aux lèvres, il avait demandé à O’Malley si ce dernier acceptait de l’aider à organiser les choses, d’un point de vue purement pratique pour commencer, afin d’accueillir au mieux le petit Elyott dans un environnement tout neuf pour lui. L’homme ne craignait pas d’avoir à faire des concessions, mais il craignait surtout de ne pas s’en sortir, car, à dire vrai, il ne savait même pas par quel bout il était censé commencer pour faire les choses au mieux. Et Edward acceptait. C’était ça, l’amitié, au fond. Pouvoir compter sur quelqu’un avec qui on n’avait aucun lien de sang… et se rendre compte que malgré tout ce qui pouvait arriver les vrais amis étaient toujours là pour vous, ça avait un côté extrêmement rassurant.

    Ainsi, donc, Ed allait apporter à Alcide le coup de main nécessaire pour au moins commencer par le commencement. Ce n’était déjà pas mal et ça allait permettre au professeur de psychologie de se sortir la tête de l’eau.
    Mais avant tout, l’Irlandais trouva judicieux de donner quelques conseils de base au Belge qui essayait de retenir les éléments que lui révélait son pote. L’éducation d’un enfant, ça avait des points communs avec ce qu’il avait appris lorsqu’il faisait sa psycho-pédagogie, mais là, c’était tout de même différent : on était loin des grandes théories et des beaux discours de Piaget ou de Freud.
    De fait, Edward avait une vision bien plus terre-à-terre de l’éducation. Et c’était exactement ce dont avait besoin van Stexhe. Ainsi, il découvrit qu’il fallait être ferme, comme avec des élèves, et ne pas hésiter à coller une gifle si besoin était. Bon, ça c’était un peu difficile à admettre pour l’homme qui n’aimait pas du tout la violence non plus, mais si cela faisait partie des méthodes efficaces, il allait peut-être falloir passer par là tout de même. Et puis la conclusion, en clair, c’était qu’il fallait gérer les choses avec une main de fer dans un gant de velours, comme on disait dans ces cas-là. Trouver un juste milieu qui n’avait rien d’évident…

    Alcide opina. Il était certain qu’Edward avait raison et il se disait qu’il allait lui falloir un moment pour pouvoir intérioriser tout cela complètement. Il allait sans doute se planter au début… mais il savait déjà qu’il ferait de son mieux.
    Ed parla ensuite de l’environnement sain, nécessaire au bien-être d’un gosse. Pas de fumée à l’intérieur. Pas de femmes nues dans tous les coins. Il ajouta même quelques menaces si jamais Al faisait mal son boulot de tuteur et venait à faire d’Elyott un salopard.


    "J’ai bien compris que je devrais faire gaffe avec les femmes… et c’est bien ce qui m’inquiète. Comment je vais expliquer à un môme de sept ans que je n’arrive pas à trouver une femme qui soit capable de me retenir ? Il a grandi avec un couple qui s’est toujours aimé…" Et lui, il n’arrivait pas à mettre la main sur la femme qu’il pourrait aimer vraiment. Saloperie de vie, va ! "Mais t’en fais pas pour Jade… Elyott ne sera pas comme moi. Jamais. D’ailleurs, je me demande si je ne vais pas essayer de le pousser à devenir gay… ou prêtre."

    L’humour débile à la rescousse… cela signifiait que la période de doute commençait à s’estomper, cela voulait dire qu’Alcide était prêt à amorcer l’escalade des premiers obstacles et des premières difficultés. Il tira une longue bouffée de sa cigarette, puis l’écrasa dans le cendrier avant d’avancer l’objet de verre en direction d’O’Malley.

    "A partir de maintenant, on fume dehors ou dans mon bureau."

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Help me if you can, I'm feeling down [Edward] Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 EmptyLun 4 Juil - 16:00

Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 N56eiv Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 1zvr0k4




Je n'avais pas pris beaucoup de temps avant de venir jusqu'ici, car je savais qu'un Alcide en pleine déprime peut faire des dégâts. En fait, je l'imaginais très bien se servir quelques verres de Whisky, tout seul, pour finir ivre, ce que je ne cautionnais absolument pas. Je ne pourrais dire si mon point de vue est réellement plus intelligent, mais à mes yeux, l'alcool doit rester dans le domaine du festif, et non pas de la déprime, même si quelques bonnes âmes adorant faire des sermons, me contrediront en disant que nous n'avons pas besoin d'alcool pour nous amuser lors d'une soirée. Oh oui, je suis d'accord ! Mais parfois, il est bien sympathique de se lâcher un peu et de profiter des effets que prodiguent ces doux breuvages. Par contre, boire seul pour noyer sa peine, ça devenait bien trop sérieux. Bien plus que se prendre une cuite monumentale dans un bar, accompagné de quelques amis, même si cela sert également à oublier les tracas de la vie quotidienne. Oui, à mes yeux, il y avait une grande marche entre boire seul, et boire en étant accompagné.

Pour ce qui est de l'éducation, j'aurais été tenté de dire qu'un professeur se rapproche un peu du rôle de parents. Néanmoins, lorsqu'il fait cours en primaire, au collège ou encore au lycée pourquoi pas. Mais dans la mesure où nous avons des étudiants d'au moins une vingtaine d'années, le côté éducation des enseignants ne sert plus à grand chose. Nous avons déjà à faire à des adultes. D'ailleurs, je vois bien la différence. J'ai été professeur au lycée – jamais au collège et heureusement. Les élèves n'y sont pas particulièrement matures et on se retrouve davantage à faire le flic que l'enseignant. Enfin, j'en ai beaucoup moins bavé que certains collègues. Pour ma part, j'étais assez apprécié par les gamins, probablement car je ne passais pas le plus clair de mon temps à leur poser des limites.

« Comment je vais expliquer à un môme de sept ans que je n’arrive pas à trouver une femme qui soit capable de me retenir ? » J'observais Alcide, alors que je tirais sur la cigarette. Le petit serait en mesure de comprendre. Peut-être pas au début, mais il s'y fera. « Tu n'auras qu'à lui expliquer que tu n'as pas encore trouvé la femme dont tu es tombé amoureux. C'est naïf à cet âge là, il ne comprendra pas que tu as la libido d'un bonobo. » Je soufflais la fumée avant de rire face à sa parole suivante. Oui, si tous les garçons de la génération de ma fille pouvaient finir gays, ça m'arrangerait. Quoi que non, pas vraiment. Je ne voudrais pas qu'elle aille voir les hommes plus vieux. Beurk ! Ma petite fille chérie... Je veux rester l'unique homme de sa vie.

Puis Alcide écrasa sa cigarette, loin d'être encore terminée, dans le cendrier, ce qui eu pour effet de me surprendre quelque peu. Puis il avança le récipient vers moi en le faisant glisser sur la table. « A partir de maintenant, on fume dehors ou dans mon bureau. » Mes yeux s'écarquillèrent. Puis je tournais la tête pour regarder à droite, à gauche, et enfin derrière moi. « Mais il n'est pas encore là le môme à ce que je sache... » Enfin mon regard bleuté croisa celui de Van Stexhe. Cela me suffit à me résigner. Après tout, il est chez lui, c'est à lui de décider. « Bon d'accord... » J'écrasais à mon tour la cigarette dans le cendrier. Au moins, les vêtements ne sentiront plus autant le tabac, ce qui ne pouvait être qu'un point positif.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Help me if you can, I'm feeling down [Edward] Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 EmptyMar 5 Juil - 10:06

    Peu importait la situation qui était en cours, ce qui marquait le plus l’attention d’Alcide, c’était de se dire qu’Edward était venu, qu’il était présent et qu’il était prêt à l’aider. Le reste n’était pas important. Ed était un véritable frère pour un tas de choses, pour la rigolade et la beuverie, mais aussi pour des moments autrement plus importants dans l’amitié.
    Van Stexhe pouvait dire tout ce qu’il voulait à O’Malley. L’homme ne le jugeait pas, ou alors il argumentait suffisamment pour qu’Alcide ne se sente pas complètement nul.

    Alcide avait demandé à son ami comment il était censé expliquer à Elyott ce mode de vie qui était le sien pour tout ce qui concernait les femmes. Pour ça, Ed et lui étaient complètement différents. L’Irlandais avait trouvé la femme de sa vie, c’était sans doute la principale différence.


    "Les orangs-outans ont une libido ?" Arquant un sourcil, van Stexhe bloqua un moment sur cette idée, sans même penser qu’Ed venait de le comparer à un orang-outan. "Je pensais qu’il n’y avait que les dauphins qui couchaient pour le plaisir…"

    Les statistiques concernant la sexualité des animaux, c’était un truc marrant. Van Stexhe aimait bien de s’intéresser à ces sujets-là. D’ailleurs, s’il avait été zoologue, il aurait sûrement tenté de se spécialiser dans la vie sexuelle des animaux, juste pour apprendre des choses du genre. Rien à voir avec des pulsions zoophiles, par contre, faut pas déconner non plus. "Faudra quand même que je te parle un jour d’une nana que j’ai…" Putain, rien que d’y penser, Alcide avait très envie de partager avec Edward ce qu’il avait vécu avec cette jeune femme. "Ça te dirait qu’on aille un de ces soirs au Manhattan Lounge ? J’ai un super coup qui bosse là et…" Fraisinette était un super coup, en effet. Ce n’était pas pour rien qu’Alcide aimait se la faire. "Bon sang, Edward, cette rouquine est une vraie bombe sexuelle. Et c’est juste du sexe, pas de sentiments… C’est génial !"

    Pourquoi avait-il besoin de dire ça ? Van Stexhe parlait de Lexie comme s’il parlait de sa bombe sexuelle personnelle, mais, comme c’était précisé, il n’y avait pas de sentiments avec elle, juste du sexe. Et c’était ça que l’homme adorait. Pourquoi voulait-il qu’Edward la voie ? Parce qu’il était fier de pouvoir dire qu’à cinquante ans, il pouvait se taper des jolies donzelles quasiment contorsionnistes…
    Et là, il allait y avoir aussi l’avis de l’Irlandais. Car cela comptait beaucoup pour Alcide, mine de rien. Ed allait lui dire ce qu’il pensait de Lexie Da Vulcra, puis il allait voir aussi si cette fille pouvait apparaître de temps en temps, le matin, à la table du petit-déjeuner, avec Elyott et Alcide.

    Van Stexhe avait écrasé sa clope et, sous l’œil surpris d’O’Malley, il avait décrété qu’il était désormais interdit de fumer n’importe où dans son loft. Un air sain pour un gamin, c’était tout à fait normal de faire en sorte que tout soit pour le mieux. Edward fit mine de chercher autour de lui après un gosse qui n’était pas encore là. Et là, leurs regards se croisèrent et il ne fallut rien ajouter. O’Malley écrasa sa cigarette à son tour, comme si les yeux d’Alcide étaient plus persuasifs que ses paroles.


    "Merci… Alors, il y a autre chose que tu dois absolument me dire sur l’élevage d’enfants ?"

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Help me if you can, I'm feeling down [Edward] Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 EmptyMer 6 Juil - 16:02

Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 N56eiv Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 1zvr0k4




« Les bonobos ont une libido ? Je pensais qu’il n’y avait que les dauphins qui couchaient pour le plaisir… » Alors ça, c'est typique de nos conversations avec Alcide. Nous avons beau parler de quelque chose de très sérieux, il n'est pas rare de nous voir nous attarder sur des sujets totalement inutiles aux yeux de certains, mais que nous, nous trouvons d'une importance capitale. « Il paraît que les bonobos aussi prennent du plaisir à copuler. En fait, j'ai aussi entendu dire qu'à la moindre contrariété, ils baisaient pour se réconcilier et oublier l'énervement. » Je me laissais un instant rêver en observant le plafond. « Si ça pouvait être pareil chez les humains..., j'aurais des couilles minuscules en vue de toutes mes engueulades avec Maria. » Oui, j'avais beau être casé, et Van Stexhe, lui, professionnel des aventures d'une nuit, il n'en restait pas moins que nous aimions tous les deux le sexe. Pour ma part, en présence de la brunette, j'ai une libido égale à celui d'un adolescent piquant les magasines de lingerie de sa mère. Et l'idée de faire l'amour avec la brunette à chaque engueulade, me faisait doucement rêver.

« Faudra quand même que je te parle un jour d’une nana que j’ai… » Mes sourcils se arquèrent, alors que j'observais Alcide dans les yeux. Nous restons des hommes et les hommes aiment parler de leur conquête, quitte à entrer dans les détails crus. Les femmes pourrons nous blâmer autant qu'elles le souhaitent, elles font exactement la même chose de leur côté, sauf qu'elles ne l'avoueront jamais. Preuve que j'ai raison là-dessus : on aime dire que les hommes sont des obsédés. Pourquoi ? Parce qu'ils se masturbent ? Les femmes aussi sont nombreuses à s'adonner à des petits plaisirs en solitaire, sauf que nous, nous ne le cachons pas ! Donc oui, elles sont aussi obsédées que nous, les hommes. Bref... Voilà la raison pour je posais toute ma concentration sur Van Stexhe. Il m'arrivait aussi de lui raconter quelques unes de mes histoires d'une nuit, et il n'est pas rare que ça vire au vulgaire. Néanmoins, on ne pouvait pas me reprocher de raconter mes ébats sexuels avec Maria. Là, tout était différent. J'aime cette femme, et en vue du sérieux de notre relation, j'estime que nos moments intimes doivent restés comme tels. Bon d'accord, je me suis parfois un peu écarté de cette idée là, mais jamais en entrant dans les détails. « Ça te dirait qu’on aille un de ces soirs au Manhattan Lounge ? J’ai un super coup qui bosse là et… Bon sang, Edward, cette rouquine est une vraie bombe sexuelle. Et c’est juste du sexe, pas de sentiments… C’est génial ! » Un soupire s'échappa de mes lèvres. « T'es vraiment chanceux. », lui avouais-je, alors qu'il connaissait très bien mon faible pour les rousses.

Un homme a beau être amoureux, il rêvera d'avoir le droit à une semaine de débauche sexuelles avec d'autres femmes. Voilà pourquoi des fois, j'enviais la vie de Van Stexhe. À côté de cela, je suis également très heureux en couple et partager ma vie avec Maria relève du pur bonheur. « Merci... Alors, il y a autre chose que tu dois absolument me dire sur l’élevage d’enfants ? » Je levais les yeux au plafond, avant de répondre. « On verra plus tard pour le gosse. Parle moi déjà de ta bombe rousse. » Je reposais mon regard sur lui, visiblement intéressé par quelques petits détails croustillants, alors que je me préparais une autre crêpe au chocolat. « Vous l'avez fait dans le bar ? » Sur le comptoir, ça, ça doit être LEGENDARY !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Help me if you can, I'm feeling down [Edward] Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 EmptyVen 8 Juil - 12:20

    Même dans les situations les plus désastreuses, un homme restait un homme avant tout. Alors, oui, même au plus profond de l’abîme, dans le sens où Alcide avait terriblement peur de ne pas être à la hauteur pour la venue d’Elyott dans sa vie. Alors, oui, même dans une situation pareille, l’enseignant aimait que l’on parle de conneries comme la vie sexuelle des animaux. Et même si ça avait l’air de conneries, au fond, il s’agissait de trouver des sujets moins sérieux pour pouvoir décompresser un peu. Oui, car pour van Stexhe, parler autant de soi dans une seule conversation, cela relevait de l’effort surhumain. Il fallait donc parler d’autre chose et pour lancer des sujets à la con, Edward n’était pas le dernier.
    Alcide apprit ainsi que les orangs- outans étaient dotés d’une libido au moins aussi balèze que celle des êtres humains. Enfin, c’est comme ça que van Stexhe comprenait l’affaire. Et les explications qui suivirent ne tardèrent pas, Ed précisant que ces grands singes copulaient à la moindre dispute. Putain, c’était évident que si les femmes et les hommes pouvaient baiser comme ça au moindre petit souci… O’Malley précisa qu’avec toutes les prises de tête qu’il avait avec sa chère et tendre Maria, ses couilles seraient minuscules.


    "Vu le nombre de fois où j’ai pu m’engueuler avec Lucie, mes testicules seraient microscopiques. Et puis, moi aussi je me suis engueulé avec Maria, l’autre fois…" Le grand sourire qui se peignit sur les traits du professeur de psychologie ne trompaient pas : il voulait emmerder un peu son pote en le faisant marcher. "Remarque, c’est déjà un peu ce que je fais, à la réflexion… Enfin, pas avec Maria, je veux dire, mais dès que j’ai un p’tit coup de déprime ou que je suis énervé, j’ai envie de baiser. Et même de faire l’amour, parfois…"

    Le Belge était peut-être une sorte de mélange entre un orang- outan libidineux et un chaud lapin. En soi, l’image était bizarre, je vous l’accorde, mais il y avait quand même des similitudes. Pas la fourrure, par contre, car Alcide n’avait pas une pilosité excessive et il faisait gaffe de ne pas avoir un gros buisson touffu sur le torse ou entre les cuisses. Al prenait soin de lui, car il aimait plaire, mais aussi il aimait se sentir bien aussi, tout simplement.

    O’Malley avait écouté le début des histoires de cul de van Stexhe. Enfin, des histoires de cul avec Lexie, surtout, cette superbe rouquine au cul d’enfer… L’Irlandais avait commenté la chance qu’avait son collègue, sur le coup, et là, avec un rictus Al avait changé de sujet, comme pour mieux mettre l’eau à la bouche de son pote… qui ne se fit pas prier pour essayer d’en savoir plus au sujet de la flamboyante rousse. Evidemment, dès qu’il s’agissait de femmes rousses, Edward ne pouvait qu’être subjugué. Et il demandait déjà des détails… Van Stexhe arqua un sourcil avec un sourire. Parler de cul, il n’y avait que ça de vrai. Le meilleur remède contre toute crise existentielle.


    "Pas vraiment dans le bar ni sur le comptoir, non… enfin, pas encore…" Encore un lieu insolite à ajouter à la longue liste des endroits à visiter et à essayer avec Fraisinette. "Une première fois dans une petite salle du Lounge… Sur un canapé. Et cette fille est tellement géniale que j’ai pu la prendre comme je voulais. Dès la première fois, t’imagines ?" Bon sang, cette soirée-là, Alcide n’était pas prêt de l’oublier. C’était la soirée qui lui avait permis de remonter la pente savonneuse sur laquelle il avait tendance à se laisser aller après le départ de Lucie. "On a un accord elle et moi. Le but est de coucher ensemble dans le plus d’endroits possibles. On essaye tout et partout. Alors le bar, ça ne tardera pas…"

    Van Stexhe se gardait bien de dire que sa bombe rousse avait dis- neuf ans, était étudiante à la fac et strip- teaseuse. Il n’annonça pas non plus à son ami que cette fille était une Oméga et qu’il pouvait donc aller comme il voulait auprès d’elle en tant que doyen. Tout ça, il le gardait pour lui. C’était, après tout, le secret qu’il avait avec elle et ça, personne ne pourrait le forcer à le révéler. Même si on l’attacher tout nu sur une chaise à clous avec dans les oreilles du rap flamand à fond la caisse.

    "Et puis, tu sais, cette fille a aussi quelques copines pas mal du tout… Toutes des coquines qui ne demandent qu’à être câlinées… J’adore !"

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Help me if you can, I'm feeling down [Edward] Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 EmptyVen 15 Juil - 21:37

Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 N56eiv Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 1zvr0k4




« Vu le nombre de fois où j’ai pu m’engueuler avec Lucie, mes testicules seraient microscopiques. Et puis, moi aussi je me suis engueulé avec Maria, l’autre fois… » Je pris une profonde inspiration en levant mon regard bleu azur jusqu'au plafond alors que je voyais clairement qu'Alcide était en train de gentiment me provoquer en sous entendant que le fait qu'il se soit dernièrement engueulé avec Maria supposait des rapports sexuels. Parole à laquelle je répondis sur un ton faussement désespéré, mais bien évidemment ironique : « Maria s'engueulent avec toi, avec moi, avec Carl Hambrush, Samuel et Logan Salaun, Andrew Holden et j'en passe... Damned ! Je suis le plus grand cocu du monde... ! » Un long soupir théâtral, avant de reprendre la parole, non sans doucement laisser tomber ma tête sur la table. La fraîcheur de cette dernière sur le front, les yeux fermés, j'ouvrais de nouveau la bouche. « Je n'arrête pas de m'engueuler avec Andrew aussi... Oh non, il ne se passe pas une seule de nos rencontres sans que ça ne parte en... couilles, si tu vois ce que je veux dire... » Je relevais la tête vers Alcide et l'observais en jouant à plusieurs reprises avec mes sourcils, ce geste accompagné d'un regard pervers. Bien évidemment je plaisantais, mais je rentrais également dans le jeu.

Puis nous partions sur le sujet d'une rouquine avec qui Alcide aurait couché. Allez savoir pourquoi je suis émerveillé devant une rousse. Une crinière de feu. Peut-être parce qu'on les voit comme sauvage, et que j'adore le sexe brutal et bestial. Peut-être aussi parce qu'elles sont vues comme dangereuses, trop séduisantes, impulsives et fougueuses. On ne s'ennuie pas avec une rousse. Avez-vous déjà vu le film « Le Parfum » ? Non ? Et bien visionnez-le et vous comprendrez pourquoi j'aime les rousses. Elles sont tellement belles, les cheveux semblables à des flammes, en contraste avec leur peau très clair et leurs yeux souvent verts ou bleus. Ah ! Le simple fait d'y penser me mettait l'eau à la bouche. Addison Rochester, une des mes amies, représentait mon idéal féminin. Ça oui ! À côté de cela, je suis également un grand fanatique des brunes. Les brunes aux yeux clairs. Comme Maria en somme ! Oui, cette femme est tout simplement magnifique, au-delà du sexy et aucun homme n'osera dire le contraire, à moins de prendre plaisir à mentir. Les blondes pourtant, ne m'ont jamais vraiment attiré, alors qu'elles représentent un grand fantasme chez la majorité des hommes. Mh... je n'irai pas non plus dire que je ne connais aucune belle blonde, au contraire, mais je préfère de loin les brunes et les rousses. Mais en somme, on s'en fiche, non ? Une femme n'est pas belle en fonction de sa couleur de cheveux. Bon, à moins qu'elle les ait rose bonbon, là, ça risquait de me poser un problème.

« On a un accord elle et moi. Le but est de coucher ensemble dans le plus d’endroits possibles. On essaye tout et partout. Alors le bar, ça ne tardera pas… » Je me sentais défaillir... il fallait que je propose à Maria de faire la même chose dans la mesure où c'est un de mes fantasmes. Les lieux insolites pour donner plus de piquant à la relation. Oui, Alcide avait beaucoup de chance. Il m'expliqua par la suite qu'elle avait des copines tout aussi branchées par le sexe. Je me cognais doucement la tête contre la table. « Tu penses que Maria m'en voudra si je lui demandais si je peux faire la connaissance d'une des copines de cette rousse ? » Je tournais la tête vers lui, légèrement amusé. Bien évidemment qu'elle m'en voudrait. De toute façon, je serais incapable de faire quoi que ce soit, même en le voulant. Mon côté fidèle, je présume. Puis je me redressais et observais mon ami. « Ah au fait ! Pense à fermer à clef la porte de ta chambre quand tu t'enverras en l'air avec une femme. Ambre est entrée dans la notre alors que Maria et moi faisions l'amour. Et... elle a été choquée de voir sa mère en train de... ''faire du cheval'' sur son père. » Je fronçais les sourcils. Quel moment gênant. J'avais encore l'image de la fillette d'à peine cinq ans, les yeux écarquillés, immobile face à ce qu'elle voyait. Plus jamais je ne voudrai revivre ça...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Help me if you can, I'm feeling down [Edward] Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas

Help me if you can, I'm feeling down [Edward]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant

Sujets similaires

-
» I Gotta feeling ! PV Ed
» It's a new day, it's a new life for me... And I'm feeling good. [Dementia]
» Love is an uncontrollable feeling {Alyana}
» • i woke up feeling heavy hearted.. [gab']
» CHAZALEE : C'est juste une question de feeling

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-