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Help me if you can, I'm feeling down [Edward]

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MessageSujet: Re: Help me if you can, I'm feeling down [Edward] Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 3 EmptyDim 17 Juil - 20:32

    Outre le lien relativement fort qui existait entre Alcide et Edward, il fallait savoir que les deux hommes partageaient quelques points de vue suffisamment semblables pour que la sympathie s’étale même lorsqu’ils parlaient de certaines personnes. Ainsi, alors que van Stexhe avait tenté de taquiner son ami à propos de la directrice adjointe de l’université, O’Malley avait levé les yeux au ciel, sachant très bien que le professeur de psychologie n’était pas encore assez salaud pour se taper la femme d’un excellent ami. Et puis Edward en ajouta une couche, énumérant toutes les personnes de leur entourage professionnel avec lesquelles Maria s’engueulait assez régulièrement. Après quoi, l’Irlandais laissa tomber sa tête sur la table, comme quelqu’un qui aurait été décapité, avant de prendre de nouveau la parole, citant cette fois la personne d’Andrew Holden… un type qu’Alcide était loin de porter dans son cœur, celui-là, c’était le moins qu’on puisse dire, et compte tenu du contexte, le Belge ne put s’empêcher de rire en entendant les propos de son frère de bière.

    "Ben mon pauvre vieux… Moi qui pensais que tu avais plutôt bon goût, tu me déçois… Alcide fit une courte pause, prenant l’air véritablement déçu qui collait le mieux à la situation, puis il continua : "Tu m’avais déjà dit que tu avais eu une aventure avec un mec, mais j’aurais jamais pensé à Holden !"

    Eurk. Rien que d’y penser, van Stexhe sentait son pénis se rétracter, comme s’il préférait essayer de disparaître plutôt qu’avoir à subir quoi que ce soit avec ce bête type.
    L’organe de l’homme préférait – et Alcide aussi, cela allait de soi – penser à la belle Fraisinette, à sa peau sucrée, à sa chevelure parfumée et flamboyante, à ses seins qui éveillaient toujours en lui l’envie de mordre la vie à pleines dents… C’était une beauté particulière, subtile et envoûtante, le genre qui vous prend dans ses filets et qui ne vous lâche plus… pour votre plus grand plaisir, d’ailleurs.
    Van Stexhe n’avait pas de préférence pour une couleur de cheveux, chez les femmes. Tant qu’il ne s’agissait pas d’une vieille femme chenue, à vrai dire, chacune avait sa chance, en quelque sorte. Lui, pour coucher avec une femme, il voulait juste qu’elle ait ce qu’il fallait, là où il fallait. Ses préférences allaient vers les jeunes femmes, parce qu’elles étaient souples, parce que leurs formes étaient fermes et bien galbées, parce que leurs poitrines n’étaient pas alourdies par les années et que, généralement, elles restaient relativement naturelles. Il n’aimait pas trop l’idée de la chirurgie esthétique, trouvant que la nature avait doté chaque personne de suffisamment d’atouts pour aimer et être aimée, ne fût-ce qu’une nuit. Et il n’aimait pas non plus les filles qui se maquillaient à l’excès, vous savez, celles qui ont l’air d’avoir étalé tous leurs pots de maquillage par terre et qui se seraient roulées dedans. Non, il aimait le naturel.
    Or, Lexie était une rousse naturelle. Cela se voyait à sa peau, pâle et à l’air fragile… et puis, elle savait se mettre en valeur sans avoir besoin d’abuser de ces artifices qui dénaturaient les femmes. C’était peut-être ça aussi qui lui plaisait tant chez elle…

    Parlant de cette maîtresse récurrente, van Stexhe rigola à nouveau lorsque son ami irlandais évoqua la possibilité de demander à Maria l’autorisation de rencontrer les copines coquines de Lexie.
    "Hey, tu ne partages pas Maria, je ne vais pas partager mes trouvailles !"

    Alcide n’avait jamais vu Edward laisser tomber sa tête de pseudo- décapité sur la table aussi souvent que ce jour-là. Quoi, c’était tellement incroyable que le professeur de psycho puisse se taper des nanas pareilles ? "T’as déjà couché avec une femme sur un trampoline ?" Avec un sourire en coin, l’homme repensait à toutes les possibilités qu’ils avaient évoquées, Lex’ et lui, et la salle de sport de Berkeley n’était pas en reste sur la liste…

    Et puis, comme s’il voulait ramener la conversation à quelque chose de moins frustrant pour lui – si tant est qu’il fût un tantinet frustré, ce dont Alcide doutait plus qu’un peu –, Edward apporta à son ami un conseil très pratique pour les moments intimes que le Belge passerait avec l’une ou l’autre femme lorsque son filleul aurait fait irruption dans sa vie. Fermer la porte de la chambre à clef…


    "Pas con… je me souviens qu’une fois ma sœur était venue m’appeler au secours parce que mon père écrasait ma mère…" Alcide rigola une fois de plus. Il avait encore parfaitement en mémoire le visage affolé de Gwendoline et les grands gestes apeurés qu’elle avait faits. Lui, en bon grand frère, il lui avait conseillé d’aller se recoucher et d’attendre un peu avant de retourner voir les parents. Al n’avait que dix ans, à l’époque, mais du haut de ses huit ans, Gwendo avait vraiment eu la frousse. "Tiens, comment vous vous êtes débrouillés pour expliquer à Ambre, après coup, de quoi il s’agissait ?" Oui parce qu’un gosse qui découvre ses parents dans ce genre de situation est forcément amené à se poser des questions. Et là, il faut trouver les bons mots pour expliquer de quoi il s’agissait… Pas toujours évident. Au fond de lui, Alcide espérait ne jamais être confronté à un moment pareil avec Elyott, mais tout était possible et mieux valait prévenir que guérir. Or, là, Edward O’Malley, même s’il avait quinze ans de moins que van Stexhe, constituait un atout formidable dans l’affaire. Il s’y connaissait en gamins et ça faisait de lui le meilleur professeur potentiel pour Alcide.

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MessageSujet: Re: Help me if you can, I'm feeling down [Edward] Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 3 EmptyMer 27 Juil - 22:28

Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 3 N56eiv Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 3 1zvr0k4




« Tu m’avais déjà dit que tu avais eu une aventure avec un mec, mais j’aurais jamais pensé à Holden ! » Ah ! Le nombre de confessions que l'on peut avoir lorsque l'on est ivre. Et mon aventure homosexuelle en faisait partie. Il y a un peu plus d'an un, j'ai couché avec un de mes étudiants dans un amphithéâtre. À cette époque, j'étais seul, et il n'y avait que les femmes rencontrées un peu plus tôt qui rentraient dans mon lit. Oui, à ce moment là, Maria et moi n'étions encore ''que'' meilleurs amis. Puis il y avait eu Kienan. Un jeune homme qui m'avait toujours attiré de par son physique et sa personnalité. Je ne suis pas homosexuel, ni même bi. À mes yeux, pour être bisexuel, il faudrait que je ressente de l'attirance pour plusieurs hommes. Or, ce n'est pas le cas. Kienan avait été l'unique qui avait réussi à faire naître en moi un désir encore inconnu. Et nous avions succombé à la tentation à la fin d'un cours, dans un amphithéâtre. Et à mon souvenir, ça m'avait autant troublé que fait prendre mon pied. C'est totalement différent avec une femme. Ce n'est même pas comparable en fait. J'aurai très bien pu recommencé avec un autre homme, mais le fait est qu'aucun ne m'intéressait à part cet étudiant. Et malgré le plaisir que j'ai pu ressentir, il n'en reste pas moins que je préfère la gente féminine et leurs corps. Bref. J'avais finalement avoué ma petite aventure à Alcide qui rapidement, avait montré à certain dégoût accompagné d'une petite réticence quant à un quelconque contact physique. Il avait fallu que je lui fasse comprendre que je n'étais absolument pas gay et que si ça avait été le cas, cela n'aurait absolument pas voulu dire que je l'aurai violé. Ayant eu un grand frère homosexuel, j'avais grandi avec cette idée là. En fait, j'ai toujours pensé que les hommes qui fuyaient les gays comme la peste noire, avaient quelque chose à avouer. De quoi ont-ils peur sinon ? De changer de bord d'un simple claquement de doigts ? Un homme sûr de son orientation sexuelle ne ressentira pas une quelconque peur envers une personne qui n'a pas la même que lui. Pourquoi pas un peu de dégoût, ça, ça serait un peu plus compréhensible.

Depuis, je m'amuse avec Alcide en lui faisant croire que je pourrai ressentir quelque chose pour lui. Bien évidemment, c'est totalement faux, mais le simple fait de le voir flipper comme une fillette devant une araignée m'amusait beaucoup trop. « Et bien on ne peut pas avoir qui on veut. Je t'aurai préféré toi, plutôt que lui. » J'accompagnais cela avec un petit clin d'œil, avant de rire de bon cœur. Qu'est-ce que je peux aimer me jouer de lui ! Mais non voyons. Les femmes m'attirent beaucoup plus. Maria m'attire beaucoup plus. Une certaine différence d'âge se présente entre nous. Malgré ses quarante-quatre ans, la brunette est encore magnifique. Le fait de prendre des années lui va excessivement bien. Les quelques rides au coin de ses yeux lorsqu'elle sourit me fait chavirer. Et son corps... bon Dieu, elle a le corps d'une jeune femme de vingt ans ! Personne n'osera me contredire. Maria est une très belle femme, séduisante et désirable. Et je savais que si elle n'avait pas été ma fiancée, et si elle s'entendait un peu mieux avec Alcide, ce dernier aurait déjà tenté au moins une fois de l'attirer de son lit. Il n'y avait qu'à juger de sa dernière parole.

Puis le fameux : « T’as déjà couché avec une femme sur un trampoline ? » Je redressais la tête et observais Alcide avec mes grands yeux bleus écarquillés. Il déconnait là ? Parce qu'il avait fait l'amour avec une femme sur un trampoline ? J'étais en train de me demander si cette table – sur laquelle je venais de laisser tomber ma tête – avait également eu un contact rapproché avec les bijoux de famille de Van Stexhe. Je ferai attention à tout ce que je touche à l'avenir... « Tu déconnes ? C'est un truc à se détruire le manche ça ! » Quel cinglé...

Et nous en arrivâmes à la fameuse discussion où Ambre nous avait surpris, Maria et moi, en train de faire l'amour. Un moment fort horrible que je ne souhaite à personne de vivre. « Tiens, comment vous vous êtes débrouillés pour expliquer à Ambre, après coup, de quoi il s’agissait ? » Je tournais la tête vers Alcide avec un air quelque peu désemparé. « Elle a été choqué tu penses... Maria a tenté de lui faire comprendre que papa et maman s'aiment beaucoup, donc ils se font des.. ''câlins''. Elle n'a pas voulu en savoir plus, pour te dire... » J'avalais difficilement ma salive. « Je me souviens quand j'étais petit. À cause de mes problèmes de santé, ma mère était toujours aux petits soins avec moi. Quand quelque chose n'allait pas, elle accourait. Et un soir, je suis arrivé à la porte de la chambre de mes parents et j'ai frappé en expliquant que j'avais très mal à la tête. À ce moment là, ma mère à répondu un « Démerde toi tout seul ! » qui m'a rapidement fait comprendre la chose... » Je levais les yeux au plafond en soupirant. « Et trente minutes plus tard, elle est venue me voir. » Je ressentis un frisson parcourir mon échine. « Beurk ! »
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MessageSujet: Re: Help me if you can, I'm feeling down [Edward] Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 3 EmptyJeu 4 Aoû - 18:17

    Parler d’homosexualité n’avait jamais dérangé Alcide. Sauf peut-être quand il était ivre et qu’il commençait à virer paranoïaque chaque fois que quelqu’un lui frôlait le cul. Ainsi, il n’était pas rare qu’Edward le charrie avec cette attitude grotesque du Belge le soir où son collègue et néanmoins ami lui avait avoué qu’il avait eu une aventure, purement sexuelle, avec un autre homme. En soi, ça n’avait rien d’extraordinaire, O’Malley n’était pas tout à fait de la même génération que van Stexhe et ces sujets-là étaient bien moins tabous à l’heure actuelle. Mais Alcide, lui, avait reçu l’éducation très rigoureuse et stricte des pères jésuites… et pour ces profs en soutane, le sexe, c’était le diable. Alors le sexe avec un autre homme, il ne fallait même pas y penser. Mais même sans cela, en réalité, Alcide n’y avait jamais vraiment pensé. Il aimait trop les femmes pour se sentir ne fût-ce qu’attiré par un mec. Et même ivre mort, il ne lui était jamais arrivé de faire plus que de mettre une main au cul ou rouler une pelle à un autre gars… généralement, c’était pour des paris, d’ailleurs. Sauf la dernière fois… Alcide ne savait plus trop comment ils en étaient arrivés là, mais Edward l’avait embrassé.
    Bah, maintenant, l’homme en rigolait. Ed avait parlé du côté pulsionnel et irrémédiable de l’attirance subite qu’il avait ressentie pour le mec qu’il s’était tapé et Alcide s’était satisfait de cette explication sur le moment, mais il gardait toujours ses fesses à l’abri, juste au cas où, quand il était avec l’Irlandais. Mieux vaut prévenir que guérir, dit-on. Alors le Belge appliquait l’adage. D’ailleurs, à la remarque de son pote, van Stexhe tiqua quelques instants, bloquant complètement sur cette révélation… heureusement qu’elle fut suivie d’un clin d’œil et d’un éclat de rire, sinon, Al aurait sans doute foncé dans sa chambre enfiler cinq boxers et trois caleçons, histoire de bien protéger ses arrières…


    "Putain, arrête de déconner avec ça…" Sur le coup, il hésita à justifier ça ou à répliquer en parlant de Maria. Mais il préféra la première option, ce qui les mettrait tous les deux sur un pied d’égalité. "Je te l’ai jamais dit, mais j’ai la trouille qu’on m’encule. Une femme a essayé, avec un gode-ceinture, il y a de cela des années… j’ai détalé comme un lapin pour m’enfuir, à poil dans la rue… et je m’en suis jamais remis."

    Pourtant dans les faits, il ne s’était rien passé. Oui, elle avait essayé, mais elle n’y était pas parvenue. Alcide n’avait jamais revu cette fille et il n’avait jamais cherché à récupérer ses vêtements lui-même. Il avait vingt-trois ans, à l’époque, et sur le campus, en période de baptême, il n’était pas rare de voir courir des mecs à poil dans les rues, passé une certaine heure. Alors voilà, le traumatisme était resté et s’il aimait pratiquer activement la sodomie avec des femmes – il avait même une préférence pour les femmes n’ayant jamais testé cela auparavant –, il avait une peur bleue pour son propre anus.

    Les confidences du genre, ça allait toujours un peu mieux avec un peu d’alcool dans le sang. Et Edward était l’une des rares personnes à qui Alcide parlait de lui en révélant des passages obscurs de son existence. L’Irlandais n’en avait peut-être pas conscience, mais c’était bel et bien le cas.

    D’ailleurs, c’était la première personne à qui il parlait de Lexie. Enfin, pour être plus précis, c’était la première personne à qui il parlait de cette belle aventure sexuelle entre une certaine rouquine et lui. Alors, entre les sous-entendus et les révélations faites à demi-mots, Alcide ne put que sourire à la remarque de son ami au sujet du trampoline.


    "Pas si tu vises bien. La toile décuple les mouvements, ça secoue plus que sur n’importe quoi, mais c’est le pied total ! La fille à quatre pattes au milieu, tu la prends par derrière, tu ne bouges plus une fois que tu es bien dedans… et c’est elle qui donne le rythme. Mais le rythme est vachement accentué… T’imagines même pas les sensations…"

    L’homme aimait bien essayer de nouveaux supports… et celui-là n’était pas le moindre ! Peut-être que ça allait donner envie à Edward d’essayer ça avec Maria, qui sait…

    Mais l’heure était aux questions des gosses face à l’acte d’union sexuelle. Van Stexhe se demandait un peu s’il n’était pas possible d’échapper à une telle épreuve… mais de ce qu’il savait, cela était quasiment inévitable.
    Ce qu’Edward conta n’était pas de l’ordre de la fiction, cela se sentait tout de suite. Alcide avait lui-même quelques souvenirs du même genre, mais à voir la tête d’O’Malley, il était possible que ces choses-là traumatisent les gamins si on ne leur expliquait pas comme il le fallait.


    "Maria a sans doute eu raison de répondre comme ça… mais si je fais pareil, ce serait mentir à Elyott. Je vais chercher des théories sur le sujet. Si ça se trouve, il y a des solutions simples auxquelles on ne pense tout simplement pas !"

842 mots
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MessageSujet: Re: Help me if you can, I'm feeling down [Edward] Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 3 EmptyMar 23 Aoû - 16:37

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« Je te l’ai jamais dit, mais j’ai la trouille qu’on m’encule. Une femme a essayé, avec un gode-ceinture, il y a de cela des années… j’ai détalé comme un lapin pour m’enfuir, à poil dans la rue… et je m’en suis jamais remis. » Parfois, je ne peux m'empêcher de me dire qu'à force de coucher partout et avec n'importe qui, Alcide se retrouve avec un tas d'anecdotes aussi loufoques les unes que les autres, parfois même un peu glauques. Mais apparemment, ça ne le choque pas au point d'arrêter ses escapades nocturnes. Ainsi, quand il m'expliqua son petit ''soucis'' avec l'une de ses conquêtes, je ne pus m'empêcher de rire franchement, à gorge déployée. Il n'y avait qu'à lui que ce genre de choses pouvait arriver. À qui d'autre sincèrement ? Il n'y a que Van Stexhe pour se mettre dans de mauvais draps – sans mauvais jeu de mots.

Avec Alcide, les conversations étaient axées cul une bonne partie du temps. Nous nous racontions des anecdotes parfois bien drôles, où même certaines expériences que nous avions vécu. Notre première fois par exemple. Ainsi, il est au courant que celle qui m'a fait perdre ma virginité n'était autre que ma professeur d'anglais au lycée. Une jeune femme d'une trentaine d'années, très charmante et avec qui j'avais énormément sympathisé, laissant notre relation à la base professionnelle, passer par le stade amical pour finir avec des rôles d'amants. Il sait également que ma première fois a été un véritable désastre, jusqu'à ce que je comprenne que faire l'amour à une femme n'est pas un don inné et que ça s'acquiert avec le temps et l'expérience. Oui... mais en attendant, je n'ai pas retouché une femme avant mes dix-neuf ans. Heureusement, maintenant, tout se passe très bien de ce côté là, même si je garde un assez mauvais souvenir de ma toute première fois, aussi superbe fut cette enseignante.

Et parfois la discussion était vouée au sérieux, ou presque. Car après un moment à plaisanter et à tenter de se divertir pour oublier les soucis, il fallut se reconcentrer sur ce qui m'avait mené ici. Le fait qu'Alcide allait avoir bientôt à sa charge un jeune enfant. Et j'avais pas mal de tests à lui faire passer. Et comme je fais les choses bien, je notais sur une feuille toutes les étapes par lesquels il devait passer. 1/ Savoir rester autoritaire : je l'avais mené dans un magasin et avais exigé un jouet. Mais c'était sans compter sur le fait que je ne me sois pas gêné pour lui faire une scène digne d'un enfant de cinq ans. 2/ Savoir garder son sang froid et contrôler la situation : Préparer à manger, tout en préparant le sac d'école du gosse, lui faire prendre un bain et s'assurer qu'il a bien fait ses devoirs. 3/ Rester calme et disponible : Réveiller Alcide au milieu de la nuit sous prétexte que je faisais un cauchemar et que j'avais besoin d'en discuter avec lui. Oui, je lui ai fait passer plein de tests. Je me suis même d'ailleurs plu à jouer le rôle d'un petit garçon. Et quand je l'ai jugé prêt, je lui ai lancé : « Tu m'as l'air prêt. Voilà le bilan final. Tu vas t'occuper de mes mômes toute la journée. » Ainsi, j'ai laissé débarqué chez lui Seth, gamin hyperactif de huit ans ; Jade, gamine qui aime toucher à tout, du même âge ; et Ambre, cinq ans, fillette qui demande beaucoup d'attention. S'il arrivait à ne pas se tirer une balle avant la fin de la journée, il serait fin prêt à devenir le tuteur d'un jeune garçon.

T.H.E E.N.D
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MessageSujet: Re: Help me if you can, I'm feeling down [Edward] Help me if you can, I'm feeling down [Edward] - Page 3 EmptyJeu 15 Sep - 22:13

corbeille, rp terminé.
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