the great escape
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• i woke up feeling heavy hearted.. [gab']

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MessageSujet: • i woke up feeling heavy hearted.. [gab'] • i woke up feeling heavy hearted.. [gab'] EmptyLun 24 Oct - 16:38






It was in the darkest of my days.. When you took my sorrow and you took my pain and barried them away, you barried them away. I wish i could lay down beside you. When the day is done and wake up to your face against the morning sun.But like everything I've ever known, you'll disappear one day gabriel and perdita



L'été avait touché à sa fin. Je dois avouer que l'automne avait gagné de la place et pourtant un seul souvenir demeurait en ma mémoire, cette journée à Rome avec cet homme. Compliqué à s'avouer et pourtant, je m'y étais attachée. Gabriel était un garçon qui ressortait de la masse, de part son physique mais aussi de ce qu'il cache. Au fil des mois, notre relation n'avait fait que d'aller vers le bon, l'amélioration. Enfin, nous n'avions plus cette relation tactile au point de ne même pas prendre le temps de se parler. Au début, cela nous semblait bien. Il n'y avait aucune attache, aucun sentiment donc aucun risque de se retrouver blessé. Il sortait d'une relation assez tumultueuse avec Constance et moi, je cachais comme je le pouvais mon vécu à New York. Comme si nos chemins se retrouvaient plutôt bien, dans la solitude et la douleur, on partageait ces simples moments de plaisir. On oubliait le reste juste un moment et cela nous arrangeait plutôt bien. Il n'y a vient d'autre que des gestes si je puisse dire. Nous ne parlions pas, nous n’échangions pas nos émotions. Il ne restait pas pour dormir et je m'en allais à l'aurore. Un train train auquel, je dois l'avouer, je m'y étais habituée. Alors quand ce soir là, je l'avais vu dans un second état, accompagné de cette meilleure amie qui devait être une poudre assez solide. Je ne m'étais même pas rendue compte dans quel état, il était réellement. Notre relation avait des barrières que je n'avais jamais franchi jusqu'à ce soir là. Dans ce regard, je me retrouvais il y a quelques années d'ici, je me voyais en lui, ce sachet à la main juste le temps d'une soirée avec juste comme besoin, oublier. Je ne sais vous expliquer ce qui m'a poussé à ne pas retroussé chemin, à ne pas replier tout et le laisser en plan. J'avais franchi cette barrière qu'on s'était promis ne pas passer. Comme plus fort que moi, j'avais cette impression qu'il avait besoin de quelqu'un pour l'écouter, pour lui rendre la réalité. Même si les mots blessent, il faut parfois se rendre à l'évidence. Celle à qui il était prêt à tout donner à l'époque, en a choisi un autre. Il ne pouvait pas soir après soir prendre cette substance illicite et faire comme si ça allait mieux. Car le lendemain, quand il ouvrira les yeux, il se rendra compte que rien n'a changé, elle n'est pas revenue et tout ce qu'il s'est payé c'est un sacré mal de crâne. Je ne l'avais pas laissé.. Ce soir reste gravé comme hier. Je l'avais ramené chez moi, nous avions discuté et mangé de la glace en réalité plus comme deux amis que deux amants. C'était étrange, complétement nouveau et pour la première en se retrouvant dans le même lit, nous ne sommes pas passé à l'acte. Alors lorsque nous nous sommes retrouvés à Rome par le plus grand des hasards, j'étais surprise et à la fois contente. Une journée sans chichis et avec rien qui puisse nous déranger. Loin de Berkeley et pourtant si proche l'un de l'autre, j'en étais même étonnée. Sans y prendre garder, sans faire attendre et dans le plus grand des silences, j'attachais une importance à Gabriel. Je me demandais comment cela pouvait se produire, j'avais fais plusieurs fois l'erreur et pourtant je prenais le risque d'y remettre les pieds. Rien qu'à voir la relation du début d'année avec Julian ou la complication que j'avais connu avec Shawn, j'avais déjà donné. A croire que les hommes qui m'entouraient finiraient chaque fois par me décevoir. Sauf que là, je n'avais envie de rien d'autre que de retrouver Gabriel, comme si on était à Rome, comme si je tenais à lui dans le plus grand des secrets.

Cela faisait plusieurs semaines, environ trois, je pense que nos chemins ne s'étaient plus croisé. Pour pas changer, il n'avait pas donné signe de vie. Rien à signaler. Alors je me disais que tout pouvait rouler et qu'il n'avait pas besoin de moi. Me voilà dans les tourments de mes pensées, perdue entre avancer ou reculer. Je ne sais plus où réellement aller, ni quoi m'imaginer. Après tout, Gabriel n'était pas obligé de partager la même onde que la mienne. Il me voyait simplement comme une amie si ça se trouvait. Je me tournais déjà un scénario en tête, alors qu'il n'y avait pas de quoi faire.. Je devais être l'actrice principal de mon film et même la seule actrice du film. A cet pensée, je me sentais complétement seule. Mon réveil se mit à retentir dans la chambre si fort, que je le balançais de l'autre côté de la pièce. Depuis le temps, il en avait pris des coups celui - là. Des sacrés coups, au point même qu'il lui manque quelques vises et que la vitre de l'horloge est fissurée à plusieurs endroits. Je frottais mes yeux et balançais ma couverture de moitié contre le sol. Je devais reprendre mes bonnes habitudes et me rendre en cours même si ce n'était pas la chose que je préférais au monde. Je me donnais le début d'année pour me montrer être une élève exemplaire et comme ça, dès le retour du soleil, je pourrais prendre quelques jours de congé. Le bon temps, c'est ce qui allait me manquer. Même si par rapport à New York, je n'avais pas à me plaindre ici. Je dois avouer avoir vite pris goût aux températures de la côte ouest. Ce n'est pas faute d'avoir essayé de garder mon style vestimentaire mais j'ai vite rangé les jeans pour me retrouver plus féminine en robe ou en jupe, de quoi faire plaisir à la gente masculine et ainsi me sentir plus à l'aise. Affirmant cette jolie silhouette, je me demandais ce que j'allais faire si un jour, je rentrais à la maison. Enfin l'idée n'était qu'évoquée car j'avais vite trouvé mes repères ici, à l'université avec un nouveau cercle d'amis. Même si je n'en ai pas un million, je m'y suis très bien faite. Je sais sur qui compter, sur qui me reposer sans qu'il y ait un jugement apriori. Faisant un arrêt par la salle de bain, je m'apprêtais et choisissais cette jolie robe qui rappelait l'été mais prévenait l'automne. Elle portait toujours son étiquette et j'allais l'inauguré pour la journée. J'avais une petite journée qui se présentait devant moi. Surtout avec le soleil qui pointait le bout de son nez pour la journée, je comptais en profiter et ne pas me barricader dans la bibliothèque ou quoi que soit d'autres.

Fermant la porte derrière, les écouteurs dans les oreilles, j'avançais pas à pas vers l'université. Pour une fois, laissant ma voiture sur sa place de parking, j'avais fais le choix de marcher. J'avais en plus de l'avance sur mes deux premières heures de droit intensives de la journée. Retrouvant mon casier et mes souvenirs, je saluais Nivéane qui passait par là accompagnée de Matthys. C'est dingue comme l'année passée s'était déroulé de façon assez précipitée. Aujourd'hui, j'étais devenu présidente des rouges. Plus que honorée, j'essayerais de faire de mon mieux pour ne pas les décevoir, pour être simplement à la hauteur. La voix d'Adèle raisonnait dans mes oreilles quand une silhouette qui m'était familière franchit le couloir dans lequel je me trouvais. Gabriel avait pris des couleurs même si cela devait déjà faire quelques jours qu'il était rentré vu que les cours avaient repris, il y a deux semaines et demi. Il avait toujours autant de charme et de classe. Cet epsilon avait de quoi rivaliser avec les plus gars de l'université. Je me demandais même comment il faisait pour choisir ses proies, celle avec qui il allait passé un moment ou celle qu'il allait mettre dans son lit. Vous me direz que tout ceci est personnel et que ça doit faire partie de ces plus grands mystères. Cependant, je dois avouer que voir toutes ses filles lui tourner autour, ça me gave parfois. J'ai envie qu'elles le laissent respirée ou simplement qu'elles me laissent un peu plus de place à ces côtés. A cet instant où la musique prit fin et qu'il s'approchait encore plus de moi. Je coupais mon ipod et le rangeais dans mon sac. Restant figée, j'essayais de faire comme si je ne l'avais pas vu.. Comme si c'était un pur hasard, en même temps quand on fréquente la même université, je pense que nos chemins tôt au tard finissent par se recroiser. Il semblait en parfaite forme. Tout en refermant mon casier, je remarquais que simplement quelques mètres nous séparaient et je l'interpelais.. « Qui voilà donc, moi qui me faisait à l'idée que Rome avait eu raison de toi et que tu étais resté là - bas.. » laissant claquer la porte de mon casier, histoire de marquer son attention. D'un côté, peut être que je faisais ne erreur. S'il n'avait pas pris de mes nouvelles, il y avait peut être une raison à tout ça.. Puis bon, c'était trop tard, ma phrase était sortie et je n'avais plus qu'à l'assumer même si au fond de moi, je cherchais un trou de souris pour pouvoir m'y cacher. Tout en attendant la moindre réponse, je saluais Nate. Un iota avait qui j'avais retrouvé une certaine affinité pendant le premier mois d'été où nous nous étions retrouvé cloitré dans la confrérie juste par notre volonté.
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MessageSujet: Re: • i woke up feeling heavy hearted.. [gab'] • i woke up feeling heavy hearted.. [gab'] EmptyMer 9 Nov - 22:16



You give the strength to me, a strength I never had. I was a mess you see, i'd lost the plot so bad, you dragged me up and out, out of the darkest place, there's not a single doubt when I can see your face.
Le pire, c’est que rien ne s’est passé. Rien. Alors je m’étais retrouvé comme un con à être le seul à savoir que j’en étais un joli. Pendant tout l’été, je m’étais cru Harry Potter à l’aube de son combat avec Lord Voldemort, sachant qu’il n’avait pas d’autres choix que d’aller au devant de la mort. Sauf qu’ici, pas de forêt interdite et encore moins de magie, seulement les bâtisses de Berkeley ayant été le cadre d’une sale période et en office de face de serpent sans nez, une séduisante française. Mais rien ne s’était passé. J’avais appréhendé un monde imaginaire qui s’était fissuré dès mon premier jour de rentrée, me laissant comprendre que j’étais le con qui avait bien emballé son mal-être pour partir en vacances afin de surveiller sa croissance alors que rien ne m’attendait à la rentrée. J’avais cru fuir cet été pour respirer en Europe, me remettre à jour pour affronter une année digne de ce nom, mais en réalité je m’étais étranglé volontiers. Quel con.
Les yeux ouverts dans l’obscurité, j’étais un tout autre genre de con à cet instant, celui de la catégorie ‘dormir ailleurs sans prévision’. Evidement, c’était une pratique vieille comme les femmes de la nuit, mais cela n’empêchait pas que je n’aimais guère ce que cela pouvait engendrer, à savoir ‘remettre ses fringues du soir d’avant pour aller en cours’. Soupirant, je finis par me lever, délogeant sans grand état de conscience la jeune femme qui m’avait servi d’hôte et me prenait faussement pour son teddybear perdu pour dénicher au moins une salle de bain. Certains préféraient s’éclipser dans le plus grand des silences, imitant des pas se voulant Arsène Lupin mais provenant plus des Totally Spies, néanmoins personnellement, j’en avais pas grand chose à faire. Il me semble clair que c’était une aventure sans lendemain, sans futur et je n’esquisserai qu’un vague « dommage » si la fille sans nom venait à avoir compris de travers. Dommage pour sa connerie. Ca n’existait plus les histoires amoureuses débutant sur une bonne nuit, même les films dédiés aux sex friends montraient un début de relation avant le premier coup d’envoi, relation évoluant après. Et n’ayant pas affronté maintes dangers pour trouver cette partenaire, il y avait peu de chances qu’elle ait l’occasion de bénéficier du conte de la Belle au Bois Dormant ou de Blanche-Neige où, en effet, les princes ne s’étaient pas posés de questions pour marier la première princesse leur passant sous le nez sans même connaître leur nom. Mais j’étais loin de vouloir coller à un conte de fée au plein milieu de San Francisco. Ce n’était pas dans mes habitudes et c’était d’ailleurs en respectant ces dernières que je ne faisais pas attention à la jeune femme que je commençais déjà à oublier. Même si en réalité, cela me rendait inconfortable. Stupidement inconfortable, dans le genre de sensations que je n’avais jamais ressenti avant. Comme si je pouvais être coupable. Coupable de quoi ? de rien. Mais j’étais légèrement torturé et d’une certaine manière, je savais pourquoi. Mais je savais surtout que ça n’avait aucun sens de penser à Perdita à cet instant précis. Après tout, depuis Rome, je n’avais pas eu de nouvelles. Je n’en avais surtout pas pris. A se laisser prendre par les fameux 3 jours à attendre instauré par Jesus lui-même, on finissait par savoir que 3 jours, c’était ce qu’il fallait pour oublier ou trouver que cela n’a plus aucun sens. Alors les 3 jours se changeaient vite en semaines m’amenant ici, dans des pièces inconnues à chercher une simple salle d’eau. Moment où ce qui me prenait le plus la tête était d’espérer que l’appartement n’avait pas un placard comme office de salle de bain, car à voir la taille de l’endroit... mais point positif, se retrouver était parfaitement aisé.
Une douche prise et les vêtements récupérés plus tard, je refermai la porte de l’appartement et il me sembla entendre une voix m’appelant, mais je n’y prêtai pas attention, déjà concentré sur ma montre et descendant les escaliers en espérant ne pas être trop éloigné de l’université. J’eus la bonne surprise de reconnaître les lieux une fois hors de l’immeuble et même d’apercevoir l’université au loin. Parfait. Mais ce ‘parfait’ en prit un coup lorsque je pus prendre mon troisième ‘con’ du jour. En effet, un mot était affiché sur la porte de l’auditoire, rappelant que le cours avait été annulé. Une annonce passée par mail dès 7h du matin mais que j’avais omis de vérifier. A se demander à quoi servait mon i-phone et par extension, mon cerveau. Soupirant, je me résolus à repartir sur mes pas, hésitant entre reprendre ma vieille habitude d’étudier à la bibliothèque ou de rentrer chez moi et revenir pour le prochain cours. Néanmoins, je ne pus m’attarder sur la question, mon regard ayant capté une silhouette plus que familière. Perdita. C’est naturellement que je me dirigeais vers elle lorsqu’elle s’occupa de son casier, me faisant m’arrêter. Je l’observai en haussant un sourcil. Qu’est-ce qu’elle fabriquait ? J’étais certain qu’elle m’avait vu mais la voilà en apnée dans son casier comme si elle cherchait une porte à l’intérieur ou comme si elle ne m’avait pas vu et avait fort à faire. Je clignai des yeux, n’appréciant pas l’idée d’avoir cru que Perdita m’avait vu, provoquant un retournement au niveau de l’estomac comme si j’appréhendais, comme si j’avais quelque chose à me reprocher. Faux. Vrai. Fait purement illogique. Je ne devais rien à Perdita et elle n’attendait rien de moi. Ou c’était moi qui attendais quelque chose, idée qui ne me plaisait pas plus que cela. Mais il fallait que je bouge et que je ne reste pas planté au milieu du couloir, mais j’hésitais. Ou du moins, je devais hésiter d’une quelconque manière car je n’arrivais pas réellement à reprendre le rythme d’un pied devant l’autre pour m’éloigner. Stupide. Alors que j’allais soupirer et m’éloigner, agacé par ces tiraillements qui me faisait honteusement penser à un film, mon portable vibra dans ma poche et sans réfléchir, m’engouffrant dans la facilité et la distraction, je le sortis pour apercevoir une simple alerte du New-York Times, un truc qui n’allait pas arrêter le monde de tourner, ni le faire aller mieux. Ou disons, cela n’avait pas d’impact sur le mien.
« Qui voilà donc, moi qui me faisait à l’idée que Rome avait eu raison de toi et que tu étais resté là-bas... »
C’est sûr que c’était plus chaleureux là-bas. J’haussai un sourcil interrogateur et la rejoignit, mettant un terme aux mètres nous séparant :
« Très bien merci et toi ? fis-je ironiquement comme si elle avait commencé la conversation poliment, à savoir en me saluant et en me demandant comme j’allais, mais je me repris, Comme tu vois, ce n’est pas le cas, répondis-je finalement à sa phrase avec un léger sourire détaché, Mais ça aurait pu, ajoutai-je sans grande attente, Tu es bien rentrée de ton côté ? demandai-je pour essayer de lancer la conversation, voir si elle se détendrait un peu, car elle semblait en colère. Ou c’était ce que m’avait soufflé son casier qui n’avait pu empêcher mon esprit d’imaginer la douleur que j’aurais ressenti si Perdita avait refermé la porte sur ma main. J’avais peut-être fait une erreur, mais en était-ce vraiment une ? Je fus arrêté dans mes réflexions en avisant parfaitement Perdita détourner sa colère ou du moins son état désagréable de moi le temps de saluer un garçon et ce, avec le sourire. A croire qu’elle s’était même détendue le temps de sa vision. Indépendamment de moi, je plissai les yeux, m’appuyant contre un casier inconnu pour détailler presque froidement Perdita. Elle esquissait une scène avant de faire sa belle devant un autre ? A quoi est-ce qu’elle jouait ? Et pourquoi est-ce que j’en serrais les dents ? Qui est-ce ? demandais-je sans la moindre gêne en jetant un regard dans le vide avant de revenir sur Perdita, Je devrais peut-être lui demander comment il fait pour avoir droit à une salutation, lançai-je, critiquant sa manière de m’accueillir. Ou peut-être j'agissais ainsi pour autre chose. Quelque chose de plus désagréable.
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MessageSujet: Re: • i woke up feeling heavy hearted.. [gab'] • i woke up feeling heavy hearted.. [gab'] EmptyMar 15 Nov - 19:11







Everything changes but beauty remains.Something so tender I can’t explain. Well I may be dreaming but ‘til I awake, can we make this dream last forever and I’ll cherish all the love that we share.. gabriel and perdita



Lorsque je le vie s'approcher, une dizaine d'images me revenaient à l'esprit. Si j'avais su qu'en allant à Rome, mon chemin croiserait le sien. Je ne l'aurais pas cru et pourtant j'en avais été surprise mais également comblée. Il semblait différent de l'université. C'était peut être mon imagination qui me jouait des failles, je n'en avais pas la moindre idée et pourtant j'avais apprécié. Tout ce que l'on avait pu partager ensemble, restait gravé comme un bon vieux souvenir car le retour à la vie universitaire avait repris de plus belle. Par conséquent, l'autre Gabriel allait revenir de plus belle et je n'ose imaginer toutes les filles qu'il va remettre dans son lit. Allez savoir pourquoi cette idée me torturait la mâchoire.. Je n'avais pas envie de l'imaginer avec une autre et encore moins partager un tel instant avec cette personne. Possessive ? Non pas vraiment, du moins ça ne me ressemble pas. J'essaye de m'attacher à peu de personnes car je sais quel en est le prix. J'avais déjà payé les frais de ces attachements qui nous prennent par les sentiments. Ces personnes qui font la différence là où la plus part ont échoué. On se dit d'une part que cette fois - ci ça pourrait être différente. Sauf qu'au final, ça reste le même et on se retrouve blessé par cette personne à qui on était prêt à tant donner. On veut que se soit différent, c'est en nous dans nos gênes. On aimerait toujours que cette fois - ci se soit la bonne et qu'on n'ait plus la possibilité de se retrouvé mis sur le côté. Simplement car nos sentiments n'étaient pas réciproques, n'étaient pas partagés. Je n'ai pas envie de me dire une fois de plus que je me suis trompée avec mes fausses idées. J'en attends souvent beaucoup plus que les autres. Certainement parce que j'ai été plusieurs fois mise sur le côté, perdue ceux que j'aimais ou simplement par expérience, on se dit qu'à partir d'un moment : ça suffit. Néanmoins, à Rome, j'avais eu une autre vision de notre relation. D'abord nous avions été ce que l'on peut appeler des sex firends, puis j'avais pris le titre d'amie sans complexité.. Et aujourd'hui, je me voyais à une autre place. J'étais touchée par cet homme par ce qu'il avait traversé et surtout du chemin qu'il avait du mener. Il me faisait penser à moi et c'est peut être aussi un plus qui me laissait croire que j'y étais totalement attaché. N'ayant eu aucune nouvelle de sa part à nos retours de l'Europe, je n'avais pas essayer à mon tour de m'avancer et de lui parler. Après tout qu'est ce qu'il allait penser.. Je courais après lui ? Il me tracassait de savoir si je lui avais manqué après cette superbe journée dans les ruelles de la plus belle capitales. Mais le cran m'a manqué et je ne peux que le constater. L'étiquette de la fille qui est accrochée, n'est pas la mienne et la fierté est peut être même tout ce qu'il me reste. Dans le couloir de l'entrée, je l'avais salué alors à ma manière et compris très vite qu'il détournait toujours la situation à sa façon pour sa faveur. Un homme reste un homme. Pourquoi espérer qu'il serait différent, la perle rare sur laquelle il faudrait se jeter ? Si c'était le cas, je pense que mon tour était passé vu le temps que j'avais attendu et qu'il fallait un coup du destin pour nous rassembler. « ça va. Je suis rentrée en un seul morceau comme tu peux le voir. » J'essayais de paraitre normale et non pas celle qui avait attendu des jours que monsieur se daigne de se lancer. Apparemment, il avait autre chose à faire, du moins plus intéressant que de prendre les nouvelles d'une amie. Pourquoi en entendant résonner dans ma tête, le mot amie, j'avais l'impression qu'il sonnait faux.. Qu'est ce qu'il m'arrivait ? Je le regardais mais sans vraiment avoir la force de garder mon regard tourné vers lui pendant plus de dix secondes. Je détournais le regard sans cesse comme pour me protéger de n'importe quelle faille. « ton retour s'est bien passé également ? Tu es rentré il y a longtemps ? » La question qui soulevait une réflexion. De cette manière, je pourrais savoir combien de jours, il avait passé à l'université sans avoir l'envie de m'appeler. J'étais une vraie " torturatrice " de ma propre personne.

Mais la suite de notre conversation allait m'étonner. Lorsque je saluais l'ami qui passait devant nous, je sentis son regard se poser sur moi. Comme observant ma façon de faire, je pensais qu'il allait sourire et me dire une vanne à deux francs. Au lieu de ça, j'eus droit à sa question. Qui est ce ? Sérieusement, il prenait ce ton avec moi.. Qu'est ce que je lui avais fais. C'est alors que la première réponse me fit penser à en jouer.. Le ton qu'il avait été utilisé, était surement le fruit de mon imagination mais je voulais m'en persuader. De cette manière, j'allais en détourner la réponse finale. « un iota, un ami particulier. » D'accord, je tournais un peu la chose à ma façon. Car cette relation datait plutôt du passé. Nate et moi étions devenus très vite inséparables au premier regard. Avec le temps, cela avait évolué. Il m'avait proposé de sortir avec lui et j'avais refusé pour préserver notre amitié. Sauf que dans tous les cas, j'avais tout perdu. Depuis ce mois de juillet, on avait pris un peu le temps de discuter et personnellement, j'en étais rassurée. Je ne voyais pas pourquoi je devrais l'ignorer car Gabriel occupe toutes mes pensées. « Je devrais peut-être lui demander comment il fait pour avoir droit à une salutation » Bingo. Il avait trouvé mon comportement plutôt étrange. Je pense qu'on n'était pas du tout sur la même longueur d'onde cette fois - ci, chose qui nous changeait en effet. Je me posais alors contre mon casier, juste à côté de lui. Restant un instant silencieuse, j'essayais de trouver la réponse qui vaudrait un million mais surtout celle dont il n'aurait pas la possibilité de réfuter. Les femmes aiment avoir le dernier mot et je pense c'est une vieille habitude qu'on aimerait garder jusqu'au bout. Gabriel était troublant aujourd'hui, peut être même plus que les autres jours. Je ne savais pas s'il jouait un rôle où s'il était fidèle à lui - même pour changer. Cependant, je ne pouvais pas m'empêcher de me demander pourquoi il ne m'avait pas appelé.. Je ne l'avais pas fais non plus et je dois avouer que je ne montrais pas l'exemple. Sauf que j'aurais espéré qu'il le fasse de lui - même, j'en ai peut être trop attendu avec ce qu'on avait vécu à Rome. Je m'étais imaginé bien trop de choses, je pense. « Lui, il essaye de savoir comment je vais qu'importe qui fera le premier pas. Il ne craint pas de m'envoyer un message ou de m'appeler quand je lui traverse l’esprit. » Il pourrait le prendre comme un pic que je lui fais particulièrement même si je ne pense pas qu'il puisse faire le rapprochement. Après tout, je ne suis que Perdita, une amie qui a su être là quand il en avait besoin et qui a promis de toujours l'être.. Mon dieu que c'est étrange, tout d'un coup. J'ai envie de partir, de me cacher et ça ne me ressemble pas. Je suis du genre à affronter ce que je dis et ce que je fais. Il se pourrait pourtant que la situation me touche plus que je ne pourrais le laisser croire, le laisser voir.
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MessageSujet: Re: • i woke up feeling heavy hearted.. [gab'] • i woke up feeling heavy hearted.. [gab'] EmptyLun 28 Nov - 16:31

Vraisemblablement, les vacances étaient définitivement terminées, classées, loin. Il en était de même pour l’ambiance légère entre Perdita et moi visiblement, à la voir, droite, tendue et sèche. Son image souriante assise sur le bord de la fontaine de Trevi prenait soudainement un coup de vieux tandis que j’essayais de comprendre d’où venait ce revirement de situation. Ce serait mentir que de dire que je n’avais aucune idée, mais elle me semblait guère plausible, trop exagérée. Peut-être que la Iota était simplement dans un mauvais jour et qu’elle ne faisait pas de quartier. Mais sa phrase sur Rome me soufflait que ce n’était pas que ça, que je pouvais l'avoir mérité. Cette idée ne me ravissait pas.
« Ca va. Je suis rentrée en un seul morceau comme tu peux le voir. »
Elle ne se déridait pas d’un pli. J’avais la mauvaise impression de devoir prendre ça comme le fait que je ne m’étais pas informée sur son retour ou plutôt je le prenais tel quel mais je ne le devais pas. Mais cela semblait légèrement flagrant. Néanmoins, sa réponse était aussi un moyen de répondre moins traditionnel que le ‘ça va’, plus original que ‘je suis bien rentrée, merci’. Mais en effet, Perdita semblait bien physiquement et son esprit bien présent vu son humeur. En bref, elle était bien en un seul morceau, rien ne laissait penser qu’elle avait une incapacité depuis la dernière fois qu’on s’était vu. Mise à part le sourire. Et le contact visuel. Etant une personne appréciant parler les yeux dans les yeux, j’avais remarqué que son regard ne tenait pas en place, ce qui n’était pas rassurant. Je ne sus pas quoi répondre à sa phrase et elle me dépassa pour enchaîner :
« Ton retour s’est bien passé également ? Tu es rentré il y a longtemps ?
- Oui plutôt bien. Je suis rentré pour la reprise des cours, répondis-je en songeant que je ne m’étais peut-être pas entièrement remis du décalage horaire et que cela avait peut-être un impact sur ma manière de voir et penser les choses à cet instant même. »
Ou pas. A moins d’avoir un léger trouble mental me faisant la voir de mauvaise humeur avant de me faire revenir subitement à la réalité pour voir une Perdita retrouvant son sourire le temps de saluer un garçon passant. Et elle reprit sa froideur une fois la vision éclipsée. Non, je ne rêvais pas, il y avait bien un problème et peut-être que j’aurais du prendre de ces nouvelles. Rien qu’une fois. Ca ne tuait personne, ça ne voulait même pas spécialement dire quelque chose, mais c’était trop tard. Et je n’y pensais plus, focalisé par ce que je venais de voir. Sans réfléchir, trois mots m’échappèrent pour demander qui c’était et je les regrettai immédiatement, ou je regrettai le manque de subtilité. Je n’avais pas besoin de le savoir. Mais j’en avais envie. Cela me tortura l’esprit et j’attendais une réponse de Perdita pour cesser de le faire, mais elle avait une autre idée en tête.
« Un iota, un ami particulier. »
She’s kidding me, right ? Je m’appliquai à garder un air parfaitement indifférent, normal, comme si elle venait de me faire un constat de la météo. Ca avait son intérêt, mais cela n’allait guère plus loin. Alors que si. Intérieurement, je grinçais des dents, me demandant si elle savait. Si elle savait que je n’étais pas à l’aise avec ce changement de comportement prouvant qu’elle avait un problème avec moi, me montrant qu’il existait quelqu’un l’apaisant avec un simple salut de loin. De ce fait, sa réponse pouvait paraître provocante, mais il était difficile de réellement savoir vu son visage naturellement angélique. Alors j’en rajoutai une couche qui obtient un silence semblant me placer en situation bancale. Je détestais ça. Je n’aimais pas cette perte de contrôle, être dépassé.
« Lui, il essaie de savoir comment je vais qu’importe qui fera le premier pas. Il ne craint pas de m’envoyer un message ou de m’appeler quand je lui traverse l’esprit. »
Un tragique et sombre ‘tin-tin-tin-tiiin’ digne d’un film raisonna dans ma tête accompagné d’un ‘oh’ railleur d’un public imaginaire. Je ne l’avais pas recontactée depuis l’Italie. Je savais que c’était mon erreur et j’en avais la confirmation maintenant. Je ne pouvais plus me voiler la face, mais était-ce vraiment à moi de le faire ? Si je pensais fille, je pouvais lui signaler qu’elle m’avait imitée inconsciemment. Car si ce qu’elle venait de me dire visait ce qui m’avait rongé de manière que je voulais qualifier de stupide, si elle me reprochait cela, c’est qu’elle avait pensé à moi, qu’elle avait voulu des nouvelles, mais qu’elle n’avait rien fait. Et au 21ème siècle, une femme pouvait faire le premier pas.
« Est-ce un reproche ? demandai-je finalement en prenant un air détaché comme si j’étais l’innocent parfait face à un crime, essayant de la jouer habile. Mais surtout, j’usais de la moquerie pour la déstabiliser, pour prendre mes distances. Je n’appréciais pas utiliser cette manière de faire, mais je n’aimais pas être critiqué indirectement ou pas, préférant avoir raison même quand j’avais tort. Je ne pus m’empêcher d’ajouter, Jolie relation néanmoins, je suppose que tu fais la même pour lui, peut-être un ‘bang dans les dents’ si j’avais pensé juste et que tout n’était pas issu de ma tête. De plus, cela m’évitait de trop me dévoiler si je venais à avoir tort. En bref, j’essayais de lui faire passer le message clair : ‘demande pas à autrui ce que tu ne fais pas’. Mais cela sonnait faux dans ma tête car je me sentais en tort et je savais que je m’étais torturé avec cette idée de prendre des nouvelles ou non. Cela m’avait taraudé à un point que, las de ce qui me semblait niais et vraiment pas digne, je m’étais occupé ailleurs, perdant la notion du temps. Mais j'avais l'impression que c'était écrit sur mon visage. Me pinçant les lèvres, je songeai à ajouter quelque chose et je cédai finalement, La prochaine fois, je prendrai des nouvelles alors. Cette phrase pouvait relativement passer inaperçu dans le sens où c’était ce que faisaient des amis et que j’apprécierais une salutation la prochaine fois. Néanmoins, cela ne m’avançait pas sur le ‘ami particulier’ qui me trottait dans la tête alors j’essayai de me détendre pour reprendre ce point tel une personne parfaitement normale s’interrogeant, Sauf si c’est réservé aux ‘particuliers’, dis-je franco avec un air parfaitement désintéressé, un brin blagueur et taquin comme si ça ne me touchait pas, ce qui était normal mais pour que cela passe mieux, j’ajoutai, Tu ne chômes pas pendant les vacances en tout cas, souris-je en faisant référence au Iota 'particulier', alors que je grinçais plutôt des dents. Si je plantais mes études, je pourrais toujours m’orienter vers une carrière d’acteur mais pour le moment, je n’appréciais pas jouer ‘la copine aux potins’ pour en savoir plus. Principalement car je me sentais dénué de subtilité. »
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MessageSujet: Re: • i woke up feeling heavy hearted.. [gab'] • i woke up feeling heavy hearted.. [gab'] EmptyDim 4 Déc - 22:01







Every time I close my eyes I can touch the colors around me. Suddenly I realize everything I thought was impossible is here and my heart sings in a world so incredible. Everything burns much brighter.. Set the night on fire if we want to. Hanging out with the stars and the big moon. I very well thank you how do you do, set the night on fire if we want to. Hanging out with the stars and the big moon. Put them down for a dance with your lasso gabriel and perdita



Il y a des situations qui ne s'expliquent pas mais qui se vivent. J'aurai envie de dire que ça résume bien nos plus grands têtes à têtes avec Gabriel. A Rome, tout était juste parfait, simple et chaleureux. On s'était retrouvé par le plus grand des hasards et on en avait profité comme il le fallait. J'avais été étonnée de voir cette facette du jeune homme, lui qui avait l'habitude rebelle et torturé. Il s'était laissé aller au gré des émotions et je dois l'avouer c'était agréable. Même si j'avoue que le Gabriel, le vilain garçon au coeur d'artichaut, c'est carrément tout ce qui m'intéresse. Enfin, c'est difficile à l'avouer et surtout à réaliser quand je m'imagine encore les histoires de l'année passé. Constance était sa seule obsession. Aucune autre fille n'arrivait à détourner son attention ou son regard. Il n'y avait qu'elle et ça en devenait complétement perturbant en sachant que la belle a choisi une autre voie. Personnellement, à l'époque, je l'avoue c'était loin d'être mon plus grand tracas. Je sais ce que c'est d'avoir une peine de coeur. Certes, je ne me rappelle pas, une fois, avoir été repoussée. Néanmoins, cela n'a pas du être facile pour lui à gérer et j'ai pu le constater par moi - même. Quand un soir, je suis tombée face à son visage désorienté, en manque de cette drogue et si désemparé. Je ne sais pas ce qui m'a fait resté à ses côtés. Je n'en aurais peut être jamais la moindre idée. Une chose est certaine, je ne regrette pas et cela à aucun moment. Cette nuit là, dans son regard, je voyais mon reflet. Cette image de cette fille qu'il y a encore quelques années fréquentait les plus sombres rue de New York City. Cette jeune femme qui n'avait peur de rien si c'est peut être de son ombre. Elle pouvait lui rappeler la réalité de son vécu et l'absence d'une partie d'elle, de ce garçon à qui elle aurait pu tout donner sans compter. C'est assez compliqué d'expliquer, de comprendre et d'accepter. Certains pourront vous dire que ce sentiment n'est qu'éphémère et qu'on devrait profiter de la vie avant qu'elle nous passe en dessous du nez. Mais il y a ses nuits où je me dis qu'une présence ne serait pas de trop. Quelqu'un avec qui tout serait simple à la fois et compliqué d'un autre côté. Ok, c'est clair, Perdita est aussi complexe qu'un casse tête chinois. Surtout quand elle se retrouve devant une intersection et qu'elle doit faire un choix. Là c'est complétement compliqué, gauche ou droite. En avant ou en arrière. La vie est loin d'être une cassette vidéo qu'on fout d'un appareil et avec laquelle, on s'amuse à mettre pause ou accélérer certains moments. Comme celui - ci par exemple, Gabriel face à moi et la discussion assez pleine de supposions, d'idées détournées, de mal entendus et surement de rancœurs.. Je pense que je mettrais sur pause. Je tournerais autour de lui.. Je l'étranglerai aussi peut être, lui mettrais quelques claques et si l'envie me prend, je le pincerais pour m'assurer qu'il ne bouge pas et que j'ai le pouvoir. Toutes les femmes aiment avoir la place du dessus et s'en sortir la tête haute, je ne vois pas pourquoi je ferais exception à la règle. « pour la reprise des cours, un vrai étudiant, dis moi. » Je l'imaginais déjà draguer ces nouvelles venues, celles qui ne connaissaient pas encore sa réputation mais qui étaient déjà faibles face à ses atouts. Comment lui résister ? Comment lui dire non quand on ne demande que de la chaleur humaine. Puis une conquête comme Gabriel, c'est comme un oscar qu'on met dans une vitrine et qu'on admire sans jamais se lasser. J'avais déjà envie de prendre mes jambes à mon cou et de me faire la mâle. Je me demandais s'il capterait mes ondes négatives et surtout cette raison presque insignifiante pour laquelle, je faisais celle qui était touché. Néanmoins, c'était bien trop compliqué pour la cacher pour faire comme si ça ne m'atteignait pas. Alors qu'en réalité, je n'avais pensé qu'à ça depuis mon retour. Qu'est ce que peut faire Gabriel ? Est ce qu'il s’envoie en l'air ou qu'il pense à ce que je peux faire ? Cela m'avait tourné en tête comme un mal de mer.. Face à lui, aujourd'hui, je jouais la carte de la vengeance sans savoir si ça allait marcher ou si j'allais m'y brûler les ailes.

Du coup, je ne tournais pas autour du pot. Je n'étais pas du genre à fuir une situation même si j'avoue que là, ça me faisait sourire de lui faire des sous - entendus. Même si j'étais un peu sceptique sur le fait qu'il soit atteint. Sauf que ces questions me faisaient espérer le contraire. « Est-ce un reproche ? » Bingo! On était sur la même longueur d'onde pour changer un peu et même si cette fois - ci, ce n'était pas pour sourire ou dire des bêtises, c'était tout aussi troublant. « prend le comme tu veux, j'ai envie de dire. Toi seul sait ce que tu as fais et ce que tu n'as pas fait. » Mais cette phrase qu'il me balança en pleine figure me laissait sans voix. Parfois, il pouvait devenir vraiment blessant et tout ça pour avoir le dernier mot. Là, c'était un défaut également de ma personnalité. J'étais pareil lorsqu'on me reprocha la moindre de mes petits erreurs. On n'est jamais certain d'avoir tort. En nous, demeure toujours une petite voix qui dit : c'est lui le crétin et c'est toi qui a raison, alors ignore le et lève les yeux au ciel. Quand je posais mon regard sur sa personne, je ne pouvais pas le nier. Il était moi au masculin. Puis il y avait sa réplique de la raison qui me retient à ne pas tourner les talons et à rester sur place. Sauf qu'il ne pouvait pas rester conscient de ça et ne rien rajouter en plus. Non bien sûr, il en remettait une couche et à sa sauce. « tu sais quoi, laisse tomber. Continue ta route et tiens voilà un nouveau visage, un morceau de viande de fraiche à te mettre sous la dent monsieur le dom juan. » Là, c'était la goutte de trop. J'étais à la fois blessée et complétement emmêlée dans mes sentiments. J'ai envie de l'avoir rien qu'à moi mais je n'avais pas la force de lui dire en face. Se serait bien trop risqué et je n'avais pas autant à mettre sur la table de jeu. Ma fierté emportait le dernier point et il était impossible pour ma part de m'avancer. Je ne pouvais plus prendre le risque d'être blessée. En même temps, je pensais réellement qu'il était dans la même position que moi. Donc au final, on tournerait en rond et j'ai l'impression que je n'ai aucune chance. Qu'est ce qui ferait la différence chez moi pour qu'il décide de se ranger ? J'ai trop de mal à y croire. Gabriel est un homme instable et je n'ai pas l'impression d'être celle qu'il lui faut, je suis trop identique à ce qu'il reflète. Je suis qu'une parmi tant d'autres.. « donc je pense que tu as à faire.. Je me sauve avant d'avoir envie de me crever les yeux dans le couloir des casiers. » A quoi bon rester face à lui et à me dire va s'y ravale ta fierté suivie du, non fait pas cette connerie tu vas te manger un râteau.. Il va se foutre de toi et ensuite tu seras qu'une histoire classée. Je préfère alors qu'il me voit comme la fille qu'on ne sait pas suivre, celle trop compliqué à aimer.. Je posais alors une dernière fois mon regard sur lui et lui lançais un dernier regard. Commençant à marcher un pas devant l'autre, je m'éloignais comme lentement sans être certaine de la voie que je prenais..
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MessageSujet: Re: • i woke up feeling heavy hearted.. [gab'] • i woke up feeling heavy hearted.. [gab'] EmptyVen 23 Déc - 22:40

« Pour la reprise des cours, un vrai étudiant, dis moi.
- True story, répondis-je avec un sourire léger, mimique ayant parfaitement sa place dans une conversation amicale, ce qui n’était pas véritablement le cas présentement. »
Je ne doutais désormais plus que si Perdita venait à me parler de ses cours, cela sonnerait quand même comme un vent d’hiver contre lequel aucune veste fût-elle en fourrure aurait pu protéger. J’avais foiré, loupé, manqué indéniablement mon coup. Tous les verbes synonymes de ‘rater’ pouvaient parfaitement décrire la situation sans l’exagérer mais ne prévenaient pas le pire. Le pire ? Perdita le savait. Tel un enfant, j’étais pris en faute, dos contre le mur avec les épaules baissées à attendre la sentence avec une belle épée de Damoclès trônant au-dessus de sa tête. Sauf que cette situation était préférable à la mienne, était un soulagement que je n’avais pas encore atteint car attendre la sentence revenait à dire que l’erreur avait été reprochées à haute voix. L’abcès était crevé et la voie de la rédemption à porter de l’oeil, le gros de l’histoire déjà enterré. Ce qui n’était pas le cas dans ma discussion avec Perdita. Nous étions dans le cas plus compliqué, plus ennuyeux à vivre car vraisemblablement nous n’étions qu’à la phase où le procès se prêtait à tourner autour du pot, l’accusation n’ayant toujours pas été lue. Perdita créait une ambiance polaire à laisser imaginer ce qu’avaient fatalement vécu les dinosaures avec la période glaciaire alors que j’agissais comme si j’étais un parfait innocent pouvant s’offusquer de l’intérêt du procureur Da Pitruzzela. Cela devait donner un charmant spectacle pour toute oreille indiscrète et laisser beaucoup de matière à rêver pour combler les lacunes, les non-dits ou les pas-encore-dit.
Alors que la Iota commençait à dévoiler la réelle cause de son ton froid que j’avais deviné dès le début pour la raison que je m’en étais déjà fait le reproche, mes nerfs rendus tangibles à cause de l’intervention du rayon de soleil du jour de Perdita, je finis par aller droit au but avec mauvaise foi et arrogance. En bref, je l’attaquais balayant la soirée qui avait changé la donne et notre rencontre romaine pour la traiter comme je traitais toute personne. Mal. A attendre l’épée de Damoclès, autant la saisir et provoquer sa détentrice pour cesser la mascarade. Qu’elle plante son épée et qu’on n’en parle plus. Sauf qu’avec n’importe qui, en principe, agir ainsi m’amenait autant de conséquences que de faire un simple geste de la main. C’était comme se débarrasser d’un moustique; ça ne changeait rien à ma vie, ne la rendait même pas spécialement plus agréable. Pourtant, avec Perdita, je regrettais mon ton et je me sentais petit.
« Prends-le comme tu veux, j’ai envie de dire. Toi seul sait ce que tu as fait et ce que tu n’as pas fait. »
Malgré mon expression ingrate sur le visage qui me donnait l’impression d’être plus le fruit d’un masque duquel je n’arrivais pas à me dépêtrer comme un chat qui avait coincé sa tête dans un bocal et avait décidé de rester digne donc de rester bloqué, je grimaçais. Sa phrase avait tout d’une lance munie d’un pique faite en glace qui aurait parfaitement sa place entre les mains de la reine blanche dans Narnia et indéniablement, son envoi m’ébranlait. Ca me faisait plus l’effet d’être l’Aslan sacrifié sur l’autel plutôt que de me laisser indifférent, voir de me faire hausser les sourcils. Cela me fit serrer les dents. Je n’aimais pas cette conversation et ne voulais pas de ça avec Perdita mais également je n’appréciais pas son attitude. Ego quand tu nous tiens ou virilité construite à coup de préjugés et d’images sociales. Ce fut lui qui s’exprima ne voulant pas être dominé, le rapport de force étant la seule relation que je connaissais véritablement.
« Tu sais quoi, laisse tomber. Continue ta route et tiens voilà un nouveau visage, un morceau de viande fraîche à te mettre sous la dent monsieur le don juan. Donc je pense que tu as à faire... Je me sauve avant d’avoir envie de me crever les yeux dans le couloir des casiers.»
Instinctivement, j’avais jeté un regard autour moi mais cela ne voulait rien dire. Ou cela s’apparentait au fait de se retourner lorsqu’une personne disait ‘ne te retourne pas, mais ...’, donc cela n’avait aucun fond. C’était une simple action-réaction. Je l’avais fait avant d’entendre réellement la dernière phrase de la Da Pitruzzela, mon esprit préparant déjà une réplique empoisonnée pour reprendre le dessus sur cette dispute qui semblait n’avoir aucun cadre logique tout en trouvant sa juste place. Se crever les yeux ? Elle y allait fort. Je clignai des yeux en la voyant me tourner le dos pour commencer à s’éloigner et oscillant entre la colère et un état sans réel nom encore, se rapprochant plus de l’envie de ne pas la voir partir comme ça sur ces mots sonnant définitifs, je la rejoignis aisément, attrapant son bras pour la pousser vers les casiers et je me plaçai face à elle, lui bloquant le passage. Si elle croyait s’en tirer comme ça une seconde ... elle pouvait en effet déjà se crever un oeil en se fourrant le doigt dedans.
« Alors je te donne envie de te crever les yeux ? demandai-je d’un ton neutre, mon regard la fixant sans ciller avec probablement une lueur de colère au lieu d’une glaciale, Ou quoi ? ne pus-je m’empêcher de demander en cherchant à la pousser dans ces retranchements, ne sachant pas réellement si j’étais le possible investigateur par ce que j’étais de cette analogie. Néanmoins je réalisais que j’avais été agressif et je me mordis la lèvre inférieure. Croisant mes bras, je me forçai à ravaler mon impulsivité. Normalement, je n’en avais rien à faire d’être insulté et les mots de Perdita étaient bien pâles comparés à d’autres que j’avais reçu mais mon sang n’avait fait qu’un tour. Elle m’avait pourtant lancé une vérité que j’assumais pleinement au point que je ne m’en amusais même pas. C’était un fait, point. Mais là, j’avais seulement envie de lui dire que je n’en avais rien à faire d’une nouvelle fille, puisse-t-elle être le sosie d’Angelina Jolie avec le même magnétisme. Pire, une possible ‘viande fraîche’ pour reprendre ces mots se traduisait irrémédiablement par ‘viande avariée’. Non, je n’en voulais pas. Je voulais contredire Perdita mais ce matin encore j’étais avec une femme dont le corps même commençait à s’effacer de ma mémoire. Elle n’avait aucune importance. Etrangement, je correspondais à la définition de don juan et ne m’en cachais pas mais à force, aujourd’hui, cela n’avait plus aucun sens de faire ça. Cela me tuait maintenant de devoir assumer cette étiquette face à ses yeux chocolat. Mon corps tendu au point que je pouvais me demander si mes articulations n’étaient pas devenues ciment, je finis par soupirer et baisser les yeux, premier geste de ce que je m’apprêtais à faire et ce à quoi je ne pouvais pas penser tant cela me semblait impossible même dans un sens hypothétique, Je suis allé trop loin, je m’excuse, je relevai mon regard sur elle, inflexible. Je clignai des yeux et après une légère hésitation, je finis par céder à la Iota, J’ai pensé à prendre de tes nouvelles, mais je ne l’ai pas fait. True story. Cette fois-ci, c’en était un plus lourd de sens que le premier, un sans blague qui demeura silencieux. Je régulai ma respiration, guettant une réaction de la part de Perdita. Je n’étais pas certain que ma phrase passerait mieux que mon mauvais ton survenu plus tôt. Après tout, j’avais avoué ne pas l’avoir contacté et vu son humeur de chien, cela pouvait mal passer alors je me forçai à ajouter, J’aurais du ... mais voilà. Je n’étais plus un enfant pris en faute, mais un enfant face aux mots. Et dyslexique ainsi que polonais. C’était trop me demander de m’étendre plus à cet instant. Ravalant ma salive, je ne pus m’empêcher de taire mon instant de faiblesse, de vérité, Toujours envie de te crever les yeux ? ironisai-je malgré moi, cette phrase ayant vraiment du mal à passer. Surtout que je ne savais si elle m’était adressée à moi, à ma personne ou à la situation où mon titre de don juan serait acteur, Et je te prierais de ne pas essayer de te mêler de ma possible vie de don juan car tu te plantes, terminai-je n’arrivant pas à formuler ce que je pensais vraiment et n’ajoutant rien. Cela n’avait pas grand sens mais faire jouer encore un peu mon vocabulaire m’amènerait à mentir car autant mes pensées étaient claires, autant elles n’étaient pas compréhensibles pour mes lèvres et autant elles étaient impensables dans la réalité pour ma tête. »
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MessageSujet: Re: • i woke up feeling heavy hearted.. [gab'] • i woke up feeling heavy hearted.. [gab'] EmptyMer 28 Déc - 17:34







Maybe I'm in the black, maybe I'm on my knees.. Maybe I'm in the gap between the two trapezes.. But my heart is beating and my pulses start, Cathedrals in my heart. gabriel and perdita



Il est certain qu’il y a des situations qu’on aimerait éviter. A cet instant même, j’avais envie de prendre jambes à mon cou pour éviter de craquer, de lui dire ces quatre vérités. Sachant que je n’étais pas le genre de personne qui mesure ses mots avant de les prononcer. En restant devant lui, je prenais le risque de creuser une tranchée dans notre relation, entre lui et moi. J’en avais conscience et pourtant ça ne me retenait pas. J’aurais pu jouer la carte de l’indifférence, celle qui n’est pas touché par son absence et le fait qu’il se soucie peu de ce qu’on a pu partager. Apparemment, nous n’avions pas la même vision sur ce que nous avons pu partager l’été dernier et cette soirée qui a tout changé entre nous. L’évidence même que je m’attachais à lui et pourtant je ne reculais pas, je ne revenais pas sur mes pas. Loin de là, j’ai envie de dire. J’étais en train de foncer face à un mur qu’il peut parfois être. Cet homme qui est surement plus ressemblant que je ne le voudrais, de celle que je suis vraiment. On se protège. On avance la tête haute et les dents serrées. Qu’importe les coups que l’on a pu ramasser, l’essentiel reste l’endroit jusque lequel on a eu la chance d’avancer. Notre premier objectif reste la survie et non la souffrance. Alors que si on se tente de s’attacher, de se lier plus particulièrement à quelqu’un.. On prend également le risque de perdre quelque chose, de se retrouver blesser car on a trop misé. On a voulu joué avec le feu et la marque sur nos mains montrent bien que nous nous sommes brûlés. Bien trop compliqué à savoir de quel côté se placer. L’attachement n’est pas quelque chose à prendre à part entière. Il peut nous apporter des points positifs sans nier le négatif. On doit essayer de savoir si le jeu en vaut la chandelle. Seulement comment savoir ce que pense Gabriel sans être dur de savoir véritablement ce que je pense avant tout. C’est sûr que depuis cette soirée où je l’ai ramené, tout a changé. Je le vois différemment et je me tracasse pour lui, à savoir s’il a replongé ou non. Pour moi – même c’est difficile à gérer alors qu’il n’en a pas même conscience. En ne prenant aucun signe de vie de ma part, je me disais qu’il avait de quoi faire de son côté, d’autres personnes à fréquenter et certainement un tas de fille à protéger. Un homme reste un homme et malheureusement, je suis plus faible que jamais quand il pose son regard sur ma personne. Je ressens ce premier frisson quand sa peau frôle la mienne. Il n’y a pas d’explication et je sais que pour me protéger, je devrais m’en éloigner. Sauf que je n’y arrive pas. Je commence même à détester cette sale habitude qu’il a à être en charmante compagnie. Une différente chaque soir, bien sûr, on ne va pas changer une équipe qui gagne. Je sais comment il peut se comporter et ce qu’il peut dégager. Je rappelle que notre première relation était ce qu’on appelle aussi une amitié améliorée. Cependant, ça fait un bail qu’on a arrêté de partager ce type de moment. A croire que cette nuit où il avait dormi dans mes bras avait changé la donne. Néanmoins dans les couloirs de l’université, je ne pouvais plus sortir ma carte de l’insensibilité. Pour cette raison que je ne mâchais pas mes mots et que je décidais de tourner les talons. Il était temps pour moi de m’en aller si je ne voulais pas avoir des soucis avec lui. Je souhaitais éviter ce moment où j’en aurais assez et que soit je l’enverrais voir ailleurs de manière à ce qu’il comprenne vraiment que m’éviter est pour sa survie ou alors je lui dirais qu’il ne me laisse plus insensible, que je m’attache et que ça me rend dingue que ça ne soit pas réciproque. Dans toutes les situations, je n’ai pas la meilleure place qui soit.

Je commençais à m’éloigner quand je sentis sa main venir prendre emprise sur mon bras. Il était temps pour moi de m’arrêter. Du moins, je n’avais pas d’autre choix. La froideur de son regard mélangée à plus de colère que je ne l’aurais imaginé me laissait bien comprendre que j’avais intérêt à rester contre le mur. J’étais partagée entre l’étonnant mais aussi l’envie de lui dire que je ne suis pas une de ces femmes qui restent là sans rien dire, le temps qu’il vide son sac et qu’il récupère la place du dessus. « Alors je te donne envie de te crever les yeux ? Ou quoi ? » J’avais du mal à le fixer, j’avais envie de l’embrasser et de lui dire combien il pouvait être crétin. Seulement, impossible, j’allais prendre le risque de m’étouffer moi – même avec cette situation. Je ne suis pas ce genre de femme douce et attentionnée dont il aurait besoin. Je ne suis pas celle qu’il lui faut. Il a déjà bien soucis comme ça que pour je vienne en rajouter.. Je décidais alors de détourner mon attention et détacher mon regard de sa personne. Au moment où je m’y attendais le moins, j’entendis ces trois mois qui pouvaient changer la donne et qui pouvait me prouver que Gabriel était bien celui que je voulais croire. Je sais qu’il peut être insupportable et un charmeur hors pair. Néanmoins, je ne doute pas de sa sensibilité par moment et selon la situation. Je me retrouvais malgré tout partagée en deux. D’un côté, mes sentiments me disaient que l’instant est trop précieux pour le laisser filer et qu’il avait fait le choix de prononcer quelques mots de compréhensions. Alors qu’à l’opposé ma tête, mon sens terre à terre, me disait de ne pas lui rendre les choses si faciles. Après tout, les excuses sont faites pour s’en servir. « Toujours envie de te crever les yeux ? Et je te prierais de ne pas essayer de te mêler de ma possible vie de don juan car tu te plantes. » Qu’est- ce qu’il voulait me faire croire ? Il n’avait pas pris de nouvelle, il y avait peut-être une raison à tout ça. Relevant le regard et laissant mon visage s’approcher de quelques centimètres du sien, je souriais en coin. « Sincèrement. Tu t’es réveillé où ce matin ? » Je me voulais entendre ma première vision des choses qui restait le dom juan en question. La seconde et plus profonde attente était celle qui me disait clairement que je me trompais. Sauf que j’avais du mal à tout contenir, à tout retenir, comme cette phrase.. « Je peux te comprendre. Qu’est-ce que tu as à faire de moi quand tu as toutes les autres à tes pieds. Alors ne me dit pas que je me plante. Car je sais de quoi tu es capable. » Il devait réaliser que je n’étais pas dupe et vierge en la matière. Je sais carrément ce que peux penser un homme pour en avoir fréquenté plusieurs. Je ne suis pas seulement la jolie blonde et fragile fille qu’on croit voir parfois. Je sais être dur et me relever quand je trébuche. Je n’ai aucune honte à m’avouer abattue dans certains moments. Au début, j’essayais de me voiler la face mais il en est fini de tout ça. Je ne suis pas celle qu’ils voient et Gabriel, le sait également. Il sait ce que j’ai pu vivre à New York et la force que j’ai dû trouver pour continuer, pour garder ma fierté ou du moins la retrouver. « Tu vois. Je pense qu’il est difficile qu’on arrive à s’entendre sur certains points. Ça nous change des vacances, de ce moment où tout était plus simple à l’autre bout du monde. » Complétement nostalgique de ce que l’on a pu vivre et me dire que les souvenirs restaient là où les avaient vécus. En fin de compte, je me retrouvais blessée et ça ne changerait rien car pour moi, c’était trop compliqué. Peut – être qu’à deux, on pourrait y voir plus clair. Néanmoins, en tournant le regard à gauche puis à droite, au final, il restait toujours moi.
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Jake Fitzgerald
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