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« And one thing let to a mother »

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MessageSujet: Re: « And one thing let to a mother » « And one thing let to a mother » - Page 2 EmptyLun 2 Mai - 19:01

« And one thing let to a mother » - Page 2 6x04aj10 « And one thing let to a mother » - Page 2 Ac0110

    Le fait d'avoir une amie à qui parler de temps en temps faisait beaucoup plus de bien à Maria que les gens ne pouvaient ne serait-ce que le soupçonner. Cheyenne était une femme parfois difficile à cerner, ce qui rendait le personnage encore plus intéressant qu'à l'accoutumée. En effet, il était ardu de dire que la trentenaire professeur de Lettres était une personne à se livrer facilement, car ce n'était vraiment pas le cas. Et c'est ce qui avait toujours plu à la Maria chez elle car la Las Vegane était de ce même tempérament-là, car elle fut élevée ainsi, tout comme sa petite sœur Ève, bien que cette dernière soit toujours plus ouverte sur ses soucis que les autres. Évidemment, cela n'était pas non plus toujours le cas. Bref. Assez parlé des sœurs O'Berkeley, il était temps de se concentrer de nouveau sur le cas de la jeune professeur de Lettres qui semblait finalement quelque peu dépassée par la situation s'offrant – ou plus exactement se donnant à elle sans réelle possibilité de retour en arrière. Cheyenne évoqua la tendresse mêlée à l'inquiétude de son compagnon vis-à-vis d'elle ce qui fit sourire Maria imaginant sans aucune difficulté Andrew être aux petits soins avec sa chère et tendre portant leur future progéniture, leur avenir, leur enfant tout simplement.

    « Il a toujours été ainsi. On ne le changera plus, et crois-moi tu préfères avoir un homme agissant de la sorte plutôt qu'un autre complètement ignorant n'ayant cure de ta situation. Il se sent concerné et c'est tout à fait normal. »


    Depuis qu'elle le connaissait, Maria pouvait avouer sans problème qu'Andrew était quelqu'un s'attachant facilement et qui – une fois cela fait – avait fortement besoin – systématiquement – de prendre soin de cette personnage lui prouvant alors son engouement dans leur relation, qu'elle soit amicale ou plus profonde... Maria devait avouer se sentir très fière de connaître cet homme qui lui inspirait toujours le meilleur, c'était un battant, et elle aimait cela. Beaucoup.

    C'est alors que Cheyenne embraya sur un tout autre sujet ; celui des vertiges de début de grossesse. Cela ne surprit en aucun cas Maria, car elle-même avait effectivement eu le droit à ce genre de prouesse due à la grossesse. Elle se souvenait de ces moments comme s'ils avaient eu la veille. Une fois, alors qu'elle se trouvait dans la cuisine, en train de travailler – il devait être dans les alentours de vingt et une heures – Maria ne s'était pas sentie bien du tout et avait alors failli tomber de sa chaise ce qui avait alarmé Edward qui s'était alors empressé d'accourir vers elle pour lui venir en aide. Fort heureusement, ils avaient tous les deux très vite comprit de ce dont il s'agissait et Maria se contenta alors d'arrêter de travailler et d'aller se reposer, étant ce que le bébé réclamait finalement de la part de sa future maman.

    « Ça m'est arrivé, quelques fois. Tu ne dois pas t'en inquiéter. Cependant, par mon expérience, je dois te dire qu'il vaut mieux arrêter tout de suite ce que tu es en train de faire lorsqu'un vertige te prend. Mon gynécologue m'a expliqué que c'était la méthode du bébé pour tirer la sonnette d'alarme et te dire alors d'arrêter et de te reposer. Je dois dire que ça me faisait un peu peur au début, puis je me suis soumise au rythme d'Aaron et les choses sont ensuite très vite rentrées dans l'ordre. Tu sais donc ce qu'il te reste à faire. »

    Puis, lorsque la professeur de Lettres déclara qu'elle ne voulait pas affoler son compagnon et qu'elle ne voulait pas non plus tout gâcher, Maria cerna alors encore plus le malaise de la jeune femme.

    « Cela n'arrivera pas. »
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MessageSujet: Re: « And one thing let to a mother » « And one thing let to a mother » - Page 2 EmptyLun 2 Mai - 21:48

Un sourire léger gracia mon visage. Je ne pouvais pas vraiment nier la vérité des mots que me disait Maria, ni avouer que j'ignorais tout jusque là, mais s'entendre dire à quel point votre petit ami est extraordinaire a de quoi vous redonner confiance et vous rendre fière de pouvoir être celle avec qui un tel homme se décide à passer le restant de sa vie avec vous... ou au moins, l'espérais-je. A quoi est-ce que le fait de porter son enfant m'engageait-il? A finir mariée? A finir mère célibataire? A découvrir au final que rien ne va plus et que l'enfant ne sera qu'une autre victime de couples qui se déchirent. Ou alors tout ira bien et qu'au final, j'aurais peut-être droit à mon conte de fées. Andrew avait certainement déjà tout d'un prince.

Mon visage dû varier entre le sourire amoureux et le sourcil froncé de la fille qui s'ennuyait, mais je me doutais que Maria ne s'offusquerait pas si je restais quelques minutes plongée dans mes pensées. Peut-être trouvait-elle cela amusant, même: me voir ainsi changeait très certainement de l'ordinaire, au moins pour toute la partie qui concernait la grossesse.

Elle me rassura un sacré coup lorsqu'elle me répondit à propos de vertiges qu'elle avait subit alors qu'elle attendait son enfant à elle, et faisant un parallèle entre sa situation et la mienne, je réalisais que les vertiges les plus sérieux s'étaient toujours déroulés en soirée, soit lorsque j'étais présumée être des plus épuisée, au moins si on considérait que mon corps carburait pour deux maintenant.

    Bien madame...

La remarque avait un sens double: à la fois remettre au frais -pour la taquiner- une forme de respect soutenu que j'avais pendant bien trop longtemps utilisé avec elle, même une fois le statut "d'amie" clairement établi; d'un autre côté, c'était pour prendre au sérieux les conseils qu'elle me donnait, même si le ton que j'avais utilisé laissait entendre une note plus légère que l'inquiétude qui m'étreignait le coeur lorsque j'étais entrée. Je pense que retrouver une certaine forme de légèreté était importante, et j'osais espérer qu'elle apprécie le changement au moins autant que moi j'appréciais ses suggestions et sa gentillesse.

Mais il ne suffisait jamais avec moi qu'une unique pensée pour faire débouler la montagne de soucis que je me faisais. Mes sentiments variaient aussi rapidement que mon humeur: de l'assurance à l'inquiétude en passant par le plaisir, la joie et la fierté. Elle me répondit que je ne risquais pas de tout gâcher, de le décevoir ou tout simplement de lui laisser l'opportunité de vouloir un jour nous quitter, le bébé et moi. Mais si je gardais confiance en cette affirmation, il y avait un nouveau facteur que je ne pouvais jamais vraiment ignorer, surtout si je deviens un jour un membre intégrant de la famille Holden. Fait qui est déjà à débattre, puisqu'aux yeux de tous les membres de ladite famille, j'en étais déjà une.

    Alexis est inquiète. Rien que lorsque nous avons annoncé la nouvelle à sa grand-mère et elle, elle a fui. Andrew a dit qu'elle s'inquiétait d'être déléguée au second plan. Que nous ne l'aimions pas autant que nous allions aimer le bébé... Et je sais que je ne devrais pas, parce que je ne suis pas sa mère, mais j'aime cette petite comme si elle était la mienne... C'est si particulier comme situation, parce que j'aime son père, et je l'aime elle, et j'aime ce bébé déjà à un point tel, mais je ne veux pas qu'elle s'imagine que je cherche à remplacer sa mère... Je ne pourrais jamais ne fut-ce qu'oser espérer, puisque c'est impossible et j'espère qu'elle le comprends. dis-je sans vraiment prendre le temps de reprendre mon souffle. Tout ce qui concernait la famille Holden, que l'on parle du père de famille ou bien des femmes qui la composaient, était source d'un maelström émotionnel pour moi. C'est tout nouveau pour moi... résumais-je le tout.

Une fois ma diatribe terminée, je jetais un oeil à Maria, qui semblait tenter de suivre le train de mes pensées. Et moi, une fois terminé, je me suis finalement mise à parler comme je le faisais d'ordinaire, comme une personne régulière analysant une situation sous tous les angles tout en ayant pu masquer l'inquiétude qui me tiraillait. Dire que je ne m'inquiétais plus serait mentir, mais le fait de partager mes soucis et de les avouer à voix haute aidait énormément.

Me levant doucement -certains vertiges se manifestaient si je me levais trop vite- je m'approchais doucement de Maria avant de finalement l'enserrer dans une accolade dans laquelle j'insufflais ma gratitude.

    Merci...

Pour tout. D'être mon amie. D'écouter. Me conseiller. Me rassurer. Certaines personnes passaient leur vie entourés de gens n'étant là que par profit et ne se souciait jamais vraiment de leur "ami". J'étais reconnaissante du fait que Maria n'était pas de ceux là, rassurée du fait qu'elle était à considérer comme l'une des véritables amies qu'une personne puisse jamais espérer avoir. Et la savoir là, présente et disponible pour moi alors que je n'étais qu'un moulin à paroles ambulant...

Ça, ça valait tout l'or du monde à mes yeux..
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MessageSujet: Re: « And one thing let to a mother » « And one thing let to a mother » - Page 2 EmptyMer 4 Mai - 20:59

« And one thing let to a mother » - Page 2 6x04aj10 « And one thing let to a mother » - Page 2 Ac0110

    Maria savait combien le fait d'avoir un ou une amie à qui se confier pouvait être bénéfique quant à l'épanouissement d'une personne pour ne pas aller jusqu'à parler d'un sorte de bon développement personnel. Et c'était un peu ce que ressentait la brunette lorsqu'elle avait la chance de trouver un moment pour le passer avec Cheyenne. Les deux femmes ne se ressemblaient pas énormément. En vérité, elles n'avaient pas tellement en commun, et pourtant elles s'adoraient. Parfois, il ne fallait tout simplement pas chercher à comprendre le pourquoi d'une relation, qu'elle soit amicale, ou plus profonde. Le tout étant que deux personnes pouvaient s'aimer énormément sans pour autant aimer la même couleur, la même boisson ou le même genre de musique. Ça, c'était une des preuves de l'évolution humaine malgré tout ce que pourraient en dire certains médisants à ce sujet. Voilà pourquoi, lorsque Cheyenne remercia la brunette, cette dernière lui répondit alors de façon on ne peut plus simple et que la jeune future mère comprendrait on ne peut mieux :

    « Toujours. »

    Un sourire accompagnant le mot dit, la brunette vit bien dans le regard de son amie que celle-ci appréhendait grandement cette grossesse surprise, et elle le comprenait tout à fait. Peu nombreuses étaient les femmes qui n'avaient aucune crainte quant à une grossesse tout à fait non-attendue et Maria se reconnaissait énormément dans le comportement de Cheyenne dans le sens où, au tout début de sa grossesse, elle avait agit de la même manière, c'est-à-dire qu'elle avait eu peur, qu'elle n'avait pas su quoi faire, et qu'elle avait douté de tout et de n'importe quoi, dont son couple. Mais c'était passé. Et elle savait que ça passerait également à Cheyenne. Pourquoi le contraire après tout ? Elles n'étaient pas semblables mais pas totalement différentes pour autant. Et fort heureusement d'ailleurs.

    « Allez, ne t'en fais pas, tout ira pour le mieux. Tu peux me faire confiance, non ? Le tout étant que tu vas devoir faire attention à toi, tout simplement. »

    Souriant de nouveau à son amie, elle la vit qui se détendait difficilement, mais un petit peu quand même. Pour Maria, c'était un peu comme une victoire. Une maigre victoire, mais une victoire malgré tout !
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MessageSujet: Re: « And one thing let to a mother » « And one thing let to a mother » - Page 2 EmptyMer 4 Mai - 22:53

Il y avait franchement des fois où j'étais persuadée d'être la Reine des Pipelettes. Certaines étaient justifiées, d'autres, je me faisais un film complet... La conversation que je venais d'avoir avec la co-directrice de Berkeley tombait dans la première catégorie, au moins pour autant que j'étais concernée. Maria avait été telle son habitude: concise, rassurante, adorable et absolument logique. Sans doute aurais-je dû avoir moi-même cette logique vis à vis de ma situation actuelle et à réaliser exactement tout ce que j'avais dit aujourd'hui, je me rendais compte qu'en passant le pas de la porte, je n'avais pas prévu d'en déballer autant.

Ce qui rendait ma gratitude vis à vis de Maria d'autant plus décuplée.

    Seigneur, ce que peux être une bavarde... dis-je en riant doucement dans la chevelure de Maria, la remerciant doucement mais avec plein de sincérité. Quand n'étais-je pas sincère, de toute façon.

Ce n'est que lorsqu'elle répondit que je m'écartais d'elle, plongeant mon regard émeraude dans le sien, scrutant son sourire avant d'acquiescer au symbolisme qu'avait à mes yeux ce simple mot. Un mot unique. Simple. Qui fit gonfler quelque chose au niveau de ma gorge, un sentiment fort de reconnaissance pour la femme que j'avais plaisir à appeler Amie... même s'il m'avait fallu un moment à adopter la familiarité verbale qui allait avec (je ne compterais jamais assez le nombre de fois où elle m'a jeté the regard noir lorsque je venais à laisser glisser un vouvoiement qu'elle n'acceptait plus). Rien que pour ça, son roulement des yeux rivalisait avec le mien... imaginez un peu la scène lorsque nous étions deux à "rouler" face à l'attitude gamine de nos hommes... J'évitais soigneusement de parler d'Edward. Non pas parce que je n'avais pas envie, mais parce que je me doutais que si je lui en parlais, Maria n'allait probablement pas se confier. Elle était comme moi sur ce point: le genre à battre en retraite lorsqu'on cherchait à savoir... ou au moins, je le pensais. J'espérais juste qu'elle n'ignorait pas pouvoir venir me voir quand elle en aurait besoin: elle l'avait déjà fait par le passé.

    Toujours.. répétais-je avec un sourire un peu plus confiant qu'à mon arrivée, soulignant ma volonté à lui faire savoir que quoiqu'elle ait pu représenter aujourd'hui pour moi, je restais là pour lui rendre la pareille à n'importe quel moment.

Les amis, c'était là pour ça, non? Les vrais, en tout cas..

L'inquiétude devait probablement toujours nicher dans mes yeux mais j'étais persuadée, maintenant, que ces craintes étaient fondées et absolument normales... Au moins, cette fois-ci, j'avais quelqu'un qui était là pour me marteler l'esprit avec cette certitude jusqu'à ce que ça daigne entrer dans ma tête, chose que je n'avais pas toutes ces années auparavant... Maria me rassura une nouvelle fois, et laissa sous entendre que j'avais intérêt à prendre soin de moi. J'étais d'accord... encore fallait-il m'exécuter. Un bip se laissa entendre, comme pour répondre à tout ça... Y jetant un oeil rapide, sortant pour se faire mon téléphone de ma poche, je laissais échapper un rire étouffé avant de montrer le texto à Maria...

    Je vais finir par me demander s'il ne me fait pas suivre.. dis-je sur le ton de la conspiration...

Le texto m'invitait à un lunch sur le campus, me laissant le loisir de le rejoindre au bâtiment C. Je ne me souvenais même pas lui avoir dit que je venais voir Maria, mais à en juger par la petite mention qui me demandait de faire la bise à l'intéressée, il savait...

    Je pense qu'il est temps pour moi d'y aller... dis-je avec le coeur léger -comme presqu'à chaque mention d'Andrew- Je n'ai pas envie de le laisser se goinfrer sans pouvoir y avoir part, ça ne serait pas correct de ma part et puis, tu as sans doute une tonne de boulot ajoutais-je sur un ton parfaitement sérieux, bien qu'un peu désolé sur la fin, mais rougissant un tout petit peu à l'idée d'avoir réagi comme une étudiante devant Maria lorsque je lu le message pour la première fois...

Récupérant mes affaires et prenant soin de n'avoir rien oublié, je posais la main sur l'abdomen comme si ça pouvait calmer le sentiment qui se faisait à nouveau savoir, je terminais mon gobelet et le prit en main avant de finalement déposer l'autre sur le bras de Maria. Aucun mot ne fut dit. Seuls mes yeux et le sourire radieux que j'offris à mon amie durent dire des montagnes quant à la joie que j'éprouvais de pouvoir venir à elle en toute confiance. Dire que je ne repartais pas le coeur un peu plus léger serait un mensonge, et elle devait le savoir.

    Toujours... répétais-je à sa suite, offrant une réciprocité à la promesse qu'elle m'avait fait, non sans pouvoir résister lui faire une bise sur la joue dans l'un des plus pur style "made by Cheyenne" (ce n'était pas pour rien que j'étais si copine avec Edward: j'aimais être câline).

Il n'y avait pas tant de monde vis à vis de qui j'avais sincèrement envie de dire ça et de m'y tenir. Et alors que je me retournais vers la porte du bureau (en prenant soin de jeter le gobelet dans la corbeille près de cette dernière), j'étais ravie de savoir que la femme que j'avais découvert en tant que supérieure hiérarchique, mais que j'apprenais à connaître en tant qu'amie et confidente faisait partie des rares élus. Ouvrant la porte pour sortir, offrant un dernier signe de la main pour saluer Maria, je pris le chemin vers l'autre élu, celui qui devait probablement sortir de cours en cet instant précis et s'avérer aussi affamé que moi...

Si tant est que ça soit possible...




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