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La femme de ma vie, ma boss

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MessageSujet: La femme de ma vie, ma boss La femme de ma vie, ma boss EmptyLun 16 Mai - 17:41

La femme de ma vie, ma boss 2reo0m9 La femme de ma vie, ma boss 00071fef




La vie avait repris un cours normal. Maria, les enfants, moi. Nous tous réunis. Je me sentais renaître. Et, alors que je profitais pleinement le jour de la présence d'Aaron et de Ambre, afin de jouer avec eux et apprendre à davantage les connaître, la nuit, je retrouvais la jeune maman pour un tête à être tendre, érotique, ou parfois même les deux.

Aujourd'hui, nous reprenions le travail. Lundi matin, six heure. Je suis déjà debout. Je suis d'ailleurs en train de sortir de la maison, un T-shirt rouge sur le dos, et un pantacourt en jogging blanc en guise de bas. Et tandis que je pars courir, je deviens spectateur d'une ville qui se réveille, avec des habitants épuisés de leur week end, visiblement peu motivés à attaquer une nouvelle semaine maintenant. J'ose les comprendre. En vérité, l'idée de me retrouver deux heures plus tard dans un amphithéâtre bondé me fait sévèrement chier. Mais je me rassure, en me disant qu'il y a bien pire comme métier. L'heure passe. Il est temps que je rentre pour me doucher. Maria et moi allons encore nous battre pour aller dans la salle de bain avant l'autre. Ce matin, nous trouvons un terrain d'entente : prendre notre douche à deux. On pense toujours de façon naïve que c'est une façon d'économiser du temps. Au final, nous sommes tous deux en retard. On tente de se la jouer rapide. La babysitteur est déjà là. « Seth, qu'est-ce que tu fais encore en pyjama ?! » Oui, je laisse Maria répéter les trente six mille consignes de sécurité à la nounou, et moi, je m'occupe des gosses. « Jade ! Éteints cette télé. On n'a pas le temps là ! » Je soupire. Pourquoi mes enfants sont aussi peu pressés le matin ? « Aller, tous dans la voiture... ! » Les clefs dans la main, je tire celle de Maria. « Ça tiens aussi pour toi mon ange, aller. »

Nous prenons chacun une voiture. En effet, nous n'aurons certainement pas les mêmes horaires. Je prends les trois enfants avec moi, afin de les déposer à l'école primaire. Un bruit monstre envahit l'habitacle. J'ai envie de leur crier de se la fermer, mais ça ne servirait absolument à rien. Puis je me rends à l'université. La matinée passe relativement vite. Et c'est en costume, habillé de façon classe, que je me rends à 13h à une petite réunion concernant le renvoi d'un étudiant qui n'a pas les sous nécessaire afin de payer le reste de son année universitaire. Maria est présente. Quelques collègues aussi. Pour ma part, ça me révolte. Et je ne perds pas de temps pour me faire entendre. « Cet étudiant est très brillant, sérieux. Il a les capacités pour saisir la chance d'avoir un bel avenir. Et juste sous prétexte qu'il n'a pas les sous nécessaires on lui retire une des plus grandes occasions de sa vie ? » On m'explique bien évidemment par la suite que si on se montre généreux envers l'un, il faudrait faire de même pour tous les autres. Je fronce les sourcils. « Il en vaut la peine. Combien de gamins dont les parents sont friqués, sont inscrits ici alors qu'ils ne foutent absolument rien ? Excusez moi du langage, mais une bonne partie ne sont que des branleurs qui ne viennent ici que pour donner plus de prestige à leur CV, parce que papa paye tout. Et qu'est-ce qu'ils font ? La fête. C'est tout. » Je tourne la tête vers Maria pour l'observer dans les yeux. Elle est directrice adjointe et j'espère qu'elle sera capable de trouver une solution, bien que techniquement, elle devrait uniquement se tenir à ses responsabilités. « Alors qu'on ne dise pas qu'on lutte pour la mobilité sociale. L'argent fait tout, et vous alimentez cette idée. Cet étudiant à un réel potentiel. Il travaille dur. Il n'a pas choisi de naître dans une famille défavorisée, et encore moins dans un quartier sensible. Donc si on vous écoute, tant pis pour lui, il trouvera bien un petit boulot pour survivre alors qu'il pourrait viser beaucoup plus haut. » Il était clair que cette histoire me touchait dans la mesure où je m'étais retrouvé à la place de cet étudiant des années plus tôt. Et j'étais contre l'idée qu'un fils d'ouvrier finisse ouvrier uniquement parce qu'il n'a pas les sous pour se payer des études.
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MessageSujet: Re: La femme de ma vie, ma boss La femme de ma vie, ma boss EmptyLun 16 Mai - 21:06

La femme de ma vie, ma boss 4735071z1y9agjpg La femme de ma vie, ma boss 489385LilyLilsalheure6x14
« And no one knew about us, except right now. »

    « Alors, son biberon est là – sur la table de la cuisine, ses couches sont rangées à l'endroit habituel. S'il se réveille, surtout vérifiez que ce n'est pas ses dents et n'oubliez pas son doudou, vous savez le petite cheval, il l'adore et il a du mal à dormir avec. Et aussi... »
    « Ne vous en faites pas mademoiselle O'Berkeley, je sais déjà tout ça, vous me l'avez souvent répété. »
    « Oui mais... »


    Maria, alors qu'elle venait à peine d'attraper son sac à main bien qu'elle l'aurait volontiers relâcher pour retourner voir Aaron dans son parc, alors qu'elle l'entendait d'ici qui gazouillait, apparemment heureux en compagnie de ses jouets de taille suffisamment importante pour qu'il n'ait pas dans l'idée d'essayer d'en faire son petit-déjeune supplémentaire à son biberon. Soudain, elle sentit une mai puissante s'emparer de la sienne, la forçant à suivre le mouvement différent du sien.

    « Ça tiens aussi pour toi mon ange, aller. »
    « Mais... »


    Elle n'eut que le signe de main qui aurait dû la rassurer de la nourrice en les voyant partir que Maria aperçu de la vitre de sa voiture. Puis, elle quitta la maison, son quartier jusqu'à arriver à Berkeley, et reprendre son rôle de femme fatale : la directrice adjointe de l'université de Californie fortement réputée pour ses résultats.

    1:00pm – salle de réunion.

    « Alors qu'on ne dise pas qu'on lutte pour la mobilité sociale. L'argent fait tout, et vous alimentez cette idée. Cet étudiant à un réel potentiel. Il travaille dur. Il n'a pas choisi de naître dans une famille défavorisée, et encore moins dans un quartier sensible. Donc si on vous écoute, tant pis pour lui, il trouvera bien un petit boulot pour survivre alors qu'il pourrait viser beaucoup plus haut. »


    Une mimique gênée sur le visage depuis qu'ils étaient tous installés dans cette salle de réunion, essayant de statuant sur le sort d'un élève ne pouvant plus rémunérer l'université depuis quelques temps déjà. Maria étant d'un milieu aisé, elle n'avait pas vraiment eu de soucis pour financer ses études, en même temps, c'était une autre époque aussi. Aujourd'hui avec la crise, elle savait qu'il était de plus en plus difficile pour tout le monde de faire ce qu'il voulait.

    « Je suis de son avis. »
    « Pardon ? » rétorqua, presque offusqué, Carl Hambrush.
    « Il n'a pas tort. Ce môme a toujours eu de bons résultats, et n'a jamais été la source d'un moindre problème. Il a ses chances, il ne mérite pas qu'on lui ôte sa scolarité. Et « The affirmative action » vous en faîtes quoi ? »

    Son accent américain avait de quoi en faire rêver plus d'un.

    « Tu dis être de son côté tout cela parce que tu couches avec ! »
    « Je ne vous permets pas, directeur ! »


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MessageSujet: Re: La femme de ma vie, ma boss La femme de ma vie, ma boss EmptyLun 16 Mai - 22:03

La femme de ma vie, ma boss 2reo0m9 La femme de ma vie, ma boss 00071fef




J'ai toujours été une grande gueule, le genre de personne qui n'hésite pas à l'ouvrir pour exprimer ses idées et ses pensées. J'ai toujours agi de la sorte et ce, depuis que je suis enfant. Puis mon travail de professeur a alimenté cette facette de ma personnalité. On dira parfois que je joue le super héros, mais ce n'est pas le cas. Le fait est que j'ose dire tout haut ce que tout le monde pense. Prendre des pincettes n'a jamais été dans mes habitudes et, s'il faut que je me mette des gens à dos en exprimant mon point de vue, tant pis, ce n'est pas le plus grand de mes soucis. Voilà pourquoi j'étais à présent en train de défendre cet étudiant. Certes, je ne dis pas non plus que j'aurais réagi de la même façon si j'étais venu d'une famille aisée. Probablement n'aurais-je pas compris cela d'ailleurs. Mais le fait est que ma famille n'a jamais roulé sur l'or. Nous étions bien trop d'enfants, et le travail de mes parents ne rapportait pas assez pour nous payer des vacances. Parfois nous ne mangions pas à notre faim. J'ai dû enchainer les jobs, parfois les plus merdiques pour pouvoir me payer des études. Et pendant que mes amis faisaient la fête, moi, je travaillais. Heureusement, on m'a tout de même donné la possibilité de continuer mes études. On m'a donné une chance que j'ai pu saisir. Si j'avais été à Berkeley en tant qu'élève, jamais je ne serais devenu ce que je suis aujourd'hui. Mais comment des gens venant d'un milieu si aisé, peuvent-ils comprendre cela avec la plus grande des facilités ? Oui, c'est assez pesant pour moi-même d'être entouré de personnes qui se sont vues tout offrir parce que leurs parents se trouvaient aisés voir riches. Maria a également eu le droit à cette vie là. Et pourtant, j'espérais qu'elle comprendrait mon point de vue.

« Je suis de son avis. » J'esquissais un petit sourire en coin en entendant la jeune femme se manifester. Et alors que Carl, lui, semblait dans une gigantesque outrance, la directrice adjointe argumentait sa parole. Je la contemplais, avec cette expression de fierté alors que tout le monde l'écoutait. Oui, cette femme avec tant de prestance et de charisme est mienne. Elle est celle que j'aime, la mère de deux de mes enfants. Celle avec qui je veux finir mes jours. Et je la trouvais tellement sexy et désirable dans cette tenue en tenant un discours sérieux. « Tu dis être de son côté tout cela parce que tu couches avec ! » D'un coup, je fronçais les sourcils. Comment osait-il prononcer ce genre de paroles ? Je me levais, le fusillant du regard, et entre ouvrait les bras en lui présentant l'intérieur de mes mains. « Vous pouvez me dire où est le rapport ?! Vous prétextez que parce que je la ''baise'' ça suffit à ce qu'elle soit d'accord avec moi ? » Un de mes collègues se leva et posa une main bienveillante sur mon épaule, afin que je laisse couler. Mais il en était hors de question. J'en avais marre qu'on pense que sous prétexte que nous sommes en couple, nous sommes incapables de penser de façon objective. « Ça ne vous vient pas à l'esprit que peut-être je n'ai pas totalement tord ? Quand on vient d'une famille aisée, on a du mal à concevoir que 50 malheureux dollars peuvent représenter une somme importante pour certaines personnes ! Donc non, elle n'est pas d'accord avec moi parce que nous couchons ensemble, mais parfois qu'elle a l'esprit plus ouvert sur le monde qui nous entoure ! » J'en avais assez de ce jeune puceau qui se croit tout permis parce qu'il arbore le statut de directeur d'une des plus grandes universités des États-Unis. « Preuve qu'il n'y a pas de mobilité sociale. Pourquoi vous êtes là vous ? Parce que votre père était directeur. Sinon vous auriez probablement fait autre chose, car entre nous, nous savons que vous n'avez absolument pas l'étoffe pour un tel travail ! » Je vis ses sourcils se froncer. D'accord, je n'avais probablement pas à parler de la sorte à mon boss, mais comme dit plus haut, je ne me laisse jamais marcher sur les pieds et je ne cache pas ce que je pense. « Donc ne manquez plus jamais de respect à ma femme. Car si vous voulez que ça devienne une affaire personnelle, on peut. »

Carl se leva, posa ses mains à plat sur le bureau, en fulminant. C'est là que les paroles tombèrent. « Vous regretterez vos paroles professeur O'Malley. Maintenant sortez d'ici ! » Je le fixais avec arrogance. « Maintenant ! », répéta-t-il. Je tournais la tête vers Maria. Mes yeux bleus se posèrent une dernière fois sur mon boss, et voilà que je tournais les talons pour sortir de la salle dont un silence pesant venait de prendre possession. Je sortais également de l'université afin de débarquer sur le parking. J'allais m'asseoir dans l'herbe verdoyante et sortais une cigarette que j'allumais. Je tirais dessus, gardais plusieurs secondes la fumée en moi, et soufflais lentement.
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MessageSujet: Re: La femme de ma vie, ma boss La femme de ma vie, ma boss EmptyMar 17 Mai - 21:46

La femme de ma vie, ma boss 4735071z1y9agjpg La femme de ma vie, ma boss 489385LilyLilsalheure6x14
« And no one knew about us, except right now. »

    La dispute qui éclata entre le directeur et le professeur d'Histoire-Géographie frappa la brunette de plein fouet. Le départ d'Edward hors de la salle de réunion d'autant plus. Lorsqu'il se fit virer – car c'est ce qui se produisit – Maria se sentit vraiment mal et n'eut qu'une envie : celle de le rejoindre. Cependant, elle ne le fit pas. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle allait défendre ce jeune homme dont le futur était en suspend pour des problèmes totalement idiot ; des problèmes monétaires. Cette situation était inacceptable. De toute façon, tout ce qui se passait en ce moment l'était. Maria ne laisserait pas les choses se passer de la sorte, oh cela non ! Une fois qu'Edward fut parti, la brunette poussa un long soupir, dépitée par le comportement qu'elle considéra de totalement abject de la part de celui qui occupait tout de même – rappelons le – le poste le plus important de toute cette université : directeur des lieux. Se passant une main lassée dans les cheveux, elle demanda l'attention de tous.

    « Je suis surpris que vous ne l'ayez pas déjà rejoint... »

    Ce soudain vouvoiement agaça fortement Maria qui fit tout son possible pour rester calme, bien qu'à l'intérieur, elle bouillonna d'une force incroyable. Heureusement qu'ils n'étaient pas que tous les deux, sinon elle l'aurait certainement frappé, sérieusement. Parfois, lorsque la colère est trop forte et que les mots se révèlent insuffisants... On sait tous ce qui peut se produire. Même pour quelqu'un avec le caractère de Maria O'Berkeley, et oui.

    Une heure plus tard, après de longues discussions, quelques haussements de voix également, la sentence tomba. L'élève resterait. Et l'établissement ferait en sorte de lui trouver un emploi en son sein, pour lui permettre de venir à bout de ses difficultés financières. Après tout, il pourrait tout à fait faire le ménage en cuisine, trier les fournitures scolaires. Bien-sûr, ça ne serait pas grand-chose, mais ce serait toujours cela. Et Maria en ayant cette idée fut, une fois de plus, respectée au sein du comité de l'université.

    En sortant de la salle de réunion, la brunette ne passa même pas par son bureau, et chercha un peu où pouvait être passé Edward. Elle avait besoin de lui parler, et surtout de le rassurer en lui expliquant que Hambrush était un gros con pour qui on ne pourrait plus jamais rien, fort malheureusement soit dit en passant. En demandant à quelques élèves par-ci, par-là s'ils avaient vu leur professeur d'Histoire-Géographie, la brunette fut vite renseignée et se vit aller à l'encontre de son cher et tendre. Elle avait besoin de le voir.

    Sortant dans la cour, Maria aperçu au loin une silhouette qu'elle connaissait par dessus toutes les autres ; celle de l'homme qu'elle aimait, quoiqu'il puisse se passer d'ailleurs. Elle s'avança jusqu'à se retrouver derrière lui. Posa une main sur l'épaule de l'Irlandais, la brunette se colla à l'homme, toujours dos à elle. Fermant les yeux, elle ne dit rien, elle n'avait plus rien à dire. Et parfois, le silence était ce qu'il y avait de mieux entre eux, car ils se comprenaient sans avoir besoin de parler. L'apogée d'une relation ? Peut-être. Elle n'en savait rien. Qui pouvait le savoir ?
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MessageSujet: Re: La femme de ma vie, ma boss La femme de ma vie, ma boss EmptyMar 17 Mai - 22:31

La femme de ma vie, ma boss 2reo0m9 La femme de ma vie, ma boss 00071fef




Quand on est professeur et que l'on s'accorde un moment en dehors de l'université, plus précisément dans un endroit rempli d'étudiants, comme le parking, il n'est pas rare de se faire aborder en moins de deux minutes. Ainsi, alors que je fumais tranquillement ma cigarette, il n'en fallu pas plus longtemps pour qu'un petit groupe de jeunes femmes, se trouvant être mes élèves, se pointe devant moins pour engager la conversation. En temps normal, je suis assez réceptif, sociable, mais aujourd'hui, Carl Hambrush a une fois de plus détruit ma bonne humeur pour faire place à une certaine rage. S'il n'avait pas été mon supérieur, je lui aurais déjà écrasé mon point en pleine figure. Le pire dans tout cela, c'est que je sais qu'un jour, il arrivera à me pousser à bout. Ainsi je me ferais rapidement viré pour violence, à son plus grand bonheur. Je suis sûr qu'il n'attend que ça. Nous n'avons jamais vraiment été en de très bons thermes tous les deux, sans que je ne puisse vraiment en expliquer la raison. Et, quand Maria et moi, nous nous sommes mis ensemble, tout s'est enchainé. Il a su se montrer davantage con envers nous. Crétin... Ainsi, je me montrais involontairement distant avec les jeunes femmes qui m'adressaient pourtant des sourires remplis de charme.

Une heure passa. Je profitais du bon temps. Il ne faisait pas excessivement chaud. C'était la raison pour laquelle j'acceptais de rester en plein soleil. Là, ce fut au tour de l'étudiant, pour lequel avait été fait la réunion, qui se manifesta. Il prit place silencieusement à côté de moi, également sur l'herbe donc. Il savait que j'étais de son côté, nous en avions déjà discuté ensemble autour d'un café. Ainsi, il était conscient que nous avions des points communs, notamment en ce qui concerne notre milieu social d'origine. « Alors, comment ça se présente ? », osa-t-il me demander dans un chuchotement alors que je tournais la tête vers lui afin de l'observer dans les yeux. Il avait ce regard de chien battu, sans même le vouloir. « Aucune idée, je me suis fait virer de la salle de réunion en quelques minutes seulement... », lui avouais-je, alors que je retroussais les manches de ma chemise, jusqu'aux coudes. « Ah... » Nous regardâmes tous les deux en face de nous, alors que je reprenais la parole. « Ne t'en fais pas, s'il refuse de te laisser une autre chance, je ne me la fermerais pas aussi facilement. »

Nous parlâmes un instant. Je lui adressais un sourire. « S'il faut faire une vente de cookies comme dans les films, alors on fera une vente de cookies. Mais je refuse que tu loupes ta chance uniquement à cause de problème financier. » Le jeune homme ne pu retenir un rire en entendant parler d'une vente de cookies. « Merci c'est sympa... », avoua-t-il. Je lui donnais une tape amicale dans le dos, alors qu'il terminait par se lever, tandis que la sonnerie retentissait. Je faisais de même. Et, debout, mon regard s'attarda sur un oisillon en haut d'un arbre qui tentait tant bien que mal de s'envoler. La tête en arrière, j'esquissais un petit sourire, puis m'étirais. C'est là que je sentis une main se poser sur mon épaule. Je tournais rapidement la tête, surpris et reconnu bien vite les longs doigts fins de la brunette. Elle se colla à moi. Certains étudiants nous observaient avec curiosité, d'autres avec un grand sourire. Mais je m'en fichais. Je fis volte face pour pouvoir observer Maria dans les yeux. « Alors, comment ça s'est terminé ? On doit faire une vente de cookies pour lui payer son année, ou bien ce crétin de directeur a enfin comprit qu'il fallait lui laisser sa chance ? », demandais-je à la brunette, alors que je laissais mes doigts caresser sa joue puis sa mâchoire. Cette histoire me tenait à cœur et Maria en était totalement consciente. J'attendais le verdict avec une certaine anxiété. J'espérais qu'elle m'annoncerait une bonne nouvelle. Oh oui...
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MessageSujet: Re: La femme de ma vie, ma boss La femme de ma vie, ma boss EmptyMer 18 Mai - 16:04

La femme de ma vie, ma boss 4735071z1y9agjpg La femme de ma vie, ma boss 489385LilyLilsalheure6x14
« And no one knew about us, except right now. »

    Alors que les mots ne semblaient en rien être nécessaires, la brunette fut quelque peu surprise de voir Edward se retourner vers elle, posant ses doigts sur ses joues pour ensuite lui demander comment s'était finalement déroulée la réunion et quel en avait été le verdict concernant le jeune homme qui avait été au cœur des discussions diverses durant plus d'une heure. Son regard semblait insistant, presque suppliant quant à lui répondre en évitant si possible tout tourment, lesquels dont il n'avait aucun besoin, surtout en ce moment, surtout après cette brève entrevue quelque peu houleuse entre lui et le directeur de l'université.

    « J'ai trouvé un accord avec le conseil. Nous allons lui trouver un emploi au sein de l'établissement, afin qu'il soit rémunéré et qu'il puisse payer l'université. Pour le moment, je vais mettre en place un plan de crédit qu'il nous remboursera petit à petit. »

    Elle savait que ça ne ferait que résoudre un tout petit peu le problème de l'étudiant en question, seulement Maria ne pouvait pas faire grand-chose en plus, pour le moment tout du moins. Déjà que cette proposition de l'employer fut mal vue par Hambrush.. Elle n'allait pas trop en faire ni trop en dire de suite, sinon Maria avait bien conscience que les choses se termineraient sans doute très mal entre eux. Embrassant Edward de manière plutôt brève car certains élèves rodaient dans les parages et Maria ne voulait pas non plus attirer toute l'attention de ces jeunes cancres sur eux, la brunette esquissa un sourire à l'égard de son compagnon qui semblait quelque peu rassuré de la tournure qu'avait finalement prit la réunion de laquelle il avait été subitement virée par le directeur de Berkeley après que les deux hommes aient haussé la voix l'un contre l'autre, se trouvant au cœur du sujet : Maria. Difficile posture pour elle, qu'elle accepta malgré tout. Elle ne pouvait rien y faire.

    « Est-ce que tout va bien ? »

    Lui demanda t-elle d'une voix douce pour qu'il ne parte pas en vrille directement, bien qu'il en aurait sans doute envie.
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MessageSujet: Re: La femme de ma vie, ma boss La femme de ma vie, ma boss EmptyMer 18 Mai - 21:03

La femme de ma vie, ma boss 2reo0m9 La femme de ma vie, ma boss 00071fef




J'avais besoin que Maria me donne une bonne nouvelle, qu'elle m'explique que tout était réglé pour l'étudiant. Oui, j'avais besoin de savoir que cette université, dans laquelle je travaillais, ne comptais pas uniquement sur l'argent, mais qu'elle était capable également de faire des concessions pour donner une chance aux plus travailleurs. J'aime tellement mon métier. À mes yeux, être professeur n'est pas uniquement le ''bon'' job pour ramasser les sous et avoir le droit aux vacances scolaire. Non, pour moi, cela est avant tout pour partager mon savoir avec des personnes passionnées par l'histoire. J'aime l'idée de créer de véritables liens avec mes étudiants, les aider à réussir, me montrer présent pour les bons comme pour les mauvais moments. C'est sans doute la raison pour laquelle je suis depuis toujours un professeur assez apprécié. J'avais donc besoin d'être sûr que cette grande université d'Amérique – pour laquelle je suis fier de travailler – n'est pas uniquement une pompe à fric. Tout comme il me semblait nécessaire que le jeune homme puisse saisir une belle occasion pour changer de vie, pour devenir quelqu'un. J'ai tellement entendu durant mon adolescence, que la mobilité sociale est rare, que je me plais – encore dans un excès d'arrogance et d'anticonformisme – à voir qu'il y a plusieurs exceptions. J'en suis une comme plein d'autres.

J'observais donc la brunette avec insistance. Il ne fallait pas être devin pour comprendre que cela me tenait à cœur. « J'ai trouvé un accord avec le conseil. Nous allons lui trouver un emploi au sein de l'établissement, afin qu'il soit rémunéré et qu'il puisse payer l'université. Pour le moment, je vais mettre en place un plan de crédit qu'il nous remboursera petit à petit. » De là, un soupir rassurant s'échappa d'entre mes lèvres. Puis ce fut un sourire qui prit place sur mon visage. J'étais heureux de l'entendre. Certes, ça ne réglerait qu'une petite partie, mais c'était un début. Ça me laissera davantage de temps pour trouver une bonne solution afin de le faire rester ici. Maria déposa un baiser sur mes lèvres, alors que je restais un peu ''happy''. « Est-ce que tout va bien ? », me demanda-t-elle. Je sortais de mes esprits et laissais mes yeux bleus plonger dans les siens. Là, un sourire enfantin se dessina sur mon visage, comme un gosse qui vient d'ouvrir ses cadeaux de Noël. « T'es fantastique... je suis fier de toi. » Je passais mes bras autour d'elle pour l'enlacer, et n'hésitais pas à la soulever, tout en faisant un tour sur moi même. « Mhh... qu'est-ce que je peux t'aimer toi. », lui lançais-je alors que je déposais mes doigts sur son menton, l'obligeant à relever la tête afin de partager avec elle un doux baiser.

Je continuais de la regarder dans les yeux, avec cet amour qui caractérisait tellement bien ce que je pouvais ressentir pour elle. « C'est grâce à des personnes comme toi que j'ai pu devenir ce que je suis aujourd'hui. » Beau sourire. « J'avais vraiment besoin que tu me soutiennes là dessus. Je trouverais une solution pour qu'il gagne plus que le boulot merdique qu'il a en ce moment, avec les bourses. »
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MessageSujet: Re: La femme de ma vie, ma boss La femme de ma vie, ma boss EmptyJeu 19 Mai - 16:44

La femme de ma vie, ma boss 4735071z1y9agjpg La femme de ma vie, ma boss 489385LilyLilsalheure6x14
« And no one knew about us, except right now. »

    En rien la brunette ne s'attendit à ce qu'il la prenne dans ses bras de la sorte ni même qu'il la fasse tournoyer ainsi. Cela la fit sourire. Il semblait très heureux présentement, et cela ne put que faire plaisir à Maria qui lui répondit d'un simple sourire témoignant de ce qu'elle pouvait ressentir en ce moment. Maria savait bien évidemment que son compagnon était issu d'une famille qui n'avait pas de problèmes à proprement dit d'argent mais qui au vu du nombre d'enfants devait faire très (très) attention à leur moindre dépense. Elle, elle avait eu la chance de ne pas connaître cette précarité. Mais aujourd'hui, Maria faisait malgré tout attention à ses dépenses, non pas par question de radinerie mais plus par question de sûreté. Jamais elle n'hésiterait à faire un chèque à quelqu'un qui lui est proche si ce dernier était dans le besoin, mais cela ne l'empêchait pas de se montrer prudente quant au reste. On ne sait vraiment jamais. Elle savait, par exemple, que s'il acceptait un jour d'envisager de vivre avec elle, Edward et Maria pourraient envisager l'idée d'acquérir une maison. Et pour ce faire, il lui fallait mettre de l'argent de côté, pour couvrir les frais d'une telle aventure qu'était le fait d'acheter une maison. Enfin, ce n'était qu'un projet/rêve dans la tête de la brunette.

    « Tu t'es identifié à lui, n'est-ce pas ? »

    Ce n'était en rien un reproche qu'elle venait de lui faire là, bien au contraire, ce n'était finalement qu'un constat comme un autre. Elle pouvait tout à fait comprendre cela après tout. Combien de personnes, des professeurs surtout, pouvaient faire cela ? Maria l'avait fait elle aussi, du temps où elle n'était encore qu'une petite professeur d'Histoire-Géographie dans la ville de Charleston en Caroline du Sud. Parfois, Maria regrettait ce temps où elle n'était que cela. Ce poste lui manquait en fait. Mais elle savait également qu'en acceptant ce poste au sein de Berkeley, elle avait aussi accepté de tirer un trait sur son emploi entant que professeur d'Histoire-Géographie. Le regrettait-elle ? Elle ne le savait plus trop présentement. Le conseil d'administration de cet établissement semblait tellement corrompu...

    « Ne t'en fais pas pour lui. Il fait dorénavant parti du “fan club” sous le couvert de la directrice adjointe qui risque de se faire virer sous peu. »

    Elle dit cela avec le sourire, qui ne tarda pas à la trahir. Elle n'avait aucune envie de sourire. Aucune. La réunion ne s'était pas si bien passée qu'elle voulait le laisser croire à Edward, et en disant ce qu'elle venait de dire, elle venait de compromettre son silence sur ces faits-là. Bien joué Maria, l'intelligence à l'état pur décidément !
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MessageSujet: Re: La femme de ma vie, ma boss La femme de ma vie, ma boss EmptyJeu 19 Mai - 22:26

La femme de ma vie, ma boss 2reo0m9 La femme de ma vie, ma boss 00071fef




« Tu t'es identifié à lui, n'est-ce pas ? » Je hochais la tête. Après tout, pourquoi le lui cacher ? Cela se voyait bien assez. Et puis, Maria n'est pas là pour me juger ou bien pour se moquer de moi. Aussi niais que cela puisse paraître, je sais que je peux tout dire à la brunette sans avoir peur qu'elle se foute de moi, ou bien qu'elle me prenne pour le dernier des idiots. Nous savons que nous pouvons compter l'un sur l'autre, sans avoir honte de quoi que ce soit. « Ouais. Et j'aimerais qu'il ai la même chance que moi pour faire des études et avoir un bon travail qu'il aime. » Je suis toujours parti dans l'esprit qu'il est important de faire des études. Pas forcément des grosses, mais un minimum. Ça ouvre tellement de portes, ça peut changer toute une vie. Si par exemple je m'étais arrêté au baccalauréat, j'aurais trouvé un petit travail en Irlande que je n'aurais certainement toujours pas quitté. De là, jamais je n'aurais pu me permettre de me payer un billet d'avion pour les États-Unis. Donc, je n'aurais jamais connu Maria.

Je continuais de sourire comme un idiot, alors que j'observais la brunette. Si elle savait comme je suis fière d'elle et d'être l'homme a qui elle a ouvert son cœur. « Ne t'en fais pas pour lui. Il fait dorénavant parti du “fan club” sous le couvert de la directrice adjointe qui risque de se faire virer sous peu. » Je perdis rapidement cette expression joyeuse qui s'était ancrée sur mon visage. Que voulait-elle dire par « Se faire virer sous peu. » ? Après tout, je n'avais pas eu l'occasion de suivre la réunion du début à la fin dans la mesure où ce crétin de directeur m'a demandé de prendre congé au moment où nous n'avons pas été d'accord. Ainsi c'est radical. S'il croit qu'il est le seul à avoir le droit de lancer des remarques désobligeantes, il se trompe. Il est peut-être mon supérieur hiérarchique, mais nous restons deux hommes, égaux. Maria sait à quel point je suis à cheval sur le respect. Mais j'estime que justement, la respect va dans les deux sens. Il me dévalorise ? Je sais faire de même. Il se montre arrogant ? Je le bats à ce niveau là.

« Qu'est-ce que tu veux dire par là ? », lui demandais-je, avec les sourcils soudainement froncés, prouvant mon incompréhension. Et je n'avais pas envie que la brunette tourne autour du pot, car je voyais très bien maintenant qu'elle semblait regretter un peu ses paroles, comme pour essayer de me préserver. Et soudain, un éclair de colère passa dans mon regard. « Qu'est-ce qu'il s'est encore passé avec ce crétin de Hambrush ? Je te jure que je vais le démolir... ! » Car qui aurait pu faire du mal verbalement à Maria à part lui ? Personne, absolument personne. Et c'est bien ça qui me dérangeait, c'est que le directeur est comme un enfant capricieux à qui l'on donnerait le trône et donc le pouvoir sur un pays. C'est aussi dangereux. Il n'a pas la maturité pour avoir un tel travail et ceux qui ont décidé qu'il prendrait cette place ont dû méchamment prendre cher avec l'alcool pour en arriver avec cette conclusion.
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