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Réglons ça au plus vite [Maria]

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MessageSujet: Réglons ça au plus vite [Maria] Réglons ça au plus vite [Maria] EmptyVen 22 Avr - 12:34

    Ces derniers temps, Alcide avait eu pas mal de choses à faire, de problèmes à régler et d’idées à se sortir de la tête. Il avait failli sombrer, il avait failli se décider à partir, à quitter Berkeley et cette vie qui devenait trop lourde et trop complexe…

    D’abord à son propre niveau, pour ce qui le concernait directement : le départ de Lucie, la lente déchéance de l’homme, puis sa remontée, la reprise de confiance en soi, les retrouvailles avec Samuel, la rupture amicale avec Edward, puis un rapprochement entre les deux hommes quand l’Irlandais l’avait appelé parce qu’il avait besoin d’être soutenu… et puis tout le reste, évidemment. Oui, tout cela avait poussé Alcide à reprendre une vie qu’il avait menée des années auparavant. Il allait de fête en fête, de femme en femme, retrouvant le sourire dans les draps de conquêtes d’un soir…

    Puis, professionnellement. Van Stexhe assurait des cours de psychologie – qui le poussaient à se remettre sans cesse en question –, des cours de critiques des sources de l’information – qui poussaient, eux aussi, à chercher la vérité partout – et enfin des cours de critique artistique – qui étaient sans doute les plus compliqués à construire et à enseigner, tant l’objectivité était difficile à atteindre. L’homme faisait en sorte que ses soucis personnels n’influencent en rien le déroulement de ses cours et cela se passait plutôt bien, en général.

    Enfin, au final, entre la vie professionnelle et la vie privée, il ne restait plus grand-chose de très stable pour lui. Quelques passions, tout au plus. La lecture, le cinéma, la fiesta… ce n’était même pas la peine d’essayer d’écrire quoi que ce soit, il savait bien qu’il n’arriverait pas à coucher le moindre mot correct sur le papier.

    Bref, toutes ces choses avaient poussé le professeur à agir et à réagir un peu vertement, peut-être, avec une étudiante, Caroll Venn. Après s’être réveillé à l’hôpital le lendemain de la visite de la jeune femme dans son bureau, van Stexhe avait décidé de se venger. Se venger de Venn et de Castello. Il avait les preuves, il avait la stature nécessaire à une bonne défense et avait toujours la solution de se rendre aux bureaux de la police pour porter plainte contre les deux jeunes gens, si les choses ne bougeaient pas suffisamment à l’université.
    En ce jour, donc, van Stexhe avait rendez-vous avec Maria O’Berkeley, la rectrice de Berkeley. Il avait avec lui tout ce qu’il considérait comme des preuves accablantes à retenir contre les deux étudiants. Ce rendez-vous purement professionnel n’ayant rien à voir avec les relations entre collègues, Alcide s’attendait à une attitude très professionnelle de la part de la quadragénaire.

    Vêtu sobrement, d’un costume gris et d’une chemise noire, accordée à ses souliers noirs, l’homme se rendait au bureau de sa supérieure avec une seule idée en tête : faire éclater la vérité et réussir dans son projet de nettoyer Berkeley de ces deux importuns. Lunettes de soleil sur le nez, Alcide gara son Audi sur le parking réservé aux membres du personnel. Un bref regard à sa montre Omega le rassura : il n’était pas du tout en retard et était même une dizaine de minutes à l’avance.
    Prenant un classeur rassemblant les preuves avant de verrouiller son véhicule, le professeur se dirigea d’un pas leste vers les bâtiments de l’université. Il salua au passage quelques étudiants qu’il connaissait de vue, puis entra dans l’école et se rendit tout de suite vers l’ascenseur.
    Il n’attendit pas longtemps et put très vite se rendre à l’étage où Mrs O’Berkeley avait son bureau. Et là, une fois devant la porte, un nouveau regard à sa montre et un petit sourire. Timing parfait, il était même encore deux minutes à l’avance. Alcide frappa à la porte, après avoir attendu un peu, par principe. Il ne savait pas comment allait se passer cette entrevue, mais il en espérait beaucoup. Attendant qu’on lui ouvre ou qu’on lui dise d’entrer, l’homme restait serein et sûr de lui.

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MessageSujet: Re: Réglons ça au plus vite [Maria] Réglons ça au plus vite [Maria] EmptyVen 22 Avr - 13:22

Réglons ça au plus vite [Maria] 522773cuttingonions5to925 Réglons ça au plus vite [Maria] 870020gc

    Cinq heures trente.

    Biiip, biiip, bi...
    Le réveil. Son pire ennemi, et son meilleur ami à la fois. Ennemi car il venait de couper un magnifique rêve que la brunette faisait. Ami car sans lui, à onze heures elle serait encore au lit alors qu'elle avait énormément de choses à faire aujourd'hui, comme tous les jours soit dit en passant. Éteignant l'objet du délit, la brunette alluma de suite sa lampe de chevet pour s'empêcher de se rendormir, se passa les mains sur le visage, ouvrit progressivement les yeux. Il était temps de commencer une nouvelle journée. Sortant du lit, la brunette prit ses affaires de sport pour sa séance de yoga, qu'elle avait reprit depuis quelques jours maintenant qu'elle était parvenue à se donner un certain rythme de vie avec le bébé et Ambre. Évidemment, cela la faisait se lever beaucoup plus tôt, mais tant pis, ça ne la gênait pas outre mesure.

    Six heures cinquante.

    Douchée, habillée, la brunette alla réveillée sa fille de cinq ans qui eut bien du mal à émerger, contrairement à sa mère. Maria n'aimait jamais avoir à réveiller sa fille, seulement si Ambre voulait aller à l'école – ce qui pouvait paraître irréel, certes – il fallait bien qu'elle se lève. La petite puce se passa les mains sur les yeux et fit un énorme câlin à sa mère en guise de bonjour. Voilà ce que Maria préférait le matin ; un câlin de sa petite fille. Ça, ça n'avait vraiment pas de prix à ses yeux. La laissant par la suite se réveiller convenablement, Maria alla lui préparer son petit-déjeuner en même temps que celui d'Aaron qui, comme à son habitude, n'allait pas tarder à se faire entendre de sa plus belle voix : ses pleurs. Maria s'y était également faite, et l'entendre pleurer la faisait toujours sourire le matin dans le sens où elle aimait se dire qu'il voulait de l'attention, tout bonnement.

    Sept heures cinquante-cinq.

    « A ce soir, ma chérie. »


    Pas la peine de s'attendre à la moindre réponse venant d'Ambre, cette dernière avait déjà sauté hors du véhicule, et avait filé droit comme une flèche dans son école pour retrouver ses petits camarades. La journée ne faisait que commencer pour elle, et pour sa mère aussi qui avait laissé Aaron sous la surveillance d'Ève, sa petite sœur qui l'avait d'ailleurs prévenue qu'elle ne tarderait plus à rentrer à New-York maintenant. Elle allait devoir trouver une nourrice au plus vite dans ce cas.

    Huit heures trente.

    Installée à son bureau, lunettes sur le nez, la brunette était en train de lire ses e-mails sur son ordinateur portable. Rien de bien important en soi, excepté une acceptation de partenariat financier au niveau de la cantine. Elle en connaissait qui allait être content de pouvoir manger encore un peu mieux, bien que la nourriture proposée au self-service de Berkeley n'était franchement pas mauvaise. C'est alors qu'elle entendit frapper à sa porte. Relevant la tête vers la porte, elle vit entrer Alcide. Ah. Oui, il était vrai qu'elle avait rendez-vous avec lui aujourd'hui, sans qu'elle ne sache tout à fait le pourquoi du comment. Elle avait simplement entendu dire qu'il avait terminé aux Urgences à cause d'un élève. Ça sentait encore mauvais pour la réputation de l'établissement ça...

    « Bonjour monsieur Van Stexhe. »

    Elle n'avait pas pour habitude d'appeler les professeurs par leur prénom lorsqu'elle travaillait, cependant une fois en dehors de l'université, aucun souci pour cela. Elle n'était plus au boulot donc...c'était un peu comme si on lui laissait « carte blanche » pour ses relations avec le corps professoral de Berkeley.
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MessageSujet: Re: Réglons ça au plus vite [Maria] Réglons ça au plus vite [Maria] EmptyVen 22 Avr - 17:55

    Une fois que la porte avait été ouverte, Alcide avait pu entrer dans le bureau de Maria qui l’accueillit en lui servant du « monsieur van Stexhe »… bon, évidemment, il savait bien que la jolie brune voyait en lui l’ami d’Edward… ou en tout cas le gars avec qui son homme passait des soirées terriblement alcoolisées, des soirées desquelles Edward revenait avec une gueule de bois phénoménale et des valises sous les yeux. Oui, Alcide n’était pas perçu positivement par tout le monde, c’était un fait.

    "Bonjour, Mrs O’Berkeley."

    Al savait à quel point Maria pouvait faire preuve d’un professionnalisme certain. Cela passait par le simple langage comme par son comportement. Alcide lui serra la main, rentrant dans le jeu de la dame et fonctionnant comme elle pour les conversations.
    Un simple regard vers la rectrice suffit à le convaincre :


    "La maternité vous réussit plutôt bien, vous êtes rayonnante !"

    Il venait de la complimenter avec un sourire. Ce n’était pas de la flatterie ni de la politesse, c’était une constatation tout ce qu’il y a de réaliste et de sincère. Et lui qui était très vite dingue des bébés aurait volontiers passé un bon moment à discuter avec Maria du petit Aaron, de ses progrès quotidiens, des sourires qu’il faisait, etc. Mais ce n’était ni le lieu ni le moment pour cela.
    Lorsqu’il fut invité à prendre place en face du bureau de sa supérieure, l’homme s’installa, posant son classeur devant lui.


    "Mais je ne veux pas prendre trop de votre temps. Je suis ici pour essayer de régler un problème au sujet de deux étudiants…"

    De son point de vue, les choses étaient très claires, limpides comme de l’eau de roche. Il n’y avait aucune zone d’ombre, mais ça, c’était à lui d’en convaincre Maria.
    Les coudes posés sur les accotoirs de son siège, l’enseignant joignit les mains devant lui, en se croisant les doigts.
    Il ne savait pas trop par où commencer. Ni comment il allait décrire tout ce qui avait eu lieu lors de sa dernière rencontre avec Caroll et Charles-Edouard. Il ne savait pas non plus comment sa supérieure allait réagir en apprenant tout cela…


    "Vous connaissez certainement miss Venn et mister Castello…"

    Bien sûr que Maria devait les connaître. D’abord parce que Caroll était l’étudiante avec qui Samuel s’était compromis, pour ainsi dire, avant de n’être plus que l’ombre de lui-même. Il y avait eu des rencontres entre Salaun et O’Berkeley, c’était indéniable et amplement logique.
    Quant à Castello… Alcide avait beau l’avoir eu en cours, il ne savait pas trop comment les autres enseignants le percevaient. Pour lui, c’était un jeune homme égocentrique et imbu de lui-même, un type qui était exécrable avec les autres parce qu’il ne voyait que lui-même. Toutefois, il devait y avoir en lui quelques points positifs, puisque Samuel l’avait adopté… Adopter un traître qui lui piquait la femme qu’il aimait. Superbe programme familial.


    "J’ai eu une petite entrevue avec Caroll Venn. Elle s’est invitée dans mon bureau sans prévenir et a tenté de me séduire pour que je sois plus conciliant avec elle en cours de critique…" En se remémorant la scène, van Stexhe devait bien avouer qu’il avait eu du mal à rester de glace. "Je n’ai pas pour habitude d’entrer dans ce genre de chantage, alors j’ai repoussé ses avances…"

    Il y était parvenu surtout en pensant à Lucie et à Samuel. Il y avait des choses qui ne se faisaient pas dans l’amitié… se taper l’ex d’un ami en faisait partie, aux yeux d’Alcide. Quand à Lucie, eh bien, il n’aurait pas pu lui faire ça, tout simplement.

    "Tout aurait pu en rester là et je ne serai pas venu vous voir. Mais Charles-Edouard Castello est entré à son tour dans mon bureau, alors que je congédiais Caroll. J’ignore ce qui lui est passé par la tête, exactement, mais toujours est-il que ce charmant garçon n’a rien trouvé de mieux à faire que d’essayer de me casser le nez."

    Façon de parler, évidemment. Outre le nez, Alcide avait souffert au niveau des pommettes, des arcades sourcilières, du menton, etc. Castello l’avait frappé sans s’arrêter durant plusieurs minutes et le professeur n’avait pas réagi immédiatement, parce qu’il savait que frapper un élève était quelque chose qui était particulièrement mal perçu.

    "Je n’aime pas me battre. C’est quelque chose qui me répugne. J’ai toutefois été obligé de me défendre. Ça s’est mal passé pour Castello, puisqu’il a fini dans les escaliers…"

    La dernière image qu’il avait en tête de ce moment-là, c’était Charles-Edouard qui dégringolait les marches, Caroll qui bousculait le professeur, l’envoyant contre le mur du couloir, et puis le monde qui basculait. Enfin, le trou noir. Il avait appris à l’hôpital que c’était des étudiants qui l’avaient aidé, qui avaient épongé le sang et avaient appelé une ambulance. Puis les médecins lui avaient expliqué qu’il avait été, à nouveau, victime d’un malaise vagal mais surtout que cette fois, il aurait pu en mourir, vu la quantité de sang qui avait inondé sa bouche et ses voies respiratoires.


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MessageSujet: Re: Réglons ça au plus vite [Maria] Réglons ça au plus vite [Maria] EmptyVen 22 Avr - 18:28

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    Le moins que l'on puisse dire, c'est que Maria ne s'était pas attendue à un tel compliment venant de la part du professeur. Tout du moins, Maria n'en fut pas pour le moins ravie, bien évidemment. Souriant en réponse aux paroles de l'homme, la brunette écouta par la suite Alcide lui expliquer ce qu'il se passait avec deux étudiants Charles Edouard Castello et Caroll Venn. Et ce qu'elle entendit ne lui plu par le moins du monde, bien au contraire même. Mais qu'est-ce qui était venu à l'esprit de la jeune étudiante pour essayer de séduire l'un de ses professeurs alors qu'elle avait déjà eu de gros problèmes vis-à-vis de sa relation avec Samuel O. Salaun ? Elle dépassait les bornes, et les choses ne s'arrêteraient pas là, c'était certain. Elle avait été trop loin cette fois-ci. Et encore, Maria ne parlait même pas encore de Charles Edouard Castello. Non parce qu'alors lui, il avait fait très, mais alors très fort même ! Frapper un professeur, pour rien et l'élève avait fini amoché pendant que le professeur avait terminé à l'hôpital ? Non mais où allait le monde, là franchement ? Cet établissement commençait à dérailler complètement et la brunette ne savait plus du tout quoi faire avec tous ces problèmes qui lui tombaient sur le coin du nez depuis son retour de son bref congé maternité.

    « Excusez-moi de vous demander ça de la sorte, mais qu'attendez-vous exactement de moi ? Avez-vous porté plainte ? »


    C'était ce qui semblait finalement primordial aux yeux de la directrice adjointe qui ne pouvait, à priori, par faire grand-chose au vu de la situation si ce n'était prendre des sanctions disciplinaires gravissimes qui allaient certainement entacher l'image de l'université et surtout qui allait énormément faire jazzer chez les parents d'élèves autant que chez les professeurs. Maria qui commençait à être de moins en moins apprécier allait encore devoir faire face à la connerie de certains médisants de l'université. Oh, qu'elle avait hâte dis-donc... Se passant une main dans les cheveux, la brunette soupira en constatant finalement que la situation était suffisamment grave pour déjà convoquer les parents au minimum, et prendre une décision qui pourrait s'avérer inquiétante pour l'avenir de Charles Edouard Castello et Caroll Venn.

    « Je vais commencer par convoquer leurs parents, en tous les cas. Mais ce que je souhaite vraiment savoir, c'est ce que vous voudriez que je fasse. Dans la mesure du possible, bien-sûr. »
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MessageSujet: Re: Réglons ça au plus vite [Maria] Réglons ça au plus vite [Maria] EmptyVen 22 Avr - 22:24

    Il existe parfois des situations dans lesquelles il est nécessaire de prendre une décision rapidement. Généralement, la décision que l’on prend alors est suivie d’une série de conséquences positives et négatives. En choisissant de venir discuter avec Maria, Alcide avait mis de côté l’idée d’aller porter plainte au commissariat. Oh, bien sûr, il y avait pensé. Il avait déjà pratiquement rédigé sa déposition. Mais il avait préféré commencer par venir voir la directrice adjointe, question de principe.
    Alors quand sa supérieure lui demanda ce qu’il attendait d’elle et s’il était allé porter plainte, van Stexhe eut un petit sourire légèrement contrit.


    "J’ai préféré vous en parler d’abord, mais je compte passer voir la police aujourd’hui même. Porter plainte et déposer une main courante. Au risque de paraître rétrograde, j’ai pensé qu’il fallait que vous soyez au courant de l’affaire directement. Imaginez un peu ce qui aurait pu se passer si Caroll Venn et Charles-Edouard Castello étaient interpelés dans l’enceinte de l’université…"

    Quand on pouvait éviter ce genre de choses, il valait mieux le faire. Aussi, Alcide avait pris les devants et venait informer personnellement et d’emblée la directrice adjointe.
    L’homme ne prêtait pas très attention aux on-dit qui circulaient mais il avait eu la très nette impression que la réputation de Berkeley n’était pas à son sommet, ces temps-ci. Evincer deux étudiants n’était pas très bon pour la publicité de la fac. Mais les garder ne l’était pas non plus, surtout si l’histoire qui était arrivée à Alcide devait se répandre dans l’université et à l’extérieur. Le mieux à faire, selon l’enseignant, était de sanctionner durement ces deux-là et de profiter de l’occasion pour que leurs cas servent d’exemple. Une université, cela se dirigeait d’une main de fer dans un gant de velours. Maria était plus que compétente, l’homme en était intimement convaincu.


    " Je ne sais pas si les parents ont encore de l’influence sur des enfants majeurs, mais vous pouvez toujours essayer. Pour ma part, c’est très simple. Je ne veux plus jamais voir aucun de ces deux étudiants à mes cours. Ils ont menacé mon intégrité morale et physique et je ne peux pas laisser passer cela."

    L’interdiction formelle d’assister aux cours de critique des sources de l’information et au cours de psychologie, cela allait, de toute manière, compromettre l’année en cours pour Caroll comme pour Charles-Edouard. Toutefois, ce n’était que déplacer le problème.
    Croisant les jambes, Alcide reposa les mains sur ses jambes.


    "Si l’on ne peut virer ces étudiants, je m’en tiendrai à cette décision. Mais je ne vous cache pas que je serais déçu de constater que la sanction s’arrête à cela."

    Lorsqu’il parlait sérieusement, comme ici, Alcide van Stexhe en imposait. Il pouvait avoir une attitude de gamin irresponsable mais quand c’était nécessaire, il était adulte jusqu’au bout des ongles et parlait comme tel.

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MessageSujet: Re: Réglons ça au plus vite [Maria] Réglons ça au plus vite [Maria] EmptySam 23 Avr - 11:49

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    Maria appréciait vraiment qu'Alcide ne soit pas allé directement porter plainte au commissariat mais qu'il soit d'abord passé par son bureau pour en discuter ensemble. Non pas que Maria souhaitait empêcher l'homme de porter plainte, bien au contraire, cependant elle trouvait important d'être mise au courant, au vu du fait qu'elle était tout de même la directrice adjointe de cet établissement. Alcide semblait, au delà d'être amoché, être vraiment déçu de ce qui se passait, et la brunette pouvait tout à fait le comprendre. C'était inacceptable. Comment un élève – pour ne pas dire deux – pouvait en arriver à frapper un professeur de manière à ce qu'il termine à l'hôpital ? Maria n'avait aucune idée à savoir si Charles Edouard avait également terminé sa course aux Urgences, mais elle se renseignerait pour prendre connaissance de cette information. Seulement, pour l'instant Maria avait plus envie de prendre la défense du professeur plutôt que de l'élève. Non pas qu'elle jouait la carte de la préférence, bien-sûr que non, plus loyal que Maria il n'y avait pas dans ce métier, mais disons simplement qu'au vu du rapport des évènements donné par Alcide, Maria ne pouvait que prendre sa défense.

    « Je vous remercie pour cela, je ne tiens effectivement pas à voir débarquer la police ici pour embarquer deux de nos étudiants. »

    En vérité, c'était surtout Castello qui risquait gros vis-à-vis des forces de police, à la rigueur Venn s'en sortirait avec le Conseil disciplinaire de l'université, qui risquait de lui faire payer sévèrement ses agissement, certes, mais au moins elle échapperait à la police et à un police casier judiciaire, si celui-ci n'existait cependant déjà pas. Qui sait. C'est alors que la brunette évoqua les parents des deux jeunes gens, mais bien vite Alcide n'hésita pas à remettre en cause une quelconque autorité parentale face à deux étudiants dorénavant majeurs, Caroll ayant vingt-deux ans et Castello vingt-quatre. Bon, effectivement de ce côté-là, c'était fichu... Mais peut-être la directrice adjointe pouvait-elle malgré tout tenté un coup de téléphone rapide aux parents, juste pour voir. Qui ne tente rien, n'a rien. Et ce dicton fonctionnait on ne peut mieux dans la direction d'un établissement d'une ampleur telle que celle de Berkeley, soyez-en sûrs. Le fait qu'Alcide ne veuille plus voir ni Venn ni Castello dans ses cours était on ne peut plus normal et d'une logique incontestable, voilà pourquoi Maria se contenta d'un hochement de tête, se mettant ainsi en accord avec le professeur vis-à-vis de cela.

    « Ne vous inquiétez pas pour cela, ils ne risquent pas de recroiser votre chemin. Ce qui s'est passé est inacceptable, et croyez bien que je ne vais pas en rester là. Je vais les convoquer tous les deux dans le courant de la semaine, si ce n'est même aujourd'hui. »

    Maria pouvait tout à fait comprendre que le professeur de psychologie ne veuille plus du tout voir les deux élèves concernés, si Maria avait été à sa place, elle aurait été exactement dans le même état d'esprit qu'Alcide. Se passant la main sur les cheveux en écoutant le professeur dire qu'il serait déçu si les deux élèves n'étaient pas virés de l'établissement, la brunette fit la grimace. Elle n'avait aucune idée maintenant si elle allait renvoyer Castello et Venn mais elle savait que les choses n'allaient pas s'arrêter là.

    « Je vais les convoquer, prendre note de leur déclaration. Mais je ne vous empêche nullement d'aller voir la police. »
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MessageSujet: Re: Réglons ça au plus vite [Maria] Réglons ça au plus vite [Maria] EmptySam 23 Avr - 19:59

    Dans toute cette histoire, Alcide n’était pas vierge de tout pêché. Certes, Caroll avait essayé de le pousser à coucher avec elle, en échange de quoi elle lui demandait d’être plus cool avec elle, certes Charles-Edouard lui avait boxé le visage comme s’il s’était agi d’un punching ball, mais le professeur avait quelques petites choses à se reprocher, lui aussi.
    D’abord vis-à-vis de Caroll Venn. Van Stexhe avait eu avec elle cette attitude écrasante dès qu’il avait appris que c’était elle qui avait failli détruire Samuel. Vis-à-vis de Charles-Edouard Castello, le seul tort d’Alcide avait été de se défendre d’un coup de poing et d’envoyer, par ce geste, l’étudiant valser dans les escaliers. Il savait que Castello s’était retrouvé à l’hôpital, lui aussi. Une jambe ou un bras cassé, il ne savait plus.

    Or, le fait d’être ici, avec Maria, à discuter de cette affaire, cela titiller légèrement la conscience de l’homme. Déontologiquement, Alcide se devait de donner à sa supérieure tous les éléments qu’il possédait sur cette histoire. Même si cela devait le foutre dans une merde sans nom. Il avait perdu son self-control, son sang froid avait bouilli, et il avait répliqué, au bout d’un moment, d’accord, mais il avait répliqué. Et puis, même, dans son bureau, Caroll avait chopé une bouteille de vin avant de lui faire son petit numéro de charme. Un professeur ayant un frigidaire dans son bureau, pourquoi pas… mais il avait aussi – et surtout – de l’alcool dans son bureau. Et ça, ça allait être retenu contre lui, d’une façon ou d’une autre.
    Après un rapide examen des choses, l’homme eut un soupir. Dire la vérité allait certainement lui coûter quelque chose, mais mieux valait jouer cartes sur table quand la justice n’était pas loin de s’en mêler…


    "Il faut tout de même que vous ayez connaissance de quelques détails…" Alcide avait l’impression qu’il n’avait jamais été aussi sérieux de toute sa vie. "Quand Venn est venue dans mon bureau, j’étais au téléphone avec ma sœur, mais ça n’est pas très pertinent, et elle a trouvé une bouteille entamée de vin rouge…" Un fait. A justifier. "Quand il m’arrive de manger dans mon bureau, je prends toujours un peu de vin, une habitude à perdre, sans doute… Toujours est-il que Venn en a peut-être bu avant tout cela. En tout cas, elle en a renversé sur son chemisier blanc et…" Et cela avait rendu le chemiser quasiment transparent. "Enfin, bref, vous imaginez très bien ce qu’ont été les conséquences de ce renversement."

    Si jamais on lui reprochait d’être trop dur avec Caroll, il pourrait se justifier en prétextant que pour arriver à l’excellence qu’elle visait, la jeune femme se devait de mettre les bouchées doubles. D’où l’attitude du professeur qui ne cherchait qu’à la pousser à travailler plus. Oui, cela se tenait. Pas question de faire intervenir son amitié pour Samuel dans cette affaire.

    "Quant à Castello, il a été emmené en même temps que moi à l’hôpital, pour un membre cassé."

    Quand van Stexhe avait riposté aux coups de Charles-Edouard, il n’avait fait que suivre les conseils d’Edward. Il avait réagi, mais avait oublié une règle essentielle : éviter le suraccident. Le but n’était pas de foutre Castello en mauvais état, le but était simplement de le calmer un peu, parce que, putain, il avait eu vachement mal, avec cette pluie de coups de poing sur le coin de la figure.

    Voilà, Maria devait avoir tous les éléments-clefs en main, à présent. En tout cas, la conscience d’Alcide était satisfaite de ces révélations. Se frottant le menton entre le pouce et l’index, l’homme ajouta tout de même :


    "Je suis prêt à reconnaître mes torts et à en assumer la responsabilité."

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MessageSujet: Re: Réglons ça au plus vite [Maria] Réglons ça au plus vite [Maria] EmptySam 23 Avr - 23:00

Réglons ça au plus vite [Maria] 522773cuttingonions5to925 Réglons ça au plus vite [Maria] 870020gc

    Jusqu'à présent, la situation semblait on ne peut plus clair pour la brunette. Les deux élèves avaient sévèrement fauté pendant que le professeur avait subi toute l'affaire. Mais étrangement, cela sonnait comme...trop facile aux oreilles de la brunette, et elle eut raison. Malheureusement. Alcide ne tarda pas à expliquer à la directrice adjointe qu'il avait également fauté dans toute cette affaire. Une bouteille de vin ? Alors là, non... Maria ne pouvait tolérer une telle chose, dans son établissement. Pas possible ça, désolée. Berkeley avait toujours été réputé pour être l'un des établissements les plus impeccables de tout le pays, et dieu sait que les Etats-Unis c'est juste extrêmement grand, mais là...qu'allaient penser les gens s'ils venaient à apprendre que l'un des professeurs de l'université avait de l'alcool avec lui dans son bureau ? Et puis quoi d'autre encore, de la drogue aussi ?! Là, Alcide venait de perdre énormément de points face à la directrice adjointe et il avait certainement dû s'en rendre compte au vu du regard noir que venait soudainement de prendre Maria. Et il se pourrait que l'élève Caroll Venn en ait bu ?! Mais cette information changeait absolument tout dans le scénario ça alors. Mais était-il con au point de faire une erreur pareille ou bien...

    « Dîtes-moi que c'est une blague, Alcide ?! »

    Plus de monsieur qui tienne, là Maria n'allait pas tarder à être en pétard et les choses risquaient de très mal se passer par la suite. Mais comment un professeur avec un job dans un établissement comme Berkeley pouvait commettre des bourdes pareilles, sincèrement ? La brunette avait l'impression de voir ses enseignants complètement dérailler ces derniers temps, c'était vraiment du grand n'importe quoi. Voilà l'une des raisons qui faisait douter Maria quant à sa place ici, à Berkeley. Elle commençait vraiment à être fatiguer de toutes ces choses, que ce soit entre les professeurs qui ne supportaient pas, ou que ce soit entre les professeurs et les élèves – comme cette histoire avec Alcide – et enfin les problèmes internes que les élèves pouvaient rencontrer entre eux. Et encore, Maria n'évoquait même pas les problèmes que le fait de gérer une université engendrait.

    « Mais est-ce que vous êtes complètement inconscient ? »


    Maria était finalement dépassée par la situation. Sa journée était ruinée. Et sa réputation...oh, et bien elle en prendrait encore un gros coup, ce n'était plus comme si elle était à cela près de toute manière. Et voilà qu'Alcide avait suffisamment blessé Charles Edouard Castello qui avait apparemment également terminé aux Urgences. Là, c'était la catastrophe.

    « Et s'il porte plainte contre l'université, je fais quoi moi, hein ? »


    Oh lui évidemment il allait s'en sortir avec un blâme, mais pour Maria les choses pourraient aller très loin, trop loin même.

    « Croyez-moi vous allez devoir les assumer. »


    Soupirant, la brunette se passa une main dans les cheveux, pour finalement joindre ses deux mains sur son bureau.

    « Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? »
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MessageSujet: Re: Réglons ça au plus vite [Maria] Réglons ça au plus vite [Maria] EmptyDim 24 Avr - 13:07

    Alcide avait joué la carte de l’honnêteté, tout en sachant très bien que cela allait avoir des conséquences sur le point de vue de Maria. Il savait bien que la directrice adjointe avait besoin de tous les faits pour pouvoir faire son boulot. Alors, oui, au risque de passer pour un véritable trou de balle inconscient, van Stexhe avait dit la vérité.
    Il avait parlé du vin, de ce que Caroll en avait fait, du fait qu’elle en avait peut-être bu un peu… la bouteille étant entamée et n’étant pas vide, puisqu’elle en avait renversé sur elle puis sur lui, eh bien, si elle en avait bu, cela ne devait même pas équivaloir à un verre entier.

    L’homme vit clairement le visage de la belle quadragénaire changer. Et en l’entendant lui demander si c’était une blague, la première idée d’Alcide fut de se lever, de montrer un coin du plafond derrière lui en gueulant « Surpriiiiiiise ! » mais il se doutait un peu que Maria n’apprécierait pas trop cela…


    "J’aimerais bien que ce soit une blague, franchement, mais c’est loin d’être le cas…"

    La situation était devenue oppressante. Le professeur avait étouffé la raison pour révéler la vérité et cela avait l’air de tourner très mal pour lui. Certaines vérités n’ont besoin que d’être énoncées pour être comprises. Ce n’était pas le cas de celles-ci, il fallait qu’Alcide apporte des explications et ça, sans émailler son récit de ces fleurs plus agréables que solides, celles dont on farde la vérité…
    Van Stexhe n’aurait pas voulu être à la place de Maria. Généralement, les directions d’établissements scolaires et universitaires prenaient la défense du personnel… mais il fallait que ce dernier n’ait rien à se reprocher. Cependant, la vérité, Al préférait que la femme l’apprenne de sa bouche à lui, et pas d’une manière détournée, avec je ne sais combien d’intermédiaires et tout autant d’emmerdes à la clef.

    Effectivement, van Stexhe avait commis des erreurs. Il n’avait pas à avoir du vin dans son bureau. Même s’il n’en abusait jamais durant ses heures de travail, même s’il ne buvait qu’un petit verre à midi, il n’avait pas à avoir cela ici, tout simplement…
    Et là, Maria lui demanda s’il était complètement inconscient. Alcide porta un doigt à son front et eut un petit sourire idiot.


    "Pas encore assez inconscient pour ne pas vous dire la vérité… ni pour céder aux avances de Venn. Même si je suis un vrai con, j’ai encore suffisamment de rationalité pour prendre quelques décisions…"

    Et pourtant, bon sang, si Caroll n’avait pas été cette fille qui avait tourné la tête à Samuel, si elle n’avait pas été cette fille que Lucie détestait… eh bien, il aurait pu céder. Il suffisait de se rappeler la scène du chemisier… une fois que Venn eut renversé du vin dessus, que du vin eut coulé aussi sur le pantalon du professeur… Didjûû, en d’autres circonstances, Alcide aurait pu se laisser tenter. Il se serait laissé tenter.

    Bon, Castello, c’était autre chose. D’accord, il avait terminé aux urgences, lui aussi. Le professeur et l’étudiant s’étaient d’ailleurs retrouvés dans la même chambre, au plus grand dam d’Alcide. Tout cela n’était que le fruit de coïncidences, d’une certaine manière.
    Castello était venu pour voir Alcide, sans doute avait-il une bonne raison pour cela… et il avait vu Caroll en soutien-gorge dans le bureau du professeur. Alors, évidemment, s’ils étaient censés former une sorte de couple, il était normal qu’il ait envie de réagir. Mais bon, c’était le fait du hasard que ces deux étudiants aient choisi le même jour et à peu près la même heure pour venir le voir. Après, le reste, eh bien, cela relevait de la logique humaine. Castello boxant Alcide, celui-ci avait été obligé de se défendre. Le hasard avait voulu que le seul mouvement qu’il fit envoya Charles-Edouard valdinguer dans les escaliers. Et lui, le professeur qui pissait le sang avait fait l’un de ces malaises à la con à ce moment-là… au mauvais endroit et au mauvais moment.


    "Si Castello décide de porter plainte, ce ne sera pas contre l’université. Ce sera contre moi. Vous n’avez pas à endosser la responsabilité d’événements contre lesquels personne ne peut rien."

    Certes, Alcide savait bien que toute directrice consciencieuse qu’elle était, Maria devait craindre, à un moment ou un autre, pour sa place et pour son université. Mais l’homme ne tenait pas à la mettre à mal. Loin de là. Sa démarche avait surtout un objectif de conciliation. Chercher un compromis, en quelque sorte, pour éviter à Alcide d’avoir à revoir Caroll et Charles-Edouard et pour éviter à ces deux étudiants d’avoir à le revoir lui. Bien sûr, van Stexhe comptait bien les descendre en flèche tous les deux pour ses cours. Il n’y avait pas photo, la rancune allait être tenace.

    Alors, oui, Alcide allait assumer tout cela. Il ne lui était jamais arrivé de recevoir le moindre blâme dans sa vie… mais il fallait bien un début à tout. Et puis, sincèrement, il préférait qu’on le blâme pour une histoire comme celle-ci plutôt que pour le fait qu’il entretienne des relations intimes avec des étudiantes.
    Ouvrant le classeur posé devant lui, van Stexhe sortit un DVD qu’il tendit à Maria. Il avait d’abord pensé répondre à l’interrogation de son interlocutrice par une blague débile qu’il avait parfois le réflexe de sortir dans ce genre de situations, du genre « On faiblit ». Ou « On fait rien ». Mais il avait opté pour une attitude un peu plus adulte, car même si l’atmosphère était désormais un peu tendue, il fallait continuer.


    "Je vous ai fait une copie de la caméra de surveillance de mon bureau." Ben quoi ? il avait là un tas de livres chers et rares. Des éditions datant parfois de plusieurs siècles… sans être vraiment bibliophile, Alcide aimait les livres et il était fier de posséder quelques ouvrages du dix-huitième siècle. "Est-il mieux, selon vous, de chercher un compromis ou de foncer dans le tas, Mrs O’Berkeley ?"

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