wedding moment

Ca y était. Un virage à trois mille degrés dans ma vie. Un de plus, encore un. A croire que je collectionnais le hors du commun. Le jour qui allait très probablement changer l'entièreté de ma vie était arrivé. J'étais contente, mais il fallait vraiment avouer que le parcours jusqu'ici avait été bien plus qu'épique. J'avais vraiment une tête à me marier ? Non. Et Nathanaël non plus à vrai dire, quoi que lui c'était autre chose ! Mais je ne réalisais pas encore complètement ce qui allait changer. Je n'avais même pas conscience que j'allais changer de nom. Bien sûr je le savais, tout le monde me l'avait dit et répété, tout du moins le peu de monde qui savait. Mais c'était comme si l'information ne voulait pas rentrer. Allez expliquer pourquoi !

Il avait quand même fallu que je frôle la mort pour qu'on décide d'officialiser ce qui nous liait avec Nath'. Oui, je n'étais pas passé loin de la mort il y a près d'un mois, un accident de voiture qui aurait pu très mal se terminer si je n'avais pas eu un minimum de chance. Et même si sur le coup j'avais réalisé à quelle vitesse tout pouvait s'arrêter, j'avais rapidement repris mon comportement habituel qui consistait à dire que ce que m'arrivait, ce n'était pas grave, puisque j'étais toujours là, qu'il y avait bien pire ailleurs. Attitude qui avait le don de mettre en rogne et de faire peur à certains de mes proches. Pourtant, ce qu'eux prenaient pour de l'inconscience n'en est absolument, jamais je ne serais une tête brûlée. C'est juste que pour avancer, j'ai besoin de relativiser, même si ça pouvait étonner... Et Nathanaël était au courant, en même temps impossible de passer à côté. Mais apparemment, c'est pas ça qui l'avait repoussé. Je me demandais encore parfois pourquoi on s'était rencontré, comment. Il y a tellement de coïncidences et de ressemblances entre nos deux vies que ça en faisait presque peur. Peur de voir à quel point quelqu'un pouvait me ressembler, moi qui avait toujours tenu la plupart des gens à l'écart, pour ne plus avoir à souffrir d'être abandonnée, là c'était impossible, parce que justement, il savait, il avait vécu la même chose à quelques détails près. Détails qui ne jouaient plus aucun rôle à vrai dire.

Ce matin je m'étais réveillée, avec beaucoup de mal... Les séquelles de la soirée d'hier étaient encore vaguement présentes, même si je m'attendais à pire que ça ! Les filles m'avaient embarquée faire la tournée des bars, pour je cite "profiter des derniers moments de célibataire". J'aurais pu les tuer pour ça, je me sentais pas encore assez bien remise pour passer la nuit à me saouler mais, je n'avais pas vraiment eu le choix. Dans un accès de faiblesse, je m'étais laisser entrainer, jusqu'à ce que je réagisse en les voyant bien parties et moi dans un sale état aussi qu'il était grand temps d'arrêter le carnage. Dans une dernière lueur de lucidité, j'appelais un taxi pour les filles, je les renvoyais chez l'une d'elle, en espérant qu'elles arriveraient jusqu'à la porte, avant de m'assoir sur les marches du perron d'une maison voisine du bar. Vraiment, mais vraiment bien bourrée. J'attrapais mon téléphone et rappelais le dernier numéro composé. J'entendais sonner, sans réponse jusqu'à ce qu'un « Allô ? » légèrement endormi me réponde. « Tu peux venir me chercher et me ramener à la maison ? ». J'attendais alors que Bradley arrive, je devais avoir l'air d'une pauvre gamine paumée au milieu de nulle part à attendre son sauveur... Image que je détestais donner de moi, mais là, je ne cherchais même pas à me lever vu l'état dans lequel je me trouvais. Une fois arrivé, je montais dans sa voiture. Je me tournais vers lui, en lui disant simplement « Merci... ». Et je m'endormais comme un bébé, bercée par la voiture. Et voilà les derniers souvenirs de la nuit...

Tout ça pour dire que ce matin, le résultat était intéressant ! J'avais au moins l'avantage que je ne me mariais pas dans une robe longue, blanche. J'allais apprécier de ne pas avoir à faire attention à comment marcher. Chemise, pantalon, talons, c'était suffisant pour le passage à la mairie.

Étonnamment, même si je doutais de moi, même si je n'étais pas certaine que j'étais prête à me marier, j'avais le sentiment que tout allait bien se dérouler, que finalement, même si c'était pas la chose à faire maintenant, j'avais raison d'avoir dit oui. Parce que pour une fois, je touchais le bonheur du bout des doigts. En regardant autour de moi, je me rendais compte que certes, il manquait du monde, mais les plus importants étaient présents, pour moi, pour une fois j'arrêtais de penser aux autres avant de penser à moi même. Pour une fois, je jouais l'égoïste en me disant que j'avais peut être mérité enfin un peu de calme. Je savais que mes deux témoins seraient là pour me couvrir en cas de besoin. Je les avais eux, ils étaient là parce que je tenais à eux plus que tout. Deux des personnes les plus importants, mon saveur de la nuit et Nathaniel, ami et accessoirement fier papa de mon neveu. Les deux meilleurs pour aujourd'hui, ceux à qui j'avais accordé une confiance absolue.

Samedi matin 9h30. Jules pleurait, encore et toujours. Je n’avais pratiquement pas dormi de la nuit, mon fils m’en ayant empêcher. Ce petit bout d’homme n’avait qu’un mois mais bon dieu qu’est-ce qu’il avait de la voix. C’était mes autres colocataires qui étaient contents tiens. J’aurais bien aimé pouvoir fermer un peu plus longtemps les yeux cette nuit, sachant la journée qui m’attendait. Un mariage. Le mariage d’Aurlanne et Nathanaël. Et qui plus est, j’étais témoin. Moi, Nathaniel, témoin de ma petit Aur. J’avais encore du mal à réaliser qu’elle m’avait choisi. Avec Bradley. Le mec avec qui mon ex petite amie Naomi avait couché. Vous pouviez donc imaginer que je ne portais pas spécialement Bradley dans mon cœur. M’enfin cette histoire datait de quelques mois maintenant et j’avais définitivement tourné la page sur toute cette histoire. Aucuns affolements à avoir, je ne ferais aucuns débordements aujourd’hui et puis de toute manière je n’en avais pas envie. Je me levais alors que Jules continuait à s’égosiller les poumons. Ce gamin avait tout le temps faim, c’était fou. J’avais l’impression de me lever toutes les deux heures pour qui donner son biberon. De toute façon il fallait que je me lève, ce n’était pas le jour pour trainer et être en retard. Je m’approchais du berceau de Jules après m’être levé qui me regardait avec ses yeux bleus et je ne pus réprimer un sourire. Qu’il était beau mon fils quand même. Bon je n’y connaissais rien en bébés avant d’avoir Jules mais je trouvais que tous les deux, nous nous en sortions bien. A part la nuit. Mais là, c’était à lui de faire un petit effort pour dormir hein. Le biberon fut expédié en quinze minutes, s’en est suivit le bain et l’habillage. Bébé Jules était tout propre et le ventre remplie quand je le mettais dans sa nacelle dans le salon, le temps que je déjeune et que je prenne ma douche. J’avais dit à Aymeric que je lui laissais son filleul chez lui à 12h30 pour ensuite partir pour la mairie où avait lieu le mariage avec simplement les témoins. J’étais stressé d’être en retard ou de faire une boulette, moi et ma tête à dix milliards d’années de la terre alors après ma douche, je fis attention à ne pas me couper en me rasant, à ne pas glisser pour ne pas m’étaler par terre et me fracturer quelque chose. Oui parce que moi dans le genre poisse, vous ne pouviez pas faire mieux. Après une ultime inspection générale dans le miroir et voyant l’heure tourner, je sortais de la salle de bain, serviette autour de la taille, allais vérifier que Jules était toujours sage et vis avec soulagement qu’il s’était endormi et partais dans ma chambre m’habiller. Pantalon de costume, chemise blanche, cravate noire, veste et les chaussures, dix minutes plus tard j’étais fin prêt. Il était 11h, je devais encore déposer Jules chez Aymeric. Bon là j’étais visiblement un peu en retard. Je pris mon fils dans mes bras en essayant de ne pas trop le réveiller, son sac avec toutes ses petites affaires sur l’épaule et je claquais doucement la porte de l’appartement. Le plus dur maintenant allait être de porter Jules sans qu’il ne salisse mon beau costume. Allez fiston, je crois en toi. Nous arrivâmes enfin à la voiture, sans trop de soucis. Je plaçais Jules dans son siège auto, posais son sac sur le siège passager et me plaçais au volant de ma voiture, direction la maison de Aymeric. J’avais comme l’impression d’être légèrement en retard. Je vérifiais mon portable, toujours pas d’appel d’Aurlanne, bon je devais être à peu près dans les temps. Je voyais la maison d’Aymeric au loin se dessiner puis je jetais un coup d’œil dans le rétroviseur, Jules étant toujours endormi. « Salut Aymeric ! Merci beaucoup de me le garder, je le récupère demain dans la matinée donc. Tiens il y a toutes ses affaires là, et si il y a le moindre problèmes, tu m’appelles ». Bon j’avais entièrement confiance en Aymeric, il n’était pas le parrain de Jules pour rien mais tout de même, mon cœur se serrait un peu à l’idée de laisser mon fils tout seul pendant 24h, loin de moi. Je l’embrassais une dernière fois avant de remercier encore Aym et de partir pour la mairie. La cérémonie allait bientôt débuter, et en tant que témoin, c’était mon rôle d’arriver quand même en avance.

Début d’après-midi. Nous étions à présents tous réunis dans la salle du mariage à la mairie. J’avais salué courtoisement Bradley, avec même un petit sourire. La grande classe quoi. Ma Aurlanne était rayonnante, même si elle n’avait pas encore sa robe. Pour l’after m’avait-elle dit, j’avais hâte de voir cela. Les mariés semblaient un peu stressés et je trouvais cela assez drôle. Avant de me placer aux côtés de Bradley, qui lui était aux côtés de Aurlanne, j’en avais profité pour lui glisser quelques mois à l’oreille, lui indiquant que si elle voulait s’échapper, c’était maintenant ou jamais et que ma voiture nous attendait sagement si elle le souhaitait. J’avais voulu la détendre un peu, la faire sourire avec mes supers blagues vaseuses avant le grand saut. Car oui, le mariage était un grand pas dans la vie. L’union de deux êtres qui s’aimaient et qui se promettaient amour et fidélité à vie. Le pari était dur à tenir, tout le monde le savait de nos jours. Mais moi, je voulais encore croire en le véritable amour, celui qui dure jusqu’à notre mort. Moi aussi je le trouverais un jour cet amour, je le savais. En attendant, nous étions ici présent pour unir l’amour de Nathanaël et Aurlanne et j’avais déjà prévenu Nath ne rigolant que si il essayait de faire du mal à la jeune femme, Bradley et moi nous occuperions de son cas collectivement. En attendant, le moment fatidique allait arriver et malgré ma joie d’être ici, mes pensées allaient aussi vers Jules, me demandant comment Aymeric s’en sortait et si mon fils allait bien. Allez Nathaniel, ne devient pas comme tous ces pères gateux qui appelle les babysitters de leur progéniture toutes les cinq minutes. Non, moi je promettais de n’appeler Jules que dans l’après-midi. Maintenant, il fallait faire place au mariage.

7h38. Allongé sur mon lit, les bras croisés derrière la tête, je réfléchissais à ce qui allait arriver d’ici quelques heures. Je me suis redressé, avant de me lever. Aujourd’hui serait un jour comme un autre, c’était décidé. Ce rendez-vous à la mairie, fixé à quinze précises, ne changerait pas fondamentalement ma vie, dans une certaine mesure. Je serai toujours le même.

Après tout, ce ne sera qu’une simple signature, apposée au bas d’une feuille. C’est juste que je serais marié pour la deuxième fois de ma vie. Marié. Etrangement, cette idée ne m’angoissait pas, et je me sentais parfaitement serein. Je savais exactement ce que j’allais faire, je savais pourquoi j’allais le faire, et surtout, je savais que j’avais entièrement raison de le faire. J’avais compris ça il y a environ un mois, juste après l’accident d’Aurlanne. Je ne regretterais donc pas cette décision, j’en étais persuadé.

Comme je me l’étais promis en me levant, ma matinée n’avait pas été différente de celles des jours passés. J’ai seulement commencé à réaliser que ma journée allai être un peu chamboulée lorsque j’ai reçu un SMS de Lexie, ma demi-sœur, qui me disait qu’elle était en route, et qu’elle n’allait pas tarder à arriver. Depuis qu’elle était arrivée à San Francisco pour m’avouer la vérité, nous avions eu le temps d’apprendre à nous connaître, à nous découvrir. Ça n’avait pas été facile, d’autant plus que jusqu’à mes vingt-six ans, j’avais ignoré l’existence de ma demi-sœur. Mais une fois passée la surprise, j’avais décidé d’apprendre à la connaître, et jusqu’à maintenant, les choses se déroulaient bien entre nous.

« Tu vas bien ? Depuis le temps qu’on ne s’est pas vu…» Demandais-je en refermant la porte d’entrée derrière elle.

Je n’étais pas repassé à l’université depuis des semaines. Depuis que j’avais été suspendu « pour un temps indéterminé », selon les propres dires de Carl Hambrush, le directeur, j’y étais retourné deux fois. La première, c’était pour reprendre mes affaires et vider mon casier ; la seconde, pour aller chercher Aurlanne. Désormais, j’attendais simplement que ma « punition », si on pouvait appeler ça ainsi, soit levée. Mais je ne me faisais pas d’illusions ; je me doutais bien qu’avec ce que je m’apprêtais à faire, les choses n’allaient pas s’arranger rapidement. Au contraire.

Mon poste de professeur à l’université me manquait, c’était indéniable. L’ambiance, le contact avec les autres… Tout ça me manquait. Cependant, si je devais choisir entre mon poste, et faire ce que j’avais envie de faire, le choix était vite fait. Un poste, je pourrais en retrouver un dans un autre établissement ; ce n’était pas ce qui manquait, à San Francisco.

Une petite demi-heure plus tard, ce fût au tour de Lyzabeth, l’une de mes anciennes élèves, d’arriver. Depuis qu’elle avait arrêté de suivre des cours de Français, et que nous nous étions croisés, par hasard, dans un bar, nous avions appris à nous connaître. A tel point que, lorsque j’avais été suspendu, j’étais devenu en quelque sorte le nouveau baby sitter de son fils, Zadig. D’ailleurs, elle était venue avec lui. J’avais une confiance absolue en elle ; elle ne m’avait jamais jugé, et je n’avais donc pas hésité à lui confier la vérité, à propos d’Aurlanne.

Début d’après-midi ; je suis arrivé, en compagnie de mes deux témoins, légèrement en avance à la mairie. D’ailleurs, Bradley et Nathaniel, les deux témoins d’Aurlanne, étaient déjà là. Je me suis dirigé vers eux pour aller les saluer. Je ne les connaissais pas vraiment ; évidemment, j’avais eu quelques échos lorsque j’étais encore professeur à l’université, mais rien de plus. Excepté la fois où ils m’avaient gentiment averti que je n’avais pas intérêt à déraper avec leur amie, sinon, je cite, « ça allait mal se passer. » Je m’étais contenté d’hocher la tête, amusé par la situation. La seule chose qui comptait, c’était qu’Aurlanne avait une confiance absolue en eux.

Je me suis ensuite dirigé vers celle qui serait bientôt ma femme. Dis comme ça, ça me paraissait vraiment étrange. Je crois que je ne réalisais encore pas tout ce que ça allait impliquer ; d’ailleurs, Aurlanne semblait être dans le même cas que moi.

« Pas trop stressée ? » Demandais-je en souriant.

Nous avons été rapidement pris en charge par le maire. Je l’écoutais distraitement nous parler, alors que je songeais à tout ce que cette future signature, au bas d’une feuille, allait impliquer. Nous serions désormais un couple « officiel », ce qui, je l’espérais, éviterait à l’avenir certains problèmes ; Aurlanne allait déménager chez moi (même si en réalité, ça ne changeait pas grand-chose, étant donné que nous passions notre temps chez l’un ou chez l’autre), et certainement d'autres petites choses qui m'échappaient sur le moment.

Spoiler:

La vie n’est pas toujours facile. Lexie ne comprenait pas comment les gens pouvaient s’engager à un seul être… Non mais c’était vrai. S’engager à un seul être, c’est la fin de la vie. La fin de l’envie. La fin de la fête. Il fallait dire que la jeune rouquine ne vivait que pour çà. Le sexe, l’alcool, le changement d’homme. Pour Lexie, l’engagement était un poison.
Mais il fallait avouer que la jeune rouquine ne voulait que le bonheur de son demi-frère… Leur relation était tous ce qui avait de plus bizarre. Il était la principale raison de sa venue à Berkley. Elle avait découvert l’existence de son demi frère, il ya quelques années alors qu’elle s’était disputé avec sa mère. Lexie avait fouillé dans le passé de sa mère. Cela paraissait mal aux yeux des autres mais pas à ces yeux. Elle avait découvert le plus grand secret de sa famille. Mais aujourd’hui, là voilà étudiante en langue. Elle aimait les langues… Toutes les langues… Quel soit parlé ou autre. Oui, Lexie enchainait les conquêtes. Cette nuit encore, elle avait passé la nuit avec un homme. Qui il était ? Elle ne le savait pas. Elle ne le sera surement jamais puis qu’elle l’éjecta à peine ses yeux ouvert. Il fallait qu’elle se lève à son tour pour commencer à se préparer. Elle était témoin du mariage de son frère. Il fallait qu’elle assure. Au départ, lorsqu’elle lui avait avoué qu’elle était sa sœur. Enfin sa demi sœur, celui-ci ne l’a pas cru tous de suite. Il lui a fallu du temps. Bien sur, ils n’étaient pas proches comme deux frères & sœurs qui avaient vécu ensemble. Non, ils étaient encore au stade où ils apprenaient à se connaître. Ce qui était bizarre. La jeune rouquine secoua sa tête. Avec elle, tous lui semblait bizarre… Elle se dépêcha de se préparer. Elle ne devait pas arrivé en retard le jour du mariage de son frère. Avant de sortir de la résidence Oméga, la jeune rouquine envoya un message à son frère pour lui dire qu’elle se mettait en route.
Elle était arrivée devant chez son frère. Lexie se sentait mal. Jamais elle n’avait imaginé être témoin au mariage de son frère. Non mais vraiment… Ca ne fais pas si longtemps que ca qu’ils se connaissaient… Même pas deux ans. Elle devait être à la hauteur. Elle serait sage aujourd’hui. Elle allait s’amuser & profiter de son frère un peu. La jeune demoiselle prit une grande inspiration & sorti de sa voiture. Alors qu’elle sonna, son frère lui ouvrit. Lexie lui souria.

« Salut, cava & toi ? Oui ca fait longtemps… »

La jeune rouquine repris sa respiration & doucement lui murmura

« Merci de m’avoir demandé de t’être témoin… Je crois que je ne te l’ai pas encore dit…. »

Pour La jeune rouquine, la scène était sur jouer. Ce n’est pas sa personnalité. Et pourtant, c’était elle qui venait de dire çà. Une demi heure après son arrivé, ce fut autour de Lyzabeth d’arriver. Elle était la deuxième témointe de Nathanaël… Un petit garçon, son fils, Zadig était avec elle… Il était trop mignon.

On finit par se diriger vers la marie. Le lieu témoin de leur engagement. Les deux témoins d’Aurlanne étaient présents. Elle suivi son demi-frère jusqu’à eux pour les saluer à son tour. Pour la jeune rouquine, cela était bizarre. C’était des étudiants comme elle. Elle les avait déjà rencontrés sur le campus. Lexie salua de loin sa futur belle demi sœur. Elle préféra laisser un peu Nath avec elle.

Ils entrèrent dans la mairie. La « cérémonie » allait commencer.

Le mariage... Quelque chose d'unique dans une vie. Enfin, unique non, plus avec cette société d'aujourd'hui qui passait à l'église puis hop juste après ça dans les bureaux d'avocats pour prononcer des divorces. Les gens d'aujourd'hui faisaient du mariage, quelque chose d'anodin. Parce qu'ils étaient fous amoureux l'un de l'autre, ils se mariaient sans grande conviction, et voilà comme ça se terminer : en divorce. C'était bien entendu, un cas général ! Parce que pas mal de couple était encore marié après cinq ou six décennies quand même. Comme les parents de Bradley, qui étaient amoureux « comme au premier jour » d'après eux. Ca semblait vrai. Bradley considérait le mariage comme une expérience enrichissante, une expérience à ne faire qu'une seule et unique fois bien entendu. C'est ainsi les valeurs sur le mariage que ses parents lui avaient inculqués.

Bradley était désormais en couple depuis maintenant quelques mois et filait le parfait amour avec la fille qu'il avait tant convoité : Noelynn Guess Hildebrand. Bradley était assez surpris du fait que leur relation ai autant duré. D'ailleurs, il avait hésité avant de se mettre en couple avec. Pourquoi ? Parce que la Hildebrand de même que le Cooper étaient tous simplement des pure bêtes sexuelles. Bradley était un homme très drageur, qui profitait de sa jeunesse et de sa beauté. Noelynn faisait exactement la même chose. Mais bizarrement, depuis que Bradley c'était mit en couple avec la petite fille du créateur de la célèbre marque Guess, le jeune homme était tout ce qui était de plus fidèle dans ce monde. Il n'avait pas trompé Noelynn, bon ce serait vous mentir si on vous disez que depuis qu'il était casé, notre Cooper n'était pas tombé sous le charme de certaines aguicheuses. Mais ils avaient résisté à la tentation. Désormais, il s'aperçût un jour qu'il regardait de moins en moins les autres filles, et qu'il ne craquait que pour la sienne, sa chère petite amie. Amoureux notre blondinet ? Et bien oui, totalement amoureux de SA Noélynn. Cela lui faisait peur parce que les seules fois où il avait été amoureux Bradley avait terriblement souffert lors de sa séparation avec ses anciennes copines. Mais avec Noelynn c'était différent. Pourrait-il allait jusqu'au mariage avec elle ? Ce pouvait-il que ce soit elle LA femme de sa vie ? Qui sait... ?

Quoi qu'il en soit, ce n'était pas le moment de parler de ça. Il y a quelques semaines déjà, Aurlanne, avait annoncé à Bradley qu'elle allait se marier avec Nathanaël. Bradley n'avait été que plus heureux d'apprendre la bonne nouvelle, il était vraiment heureux pour le couple. Mais il était aussi très inquiet à dire vrai pour son amie. Il avait peur que cela foire complètement et que de ce fait, Aurlanne puisse souffrir violemment tout comme le meilleur ami de Bradley, Drew avait amèrement souffert il y a quelques mois de cela quand Fleur, la fiancée de Drew l'avait abandonné devant l'autel. Il ne voulait pas que cela arrive aussi à Aurlanne. Mais combien il y avait-il de chance pour que cela arrive ? Très peu, Bradley l'espérait. Aurlanne était quelqu'un de très important dans la vie de notre blondinet. A la base, les deux couchaient ensemble, mais étaient aussi confidents. Ils ne savaient même pas comment ils se considéraient, où ils en étaient. Mais le fait que les deux ce soient alors mis en couple avait éclairci tout cela pour ainsi laisser la partie sexuelle derrière au placard et garder seulement la partie confidents. Il était là pour elle, elle était là pour lui ça marchait comme ça depuis toujours et ni l'un ni l'autre n'avait l'intention que ça change...

« Allô ? » avait alors répliqué la voix fatiguée de Bradley. Il était plus de minuit et son téléphone avait vibré. Il s'en était vite emparé et était sortie le plus vite possible de sa chambre universitaire pour ne pas réveiller Noelynn, qui passait la nuit avec lui. Bradley ne savait pas qui est-ce qu'il l'avait appellé, mais quoi qu'il en soit, il ou elle se prendrait une certaine punition de la part de Bradley qui avait un mariage dans quelques heures (le fouet ). Puis, une voix féminine lui répondit : « Tu peux venir me chercher et me ramener à la maison ? ». Bradley reconnut cette voix, mais crut qu'il avait rêvé sur le coup. Mais non, ce n'était pas le cas. Bradley s'empressa de demander à Aurlanne où elle était. Après cela, il rentra discrètement dans sa chambre sans trop faire de bruit pour enfilait un tee-shirt et un jean. Il prit ses clés de voiture et laissa Noelynn dormir paisiblement. Il était comme à son habitude inquiet de savoir Aurlanne toute seule et ivre par-dessus le marchait. Mais pas de panique, le Cooper appuya sur le champignion et dix minutes plus tard, Aurlanne était là, dans sa voiture en train de dormir comme un bébé. Bradley ne put s'empêchait de sourire à cette vision. Dans quelques heures, elle serait mariée à l'homme qu'elle aimait. Elle ne serait plus mademoiselle, mais madame. Une fois devant la confrérie des EPSILON, Bradley sortit Aurlanne et la porta (ouhhh les muscles d'aciers ) jusqu'à sa chambre où il la déposa dans son lit et la couvrit. Il sortit alors de la chambre et alla lui-même dans la sienne pour dormir. Demain sera un grand jour.

Le jour J comme on dit. Bradley se réveilla difficilement, mais Noelynn était là pour le motiver à se réveillait. Elle savait comme s'y prendre pour que notre gros dormeur se réveille, mais bien sûr il n'y aura aucune description sur la scène entre les deux amoureux dommage pour vous . Quoi qu'il en soit, après ça, Bradley se dirigea dans sa salle de bain pour prendre une bonne douche, histoire de se réveillait, bien qu'il l'était déjà bien depuis un petit moment déjà . Il sortit de la douche, serviette autour de la taille, il retourna dans la chambre et ouvrit son placard où était exposé ses plus beaux costards et bien sûr les plus chères. Après quelques minutes, il hésita entre deux de ses costumes, mais sa petite amie trancha donc et opta pour un ensemble noir, traditionnel, avec une chemise blanche. Classique. Bradley retourna donc dans sa salle de bain, se rasa, s'habilla et se coiffa enfin.

Le trajet fut assez rapide dans l'ensemble. Bradley ne tenait pas à être en retard à la cérémonie non, il n'avait pas le droit de faire ça à Aurlanne en tant que témoin. Parce que oui, quand Aurlanne avait annoncé à son confident qu'elle allait se marier, elle lui avait demandé d'être son témoin. Bradley avait accepté avec plaisir bien entendu. Bref, quoi qu'il en soit, il entra dans la salle où devait se marier Aurlanne et son fiancé et se plaça à côté de Nathaniel, le deuxième témoin de Aurlanne. Puis, il salua le marier et ses témoins de même qu'enfin, la marier, remise de sa soirée d'hier. La cérémonie pouvait commencée maintenant qu'ils étaient tous présent...