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Time is running out ▬ Jézabel & Jules

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MessageSujet: Time is running out ▬ Jézabel & Jules Time is running out ▬ Jézabel & Jules EmptyVen 18 Nov - 0:37


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Jézabel & Jules

Time is running out


    Toutes les relations se lient de la même façon : la souffrance. Famille, amis, amours, toutes les sortes de relations y passaient, inévitablement. Personne ne pouvait rien y faire, puisque c’était comme tel depuis la nuit des temps. Pour vivre, il fallait souffrir. À croire que le monde était complètement idiot, à croire que ceux qui avaient bâtis cet univers étaient complètement fous. Peut-être avaient-ils crus que les êtres humains seraient des sadomasochistes, des amoureux de la souffrance. Il était vrai qu’à un moment, la souffrance atteignait un tel point qu’elle en devenait une habitude pour certain, mais tout de même, il y avait quand même une limite considérable à respecter. Peu rares étaient les disputes de famille, pour ceux qui en avait encore une. Des disputes en lien avec des évènements du passé ou en rapport avec le futur. Un héritage, un testament ou une décision prise. Peu importe, tout semblait si fragile dans une relation familiale. En amitié, c’était tout aussi compliqué. Le respect, l’amour et la confiance étaient les éléments primordiaux dans une relation amicale. Si l’un d’entre eux manquait, l’amitié était vouée à l’échec, à l’effondrement. Tout portait à croire que les Dieux avaient voulu que les êtres humains soient seuls, du début à la fin de leur vie. Mais étant têtus, la race humaine n’avait point écouté et elle avait prit le risque de se créer des liens avec les autres. Le comble de la complexité se trouvait dans les relations amoureuses. Il n’y avait pas de mots pour décrire la complexité de l’amour et d’une relation qui s’entraîne là-dedans. L’amour est bien au-delà que d’un simple sentiment. L’amour… c’était simplement l’amour.

    Sur ces pensées philosophiques et démoralisantes, Jules s’engagea dans les couloirs de la fac lorsque la cloche annonçant la fin du dernier cours résonna dans toute l’université. Se frayant entre les élèves lents et ceux trop pressés, il atteint son casier plus rapidement qu’il ne le crut. Mais ce soir, il n’avait pas envie de rentrer chez lui, pour ensuite sortir en boîte et pour ensuite ramener une fille inconnue ou presque dans son lit. Pas ce soir. Il décida donc de s’offrir un ménage dans son casier. Tout était en désordre, pourquoi ne pas remettre cela comme au début de sa session ? Patientant dans l’attente du moment où les élèves de son couloir sortiraient, il jeta un bref regard aux autres élèves, curieux de voir ce qu’ils faisaient aussi. Beaucoup se pressaient pour sortir et le couloir fut rapidement quasiment vide. Il n’attendit pas que les derniers élèves se décident à quitter les lieux pour sortir tout de son casier avant de tout remettre à son goût. Les romans ensemble, les petits livres aussi. Les manuels ailleurs, les cartables aussi, les cahiers dans les cartables. Ses affaires un peu plus personnelles ensembles. Lorsque tout fut terminé, le jeune Martinis remarqua qu’il avait agit beaucoup trop rapidement. Tout le processus n’avait duré qu’une dizaine de minute. S’assoyant sur le banc en face de son casier, il se retourna à moitié pour observer l’extérieur. Derrière les fenêtres de ce couloir, on pouvait observer un des parcs de Berkeley. Magnifique, comme tous les autres. Ce parc était un endroit des plus tranquilles où il s’offrait souvent un moment de détente et un moment où prendre des photographies intéressantes. Observant les quelques élèves présents dans le parc, il y décela deux couples, deux trios d’amis et quelques solitaires. Secouant la tête, il se retourna vers le couloir.

    Plusieurs élèves étaient encore là, tout comme lui. Certains s’offraient aussi un ménage de leur casier, d’autres discutaient ensemble. Son regard dériva sur le sol, sur ses pieds. Il se perdit dans ses pensées durant de longues minutes. Il enviait ce bonheur et cette facilité à aller avec les autres que semblaient avoir beaucoup d’élèves de l’université. Il était si haineux envers ce bonheur qu’il refusait d’aller vers les autres et était froid avec ceux qui l’importunait où venait à sa rencontre sans raison, l’abordait innocemment. Ce n’était pas de leur faute, il était comme cela. Froid, distant et difficile d’approche. Seules quelques exceptions avaient réussies à le percer, et vraiment peu de gens d’ailleurs. Même certains de ses meilleurs amis ou de ses ex’s n’avaient pas réussi. Suite à toutes ces pensées, il sortit de son état lunatique. Martinis releva son regard et put constater avec surprise que durant son moment de transe pensive, le couloir avait été déserté. Il était à présent seul. Jules se releva du banc inconfortable où il se trouvait. Se retournant vers les grandes baies vitrées qui longeaient le couloir, il se positionna à côté du banc, tout près d’une baie, pour observer l’extérieur, les mains dans son pantalon noir. Son regard bleu océan était perdu dans la vue qu’offrait la baie vitrée sur le parc qu’il avait observé quelques instants plutôt. Quelques personnes étaient parties, ne restant qu’un couple, un trio d’amis et deux personnes seules. Son regard dérapa à l’horizon, n’observant plus le parc, ni les gens qui y était. Il ne regardait rien, simplement l’horizon, devant lui, sans vraiment observer quoique soit. Se perdant à nouveau dans ses pensées, il en oublia le monde extérieur, encore une fois…

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MessageSujet: Re: Time is running out ▬ Jézabel & Jules Time is running out ▬ Jézabel & Jules EmptyVen 18 Nov - 12:08

Time is running out ▬ Jézabel & Jules Tumblr_lrone6ax6c1qzm0i6o1_500

    Un nouveau jour de cours, Jézabel était un peu moins souriante qu'à l'habitude mais essayait de faire bonne figure. Ce qui la tracassait? Une fille, Esmeralda, lui avait dit il y a quelques jours de cela qu'elle était au courant pour son passé et cela lui avait fait un petit choc puisqu'elle n'aurait pas pensé qu'ici son passé la rattraperait. Elle avait vraiment peur d'une chose, que cette jeune femme vienne colporter tout ce qu'elle savait à d'autres étudiants. Elle n'avait aucune envie de voir le regard des autres changer sur elle, cela serait juste insupportable pour elle, comme si elle n'en avait pas assez souffert avant. Elle n'aimait pas qu'on la prenne en pitié, c'était vraiment une chose qui lui était insupportable. Elle voulait juste essayer d'oublier son passé, regarder la vie d'une autre façon, de la prendre d'une façon beaucoup plus légère, faire abstraction des mauvaises choses qu'il pouvait se passer dans le monde et ne retenir que les bonnes choses, elle aime faire preuve d'optimisme, c'est une façon pour elle de voir la vie d'un meilleur côté. Cette façon d'agir était comme un nouveau bol d'air pour elle, certains la trouvaient naïves et futile de ne voir que le bien de partout mais c'était sa thérapie à elle et elle préférait passer pour une personne naïve puisqu'elle savait très bien qu'elle ne l'était pas du tout dans le fond. Oui, elle se cachait surement après les souffrances qu'elle avait enduré dans sa vie, mais pour elle c'était beaucoup plus sain. Elle se regardait dans le miroir et se trouvait radieuse alors qu'il y a encore quelques années, elle en venait à s'auto mutiler. C'était une chose dont elle avait honte mais les cicatrices qu'elle avait sur les avants bras ne l'aiderait jamais à effacer cela de sa mémoire. C'était peut être une bonne chose finalement, elle pouvait au moins se rappeler combien c'était imbécile de sa part de se faire souffrir parce que sa vie était juste parti en vrille.
    Aujourd'hui, elle essayait d'accrocher un sourire sur ses lèvres, de faire bonne figure devant ses copines mais dés qu'elle se retrouvait seule, celui-ci disparaissait immédiatement, se posant tout un tas de questions avec le 'Et si..' en début. Elle détestait ce début de phrase. La jolie blonde avait essayé de se concentrer sur ses cours mais cela avait été difficile car à chaque fois, elle finissait par partir dans ses pensées. A la fin de son dernier cours, Jézabel était restée quelques instants de plus, c'était silencieux, et elle aimait ça pour pouvoir penser tranquillement. Mais voilà qu'un technicien vint la retirer de sa léthargie lorsqu'il vint lui dire qu'il devait fermer l'amphithéâtre. Elle lui répondit avec amabilité en y ajoutant un mince sourire avant de déserter les lieux. Lorsqu'elle fut dans les couloirs, il n'y avait plus personne, en même temps la fin des cours avait été sonné depuis plusieurs longues minutes déjà. Comme à son habitude, elle était bien habillée, elle portait un jean slim gris accompagné d'un top noir et d'un gilet fin beige, à ses pieds elle portait comme souvent, des talons aiguilles, pour elle ça faisait toute la silhouette, et à son bras avait son sac à main où elle y mettait ses cours aussi. Elle avait ses cheveux blonds détachés. Elle marchait assez lasse dans le couloir, ne sachant ce qu'elle allait faire une fois rentrée à sa confrérie, mais c'est alors qu'elle vint tourner pour emprunter un nouveau couloir, qu'elle vit une personne au fond. Sa silhouette lui était tout à fait familière, elle s'approcha donc de lui qui semblait totalement perdu dans ses pensées, son regard dirigé vers la baie vitrée qui donnait sur l'un des parcs entourant Berkeley. Elle eut confirmation de la personne lorsqu'elle fut à quelques mètres, il s'agissait de Jules, un de ses ex' avec qui elle gardait une assez bonne entente et une certaine complicité, si je puis dire. Elle vint alors s'appuyer contre la baie vitrée pour ainsi lui faire face.
    Alors monsieur rêvasse? Tu pensais à moi, c'est ça? Lui fit-elle en esquissant un petit sourire mi-amusé, mi-malicieux, plaisantant doucement mais elle était contente de tomber sur lui..
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Augusto P. Da Volpedo
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: Time is running out ▬ Jézabel & Jules Time is running out ▬ Jézabel & Jules EmptyMar 13 Déc - 16:38

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