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♦ You're original, cannot be replaced

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MessageSujet: ♦ You're original, cannot be replaced   ♦  You're original, cannot be replaced EmptyMer 20 Avr - 11:01

  ♦  You're original, cannot be replaced Tumblr13
« Le coeur perçoit ce que l'œil ne voit pas. H & P.»

    La nuit avait été longue. Après avoir croisé une connaissance dans une ruelle assez sombre, découvrant une situation inattendue. Perdita avait passé la nuit à ses côtés et n'y croyait pas encore. Hier soir, elle avait pu côtoyer une facette de l'homme qu'elle n'avait jamais croisée. Elle n'avait jamais imaginé qu'il puisse être une telle personne quand il se révélait être auprès d'elle. Ne sachant pas de quoi serait fait cette journée, elle n'était pas du genre à questionner l'autre. Bien au contraire, elle préférait se questionner elle - même. Quitte a se torturer toute la journée, c'était plus fort qu'elle. Ne pas savoir ce qui pouvait se passer, la rendait plus qu'active. Néanmoins, aujourd'hui, elle aurait le temps de mettre ça de côté. La jeune femme s'était levée aux aurores pour une fois. Elle avait quitté le jeune homme pour aller se doucher et à son retour, il avait déposé un mot sur table basse. Une petite pensée agréable. Heureusement pour la demoiselle, on était samedi. Elle allait se rendre à la plage et prendre un peu de bon temps. Perdita n'est pas le genre de fille qui aime faire l'étoile de mer sur le sable. Seulement, elle espérait qu'en se rendant là - bas, elle tomberait sur Havier, son meilleur ami qui avait l'habitude de venir courir sur le sable chaud. Elle pourrait dire que c'est une parfaite coïncidence mais il n'est pas né de la dernière pluie. Leur amitié avait vu le jour à New York, il y a quelques années. La jolie blonde venait tout juste d'avoir la majorité et elle trainait dans un bar accompagnée d'une lignée de verres à téquila vides devant elle. L'époque était dur. Elle venait de perdre son petit ami dans un accident et en plus de ça, elle fût la première personne à le trouver allongé et sans vie sur la bas côté de la route. Elle s'en voulait de lui avoir dit de partir avant. Elle s'en voulait d'être allé à cette fête. Elle s'en voulait de l'avoir laissé. Même si on sait pertinemment que ce qui est arrivé ce jour là est indépendant de sa volonté. Les premiers mois du décès, elle se faisait vivre un vrai enfer. Torturée et solitaire, la jeune femme voyait les heures sombres de sa jeunesse. De cet instant où on roule son premier joint ou on prend la première pilule car on souhaite oublier qu'en importe le prix. Il était venu prendre place sur la tabouret à côté. Un regard, un sourire, il avait d'abord essayé de la charmer. Cependant, il s'était royalement trompé de personne s'il pensait passer une nuit de folie. Très vite, il semblait comprendre le mal aise de la jeune femme. Mais au lieu de s'en aller, retrousser chemin pour se retourner vers une seconde proie. Il était resté. Il avait lancé la conversation et c'est jusqu'au petit matin, qu'ils avaient discuté. C'était la première fois qu'elle s'ouvrait de la sorte à un inconnu. Il était la première personne à savoir qu'elle se détruisait de l'intérieur. Il était cette première main qu'on avait tendu vers elle. Havier était cet homme avec qui elle a commencé à croire que la fin des ténèbres n'était pas si loin..

    Sans plus attendre, elle enfile son mini short en jeans préféré, des chaussures d'été et un haut assorti au reste. Fermant la porte derrière elle, la jolie blonde monte dans sa mini coupé. Elle pouvait bien remercier ces parents de toujours la cajoler. Car pour eux, leur fille était devenue une parfaite inconnue à une époque. C'est pour cette raison qu'elle quitta la ville de New York pour venir étudier à Berkeley, pensant que les choses seraient plus faciles et qu'elle pourrait recommencer là où elle a échoué. Sur la route, radio allumée et fenêtres ouvertes, elle essaye de faire le vide. D'oublier juste une journée tout ce qui s'est passé ces derniers temps. Oublier ce voyage au canada avec cet homme à qui elle s'était secrètement attaché mais qui avait mal tourné. Oublier cette rencontre tard dans la nuit d'une personne qu'elle ne pensait pas être. Oublier un instant tous ces soucis pour retrouver celui qui compte, celui qui fait sans aucun doute la différence. Un ami sur lequel on peut compter, une personne sur qui elle peut se reposer. Havier est tellement de choses pour elle qu'il est devient même indispensable à son existence. Car elle ne se voit pas avancer sans lui, il est un pilier. La raison quand elle perd la tête. La chaleur quand elle a froid. La douceur quand elle est en colère. Il est cette lumière quand dans le noir, elle se perd. Tellement de soutien qu'elle ne pourrait pas en demander plus. Le jeune homme est si important qu'elle serait prête à beaucoup pour le garder, prête à tout pour qu'il reste à ses côtés. Se rendant pas à pas sur la plage, elle ne le voit pas encore au loin. Peut être qu'elle l'avait raté, peut être qu'il n'était pas encore passé. En tout cas, une chose est clair, elle ne saurait pas courir dans cette chaleur. Prenant place sur le sable chaud, elle s'assoie et regarde ce qui l'entoure. Il est encore tôt et pourtant le monde est déjà présent sur la plage. Des familles, des amis et des sportifs voilà ce qu'on peut y voir à neuf heure et demi le samedi. Les jambes tendues et le bras au dessus du visage pour essayer d'y voir quelque chose. Une ombre vient la recouvrir. Une silhouette qu'elle connaissait, une présence qu'elle appréciait. « Ola, j'ai plus de soleil. Tu ne voudrais pas aller voler la chaleur des rayons à quelqu'un d'autre.. » Sourire au visage, elle relève la tête et pose son regard.
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MessageSujet: Re: ♦ You're original, cannot be replaced   ♦  You're original, cannot be replaced EmptyMer 20 Avr - 13:43

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Perdita&Havier •• « ♦ You're original, cannot be replaced »

La nuit était magnifique, même le matin, lorsque le soleil n'était toujours pas levé. Il dormait encore, donnait le rôle à une lune resplendissante, s'élevant parmi des étoiles trop petites, pour une constellation bien trop grande. Me lever aux aurores pour faire un jogging était une chose que j'appréciais particulièrement. Tenir la forme était une chose importante pour quelqu'un comme moi, j'avais une sculpture à entretenir, garder la pêche était un objectif premier dans ma vie. Mon corps n'est pas moche et je suis plutôt bien foutu, donc je préférais rester ainsi, même si ça me coûtait souvent la peau de mes poumons, mais au moins, je gardais une silhouette plus que parfaite. J'enfilais une tenue de fortune, plus précisément un tee-shirt, un jogging et je partais courir, avec mes lunettes et mon i-pod en ma possession. J'attendais de partir de ma chambre, quand le soleil se levait, histoire de profiter de la belle vue une fois dans la voiture. Qu'est ce que j'aimais ma chevrolet. C'est vrai que cette voiture n'a pas la classe d'une Ferrari ou d'une Lamborgini, mais elle a un plus que d'autres bolides n'ont pas, elle vient de mon père et ça, ça n'a pas de prix. Je montais dans cette dernière, en direction de la plage. Pour une fois, je n'allais pas à fond, je prenais mon temps. La fenêtre ouverte, je laissais le vent venir caresser mon visage d'une façon douce, le genre de toucher qui vous donnes des frissons tellement c'est intense. Une chanson du célèbre groupe AC/DC dans l'autoradio de la chevrolet, la célèbre musique Back in Black, je trace en direction de la plage, la main sur le volant, l'autre le long de la fenêtre, façon cowboy qui se la raconte. J'avais l'habitude de marcher, avant d'aller à la plage. C'est à dire que je garais la voiture vers une petite route, au bout de laquelle, après un ou deux kilomètres, il y avait la plage. J'aimais marcher, c'était une chose qui me relaxait, m'apaisait. En faite, quand vous êtes solitaire et renfermé, la moindre petite chose que vous faites individuellement est un refuge, une sorte échappatoire à la vie quotidienne. Enfin là n'est pas la question je m'égares. Le truc, c'est qu'on pense pas tout le temps que je suis renfermé et tout, car avec les personnes pour qui j'ai du respect et de l'amour, je ne suis pas le même que pour un sombre inconnu. Je suis trop loin, j'suis sponsorisé par la NASA. Ouais je confirme, je m'égarais dans des pensées totalement absurdes, mais bon, je fais avec. Le soleil s'est levé, le ciel est devenu un rassemblement de couleur. Un mélange de orange, de rouge, de jaune. Une sorte de brasier, comme si le ciel était semblable à de la lave en fusion. C'était magnifique, observer un si beau paysage me rendait toujours très heureux.

La petite route se dessina devant moi, instinctivement, je décide de garer la voiture, comme je le fais tout le temps. J'ouvre le coffre de la voiture, afin d'extraire mon tee shirt moulant, pour ensuite l'enfiler. La paire de Ray-Ban sur la tête, les écouteurs dans les oreilles, l'Ipod dans mes mains, je me mettais à courir. La fatigue commença à se manifester, lorsque j'ai posé le pied pour la première fois sur le sable de la plage. En même temps, je fumais, il était donc normal que je sois aussi essoufflé, mais voilà, le sport c'était essentiel et sans ça, je ne pouvais pas prétendre à un seul regard venant d'une demoiselle. Alors que je tournais la tête afin de regarder l'eau qui était presque en contact avec mes pieds, j'aperçus la silhouette d'une demoiselle que je connaissais parfaitement, à vrai dire elle était ma meilleure amie. Perdita Da Pitruzzela, une magnifique blondinette qui était dans la confrérie des IOTA. Au départ, quand je l'ai rencontré, je voulais simplement sortir avec elle, mais ce jour là, elle était très mal. C'est ainsi qu'à commencé notre amitié. J'aurais très bien pus m'en aller pour remplir mon tableau de chasse, mais je ne l'ai pas fais. J'ai écouter cette jeune femme et depuis, je passe mon temps à m'assurer de son bonheur. Je ne veux voir que de la joie dans ses yeux et rien d'autres. En l'espace de quelques temps, elle était devenue encore plus importante que ma sœur, au même niveau je dirais, bien que Noelynn soit vraiment au maximum. J'arrivais devant elle, à peine eu-je le temps de la regarder qu'elle me lança une petite réplique dont elle seule avait le secret. Je tournais la tête, le sourire aux coins des lèvres, avant de plonger mon regard dans le sien et de lui répondre. « Les rayons du soleil ? La plage est illuminé, faut que tu face ton caprice, avoue. Comment tu vas blondasse ? Qu'est ce que tu fais là ? Si j'ai bonne mémoire t'es plutôt dans le genre lève tard toi ? Non ? » Un petit sourire, comme toujours quand je la voyais, s'afficha. Je voulais simplement savoir ce qu'elle faisait ici, mais je pense sincèrement qu'elle savait que je venais là, sinon je pense qu'elle ne serait jamais venue. Enfin, ce ne sont que des suppositions, rien de bien concret.
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MessageSujet: Re: ♦ You're original, cannot be replaced   ♦  You're original, cannot be replaced EmptyVen 13 Mai - 21:16

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A la fois simple et compliquée, la jeune femme ne pouvait dans aucun des cas se passer de ses proches. Ces personnes qui comptent tellement qu'on ne pourrait pas respirer sans elles à nos côtés. Comme un matin exceptionnel, elle s'était levée en douceur et pourtant avec déjà cette envie de le voir, de lui parler. Les meilleurs amis sont piliers d'une vie. Alors dans un coup de vent, elle s'était lancée à sa recherche. Elle aurait pu très bien lui envoyer un message et lui demander simplement où il pouvait se trouver. Seulement, le goût à cette recherche la tentait plus que tout. Est ce que Perdita le connaissait comme personne ? Au point même de le retrouver sans même qu'elle ait eu le besoin de le savoir, de se le faire souffler. La jeune femme n'était pas une grande adepte de la plage ou du sable. Depuis toujours, elle avait cette peur au ventre, cette crainte de l'immensité, de l'océan qui peut se présenter devant elle. C'était trop grand, il n'y avait pas de fin à l'oeil nu et ça pouvait la paniquer. Souvent, elle faisait comme si elle n'avait pas cette tare car elle sait que c'est étrange d'avoir cette peur, cette sensation d'être différent d'une grande partie de la population qui adore la plage et l'océan. Elle ne dit pas que c'est laid où que c'est un endroit qu'elle n'arrive pas à supporter. Sinon, elle ne serait pas là. Le cherchant du regard, elle aurait déjà prise le large. Cependant, elle apprécie le son qu'on peut capter dans ce genre d'endroit, les vagues venir se heurter contre les rochers ou le soleil disparaitre dans les profondeurs de l'océan. Parfois même, depuis son arrivée à Berkeley, elle venait souvent si promener. En compagnie ou avec sa conscience, elle aimait venir prendre l'air qui s'y trouvait. A croire qu'il est meilleur qu'ailleurs.. Perdita peut sembler parfois ou même souvent particulière, elle en a conscience. Mais ceux qui compte vraiment savent ce qu'elle vaut.. Pas besoin de soulever des montages ou de courir jusqu'à la muraille de chine pour montrer qu'elle en veut. Pas besoin d'un film dramatique, d'une nouvelle chamboulant, d'une disparission pour montrer qu'elle peut tout aussi pleurer. A la fois forte et fragile, la jeune italienne fait de son mieux jour après jour car elle sait qu'à tout moment la vie peut lui être ôtée. Et même si elle a des gens à retrouver, elle sait que c'est une chance malgré tout d'être sur la planète bleue. On fait des rencontres qui chamboulent notre vie. On se lie à des personnes sans qui on ne pourrait plus jamais s'imaginer, car ils sont devenus les piliers d'une vie, d'une précieuse existence.

Assise sur le sable, elle songe et espère qu'elle ne se soit pas trompée. Elle espère réellement qu'elle était la meilleure, celle qui pouvait savoir n'importe quand ou n'importe où, elle pouvait le trouver. Leur rencontre ne date pas d'hier et elle sait qu'elle n'aurait jamais crue en cette amitié si on lui en avait parlé. Pas que Havier ne soit pas le meilleur ami parfait mais parce qu'il lui fallu une nuit pour passer du poste d'inconnu à confident et ami important. Comme quoi rien n'est impossible, pas même une amitié entre une iota et un théta. Silencieuse, elle observe le monde se trouvant sur le sable chaud. Des familles venaient également de débarquer, cela pouvait lui rappeler que ça allait faire presque une année qu'elle n'avait plus eu de contact avec les siens. Heureusement qu'il vient à son secours, ne la laissant pas se perdre dans ses souvenirs nostalgique, de cette période où sa famille en était encore une. « Les rayons du soleil ? La plage est illuminé, faut que tu face ton caprice, avoue. Comment tu vas blondasse ? Qu'est ce que tu fais là ? Si j'ai bonne mémoire t'es plutôt dans le genre lève tard toi ? Non ? » Le timbre de cette voix, la grandeur de cette ombre, il était là juste à deux pas. Contente de voir qu'elle pouvait encore avoir du flaire mais aussi qu'elle savait toujours qui était Havier car cela faisait quelques temps qu'elle ne l'avait pas croisé. Son quotidien avait été mouvementée, alors elle avait essayé de combiner. Néanmoins cela ne suffisait pas, un vide se faisait trop ressentir, un manque immense qu'elle se devait de combler au plus vite par cette présence. « Tu aimes quand je suis capricieuse, avoue monsieur. Sinon je vais bien, ça me fait plaisir de te voir. Ta tête de gnome me manquait. » M'avançant, je le regardais avec ce radieux sourire sur le visage. Havier en a surement brisé des coeurs et c'est pas étonnant quand on sait ce qu'il vaut. Peut être que c'est avec ces yeux de meilleure amie qu'elle le regarde mais sans aucun doute, elle sait que la femme dont il sera amoureux, sera complètement heureuse. Lui attrapant son bras, et débutant le pas, la jeune femme continue de discuter. « On va dire que ça me ferait du bien de voir ce à quoi peut ressembler un levé du soleil. J'avais aussi surtout cette envie de croiser un grand brun en jogging. Sinon toi, comment vas tu ? »
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