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Time bomb where did it go wrong...Charlie&Camille

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MessageSujet: Time bomb where did it go wrong...Charlie&Camille Time bomb where did it go wrong...Charlie&Camille EmptyMar 12 Avr - 18:36

ABSINTHE BAR, 1:56 am


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Soirée bien arrosée. Je regarde d’un œil déjà vitreux les autres qui s’affairent autour de moi. Les autres qui fument, dansent, s’embrassent quand ils ne vomissent pas tout ce qu’ils ont bu. Les couleurs me semblent floues, je distingue à peine le contour du barman, debout juste en face de moi. Je souris, tout seul comme un con, en me creusant les méninges pour me rappeler tout ce qui s’est déjà passé.

Je suis arrivé avec une bande de potes, je crois…Ouais, des Deltas, des tas de Deltas…Ils voulaient des filles, des tas de filles…Je ris. Mais comment est-ce que j’en suis arrivé là…

Un type m’approche, un Delta je crois. Il a les cheveux bruns et une veste en cuir. Il pue l’alcool, le shit et le vomi. Peut-être que c’est moi qui vais dégueuler, j’en sais rien. Je ne sais plus. Il me parle, je ne comprends pas mais il sourit, me paye un verre et puis s’en va. Tant pis, tant mieux, on se dévisage, le verre et moi. Concours de regard. Il est rempli de liquide blanc, de vodka. J’adore la vodka. L’odeur de gerbe m’obsède déjà. Je suinte l’alcool, je ne vois plus clair, mais ce verre m’attire. Je crois que je l’aime. J’éclate de rire, je suis vraiment bourré. Il faut que je me calme. Le barman me regarde toujours d’un air méfiant. Je lui fais un petit sourire suivi d’un clin d’œil. Merde, maintenant je fais n’importe quoi. Je repousse le verre d’un geste brusque et enfouis ma tête dans mes bras. Je m’ennuie.

On m’accoste. Oh putain, elle a intérêt à être jolie pour me déranger comme ça. Une blonde, pitié, faites que ce soit une blonde. Je lève les yeux, un mec me fixe, sourire en coin. Je le jauge du regard : pantalon trop moulant, chemise trop ouverte, mouvements trop maniérés…Je retiens un froncement de nez. « Un peu de compagnie, chéri ? ». Je le regarde, interloqué. Nan mais, il croit quoi là ? Encore un peu et je lui gerbe dessus. Allons Charlie, qu’est-ce qui te prends ? L’alcool n’excuse pas les mauvaises manières. Et tu en as des amis…Comme ça. Enfin, je crois. Quelque part. Allons, ressaisis-toi. J’efface mon air hautain par un sourire charmeur et poli. « Désolé chéri, mais nous ne somme pas du même côté.» Au lieu de s’énerver, il pose une main délicate sur sa hanche et passe un doigt sur ma figure. « Ce n’est pas grave, une prochaine fois peut-être ».

Je reste bouche bée, le temps qu’il s’éloigne. Il faut que je me trouve une fille avant que la soirée ne se termine, avant qu’on ne me colle une étiquette trop définitive. Avant que je ne saute sur ce gars pour lui casser la figure. Comment peut-on croire que je suis gay ? Je suis un Delta, merde ! Mon regard s’attarde sur une grande blonde assise un peu plus loin, puis au verre de vodka toujours rempli. Soudain, je me sens presque sobre. Je vais m’asseoir à côté d’elle, lui offrir mon verre et m’arranger pour l’embrasser. Super plan, Charlie, tu es un génie.
Je me dirige vers elle, verre à la main et le lui tend, tout sourire. Elle l’accepte, le boit d’une traite et on engage une conversation assez…prometteuse.

Dix minutes après, je suis de retour à ma place. Elle a un copain, une copine et des vaches, si j’ai bien tout compris. A mon avis, je suis plus parti que je ne le crois. Soupir, je passe mes mains sur mon visage. Mais qu’est-ce qui cloche avec moi aujourd’hui ?



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MessageSujet: Re: Time bomb where did it go wrong...Charlie&Camille Time bomb where did it go wrong...Charlie&Camille EmptyMer 13 Avr - 12:51




TIME BOMB
WHERE DID IT GO WRONG


CHARLIE L. BAKER, CAMILLE DUPENHER




C’est la faute à Nathaniel.

Mais que faisait donc Camille au beau milieu d’un bar, un soir de semaine, de surcroît seul ? Le jeune homme était venu ici avec l’accusation portée sur son ami en tête. C’est à cause de Nathaniel, cet imbécile de Nate qui l’avait presque forcé à quitter la résidence universitaire des Alpha. Le président de confrérie avait presque arraché son ami à ses cahiers, à grands renforts de promesses d’une soirée géniale en perspective. Ils se rendraient dans un bar avec Catahleen, Fleur et les autres, passeraient un moment génial entre Alpha et assumeraient les conséquences ensemble. Camille n’avait pas trop la tête à ça, ces derniers mois. Non pas qu’il fût trop studieux pour lâcher ses cahiers une seule seconde : au contraire, Camille avait, depuis quelques temps, beaucoup de mal à se concentrer sur ses études et, si ses résultats scolaires des années précédentes ne constituaient pas une preuve irréfutable, on aurait pu douter de son intelligence et de ses capacités à faire partie de la confrérie la plus studieuse de l’université. En arrivant à Berkeley, Camille était le prototype parfait de l’Alpha. Au fil des mois, en prenant ses repères sur le campus et en profitant de ce que la vie avait à lui offrir, il s’était quelque peu ouvert, découvrant tous les avantages et problèmes de la vie étudiante, sans pour autant trahir les principes de sa confrérie. Mais depuis la fin de l’échange et la mort de Claire, Camille était à peu près aussi performant intellectuellement qu’un Delta occupé à dorloter son reflet, un Iota rentrant tout transpirant d’un match de football ou un Sampi aux neurones embrumés par la marijuana. Camille Dupenher ramait pour maintenir le niveau d’excellence qui lui était demandé pour réussir. Et ce n’était pas Nathaniel et ses soirées improvisées qui allaient arranger quoi que ce soit – bien au contraire. Mais, de bonne foi, et, surtout, découragé par les tonnes et les tonnes de pages à devoir apprendre par cœur dans un délai indécent, Camille avait, très stupidement, décidé de reporter tout son travail à plus tard – comme il le faisait bien souvent, ces derniers temps. Il avait suivi Nate, espérant pouvoir se distraire de ses problèmes au moins l’espace de quelques heures. Mais cela sembla être compromis lorsque Fleur et Catahleen appelèrent à tour de rôle pour leur apprendre qu’elles ne pouvaient se libérer, et qu’un type quelconque appelle Nathaniel pour lui demander de l’aider à terminer ce dossier vraiment très important pour le lendemain. Résultat, Camille avait vu sa soirée tomber à l’eau avant même de commencer, et, préférant ne pas s’apitoyer sur son sort, il décida de faire ce qu’il pouvait pour passer un bon moment, peu importe qu’il fût seul ou pas. Ce n’était peut-être pas le week-end, mais Camille savait pertinemment que le centre-ville de San Francisco n’en grouillait pas moins d’étudiants déraisonnables ou irresponsables en quête d’une bonne soirée avant de retourner à la dure routine étudiante. Ce fut donc sur l’Absinthe Bar que se porta son choix – il n’y était allé qu’une ou deux fois, l’année passée, et l’endroit ne l’avait pas particulièrement marqué, mais après tout, cela n’avait pas des masses d’importances. S’engouffrant dans la salle à l’ambiance étouffante, il s’avança vers le comptoir, où il prit place sur un tabouret haut. Pas de visage familier à vue d’œil, génial. Retenant un soupir, Camille se contenta de commander un verre de whisky qu’il descendit pratiquement d’une traite, appréciant la sensation brûlante que le liquide laissa dans sa gorge.

La soirée ne s’annonçait pas des plus passionnantes, et, à plusieurs reprises, Camille maudit Nathaniel d’avoir eu la stupide idée de l’avoir traîné en ville, alors qu’il avait une tonne de travail à achever pour le lendemain. Mais il ne pouvait, en fait, blâmer que lui, car après tout, il était venu de son plein gré. Cette pensée l’exaspérait au plus haut point : depuis quand se laissait-il faire de la sorte ? Camille chassa toutes ces pensées de son esprit. Puisqu’il était ici, et qu’il serait stupide de partir aussi tôt, maintenant que, de toute façon, il ne pourrait plus rien faire pour ses études de la soirée, autant faire en sorte de s’amuser un minimum. À ce moment-là, une blonde plantureuse s’installa à ses côtés, et Camille se retint d’arquer un sourcil. Bonnet de poitrine : D, à en croire un premier coup d’œil. Sans compter que la jeune femme maîtrisait à merveille l’art du push-up et du décolleté, sans compter celui des cheveux peroxydés et de l’assortiment talons compensés/mini-jupe. En gros, elle avait l’air d’une star du porno. Son sourire doucereux annonçait que ses intentions n’avaient rien à envier aux scripts les plus imaginatifs d’un bon film de cul. Lorsqu’elle commença à lui parler, Camille se retint de lever les yeux au ciel, bien qu’il fût amuser par cette caricature ambulante. Il finit par s’excuser, prétextant un besoin urgent, et partit s’installer ailleurs. En même temps que lui, il vit, s’asseyant à ses côtés, un jeune homme au visage familier. À en juger par son allure, sans compter le fait que Camille savait qu’il fréquentait la même université que lui, il devait s’agir d’un Delta. Camille était d’ailleurs presque sûr de l’avoir déjà vu traîner avec des membres de cette confrérie, qu’il ne portait, à vrai dire, pas vraiment dans son cœur. Camille n’était pas le genre de mec à avoir des préjugés et à se fonder sur ceux-ci plutôt que sur un jugement objectif, mais il avait déjà suffisamment fait les frais de l’arrogance déplacée des Delta et c’est pourquoi cette confrérie n’avait pas réellement toute son affection. Mais Camille préférait toujours ne pas se fier à ses préjugés et c’est pourquoi il décida d’engager la conversation, bien que l’individu à sa droite ne semblât pas vraiment en état de converser convenablement, au vu de son regard vitreux et son air perdu. Camille l’observa se passer les mains sur le visage, comme s’il tentait de se ressaisir. Puis, en l’observant plus attentivement, il le reconnut pour avoir été la cible des tentatives de drague d’un homme qui semblait avoir l’intention de séduire le bar entier – Camille s’était éclipsé de justesse avant qu’il ne l’aborde, joignant ses forces à celles de la blonde siliconée. En balayant la salle du regard, Camille vit d’ailleurs l’individu tentant de séduire une bande de sportifs dopés à l’autobronzant, et cette vision lui arracha un sourire. Le regard toujours fixé sur le Dom Juan de la soirée, qui semblait destiné à se ramasser un maximum de pelles avant la fin de celle-ci, il lança : « Le pauvre, c’est pas son jour… » Au moment où Camille termina sa phrase, que ne fut pas sa surprise de voir l’inconnu conclure avec l’un des sportifs, l’embrassant à pleine bouche, visiblement satisfait de voir ses efforts récompensés. « Ah, ses efforts auront fini par payer. » Le sourire de Camille s’élargit, témoin de son amusement face à la scène peu habituelle – après tout, il avait pu observer l’homme draguer la quasi-totalité de la pièce avant de trouver son bonheur, auprès d’un jeune homme qui avait un physique plutôt avantageux. Peut-être que la soirée ne serait pas si ennuyeuse, après tout… Il y avait toujours des personnes pour vous distraire.
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MessageSujet: Re: Time bomb where did it go wrong...Charlie&Camille Time bomb where did it go wrong...Charlie&Camille EmptyVen 15 Avr - 22:18

    Je crains. Je crains, je crains, je crains. Regardez-moi, couché sur le bar, seul et assez sobre pour m’en rendre compte. Plus personne ne m’offrira de verre, et je ne sais pas atteindre mon portefeuille sans tomber de mon tabouret. Pathétique, je suis pathétique. Je suis le loser des Deltas. Je ferais bien de postuler comme mascotte, porter un costume d’hot dog géant et vendre des donuts chez Mcdo. Un hot dog qui vend des pâtisseries…C’est pas un paradoxe ? Oh, je dis vraiment n’importe quoi. Et puis, c’est quoi encore, un paradoxe ? Je me souviens d’un exemple avec des petits pois et des capotes…Je crois que j’étais défoncé. Ou la personne qui me l’a raconté était vachement haut. So high, so high…Direction Sky !...Charlie, rendors-toi.

    Il y a quelqu’un qui s’assied à côté de moi. J’ai la flemme de tourner la tête, je préfère encore rester à mes petits pois. Et mes capotes. Aah, les capotes…Fraise, banane, kiwi. Kiwi, banane, Fraise. Mmh, fraise. Ouais, c’est bon les fraises. Avec du chocolat. Oh oui, du chocolat. Pourquoi est-ce qu’ils ne font pas de boissons alcoolisés au chocolat, hein ? Ou des capotes, tiens. Ouais, des capotes aux chocolats, ça doit être bon ça. Je vais en parler aux investisseurs. Me trouver des sponsors, déposer un brevet et devenir encore plus riche. Ca, c’est de l’idée ! Charlie, je te l’ai déjà dit, mais tu es un génie. Mieux qu’Einstein, Nothomb et Napoléon. Charlie Baker, inventeur des capotes en chocolat. On m’érigera des plaques dorées, des statues et j’entrerai dans le programme scolaire. Les Baker entreront dans l’histoire ! Enfin ! Il faut que je voie…voie? Boive ! C’est ça, il faut que je boive à ma victoire. Je tâtonne ma poche d’un geste maladroit, et je sens le vide autour de moi. Ma chaise tangue et je me rattrape vite fait au comptoir. Merde, encore un peu et je me cassais la figure. Soupir. Je vais devoir remettre mes projets à plus tard. Ma vie craint. Et je crains. Je crains, je crains et je crains. Soupir.

    « Le pauvre, c’est pas son jour… ». Qui a parlé ? Et de qui il parle ? Si c’est de moi, il faut que je lui raconte mon projet. C’est pas de la blague, des capotes en chocolat. Une invention d’avenir, c’est moi qui le dis.
    Je jette un coup d’œil de côté. Un homme, assez beau gosse. C’est lui qui s’est assis avant que je ne parte dans mon trip inventif. C’est quand même n’importe quoi, les capotes en chocolat. Je le dévisage d’un regard en coin. Il a l’air plutôt propre sur lui pour ce genre de soirée. Une vraie tête de sponsor, haha ! Mais comment font les gens pour rester sobre dans ce genre d’endroit ? Ah moins que…Han, c’est un alpha. Oui, il y a écrit puceau sur son front. Enfin, sérieux. Il y a écrit sérieux sur son front. Je suis d’humeur sympathique. Et joyeuse. Et bourrée. Bref. « Ah, ses efforts auront fini par payer. » Mais de quoi il parle ? Je tourne la tête et mes yeux trébuchent sur la future drag-queen, la langue fourrée dans le grille-pain d’un joueur de basket. « Yeurk ! » Merde, ça m’a échappé. Je me redresse, histoire de récupérer le peu de dignité qu’il me reste devant ce type si…Propre (je ne sais pas pourquoi, cette « cleaneté » m’obsède). Ce type qui, dans quelques minutes, me traitera de tous les noms si je ne me justifie pas. Ce que les gens peuvent être susceptibles. Et chiants. [color =purple]«Hum, désolé. » [/color]dis-je en me raclant la gorge. Puis, je ne sais toujours pas pourquoi – sûrement cette saloperie d’alcool, j’eus besoin de me justifier davantage. « Ca me dégoûte un peu…Pas que je sois homophobe, ni quoi que ce soit de ce genre, mais toutes ces manières… »Je fis un geste de la main pour illustrer mon propos. « C’est un peu ridicule, tu ne trouves pas ? Et puis, ajoutai-je, le regard toujours rivé sur le nouveau couple, qu’est-ce qu’ils ont besoin de montrer ça à tout le monde ? C’est vrai, ils pourraient faire ça chez eux…Ou dans des boîtes spécialisées. » Je hoche la tête d’un air entendu et me tourne vers mon interlocuteur. « Tu n’es pas d’accord avec moi ? » Un bruit assourdissant de succion se fait entendre. J’éclate de rire. « C’est pas vrai, ils ont remis ça… » Je secoue la tête « Pourquoi est-ce qu’ils ont toujours besoin de faire ça en public ? Avec toutes ces manières efféminées, ces vêtements inappropriés,…Ils sont vraiment tous pareils. » Et je secoue la tête pour conclure mon propos.

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