the great escape
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♣ BELA&CHAT - les enfants veulent tous être astronautes

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MessageSujet: ♣ BELA&CHAT - les enfants veulent tous être astronautes ♣ BELA&CHAT - les enfants veulent tous être astronautes  EmptyMer 27 Avr - 1:22

J'étais assis à table, d'un façon des plus ordinaires. J'étais mal. Comme si mon estomac allait me sortir par les narines. J'avais portant bien prit ma médication, je n'avais rien prit, pas même un agrume qui aurait pu débalancer ma dose. Malgré tout, je me sentais comme une merde. Durant un moment, je crus que c'était de ma faute. Que je devais avoir manger un truc pas net, prit froid... et puis non. J'étais comme cela depuis un moment. Depuis que j'avais remarqué certaines choses que je n'aimais pas trop. Parfois, c'était trois fois rien, genre... Bela qui prenait trop de temps sous la douche le matin, ce qui me laissait à peine le temps de me brosser les dents, comme l'on ne vivait pas à côté de l'université, et que nous devions passer déposer Sid. D'autres fois, c'était parce qu'elle était absente, surtout quand l'on avait enfin cinq minutes pour nous, pour s'échapper du quotidien. Elle tombait comme en transe, comme si elle tentait de fuir... sans moi. Ça durait depuis des semaines, déjà. J'avais l'impression qu'elle était à une galaxie de moi. Je commençai par me dire que ça devait être moi; avec le bébé, le groupe, les études et ma volonté de garder un minimum de temps pour moi, je l'avais peut-être oublié? Je rayai cette idée dès que je m'aperçus que mon temps d'étude avait été réduit à zéro, parce que j'avais augmenté mon temps libre, que je passais entièrement avec elle, à la regarder à l'étudier, plutôt qu'à composer. Alors, je pensai que c'était peut-être le bébé... mais les premières semaines nous avaient plutôt permis de nous rapprocher, de nous faire coller quand je croyais que ça ne reviendrait plus... alors? Alors je me mis à penser que ça devait être elle. La pensée seule que ça pouvait venir d'elle, de ses pensés me tua. Pourtant... J'avais beau tout lui donner, elle ne prenait rien pour arranger les choses, comme si elle ne réalisait même pas que quelque chose n'allait pas. Que l'on ne se bagarrait même plus en pleine nuit pour savoir ce que l'on allait faire le lendemain, à quelle heure on devait mettre le réveil, dépendant de si l'on voulait prendre une douche le matin où si l'on prenait un bain le soir. Ça pouvait paraître idiot, mais par rapport à comment je pouvais dépendre d'elle et à quel point elle me donnait l'impression de tenir à moi … ça faisait un gros pas.

J'étais donc assit à a table, écoutant les bruits inexistants de la maison, la respiration de Sidney qui dormait dans son lit, et puis je pensais. Je n'avais pas envie de mon petit pou vive dans un monde où ses parents feraient chambre à part, parce qu'ils n'ont plus envie de se toucher, où l'un des deux ne sent plus la petite étincelle qui lui permettait de passer par dessus les ronflements, où les parents sont tout les deux sur des planètes différentes, oubliant d'aller chercher le petit à ses cours de natation, pensant que c'était le tour de l'autre, préférant passer la soirée avec des amis, dans un bar, plutôt qu'essayer pour une énième fois d'apprendre son alphabet au pou... Mais bela semblait être embarquée pour une mission extragalactique, me laissant à la maison, sur terre, avec Sidney et tout le monde qui continuait de tourner sans que je puisse suivre. Par plusieurs fois, je m'étais dit que j'allais lui parler, mais j'avais toujours cette impression, comme quand l'on regarde une étoile, et qu'on la trouve si belle, si brillante, si attirante qu'on ne veut plus séparer son regard de la lumière, qu'on oublie tout ce qu'on voulait dire, qu'on a le souffle coupé, et que franchement, ça ne nous dérange presque plus. Mais cette fois, elle ne m'hypnotiserait pas; j'y avais trop pensé, je connaissais tous les points que je devais apporter, j'avais même quelques solutions pour nous. Parce que je voulais que ça marche. Oh que je voulais que ça marche. Je n'avais jamais voulu une chose aussi fort que cela; je voulais être avec elle pour toujours depuis mes neuf ans, quoi.
J'entendis la porte claquer. C'était elle, c'était certain. Mili prenait toujours mille précautions pour fermer la porte sans faire de bruit, au cas où le bébé était sur le point de fermer les yeux; Aym' faisait la même chose; seule bela, dans sa bulle, claquait, depuis quelques temps, la porte. Je restai la, attendant qu'elle atteigne l'endroit où j'étais. Je savais de quoi je voulais parler, certes, mais je ne savais pas du tout comment l'aborder. Durant un moment, je me dis que je pouvais y aller franchement, vider ma pensée, mais c'était trop direct. Je pensai que je pouvais le dire d'une façon plus humoristique, du genre «hudson, nous avons un problème»... mais je n'étais pas d'humeur. Je me dis que je pouvais me ranger vers les classiques, dans le style : «il faut que l'on parle » mais ça sonnait trop grave... et elle entra dans la piece, me coupant le souffle sur le champ. Je ne devais pas perdre mon idée, me laisser oublier une autre fois, alors, je dis ce qui me passa par la tête.

« Bela, je crois que ça va pas.»
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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - les enfants veulent tous être astronautes ♣ BELA&CHAT - les enfants veulent tous être astronautes  EmptyMer 27 Avr - 2:16

Souvent, avec le printemps, tout va toujours mieux. Mais j'avais le cœur gros. Un peu comme si il allait exploser, mais ce n'était dans le bon sens. Vous savez, on dit toujours que quand vous avez trouvé la personne qui vous correspond, votre cœur bat tellement fort que ça pourrait vous faire faire un infarctus. Alors vous apprenez à gérer ça, que ça devienne une partie de vous et vous acceptez aimer cette personne plus que tout au monde, vous êtes encore subjugués par la personne quand elle passe à côté de vous. Et à un moment, quand cela devient trop habituel, vous ne faites même plus attention à ce qui vous a tant plus. J'étais assise sur le sable, en train de réfléchir, le vent me fouettant le visage. Je n'aimais pas ce mal que je ressentais dans chaque muscle, chaque vaisseau sanguin, comme si je m'étais retrouvée avec un étranger et que je m'étais faite un peu étrangère à moi-même. Je ne le reconnaissais plus, je ne me reconnaissais plus, je ne nous reconnaissais plus. J'avais envie de rentrer chez moi. Je ne me sentais juste plus bien ici, comme si j'étais pas à ma place, alors je tentais d'éviter tout le monde, d'éviter tout ce qui pouvait me rappeler que je me trouvais sur la mauvaise côte. Souvent, ado, on se demande ce que serait la vie serait si on n'était pas né, parce qu'à ce moment, on se rend compte qu'on est rien, on est un jeune plein d'idéal comme un autre. Alors on veut attirer l'attention. Personnellement, je ne savais pas vraiment si cela aurait changé grand chose. Je ne préférais pas y penser, parce que j'avais l'impression que, malgré tout le bien qu'il pouvait me faire, ma vie ne faisait que gâcher celle de Charlie, comme si je le gênais. Alors je m'éloignais, peu à peu, attendant qu'il en ait marre, qu'il me foute une claque, qu'il me jette dehors, qu'il trouve quelqu'un de compétant pour l'aimer et s'occuper correctement d'un nourrisson. Honnêtement, je crois juste que je ne sais pas ce que je fais là. J'aurais pu aller dans des millions de facultés, mais non il a fallu que je retrouve Charlie, le garçon du camp qui me parlait de sauterelles. J'étais le genre à croire au destin, mais je commençais à me dire qu'un truc clochait dans ce tableau. J'avais le sentiment de le regarder de l'extérieur, un peu comme dans les livres, les orphelins regardent les familles heureuses par la fenêtre et qu'ils finissent par mourir de froid et d'envie, parce qu'ils n'ont rien d'autre que ça. Je fermais les yeux, douloureusement, je tremblais presque. Non, je n'avais jamais douté de mon amour pour Charlie, même lorsque je n'étais pas avec lui vraiment, il restait.. lui. Et lui, c'était juste un homme dont je ne pouvais pas m'empêcher de tomber encore un peu plus amoureuse chaque fois, même si ça faisait trop mal. Ça faisait trop mal d'aimer une personne quand on voit la peine qu'on lui fait dans ses yeux. Ça me tuait. Alors j'évitais tout ce que je connaissais, comme si j'allais attraper un virus, tentant de prendre des photos. J'avais tenté de faire des clichés mais c'était fini, depuis que je me posais trop de questions sur Charlie et moi, rien n'allait en fait. Et j'avais beau avoir relu plus de deux dizaines de fois la notice entière de mon appareil, je savais que rien n'allait s'arranger. Ça venait de l'intérieur. J'avais l'impression d'avoir cassé un truc dans mon corps et qu'à chaque respiration, la douleur se faisait plus grande, comme si un trou aussi gros qu'un femtomètre s'agrandissait chaque fois un peu plus pour finir par être un trou noir, et je me sentais... vide. Alors je m'étais levée, je n'avais même pas pris la peine d'enlever le sable qui s'était logé dans mes cheveux, j'avais juste secouer mes vêtements et essuyer mes joues. Je soupirais et pris le chemin de la maison. Je n'avais jamais utilisé des trucs du genre « chez nous » parce que j'avais juste peur que ce ne le soit plus un jour. Alors j'utilisais des trucs impersonnels, pour me rappeler que je ne devais pas faire semblant de me sentir à l'aise avec tout ça. On avait 21 ans, et personnellement, je ne savais plus trop ce que j'étais. Je refermais la porte en me posant dessus avant de chuchoter un juron. J'avais encore oublié. J'attendis quelques secondes. Rien. Le silence. L'angoisse. Puis j'étais rentrée dans le salon. Et il était là. Je ne savais même plus si j'avais peur ou si j'étais heureuse. Je déglutis quand j'entendis ces mots et j'eus soudainement très froid, comme si on m'avait enfermé dans un congélateur. Je fermais les yeux, cherchant une manière d'encaisser ça et voyant que ça ne passerait pas, je m'assis, sans le regarder. Je n'osais pas. Parce que j'allais finir par craquer, m'enfuir, comme toujours. Mais je savais que si je refaisais ce coup là, ce n'était même pas la peine de revenir. Et si ce n'était pas la peine de revenir, je ne préférais pas imaginer où j'aurais pu me conduire, sans Charlie. J'aurais aimé dire que je n'en avais pas conscience, que tout allait bien, mais le silence en disait – trop – long. Fiouh. Je ne l'avais même pas embrassé. Merde. Je passais une main dans mes cheveux, soupirant légèrement. « Qu'est-ce qui se passe ? » Comme si je l'ignorais. Je n'avais pas eu envie de dire que la seule chose que je voulais en ce moment, c'était m'échapper. Il l'aurait mal pris. C'était comme si le temps continuait de filer et que j'étais bloquée dans un sablier, prête à me faire engloutir, oublier, effacer. Peut-être que j'aurais du faire ça. Donner Sidney, m'enfuir en Alaska, mourir en sous-vêtements dans un igloo et être mangée par des pingouins. Charlie n'aurait pas eu ce regard aussi... inexpressif. Et j'eus un mauvais pressentiment. Et j'ai senti chaque organe se désintégrer un peu plus. Même si j'étais pas en Alaska, la situation m'envoyait un blizzard dans le cœur.
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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - les enfants veulent tous être astronautes ♣ BELA&CHAT - les enfants veulent tous être astronautes  EmptySam 30 Avr - 20:08

Qu'est ce qui se passait? Sérieusement? Il se passait toute sortes de choses; des inondations, probablement, quelque part dans le monde; un petit garçon c'était probablement fait mal au genoux dans un pays asiatique; Manzana qui me sentait la jambe comme s'il savait que quelque chose n'allait pas; et puis il y avait elle, Bela, qui semblait étrangère à toute cette histoire, quand elle en faisait partie depuis le début. Je la regardai, espérant le plus fort que je le pouvais qu'elle allait comprendre, qu'elle allait avoir une illumination, et qu'enfin, elle allait sourire, dire qu'elle ne voulait pas s'éloigner, que c'était son erreur, qu'elle allait m'embrasser et qu'on irait faire un petit frère à Sidney. Mais elle ne semblait pas comprendre. Malheureusement. Je me levai, j'avais l'impression d'être une marionnette, assit, comme je l'étais; je devais prendre le contrôle de la situation si Bela ne savait pas où on allait. « Bela, t'es distante depuis un bout » voilà, c'était dit. Je me sentais comme Buffy qui vient de tuer un vampire; je ressentais une certaine force, un soulagement, mais j'avais aussi l'impression que le travail n'était pas fini, qu'il ne serait jamais fini. Comme mon cerveau voulait que j'explique tout à bela, que je lui dise le pourquoi du comment, que je lui expliques que si elle était distante, c'était parce qu'elle ne me disait pas tout, comme on devait pourtant l'avoir promit le jour de notre mariage. Je passai à mon tour une main dans mes cheveux, cherchant si je devais continuer, ou m'arrêter là, courir dehors, prendre le premier bus pour le mexique, descendre jusqu'au Brésil et aller y passer le reste de mes jours, à penser à elle et a me dire à quel point j'avais été idiot de ne pas passer par dessus ses pensées volatiles. Le truc, c'était que je ne pouvais pas passer par dessus. C'était comme si elle me trompait, en pire. En réalité, je m'en aurais fiché, qu'elle couche avec n'importe qui pour le plaisir de la chair; je me serait seulement questionné sur mon pouvoir attractif et ma qualité de mari. Mais je ne pouvais pas lire dans ses pensées, savoir si elle m'aimait encore où si elle restait simplement parce qu'elle était maman, et qu'une maman ne quitte pas la maison comme ça. « Je sais pas, ou plus, lire en toi, et puis ça me fait peur, tu n'as aucune idée de tout les scénarios qui me viennent en tête bela. »

Elle pensait à partir. Ça semblait logique. Sa vie n'avait plus de sens à San Francisco. Elle n'avait probablement jamais voulut d'enfants, sauf peut-être avec ce Adam de merde, qui devait bien représenter la perfection à ses yeux, vu la manière amoureuse avec la quelle elle en parlait, en continu. Comme si ce connard avait détenu toute les réponses, comme s'il était un dieu grec, genre, Zeus. Pourtant, a mes yeux, il avait tout d'un connard fini, qui avait prit une jeune fille au hasard, ouverte, un peu perdue, pour la manipuler, suivant ses envies. Pour la transformer, selon ses désirs, lui disant ce qu'elle voulait bien entendre, seulement pour avoir le droit de toucher son corps en développement le soir venu. Étrange, qu'après le départ de bela, il soit soudainement disparu; il n'avait probablement pas envie qu'elle porte plainte, ou un truc du genre, pensant qu'elle avait réalisé certaines choses. Pourtant, elle ne l'avait jamais fait; elle pensait encore constamment à lui, mettant en péril son mariage : un truc sain dans sa vie pour une fois, tué par de vielles histoires. C'était d'autant plus logique quand on pensait à cette histoire avec Kienan, juste avant notre mariage, et à tout les bleus qu'elle avait, ou encore qu'elle ait pu aimer Woody, qui était probablement une des personnes les plus violentes qu'il m'est été donné de rencontré; j'en avais une preuve sur l'épaule, encore bien visible. L'arrivée de Sid ne faisait que lui donner l'envie d'aller se chercher un autre connard, qui aurait moins de sentiments envers elle que moi je le faisais, qui serait plus dur, et qui lui ferait faire des trucs inhumains, seulement pour un certain « plaisir », ce qui serait d'une connerie totale; elle avait besoin de soins, si mes hypothèses étaient exactes, et d'amour, et ça, j'en avais pour elle plus qu'elle pouvait l'imaginer... Si elle me laissait lui montrer, ce qu'elle ne faisait pas, depuis un moment, préférant m'éviter, comme si elle avait peur que je lui fasse mal, en l'aimait, plutôt qu'en lui donnant des coups. Je la regardais fixement depuis un moment, cherchant une réaction, tout en pensant, et sans le vouloir, je prononçai certains mots que j'aurais voulu garder pour moi, dès qu'ils sortirent, parce qu'ils étaient mal placés, surtout dans une telle situation, quand j'essayais de ramener ma femme vers moi. « Jamais je ne vais te frapper, moi. » J'aurais voulu me cacher, loin, loin, très loin, mais je ne pouvais pas, je devais faire face à la situation en adulte; de toute façon, je ne pouvais plus reculer. Je me contentai de la regarder, le coeur qui me battait si fort face au stress que j'avais l'impression qu'il aillait me sortir par tout les orifices en même temps.
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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - les enfants veulent tous être astronautes ♣ BELA&CHAT - les enfants veulent tous être astronautes  EmptySam 30 Avr - 23:59

Wow. Génial. J'adorais la situation là, vraiment. Je le regardais se lever et dire que j'étais distante. Encore mieux. Bien sur que je l'étais. Franchement, j'avais toujours été avec des personnes que je n'aimais pas totalement parce que j'avais peur. Peur de ressentir trop. Et Charlie était arrivé, comme une fleur, avec sa putain de personnalité parfaite. Connard, va. Connard d'être aussi... bien ? La première année, ça allait, on était pas ensemble mais on se voyait quand même, tranquille. Et paf, il me fout la bague au doigt alors que je me faisais frapper par mon copain de l'époque et il me fait le coup de l'espèce de fugue amoureuse d'un mois. Et bien sur, il me met enceinte, comme si ça ne suffisait pas. Et moi qui avait peur de m'engager, j'étais servie. Mais ça va, il couche avec une fille, se remet avec son ex. Dans ce cas, ça allait, on allait divorcer, je faisais semblant de le haïr et je lui donnais Sidney. Mais non, il a fallu qu'il rompe et qu'il m'envoie des messages mignon, ce pédé. Et qu'on annule le divorce. Et que je m'attache à notre fils. Aujourd'hui, je ne savais même plus à quelle vitesse tout est arrivé, la folie devait retombée et on était plus... forcés d'être ensemble. Bien sur que j'aimais Charlie, mais je savais qu'avant tout, il était là pour Sidney. Et je pourrais être plus amoureuse de lui que toutes les femmes réunies sur cette planète, j'avais le sentiment que ça ne changerais rien. Si je me foutais à genoux devant lui, en rampant même, je serais encore 'distante'. Et Maxence, en France, il était encore plus distant mais il l'aimait quand même, hein. Je finis par lever les yeux au ciel. Penser à toutes ces conneries ne m'avait pas pris bien longtemps, tellement ça devenait habituel. « Oh, désolée de pas être une chaudasse qui va vouloir te sauter à chaque fois que tu rentres dans la pièce. » J'avais toujours trop de fierté, admettre que ça allait mal, que c'était bien, que je l'aimais plus que n'importe qui, que je ne supportais pas de le voir ailleurs, tout ça, je le taisais. Par peur. Et ça me retombais dessus. Il passait une main dans mes cheveux et répétait mon prénom. C'est bon,je sais comment je m'appelle. Je crois que c'était pour me montrer qu'il était sérieux et ça me tuait. Alors c'était ça ? Ça va mal parce qu'il a trop d'imagination ? Parce qu'on apprend des trucs l'un sur les autres par les autres ? Je répondis du tac au tac. « Ah ouais, tu crois que ça faisait parti de mes scénarios que tu couches sur le toit avec une fille ? Que tu reprennes Maxence comme si de rien était ? Que ton ex petite amie, ton premier amour, te viole limite ? Et encore, je sais même pas si t'étais vraiment contre. Tu crois que j'avais prévu que t'embrasses Pâris dans un bar ? Merde, encore, tu me l'aurais dit, mais non, même pas. Pour Emma et Pâris,je les ai appris sous par cette pute, soit par quelqu'un qui était avec vous. J'ai même pas envie de savoir comment ça s'est parce que ça me dégoute. Embrasses qui tu veux, mais viens pas me dire que je suis celle qui a fait le plus de connerie dans ce couple, tu veux bien ? Parce que je crois que j'essaye même plus de savoir ce que tu penses, parce que j'ai peur que tu te réveilles un matin et que tu te dises... « Oh bah Bela elle est pas si bien que ça, et si je divorçais ? » Peut-être que c'est ce que tu t'es dit ce matin, même, j'en sais rien. Je cherche plus à savoir, parce j'ai peur que.. Je sais pas, que ce soit plus comme avant. Que tu m'aimes plus. » Et il ajouta un truc. J'avais envie de vomir. Foutre ça sur le tapis. J'avais les larmes aux yeux et j'eus à rire nerveux. Que je sois distante, ok. Qu'il arrive plus à lire en moi passe encore. Mais ça. ça. J'avais jamais imaginé qu'il puisse me dire un truc du genre. J'étais dégoutée. Il me disait ça bien dans les yeux. Du genre.. T'as jamais choisi les bonnes personnes pour te caser. J'avais jamais voulu me caser. Pour ça. Les disputes. J'avais l'impression qu'on m'avait ouvert toutes les veines du corps pour me laisser mourir. Je finis par me lever de ma chaise, du côté où il n'était pas, comme s'il avait soudainement la peste. En temps normal, même avec la peste j'aurais voulu de lui. Mais pas après ça, parce que ça me faisait trop mal. Sans doute parce que c'était lui qui m'avais sauvé. Et qu'il me reproche ça... J'aurais du y rester, tiens, avec Kienan. Il aurait eu moins de problèmes. J'étais certaine qu'il pensait ça. « Très mature, bravo. Putain, c'est bien comme ça qu'on va arranger les choses. Mais t'as pensé à quoi bordel ? Que j'aimais ça ? Que ça me faisait rien de me faire frapper ? Que j'avais demandé ? Que je l'avais mérité ? Que c'était facile ? Putain, dites-moi que je fais un cauchemar. » J'essuyais rapidement ma joue gauche, de rage. J'avais l'impression qu'il me reprochait de m'attacher à trop de personnes, d'être trop sensible, de donner trop de chances à des mecs qui était des vrais cons. Enfin, si je n'étais pas comme ça, de savoir qu'il était capable de tromper toutes ces petites amies avec moi, ça m'aurait fait vite tirer un trait sur lui. Je me massais la tempête, je devais être en train de dormir depuis trop lentement et ça me faisait faire des rêves de merde. C'était forcément ça. Je ne pouvais pas être dans cette situation, pas avec Charlie, tout mais pas ça. La douleur que j'avais dans la poitrine me ramena bien vite à la réalité. Elle était bien trop forte et envahissait trop tout mon corps, cerveau et émotions compris, pour que ce soit fictif. J'allais ressortir de cette maison complétement brisée. S'il me disait encore un truc comme ça, c'était pas divorcé qu'il allait être, c'est veuf.
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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - les enfants veulent tous être astronautes ♣ BELA&CHAT - les enfants veulent tous être astronautes  EmptyDim 1 Mai - 3:25

Lol. A croire que Bela ne vivait pas dans le même monde. Certes, elle avait un beau petit cul, mais je l'aimais pour plus comme ça; elle agissait comme si elle était la seule a avoir mit ses sentiments dans l'histoire, et que moi, j'étais là que pour profiter de son corps comme s'il s'agissait... d'un bien à user jusqu'à la corde. Elle me fâchait. Certes, j'étais toujours prêt pour lui faire des câlins, j'étais comme ça, je satisfaisais les gens comme je le pouvais ; je faisais l'amour pas la guerre, même les rares, très rares fois, où je n'en avais pas trop envie : ça faisait de moi le nympho dans l'histoire? Eh puis, c'était quoi ce truc de penser que la distance entre nous, c'était seulement dans notre lit? Comme si on se résumait à ça! Genre, amis avec petits plus, pire! Colocs avec petit plus, vu notre manque d'interaction des derniers temps, comme je supposais que mes parents l'avaient été : Sid était donc ma copie conforme? Et moi, j'allais être l'oncle qui serait jamais casé dans la famille? Elle était passée où ma femme, celle qui aimait se battre avec du savon, bordel? « Personnellement, je trouve que je demandes très peu, et le peu que je demandes, je l'ai souvent même pas, alors, penses avant de parler. » Je détestais me faire attaquer de la sorte, mais je n'aimais encore moins qu'elle remette de vieilles histoires, réglées depuis des lustres, sur le tapis, comme ça, pour me faire sentir coupable. Eh puis, le truc avec la fille sur le toit, c'était de sa faute; elle n'avait qu'à ne pas me fâcher en m'annonçant, en même temps qu'à l'autre connard, qu'elle avait perdu un bébé, quand elle ne savait même pas qui était le père, mais que par contre, elle savait très bien que ça allait me faire un mal de chien, comme on en avait déjà perdu un autre au par avant (par sa faute, encore une fois). Elle voulait que ça se passe comme ça, qu'elle puisse jouer la victime, parce que vraiment, ça lui plaisait. Que l'on pleure à toutes ses histoires et qu'on la prenne en pitié, j'en avais marre à la fin. Et puis, Maxence, vraiment? Bordel, elle le savait; ce mec était qu'un manipulateur qui m'avait eut en un clin d'oeil, il avait joué sur mes faiblesses et sur mes cachets, pas plus compliqué que ça. Pourtant, encore une fois, ça semblait être tout à fait volontaire de ma part, comme si je contrôlais les montagnes russes que faisait mon cerveau. Elle n'avait même pas fini, mais je n'avais plus envie de l'écouter; elle me mettait sur le dos de m'être fait abusé; elle faisait fort. Je la laissai tout de même finir, écoutant d'une oreille dire ses conneries, avant de la couper quand elle finissait sa dernière syllabe. « Moi ne plus t'aimer? C'est toi, miss tête ailleurs qui dit ça? Je veux dire, tu penses à d'autres depuis le début, quand moi, peut importe ce que je fais, je penses à toi sans m'arrêter depuis mes 9 ans bordel. Et tu veux savoir? Maxence, le truc qui m'accrochait à lui, c'était que peut importe ce qui ce passait, même s'il était parti à l'autre bout de la planète, il faisait au moins semblant de tenir à moi, même dans les moments plus chiants, toi, tu fais comme si de rien était, même chose avec Emma, elle avait une certaine détermination, elle voulait me prouver que pour elle, c'était pas une blague, toi, tu préfères fuir quand ça va pas. Oh, d'ailleurs, désolé de m'être fait abusé, hein, je recommencerai plus. Oh et puis, pâris, vraiment, tu peux aller le voir si tu veux, il va te dire que c'était rien, même pour lui, qu'il est toujours intéressé par les femmes. Et puis t'as rien a dire, miss « j'embrasse mes amies pour leur dire bonjour». Puis, mes conneries, je les avouaient, et t'avais pas l'air d'aimer, toi, j'ai aucune idée de ce que tu fais quand je suis pas là, qui sait, il y a peut-être eut des pornos lesbiens de filmés dans mon lit. Oh, et ce matin, quand je me suis levé, je me suis dit que Sid, il avait besoin d'une famille unie, mais on dirait bien que ça n'intéresse pas certaines personnes. » J'avais envie que mon petit pou se réveille, qu'il nous calme, sa maman et moi, qu'elle réalise à quel point tout ce qu'elle disait était stupide, mais tout ça, c'était une utopie : Sid avait la fâcheuse habitude de dormir des heures l'après midi, et de se réveiller aux trois heures à nuit. Bela continua à me reprocher des choses, encore et encore, de se prendre pour une victime, comme si le monde tournait à l'entour d'elle. Elle ajouta des larmes. Habituellement, je me serais arrêter là; c'était allé beaucoup trop loin... mais cette prise de bec n'était pas comme celle dont on avait l'habitude, elle n'avouait pas ses tords et faisait exprès pour que je lui en trouve d'autres.

Elle voulait que l'on se sépare.

« tu sais, depuis que je suis petit, je me dis que je ne veux pas être mature, parce que c'est barbant, pourtant, depuis que j'ai le même âge, on me dit que je le suis, que je suis un être assez admirable, à cause de ma philosophie. Sinon, ouais, je pense que t'aimais bien, parce que tu t'arranges toujours pour que ça finisse comme ça, bela. Et puis, c'est pas facile pour moi non plus, contrairement à ce que tu peux penser. Je suis un humain aussi, quoi, et ça, tu ne semble pas le comprendre. J'existe aussi. »
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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - les enfants veulent tous être astronautes ♣ BELA&CHAT - les enfants veulent tous être astronautes  EmptyDim 1 Mai - 4:31

J'avais l'impression d'être une merde. Un vulgaire déchet. Dans sa façon de me regarder, je voyais plus que ça. Est-ce qu'on avait perdu un truc en cours de route ? Je ne comprenais plus rien, vraiment. J'avais mal, trop mal de voir ce qu'on était devenus. On essayait même plus de se sauver, c'était comme si on n'en voulait juste plus. C'était ça ? Ça avait un goût de fin amer, un peu comme quand un film qu'on croyait bon finit mal et qu'on voit chaque défaut en le repassant. Une photographie qu'on croyait bien avant qu'on ne le développe. Un morceau de musique avant qu'on le joue. J'avais eu du mal à réaliser, en passant la porte, que ça donnerait ça. Je ne sais pas si certains couplent savent qu'ils vont rompre ou s'ils se laissent emportés. Bien sur que je sentais que ça allait plus aussi bien qu'avant, mais à ce point.. Il avait tout gardé jusqu'à exploser et j'avais le cœur dans la gorge. J'en venais presque à souhaiter ne pas l'avoir rencontré. Je ne l'aurais pas aimé, je n'aurais pas aussi mal et il serait certainement avec une nana qui lui refuse son « très peu ». Peut-être qu'il souhait être avec quelqu'un d'autre et que c'était pour ça qu'il en avait marre, il était plus heureux et je le voyais dans ses yeux. J'avais fini par abandonner la conversation, et je le regardais, les traits déformés par la colère. Je ne l'avais jamais vu comme ça et je ne savais pas ce que ça voulait dire, mais je n'aimais pas ça. Alors je tentais d'encaisser, encore et encore, de le regarder mettre fin à tout ce qu'on avait. Parce qu'il n'y avait pas de solutions possibles, peut-être qu'on avait trop essayé, ou qu'on avait du grandir trop vite avec Sidney et qu'on n'était pas aussi prêts que ça. Peut-être que j'aurais du rester sur le divorcer, rester dans un appartement et attendre lentement que mes jours finissent. Ça aurait été moins douloureux que...ça. Comme si je me foutais de lui, de tout ce qu'il avait pu ressentir, de cette famille. Mais bordel, je vis pour lui. Et il parlait au passé, c'était déjà terminé dans sa tête. Peut-être qu'il savait depuis ce matin. Depuis qu'il s'était réveillé, il avait sagement préparé des arguments que je ne saurais contrer. J'avais toujours cru au destin, mais là, il me faisait un coup de pute. J'avais l'impression d'être un sacrifice humain, à qui on arrache le cœur encore vivant. Je ne voyais même plus clair, mais on s'en foutait, parce que j'étais presque sûre que si jamais j'écoutais bien, les nôtres ne battaient plus à l'unisson. Un coup il me disait qu'il ne savait plus lire en moi et la minute d'après il me disait que je pensais à d'autres. Il croyait vraiment que je l'oubliais ? J'aurais pu tout abandonner pour lui. Je le pourrais encore, malgré tout. Mais c'était comme s'il n'était pas prêt à me laisser venir. Pour lui, peu importe ce qu'il faisait, j'enchainais connerie sur connerie. Je ne le reconnaissais plus, comme si la personne que j'aimais été un vague souvenir dans ce torrent de paroles, j'avais envie de crier, de le secouer, de lui demander où était passé Charlie Noah Silver, l'homme qui m'avait dit qu'il arrivait pas à dormir parce qu'il pensait trop à Sid et moi, à nous, à ce qui résumait à un truc qu'il semblait vouloir mettre derrière lui. Cet homme là me manquait terriblement, parce que celui que j'avais en face de moi ressemblait à un étranger qui voulait donner un semblant de stabilité à sa vie. J'ai baissé le regard, parce que j'y arrivais plus. J'ai fini par sentir mon corps entier se liquéfier sur place. C'était pas lui qui se prenaient les coups d'un mec qui avait un peu trop bu. Je ne savais pas quoi dire, peut-être que ça m'avais fait plus mal que toutes les raclées que j'avais pu prendre. La douleur physique, elle, au moins, elle guérit. J'avais envie de vomir. De m'enfoncer plus bas que terre ou voler pour aller cramer près du soleil, de crier en lui demandant pourquoi. Pourquoi il me faisait ça ? Pourquoi il voulait me faire dire que je ne savais même plus qu'il existait alors que je pensais à lui chaque nanoseconde. J'avais le vertige,j'avais trop froid alors qu'il était près de moi, j'en aurais presque claqué des dents et trouvé que c'était la canicule dans le pôle nord. Je finis par relever mon regard. Et je ne voyais plus rien dans le sien. Plus la petite étincelle qu'il y avait avant et qui me faisais croire que j'étais spéciale pour lui. Mais j'étais juste un nom de plus sur son carnet à conquête. Sauf que je m'étais retrouvée en cloque. Et maintenant que c'était passé, c'était comme si la magie avait disparu. Je rangeais mon portable dans ma poche, je n'allais rien préparé, mais j'allais partir, juste après lui avoir une dernière chose. Que je pensais terriblement. Qu'il me faisait sentir. Merde, je l'aime tellement. C'était pas possible. Bordel, j'avais jamais vraiment senti qu'on pouvait me briser le cœur, avant ce soir. Je jetais un coup d'œil vers la porte. Je rentrerais dans mon ancien apparemment et je m'effondrerais sur le sol. Sans glace, ans film pathétique, juste pour tenter de vider toute la peine que j'avais dans le cœur. Mission impossible, en quelques sortes. C'était trop pour moi. Je ne pouvais pas le supporter et rester ici, à se disputer, encore et encore, sans fin. Parce que concrètement, après tout ça, je sais que mon cœur bat toujours aussi fort pour lui. Alors j'ai souris, parce que j'étais triste. Le genre de sourire que vous faites quand vous êtes juste fatigués de tout et qu'il n'y a plus rien d'autre à faire, le sourire qui veut dire que ça va pas. « Désolée de pas être assez bien pour toi. » Et que ça n'ira jamais plus.
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