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Nuit et... coltard ? [PV Addison]

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MessageSujet: Nuit et... coltard ? [PV Addison] Nuit et... coltard ? [PV Addison] EmptyVen 25 Fév - 21:16

Nuit et... coltard ? [PV Addison] Kate332 Nuit et... coltard ? [PV Addison] 820986AlcideIcon

    On dit que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Ce n’est pas faux, mais cela nécessite surtout de ne pas se coucher trop tard. Enfin, bref, là n’était pas la question.
    Ces jours-ci, Alcide se couchait assez tôt, en moyenne. Il regardait un film, passait un peu de temps sur Internet pour relever son courrier électronique, lisait un peu, écrivait quand le cœur lui en disait… Lucie s’était absentée quelque temps et van Stexhe menait à nouveau une vie proche de celle de célibataire. À la différence près qu’il avait l’une ou l’autre photo coquine de sa jeune compagne dans le tiroir de sa table de chevet.

    Ces photos, Lucie Salaun n’avait pas voulu qu’il les prenne. Alcide avait dû beaucoup insister. C’était pour cela qu’elle faisait une drôle de tête dessus. Il les trouvait belles tout de même. Car le sujet était très agréable à l’œil.
    Il était difficile de passer tant de temps sans elle. Surtout depuis que l’homme avait annoncé à Samuel qu’il était en couple avec sa fille. Surtout depuis que l’enseignant avait décidé de changer des choses dans sa vie. Il voulait cela pour elle… et voilà qu’elle devait s’éloigner quelque temps.
    Souvent, il repensait à leur week-end à New York. Avec le recul, il avait été vraiment dingue d’organiser tout cela… mais cela en valait la peine. Vraiment. Et quand il y repensait, l’homme ne pouvait s’empêcher de sourire.

    Cela remontait déjà à un moment, pourtant. Et ce soir, un vendredi comme tous les autres, Alcide avait eu très envie de voir Lucie. Il aurait apprécié pouvoir la serrer contre lui et passer la nuit avec elle. Mais non, cela n’avait pas été le cas. Lui qui aimait tant ces moments-là devait se faire violence pour être respectueux de la jeune fille. Ne pas la tromper. Ne pas même y songer. Tâche impossible, surtout pour la seconde partie. Comme van Stexhe l’avait dit quelques semaines plus tôt à Edward, au bout d’un moment, il se sentait un peu à l’étroit dans son caleçon et avait l’impression qu’il allait exploser de ce côté. Une vraie torture, que l’abstinence.

    Ce soir, couché dans son lit et ne trouvant pas le sommeil, Alcide échangea quelques messages avec Lucie. Ça ne rata pas, il finit par être frustré, excité et seul dans son lit, comment aurait-il pu en être autrement ? Alors il avait pris une douche bien tiède, pour se remettre les idées en place, puis il avait lu quelques pages d’un bouquin de linguistique diachronique – rien de tel pour vous aider à trouver le sommeil ! – et avait rejoint ses draps.
    Il dormait en boxer, couché en croix sur le matelas, le dos vers le plafond, le visage tourné vers la fenêtre. Il dormait et il rêvait.

    Le rêve… ça c’était quelque chose de formidable. Alcide était souvent dans des situations grotesques dans ses rêves, mais toujours il trouvait quelque chose à faire pour se sortir de là la tête plus ou moins haute. Cette nuit, il était perdu dans une jungle urbaine hostile, au beau milieu d’une île inconnue ou d’un autre endroit difficile à définir. Seul. Bizarrement, il se retrouvait très souvent seul dans ses rêves en ce moment, allez savoir pourquoi. La nuit était tombée depuis une bonne heure déjà. Les rayons de la lune diaprée s’effaçaient derrière des nuages noirs épais. Une couche de neige opaline, immaculée, recouvrait le sol. La forêt était calme, ne résonnant que d’un silence lugubre et pesant. Seule une respiration haletante et des lamentations de souffrance le brisaient. Alcide se releva du mieux qu’il le pouvait sur ses avant-bras. Un hurlement s'échappa de ses lèvres. Ses lèvres gercées, en sang, ouvertes. Son visage tuméfié n'était guère en meilleur état, mais ses traits étaient encore reconnaissables. Il jeta un coup d'oeil derrière lui. Apparemment, il n'était pas suivi. Mais ils le rattraperaient sans aucun doute très vite. À bout de force, il se laissa choir dans le linceul d’or blanc, le souillant de son hémoglobine. Ses yeux se levèrent vers le ciel sombre. Il allait bientôt neiger de nouveau.
    L’homme s’était effondré à l’orée d’un village. Il espérait que son cri avait alerté des personnes qui pourraient l’aider avant qu’il ne soit étouffé par les caprices du ciel…

    Toc Toc Toc

    Ouf ! Sauvé par une visite ! van Stexhe était en plein cauchemar, à nouveau. Ça lui arrivait trop souvent ces temps-ci. Peut-être la traduction par son inconscient d’un mécontentement face à ce qui lui arrivait au quotidien.
    Mais ce qui importait, c’était que ce cauchemar venait de prendre fin, maintenant qu’Alcide était éveillé. Il jeta un rapide coup d’œil à son réveil. Quatre heures du matin. Il n’y avait pas trente-six solutions… une visite de courtoisie à cette heure, ça n’était pas possible. Donc, c’était soit un appel au secours, soit une visite vengeresse.

    Toc Toc Toc

    Van Stexhe se leva et s’étira. Les articulations de son cou craquèrent et il marcha jusqu’à la porte d’entrée qu’il ouvrit en bâillant…

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MessageSujet: Re: Nuit et... coltard ? [PV Addison] Nuit et... coltard ? [PV Addison] EmptySam 26 Fév - 17:13

Nuit et... coltard ? [PV Addison] Addy3 Nuit et... coltard ? [PV Addison] 158565iconClooney
Les frères sont comme les membres d'un même corps, tandis que le conjoint n'est qu'un vêtement dont on peut se séparer.

Rude nuit pour Addison. Trois heures à baigner dans le sang d’une patiente enceinte de sept mois, accidentée de la route. Le visage du jeune médecin était aussi pâle que livide lorsqu’elle sortit de la salle d’opération, ne supportant plus le bruit de la console indiquant qu’elle venait de perdre et la mère, et le bébé. Addison connaissait les jours sans dans son métier de chirurgien, elle y avait souvent affaire, mais celui-ci fut particulièrement éprouvant. Elle était comme une ombre en se faufilant dans les couloirs de cet imposant hôpital, alors qu’il était un peu plus d’une heure du matin. On lui adressait la parole pour tenter de la réconforter, mais elle était dans un état second et n’était pas en mesure de prendre en compte les dires des uns ou des autres. Son seul objectif à venir était d’aller se changer, de faire partir tout ce sang de son corps à l’aide d’une douche pour mieux s’enfuir de son lieu de travail. Addison n’était plus en état d’opérer ou même d’accorder la moindre attention à ses patients pour l’instant. Elle ne faisait que revoir le visage d’ange de cette femme sur le point de donner la vie, seule, sans mari pour la soutenir…Comment ne pas faire un amalgame entre la situation de cette femme et la sienne ? Elle aussi avait été seule à partir du moment où elle avait appris sa grossesse ; elle aurait aimé que quelqu’un lui tienne la main, lui jure mordicus que tout irait pour le mieux, et qu’une fois qu’elle tiendrait son magnifique bébé dans les bras, tous les ennuis qu’elle aurait pu avoir aller lui paraître bien moindre. Au lieu de cela, Addison avait tenu la main d’une femme qui avait rendu son dernier souffle alors qu’elle ne méritait aucunement de mourir. C’était la pire conclusion qu’elle pouvait en tirer, si bien qu’une fois sous la douche, la jeune femme s’effondra littéralement. Elle se mit à pleurer toutes les larmes de son corps, comme si quelqu’un avait ouvert une vanne et refusait de la refermer jusqu’à ce qu’elle ne soit anesthésiée de toute douleur, sans énergie. Combien de temps demeura-t-elle dans cette cabine ? Elle ne le sut pas, et peu lui importait. Elle ne se sentait pas mieux, ni plus détendue une fois dehors. Elle s’habilla en vitesse sans prendre conscience qu’elle avait simplement enfilé un débardeur et un jean alors que la température extérieure était encore bien fraîche. Addison semblait pouvoir supporter toutes les intempéries sans broncher tant elle était dans un état second. Tout aurait été au mieux dans le meilleur des mondes possibles si seulement elle avait pris la route de son appartement pour aller se blottir dans son lit bien aimé, attendant ainsi que l’orage passe de lui-même…Mais Addison se connaissait, si elle allait dormir maintenant, c’était avec la certitude d’être bousculée par des dizaines de cauchemars pour mieux se retrouver épuisée au petit matin. A la place, elle prit la tangente en faisant une petite tournée de bar, histoire d’oublier l’ironie de sa vie. Addison ne voulait plus être ce grand chirurgien de renommée mondiale, respecté et adulé par beaucoup de professionnels du métier. Elle voulait simplement être une femme, juste un petit moment. Son meilleur ami fut donc le scotch, puis le bourbon, sans oublier la bière afin que la boucle ne soit bouclée. Il était près de trois heures et demi du matin lorsqu’elle reprit sa voiture, ayant à peine les yeux en face des trous, et pourtant l’esprit rudement clair. Addison n’avait pourtant pas l’habitude de boire, mais si l’on regardait bien, elle n’avait pas fait des excès si homériques que cela, à croire que sa raison soit toujours capable de parler en elle. La jeune femme reprit donc le volant sans l’ombre d’une hésitation, et sans même avoir l’esprit de prier pour que la police ne l’arrête pas. Ses pas la conduisirent non pas jusqu’à sa luxueuse résidence, mais bien celle d’Alcide, voisine de la sienne. Pourquoi avait-elle eut le réflexe d’aller le trouver, c’était un mystère. Mais, alors qu’il était presque quatre heures du matin, Addison se mit à tambouriner joyeusement à la porte de cet homme qu’elle connaissait depuis un moment déjà, et à qui elle n’avait pourtant jamais demandé le moindre service. Lorsqu’il lui ouvrit, tout en baillant, il fut bien évident qu’elle ne pu s’empêcher d’éclater de rire. Qu’elle le réveille ou pas, ce n’était pas cela le plus important…Il était là, en face d’elle, et il avait pris la peine d’ouvrir, c’était donc largement suffisant.

ADDISON – « Même dans le coltard, t’es quand même sexy sur les bords » énonça-t-elle d’une voix assurée bien que nettement teintée d’alcool, avant de s’esclaffer à nouveau. « J’avais personne à appeler, t’es ma bonne poire ange gardien du jour en fait… »

Sans attendre, la jeune femme ouvrit plus franchement la porte avant de sauter au cou d’Alcide. Le baiser qu’elle lui donna était étonnement passionné pour quelqu’un qui semblait en tenir une sacrée couche. C’était à croire qu’elle ne perdait pas le nord dans un moment pareil et qu’elle n’oubliait rien de ses réflexes de femme sensuelle et habile. Ce n’était pas la première fois qu’ils se donneraient l’un à l’autre, et après une telle journée, qui n’aurait pas rêvé d’obtenir un peu d’attention ? Addison en avait assez d’être raisonnable et considérée comme telle. Alors effectivement, embrasser Alcide et créer ainsi une folle danse entre leurs lèvres et leurs langues lui paraissait absolument naturel. Comme si elle l’avait fait toute sa vie et qu’elle n’attendait qu’une chose, pouvoir pratiquer encore et encore.

ADDISON – « T’es toujours aussi doué que dans mes souvenirs…Comment c’était ? »

Il allait sans dire qu’elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui réponde que son baiser était alcoolisé, parce qu’elle avait pris la peine de mâcher un chewing gum à la menthe avant de venir. Même éméchée, Addison avait les réflexes d’une vraie séductrice préparée, comme quoi… « Tu me fais entrer ou pas ? »
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MessageSujet: Re: Nuit et... coltard ? [PV Addison] Nuit et... coltard ? [PV Addison] EmptySam 26 Fév - 22:23

    Dans la pénombre de son loft, Alcide avait ouvert la porte au beau milieu de la nuit, se demandant s’il allait avoir à faire face à un appel au secours ou à une visite vengeresse… Et au lieu de l’une ou l’autre solution, c’était Addison qui se pointait à une heure pareille chez lui. Ouvrir la porte en boxer, ce n’était sans doute pas l’idéal. Pas après ce qui s’était déjà passé entre elle et lui… Oh, ce n’était que du sexe entre eux, en toute amitié, sur ce plan-là comme dans la vie, van Stexhe et Rochester s’étaient toujours bien entendu, même si en public, ils avaient un peu tendance à jouer un jeu bizarre, comme s’il fallait absolument que tout le monde pense qu’ils étaient comme chien et chat, qu’ils ne pouvaient pas se sentir et qu’ils préféraient clairement se lancer des piques à tout bout de champ plutôt que de jouer la carte de la cordialité.
    Mais à moitié endormi, Alcide avait tout de même ouvert et en voyant qui se tenait sur le pas de sa porte, il avait plutôt eu envie de sourire qu’autre chose. Et les premières paroles d’Addison ne purent que pousser l’homme à accentuer son sourire. Ainsi il était sexy, même en ayant des valises sous les yeux, les cheveux pas coiffés et des vêtements inexistants ? Il retint la première partie des paroles de son amie, sans faire vraiment attention à la suite : comme il bâillait à nouveau, il entendit surtout les mots « ange » et « gardien », mais ne répondit pas. Ce qu’il avait compris n’était pas suffisant pour trouver quelque chose à répondre.


    "Euh, salut Addi…"

    Il n’eut pas le temps de dire plus que cela. La jeune femme ouvrit la porte en grand et avança un peu, il s’attendait à ce qu’elle entre directement, mais non, elle préféra lui rouler une pelle phénoménale, le genre de pelle auxquelles il est impossible de résister et impossible de ne pas répondre. Et c’est ce que fit le professeur, sans même chercher à comprendre ce que pouvait bien signifier ce baiser soudain. Il en avait presque eu le souffle coupé. Logique, puisqu’il ne s’attendait pas à cette visite et qu’il s’attendait encore moins à ce baiser.
    Puis, comme Addison le complimentait sur ce talent, Al ne pouvait qu’être de bonne humeur, malgré le réveil en pleine nuit, malgré le cauchemar qui l’avait assailli, malgré tout ce qui clochait au quotidien, finalement. Cette surprise était somme toute plutôt agréable, même si la chirurgienne avait l’air un peu éméchée.


    "Toujours aussi délicieuse, Addison… Tu as un don pour éveiller l’appétit, tu sais ?"

    Pas n’importe quel appétit, bien sûr, après un baiser pareil, ce n’était pas de frites qu’on avait envie, à moins d’être complètement à la masse.
    Se plaçant sur le côté, l’homme laissa le passage libre pour la jeune femme, l’invitant à entrer, puisque, comme elle le faisait remarquer à juste titre, il n’allait pas la laisser là, à sa porte, alors.


    "Bien sûr, entre, installe-toi, mets-toi à l’aise et… fais comme chez toi. "

    Près de cinq heures de sommeil, c’était pas mal, mais ce n’était pas suffisant pour être dans une forme olympique. Cela dit, le baiser qu’il avait reçu avait eu l’effet d’un réveil pour lui. Un réveil agréable, de ceux dont on voulait pour chaque matin… et, avec l’absence de Lucie ces derniers temps, ce baiser avait une saveur toute particulière. Une saveur aigre-douce : le côté aigre pour la conscience, mais toute la douceur de l’interdit et des retrouvailles. Un baiser qui acheva de le réveiller tout à fait.
    Alcide indiqua le canapé à son invitée surprise. Elle pouvait s’y poser et ils pourraient prendre un petit quelque chose ensemble et voir ce qu’il en était pour elle, ce qu’elle cherchait en venant ici…


    "Tu veux quelque chose ? Je peux faire du café… ou autre chose, bien sûr. À toi de voir…"[/b]

    [i]Lui, il aurait bien pris un café. Mais cela dépendait de ce que son amie désirait. À vrai dire, il était prêt à lui préparer ce qu’elle désirait, cela faisait plaisir de la voir débarquer ici, même à l’improviste, même en pleine nuit. Et si Addison avait désiré un irish coffee, même si elle ne semblait pas très nette, Al le lui aurait préparé avec plaisir. Il avait tout ce qu’il fallait ici. Et préparer deux irish, c’était mieux que d’en faire un pour lui seul. Enfin, il se comprenait.
    Alcide finit par aller faire du café. Ils avaient fait tellement de fois l’amour, elle et lui, qu’il avait retrouvé tout un tas de souvenirs communs rien qu’en vivant ce contact de leurs lèvres et de leurs langues. Bon sang, il aimait ça. Enormément. Il se rappelait très bien la première fois qu’ils avaient couché ensemble… Alcide avait aimé découvrir le corps d’Addison, l’explorer de haut en bas et de bas en haut, par les mains, par la bouche, par la langue… Cependant, penser à tout ça, ce n’était peut-être pas l’idéal… même si c’était bien quelque chose de très simple et de très pratique pour se changer les idées…

    Quand il revint au salon, avec un plateau sur lequel il avait posé deux mugs de verre, une bouteille de whisky, de la crème chantilly et des paillettes de chocolat. Autant montrer à la jeune obstétricienne qu’il était capable de recevoir, même à quatre heures du matin. Il posa le plateau sur la table basse du salon et s’assit à côté d’Addison.


    "Tu n’as pas froid, habillée comme ça ?"

    Un débardeur et un jean, ce n’était pas énorme… bon, lui ne portait qu’un sous-vêtement, mais il ne venait pas de dehors, il venait de son lit. C’était différent. Cela dit, le débardeur, ça laissait entrevoir, par l’absence de manches, la peau des épaules qui se prolongeait vers la poitrine. Si elle avait eu froid, Addison aurait eu la chair de poule. Et lui, il aurait trouvé cela adorable. Mais ce n’était pas le cas. D’ailleurs, tout bien réfléchi, il ne faisait pas froid chez lui, Alcide avait réglé le thermostat pour qu’il y ait une température relativement correcte un peu partout chez lui. Bon sang, il avait tout de même un peu de mal à garder le fil de ses idées.


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MessageSujet: Re: Nuit et... coltard ? [PV Addison] Nuit et... coltard ? [PV Addison] EmptyMar 1 Mar - 19:05

Nuit et... coltard ? [PV Addison] Addy3 Nuit et... coltard ? [PV Addison] 158565iconClooney
Les frères sont comme les membres d'un même corps, tandis que le conjoint n'est qu'un vêtement dont on peut se séparer.

« Ca dépend de quoi tu as faim » énonça Addison d’une voix malicieuse, qu’elle s’empressa d’accompagner d’un clin d’œil. Il fut évident qu’elle ne se fit guère prier pour entrer à l’intérieur de l’appartement d’Alcide, qu’elle avait déjà eu l’occasion de visiter à quelques reprises, lorsqu’ils ne se décidaient pas à la dernière minute d’aller chez elle. Il n’y avait pas vraiment de règles dans la relation qu’ils entretenaient. Ils n’étaient évidemment pas un couple, et ne se devait donc aucune explication ni compte ; c’était l’archétype même d’amitié qu’Addison avait appris à apprécier, après avoir été longtemps une romantique comme il en existe peu. Tout en s’installant sur le canapé du professeur, elle n’eut guère le temps de pouvoir lui dire ce qui lui ferait plaisir à boire ou à manger qu’il s’était déjà absenté du salon. Il fallait dire qu’elle tenait une sacrée couche et que par conséquent, ses réactions devaient paraître très longues à venir. Du reste, c’était bien la première fois depuis son divorce qu’elle buvait au temps. A croire qu’elle devait vraiment avoir quelque chose de terrible à oublier pour qu’elle s’adonne à la boisson corps et âme, sans chercher à faire preuve de la moindre retenue. Derek pouvait remporter la palme de ce côté-là, puisqu’il n’avait réduite à néant en l’espace de dix minutes montre en main. Un record du monde du divorce ultra rapide sans doute, puisqu’il ne lui avait donné aucun autre choix que celui de quitter l’appartement qu’ils habitaient à cette époque là. Une douleur indicible était alors apparue dans son cœur, provoquant comme un trou béant métaphorique dans sa poitrine, l’empêchant de penser avec discernement. Alors, elle avait bu, bu, et bu encore, pour oublier également qu’elle avait à peine découvert sa grossesse et qu’elle ne savait pas du tout comment elle allait faire pour joindre les deux bouts toute seule. A cette époque là, si elle avait des amis, la majeure partie était en France ou à San Francisco, ou même encore à Los Angeles, et ne lui auraient donc apporté aucune aide. Une chance que sa sœur aînée ait toujours eu le réflexe d’habiter tout près d’elle…Car sans elle, Addison ne serait plus qu’une loque humaine cherchant à se suicider sans manquer son coup à chaque jour que dieu ferait. Elle ne serait donc pas là ce soir, à frissonner de froid tout en soutenant mordicus qu’il faisait une chaleur à crever. « Bouteille de whisky, tu trouves que je ne suis pas encore assez saoule peut-être ? » ironisa-t-elle avant de lâcher un rire proprement alcoolisé. Évidemment, ce n’était pas un reproche, bien au contraire, aussi s’empressa-t-elle de se saisir des deux mugs et de la bouteille de whisky afin de les servir d’un fond relativement conséquent. Son côté « amatrice de bonnes choses » la poussa à humer cet alcool qui semblait être d’une qualité nettement supérieure de tout ce qu’elle avait bu ce soir. Cela dit, cela ne l’empêcha pas de l’ingurgiter en totalité cul sec, avant de poser le mug sur la table basse sans vraiment de brutalité, et d’arborer un sourire triomphant et satisfait. Même éméchée, Addison savait être séduisante, c’était bien cela le plus extraordinaire…

ADDISON – « J’ai tout le temps chaud ! Il faut dire que les blouses que je porte à longueur de journée colle la chaleur au corps, c’est atroce…Et puis j’ai mis de la température supplémentaire dans mes veines ce soir ! J’ai dû oublier mon manteau quelque part dans un bar X ou Y ; impossible de me souvenir ! Oh mais ce sont des paillettes de chocolat !! »

Passant du coq à l’âne sans même s’en rendre compte, Addison avait du mal à mettre de l’ordre dans le fouillis lui servant de cerveau. Si un chirurgien peu scrupuleux lui avait ouvert la tête à cet instant précis, il y aurait probablement vu des choses non catholiques…A croire que la libido de cette charmante demoiselle ne se décuplait de manière significative qu’avec une bonne dose d’alcool dans les veines. Quoi qu’il en soit, telle une gamine un matin de Noël, toute prête à découvrir ses cadeaux, Addison se mit à picorer quelques paillettes en chocolat avec une délectation certaine. A vrai dire, elle était complètement affamée, son estomac était vide, et un bruit de gargouillis se fit bientôt entendre alors qu’elle ne s’y attendait pas du tout. La jeune femme se mit aussitôt à rire, afin de présenter ses plus plates excuses de manière détournée, n’osant pas reprendre tout de suite de l’alcool afin de combler le vide : Sa raison lui dictait de rester telle qu’elle était, éméchée sans trop l’être, afin d’être en mesure de pouvoir rentrer chez elle sans se tromper une centaine de fois de chemin. Certes, son sens de l’orientation était relativement bien développé, mais elle ne pouvait pas jurer que ce serait toujours le cas avec quelques verres dans le cornet. « T’as un appartement sublime, je sais plus si je te l’ai déjà dit » ajouta-t-elle au bout de quelques minutes, quelques paillettes de chocolat encore dans sa main. Addison les dégusta avec tout le charme dont elle était actuellement capable, offrant aussitôt un « baiser chocolaté » à son acolyte afin qu’il lui dise s’il préférait un baiser sans saveur particulière ou un plus exotique. Jamais ô grand jamais elle ne se serait permis de tels écarts de conduite, ni même ne se serait-elle mise à rire comme une baleine décérébrée si elle n’avait pas autant bu. Ses sens étaient tous en alerte, et si elle n’avait pas encore mal à la tête, cela ne saurait tarder.

ADDISON – « Toi aussi tu sais éveiller l'appétit, en vérité. Et sans rien faire, je te tire mon chapeau! »


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MessageSujet: Re: Nuit et... coltard ? [PV Addison] Nuit et... coltard ? [PV Addison] EmptySam 5 Mar - 20:08

    Assis sur le canapé à côté d’Addison, Alcide constatait que son amie n’était pas tout à fait dans son état normal. Elle ne lui avait pas semblé très nette quand il avait ouvert la porte et qu’elle l’avait embrassé, mais là, avec ce qu’elle venait de dire à propos du whisky et avec le fait qu’elle avale le contenu de son mug de cette manière, cela ne laissait plus aucun doute. Van Stexhe aurait pu le remarquer plus tôt s’il n’avait été si fatigué.
    En réalité, ils étaient tous deux dans un état différent de l’état habituel, bien que le professeur soit en train de se réveiller complètement petit à petit. Alors, oui, badiner de la sorte, malgré tout, ça avait un petit côté amusant.


    "Et de quoi as-tu faim, toi ?"

    En ce qui concernait Alcide, malgré le fait qu’il soit en couple depuis un peu plus d’un mois et que sa belle le comblait chaque fois qu’ils se voyaient, il ressentait l’envie et le besoin d’être câliné et cajolé. Lucie faisait ça très bien… quand elle était là.
    Apparemment, la jeune femme avait surtout faim de chocolat en ce moment précis, puisqu’elle s’était mise à picorer les paillettes de chocolat que l’homme avait amenées. Le comportement d’Addison était bizarre. Elle agissait en exagérant ses gestes et, il ne fallait pas se mentir, cette attitude presque théâtrale faisait surgir un tas de pensées peut-être inadéquates, dans l’esprit de van Stexhe. Rien que la manière dont Mrs Rochester prenait les paillettes de chocolat pour les déguster, la façon dont elle portait ses doigts à sa bouche… bon sang, Addison était tout de même vachement séduisante !

    Et quand elle disait qu’elle avait chaud… non, mais, franchement, comment un homme normalement constitué était-il censé réagir ? Alcide avait presque envie de lui sauter dessus, là… mais quand il entendit gargouiller le ventre d’Addison, en un borborygme sonore, il préféra éviter. Soit elle crevait de faim, soit elle digérait mal ce qu’elle avait avalé en perdant son manteau dans un bar ou l’autre.


    "Je suis nul en cuisine, mais si tu veux, je peux faire des pâtes au fromage et au jambon pour te caler l’estomac… c’est plus nourrissant que les paillettes au chocolat…"

    Et l’obstétricienne commentait son loft, à présent. Alcide eut un petit rire. Elle était marrante, dans cet état-là, la belle…

    "Je pense que tu me le dis chaque fois que tu viens... mais ça fait plaisir à entendre."

    Et là, elle l'embrassa à nouveau. Cette fois, ses lèvres avaient un goût de chocolat... le genre de saveur qui vous pousse à en redemander. Alcide la laissa faire, il appréciait le goût de ce baiser... et Addison parla encore, de lui, cette fois. Ce qui fit sourire l'homme qui ne répondit pas, mais qui se pencha sur les lèvres de la chirurgienne pour les embrasser à nouveau. Elles étaient vraiment délicieuses, ces lèvres chocolatées...
    Il n'avait pas réfléchi et avait agi comme ça, comme par réflexe. Le chocolat l'attirait. Les lèvres aussi. Comment aurait-il pu résister ? Mais au fond de lui, Alcide ne comptait pas tromper Lucie. Il s'arrêterait avant de faire des conneries. En plus, ce serait agir comme un salaud de profiter de l'état d'ébriété de son amie pour coucher avec elle. Mais d'un autre côté, elle était particulièrement en forme, ce soir, selon toute apparence, et elle semblait avoir autant que lui besoin d'un peu d'affection et de réconfort dans les bras amicaux de quelqu'un du sexe opposé...

    Mettant fin à leur baiser, van Stexhe resta penché vers le visage d'Addison et lui murmura quelques mots :


    "Tu veux prendre une douche pour te rafraîchir un peu ? Si tu es chaude comme une baraque à frites, je préfère te savoir sous l'eau fraîche plutôt qu'ici où il fait assez chaud aussi... et pendant ce temps-là, je me débrouille pour nous trouver un truc à manger. Ok ?"

    A vrai dire, ça arrangerait Alcide si elle acceptait. Il en profiterait pour passer quelque chose au-dessus de son boxer et pour essayer de calmer les pulsions qui l'envahissaient. Car ce n’était pas supportable de ressentir ainsi ce désir monter en lui alors qu’il n’avait aucune envie de mettre à mal sa relation avec Lucie. Maintenant qu’il était mieux réveillé, l’homme se rendait bien compte de la complexité de la situation dans laquelle il se trouvait. Une amie venait le voir en pleine nuit, en quête de quelque chose dont il n’avait aucune idée, et lui, il était prêt à lui sauter dessus pour assouvir des désirs qu’il avait déjà réalisés avec elle à plusieurs reprises. Il ne devait pas céder à la tentation. Cette fois-ci, il tenait à être honnête avec la fille qui partageait ses draps et sa vie depuis quelque temps. Une envie, comme ça, de respecter cette jeune femme comme elle le méritait, c’est-à-dire même et surtout en son absence. C’était un véritable défi pour Alcide. Et il n’était pas certain de pouvoir relever ce défi et parvenir à résister en toutes circonstances.

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MessageSujet: Re: Nuit et... coltard ? [PV Addison] Nuit et... coltard ? [PV Addison] EmptyMer 9 Mar - 21:59

Nuit et... coltard ? [PV Addison] Addy3 Nuit et... coltard ? [PV Addison] 158565iconClooney
Les frères sont comme les membres d'un même corps, tandis que le conjoint n'est qu'un vêtement dont on peut se séparer.

Une douche…En voilà une idée qu’elle est bonne ! Une Addison dans son état normal aurait poliment décliné l’invitation, partant du principe qu’elle prenait une douche le matin et une le soir du fait de son métier de chirurgien…Mais était-il seulement utile de préciser qu’elle n’était nullement dans son état normal ? La preuve en fut lorsqu’elle se mit à glousser telle l’étudiante qu’elle n’était plus depuis des lustres. Son tempérament enfantin ressortait immanquablement lorsqu’elle avait une forte dose d’alcool dans le sang, et si on lui avait fait une prise de sang à cet instant précis, il aurait sûrement été difficile de séparer les globules alcooliques de ceux composant habituellement leur liquide vital à tout être humain. Addison opta donc pour une douche, de manière docile, s’inclinant presque devant Alcide dont l’éclair de génie la frappait de plein fouet. Aucune parole ne fut ajoutée tandis qu’elle se dirigeait avec nonchalance vers la salle de bain, qu’elle n’avait encore jamais visitée. Addison n’était pas du genre à prendre une douche avec ses amants…C’était un moment intime qu’elle réservait autrefois à son mari, avant que celui-ci ne la trahisse et ne la mette à la porte du jour au lendemain. A vrai dire, la petite crise que faisait actuellement la jeune femme était proprement illogique. Ses mœurs étaient devenus nettement plus légers, alors qu’elle ne se sentait plus telle une femme divorcée ou semblable à un fossile n’ayant plus été intéressant depuis des lustres. Aujourd’hui, elle aurait très bien pu être considérée, aimée, apprendre à refaire sa vie mais elle n’en faisait rien. Entre l’éducation de son petit bout de chou de trois ans, son métier de chirurgien lui prenant quatre vingt dix pour cent de son temps et de son énergie, elle s’octroyait des pauses en galante compagnie. Mais cette façon de faire n’était pas du tout représentative d’Addison, bien au contraire. En se regardant dans la glace alors qu’elle venait tout juste d’enlever son débardeur et son jean, elle eut bien du mal à se reconnaître. Était-ce parce qu’elle avait les traits tirés et d’affreux cernes dus à l’alcool ? Allez savoir. Dans tous les cas, la douche lui fit un bien fou…Si elle avait été chez elle, probablement serait-elle restée dessous des heures durant, quitte à recevoir une facture homérique après coup avec une consommation en mètres cubes plutôt impressionnante. Mais elle n’était pas chez elle, et par conséquent, ladite douche ne dura pas plus de cinq minutes montre en main. C’était suffisant pour éveiller ses sens et baisser sa libido subitement titillée par l’alcool ingéré, mais ce n’était pas assez pour lui remettre réellement les idées en place. Addison sortit d’ailleurs vêtue d’une simple serviette, courte il allait sans dire, arborant un fier sourire en pénétrant dans la cuisine. Dans un élan de maniaquerie proprement digne d’elle, la jeune femme avait soigneusement plié ses vêtements, qu'elle déposa sur l’accoudoir d’un fauteuil, se montrant coiffée d’un chignon serré et donc de l’unique serviette. Si Alcide avouait être un piètre cuisinier, ce n’était pas du tout le cas d’Addison…En tant que fille d’un chef français de renommée, elle avait appris de nombreuses recettes par cœur, et possédait des réflexes qui faisaient parfois la jalousie de sa sœur aînée. Loin d’elle l’idée d’avoir loupé sa vocation, pourtant. Elle aimait la cuisine, surtout en cas d’insomnie, mais une telle discipline aurait tôt fait de la déprimer si elle devait s’y adonner à longueur de journée, corps et âme.

ADDISON – « Je ne suis pas nulle en cuisine, moi, au fait. Ma mère est un chef français cinq étoiles…Si ma mémoire est bonne. Bon, c’est une foutue chieuse, mais elle rendrait amoureux n’importe qui goûtant ses plats absolument exquis. Laisse-moi faire. »


A vrai dire, et pour être tout à fait honnête, le fameux plat typiquement étudiant fauché « pâtes au fromage et au jambon » n’était pas le genre de met qu’elle aimait déguster, surtout lors d’une soirée galante. Elle s’installa donc à la cuisine, comme si elle était chez elle, occupant l’intégralité du plan de travail hautement fonctionnel avec une planche à découper, un couteau qu’elle se plut à aiguiser habilement, avant de sortir de nombreux légumes. Sa petite idée du moment ? Un émincé aux multiples saveurs. C’était rapide, cela ne demandait aucune cuisson et cela avait l’avantage d’être diététique. Non pas qu’elle soit une folle inconditionnelle des régimes, mais elle avait toujours eu une hygiène de vie absolument irréprochable. Un peu de verdure ne ferait sûrement pas de mal, après la quantité impressionnante d’alcool qu’elle s’était mise derrière la cravate. Durant cinq bonnes minutes, alors qu’elle coupait et recoupait des tomates précédemment pelées avec des gestes précis et minutieux, Addison ne dégoisa pas un mot. Son visage était redevenu sérieux, comme si elle s’apprêtait à faire une opération sur une femme enceinte ou un nouveau né. Ses traits étaient marqués d’une impassibilité que rien n’aurait su ébranler. Cette expression, c’était l’Addison des grands jours…En apparence.

ADDISON – « Tu sais ce que j’utilisais comme fruit pour travailler mes sutures lors de mon internat ? Les bananes. Il n’y avait rien de tel à cause de la peau relativement dure. Ca réveillait mon cerveau en cas de grosse fatigue, et c’était plutôt spécial, j’adorais ça. C’est mieux que d’essayer sur des camarades, tu ne crois pas ? Ah mais j’oublie toujours que tu n’as pas fait médecine, et que je parle dans le vide. C’est comme si j’expliquais une Xénotransplantation à ma cuisinière de mère. »

Haussant les épaules avant de laisser échapper un rire, dont la teinte d’alcool n’en n’était que plus éclatante, elle déposa les tomates émincées dans un grand bol précédemment attrapé dans un placard surélevé. Fatalement, elle en avait pour un moment, et loin d’elle l’envie d’être aidée d’une quelconque manière. C’était sa petite fierté, d’être une redoutable cuisinière…C’était stupide d’être fière sur ce genre de choses, mais on ne refait pas un tempérament comme le sien, surtout lorsqu’elle se trouve avec un coup dans le nez.

ADDISON – « Je t’ai déjà dit que ma folle de mère était atteinte d’Alzheimer ? Non, sûrement pas, je suis la seule à le savoir. Elle m’a giflée la dernière fois que je suis allée la voir…Comme si j’avais supplié Derek de me mettre à la porte alors que j’étais enceinte de lui ! Ah les parents…On en a que deux, et parfois, on se demande dans quelle mesure ce n’est pas plus mal. »


La véritable Addison n’aurait jamais pensé une seconde de tels mots. Surtout que son désir premier était de protéger sa mère, bien qu’elle ait toujours été proprement injuste avec elle…Mais l’alcool faisait souvent faire et dire n’importe quoi ; en tant qu’être humain, Addison ne faisait malheureusement pas exception.
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MessageSujet: Re: Nuit et... coltard ? [PV Addison] Nuit et... coltard ? [PV Addison] EmptyJeu 10 Mar - 17:37

    Une douche… oui, c’était sans doute la meilleure idée qu’Alcide avait eue cette nuit. Il avait bien vu que l’état d’Addison nécessitait un peu de fraîcheur et celle de l’eau lui avait paru parfaite. Si l’homme n’avait pas été en couple depuis quelque temps, il aurait profité de l’acceptation de la jeune femme pour aller se flanquer dans la salle de bain en douce, pour se rincer l’œil et, pourquoi pas, assouvir l’un ou l’autre désir aquatique. Il lui aurait été facile d’en profiter, de revivre les ébats du bon vieux temps avec elle… mais cela aurait été malhonnête. Vis-à-vis d’Addison, d’abord, car dans son état, elle n’aurait pas été en mesure de refuser quoi que ce soit. Ou alors, il aurait été facile de contrer son refus. Vis-à-vis de lui-même, ensuite, parce qu’il aurait alors cédé à la tentation, se prouvant à lui-même qu’il n’était pas un mec sérieux, mais qu’il était plutôt du genre à laisser sa queue décider pour lui. Vis-à-vis de Lucie, enfin… parce qu’elle lui avait accordé sa confiance en acceptant ses avances. Bref, tout cela était bien complexe et c’était un véritable nœud dialectique qu’il était quasiment impossible de démêler à cette heure de la nuit.

    Laissant donc la jeune chirurgienne prendre ses aises et sa douche dans la salle de bains, Alcide se rendit dans sa chambre pour y prendre un tee-shirt. Car, oui, à force, il n’allait pas rester à moitié à poil durant tout le temps qu’Addison serait chez lui. Il prit aussi un short, en somme de quoi avoir l’air un peu moins déshabillé que ce qu’il était pour le moment. Parce que, bon, franchement, rester en boxer avec une femme chez soi, ce n’était pas véritablement une épiphanie. Une fois vêtu de son short de plage et d’un tee-shirt noir, uni.
    Quand il revint dans la cuisine, peu après, l’homme se mit à chercher de quoi préparer quelque chose à manger. Mais imaginez un peu ce que ça pouvait donner, à quatre heures du matin passées de quelques dizaines de minutes tout au plus, de fouiller dans le réfrigérateur et les armoires. Pour lui, tout ce qu’il y avait là ne représentait pas le moindre repas. Ce n’était qu’un tas d’ingrédients qu’il n’envisageait pas de marier ou d’assortir.
    Et puis Addison réapparut, les cheveux coiffés en un chignon bien serré et… vêtue d’une seule et unique serviette de bain, assez courte, qui plus est. Van Stexhe ravala sa salive. Il venait de confesser sa profonde nullité en matière de cuisine, mais visiblement, Mrs Rochester était d’humeur à faire la popote, selon toute apparence.


    "Tu crois que tu pourrais faire aussi bien que ta mère ? Je pense que je vais te regarder t’affairer en cuisine… peut-être que je vais pouvoir apprendre quelque chose simplement en t’observant…"

    Et voilà Alcide propulsé au rang de commis de cuisine, au service d’Addison, grande chef de son état. Derrière la jeune femme, il regardait par-dessus son épaule et trouva que l’épisode d’aiguisage du couteau et de découpe des légumes qu’elle avait trouvés Dieu sait où – van Stexhe ne les avait même pas remarqués quand il avait regardé dans le frigo – était franchement un spectacle agréable. Et la cuisine en serviette de bain, cela n’enlevait rien au charme de la scène.

    Le professeur s’approcha d’elle, posant la main gauche sur l’épaule d’Addison et la main droite sur son ventre. Il ne put s’empêcher de baisser la tête sur la nuque de l’obstétricienne. Mmmh, cette peau fraîchement lavée sentait délicieusement bon. Une odeur qui donnait envie d’y poser les lèvres. Ce qu’il fit pendant que Mrs Rochester lui expliquait sa manière de s’entraîner pour les points de suture. Après un baiser qu’il déposa sur la nuque, Alcide en posa un autre, plutôt vers le creux entre le cou et l’épaule.


    "Je pense que ça ne m’aurait pas déplu de te servir de cobaye, tu sais…"

    Permettre à Addison de le triturer, de le suturer ou de s’occuper de lui comme un médecin s’occupe de ses patients, c’était le genre de fantasme que partageaient bien des hommes. La blouse blanche, les chambres d’hôpital, tout ça… Bon, bien sûr, la branche médicale de l’obstétrique n’était sans doute pas une spécialisation pour laquelle Alcide aurait constitué un sujet d’étude très pratique, mais ne disait-on pas que c’était les intentions qui comptaient ?

    Penché sur l’épaule de la jeune chirurgienne, van Stexhe respirait son parfum tout en laissant venir jusqu’à son nez les odeurs de légumes frais que coupait Addison. Et puis celle-ci parla de sa mère et un peu de Derek, aussi. Resserrant son étreinte, Alcide écouta ce qu’elle avait à dire.


    "C’est vrai que ce n’est pas toujours évident avec les parents… Il y a longtemps que je n’ai pas vu les miens, mais je ne m’en porte pas plus mal. Je leur en veux toujours un peu, mais comme tout le monde, j’aime mes parents. Ce que tu dis, c’est le genre de trucs qu’on peut penser par moments, mais il faut pouvoir passer au-dessus de tout ça… Et puis, tu as Benjamin pour te soutenir…"

    Le professeur de psychologie était très certainement plus doué la journée pour écouter ce genre de propos. Il était aussi plus doué lorsqu’il avait l’occasion de réfléchir correctement à ce qu’il se passait. Et là, techniquement, avec dans les bras une femme ravissante qui ne portait pour seul vêtement qu’une serviette de bain, ce n’était pas la situation la plus adaptée à la réflexion et aux discours d’un ami bienveillant. D’ailleurs, à force, Alcide avait un peu tendance à laisser ses mains bouger, se balader tout doucement sur la serviette de bain qui laissait deviner bien des choses que tout homme normalement constitué avait fortement tendance à désirer sans cesse.

    "Hey, ça te dirait de te changer un peu les idées, Addison ?"

    La main gauche de l’homme était descendue légèrement, placée désormais sur la hanche de l’obstétricienne. Van Stexhe avait fermé les yeux comme pour mieux savourer les effluves qui s’échappaient de l’épiderme de Mrs Rochester. Une jolie femme comme elle, on n’y résistait pas, c’était aussi simple que cela.

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MessageSujet: Re: Nuit et... coltard ? [PV Addison] Nuit et... coltard ? [PV Addison] EmptyMer 23 Mar - 16:26

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Les frères sont comme les membres d'un même corps, tandis que le conjoint n'est qu'un vêtement dont on peut se séparer.

A vrai dire, jusqu’ici, Addison évitait de penser à des choses désagréables. Son esprit était littéralement rivé sur la découpe des légumes à laquelle elle s’affairait depuis de longues minutes à présent. Ce fut à peine si elle entendit Alcide se déplacer, et ce ne fut bien qu’en sentant et son souffle toucher sa peau, et ses mains la frôler qu’elle s’aperçut de l’intérêt qu’il lui portait. Un délicat sourire prit bientôt place contre ses lèvres, tandis qu’elle ne s’était pas attendu à ce que la vision de son corps portant une simple serviette puisse lui donner envie de se rapprocher davantage. Quelle naïveté…Vraiment, avec l’alcool, ce défaut n’allait pas en s’arrangeant, et si elle n’était pas aussi éméchée, probablement se serait-elle choquée elle-même. Mais en attendant, elle trouvait les caresses d’Alcide profondément agréables. L’espace de quelques secondes, elle cessa même la découpe de ces légumes, s’enivrant de sensations nouvelles qu’elle n’avait que peu éprouvées ces derniers temps. Se sentir désirée, il n’y avait rien de tel pour balayer toutes les mauvaises pensées. Addison laissa donc son sourire s’élargir, et cessa brusquement toute autre activité. Elle ferma les yeux, se concentrant uniquement sur les émotions qui se bousculaient dans son corps et dans son esprit. De longs frissons apparurent bientôt contre sa peau, preuve qu’elle était bien loin d’être insensible au charme d’Alcide : Il avait beau être plus âgé qu’elle, Addison n’était pas du genre à s’en formaliser. Il avait de l’esprit, il savait être un gentleman, et elle se trouvait dans son antre…Il n’était pas le mufle l’ayant laissée sur le pallier à sangloter avec de nombreux verres d’alcool dans le nez ! Il lui avait ouvert sa porte. Ne méritait-il pas une petite récompense pour cet accès de gentillesse ? Bien sûr, jamais une Addison sobre et maîtresse de ses émotions n’aurait pu avoir de telles pensées. La jeune femme était quelqu’un de respectable, pour qui le grand amour était un état d’esprit qu’elle cultivait depuis des années. Bien qu’elle ait été traitée bien mal et brisée par Derek, elle continuait à croire au grand mariage en blanc et à la belle robe de princesse qu’elle porterait sans doute un jour, lorsque son heure serait venue. Addison était une romantique indécrottable, et ce n’était pas une histoire d’amour désastreuse qui pourrait avoir raison de son tempérament. Mais pour l’heure, la jeune femme était encore dominée par l’alcool qu’elle avait ingéré, et un rien aurait pu l’enivrer à s’en perdre littéralement. Elle déposa donc le couteau contre la planche à découper, délaissant complètement ses légumes afin de se concentrer sur l’essentiel : La présence d’un homme charmant, qui semblait tout à fait disposé à prendre soin d’elle pour les longues minutes à venir. Délicatement, Addison se tourna donc vers lui, afin de lui offrir un sourire à la fois tendre et amusé, accompagné d’un regard proprement provocateur. Nul n’aurait pu se douter des pensées se bousculant dans son esprit, ni de l’effet qu’avaient eues les caresses d’Alcide. Il n’était plus question de tergiverser pendant des semaines à présent…

ADDISON – « Je ne suis pas sûre que la nourriture soit une priorité pour l’instant. Si on choisissait quelque chose de plus…Pimenté ? Je suis sûre que je suis capable d’attiser ton intérêt. »


C’était une belle femme, ayant tout de même une petite expérience en matière d’homme, et si elle ne pouvait pas dire qu’elle connaissait absolument tout des désirs d’Alcide, elle allait tâcher de tendre l’oreille autant qu’il lui était possible de le faire. Afin de le lui faire comprendre, Addison glissa deux doigts contre la joue d’Alcide, laissant sa main s’échouer dans sa chevelure sombre, avant qu’elle se termine son petit périple contre sa nuque, qu’elle caressa quelques instants avant de picorer un baiser, puis deux contre ses lèvres. Ces étreintes-là étaient terriblement frustrantes, mais il fallait recréer l’intérêt. Elle lui offrit donc une première consolation en s’emparant fougueusement de ses lèvres, faisant mine d’être parfaitement maîtresse d’elle-même. A vrai dire, Addison agissait au radar, elle n’avait pas complètement conscience de ce qu’elle était en train de faire. Il n’y avait plus de Derek, plus d’intrigue, plus de complication quelconque…De la simplicité, un homme et une femme réunis pour une fin de nuit absolument fabuleuse. Que rêver de mieux ? « Tu as déjà rêvé de le faire dans une cuisine avec une parfaite inconnue ? » lui murmura-t-elle malicieusement, avant de couvrir son cou de baisers. « D’accord, pas si inconnue que cela, mais c’est l’intention qui compte » poursuivit-elle, laissant échapper un petit rire malicieux avant de se détacher légèrement de lui histoire de monter contre le plan de travail. Addison avait poussé la planche à découper, les légumes, ainsi que le couteau, histoire qu’aucun incident ne survienne. Elle pouvait très bien être le médecin de la situation, mais contrairement à ce que souhaitait vouloir Alcide, elle n’avait aucune envie qu’il soit son cobaye, ou qu’il souffre d’une quelconque manière alors que cela pouvait être évité. Ils étaient là pour prendre du bon temps, pas pour qu’elle s’amuse à jouer à la cousette tandis qu’il perdrait une somme x ou y de sang. Les sutures d’Addison ne pourraient pas être aussi parfaites que d’ordinaire, du reste. Elle avait bien trop bu pour cela, et tandis qu’elle jouait aux adolescentes à la manque, elle priait des cieux cléments afin qu’il n’y ait aucune urgence dans son domaine jusqu’à ce qu’elle ne soit complètement remise. D’une part, parce qu’elle avait largement gagné l’opportunité de prendre un peu de bon temps, et d’autre part parce qu’elle n’aurait pas été en état pour opérer dans l’état actuel des choses.

ADDISON – « J’espère que tu n’as pas de cours à donner tout à l’heure, parce que tu ne vas pas sortir d’ici avant un bon bout de temps, c’est moi qui te le dis ! »

Pourquoi écourter leur échange, après tout ? Ils n’étaient pas pressés ! Addison n’avait pas de visite avant la fin de l’après-midi et à moins que l’on ait besoin d’elle en urgence, elle n’avait aucune raison de partir avant que son heure ne soit venue. Elle s’attaqua donc sans l’ombre d’un remord au tee-shirt d’Alcide, qu’il venait tout juste d’enfiler. C’était à la fois utile et inutile…Il n’avait pas attrapé froid et s’était sûrement senti moins nu, mais Addison allant s’empresser de le lui retirer, ce n’était pas très utile…A moins qu’il n’ait souhaité qu’elle ne l’effeuille pour donner plus de piment à leur ébat actuel. C’était une hypothèse somme toute plausible, qui, lorsqu’elle effleura l’esprit de cette charmante jeune femme, la fit sourire avec amusement. Très délicatement, Addison glissa ses mains sous le vêtement, s’attardant un instant contre son torse, qu’elle caressa non sans lui accorder un regard proprement dévorant. On ne pouvait pas croire que cette femme puisse être un chirurgien si respectable et une diablesse lorsqu’elle se trouvait avec un homme qui lui plaisait…

ADDISON – « Nous pouvons cesser là, ou bien monter d’un cran…Dis-moi ce que tu entendais par « se détendre » tout à l’heure. »

Malicieuse, provocatrice, la jeune femme se doutait bien que son petit numéro n’était ni tombé dans l’oreille d’un sourd, ni passé inaperçu. Mais, il était tout à son honneur qu’elle souhaite s’inquiéter de ce qu’il désirait. Alcide était un grand garçon, après tout…Bien que cela ne l’empêche pas de se rapprocher très doucement, forçant légèrement son choix vers ce qu’elle désirait avant tout elle, tout à fait égoïstement. « Je suis sûre que tu n’as pas été insensible… » conclut-elle avec un clin d’œil intimement provocateur.
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MessageSujet: Re: Nuit et... coltard ? [PV Addison] Nuit et... coltard ? [PV Addison] EmptyJeu 24 Mar - 16:50

    Le simple fait de se trouver près d’une si jolie femme était comme un don du ciel. Addison avait beau avoir réveillé Alcide au beau milieu de la nuit, l’homme avait pratiquement oublié ce détail. L’irruption, cette nuit, de la jeune femme était un vrai bonheur pour lui qui ressentait fortement le vide causé par le départ de Lucie.
    Les mains de van Stexhe caressaient doucement le corps de Mrs Rochester. Une sensation très agréable, la peau de la chirurgienne était une vraie peau de pêche, douce au toucher, même là où la chair de poule était apparue… cette sensation, au simple toucher, donnait l’impression que par ce simple contact, d’autres sens s’éveillaient. Ainsi, par ces caresses, Alcide ressentait comme une saveur sucrée dans la bouche, il laissait le parfum féminin l’envahir, à l’instar d’une sensation de bien-être, le genre de sensations qui éveillent des émotions inattendues, amplifiées par bien peu de choses. Et ces émotions, mêlées aux étranges sentiments du quotidien, n’étaient que le début de tout ce qui allait pouvoir advenir ou non ce soir…

    L’obstétricienne se tourna vers lui, pour lui faire face, avec un sourire terriblement séducteur. Sans compter son regard qui était tout bonnement à tomber par terre. Avec les paroles qu’elle prononça, à vrai dire, il n’y avait pas vraiment moyen de faire marche arrière. C’est en souriant qu’Alcide se pencha vers l’oreille de la jeune femme pour lui murmurer quelques mots. Il avait toujours trouvé que murmurer près de l’oreille d’une femme, c’était comme faire une caresse…


    "J’en suis sûr également, Addison… tu es plus qu’intéressante, tu sais…"Il laissa ses lèvres courir doucement depuis l’oreille de son amie jusqu’à sa joue, puis au coin de la bouche, avant de se reculer légèrement, pour mieux regarder le visage de son invitée surprise...

    Et voilà que Mrs Rochester lui passait la main dans les cheveux, lui caressait la nuque, créant une foule de sensations dans tout son corps… Un frisson lui parcourut l’échine et la jolie dame lui déposa un baiser, puis un autre, deux baisers légers, des baisers qui donnaient envie de plus… Alcide voulut presque instantanément embrasser la chirurgienne, fougueusement, presque avec passion… mais la belle n’était pas de cet avis, pas immédiatement, en tout cas. C’était frustrant, tout ça. Et l’homme se dit – et ce n’était pas la première fois – qu’une intense frustration avait le même goût que l’huile de foie de morue qu’on lui faisait prendre quand il était petit. Malgré lui, van Stexhe émit un petit grognement… toutefois, Addison se rattrapa bien vite en capturant elle-même les lèvres de l’homme, avec une sorte d’ardeur, d’impétuosité qui enflamma Alcide d’une seule traite.
    Van Stexhe ne put s’empêcher de répondre à ce baiser de la même manière, parce qu’il était terriblement plaisant pour un homme d’avoir de tels contacts physiques avec cette femme… L’enseignant aimait ces moments-là, où tout allait de soi, où il n’était pas nécessaire de se concentrer pour se forcer à avoir l’air d’autre chose. Des moments comme celui-là, c’était de la sincérité, de l’honnêteté à l’état pur. Les sentiments parlaient, les émotions aussi… tant de parties de soi-même qu’on avait souvent tendance à faire taire pour éviter les problèmes.

    À la question d’Addison, Alcide sourit à nouveau, il eut même un petit rire lorsque son amie lui demanda s’il avait déjà rêvé de faire l’amour dans une cuisine avec une inconnue ou avec Addi, c’était une scène qui ne pouvait qu’éveiller des idées coquines…


    "La cuisine, ça me tente tellement qu’à la fin, j’en arriverais même à sauter les repas !"

    Ce jeu de mots, Al le trouvait génial. Et tandis que la jeune femme repoussait les ustensiles de cuisine pour mieux s’installer, il pensait à tout ce qui était possible de faire dans une cuisine. Repousser les assiettes et les couverts d’un grand geste, faire table rase, étendre une jolie femme sur une nappe ou un plan de travail… Il embrassa son amie avec une certaine avidité et la serra contre lui.

    "Oh non, je n’ai pas cours durant les premières heures du matin… et je suis curieux de voir ce que tu vas bien pouvoir me faire pour me garder entre tes filets si longtemps…"

    Mmmh, peut-être allait-elle le séquestrer… un vrai délice d’imaginer cela ! Peut-être qu’Addison allait en faire son serviteur pour les quelques heures à venir, qu’elle allait lui apporter de délicates souffrances et de délicieuses petites douleurs qui ne feraient que l’exciter davantage…
    Et la chirurgienne commença à s’attaquer au tee-shirt de l’homme, qu’il avait enfilé à peine quelques minutes plus tôt… mais il aimait que ce soit elle qui le déshabille, ça apportait plus de piment à la situation, c’était toujours plein d’inattendus de se sentir dévêtir par quelqu’un d’autre… quelqu’un qui ne procédait pas de la même manière que soi, quelqu’un qui usait d’autres techniques… Ainsi, alors qu’Alcide avait l’habitude d’enlever son tee-shirt en attrapant le tissu dans son dos pour retirer rapidement le vêtement, Addison y allait délicatement, en passant les mains sous le tissu, en remontant doucement, en le caressant au passage… Les sensations assaillirent van Stexhe, l’emplissant à nouveau d’un grand frisson qui prit naissance au creux de son ventre pour aller se loger dans sa poitrine et jusque dans chaque extrémité de son corps.

    Qu’entendait-il par « se détendre » ? Eh bien, à vrai dire…


    "Monte d’un cran…"Le professeur se mordilla la lèvre inférieure et approcha de nouveau sa bouche de l’oreille d’Addison :"Frustre-moi… domine-moi…"

    Prenant la main de Mrs Rochester, l’enseignant y porta la bouche, embrassant chaque doigt comme s’il s’agissait d’un trésor miniature, posant ses lèvres partout un peu partout. Il regardait Addison droit dans les yeux avec un air mi-séducteur mi-séduit. Il venait de lui demander pour qu’elle le domine, qu’elle le soumette… Alcide avala sa salive. Sa respiration s’était un peu accélérée, tout comme les battements de son cœur.
    La soumission, c’était quelque chose qu’il aimait bien, il avait eu plusieurs fois l’occasion de tester cela et ça lui avait plu. Peut-être que la chirurgienne ne serait pas contre… ou pas. En temps normal, van Stexhe n’aurait jamais demandé cela à Addison, s’il avait osé le faire, c’était peut-être parce que la jeune femme était un peu éméchée. Il n’avait jamais craint qu’elle le juge, mais sur le moment, ça avait semblé être l’un de ces instants dédiés à eux deux, un instant où il était possible de trouver un terrain d’entente, sur un plan sexuel, c’était tout à fait probable que tout se passe pour le mieux, que Mrs Rochester soit excellente dans ce rôle qu’il aurait adoré la voir endosser… une tigresse, qui allait le mordre un peu… une panthère qui allait lui en faire voir de toutes les couleurs… pour son plus grand plaisir. Il n’était pas certain qu’elle accepterait, parce que ce genre de choses, ça ne plaisait pas à tout le monde, mais ça ne coûtait rien d’essayer.

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