the great escape
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❝ I want all of you, forever, everyday. ❞ tyty&dydy

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❝  I want all of you, forever, everyday. ❞ tyty&dydy   Empty
MessageSujet: ❝ I want all of you, forever, everyday. ❞ tyty&dydy ❝  I want all of you, forever, everyday. ❞ tyty&dydy   EmptyMer 6 Avr - 12:52

❝  I want all of you, forever, everyday. ❞ tyty&dydy   Balloons-2767f03 ❝  I want all of you, forever, everyday. ❞ tyty&dydy   Thenot9995-24e6746
hawthorn to hennepin
I am nothing special; just a common man with common thoughts, and I've led a common life. There are no monuments dedicated to me and my name will soon be forgotten. But in one respect I have succeeded as gloriously as anyone who's ever lived: I've loved another with all my heart and soul; and to me, this has always been enough..
THE NOTEBOOK


Lorsqu’on est enfant, on ne prend pas conscience des dangers qui nous entourent. Il nous en faut peu pour être heureux… Une sucrerie et c’est parti pour des heures de bonheur et de gaieté. On traverse la route sans regarder de chaque côté si une voiture arrive : après-tout, avec un bisou magique tous les bobos s’en vont. Malheureusement pour moi, ce temps-là me parait si loin… J’ai grandi, me voilà adulte et contrairement à ce que l’on pourrait croire : non, ce n’est pas une bonne chose. Claquez des doigts et retirez toute forme d’immaturité à un enfant : que restera-t-il de lui ? Rien. Ce sera devenu un ‘grand’ comme les autres. Adieu la magie des contes, adieu les dessins animés, adieu les fous rires pour pas grand-chose. J’ignore si c’est l’ironie du sort qui m’aura valu ça, mais dans le fond, ma descente aux enfers a débuté il y a un petit moment maintenant. Très lentement, mais sûrement. Et tout ça n’était que les prémices d’une vie d’adulte… Putain, comment voulez-vous que je survive ? Un a un, les rayons de mon soleil se sont éteints. Je n’ai plus rien. Ni l’espoir, ni le rire, ni même le réconfort. Je tangue doucement vers un univers beaucoup trop nouveau pour moi… Je ne peux me résoudre à entrer dans l’univers des gens dits ‘’matures’’. Pourquoi devrais-je ne plus regarder les dessins animés en me levant les matins ? Pourquoi ne devrais-je plus commander un Happy Meal lorsque je vais au McDo ? Je n’ai pas envie de vivre ainsi et vieillir de la sorte. Autant tout arrêter avant qu’il ne soit trop tard. J’ai égaré mon doudou fétiche… Et bien je sois parvenu à lui retrouver un ‘’remplaçant’’ sans pour autant qu’il ne l’égale, me revoilà revenu à la case départ. Constance était partie bien loin désormais… Beaucoup plus que ce que je n’avais osé l’imaginer. Quant à mon petit Matheo… On me l’aura tout simplement pris. Bon sang que ça fait mal de réaliser que là, tout de suite, je suis seul. Perdu au beau milieu d’une clairière à la manière d’un Stitch rejeté de tous. Ma famille est toute petite… Et brisée. Maxwell ayant perdu la mémoire, à ses yeux je n’étais désormais plus qu’un étranger. Voir son jumeau, son propre reflet, vous demander quel est votre prénom, ce sont des choses qui marquent. Un coup de poing en pleine poitrine. Moi qui espérais avoir une épaule sur laquelle me reposer, je me retrouvais seul à affronter une vie dont je ne voulais pas. Une vie sans mon Alice, une vie sans mon Theo killeur de Schokobon, une vie perdue… On m’avait balancé dans un labyrinthe, et je m’y étais égaré pour de bon. Je suis perdu…

La douceur de la nuit aurait presque pu soulager le lourd poids qui pesait sur mes épaules… J’avais l’esprit ailleurs. Dans l’une de mes mains, une bouteille d’alcool pour ainsi dire vide ; dans l’autre une lettre que je traînais depuis plusieurs heures déjà. Le refuge des Iotas. Tanière où résidait ma Princesse à moi. Minam’. Je ne pouvais me résoudre à faire acte d’ignorance : ma gorge se nouait sans que je ne lui en dicte le moindre mot. La dernière fois que j’avais mis les pieds ici, c’était pour chanter une musique de Raiponce à mon Iota brune. A ce souvenir, je sourirais amèrement. Nous étions deux gamins qui régnions sur notre royaume : le parc. Je me transformais en poney, et en l’espace de 30s nous avions fait le tour de notre territoire en éliminant tous les méchants sur notre passage. Belle époque… Pourtant si lointaine. Le regard posé la lettre, je refermais doucement les yeux en tâchant de me concentrer pour ne pas sombrer. Pas tout de suite.
    "Constance… Minamazic

    Je ne sais pas pourquoi je t’ai écris ce soir… J’ose espérer qu’avec un peu de chance, cette lettre parviendra jusqu’à toi. J’ai ce besoin incontrôlable de t’écrire, de te parler… Tu me manques tellement. Je t’ai perdu, et je crois que jamais je ne parviendrai à le réaliser. J’ignore où a été ma faute… Qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour que tu me haïsses autant et me rejettes ainsi. Peut-être un jour parviendrais-je à ouvrir les yeux. Mais bref. Ce soir, je réalise seulement que quelque chose en moi est parti… J’aimerai savoir quoi, mais j’ai trop peur de me l’avouer. Ils m’ont retiré Matheo. Le seul petit soleil qui rythmait mes journées s’en est allé, tout comme toi. Je n’ai plus d’espoir, je n’ai plus personne à qui parler… Je suis un étranger pour mon propre jumeau… J’aurais dû peut-être passer mes journées à manger des bonbons devant des films Disney, mais je n’arrive même plus à grignoter ce dont les gosses raffolent. Tu sais que depuis ton départ, je n’ai plus remangé une seule gaufre ? Ni même de crêpe… Ah si, une fois, un matin, à Berkeley. Sauf que je ne l’ai jamais terminée. Tu sais pas à quel point tu me manques. Il y a ces manques que le temps ne peut combler. Tu sais, je me souviens encore parfaitement de cet après-midi dans le parc. Où je t’ai porté sur mes épaules, où tu m’as annoncé que nous irions voir Zadig ensembles, où je t’ai embrassé pour la première fois ♥. Notre histoire est la chose la plus féérique que j’ai pu vivre dans ma vie de bébé étudiant. Nous nous fichions du reste, il n’y avait que nous deux et nos crêpes. J’ai l’impression d’avoir pris vingt an en à peine quelques mois suite à notre rupture… Au fond, je crois que c’était grâce à toi que je parvenais à garder ma réputation de gros gamin à Berkeley. Maxwell me l’avait dit en plus ! « Toi, depuis que t’es avec la Tatie à Zadig, t’es encore plus bébé ! ». Bref.. Je ne sais pas pourquoi je te raconte tout ça. Mais j’aimerais te remercier pour tout ce que tu m’as apporté. Tu m’auras tout offert, vraiment. Le rire, le réconfort, l’amour, même la cuisine (bah oui, je savais pas faire marcher un micro-onde avant ton arrivée..). Quoiqu’il arrive, tu auras toujours ta marque déposée sur moi.

    Ce soir, j’ignore où je me dirige… Il y a une chose à laquelle je pense sans cesse depuis ces dernières 24h, mais je doute qu’elle te plairait. Une échappatoire. Ce à quoi pensent les adultes aujourd’hui dès qu’ils n’ont plus le moral. Je n’en ai pas envie, je n’en ai jamais eu envie. Mais je me dis que peut-être vaut-il mieux le faire là, maintenant, avant que je sois définitivement devenu un ’’grand’’. Je veux pouvoir voler comme Peter Pan avant d’oublier ces instants magiques passés avec toi et avec tous les autres. Tu as la vie devant toi Consti ♥ ne la gâche pas à cause d’un alpha déluré. Le parc… Cet endroit hante mes pensées depuis que j’ai commencé cette lettre. J’ose espérer pouvoir y trouver le réconfort que je cherche en m’y rendant. Mais s’il te plait, ne me rejoins pas.

    Quoiqu’il se passe me concernant, tu resteras toujours mon unique minamour.

    Je t’aime ♥"

Une larme s’égara le long de ma joue… Et sans que je le remarque auparavant, une silhouette familière venait de se dresser face à moi. Matthew ! Le regard flou, j’eu du mal à cerner correctement les dires qu’il m’adressait. Dans le fond, je crois que je devais être assez sobre pour tenir debout, mais pas suffisamment pour être véritablement conscient. Je n’avais plus revu l’Iota depuis l’accident à Berkeley… Sans doute aurais-je été plus heureux de le rencontrer dans d’autres conditions.. et un autre soir. Quoiqu’il en soit, ma main choppa la sienne sans même un mot, y glissant la lettre. « Shhhht… S’il te plait, va apporter ça à Constance d’accord ? J’ai un peu mal à la tête là donc.. euh béh je vais sûrement pas m’attarder. Je t’aime mon vieux ! Et passe le bonjour à ton chien. ». Matt’ avait un chien ? J’en savais fichtrement rien, mais au pire, fuck it. Une tape amicale sur l’épaule, et je m’étais enfui en tâchant de m’appliquer à marcher droit. L’envie me démangeait de retourner voir cet idiot rouge et tout lui dire. M’abandonner enfin à quelqu’un pour un soir, et chercher un peu de soutiens. Crawford était l’une de ces rares à qui j’acceptais de me confier. Mais les pensées embrouillées, je ne pu m’arrêter et à contrecœur continuait ma route d’un pas mal assuré.

Le parc. Les ombres des arbres fleuris traçaient mon chemin. Dans la pénombre, je m’aventurais sans réellement savoir si oui ou non, j’étais encore conscient. Moi qui avais espérer que l’alcool noierait mes souffrances… Au contraire, elle les incendie. Pourquoi ne puis-je plus être un enfant qui pleurs dans les bras de sa mère ? Je suis las de tout ça. Qu’on me tende la main, qu’on m’emporte vers un monde plus joyeux. S’il vous plait… Ai-je été un si vilain garçon pour mériter pareille punition ? Je hais tous ces fantômes qui viennent et repartent aussitôt. A travers l’herbe et les buissons du parc, je revois nos silhouettes s’enlacer. Pour la première fois, je pouvais enfin précisément ressentir cette sensation de vide et de solitude que nous décrivent certains auteurs dans leurs bouquins mélodramatiques. Un torrent de lave brûlait chacune de mes veines sans que je ne puisse rien y faire, et fatalement, je m’y suis soumis. La bouteille que je tenais glissa de ma main, et au moment précis où elle s’effondra au sol, mes jambes se dérobèrent sous mon poids. J’ai un morceau de verre enfoncé dans la paume, un autre dans le genou… Et allez savoir pourquoi, j’en ris. Béh, qu’est-ce que la douleur physique comparé au reste ? C’est plutôt rigolo de saigner pour de vrai, quand à l’intérieur on sait déjà qu’on fait une hémorragie du cœur. Je n’ai même plus envie de bouger. Juste rester là, immobile, à attendre le petit matin qu’une andouille de cycliste me fonce dedans. Ce n’était pas comme si j’avais ailleurs où aller. Allongé, au milieu d’un parc, les étoiles pour seule couverture.
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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
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avatar : nina dobrev.

❝  I want all of you, forever, everyday. ❞ tyty&dydy   Empty
MessageSujet: Re: ❝ I want all of you, forever, everyday. ❞ tyty&dydy ❝  I want all of you, forever, everyday. ❞ tyty&dydy   EmptySam 16 Avr - 22:19

❝  I want all of you, forever, everyday. ❞ tyty&dydy   Xdb595

BUT ALL I SEE IS YOU AND ME ♥ I get lost in the beauty of everything i see. The world aint as half as bad as they paint it to be. If all the sons, if all the daughters stopped to take it in, well hopefully the hate subsides and the love can begin, It might start now.. Well maybe Im just dreaming out loud until then...Come home, come home 'cause Ive been waiting for you, for so long, for so long and right now there's a war between the vanities but all i see is you and me, the fight for you is all Ive ever known ever known... So come home ♥♪

Mais bon, tu sais quoi ? J’m’en fiche. A la limite, j’pense que sa joie d’avoir un gosse n’est rien comparée à celle que j’éprouve quand j’suis avec toi, ma vieille folle !MINAM.♥.
La pointe du visage appuyée dans la paume de ma main droite, voilà que je me m'étais à bailler sournoisement. Je n'étais en aucun cas fatiguée, ni même ennuyée. Je signifiais seulement à mes multiples interlocuteurs que cette réunion ne m'intéressait guère. Je sortais fraichement de l'hôpital, j'avais faim, soif et j'en avais assez d'écouter les mêmes connerie depuis une heure. Le conseil étudiant à laquelle j'assistais était une calamité telle que même moi, d'ordinaire toujours présente sur tous les fronts lorsqu'il s'agissait de parler politique entre confrérie, je me retrouvais à bailler violemment histoire de démontrer que mes iota et moi-même valions mieux que ces pseudo conseil. « Dit le si je te fais chier Constance » annonça une voix agacé à mon égard. Je détournais le visage, contemplais celui qui osait s'adresser à moi de cette façon. Je le dévisageais lentement, poussais un profond soupire. « T'as besoin que je te le dise de vive voix ? C'est pas assez flagrant ? » que t'es un emmerdeur s'entend, je lui adressais un sourire vicieux. Et par mon habituelle effronterie, je me retrouvais au centre d'une violente dispute entre président de confrérie. Aislynn me dévisageais désespéré. J'étais encore plus antipathique qu'avant, mon séjour à l'hôpital n'avait fait que m'aigrir plus que je ne l'étais déjà, de ConstyBitch j'étais passé au niveau supérieur, ConstySuperBitch. J'adorais mon job de présidente de confrérie, mais je me croyais tellement au-dessus de tout cela, j'étais tellement sûre de moi lorsqu'il s'agissait de discuter sur la façon dont bien gérer sa confrérie que par la présente, je m'octroyais le droit de me foutre de ces réunions minables. La seule raison pour laquelle je gratifiais l'assemblée de ma présence se tenait à ma droite, mon frère Estevan avec qui je ne manquais aucune occasion d'être réunie. Et Constance par-ci, Constance par là. Je laissais le brouhaha ambiant passer en second plan pour me concentrer sur une assiette posée devant mes prunelles, un plat de crêpe fumante... Hello World, hope you listenin' ? Je me pinçais les lèvres, le regard perdu dans un plat de simple pâtisserie qui pour moi pouvait signifier le monde entier. Je laissais le vacarme alentour en Standby et m'enfermait dans une bulle de solitude, je réfléchissais, me perdait dans mes pensées les plus enfouis alors que la seule chose qu'on réclamait à cet instant, c'était bien de l'attention. come home, come home ? Car moi aussi j'avais attendu quelqu'un pendant tellement longtemps, j'avais seulement envie de rentrer à la maison. Et pas n'importe quelle maison. J'étais terrifiée par l'avenir, même si étant Constance La Tour Dubois, je n'avais pas à faire mes preuves quant à mes possibilités d'avenir, j'avais tout pour avoir une vie merveilleuse. Tout, mais paradoxalement, rien. Tout se ramenait désormais toujours au même sujet, je me voyais à califourchon sur le dos d'une ombre qui s'effaçait un peu plus tous les jours, un parfum qui s'estompait à chaque seconde. J'avais beau essayer, au plus que je le pouvais, mais je n'arrivais jamais à m'exprimer et c'est tout ce qu'il attendait, mon Edward Michael Atwoodth. Je m'étais promis de le retrouver une fois que le soufflé de Noël serait retombé, seulement il n'en était rien, j'étais toujours occupée à droite à gauche, les cours, ma famille jetée en plein précipice, ma confrérie. J'étais devenue un vrai bourreau, je n'avais de temps que pour ma confrérie et avait mis le reste de côté depuis tellement longtemps qu'au jour d'aujourd'hui, entourée d'une foule de personne, j'étais seule sans Edward. the fight for you is all I have ever known ? Je soupirais. « Putain, mais tu m'écoutes ? » Je levais les yeux vers l'insolent. Me sortant de mes doux souvenirs portées vers Edward, j'en devenais presque aigris. Posant mes mains sur la table devant moi, j'adressais un regard intransigeant, à la limite mauvais à celui qui osait me parler sur un ton pareil, me levait de la chaise sur laquelle j'étais assise depuis une bonne heure maintenant. Avançant à pas de velours vers mon interlocuteur, je lui collais le bout de mon index sur la poitrine. « Tu penses parler à qui là. » Air mauvais sur le visage, les dents serrées, je le pénétrais d'un regard perçant alors qu'il baissait les yeux. J'avais cet air supérieur, ce regard endiablé dont je n'arrivais jamais à me dépêtrer, mais qui faisais que j'étais moi. Enfin moi, notion abstraite. J'étais moi la gentille avec Edward, moi la méchante avec le reste du monde. Je faisais volte face et quittais la pièce dans laisser le temps à quiconque de broncher. Bande d'abrutis.

D'humeur à faire tomber des têtes, je remarquais une fois de plus qu'un rien suffisait à embraser la flamme. Vipère averti et salope de première classe avant Noël, ce n'était plus une impression mais bel et bien une réalité, depuis le soir de Noël où j'avais failli perdre la vie sous le coup de Connard en chef, premier du nom, je devenais de plus en plus méchante. Méchante de nature, le seul remède qui existait pour moi s'éloignait un peu plus à chaque instant, j'attendais qu'il revienne à moi alors qu'en réalité, c'était à moi d'aller le chercher. Conne que j'étais, j'attendais un signe, n'importe quoi. Un bon coup de pied au cul qui me pousserait à enfin me rendre à l'évidence, ma vie avait un goût bien amère sans la présence d'Edward, un bon coup de pied qui me pousserait illico presto dans ses bras. Plongée dans ces mêmes réflexions qui me torturaient depuis des semaines, j'en oubliais de regarder où je mettais les pieds et sans m'en rendre compte, Matthew s'était dressé devant moi. Je sursautais, le regardais déconcerté un instant puis après un vague sourire, décidais de tracer ma route hors du bâtiment Iota ou s'était tenue la réunion présidente de l'année, direction ma voiture. Mais ce fut sans compter sur l'intervention de mon héros favoris, je le toisais un instant, le contemplant me tendre une lettre, je dévisageais son air inquiet, prenait délicatement la lettre qu'il me tendait dans l'étreinte de mes doigts. De tous les mots qu'ils me comptaient d'une voix inquiète, je ne retenais que «  Edward » «  Lettre » «  Bourré ». Je le remerciais vaguement, sentant que j'allais encore perdre une bonne douzaine de neurone à essayer de comprendre ce qu'il se tramait et me laissait tomber dans un canapé du pavillon afin d'y commencer ma lecture.

J'aurais pu reconnaître son écriture entre mille, son écriture d'enfant maladroite, je souriais rien qu'à sa première phrase. « Minamazic » rien que ça, j'en retrouvais mon sourire. Certes, je souriais au tout début de sa lettre, la douceur de ses phrases, je le retrouvais bien là. Il me servait dans une lettre tous les moments que nous avions partagés, le grand moment du parc, Zadig et tout ce qui faisait que nous étions nous et que personne ne pourrait rien changer à cela. . Cependant, cruelle désillusion, je fronçais les sourcils face à une multitude de mots dont j'eus peur de comprendre la signification. Un froncement de sourcils qui se transformait en un affreux rictus pétrifié, mes traits se paralysèrent, mon souffle se restreignit au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture. Le dernier paragraphe me saisit à la gorge, je m'étranglais de comprendre ce qu'il essayait de me dire. Je devais mal comprendre, je l'espérais. Seulement la fin de sa lettre me venait au visage comme une sorte d'appel à l'aide. Le voilà mon signe, celui que j'attendais. Il me demandait de ne pas le rejoindre... C'est ça rêve mon pote, j'arrive.

Le sprint de ma vie, la course la plus longue, mais étonnamment la plus rapide que j'ai jamais donnée. J'avais l'impression de courir au ralenti alors qu'en réalité j'étais à mon maximum vitesse et un en rien de temps, j'étais arrivée au Parc. Je crachais limite mes poumons au sol, le manque d'exercice m'avait fait perdre un brin d'endurance, mais dans la panique, j'avais couru le marathon de ma vie, ça c'était sûr. « Dydy' ? » questionnais-je dans le vide à voix basse. Complètement idiot, là c'était sur qu'il ne m'entendrait pas, mais sonnée que j'étais par sa lettre, je n'avais plus aucune lucidité. Je guettais à la recherche d'une ombre familière, un mouvement dans la pénombre, n'importe quoi qui me prouverais qu'il était dans les parages. « Eddy ? » j'allais faire tous ses surnoms au rythme où j'allais. Seulement je commençais à réellement paniquer, j'étais terrorisé par ce qu'il s'apprêtait à faire, tellement que s'il ne répondait pas dans la minute, j'allais commencer à pleurer. « Ed ? » Plus j'avançais, plus j'avais l'impression que le temps me faisait faux bon, une larme commença à perler sur ma joue, je serrais les lèvres pour me retenir de déverser un torrent. Je voulais simplement qu'il sorte de derrière un buisson et que tous redevienne comme avant. « Edward ! » ce fut plus un cri qu'autre chose, un cri perdu dans l'obscurité, je passais à côté d'un banc et m'y asseyait, je me frottais les yeux pour masquer la tristesse qui ruisselait sur ma peau de pèche. La vision totalement obstrué par les pleurs, je me relevais de mon banc à la recherche de mon âme soeur, je perdais du temps pour rien à pleurer comme ça, mais c'était plus fort que moi, là était l'effet Atwoodth sur La Tour Dubois. J'allais m' enrager à force d'être comme ça, je me détestais à être aussi passive, être aussi conne, de l'avoir laissé tomber, d'être autant lâche et d'aller aussi lentement face à une situation d'urgence. J'avançais d'un pas décidé et au détour d'un arbre, j'apercevais parmi la brume que dessinais mes prunelles, une silhouette allongée dans la pénombre. « Edward Michael Atwoodth. Enfin ! » D'un coup de manche j'essuyais les traces de crise de larmes bien apparente sur mon visage, l'air de rien. Je le contemplais allongée au sol d'un air inquiet, m'apprêtait à courir dans sa direction lorsque je l'entendis rire. Il rigolait alors que moi je venais de passer le pire quart d'heure de ma vie. Je fronçais les sourcils, m'avançait et d'un air déconcerté, m'arrêtais à deux pas de lui. « Qu'est-ce que tu fais ici en plein milieu de la nuit, allongé par terre. » le questionnais-je doucement. La voix déraillant vers un sanglot étouffé, je me raclais la gorge pour reprendre un peu de bon sens, une voix à peu prêt correct et sauver les apparences quant au fait que j'avais pleuré, même si lorsqu'il s'agissait de lui, les apparences ne comptaient plus. Je me penchais vers lui, discerna une bouteille d'alcool vide brisé au sol et éparpillé autour de lui, je m'abaissais à son niveau, puis finit par poser genoux à terre, entre deux trois débris de verre. « Et bourré en plus. » Il sentait l'alcool à plein nez, j'avais horreur de ça. Je n'arrivais pas à le comprendre à l'instant présent, fronçais les sourcils. « Qu'est ce qui te prend de picoler, je savais que t'aimais le rhum dans les crêpes, mais je croyais t'avoir dit de ne pas en abuser. » Je plaisantais, réaction tout à fait idiote face à la situation, je devenais nerveuse pour un rien, je lui prenais les mains et le tirais vers moi pour le faire s'asseoir. Contact physique et pas des moindres, je sentais mes mains s'humecter à son contact, fronçais les sourcils. J'avais du sang plein les doigts. Mes mains se mirent à trembler, je tressaillis. Je lui adressais un regard terrifié l'espace de quelques secondes perdues dans l'éternité, j'essayais de ne pas le juger, du plus que je le pouvais, mais c'était plus fort que moi. Il était mon point fort comme il pouvait être mon point faible... « Ce que tu peux être maladroit. » entonnais-je mine de rien, dans l'espoir que ce que soit qu'un accident et qu'il s'apprêtait à se lever direction l'infirmerie avant que je n'arrive. Je faisais semblant de rien, mais le problème était là, j'avais compris ce qu'il fallait comprendre dans sa lettre. J'enlevais la veste que je portais et la lui tendait pour qu'il essuie le sang de son poignet. Je voulais qu'il me dise la vérité sur sa lettre, mais en même temps, j'avais tellement peur qu'il ne me donne raison, que je préférais feindre l'ignorance.
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