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Life's getting harder without you, my love.

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MessageSujet: Life's getting harder without you, my love. Life's getting harder without you, my love. EmptyLun 4 Avr - 21:23



      Maria O'Berkeley
      & Edward O'Malley



Life's getting harder without you, my love. 245086angiescullynowwhat03 Life's getting harder without you, my love. 440086bradley12littlehutt

    Une semaine.

    Voilà une semaine qu'Edward et Maria avaient rompu. Plus précisément, Maria avait quitté l'Irlandais alors que celui-ci partait totalement en vrille. Alcool, commissariat, non cette fois-ci il avait été trop loin pour que Maria puisse passer au dessus de cela. Malheureusement pour eux d'ailleurs. Mais il ne fallait pas se fourvoyer, la brunette était toujours aussi amoureuse d'Edward, seulement elle avait prit conscience de l'impossibilité de leur relation au vu de l'état de l'homme. Il avait besoin de se prendre du temps pour lui, et Maria avait bien comprit que cela ne fonctionnerait pas tant qu'ils seraient ensemble. Bien évidemment, Ambre ne cessait de réclamer son « papa » et non plus Edward, ce qui avait énormément surprit Maria en plus de lui faire mal dans le sens où elle s'en voulait de faire indirectement du mal à sa propre fille vu que c'était elle qui avait quitté son père. Voyez dans quelle situation la brunette se trouvait être dorénavant. Une véritable horreur de laquelle il lui faudrait sortir petit à petit, progressivement, avec du temps quoi ! Connerie ! Elle ne faisait que penser à lui. Nuits et jours et ce, depuis une semaine maintenant. Lorsqu'elle allait se coucher dans le lit, Maria hésitait un moment avant de finalement prendre place de son côté, refusant de toucher l'endroit où l'homme qu'elle aimait toujours dormait deux semaines auparavant. Le matin, lorsque son réveil sonnait, la brunette avait l'habitude de se retourner et faire un « câlin du matin » comme ils appelaient cela avant, mais maintenant, il n'y avait plus personne pour lui faire un câlin dorénavant.

    Aujourd'hui, Maria avait quelque chose de très compliqué à faire. Rapporter un sweet-shirt d'Edward à ce dernier qu'il adorait. Il l'avait acheté au cours de l'hiver dernier en Irlande lorsqu'ils y étaient allés pour les vacances et où ils avaient présenté Ambre à toute la famille O'Malley. Bref, tout cela pour dire que Maria devait impérativement lui rapporter sachant combien il y tenait. Maintenant, le plus difficile étant de se rendre chez son ex-fiancé pour ce faire. L'horreur. Cela faisait une semaine maintenant qu'elle ne l'avait pas vu, et rien qu'en ne le voyant pas, elle ne faisait que penser à lui, alors qu'est-ce que ça serait lorsqu'ils seraient l'un en face de l'autre? Se sauteraient-ils littéralement dessus sauvagement dans le but de se retrouver de la façon la plus cordiale et la plus claire qu'il soit ?

    Au volant de sa voiture, Maria était garée devant la porte d'entrée de l'immeuble d'Edward depuis vingt minutes déjà sans parvenir à sortir du véhicule. Rien à faire. C'était comme si elle était collée à son fauteuil en fait.

    * Allez Maria, ça va aller. Avec de la chance, il n'est même pas là... *

    Soupirant, la brunette dut se rendre à l'évidence, il fallait qu'elle sorte de sa voiture. Dieu merci, elle n'était pas garée en double file, la catastrophe assurée sinon. Détachant sa ceinture, retirant les clefs du moteur, elle sortit ensuite de la voiture et poussa de nouveau un soupir en prenant le sac dans lequel était le sweet-shirt. Montant les trois marches qui menaient à la porte de l'immeuble, la brunette composa le code d'entrée qu'elle avait retenu : 5541. Au moins, c'était facile à retenir, c'était toujours cela de gagné dans un sens. Montant à l'étage, la brunette frappa deux coups à la porte qu'elle connaissait par cœur.
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MessageSujet: Re: Life's getting harder without you, my love. Life's getting harder without you, my love. EmptyLun 4 Avr - 22:12

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Une semaine que je errais comme un fantôme. Une semaine que j'étais détruit. Une semaine que je ne cessais d'avoir mal car toutes mes pensées étaient dirigés vers Maria, à chaque fois que je fermais les yeux, je ne voyais qu'elle, souriante, mais s'éloignant de moi. Alcide avait été présent, Cheyenne aussi, sans parler d'Addison et de Sarah. Ils tentaient de me remonter le moral, mais c'était perdu d'avance. Quand je venais à l'université, je tirais une tronche de trois mètres de long, alors qu'à la base, je déteste les personnes qui font tout le temps la gueule. J'en faisais parti désormais. Je n'avais jamais envie de retourner dans mon appartement le soir, si bien que même si ça me faisait chier, je restais tard dans la bibliothèque du campus, pour rattraper mon retard, pour ne pas me retrouver seul dans un endroit vide. Même si j'adore faire à manger, la plupart de mes repas se composent de céréales, et autres choses sucrées. En admettant seulement que je mange. Souvent je vais voir Aaron à l'hôpital. Le petit est encore en soin, même s'il va beaucoup mieux. Il devrait bientôt sortir pour rejoindre sa maman. Et l'idée de savoir que je ne pourrais pas le border ou bien lui raconter des histoires, me rendait fou, et malheureux.

Ce soir là, Alcide m'obligea à sortir pour me changer les idées. Et comme il le disait, rien ne fait plus de bien qu'une partie de jambes en l'air avec une inconnue lorsque l'on est triste. C'est ainsi qu'il me présenta des jeunes femmes intéressées par moi. Comment ? Ça, je ne le savais pas, car avec la tête que je faisais, je m'effrayais presque en m'observant dans une glace. Mais aucune d'elle ne m'intéressait. Je voulais Maria, uniquement Maria. Et comme plusieurs tenaient le même discours sur le fait que ça m'aiderait à tourner la page, je me suis retrouver dans l'appartement d'une charmante créature. On s'embrassait fiévreusement et lorsqu'il s'agissait de passer à des choses beaucoup plus sérieuses, blocage. Blocage psychologique et physique. Je n'en avais même pas envie. Ce ne fut pas faute d'essayer de m'exciter le plus possible. Mais après plusieurs tentatives, je déclarais forfait. Je n'arrivais pas à retirer Maria ne mon esprit et j'étais bien trop amoureux d'elle pour connaître intimement une autre femme.

Au final, je suis revenu dans mon appartement, au plus grand damne d'Alcide. Je préférais me morfondre dans mon coin. Il était trois heure du matin. Je m'endormais dans le lit, me servant de Tiago comme de taie d'oreiller. En fait, l'animal semblait sentir que je n'allais pas bien, car il gardait un regard très protecteur sur moi et ne cessait de se montrer affectif. C'était aussi étonnant qu'attendrissant. Le lendemain fut un peu plus difficilement. Je n'avais plus Maria pour me réveiller en douceur, en ayant le droit à un câlin, ou bien à un massage crânien. Je ne pouvais plus me réfugier dans le creux de ses bras, admirer son corps nu, ou encore la regarder dormir.

Ma nuit fut remplie de coupures. Je prenais vaguement un petit déjeuné. Trois appels en absence. Al' qui souhaitait savoir si j'avais besoin qu'il passe aujourd'hui. Addison qui m'expliquait qu'elle avait enfin des places pour aller voir un match de baseball avec Benjamin et moi. Ma mère qui voulait savoir comment je me portais et me demandait si je ne ferais pas mieux de venir un peu en Irlande une semaine ou deux, le temps de retrouver un peu le sourire et le goût de vivre. Je ne répondais à personne pour le moment. Je préférais filer sous la douche, afin de me décontracter un peu. Et, lorsque je sortais avec une simple serviette blanche autour de la taille, j'entendais qu'on frappait à la porte, probablement depuis un petit moment ? Je plaçais mes cheveux en arrière pour qu'ils ne s'égouttent pas sur mon visage, et allais ouvrir, en faisant seulement dépasser ma tête. Là, mes yeux bleus se posèrent sur Maria...

Mon cœur loupa bien évidemment un battement alors que mes lèvres s'entre-ouvraient en la voyant là, à l'entrée de mon appartement. Je ne savais que dire, tant ça me surprenait. « Maria... ? » Néanmoins, j'ouvrais totalement la porte, lui faisant ainsi comprendre qu'elle pouvait entrer. Elle ne devait néanmoins pas faire attention au désordre monstre de l'appartement.
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MessageSujet: Re: Life's getting harder without you, my love. Life's getting harder without you, my love. EmptyLun 4 Avr - 22:35



      Maria O'Berkeley
      & Edward O'Malley



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    Attendre, encore. Encore un peu. Il allait répondre. Elle avait entendu des pas. D'accord, maintenant elle était complètement mortifiée. Pire fut l'instant où la porte s'ouvrit sur un homme qui ne semblait pas avoir dormi depuis des jours entiers. Depuis une semaine à vrai dire. Finalement, c'était un peu comme elle. Ils devaient avoir l'air beaux et fins comme cela présentement. Bref. Il avait l'air mal. Fatigué. Triste aussi. Surtout triste. Peut-être n'aurait-elle pas dû venir ici, pas aussi tôt. Après tout, c'était nul de sa part de faire une chose pareille. C'était un petit peu comme si on laissait un toxico revoir ses proches une semaine après le commencement de sa cure de désintoxication, c'est complètement débile puisque les choses ne feront qu'empirer. Et bien là, c'était exactement pareil sauf qu'Edward n'était pas un toxico. Baissant le regard un court instant, elle entra lorsqu'il fit signe de le faire. Se dirigeant vers le salon, Maria ne mit pas longtemps avant de constater l'état dégueulasse dans lequel était la pièce. On aurait cru...une véritable porcherie. Oh non...ce n'est pas vrai. Pas ça.

    « Tu...tu vas bien ? »


    La question était totalement inappropriée, elle en était malheureusement bien conscience, cependant elle ne pouvait pas s'empêcher de la poser. C'est un peu comme un automatisme chez les gens maintenant. C'est comme dire « Salut, ça va ? » quand on croise un pote en ville alors qu'on ne l'a pas vu depuis quelques semaines. Bref, vous avez saisi le concept.

    « Enfin...je veux dire... » Elle hésita. Que devait-elle dire maintenant qu'elle était ici ? Elle n'aurait jamais dû venir. Idiote. « Je suis désolée...je n'aurai jamais dû venir. »


    Lui montrant le sac dans lequel se trouvait le sweat-shirt, la brunette le posa sur le canapé où Edward avait dormi au vu de l'état dans lequel le canapé était présentement. Punaise, elle avait presque envie de faire le ménage ici. Ça lui faisait mal au cœur de constater le pire. Edward se laissait complètement aller. Cheyenne lui avait téléphoné et lui avait dit qu'elle l'avait croisé et qu'il n'allait pas bien. Ça tombait mal, car elle non plus elle n'allait pas bien. Seulement, elle, personne ne venait la voir car tout le monde semblait dorénavant la voir comme une salope qui avait quitté un homme formidable. C'est bon ! Elle n'avait certainement pas besoin du regard de haine des autres. Elle se haïssait suffisamment elle-même comme cela sans avoir réellement besoin que les autres fassent de même. Pas maintenant. Trop tôt.

    « Je voulais juste te rendre ça, tu l'as oublié à la maison et...je sais à quel point tu peux y tenir. »


    Oui, elle avait bien dit « à la maison » et non pas « chez moi » ou quelque chose dans ce style. Non, elle avait simplement dit « à la maison ». Si ça, ce n'était pas significatif de quelque chose franchement. De plus, quelque chose brillait toujours à sa main. Elle n'avait pu se résoudre à ôter la bague de fiançailles d'Edward.
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MessageSujet: Re: Life's getting harder without you, my love. Life's getting harder without you, my love. EmptyLun 4 Avr - 23:12

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Maria ne semblait pas aller beaucoup mieux que moi. Les cernes sous ses yeux étaient assez significatives de son manque de sommeil. J'aurais aimé qu'elle se sente beaucoup plus à l'aise, qu'elle n'ait aucun remord vis à vis de la décision qu'elle a prise pour notre couple, ou du moins ce qu'il en restait. Je n'aime pas la voir dans cet état. D'habitude, je garde un œil sur elle, l'oblige à manger afin qu'elle reprenne des forces. Je fais mon possible pour qu'elle s'endorme avec tranquillité, en lui caressant le bras par exemple. Mais là, ce n'était plus possible. Je ne pouvais pas m'assurer qu'elle se nourrissait et se reposais assez. En plus, le fait qu'Aaron soit encore à l'hôpital ne devait franchement pas aider la mère qu'elle était aujourd'hui. J'aurais adoré la prendre dans mes bras, lui demander pardon d'être la cause de sa souffrance. Pourtant, je ne le pouvais pas.

« Je suis désolée... je n'aurai jamais dû venir. » Je secouais la tête de façon négative. Non, ça me faisait du bien de la voir et ce, même si ça semblait écarter un peu plus la blessure déjà béante. Je la regardais dans les yeux, comme hypnotisé. Je la voyais enfin. Une semaine. Il était rare que nous soyez séparés aussi longtemps. Une semaine. J'avais l'impression que ça faisait une éternité que je n'ai pas pu toucher sa peau. « Je voulais juste te rendre ça, tu l'as oublié à la maison et... je sais à quel point tu peux y tenir. » A la maison. Pourquoi ne disait-elle pas tout simplement chez elle ? Ça avait tendance à me donner un petit espoir totalement faux. Mes yeux bleus se posèrent sur le vêtement. Elle aurait pu le garder, ça n'avait plus vraiment d'importance et même si je l'adorais, je m'en fichais désormais. Ce que je souhaitais, c'était tout autre chose.

« Merci... »
, lui avouais-je néanmoins avec de prendre le vêtement dans la main. Puis je retournais dans ma chambre, alors que Tiago débarquait dans le salon avec ses quatre grosses pattes. Il donna un coup de museau à Maria pour attirer son attention et donc espérer recevoir une caresse. De mon côté, j'attrapais un jeans et l'enfilais à la va vite, si bien que je le boutonnais à peine alors que je revenais devant la brunette. « Désolé pour l'état de l'appartement. Je n'ai pas vraiment eu le temps de le ranger... » Bon, j'ai toujours été bordélique mais à ce point, c'était davantage du laissé aller. Quoi qu'il en soit, j'enfilais un chemise blanche et débarrassais rapidement la table basse pour jeter à la poubelle tout ce qui y trainait.

Mes gestes étaient brusques, rapides, nerveux. Le manque de sommeil. Je me grattais la nuque du bout des doigts. « Euh... tu veux boire quelque chose ? J'ai... mh... » Un petit coup d'œil vers la cuisine, légèrement gêné. « De l'eau... ou du café bien sûr... » Je lui adressais un sourire un peu timide, avant que mes yeux ne se posent sur un album de musique gisant sur le dessus de la télévision. « Oh... hier j'ai retrouvé quelque chose qui t'appartient. » J'attrapais de mes doigts l'album de Michael Bublé alors qu'elle était persuadée l'avoir perdu depuis des mois. Je le lui tendais. « En fait, tu l'avais ramené ici il y a longtemps, et... comme je ne revenais plus vraiment, et bien on ne le trouvait plus. Bref, tiens. » C'était sur ce disque que se trouvait la chanson qu'elle aimait le plus et ce, de loin. Voilà pourquoi je tenais vraiment à le lui rendre. Cela lui servira plus qu'à moi.
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MessageSujet: Re: Life's getting harder without you, my love. Life's getting harder without you, my love. EmptyMar 5 Avr - 18:17



      Maria O'Berkeley
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    Le fait de voir qu'il prenait aussi peu soin de son appartement laissa Maria sincèrement perplexe. Si l'appartement était dans cet état, alors dans quel état pouvait-il se mettre en lui-même ? La brunette n'osait imaginer. Et tout ceci était de sa faute en plus. Là, pour le coup et sans tellement avoir à y réfléchir, il semblait clair qu'elle ne se sentait pas à l'aise du tout. Encore moins lorsqu'Edward la laissa en plan pour aller dans sa chambre. Heureusement, Tiago arriva demandant à première vue des caresses. Cela la fit sourire. Voilà une semaine qu'elle n'avait pas vu l'animal et elle devait bien avouer qu'il lui manquait énormément ces temps-ci, et à Faldo aussi. Surtout à Faldo à vrai dire, bon d'accord, à Ambre également, mais ça c'était une autre affaire que la brunette devrait d'ailleurs tenter de régler tout de suite – tant qu'elle était là après tout – avec Edward car la petit fille réclamait sans cesse la présence de celui qui en une semaine de temps était finalement devenu son 'père'. Dire qu'il aura fallu cette affreuse rupture entre les deux adultes pour que la petite fille se rende compte à quel point elle pouvait réellement tenir à Edward, c'était bien malheureux tout de même. Enfin, bref. Caressant quelques instants la tête du golden retriever de son ex-compagnon, elle ne le vit d'ailleurs pas tarder à revenir vers elle en lui adressant un album qu'elle connaissait sur le bout des doigts. L'album « It's time » en version américaine de Michael Bublé ! Elle qui pensait l'avoir paumé depuis des mois maintenant. Elle avait toujours énormément aimé cet album car il était à la fois calme et impulsif. Un petit peu comme elle en outre.

    « Je l'ai cherché partout. Je te remercie. »

    Des banalités. Ils ne semblaient plus qu'avoir cela à se dire. C'était tellement triste à constater que Maria espérait avoir à passer le moins de temps possible ici tant l'ambiance était glaciale, insupportable au bout du compte.

    « Tu...tu as besoin d'un coup de pouce pour...le ménage ? »

    Non mais qu'est-ce qu'elle faisait là ?! A quoi jouait-elle ? Elle disait vouloir partir le plus rapidement possible et la voilà en train de proposer son aide à Edward pour remettre un petit peu d'ordre dans l'appartement. N'importe quoi. Son inconscient lui disait pourtant qu'il était un grand garçon et qu'il pouvait très bien le faire tout seul, seulement Maria n'imaginait pas le laisser tomber comme ça, même si ça n'était qu'une question de ménage. Pour le moment.
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MessageSujet: Re: Life's getting harder without you, my love. Life's getting harder without you, my love. EmptyMar 5 Avr - 19:18

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« Je l'ai cherché partout. Je te remercie. » J'étais heureux de voir un mince sourire s'afficher sur son visage. En fait, j'aurais pu la contempler pendant des heures, faire l'idiot uniquement pour voir ses lèvres s'étirer. Ça me ferait chaud au cœur, autant que ça me le piétinerait davantage. J'avais l'impression d'être masochiste, car j'aurais tué pour continuer à voir Maria le plus souvent possible, même si ça me détruisait encore un peu plus à chaque fois. J'espérais pouvoir retourner avec elle un jour, j'espérais pouvoir la tenir encore dans mes bras, j'espérais pouvoir discuter de nouveau avec elle, tout en étant posés tranquillement dans le canapé du salon. Si entre elle et moi ça devait se terminer pour toujours aussi brutalement, je n'espérerais plus rien de la vie, car une des raisons principales de ma lutte pour survivre, venait de s'envoler, car c'était notre couple.

Et là, elle vint à me poser une question qui m'étonna fort dans la mesure où je lisais sur son visage un malaise si important qu'elle semblait vouloir partir au plus vite. « Tu... tu as besoin d'un coup de pouce pour... le ménage ? » Je tournais la tête vers elle, avant de poser mon regard sur l'état du salon. Entre les bouquins sur le sol, quelques vêtements, des céréales accompagnés d'un bol sur la table basse, et j'en passe, il est vrai que c'était un véritable foutoir. Je m'en fichais totalement de vivre dans cette porcherie, même si je suis d'un naturel très propre bien que bordélique. Le fait est que ça me passait totalement au dessus de la tête à présent. Néanmoins, j'avais quelque peu honte d'affliger cela au regard de la brunette. « Non, ne t'en fais pas, je le ferais moi-même. » Ba oui, ça serait assez étrange de voir mon ex-fiancée venir dans mon appartement pour m'aider à le ranger, n'est-ce pas ? J'étais assez grand pour le faire tout seul.

« Je reviens. », lui avouais-je alors que je retournais dans la cuisine. Peut-être qu'au fond, elle n'avait pas envie de partir d'ici. Pour ma part, j'aurais bien aimé qu'elle reste dans mon appartement durant des heures, des jours, des semaines, des mois ou encore des années. J'allais préparer deux cafés, car je sais qu'elle ne refuserait pas cette petite boisson chaude. Et, lorsque je revenais avec deux tasses dans les mains, j'en tendais une à la brunette. « Tiens. Tu peux t'asseoir, fais comme chez toi. » Après tout, elle était souvent venue dans cet appartement, elle le connaissait par cœur donc inutile de jouer les timides. Je m'asseyais également sur le sofa et posais la tasse sur la table.

Après un petit silence gênant, je tournais la tête vers Maria et acceptais enfin de prendre la parole. « Je prends des médicaments maintenant... », lui avouais-je. La brunette connaissait ma réticence à en prendre, mis à part ceux pour que mon corps ne rejette pas mon nouvel organe vital. « On m'en a prescrit un pour mon hyperactivité, pour que je me calme, que je me concentre plus facilement et pour que je décompresse un peu... » Peut-être que Maria comprendra que je faisais surtout ça pour elle, car tout ceci était une des raisons de notre rupture. « Enfin... pour le moment ça ne fait pas encore vraiment d'effet... mais je ne perds pas espoir. » Je lui adressais un petit sourire forcé mais surtout rempli de gêne et de culpabilité. Je laissais un soupir s'échapper de mes lèvres, alors que je noyais mon regard dans le liquide brunâtre à l'intérieur de ma tasse. « Tu me manques, tu sais ? » Je jouais avec mes propres doigts, signe que j'étais nerveux.
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MessageSujet: Re: Life's getting harder without you, my love. Life's getting harder without you, my love. EmptyMar 5 Avr - 19:43



      Maria O'Berkeley
      & Edward O'Malley



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    Lorsqu'Edward lui dit qu'il revenait, la brunette son corps fut en totale contradiction avec son esprit. En effet, son corps refusait pertinemment de bouger du moindre millimètre alors que son esprit carburait en idées saugrenues et lui intimait de repartir aussi vite qu'elle était arrivée. C'était trop tôt, trop compliqué, trop difficile tout simplement. Edward lui manquait de manière tellement horrible que le voir aujourd'hui ne lui faisait même pas de bien dans le sens où elle se savait finalement obligée de rentrer chez elle par la suite, sans lui, sans que rien d'exceptionnel ne se soit d'ailleurs produit entre eux. Que pourrait-il bien se passer de toute manière ? Au vu de la situation, rien ne semblait possible de toute façon, ainsi autant que Maria se fasse une raison dès maintenant, qu'elle comprenne que c'était elle qui l'avait ramené dans cet appartement une semaine plus tôt et qui devait dorénavant en payer les conséquences. Elle avait prit une décision, celle qu'elle pensait être finalement la plus sûre pour tout le monde, bien qu'elle aille très mal mais qu'elle fasse de sorte de ne pas trop le montrer à son entourage.

    C'est alors qu'Edward revînt avec deux tasses de café. Elle ne put retenir un sourire. Il la connaissait décidément trop bien pour savoir que la meilleure manière de la faire rester dans un endroit quel qu'il puisse être était bien de lui offrir un café. Le suivant jusqu'au salon, constatant encore avec quelque peu de désolation l'état de la pièce, la brunette prit place sur le canapé qui s'en sortait finalement le mieux. Il y avait un grand vide dans ce salon sans le piano. Elle devrait lui faire ramener mais elle n'avait aucune envie que le piano quitte également la maison. Tellement de choses avec disparu en si peu de temps que la brunette s'était sentie complètement perdue chez elle en réalité. Étonnant ? Pas tant que cela quand on y réfléchissait suffisamment.

    De façon inattendue, Edward apprit à la brunette qu'il avait démarré un traitement contre son hyperactivité. Ça n'aura pas été faute de le bassiner avec cette histoire de médicaments finalement. Certainement était-ce leur séparation qui lui avait fait ouvrir les yeux sur son état, et surtout sur ce que tout cela avait malheureusement engendré. Edward n'était pas tellement fautif en réalité. C'était les évènements récents qui avaient eu raison de la capacité de Maria à encaisser sans ne rien dire. Il en était très certainement de même pour Edward bien qu'il n'ait rien dit jusqu'à présent à ce sujet. Enfin...

    L'entendant soudainement lui exprimer sa solitude, la brunette se sentit affreusement mal à l'aise dans le sens où elle avait très envie de répondre que lui aussi il lui manquait terriblement, mais elle savait que cela n'arrangerait rien, pire...ça ne ferait qu'empirer la situation, elle en était quelque peu persuadée. Se mordillant la lèvre inférieure, baissant la tête par la même occasion, Edward et Maria avaient l'air très malins présentement, tous deux en train de fixer étrangement leur café fumant. A croire que c'était très intéressant une tasse de café en vérité. Peut-être, qui sait si on essaie pas après tout. Bref.

    « Je l'espérais. »

    Avoua t-elle entre ses dents, malgré elle et sa conscience qui essayait toujours autant de lui intimer de se tirer d'ici le plus rapidement possible sans se retourner. Mais rien à faire décidément.
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MessageSujet: Re: Life's getting harder without you, my love. Life's getting harder without you, my love. EmptyMar 5 Avr - 20:11

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J'avais peur qu'elle prenne mal le fait que je tente de lui faire comprendre à quel point elle pouvait me manquer. Oui, j'avais peur qu'elle me lance quelque chose du genre « En même temps, tu ne peux t'en prendre qu'à toi. ». Quoi qu'elle n'était pas assez dégueulasse pour tenir ce genre de propos dans la mesure où elle voyait très bien que je n'étais pas au meilleur de ma forme depuis notre rupture. Avant également, mais pire désormais. D'un côté, heureusement qu'elle ne me voyait plus, sinon, je lui inspirerais certainement de la pitié si elle me voyait posé dans le canapé, devant la télévision, un vêtement portant son odeur dans la main, comme un enfant incapable de se séparer de son doudou. Je regardais sans cesse des photos d'elle sur mon téléphone portable, ou bien dans mon porte-feuille. C'était d'une si grande niaiserie que je m'exaspérais moi-même. Le fait est que j'avais besoin de m'accrocher de toutes mes forces sur les seules petites choses qui pouvaient me raccrocher à elle, quoi que ce soit.

Mon esprit était partagé en deux. D'un côté, j'en voulais à Maria d'avoir décidé de me quitter maintenant, alors que je n'allais déjà pas bien. J'essayais tant bien que mal de faire le deuil de mon frère et c'était à ce moment précis qu'elle décidait de m'abandonner. Oui, elle le faisait quand j'avais le plus besoin d'elle. C'était visible. Je déraillais totalement. Et elle avait préféré me renvoyer de chez elle, plutôt que de continuer à se battre avec moi pour me faire sortir de l'eau. Au final, la seule chose qu'elle avait réussi à faire, c'était de m'appuyer la tête pour que je me noie davantage. D'un autre côté, je la trouvais courageuse. Courageuse d'avoir osé mettre fin à notre relation alors que nous nous aimons encore, alors que nous avons fait plein de projets, alors que nous venons d'avoir un bébé ensemble. Je lui en avais fait voir de toutes les couleurs, il semblait normal qu'elle ait saturé au bout d'un moment.

« Je l'espérais. » Finalement j'esquissais un très faible sourire, avant de porter la tasse de café jusqu'à mes lèvres pour en boire une gorgée. Je me disais que c'était le moment d'avoir une discussion sérieuse avec elle, ou bien de tenter tout simplement d'avoir une conversation entre adultes, agréable. Une autre partie de moi, néanmoins, me suppliais de la laisser partir, car j'en souffrirais davantage, comme si je me faisais de faux espoirs. C'était difficile de prendre une décision dans ce contexte-ci. Néanmoins, comme je semble masochiste...

« Tu as vu, Aaron va beaucoup mieux et... comme il commence à atteindre un poids normal, tu pourras bientôt le prendre avec toi. » Une des raisons pour laquelle mon moral était au plus bas. Elle allait pouvoir garder le bébé pour elle. J'aurais aimé avoir des moments avec lui, comme un père et son fils. Je baillais un instant, toujours fatigué par les évènements et le manque flagrant de sommeil. Puis je me frottais les yeux avec les paumes de mes mains. « Tu... tu me laisseras dire mon mot pour son éducation ? Enfin... j'aimerais pouvoir participer un minimum, tu comprends ? » Après tout, il reste mon fils...
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MessageSujet: Re: Life's getting harder without you, my love. Life's getting harder without you, my love. EmptyMar 5 Avr - 21:18



      Maria O'Berkeley
      & Edward O'Malley



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    Effectivement, Aaron, leur bébé né depuis quelques semaines allait de mieux en mieux ce qui rassurait les médecins comme les parents, la preuve, Edward venait d'aborder le sujet. Cela fit d'ailleurs on ne peut plus plaisir à Maria, bien que la suite ne lui fit pas tellement plaisir, c'est vrai. Le fait qu'il en vienne à lui demander s'il pourrait toujours avoir son mot à dire quant à l'éducation de leur propre fils surprit grandement Maria qui ne s'était réellement pas attendue à ce qu'il puisse lui poser une question comme celle-ci. C'est vrai, non, comment pouvait-il s'imaginer un seul instant qu'elle l'empêcherait d'élever leur fils ? C'était également son sang qui coulait dans les toutes petites veines d'Aaron, alors il était tout simplement hors de question que Maria soit la seule 'autorisée' à élever Aaron. Il en était exactement de même vis-à-vis d'Ambre d'ailleurs. Ils étaient leurs enfants et non pas uniquement les enfants de Maria. Tout le monde sait qu'il faut être deux pour faire des enfants après tout, et même pour les adoptions parfois.

    « Évidemment...la question ne se pose même pas. Aaron est ton fils, Ed'. »


    Tournant la tête vers l'homme en lui disant cela, Maria le regarda qui observa tout intensément son café. Il semblait encore plus mal à l'aise qu'elle dans toute cette histoire, et Maria ne pouvait que comprendre cela. Elle n'était pas très bien non plus, cependant elle ne pouvait pas nier que le fait de voir Edward était très loin d'être désagréable, en fait le voir la rassurait. Oui, Edward avait toujours été une présence très rassurante aux yeux de la brunette, et ce n'était pas leur séparation qui allait arrêter ce genre de choses, bien au contraire même.

    « Ambre n'arrête pas de parler de toi. Elle t'aime, tu sais. »

    * Mais qu'est-ce qui te prend de lui dire des choses pareilles toi ?! Tu ne vois pas qu'il est déjà extrêmement mal là ?! Il faut que tu viennes en rajouter une couche ! Tu es absolument pitoyable Maria O'Berkeley, tu devrais avoir honte de toi ! Quoique ça tombe bien, c'est le cas. *

    Soupirant en se passant une main délicate dans les cheveux, Maria but une gorgée de son café et ferma les yeux en sentant le liquide couler dans sa gorge. Mon dieu, que ça faisait du bien. Enfin, ce n'était pas une tasse de café qui allait régler la situation pour autant.

    « Tu sais, au sujet des médicaments... Je trouve ça bien que tu ais finalement décidé d'en prendre. Je sais bien que tu ne veux pas avoir à trop en prendre, mais dis-toi que ce n'est que sur du court terme. Ça va te faire du bien, j'en suis persuadée. Et puis...laisse un peu de temps pour que ça fasse effet. Ces choses-là ne fonctionnent malheureusement pas du jour au lendemain. »
[b]
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