Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva]

Invité

Mareva avait beau être aguicheuse, elle connaissait les nombreuses expressions qu'utilisent les hommes avec elle. Cependant avec ce professeur cela restait un mystère, d'une part elle sentait bien sûr cette attraction physique qui limite aurait pu embraser tout l'espace de ce lieu, mais d'autre part elle sentait toujours une certaine distance mais qui ne semblait pas volontaire.
Alors étais-ce juste le moment et la scène qui avait mit Alcide dans cet état ou étais-ce juste un masque qu'il s'appropriait ? Oui ce masque, celui qui cache notre véritable nature et nos réelles intentions.

Peut-être en essayant d'esquiver quelques regards et être un peu plus fluide dans ces paroles allait vite calmer Maréva, toutefois c'était mal la connaître. "Fuis-moi je te suis et fuis-moi je te suis", là Mareva comprenait davantage cette expression, il avait beau certes ne pas fuir à 100% elle ressentait au cours des minutes qu'il essayait d'installer une certaine distance.
Pfiouuu mais l'excitation grandissait au fond encore plus en elle, il faut l'avouer Mareva en général si elle voulait un gars elle ne mettait pas longtemps à l'avoir dans son lit, il tombait tous plus ou moins consciemment dans son panneau. Donc avec ce professeur l'originalité de la situation la frappa et l'excita, elle ne savait pu à quoi s'attendre tout restait encore à découvrir.

Alors oui bien sûr en voyant une petite distance s'installer, elle avait vite trouver le moyen de le remettre ml à l'aise en lui demandant justement son téléphone personnel et une fois de plus, elle vu une certaine hésitation de la part du professeur. À quoi pouvait-il bien penser ? Mon Dieu l'âge gamin pour elle c'était du passé bien sûr qu'elle ne harcèlerait pas toute la journée, elle serait en faire bon usage ... la ruse, Maréva elle connaît sur le bout des doigts.
Alors après quelques secondes de réflexion Alcide lui donna bien sûr son numéro et lui demanda même le sien pour être sûr que quand le jeune brune l'appelle il sache qui c'est.Elle décida de faire la fille obéissante, une chose très rarissime dans son cas mais pour ses beaux yeux elle était prête à tout. Elle sortit donc son portable et l'appela jusqu'à ce que le portable du professeur sonne.

"Voilà une chose de faite... enregistrez-le vite pour ne pas l'oublier"
Toujours tout sourire avec un petit clin d'œil et un ton "humoristique"

"Au moins on est sûr de se revoir, il n'y aura pas d'excuses sachez-le. Tous les outils sont mis en place pour l'autre rencontre qui sera très" ... "levant les yeux au ciel tout en se pinçant les lèvres Inattendu, comme celle-ci au fond"
Ce sous-entendu voulait donc bien lui faire entendre que la rencontre d'aujourd'hui n'était pas fait par hasard, tout comme le clin d'œil qu'elle avait glissé à la fin de sa phrase, au moins ça ne pouvait pas être plus clair pour lui faire montrer qu'elle était vraiment loin d'une indifférence quelqu'on que à son égard. Puis elle se leva spontanément et se dirigea vers lui doucement en lui lançant un regard très fort et insistant et se pencha au dessus de lui

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Alcide avait beau être un homme d’expérience, dans certaines situations, il pouvait être amené à se sentir totalement dépourvu. C’était un peu le cas à cette table, face à Mareva. Cette dernière semblait tout faire pour lui mettre des idées dans la tête. C’était peut-être inconscient, il n’en savait rien, mais il ne pouvait pas ne pas y être sensible. Et c’était bien ça le pire dans l’histoire. Avoir en face de lui une fille désirable au possible, qui semblait lui tourner autour… et ne pas pouvoir sauter sur l’occasion. Alors il résistant, tant bien que mal, en essayant de ne pas commettre d’impair car, quoi qu’il se passe, l’homme ne pouvait pas franchir cette barrière instaurée entre les professeurs et les étudiants. Elle n’était pas là pour rien, cette barrière, et franchement, avec les histoires de Lucie, van Stexhe n’avait aucune envie de se foutre dans une situation scabreuse. Il était déjà assez mal avec ce qu’il vivait ces derniers temps, mieux valait ne pas en ajouter une couche.

Pourtant, sincèrement, cette fille-là, il l’aurait bien volontiers couchée à ses côtés pour une nuit de folie. Alors il aurait tout fait pour la satisfaire, tout en se satisfaisant lui-même, mais non, il ne fallait pas penser à cela. Ce n’était tout simplement pas déontologique.
La déontologie, pourtant, Al s’en était bien fichu quand il avait commencé à fréquenter Lucie. Tant la déontologie professionnelle que celle de l’amitié, d’ailleurs. Mais maintenant, il songeait plus à s’abrutir dans le travail qu’à essayer de se changer les idées en s’amusant. Ce stade-là viendrait plus tard dans sa déprime, il le savait bien.

Alors, oui, il avait donné son numéro de portable à cette jeune Gamma qui portait sa chemise sur le dos. Peut-être était-ce une erreur de calcul de sa part, il n’en savait rien pour le moment, mais il espérait que toute l’excitation de cette situation n’était que pur produit de son imagination. Un effet second du manque de sexe, sans doute. Ou autre chose. Mais il devait y avoir une explication rationnelle. Enfin, il s’agissait de Mareva Warner, aussi, ce n’était pas n’importe quelle étudiante, c’était cette superbe jeune femme qui lui avait toujours semblé être particulièrement attirante et désirable. Oui, c’était sans doute son imagination qui lui jouait des tours.

Quoi qu’il en soit, la jeune fille venait d’encoder le numéro du professeur et de l’appeler, pour qu’il puisse enregistrer le sien. La sonnerie qui avait retenti dans sa poche, une chanson du groupe Scorpions, « Still loving you » ne dura pas longtemps, car ce n’était pas vraiment le genre de chanson dont l’homme avait envie d’entendre les paroles en ce moment. Il encoda donc dans son GSM le nom "Warner M." pour ne pas tomber des nues en cas d'appel inopiné.

Cette fille souriait beaucoup. Et elle avait des yeux qui avaient l'air d'avoir été créés juste pour le déstabiliser. Et sa bouche aussi d'ailleurs, surtout quand elle s'ouvrait pour laisser passer quelques paroles.
Une rencontre inattendue... pour rendre une chemise. Oui, bon, pourquoi pas... Enfin, non, non, surtout pas. Qu'entendait-elle par là, au fond ? Le mot "inattendue" était arrivé sur un tard, et avec un clin d'oeil. Donc la rencontre n'avait rien d'inattendu. Comme si la jeune femme avait tout calculé, tout manigancé...

"Que... ?"

Alcide avait bien quelques idées en tête, des questions, aussi, mais Mareva venait de se lever pour s'avancer vers lui en le fixant intensément. Il essayait de penser à autre chose... ce qui n'était vraiment pas facile, puisque Mareva venait de lui prouver que son imagination n'avait rien à voir dans tout ça. Et là, quoi qu'elle soit en train de faire, s'il ne faisait pas attention, il allait finir par craquer. Ce qu'il ne fallait pas. Absolument pas. Avalant sa salive, il tâcha de la regarder dans les yeux pour lui dire ce qu'il avait à lui dire...

"Miss Warner, nous prendrons rendez-vous l'un de ces jours. Je ne suis pas expert en la matière, mais peut-être vaudrait-il mieux ne pas traîner avec votre tee-shirt au café... pour les taches, je veux dire..."

Il s'était rendu compte que s'il arrêtait sa phrase après le mot "café", cela pouvait sonner comme une invitation à enlever ce tee-shirt. A éviter, donc. Pfiou. Galère galère...

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