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Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva]

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MessageSujet: Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] EmptyJeu 17 Mar - 21:53

    C’était un jour comme les autres, oui comme tous les autres, à peu de choses près. Il y avait exactement dix-sept ans aujourd’hui qu’Ana était partie. Jamais Alcide n’oublierait ce jour funeste. Jamais il ne pourrait s’éveiller en cet anniversaire sans se sentir morose. C’était pourtant une belle journée qui s’annonçait… Le soleil avait commencé à briller dès que la nuit s’en était allée de l’autre côté de la Terre. Une journée comme tant d’autres, mais pourtant tellement différente…
    Chaque année, cet anniversaire était difficile pour Mr van Stexhe. L’homme avait beau s’être fait depuis longtemps à l’idée de ne jamais plus pouvoir retrouver son amour ibérique à ses côtés, il avait beau s’être convaincu qu’il était mieux sans elle, il est des dates qui ne s’oublient pas… Il est des jours comme cela qui ne peuvent pas être heureux. En lui se déroulait le coutumier conflit entre la conscience et le cœur, une opposition nécessaire, mais douloureuse, un combat qui existait de tout temps et qui existerait encore bien après la mort de l’être humain où il avait lieu… car ce type de combat ne se résolvait pas ainsi, non, c’était un combat qui devait durer toujours et de tout temps, un conflit propre à l’être humain…
    Les anciens n’avaient pas tort lorsqu’ils disaient que « Le cœur a ses raisons que la raison ignore ».


    *Pascal n’avait pas tort*corrigea mentalement le professeur.

    Être soi-même l’artisan de son malheur… Se déchirer le cœur de ses propres mains… Qui oserait encore dire que le sentiment amoureux est la clef du bonheur ?

    Dans son salon, Al s’affala dans son fauteuil, plus las encore que deux minutes plus tôt. Cette impression subtile d’avancer vers soi, puis voir que le bout du fil n’existe pas…


    *A quoi bon sortir ? Je m’emmène partout ; partout je me fais de l’ombre.
    Et puis je suis bien comme ça, je connais mes limites, me resserre, me ressemble.
    Le monde me traverse, ou bien c’est moi qui le contiens.
    Quelqu’un attend autant que moi, sinon je ne serais pas triste.
    Quelqu’un s’attend. Quelqu’un m’attend.
    Ne pas bouger, ne rien effaroucher.
    Quand le temps m’aura fait trop mal, un jour viendra…*


    Mr van Stexhe ramena à lui ses genoux qu’il entoura de l’anneau de ses bras. Comme un enfant. Le départ de Lucie n’arrangeait rien.

    *Il ne faut pas y croire. Ce temps qu’ils voudraient m’imposer n’est pas la vie. C’est très bien qu’ils se trompent : le malheur des autres ne console de rien.*

    Comment un tel homme peut-il, d’un coup, se sentir si empreint d’incertitude ?

    *On s’est risqué, on a failli couler, on a nagé tant bien que mal.
    On sait que l’eau est infinie, qu’on n’apprivoisera jamais tous les courants secrets.
    L’obscurité est si profonde, alors pourquoi tenter de tout geler ?
    La glace de la vérité coupe et déchire à la surface, dérisoire.
    Bientôt, elle ne sera plus de saison.
    C’est un hiver de soi, la certitude.*


    Certes, il est parfois nécessaire de se remettre en question, de faire le point sur soi-même, mais Alcide était bien parti pour ne pas sortir de ses pensées avant un moment.

    *On ne sait rien de plus.
    Parfois on se croit nu, parfois on se croit libre, et quelquefois perdu.
    Où sont les traces effacées, vont-elles toutes disparaître ?
    Y avait-il un chemin ?
    S’est-il arrêté quelque part ?
    A-t-il recommencé ?
    Pourquoi ne peut-on pas vraiment se retourner ?
    L’air semble si léger, mais on n’a rien appris.
    On n’est jamais au bout de soi, au bout de rien.
    On se sent las…*


    Il ne savait pas ce qu’il attendait. Ce serait tellement simple de voir la vie en noir, la vie en rose. Mais les jours ne se suivent pas, ne se ressemblent pas. Combien de temps perdu ? Combien de certitudes ? Comment sortir de la coquille ?

    Soudain, il se leva. Il ne servait à rien de rester là à se morfondre. Il fallait aller de l’avant. Dix-sept années s’étaient écoulées. Ana devait être bien vieillie, peut-être même était-elle devenue laide et totalement indésirable.

    Alcide ôta enfin son pyjama et, après une bonne douche et un café, il alla se raser. Le fait de couper ainsi tous les matins cette barbe qui revenait sans cesse n’avait jamais été une tâche fastidieuse pour l’homme, au contraire, il aimait la sensation de fraîcheur et de légèreté qui s’ensuivait.
    Il se vêtit de façon décontractée : un blue jean, une chemise foncée. C’était amplement suffisant. Aujourd’hui, il irait se balader du côté du Mission District, il y avait toujours à découvrir dans ce monde-là… Ces artistes étaient tellement inventifs pour combler leur indisponibilité au monde alentour…

    En laçant ses souliers, il songea à faire un tour du côté des librairies, histoire de se tenir au courant des sorties littéraires récentes.
    Fin prêt, il attrapa son manteau et se passa négligemment un coup de peigne dans les cheveux avant de sortir.

    L’air… L’air frais. C’était sans doute ce qui lui manquait le plus pour avoir les idées claires.
    Alcide prit sa moto. Il avait besoin de la sensation de la vitesse contre son corps plutôt que contre la carrosserie de son Audi. Puis, une fois arrivé dans le quartier où il comptait se balader, l’homme gara sa moto à l’abri et s’en éloigna sans scrupules.

    Les mains dans les poches, il se mit à marcher, regardant droit devant lui. Il savait où aller.
    Sa première halte fut pour une petite librairie qui exposait, à côté de l’autobiographie de Sir Lancaster, le roman d’un jeune auteur qui semblait s’être inspiré de mythes antiques. Le professeur, passionné qu’il était par ces sujets, ne pouvait passer là sans acheter cet ouvrage.
    La deuxième halte se fit dans une librairie plus importante. Il y était déjà venu l’une ou l’autre fois, à l’occasion d’un meeting ou d’une conférence de presse. Saluant la vendeuse d’un sourire, il acheta les deux best-sellers les plus en vue ainsi qu’une nouvelle étude sur le romantisme allemand et la nouvelle édition de la « Psychologie de la vie quotidienne » de Sigmund Freud.
    En sortant de là, Alcide se sentit d’attaque pour faire les boutiques du côté du centre. Mais avant cela, un bon café était plus que bienvenu.
    Il entra dans un petit bar, salua cordialement le personnel et commanda un expresso avec un croissant avant de se diriger vers la fenêtre. C’était une place qu’il aimait particulièrement. Derrière la vitre, on voyait défiler des tas de gens, un peu comme si on regardait simplement passer la vie…


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MessageSujet: Re: Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] EmptyDim 20 Mar - 12:17

Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] 081222033423611980

Une belle journée en perspective pour Mareva quand on savait la nuit torride quelle venait de passait. Sa nuit avait été beaucoup agitée entre boîte de nuit et rencontre en tout genre elle ne s'était pas ennuyée une seule seconde. C'est pour dire pour savourer ces bons moments bien complice avec un charmant jeune homme toute la nuit dans une chambre d'hôtel vers le Golden Gates. Une chambre hors de prix et où bien évidemment la jeune femme avait mis aucun sous dedans.

*Il est beau et riche pourquoi mettrais-je un sous ? * Pour Maréva tout était question de logique.

Après donc cette nuit sulfureuse et sans engagement particulier, elle s'était réveillée avec un malin plaisir a observé cette nouvelle conquête. Après une douche elle partie sans même dire au revoir à ce dernier. Sinon à quoi bon la logique d'un coup d'un soir ... elle partit donc en claquant la porte. Elle aimait bien quand même faire ressentir son départ histoire que le jeune homme se souvienne d'elle pour la journée.

En descendant les escaliers de l'hôtel, Mareva ressentit tout de même le besoin de prendre un petit café ou vodka, après tout il est bien 19 heures quelque part dans le Monde.
Après une marche de quelques mètres, elle vu au loin un genre de petit bar. Ni une ni deux, elle s'y précipita en courant sans même jeter un coup d'œil sur l'état des lieux, peu importe pour elle l'intérieur tant qu'on peut boire.
Elle se dirigea alors directement vers le comptoir du bar et commanda pour une fois de manière raisonnable du café. Après être servie, elle s'étira et regarda autour d'elle histoire de repérer. Tout à coup elle aperçue un des enseignants de l'université et pas n'importe lequel, oui ce cher monsieur Van Stexhe.


*Hummm, à ce que je vois ma journée commence très bien, le destin joue en ma faveur depuis quelques temps* Elle était totalement sous le charme
Peut-être étais-ce dû au fait quelle le trouvait incroyablement sexy. Cet homme représentait un de ses fantasmes. Il avait un charisme qui conquérait à chaque fois la jeune fille, il était tout à son goût.


Après donc l'avoir scruté de haut en bas comme à son habitude elle décida d'aller vers lui de manière discrète enfin jusqu'à un certain seuil.
Elle se leva donc du comptoir et pris son café. Puis elle se dirigea vers lui quand tout à coup ... Oh maladresse volontaire, elle croisa au passage un serveur et "fonça" dans lui juste devant ce cher Alcide histoire de se faire renverser le café sur elle, accompagné de grands cris d'énervement contre ce serveur.
Son coup avait marché à la perfection, celle d'une pauvre jeune fille qui s'était fait renversé son café sur elle à cause d'un pauvre serveur.

C'est là qu'elle se retourna et fit mine étonnante d'apercevoir l'enseignant. Pour l'instant côté vestimentaire elle était loin de séduire, mais Mareva n'avait pas sortit tout son potentiel.
Ces serveurs stupides n'ont franchement aucune compétence, regardez-moi çà. Puis elle se retourna et aperçu par "miracle" ce cher enseignant qui l'a regardé de manière très suspecte.


Oh bonjour monsieur, je ne vous avait pas remarqué. Êtes-vous là depuis longtemps ? C'est étonnant qu'on se retrouve au même en droit.
Avait-elle dit avec un côté aguichant, tout en regardant son tee-shirt blanc mouillé.
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MessageSujet: Re: Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] EmptyDim 20 Mar - 21:01

    Devant son café, le regard accroché à ce qui se passait au dehors, Alcide rêvassait, songeant à Ana, à Lucie, puis, parce que c’était un peu plus joyeux, à sa famille. Peut-être était-il temps d’aller rendre une petite visite à sa sœur… Revoir Gwendoline, Marie, Julien et Patrick, ça pourrait lui faire le plus grand bien.
    Il y pensait tout en grignotant son croissant, laissant son expresso refroidir un tout petit peu, pour ne pas avoir à se brûler la langue. Ça c’était bien quelque chose qu’il ne supportait pas. Se brûler la langue, ça rendait cette dernière inutilisable pour goûter un tas de choses. Les aliments n’étaient alors plus très gouleyants. Sans compter la désagréable sensation d’avoir un morceau de viande cuit en permanence dans la bouche. Bref, mieux valait éviter.

    L’homme ferma les yeux. Il n’était pas prêt à faire face à la réalité. Pas encore. Lucie n’était pas sortie de sa vie depuis assez longtemps. Il était trop difficile pour van Stexhe de se relever d’un coup. Il n’était pas possible, tout simplement, de se sortir d’une telle impasse sans avoir quelqu’un qui puisse l’aider à trouver un chemin raisonnable pour cela. Dur dur.
    De quoi avait-il besoin précisément ? à vrai dire, il ne le savait pas exactement. Parler à Samuel ? Essayer d’arranger les pos cassés avec Edward ? Et après ? Il allait falloir trouver de quoi s’occuper suffisamment l’esprit pour ne pas trop penser.

    Assis dans son coin, la tête entre les mains, Alcide essayait de trouver un sujet capable de lui occuper les pensées un moment. Il aurait pu lire les bouquins qu’il avait achetés, mais il préférait les garder pour chez lui, quand il allait se retrouver seul et qu’il n’aurait pas envie de sortir de son loft. Car, bien sûr, ça ne louperait pas, viendrait un moment où le professeur allait traverser une période où il aurait besoin de vivre en ermite et deviendrait presque sociopathe.

    Van Stexhe ne faisait pas attention aux personnes qui se trouvaient dans l’établissement. Il ne voyait pas grand-chose, même les yeux ouverts, tant sa réalité du moment était différente de celle du quotidien. Bon sang, il était proche de la déprime et il fallait combattre ce mal avant qu’il ne l’engloutisse complètement. La mélancolie était une manière d’être, mais se laisser envahir par elle n’était pas la meilleure solution pour garder la tête haute et froide.

    Et soudain, un bruit se fit entendre. Comme un choc, puis une tasse qui finissait sa course sur le sol, en mille morceaux. Alcide tourna la tête vers la source du bruit et là, il reconnut une étudiante de l’université. Elle s’appelait Mareva, elle assistait à certains de ses cours quand il parlait de cinéma. Une fille qui avait toujours quelque chose d’intéressant à dire, mais qui avait le don de mettre Alcide mal à l’aise. Cette jeune femme était trop sexy pour ne pas attirer le regard. Et si l’on ajoutait à cela un comportement tout à fait excitant, on pouvait comprendre pourquoi l’homme avait du mal à revenir à son observation de l’extérieur.
    À l’université, Al avait déjà plus d’une fois eu l’occasion d’être à côté de cette fille. Et, peut-être était-ce chaque fois le fruit de son imagination, il avait chaque fois envie de se trouver plus proche encore d’elle, de la toucher, de sentir son parfum, de découvrir son corps… Mais ce devait être ses instincts primitifs, rien de plus.

    Et ici, même en la voyant s’énerver sur le serveur, le professeur lui trouvait un petit quelque chose de très intéressant. Une femme de caractère, en plus d’être une créature de rêve. Quand il se rendit compte qu’il la regardait depuis un moment et qu’elle venait vers lui, van Stexhe eut le réflexe de se lever, comme pour la saluer. Le café qui maculait son tee-shirt poussait le coton à épouser ses formes et à lui coller au corps… et ça, ça forçait le respect.


    "Bonjour, miss Warner… Il doit y avoir une trentaine de minutes que je suis là. Bien assez longtemps pour voir ce serveur renverser du café sur votre… enfin, sur vous."

    Il avait failli dire « poitrine », mais s’était repris à temps. L’homme devait se concentrer pour ne pas laisser son regard descendre sur cette poitrine, justement, qui ressortait d’autant plus avec les variations de teinte dues au café. Alcide eut un sourire contrit.

    "Vous devriez peut-être essayer d’avoir une compensation quelconque pour cela… On ne sait jamais, vous pourriez obtenir des consommations offertes à vie par le patron des lieux…"

    Parler de tout et de rien. Et de préférence, de rien. Eviter de baisser les yeux. Van Stexhe avait lâché son visage depuis un moment. Il s’était levé pour « accueillir » la jeune femme et ses mains étaient bêtement glissées dans ses poches, comme s’il ne savait pas quoi en faire ni où les mettre. Tant que Mareva était debout, il était difficile de ne pas voir le tee-shirt humide. Un tee-shirt blanc, en plus…

    "Voulez-vous vous asseoir quelques minutes avec moi, miss Warner ?"

    Il y avait une place juste en face de lui, autant l’offrir à la demoiselle. Quant au serveur maladroit, il ne se bougeait pas beaucoup pour réparer ses dégâts. Ce qui n’était pas normal. Aussi, le professeur appela-t-il directement le patron de l’établissement, prenant, du coup, des responsabilités qui ne lui avaient pas effleuré l’esprit tout de suite.

    "Monsieur, je pense que ce jeune homme devrait revoir les règles élémentaires de l’équilibre… et de la politesse. Mademoiselle attend des excuses, me semble-t-il, et je crois qu’il serait opportun de faire quelque chose d’efficace pour sa tenue vestimentaire."

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MessageSujet: Re: Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] EmptyDim 27 Mar - 10:37

Mareva avait bien mis tout son coeur à l'ouvrage pour porter l'attention de ce professeur. Sans surprise, elle a vite été très "touchée" de la manière de Monsieur Van Sexhte pour la défendre. Oui oui Mareva a un cœur et elle doit l'avouer quand pour une fois un homme vient l'aider et qu'il ne pense pas de suite à la mettre dans son lit, et bien il augmente dans son estime.
les hommes ne sont pas encore tous réduits à des chiens, ça change des gamins immatures de cette université.
Bon bien sûr hélas cette hausse de compation de la part d'Alcide était toutefois pas trop dû étant donné que cet accident était surtout liée au fait de lui attirer l'attention. Mais peu importe sa refuse avait eu l'effet escompté et c'était bien le principal de son opération.

Toutefois elle remarqua, la gêne d'Alcide, en même temps cela était compréhensible une fois de plus elle l'avait mis en condition. Imaginez-vous avec la très sulfureuse et pulpeuse Mareva avec aujourd'hui un tee shirt transparent notamment dû au café bref on voyait vraiment ses formes généreuses transparentes. La belle l'avait bien remarqué et donc elle en jouait avec plaisir ...
Mais malgré cette provocation physique, Alcide faisait tout pour rester de marbre et donc il lui proposa une invitation à sa table, ce qui fût un gros plaisir pour la belle.


Avec plaisir, je suis heureuse de voir que les hommes adroits et censés existent encore, quand on voit les compétences de certains parfois remet beaucoup en question les performances de l'homme.
Elle le disait avec un ton tellement triste qu'on y croirai presque que la gamma était une personne très touchante et sensible. Enfin en même temps quand on étudie le cinéma, cela laisse des traces si vous voyez ce que je veux dire.
Après cela Alcide ressentait une réelle tristesse et de l'injustice pour elle, et décida de l'aider dans le sens à un remboursement aussi bien moral que financier, il voulait beaucoup l'aider et cela se voyait. Preuve à l'appui, sur le champ il demanda au patron de s'excuser auprès d'elle.


Ah son plan avait réellement bien marché, toute l'attention était belle et bien porté sur elle, et avouons le elle adorait ça. Et une fois le patron partit elle regarda son teeshirt qui devenait de plus en plus transparent et se caressa la poitrine.

J'espère ne pas vous mettrez mal à l'aise, mais regardez-moi ça !
Puis elle le regarda très intensément et se mordit la lèvre puis fixa sur une serviette qui était juste à côté de la main d'Alcide. Profitant donc de cette opportunité elle mit sa main sur la serviette et au moment de la prendre, elle caressa de manière fugace la main du professeur.
Comme-ci de rien n'était elle lui sourit innocemment et frotta la serviette sur sa poitrine.

Regardez-moi ça, je pense que mon tee-shirt est vraiment foutu ! Je l'aimais tellement et il m'allait si bien !
Avait-elle dit en penchant la tête avec un regard plus que provocateur.
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MessageSujet: Re: Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] EmptyLun 4 Avr - 18:55

    Parmi les incidents possibles au quotidien, le fait de se faire renverser une tasse de café dessus n’était pas dans le top dix de ceux auxquels s’attendait Alcide en venant ici. Même si ce n’était pas sur lui qu’avait été renversée la tasse, il fallait vraiment que le serveur soit complètement cruche pour faire cela. Cruche et maladroit. Cela dit, le résultat était du genre à faire plaisir aux yeux et aux sens, même si la conscience avait tendance à essayer de calmer le jeu. Logique, somme toute.
    L’homme avait invité l’étudiante à sa table, plus par réflexe que par politesse, mais, en soi, cela ne changeait rien au résultat : Mareva était désormais assise en face de lui. Et Alcide avait un mal fou à ne pas baisser les yeux sur la poitrine mise en évidence par la transparence soudaine du tee-shirt de la jeune femme. Jeune femme qui embrayait directement en ayant l’air de complimenter Al. Enfin, il n’était pas très sûr qu’il s’agissait d’une sorte de compliment, à vrai dire, car il avait quelques difficultés à se concentrer… allez savoir pourquoi. Il tenta cependant de répondre de manière réfléchie.


    "Tout dépend des personnes que vous fréquentez, miss Warner… et des compétences et performances dont vous parlez. Les vraies génies sont quasiment autistes, vous savez…"

    Alors, oui, van Stexhe avait pris la défense de Mareva, il n’avait pas hésité à se lever et à haranguer le patron de l’établissement, presque comme s’il avait lui-même été victime du renversement de l’arabica sur sa chemise. Se concentrer sur la bêtise du serveur, cela apportait une autre occupation à l’esprit du professeur. Au moins, une fois concentré sur ce sujet, l’homme avait un peu plus de facilité à ne pas baisser les yeux sur la paire de seins qui semblait l’appeler en criant « Regarde-moi ! » à tout bout de champ.
    Alcide escomptait bien que le patron de cet établissement allait dédommager considérablement l’étudiante. Après tout, il aurait dû mieux choisir son personnel en salle : un maladroit comme ce gars-là n’avait rien à faire là où les gens commandaient et consommaient.

    Et puis Mareva attira de nouveau l’attention de l’enseignant, une fois le propriétaire du bar un peu plus loin. Sur le moment, Al ne sut pas où il devait poser les yeux. Ils se dirigèrent automatiquement vers la poitrine juvénile que caressaient des mains fines, mais remontèrent presque aussitôt pour faire face au regard intense de la jeune femme qui lui parlait. L’homme demeura silencieux. Il avait toutes les peines du monde à rester stoïque… et pourtant, bon sang, il avait bien envie de la débarrasser de ce tee-shirt humide, là, maintenant, tout de suite !
    Toutefois, il se ressaisit… pour mieux frémir au moment où la main de l’étudiante effleura la sienne. Sentant chaque pore de sa peau se raffermir pour lui donner la chair de poule, sentant les poils de ses bras se hérisser et un frisson lui parcourir l’échine, Alcide ferma un instant les yeux, avala sa salive et respira profondément avant de rouvrir les yeux. Bordel, elle le troublait.
    À présent, il la voyait s’essuyer la poitrine avec la serviette qu’elle avait prise. Gosh, le professeur se faisait sans doute des idées, mais il trouvait la scène terriblement érotique. Excitante, aussi. Bref, c’était le genre de scène qui pouvait donner bien des idées.


    "Quel gâchis… Je n’ai même pas eu l’occasion de voir comme ce tee-shirt vous allait bien…"

    Et là, à tort ou à raison, Alcide songea qu’il pouvait peut-être faire quelque chose pour que la demoiselle se sente un peu plus à l’aise.
    Alors, il eut un petit sourire, puis, croisant les bras pour mieux attraper les bords de sa chemise noire, il retira cette dernière, sans se rendre compte tout de suite que son propre tee-shirt se soulevait en même temps, dévoilant son abdomen quelques instants. Il retira sa chemise et la tendit à Mareva de la main droite, tandis qu’il rabaissait de l’autre main son tee-shirt des Rolling Stones.


    "Tenez, vous aurez sans doute plus de liberté de mouvements pour sauver votre tee-shirt en portant ceci… Vous n’aurez qu’à venir un de ces jours me rendre ma chemise dans mon bureau, à l’université."

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MessageSujet: Re: Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] EmptyVen 15 Avr - 15:21

En manière d'attirance Maréva y connaissait un rayon alors personne ne pouvait la duper encore moins ce professeur. Elle sentait, voyait et ressentait tous ces désirs et ardeurs très souvent elle remarquait que lorsqu'il s'adressait à elle, il avait un certain mal à la regarder dans ses yeux. L'attraction sensuelle à la limite de l'érotisme était le principal ressentit autour de cette table. Alors entre le regard provoquant, le tee shirt transparent et le jeu de regard tout les signes évidents d'une attirance sexuelle était au goût du jour. Maréva aimait et savourait chaque minute si excitante en cette compagnie. Elle aimait l'avoir mit mal à l'aise en lui caressant la main "maladroitement" après ce touché, elle sentait que Monsieur Van Stexhe était déconcentré et perdu dans ses pensées.

Ce qui allait encore plus exciter la jeune brune s'est envoyant que ce bel homme faisait tout pour essayer de la réconforter en un certain sens. Ou peut-être pour que lui calme sans nul doute des idées malsaines. Alors sans doute pour essayer de calmer ses pulsions il lui proposa sa chemise noire. Mais quand il souleva sa chemise il fit transparaître une partie de sa ceinture abdominale, non pas que cette dernière était hyper musclé mais elle était formée comme il le fallait ... la scène devenait de plus en plus excitante et envoya des idées assez torrides à Mareva.


*Moi et lui, balançant tout ce qui était sur notre table, et m' allongeant dessus, puis je le lui arracherais tout ce qu'il a et il me ferait l'amour comme un animal sauvage*

Après ce cours instant de pensée érotique, Mareva accepta la chemise, il fallait bien faire bonne figure devant lui et en l'acceptant elle étant sûre de le revoir. Elle la metta donc sur son tee-shirt. C'est sûr que là elle était bien moins sexy car la chemise la mettait moins valeur mais bon ... Toutefois ça ne l'arrêta pas dans sa démarche de séduction. Elle se leva doucement et regarda autour d'elle puis observa Alcide.

Très bien, je vous remercie en tout cas. Plus je vous connais et plus vous prenez de la place dans ma vie enfin dans mon esprit du moins.
Puis elle s'avança vers lui et lui fit la bise très doucement et le regarda très fixement en souriant d'un air aguicheur.

Hâte de vous revoir en tout cas pour vous rendre votre bien.
Puis elle l'embrassa une dernière fois sur le cou cette fois-ci et lui chuchota à l'oreille très doucement et de manière très énigmatique.

En tout cas ça sera où vous voulez et quand vous voulez sachez-le

Elle leva doucement la tête pour pouvoir voir sa réaction et la pencha en se touchant les cheveux pour attendra sa réponse
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MessageSujet: Re: Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] EmptySam 16 Avr - 11:47

    Que dire de cette situation ? Alcide était un homme avant tout. Et, oui, il fallait bien l’avouer, cette étudiante avait beaucoup de charme et de sensualité. Un petit quelque chose de provocant et une audace à faire tomber les barrières.
    Heureusement que van Stexhe ne donnait pas cours à Mareva, en réalité. Car si pour le moment, il avait un mal fou à se concentrer sur autre chose que la poitrine de la jeune fille, imaginez un peu ce que cela aurait donné en cours !
    Non, vraiment, il valait mieux pour lui que miss Warner ne soit pas trop souvent dans son auditoire. Ce n’était déjà pas toujours évident de ne pas regarder les jeunes femmes qui l’entouraient tous les jours, alors si, en plus, Mareva – véritable incarnation du désir – venait sous ses yeux, alors l’homme ne pourrait plus répondre de rien du tout.

    Certes, donner sa chemise à une jeune fille en détresse, c’était un acte de solidarité. Il y avait même un type qui était devenu saint qu’on connaissait pour un geste du genre. Avec un manteau, si la mémoire ne lui faisait pas défaut. Saint Marc ou un truc dans ce goût-là. Il avait donné la moitié de son manteau de Romain à un pauvre ère qui se les gelait. Un geste solidaire, mais aussi un moyen de pousser Mareva à cacher un peu sa poitrine.

    Car ce tee-shirt blanc, rendu transparent par le café renversé dessus, s’il restait dégagé trop longtemps allait finir par se retrouver arraché par le professeur qui ne pouvait s’empêcher de se demander si, oui ou non, la poitrine de la jeune femme avait un goût d’arabica. Alcide se voyait déjà attraper le tissu du tee-shirt entre les deux mains et glisser la tête par-dessous – car il ne fallait pas oublier que ce vêtement était un des préférés de Mareva, l’arracher serait un sacrilège – et laisser sa langue vérifier le goût de la peau de la jeune femme. Après avoir goûté la poitrine, comme il y avait peu de chances que l’homme en reste là, il descendrait sa bouche, doucement, pour goûter la jeune fille à un autre endroit intéressant. Ses mains se baladeraient partout, faisant bouger les tissus, les écartant pour laisser la place au corps humain… et finalement, après avoir goûté Mareva comme cela, eh bien Alcide finirait par la prendre là, comme elle était. Sur la table ou sur une chaise, peut-être sur le sol, aussi. Peu importait, du moment qu’il lui permettait d’oublier l’incident du café… Luxure et gourmandise. A nouveau.

    De telles pensées rendaient la situation extrêmement gênante. Van Stexhe vit avec soulagement la jeune femme revêtir sa chemise. Au moins, ce serait plus facile pour lui parler en la regardant dans les yeux. Et pas en la regardant droit dans les seins. Un pas en avant.
    Mais Mareva fit, elle aussi un pas en avant. Vers lui. Elle lui fit la bise pour le remercier et, sincèrement, le parfum qui pénétra dans les narines de l’homme lui donna envie de s’évanouir pour ne pas avoir à lutter. Seulement voilà, on ne s’évanouit pas sur commande. Et la jeune femme lui disait qu’il prenait de plus en plus de place dans son esprit… Alcide dut rosir. Il sentit une telle vague de chaleur l’envahir que cela devait forcément se voir.
    Une jolie fille comme elle, faire la bise à un type comme lui pour ensuite lui dire qu’il prenait de la place dans sa vie, dans son esprit, c’était quasiment une sorte de déclaration, ça, non ? Alcide entendit encore Mareva lui signifier qu’elle avait hâte de le revoir.

    Il avait envie de la prendre sur ses genoux, là, de la caresser, de lui parler, de lui assurer que ce n’était rien, que tout allait s’arranger et… non, il commençait à perdre la tête. Elle lui faisait perdre la tête. Un deuxième baiser, dans son cou, cette fois, et des propos chuchotés à l’oreille de l’homme. Où il voulait, quand il voulait… Si la conversation n’avait pas porté sur sa chemise, à vrai dire, van Stexhe aurait sauté sur l’occasion en disant « Ici et maintenant. » Mais Mareva parlait de lui rendre sa chemise où il voulait et quand il voulait. Alcide interprétait tout un peu mal aujourd’hui, sans doute parce que la solitude de son lit lui avait à nouveau pesé toute la nuit. Ça s’arrêtait là.

    Avec un minuscule petit sourire, il regarda la jeune femme se toucher les cheveux. Des cheveux parfumés. Qui semblaient doux et soyeux. Raaaah !!! Ce n’était pas le moment de penser à de telles choses. Surtout pas.


    "Rien ne presse, miss Warner… même si je doute fort que vous preniez plaisir à porter une chemise un peu large et peu seyante… enfin, je veux dire… vous m’avez habitué à vous voir vêtue de manière un peu plus féminine, donc, m’est avis que vous n’allez pas vous encombrer bien longtemps de ma chemise. Passez donc cette semaine dans mon bureau…" Ou « sous » le bureau ? "Mais prenez votre temps, surtout. Ce n’est pas une priorité."

    Oh que non, ça n’en était pas une. Et, même si Alcide adorait sentir cette tension sexuelle entre Mareva et lui, il devait bien avouer qu’à petites doses, il supportait très bien, mais qu’il n’était pas sûr de tenir le coup si cela se répétait trop souvent. Sortant un papier et un stylo-plume de sa poche, l’homme griffonna rapidement le numéro de téléphone de son bureau pour le donner à Mareva.

    "Tenez, vous pourrez ainsi vérifier si je suis bien là. Sinon, n’hésitez pas à venir me chercher dans la salle des profs… très souvent, je m’y ennuie et vous me sortiriez d’un environnement pesant. Pour la peine, je suis quasiment sûr que je vous offrirais un verre."

    Le sourire de l’homme s’était quelque peu élargi. Il jouait la carte de la légèreté et d’un humour peu réfléchi et cela lui réussissait. Il avait l’impression qu’il était capable de penser en termes plus neutres et plus professionnels, sans avoir sans cesse l’esprit assailli de pensées trop audacieuses. Pourtant, bon sang, Mareva était tout de même très désirable et très attirante… mais c’était bien son numéro professionnel qu’il lui avait donné. Il aurait pu craquer et donner son numéro de portable, mais non, il ne l’avait pas fait.

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MessageSujet: Re: Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] EmptyLun 25 Avr - 11:46

Elle avait beau avoir jouer la fille à plaindre, Mareva en connaissait un rayon sur les manières de séduction, de déstabilisation et d'atmosphères très érotiques. Là elle était sûr d'une chose, c'est qu'Alcide était de plus en plus sous le charme de la belle brune, elle sentait dans son regard et son attitude que quelque chose se passait. En revanche ce qu'elle ne saisissait pas trop c'est le fait que malgré ses regards et son comportement il n'essayait pas d'aller plus loin. C'était quoi après tout d'inviter la jeune femme ailleurs dans un endroit plus calme pour qu'elle puisse se changer. Même chez lui Maréva aurait adoré, elle imaginait déjà la scène. Lui l'invitant dans sa maison ou son appartement pour qu'elle puisse laver rapidement puis elle aurait enlever son haut et là elle se serait dirigée vers lui pour l'embrasser. Oui l'imaginaire de Maréva peut partir très loin mais elle adorait s'imaginer des choses aussi excitante car rien ne pouvait lui faire augmenter son taux d'hormones.

Enfin retour à la réalité, elle sentait que malgré la fausse "pudeur" de ce professeur quelque chose se passait. Elle voyait qu'il était gêné et bafouiller et se reprenait à chaque fin de phrase. Mais pitié qu'est-ce qu'il attendait, peut-être avait-il peur des répercussions sur son travail à propos de cette relation. Pourtant ce n'est pas comme ci que Mareva était à son premier flirt avec un professeur, oh que non elle en avait déjà fait succomber plus d'un par la suite mais avec lui, tout était différent. Le jeu du chat et de la souris mais comme tout enfant Mareva adora jouer mais après elle aime bien quand ça se termine et si possible de manière positive.

Le rendez-vous pour lui rendre son bien dans son bureau pouvait peut-être être la clef de la fin de ce jeu qui sait. Alcide lui avait donné son numéro de téléphone du bureau et lui proposa de venir quand elle souhaitait pour le lui rendre. C'est alors qu'il avait ajouté que si jamais il n'était pas la salle des professeurs au pire elle pouvait toujours le lui rendre en dehors et qu'elle serait invitée.
Etais-ce un premier pas vers un rencard ? Mareva baissa la tête et souri puis se mordit la lèvre puis lui dit de manière triste mais à la fois aguicheuse


Voyons et si je vous appelle et que vous répondez pas car vous n'êtes pas à votre bureau. Je fais comment alors ?
Tout en faisait la mou puis posa son menton sur la paume de sa main tout en se mordissant son petit ongle et rétorqua
Allez pas manières avec moi monsieur si vous me donnez votre numéro privé je vous jure de ne pas vous harceler. Au moins je serais sûr de pouvoir vous joindre à n'importe quel moment ... enfin je me comprends

Puis elle posa ses mains sur la table et pencha son buste sur la table pour se rapprocher d'Alcide, le regarda droit dans les yeux
Après c'est à vous de voir, vous avez les cartes en main !
Cette phrase pouvait aussi très bien porter à confusion et c'était bien son but, après tout pour avoir un gars ou un coup il faut mettre toute ses chances de son côté non ?
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MessageSujet: Re: Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] Une pause café peut cacher bien des surprises [Mareva] EmptyMar 26 Avr - 22:44

    La tension sexuelle entre Alcide et la jolie brune était presque tangible. L’homme savait très bien qu’il n’était pas en pleine possession de toutes ses capacités intellectuelles d’analyse. Il lui était tout bonnement impossible de prendre du recul pour tenter d’avoir un regard un peu plus objectif sur ce qui se passait. À vrai dire, il était tellement pris par la situation et tous les petits événements qui la composaient que si on avait échangé sa tasse de café contre une tasse de shampooing, il y avait de fortes chances qu’il aurait bu cette dernière sans rechigner et sans grimacer, simplement parce que celui lui aurait au moins permis de se donner une certaine contenance.
    Mais cela ne se passait pas ainsi.

    Van Stexhe se sentait comme tiraillé.
    D’un côté, cette fille superbe lui faisait clairement du rentre-dedans – peut-être parce qu’il lui plaisait, au fond – sans aucune gêne et en laissant deviner des attributs féminins qui devaient, assurément, être superbes et ne rien avoir à envier aux plus belles poitrines dont l’homme pouvait se souvenir. Toute une série de faits, de gestes, d’observations en tous genres poussaient Alcide à avoir envie de se laisser aller.
    Mais il y avait aussi une foule de bonnes raisons pour ne pas craquer. À commencer par Lucie. Ok, elle était partie, mais elle lui manquait beaucoup. Il avait toujours voulu lui être fidèle, ou au moins essayer de l’être, et ce, de toutes ses forces. Elle reviendrait, un jour ou l’autre, il en était sûr – ou presque – et il pourrait alors la serrer tout contre lui sans avoir en tête la moindre pensée coupable… Et puis, il y avait la déontologie, le code éthique de la profession. D’accord, Mareva Warner ne faisait pas partie des étudiantes d’Alcide, mais il était professeur dans l’université où étudiait la jeune fille. Alors là, même s’ils n’avaient rien à voir l’un avec l’autre, ça pouvait leur attirer des ennuis à tous les deux.
    Très franchement, dans des situations pareilles, c’était terriblement frustrant d’être un être humain. Un animal n’aurait jamais tergiversé comme ça. Il n’aurait même pas pensé à hésiter une seule seconde : un animal aurait immédiatement sauté sur la petite femelle aguicheuse en face de lui sans se poser la moindre petite question. Hélas, Alcide n’était pas un animal.

    Pour éviter d’avoir à ressentir en permanence cette horrible sensation de frustration, l’homme avait confié sa chemise à Mareva. Il pouvait bien rester en tee-shirt, au fond. Et puis, d’une certaine manière, puisque la chemise portait son odeur, celle de son eau de toilette et celle de son déodorant, ainsi que sa chaleur, si van Stexhe ne se faisait pas trop de films mentaux, la jeune femme pouvait déjà s’estimer heureuse. Rien ne l’obligeait à se montrer galant ou bienveillant, dans le fond, mais c’était presque naturel, chez lui.
    Quand il avait vu la demoiselle enfiler sa chemise, une foule d’images lui étaient venues en tête. Peut-être qu’elle allait dormir ce soir, vêtue uniquement de cette chemise… peut-être qu’elle rêverait de lui, qu’elle serait toute excitée et qu’elle serait bien obligée de rougir en lui rendant la chemise par la suite…

    Mareva avait un joli sourire. Et tout dans son attitude avait un côté très tentant. Quand elle se mordillait la lèvre, quand elle arborait des expressions illustrant des sentiments et des envies… enfin, c’était comme ça que l’homme interprétait les faits. Il n’était pas expert en synergologie. Mais la question qu’elle lui posait était un peu intéressante, bien que l’homme avait l’impression étrange d’y avoir répondu avant qu’elle ne la pose…


    "Je suis à l’université tous les jours, miss Warner. Si je ne suis pas dans mon bureau, je suis soit dans un amphithéâtre, soit dans la salle des professeurs… "

    Et voilà qu’elle posa son menton dans sa main, d’une façon qui avait l’air tout à fait innocente, mais qui faisait énormément penser à une position contemplative. Elle avait cependant glissé le bout de son petit doigt entre ses lèvres et mordillait cette extrémité assez sensuellement, faut-il le dire.
    Alors elle eut l’audace de lui demander son numéro de téléphone privé. Mareva promettait de ne pas le harceler, mais elle parlait tout de même de pouvoir le joindre à n’importe quel moment. Cela fit arquer un sourcil au professeur qui la regarda avec un air dubitatif.


    "…"

    Depuis qu’Edward lui avait fait le sale plan de refiler son numéro à tous les travelos du coin, Alcide avait dû en changer. Et depuis, il faisait tout de même bien attention et ne le donnait pas très rapidement, sauf si l’urgence d’une situation pouvait justifier cela.
    Mais pour le moment, la seule urgence de situation qu’il y avait, c’était ce buste qui, penché sur la table, offrait une vue en plongée sur le tee-shirt quasiment transparent. Alcide remonta rapidement son regard vers le visage de Mareva qui, justement, le regardait droit dans les yeux. Bon sang, quel regard de braise ! Il avait les cartes en mains… oui, bien sûr…mais dans cette partie, il avait la très nette impression que la jeune femme contre laquelle il jouait avait plus d’atouts que lui en main, justement…

    Silencieux, il soutenait son regard sans avoir la moindre idée de ce qu’il devait faire. Dommage qu’il n’avait pas de jokers à utiliser, sinon il aurait vite fait appel à un ami pour avoir un conseil de toute urgence… mais il finit par se décider et avec un sourire un peu contrit, il récita son numéro de portable.


    "Vous n’aurez qu’à m’envoyer un SMS pour que j’aie votre numéro. Je ne décroche que rarement lorsque je ne connais pas la personne qui appelle…"

    Il venait peut-être de faire une connerie, pour le moment, il n’en savait rien. Mais Mareva n’allait pas le harceler. Elle respecterait sans doute aussi des horaires décents et ne l’appellerait pas à trois heures du matin.
    Au fond, pourquoi s’inquiéter ? Si ça se trouvait, tout allait très bien se passer, il n’y aurait aucun souci et l’incident du tee-shirt au café serait vite oublié. Ou pas.

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