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Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE)

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MessageSujet: Re: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) - Page 2 EmptyVen 18 Mar - 0:53

L’ambiance avait totalement change entre les deux jeunes femmes, elle était passée de Lia inquiète pour Delilah à la suite de son accident et voulant la rassurer à Delilah inquiète pour Lia se faisant réellement du soucis pour elle et utilisant des techniques bizarres pour la faire parler, la faire se confier, ce qu’elle avait peut-être un peu moins fait depuis quelque temps. Lia ne comprenait pas vraiment pourquoi sa meilleure amie s’inquiétait à ce point pour elle mais très vite la jeune femme lui dit. Elle ne voulait pas qu’elle se tue à la tâche, elle savait très bien qu’elle arrivait à tout gérer pour le moment mais elle savait aussi qu’au bout d’un moment elle craquerait. La jeune femme avait surement raison elle avait une vie bien chargée et la danse sur le tout n’allait surement pas arranger les choses mais bon si elle n’arrivait pas à tout faire elle se gendarmerait, elle savait qu’elle pourrait réussir à se limiter pour son bien mais pour le moment elle n’en ressentait pas le besoin, car oui la jeune maman avait besoin de se sentir au bout du rouleau pour prendre les mesures nécessaires pour que ça aille mieux. Delilah avait laissé un peu de silence et puis finalement elle avait tenté de rassurer un peu Lia, elle n’avait pas de mauvaises intentions, non elle voulait juste la protéger un peu. « Je comprends Deli et je sais que tu dis ça pour moi mais bon, j’ai besoin de toutes ses choses, j’aime toutes ses choses, je sais pas comment je ferais sans, enfin si j’y arriverais surement mais bon, j’aime ma vie comme ça, bien remplie, j’ai pas le temps de m’ennuyer. Mais c’est vrai que je n’ai peut-être pas assez de temps pour les personnes qui comptent vraiment aussi… » Lia savait bien que vu qu’elle avait un emploi du temps très chargé elle ne pouvait pas toujours sa consacrer aux gens autant qu’elle le voulait où alors elle était obligée de planifier les choses un minimum mais ça elle n’y pouvait rien, la planification venait surtout de son fils et si il y avait bien une chose qu’elle ne pouvait pas supprimer dans sa vie c’était lui. Elle n’avait pas choisi le moment pour devenir mère mais elle avait choisi d’assumer et elle avait dû le faire seule et elle devait toujours le faire seule alors bon, elle ne pouvait dans le fond pas changer, oui car si elle changeait elle négligeait Shown et le petit garçon n’avait rien demandé pour mériter cela et puis se connaissant elle ne pourrait jamais négliger son fils, il était la prunelle de ses yeux et il passerait toujours avant tout, c’était lui qui l’avait tiré du gouffre et maintenant elle lui devait bien au moins de bien s’occuper de lui et de l’aimer plus que tout, enfin elle ne se forçait pas pour cela c’était tout à fait naturel mais voilà. Un enfant ça prend du temps, ça change une vie et cela tout le monde ne le comprend pas… Au moment où la jeune maman tenta de faire comprendre ce qu’il se passait sans vraiment mettre les mots dessus elle comprit que Deli ne comprendrait pas ce qu’elle voulait dire et que cela ne ferait que plus l’inquiéter et en effet c’est ce que cela fit puisque la jeune femme cita ses propres mots, mots qui avaient tout pour effrayés en lui disant qu’elle avait de quoi se faire du souci. Lia s’était rendue à l’évidence elle avait raison, et elle était sa meilleure amie alors elle pouvait lui dire et c’est ce qu’elle avait fait. Elle avait décidé enfin d’ouvrir la bouche pour avouer à son amie qu’il se passait quelque chose entre elle et son professeur de droit. Lorsqu’elle avait eu fini sa meilleure lui avait juste demandé si c’était tout. Lia lui aurait bien dit que oui c’était tout, ce n’était pas une histoire d’état non plus mais cela pouvait avoir de très lourdes conséquences pour elle et pour lui, mais la jeune femme reprit très rapidement la parole pour expliquer sa courte phrase. Lia écouta attentivement, le problème premier était surtout la confiance que la jeune femme portait en elle, en effet malgré la belle personne qu’elle était la jeune Delilah n’avait pas du tout confiance en elle et lorsqu’elle pensait que Lia doutait cela la faisait encore plus douter. « J’ai confiance en toi et tu devrais avoir confiance en toi ! C’est une belle histoire qui m’arrive là oui enfin peut être j’en sais rien, je pense pas que ça aille loin parce que je veux pas le mettre en danger et je veux pas risquer ma place dans l’université, enfin bref c’est compliqué quand même si quelqu’un sait ne serait-ce qu’on a diné ensemble chez lui ou qu’on s’est embrassé on est viré tous les deux et c’est marqué sur nos dossiers.» Dans le dossier d’un prof cela ne faisait pas vraiment bien de voir qu’il avait eu une histoire avec un élève et c’était dur de retrouver du boulot après et pour une élève c’était pareil, enfin peut être moins grave mais bon cela la ferait tout de même changer d’université et de ville. Elle avait tout sauf envie de cela. Cependant, elle n’eut pas vraiment le temps d’y penser car sa jeune amie l’avait poussé à bout et en faisant cela elle avait réussi, Lia allait tout lui dire, tout lui dire sur ce qu’elle n’avait jamais dit à personne, lui dire ce qu’elle voulait se cacher à elle-même, ce sur quoi elle se mentait elle-même. C’était dur mais elle l’avait fait et les larmes avaient coulé. Elle avait bien tenté de le cacher à Delilah mais la jeune femme l’avait vu. Lia n’avait pas voulu qu’elle la voit pleurer tout simplement pour ne pas qu’elle s’inquiète encore plus ou qu’elle se sente coupable. Delilah prit la parole disant à Lia qu’elle savait qu’elle aurait dû faire cela plus tôt qu’elle aurait dû la forcer à tout faire sortir, le mot forcer ne plaisait pas à Lia mais là il était très bien employé oui elle aurait pu, elle aurait dû, elle n’en voulait pas à Delilah de ne pas l’avoir fait car elle était un véritable château fort imprenable lorsqu’on commençait à parler de son passé. Bref ce n’était pas du tout facile de la faire parler alors elle ne lui en voulait pas, surement que sur le moment sa meilleure amie s’était dit que cela était meilleur pour elle de ne pas en parler. La jeune femme n’en resta pas là, elle s’excusa en plus de cela un millier de fois et avoua à Lia tout ce qu’elle pensait d’elle, de leur relation. Elle avait raison, elles ne se disaient pas tout. Lia avait toujours eu du mal à tout dire surtout depuis toutes ces histoires. En effet, elle avait fait sa première année d’étude en Angleterre, elle avait rencontré là-bas une personne en or, une personne sur qui elle pouvait compter enfin elle le pensait mais finalement, après lui avoir tout dit, après être devenues très proches Lia était partie et elle n’avait plus jamais eu de nouvelles d’elle et pourtant elles s’étaient promis de ne jamais se perdre de vue… « Arrête de t’excuser Deli ! Je ne suis pas parfaite dans tout ce que je fais loin de là ! Regarde, la preuve je nous mets dans des états pas possibles… J’ai du mal à me confier, j’ai toujours eu du mal et la seule fois que je l’ai fait entièrement j’ai été plus que déçue, je sais qu’avec toi cela ne sera pas pareil que tu seras toujours là pour moi mais j’ai toujours du mal, pas avec toi, pas qu’avec toi, avec les gens en général, j’ai toujours peur qu’en m’ouvrant on va encore plus pouvoir me détruire, je sais que je n’ai rien à craindre avec toi, mais c’est le passé qui m’a fait devenir comme cela et vu que je n’ai jamais trouvé quelqu’un sur qui compter comme je peux compter sur toi jusqu’à maintenant et bien il faut le temps que je me réhabitue à la confidence, tu comprends ?… » La jeune maman se stoppa dans sa phrase puis avec un petit sourire elle ajouta gentiment à l’égard de sa meilleure amie, une pointe d’ironie hein, rien de plus, rien de méchant. « Je te confirme que tu n’as plus peur de la confrontation, mais t’as une manière bien à toi bien bizarre de la déclencher ! La prochaine fois dis-moi directement que tu veux qu’on s’engueule !» Une engueulade ? Non cela n’en était pas une enfin pas du point de vue de Lia, c’était plus une bonne explication qui était nécessaire entre les deux jeunes femmes, une explication qui leur permettrait surement d’être encore plus amies, plus fusionnelles dans le futur. Toutes les explications, qu’elles fassent mal ou non, comme celle-là était bénéfique pour Lia, elle n’aimait pas les disputes mais lorsqu’elles pouvaient servir elle ne les refusait pas non plus…


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MessageSujet: Re: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) - Page 2 EmptyDim 20 Mar - 7:04



    Alors que j’écoutais attentivement ce que Lia me disait, n’essayant plus de me poser sur un nuage dans mes propres pensées, je me concentrais sur chacun de ses mots, comme pour ne pas rater leurs sens. Chacune de ses phrases était entendue. J’avais complètement merdé au niveau de l’attention que je lui avais donnée ces derniers temps, j’avais été pire qu’une vraie cruche, j’avais été aveugle et insensible, mais surtout, surtout… J’avais été égoïste, et s’il y a bien une chose que l’amitié ne peut supporter sans flancher, c’est l’égoïsme. En fait toutes les relations doivent être partagées, que ce soit le grand amour, de l’amitié ou bien même des relations familiales, aucune ne laisse de place à l’égoïsme, c’est presque pire que la trahison. Je dirais même que c’est une certaine manière de trahir, de mentir… Bien que Lia tentât de me rassurer, j’avais toujours le cœur lourd. J’aurais voulu rembobiner le temps pour revenir au moment où j’ai arrêté de faire attention à elle. Le moment où j’ai décidé de ne plus voir qu’elle avait besoin de parler de son passé, le moment où j’ai choisi de me taire. Je croyais que c’était plus facile. On croit toujours que la facilité est le meilleur choix, c’est faux. Je le sais, les épreuves de la vie vous enseignent toujours cela, mais stupides êtres humains que nous sommes, nous préférons oublier, c’est tellement plus facile de chercher l’exception qui confirme la règle, je me suis dit que cette fois, la facilité serait la bonne solution, personne ne souffre quand personne ne parle. Et puis un jour tout vous pète à la tronche, c’est comme un champ miné, tu t’amuses bien jusqu'à ce que tu te retrouves avec un pied sur un explosif, un seul mauvais mouvement et tu finis en confettis. Je m’étais bien amusée, et puis PAF! J’étais tombée sur la mine, heureusement pour moi, malgré mon faux-pas, les dégâts n’étaient pas trop mauvais, j’avais encore la chance de me rattraper. Parfois on tombe sur des amis si bons, que nous donnent tellement d’amour et de confiance, même quand on en doute, même quand on les laisse tomber, qu’eux, ils restent toujours près de nous, ils se tiennent à nos cotés à chaque mauvais instants, et parce qu’ils nous connaissent bien, ils savent qui nous sommes vraiment et ce que l’on vaut. Parfois, quand on est chanceux, ces êtres merveilleux nous donnent une seconde chance, ils nous aident à nous améliorer et acceptent d’oublier les erreurs du passé et s’en servent pour rendre notre amitié plus solide encore. Lia était comme cela, une amie formidable. Elle était capable de voir le meilleur en moi et malgré le fait que je l’ai laissé tomber une fois, elle ne réagissait pas si terriblement et décidait de me donner une chance de me rattraper en m’avouant tout. Elle se livrait à moi et je pouvais lire en elle comme dans un livre. Ses yeux, le ton de sa voix, sa gestuelle… J’avais l’impression que tout se mettait à me crier la vérité, après des mois et des mois, nous avions enfin la réponse à ce qui n’allait pas. J’avais fait de mon mieux pour lui répondre convenablement, je n’avais pas intérêt à me rater sur ce coup-là, et voyant sa réaction, j’étais plutôt sûre d’avoir passé le test de la seconde chance.

    « Tu ne devrais jamais avoir peur de parler. Tu ne devrais jamais garder tout cela pour toi. Nous sommes amies, et même si j’avoue avoir complètement échoué dans ce rôle ces derniers temps, j’ai toujours été là. J’ai toujours mes oreilles grandes ouvertes pour t’écouter, mes épaules bien relâchées pour te laisser pleurer, mes bras totalement prêts à te serrer et ma bouche toujours sur le point de te dire que tout ira bien. Je sais que tu n’as pas eu la vie facile dans le passé, je sais que c’est dur parfois, et pire encore, je sais ce que c’est d’avoir le cœur brisé, de se sentir blessée, d’avoir mal à en crever. Je sais ce que c’est d’aimer. Quand je pense que tu as traversé tout cela toute seule, je ne peux que me sentir coupable de ne pas t’avoir aidé. C’était injuste de ma part de te faire cette scène, mais je suis malgré tout heureuse d’enfin savoir ce qu’il en est. Ce taire, ce n’est pas la bonne solution. Quand on se tait, on se ment et quand on se ment, on souffre… »


    Je repris mon souffle après ce long discours. Je m’étonnais moi-même parfois. Je sortais de ces trucs, je ne savais même pas d’où me venait tant d’inspiration, mais je crois que le fait de parler avec son cœur, cela aide beaucoup.Dire ce qu’on ressent, ce n’est pas facile, être honnête envers soi-même et envers les autres, ça ne se fait pas tout seul, mais en lui parlant comme je le fais en ce moment, j’essayais tout simplement de m’ouvrir a elle comme elle s’était ouverte a moi.Ma plus belle et plus grande histoire d’amour, je l’avais déjà écrite, elle n’était encore achevée d’ailleurs, je ne savais pas quand la fin viendrait, pour tout dire, je ne savais pas si la fin viendrait tout court. J’avais aimé un homme, et je l’aime toujours. Nous avions vécu le plus bel amour qu’il soit, mais nous avions souffert et aujourd’hui, bien que toujours amoureux, nous n’étions plus grand chose. Alors oui, je savais bien ce que ça pouvait faire d’être dans une situation où l’on souffre et qu’on aimerait oublier, mais que malgré la douleur, notre cœur nous crie le contraire de ce que notre raison veut. On tombe toujours amoureuses des salauds. Parfois les salauds sont bons, parfois ils sont les hommes de nos vies, et parfois ils sont juste des salauds. Mais J’avais le sentiment que Lia n’avait pas aimé l’un de ceux-la, j’étais persuadée qu’il était plus que cela, moi-même j’étais tombée amoureuse du garçon gentil, mais qui pour X raison n’arrivait pas à faire marcher notre relation. La seule différence, c’est que le mien ne m’avait pas laissé tomber avec un gosse dans la poche.

    « Tu es une fille forte, je sais que tu peux largement arriver à surmonter tout cela. Maintenant, si tu sens que tu tombes amoureuse de ce charmant professeur, n’ais pas peur. Laisse toi aller. Il n’y a rien de plus beau que l’amour, ne pense pas aux cœurs brisés, aux âmes bafouées, ne pense pas à ce qui blesse, pense à la joie que tu as lorsque tu es dans es bras, ce que tu ressens quand vous vous touchez, ce que tu vois dans ses yeux quand vos regards se croisent, ce que tu ferais avec lui et enfin, pense à tous les instants qui te font te sentir vivante. N’est-ce pas le meilleur sentiment dans le monde ? Seul l’amour peut te donner des ailes. Et si tout ceci n’est pas ce que tu cherches, ou si ce n’est tout simplement pas ce que tu ressens pour lui, et bien ce n’est pas grave. Tu n’es pas obligée de trouver le grand amour tout de suite, tu n’es pas obligée de te donner complètement, mais ne refuse pas d’ouvrir ton cœur par simple peur de souffrir. Il y a bien des choses que nous n’aurions pas si nous avions fermes nos cœurs a chaque fois que nous avions peur. C’est cela qui te fera avancer, c’est cela qui te fera guérir. Profite de ce qu’on te donne, ne pense pas aux conséquences. Vis ta vie et aime. »


    Je fixais mon amie dans les yeux. J’espérais être à la hauteur cette fois. Elle avait rajouté avec une pointe d’humeur dans la voix, m’indiquant donc de ne pas prendre sa remarque de travers, que je savais désormais lancer une discussion menant sur une confrontation, et qu’en effet, je semblais ne plus en avoir peur. Pour la première fois depuis ces quelques dernières minutes, j’avais envie de sourire. Ce que je fis d’ailleurs…

    « Et encore une fois, excuse moi. Je te promets d’améliorer mon tact et de progresser à ce niveau. La prochaine fois qu’on se lance sur un sujet qui fâche, sur une pente glissante comme j’aime le dire, premièrement, je te préviendrais à l’avance, tu pourras porter du waterproof et deuxièmement, je tacherais de le faire d’une façon moins… étrange. »

    La tension était redescendue et je me sentais beaucoup mieux, comme si un poids venait de m’être ôté. Je lui fis un sourire sincère. J’étais tellement chanceuse de l’avoir…


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MessageSujet: Re: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 17:32

La jeune maman était bien loin de se douter que Delilah pensait qu’elle était responsable de tout, qu’elle pensait qu’elle avait été moins attentive à Lia et donc que c’était pour cela qu’elle n’avait pas parlé. Si elle avait su qu’elle pensait vraiment à cela, la jeune maman aurait pu la rassurer mais ce n’était pas le cas, d’ailleurs de son côté Lia se rendait compte qu’elle-même n’avait pas vraiment cherché à en savoir plus sur le moral de sa meilleure amie en ce moment, ce devait être dû à son surmenage, finalement elle se rendait petit à petit compte qu’elle avait peut-être raison. La jeune femme avait laissé cela derrière elle pour se confier complètement à sa meilleure amie qui était tout à l’écoute en face d’elle. Cela faisait du mal de parler de tout cela mais cela faisait aussi énormément de bien de se confier, d’autant plus à une personne si proche. A la suite de cela Delilah avait réagi, elle lui avait dit qu’elle ne devait pas avoir peur de se confier, qu’elle devait parler, s’ouvrir, faire tomber cette carapace si dure qu’elle s’était forgée avec le temps, avec les années. Elle lui avoua ensuite avoir complètement échoué dans son rôle d’ami, Lia ne put réussir à retenir un petit rire, pas méchant du tout non, mais elle rigolait juste car sa meilleure amie disait définitivement n’importe quoi, elle n’avait pas échoué bien loin de là elle était toujours là pour elle, peut-être était-ce le choc de l’accident qu’elle venait d’avoir qui lui faisait dire n’importe quoi. Cependant, la jeune femme en face de Lia ne s’arrête pas au contraire, elle évoqua tout ce qu’elle avait traversé seule et elle ajouta à la fin qu’elle s’en voulait de ne pas avoir été là. Lia secoua la tête, elle n’y était pour rien si elle n’avait pas pu être là et elle ne lui en voulait aucunement, chaque personne ne pouvait pas toujours être disponible pour les autres ! Pour finir, la jeune femme termina par s’excuser une nouvelle fois du petit cinéma qu’elle avait fait mais elle se réjouit qu’il est marché puis elle lui dit une chose de très vraie, oui quand on se tait on se ment et se mentir c’est souffrir, sur ce point-là elle avait vraiment raison, c’était surement la chose la plus sensées de ce qu’elle venait de dire ! « Je suis d’accord avec toi, enfin que pour ta dernière phrase, le reste est faux archi faux, tu n’as pas été nulle, oui je prends ce mot là ça raccourcit un peu tout ce que tu m’as dit, en tant qu’ami. Non tu es la meilleure, tu es toujours là pour moi et quand tu ne peux pas être disponible on s’écrit ou on s’appelle. Ne t’excuse pas, on a tous des moments où on est moins disponibles pour les autres, on a tous des moments où l’on passe à côté de certaines choses et là je dois dire que j’ai mis toute mon énergie depuis la naissance de mon fils à camoufler le fait que je n’attends qu’une chose c’est que son père revienne pour lui tomber dans les bras ! Enfin bref, tu vois, je sais que je l’aime et que je voudrais lui retomber dans les bras mais je sais aussi que je n’ai pas envie de retomber dans ses bras que j’ai envie qu’il souffre autant que moi j’ai souffert en se sentant rejeté. Mais ça ne s’est pas moi… Mais bon on s’en fou hein pour le moment, il n’est pas encore là et je sais même pas si il reviendra alors j’ai le temps de voir ce que je ferais ! » Lia aurait bien le temps de penser à Aaron lorsqu’il serait là ! Le sujet dériva rapidement sur le professeur élu du cœur de la jeune maman, enfin c’était un peu tôt pour dire cela tout comme pour parler de la manière dont le faisait Delilah sur la relation qu’il commençait à y avoir entre Lia et le professeur. La jeune femme parlait en effet comme si Lia vivait déjà un beau roman à l’eau de rose ce qui n’était pas le cas puisque c’était juste le début et puis Lia n’était pas vraiment du genre à se précipiter en amour et surtout pas dans une situation compliquée, cependant elle était d’accord avec Delilah, l’amour était le plus beau des sentiments , qu’il donnait des ailes. Oui ce sentiment elle ne l’avait pas oublié même si cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas ressenti et même si elle ne l’avait ressenti qu’une seule et unique fois. Aaron était le seul oui, elle n’avait pas réussi à dépasser une certain blocage avec James et n’avait jamais donc pu se lâcher entièrement ce qui avait nuit à leur couple mais aussi à leur amour, elle savait donc bien qu’elle était responsable du fait qu’elle n’ait plus jamais ressentit ce sentiment amoureux, mais pour son histoire avec James elle n’avait pas non plus tous les torts, il n’avait pas mis vraiment du sien pour que tout marche ou que tous les problèmes se résolvent. Bref, la jeune maman devait arrêter de voir dans le passé et plutôt regarder droit devant pour son avenir. « Ah l’amour, j’aimerais bien le ressentir une nouvelle fois c’est vraiment trop bien ! Mais bon, doucement, avec ce professeur le courant passe bien mais pour le moment ce n’est pas l’amour fou loin de là on commence juste à se connaitre, et puis tu sais j’ai plus envie d’histoire d’amour compliqué alors si je pouvais tomber amoureuse d’un gars de mon âge qui accepte mon fils qui ne couche pas à tous les coins de rue et qui m’aime, oui parce que c’est l’essentiel, ça m’irait bien, mais oui je sais ce que tu vas me dire, j’ai toujours le droit de rêver le mec parfait n’existe pas !» Lorsqu’elle termina sa phrase, la jeune maman remarqua que sa meilleure amie la fixait maintenant dans les yeux, yeux qui n’étaient plus remplis de larmes puis elle lui sourit et tourna la situation à la dérision. La prochaine fois que la jeune femme voulait aller à l’affrontement elle la préviendrait pour qu’elle mette du maquillage adapté à cela et elle serait moins bizarre, oui car bizarre était vraiment l’adjectif qui la qualifiait le mieux, qui qualifiait le mieux le moment où elle avait complètement changé de comportement pour en savoir plus, pour tirer les vers du nez à la jeune maman. « Le maquillage je m’en fou hein mais la bizarrerie je dis pas non parce que là je me suis vraiment demandée ce que j’avais fait quand je t’ai vu complètement changé de comportement, je t’avais jamais vu devenir bizarre aussi vite, comme ça d’un coup ! Mais bon tout est bien qui finit bien ! Enfin cela va peut-être pas si bien finir si tu me redis une nouvelle fois que tu t’excuses… » Delilah, surement par manque de confiance en elle se confondait tout le temps en excuses, cela n’énervait pas Lia, ce n’était pas si fort mais cela l’agaçait car elle était jolie, intelligente, adorable, à l’écoute, enfin elle avait tout d’une fille géniale et elle ne faisait que se rabaisser, s’excuser. La jeune maman ne comprenait pas vraiment pourquoi et elle avait remarqué que cela s’accentuait de plus en plus elle ne savait pas pourquoi mais à son tour elle était bien décidée à éclaircir ce point-là, elle demanda alors à sa meilleure amie. « Je t’ai jamais posé cette question mais là je peux plus la retenir ! il s’est passé quelque chose dans ta vie pour que tu aies aussi peu confiance en toi ? Tu es tout le temps en train de te sous-estimer ou de t’excuser !!! C’est limite si bientôt quand je t’inviterais chez moi tu ne t’excuseras pas parce que tu es venue ! »

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MessageSujet: Re: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) - Page 2 EmptyDim 27 Mar - 5:09


    Alors que nous finissions de parler de ce petit malentendu, je sentis les poids de ma culpabilité s'évaporer. Mon esprit se fit plus clair et j'étais pratiquement certaine que mon visage était revenu a une couleur normale. Je bu une gorgée de mon café et tenta de regarder un peu ailleurs. Je me demandais si quelqu'un avait fait attention à ce qu'il venait de se passer à notre table. Quelqu'un avait-il remarqué la tension qui était montée d'un cran durant notre petite conversation? Avait-il entendu ce que nous disions, par mégarde ou non? Après tout, si j'appréciais regarder les autres et tenter de deviner ce qu'ils faisaient là, pourquoi ne pourraient-ils pas faire de même? J'aurais été un peu gênée de savoir qu'en effet quelqu'un nous avait entendu, mais de ce que je pouvais observer maintenant, personne ne semblait nous prêter attention, pas même un regard tourné vers notre table... Malgré l'agitation que j'avais ressenti, nous n'étions pas plus bruyante que cela, en revanche, les larmes de Lia et ma nervosité avait sans doute étaient perçues par un autre client. Je voyais mal comment il était possible que absolument aucune personne présente n'ait vu quoi que ce soit. Il s'agissait simplement de quelqu'un ayant un don pour la discrétion et pour faire comme si de rien n'était. Et bien tant pis! Après tout, c'était une conversation privée comme les autres, nous n'étions sûrement pas les seules à avoir des problèmes, loin de la. Il n'y avait qu'à voir la tête de cette fille à ma gauche, son visage et son corps tout entier criaient le désespoir et elle ne cessait de regarder sa montre. En voilà une qui s'est faite plantée par un mec à coup sûr! Après quelques secondes, Lia se remit à parler. Elle avait pris un air curieux mais en même temps j'avais la vague impression qu'une question embarrassante allait sortir. C'est les genre de chose que l'on voit venir comme le nez au milieu de la figure. Elle avait cette air que je ne saurais décrire, air qu'elle prenait toujours quand elle ne savait pas exactement comment la personne en face d'elle allait prendre la chose qu'elle avait à dire. Sur ce coup là, je n'étais pas du tout consciente de ce qui allait être dit, par conséquent j'essayais de ne pas montrer d'expression quelconque sur mon visage, je ne savais pas encore quelle allait être ma réaction.. Les mots sortirent de sa bouche et Lia m'interrogea sur mon manque de confiance en moi. Elle voulait savoir si un évènement spécial était arrivé pour que je sois si peu confiante en moi-même. Je fis la moue et m'échappa dans un sourire évasif. Je n'avais ni l'air heureuse, ni l'air triste. J'étais soudain devenue pensif. Tout un tas de souvenirs me revinrent en mémoire alors que m'interrogeais personnellement sur le pourquoi du comment de mon manque de confiance. Je n'avais pas vraiment vécu d'évènement marquant au point d'être devenue cette petite chose fragile prétendant être forte. Je ne pleurais pas, mais j'étais très timide parfois, surtout lorsque je rencontrais une personne pour la première fois. Mon autre point faible étant donc ma peur du jugement, j'avais une crainte folle de me voir rabaissée, de faire les choses de travers, de ne pas être a la hauteur... Ce n'était pas venu du jour au lendemain, c'était une chose que j'avais toujours un peu eu dans mon caractère, mais cela s'était accentué avec les épreuves de la vie, pas seulement en un jour, mais plutôt une accumulation de plein de petites (et moins petites) choses. Ma famille n'y était pour rien, il s'agissait de quelques mauvaise expériences à l'école, mais surtout... il s'agissait d'une histoire d'amour. Une seule et unique histoire d'amour. La même année où j'avais rencontré Lia, nous n'étions pas encore les amies que nous sommes aujourd'hui, même si nous étions déjà bonnes copines, j'ai aussi rencontré un garçon. Notre relation fut pleine de passion, d'amour, de douceur, d'extase, de bonheur, de rêve... Malheureusement ce fut aussi rempli de cris, de larmes, de blessures, de disputes. Notre amour était si fort, si destructeur, si envoutant, qu'à force de souffrir j'ai perdu la confiance que j'avais pu avoir auparavant. C'est bête à dire, mais avec le temps j'ai appris à tout remettre sur moi-même, à arrêter d'accuser les autres, même quand ils le méritent. C'est aussi pour cela que depuis notre rupture, bien que n'ayant fait que se remettre ensemble, puis se re-séparer, nous ne restons jamais ensemble bien longtemps, je suis seule. Je ne cherche pas à me mettre en couple, je suis à bout mentalement. Rien que de penser à partager ma vie avec quelqu'un me donne le tournis. Je suis seule et c'est ce que je veux. Malheureusement choisir mon célibat, ne m'a pas redonné une plus grande estime de ma petite personne. J'avais supposé qu'il me fallait juste un peu plus de temps pour me remettre. Je ne savais pas quoi répondre à Lia. Elle connaissait à peu près tout de cette histoire étant donné que j'étais sortie avec Levi en même temps qu'elle était devenue ma meilleure amie, mais j'avais rompu avec lui il y a plus de six mois et depuis je dois dire que je suis restée sans nouvelle. En fait, quand j'y pense bien, je ne me souviens pas l'avoir vu durant ces six derniers mois, nous n'étions pas amis, nous ne pouvions pas l'être. Nous nous aimions et c'était tout, si nous n'étions pas en couple alors nous n'étions rien. Je n'avais donc pas envie de ramener tout cela sur le tapis, après tout, tout le monde, Lia comprise, pensait que j'avais mis cette histoire avec Levi derrière moi, plus personne n'attendait de réconciliation même si évidement aucun d'entre eux n'aurait été surpris de la voir arriver. Je regardais Lia dans un battement de cils, je laissais ma tête pencher quelque peu vers la droite, puis je me pinçais les lèvres. Dans un haussement d'épaule je tentais de feindre l'innocence.

    « Hum, je ne sais pas... Je pense que j'ai toujours était un peu comme ça, disons que c'est l'un de mes défauts malheureusement. Et puis tu sais, tout ce qui a pu arriver à 'école, avec mes amis ou bien.. enfin tu sais. Peu importe. »


    Je n'avais vraiment pas envie de mentionner Levi, et j'espérais de tout cœur qu'elle n'y penserait même pas. Il n'y avait pas de raison qu'elle le fasse de toute manière, d'ailleurs j'étais peut-être peu confiante en moi-même, mais j'étais bonne comédienne. Il y avait donc peu de chance qu'elle insiste. Dans ma tête, je cherchais un sujet qui nous amènerais à parler d'autre chose.

    « Tu as quelque chose de prévu ce weekend-end? N'importe quoi d'un peu intéressant? Je pensais aller boire un verre quelque part ce soir, et j'irais certainement faire un peu de shopping ou bien au cinéma demain. Les cours m'achèvent tellement chaque semaine, j'ai vraiment envie de profiter de ces weekend-end. Je ne peux pas attendre pour cet été! Ça va juste être génial! » 


    Je fis un grand sourire à l'intention de Lia, j'étais honnêtement très excitée pour cet été, je ne savais pas encore exactement ce que j'allais faire, mais je pensais me rendre chez moi dans le Kentucky, en premier temps, puis en Floride peut-être, mais si j'avais le temps, je voulais à tout prix me rendre en Europe. J'avais d'ailleurs déjà commencé à regarder les sites internet pour réserver un voyage en Espagne ou bien en France. J'hésitais encore... J'avais envie de partir à l'aventure, j'avais envie de voir autre chose, je voulais aller à l'étranger, voir des gens que je ne connaissais ni d'Ève, ni d'Adam, passer un été merveilleux avec eux et oublier le reste. Je sentais que cela allait être libérateur et terriblement nécessaire pour me ressourcer et me mettre en piste l'année prochaine. Je ne savais pas encore si je voulais faire ça avec quelqu'un d'autre ou bien si j'allais tenter de me lancer par moi-même.

    « Je me disais que l'Europe serait sympa à voir cet été. J'ai vraiment envie de sortir des États Unis. J'ai pas mal économisé cette année, je pense pouvoir me payer des petites vacances sympa, et surtout, je pense pouvoir le faire sans mes parents. A 21 je pense qu'il serait temps d'arrêter de passer tout mes étés avec eux. J'irais surement chez eux quelques jours, mon petit frère veux aller en Floride avec moi, mais je ne sais pas trop... »


    C'était un peu bizarre de penser à Hunter, mon « baby brother » qui avait en fait le même age que Shown, le fils de Lia.

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MessageSujet: Re: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) - Page 2 EmptySam 2 Avr - 17:43

La tension qui s’était installée il y a peu entre les deux jeunes filles s’évaporait petit à petit, c’était une chose que Lia aimait, même si elles s’engueulaient de temps à autre, elles savaient être intelligentes, parler toutes les deux du malentendu et tout repartait comme avant, pour Lia c’était vraiment important car les amis qui s’en allaient à la moindre petite dispute n’était pour elle pas vraiment des amis finalement mais cela faisait toujours mal de se rendre compte de cela. Bref, en ce moment même ce qui trottait dans l’esprit de la jeune étudiante anglaise ce n’était pas le fait de perdre des amis mais bien de savoir pourquoi sa meilleure amie à elle avait si peu confiance en elle alors qu’elle était une personne superbe. La jeune maman, après avoir tourné sa questions plusieurs fois dans sa tête avait fini par la sortir, elle avait demandé à Delilah si quelque chose s’était passé pour qu’elle perde toute la confiance qu’elle avait en elle oui car elle était sûr que cela n’était pas venu comme cela, ça ne pouvait pas enfin après ce n’était qu’un ressenti. Alors que Lia attendait une réponse, elle vit sa meilleure amie prendre un air pensif, elle devait surement être en train de faire un retour sur sa vie pour savoir pourquoi elle était comme cela. Lia savait elle que si elle avait perdu toute confiance en elle c’est parce que Aaron lui avait pris en même temps qu’il était parti lorsqu’elle avait été enceinte. Elle avait perdu sa confiance à cause de cette période-là de sa vie et depuis elle avait beaucoup de mal à la retrouver enfin elle ne cherchait même pas. La jeune maman savait bien que son amie avait connu une déception amoureuse cependant, elle pensait, peut-être à tort, qu’elle avait mis cela derrière elle, comme Delilah avait pu penser que Lia n’aimait plus Aaron après tout mais elle se trompait cependant sa meilleure amie ne lui dit pas mais l’air sur lequel elle lui répondit était vraiment très peu convaincant. La jeune femme babola rapidement qu’elle avait toujours été comme cela, que c’était un de ces défauts qui avait été bien sûr accentué par ce qui lui était arrivé… Oui elle la mettait un peu sur la piste mais Lia ne fit pas de suite le rapprochement elle lui dit alors. « Mouai…. Si tu voulais me faire gober que tu avais toujours été comme cela que c’était dans ton caractère tu aurais dû être un peu plus convaincante car là c’est loupé ! Et je sens en plus que c’est à ton tour de ne pas tout me dire je me trompe ?» Elles étaient meilleures amies mais apparemment elles avaient tout de même pas mal de mal à s’ouvrir l’une à l’autre et apparemment pour que l’autre se dévoile il fallait gratter un peu, Delilah avait gratté en Lia pour découvrir qu’elle aimait toujours Aaron maintenant c’était au tour de Lia de le faire pour qu’elle se confie sur quelque chose qu’elle n’avait surement jamais avoué à personne, qu’elle avait toujours gardé pour elle, cependant Lia ne voulait pas que sa meilleure amie soit mal car elle détestait la voir mal alors elle espérait ne pas remuer de trop trop mauvais souvenirs même si c’était peu probable ! Alors que Lia attendait une réponse la jeune femme en face d’elle tenta de changer de sujet en lui demandant si elle avait quelque chose de prévu ce week end, en précisant quelque chose d’un minimum intéressant puis elle lui expliqua qu’elle comptait aller boire un verre ce soir et faire du shopping et aller au cinéma le lendemain. Ce programme plaisait beaucoup à la jeune maman mais celle-ci ne perdit pas le nord. « Change de sujet comme si de rien était oui… Enfin bref, si tu ne me dis rien je te boude, tu m’as fait pleurer en public et toi tu ne veux rien me dire… Je retiens je retiens…» Lia tentait de faire du chantage, pas un chantage sérieux, non elle rigolait, même si elle ne pleurait jamais presque en public, elle n’allait pas non plus le reprocher à sa meilleure amie, après tout pleurer était quelque chose de tout à fait naturel. « Bon sinon ton programme me plait bien, il faut juste que je contacte le parrain Keven ou la tata Vicky voir si l’un des deux peut me garder mon petit monstre et je suis toute à toi pendant tout le week-end ! » Cela faisait longtemps que les deux jeunes femmes n’avaient pas passé un week end vraiment que toutes les deux et cela leur ferait du bien car cela devait autant manquer à Deli qu’à Lia ! D’ailleurs, la jeune femme lui proposa des vacances, une bonne chose pour passer du temps ensemble mais Lia ne savait pas vraiment si elle pourrait car elle n’avait pas d’argent à elle vraiment et elle ne voulait pas demander à ses parents de tout lui payer car cela la gênait, elle entendit donc la proposition de Delilah, elle voulait partir en Europe… Chouette Lia connaissait déjà beaucoup l’Europe et elle aurait aimé partir plus loin mais après tout l’Europe et ses connaissances pouvaient aussi lui permettre de trouver des choses pas chères pour les vacances ! « Euh est ce que je dois te rappeler que j’ai vécu toute ma vie en Angleterre et qu’avec les compétitions de danse j’ai beaucoup voyagé en Europe et qu’en plus en Décembre j’ai fait l’échange avec la Sorbonne ou toutes ses données sont bien intégrées et tu me proposes cela pour que je te trouve ou je nous trouve des petits trucs pas trop chers pour partir pas cher mais bien en profiter ? » Lia avait bien sûr dit cela en rigolant car l’Europe c’était magnifique et il y avait toujours des choses nouvelles à voir mais cela lui rappelait aussi de mauvais souvenirs car visiter les villes où elle avait fait des compétitions revenaient à se souvenir d’Aaron et de leur moment dans ses villes… Mais bon pour sa meilleure amie elle ferait bien un effort…


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MessageSujet: Re: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) - Page 2 EmptyJeu 14 Avr - 3:22

    J’aurais cru pouvoir échapper aux autres questions ou à l’approfondissement des interrogations de Lia, mais apparemment elle était déterminée à avoir une raison bien précise. La vérité, moi-même je ne la connais pas parfaitement. Il est vrai que même si j’ai toujours été un peu timide et modeste, je n’ai pas toujours été rabaissante à mon propre égard, mais avec les expériences de la vie mon caractère à changé et en fin de compte je n’y peux rien. Lorsqu’on se retrouve à terre plusieurs fois et qu’on a du mal à se relever, on devient vite habitué à être au sol et parfois, on s’y met de nous-même, sans attendre que quelqu’un nous fasse tomber. Je n’ai pas confiance en moi, je sais qui je suis, je n’ai pas le désir de changer, j’assume mes actions, mais j’ai toujours peur de ne pas être à la hauteur, de faire plus de mal que de bien, de faire plus d’erreurs qu’autre chose… Parfois j’ai l’impression d’être à la recherche de la perfection, et je n’aime pas cela car je ne veux pas être parfaite. Personne ne peut l’être. Il serait bien déplacé de ma part de croire le contraire, pire, il serait mauvais de penser que je peux prétendre au titre de « Mademoiselle Perfection ». Mais malgré tout, je n’ai pas de réponse courte à donner à Lia. Je n’ai pas de réponse tout court… Je me contente donc de la fixer quelque instant. Au bout d’une petite poignée de secondes, je finis par remuer la tête.

    « Honnêtement je ne sais pas quoi te dire. Peut-être bien que je n’ai pas toujours eu cette manie de me rabaisser par moi-même, mais je n’ai pas de date ou d’événement précis à te donner pour justifier ce trait de ma personnalité. Comme je te l’ai dit, c’est une série d’événements, et peut-être bien que c’est aussi une histoire d’amour qui ne fonctionne ou plutôt ne fonctionnait pas comme je l’aurais voulu. Mais ce n’est pas une seule et unique personne qui m’a rendu comme cela. Crois-moi… »

    Après m’être exprimée calmement, je baissais la tête puis buvais une gorgée de ma boisson. Lia plaisanta en me disant que je ne pouvais pas la faire pleurer en publique et espérer m’en sortir indemne. Je lui souriais donc. Ensuite, elle m’affirma qu’elle pouvait trouver quelqu’un pour s’occuper de son fils et qu’une fois chose faite elle pourrait tout à fait passer le week-end avec moi. Cette annonce me fit sourire de plus belle. Nous n’avions pas partagé de sorties entre filles depuis tellement longtemps. Et les soirées filles sont toujours les meilleures, comme chacun sait.

    « Super si tu peux te joindre a moi ! Depuis combien de temps on a pas fait un truc ensemble ? Bon sang avec les beaux jours qui reviennent j’ai une de ces envies de me bouger sur le dance floor ! »

    Tout en lui disant cela je levais ma main en l’air et remuais mes cheveux donnant l’air de me déchaîner avant de finir par éclater de rire. Le sujet des vacances que j’avais lancée fit aussi son chemin et Lia l’aborda à son tour. Je n’avais pas osé lui demander plus tôt car je ne savais pas si elle-même aurait les moyens de partir en vacances. Après tout, les choses sont différentes lorsqu’il y a plus d’une bouche à nourrir, plus d’une tête à mettre sous un toit et plus d’une personne dont il faut prendre soin. Mais en même je ne compte pas non plus mettre des milles et des cents dans ce voyage, un voyage en Europe sac à dos bien remplis et quelques billets en poche c’est aussi tout à fait faisable et pas forcement très cher. Evidement l’avion et la nourriture ainsi que l’hébergement ne sont pas gratuits, mais on arrive toujours à se débrouiller quand on cherche bien, surtout avec des outils pratiques comme l’internet. De nos jours c’est un jeu d’enfant de faire des économies pour voyager.

    « Si tu nous trouves des bonnes affaires, c’est encore mieux ! Et puis penses-y… toi, moi, les jeunes et beaux Européens. Que demande le peuple ?! – Encore une fois je laissais un rire s’échapper. Sérieusement, j’ai toujours voulu découvrir l’Europe et puis on n’est pas obligées de faire dans le grand luxe tu sais, on peut très bien faire dans le « soft » si je peux dire. J’ai entendu dire qu’il y a pas mal d’auberge de jeunesse en Europe et que c’est assez cheap d’y rester. Et si jamais tu connais des gens qui pourraient nous héberger ou nous faire visiter sans nous faire payer les yeux de la tête, ça pourrait être tout aussi bien. Enfin encore une fois je ne fais que déduire tout cela de ce que j’ai pu entendre ou bien lire des expériences d’autres personne


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MessageSujet: Re: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) - Page 2 EmptyLun 23 Mai - 19:39

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MessageSujet: Re: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) - Page 2 EmptyMar 24 Mai - 15:41

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